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5 juin 2016 7 05 /06 /juin /2016 20:26

 

Source : https://www.mediapart.fr

 

 

Le revenu de base inconditionnel rejeté par 76,9% des Suisses
5 juin 2016 | Par La rédaction de Mediapart
 
 

L'initiative en faveur d'un revenu de base inconditionnel (RBI) a été rejetée par 76,9 % des électeurs lors d'une votation ce dimanche en Suisse, selon le résultat provisoire.

L'initiative en faveur d'un revenu de base inconditionnel (RBI) a été rejetée par 76,9 % des électeurs lors d'une votation ce dimanche en Suisse, selon le résultat provisoire. La nette défaite des partisans du RBI n'est pas une surprise, les sondages ayant prévu un rejet de cette ampleur.

Les partisans du RBI estiment que mettre en place un revenu mensuel de 2 500 francs suisses (2 250 euros) par adulte et de 625 francs suisses (560 euros) par enfant serait un progrès pour la dignité humaine et pour les services publics.

Les opposants à cette idée, au nombre desquels le Conseil fédéral (gouvernement), estiment que la mise en place d'un RBI aurait un coût trop élevé et affaiblirait l'économie de la confédération.

Le propriétaire de café bâlois Daniel Häni, l'un des coauteurs de l'initiative, a reconnu la défaite des partisans du RBI mais s'est targué d'avoir remporté dimanche une victoire morale. « En tant qu'homme d'affaires, je suis réaliste et je m'attendais à un "oui" de l'ordre de 15 %, mais il semble que nous soyons plutôt à plus de 20 % voire peut-être à 25 %. Je trouve ça fabuleux, sensationnel », a-t-il dit à la télévision suisse. « Quand je vois l'intérêt porté [au sujet] par les médias, y compris à l'étranger, je me dis que nous lançons là une tendance », a continué Daniel Häni.

La Suisse est le premier pays à tenir un référendum national sur l'idée d'un revenu de base garanti à chacun, mais d'autres pays, comme la Finlande, étudient des projets du même type.

Le Conseil fédéral avait appelé les électeurs à rejeter le RBI, parlant d'une menace pour la cohésion de la société et d'une réforme trop coûteuse. Si l'issue du référendum ne faisait guère de doute, le RBI a déclenché dans le pays un débat animé. Selon le Conseil fédéral, le RBI aurait un coût annuel de l'ordre de 208 milliards de francs suisses (187 milliards d'euros), et découragerait les gens de travailler, notamment ceux qui ont de faibles revenus, tout en affaiblissant l'économie.

Une bonne partie de ces coûts auraient pu être couverts par les organismes de prestations sociales existants, mais la partie restante, équivalant à 25 milliards de francs suisses (22,5 milliards d'euros), aurait dû être financée par des hausses d'impôts ou par une baisse des dépenses publiques.

Un mécanisme social vient d'ores et déjà en aide aux personnes qui ne peuvent plus subvenir à leurs besoins. Moins de 7 % de la population suisse vivait en 2014 dans la pauvreté, selon les statistiques fédérales.

Lors d'une autre votation, ce dimanche, les électeurs suisses ont rejeté à 67 % une initiative populaire fédérale "en faveur du service public", selon une projection de GfS diffusée par la radiotélévision helvétique. Cette initiative demandait à la Confédération de ne pas viser prioritairement les bénéfices au sein des sociétés contrôlées majoritairement par l'Etat, comme Swisscom, La Poste suisse ou la société des chemins de fer CFF. L'initiative émanait de magazines de protection des consommateurs. Le soutien en faveur de cette initiative, tout d'abord populaire, s'était nettement réduit au fil des sondages avant le vote.

(Reuters)

 

 

 

 

 

Source : https://www.mediapart.fr

 

 

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Source : http://www.marianne.net

 

 

Les Suisses disent "non" au revenu de base universel
Un vote était organisé ce dimanche 5 juin pour que les Suisses se prononcent sur l’instauration d’un revenu de base universel pour tous versé par l’Etat. D'après les premiers résultats, 78% d'entre eux se sont montrés défavorables au projet.
 
Les Suisses refusent l'instauration d'un revenu de base universel - GILE MICHEL/SIPA
 

Le projet était simple : que l’Etat verse un revenu minimum de base pour tous, afin d’éradiquer la pauvreté et de laisser la possibilité à tous de vivre dignement. Alors que l'idée de cette alternative aux formes d’aides financières existantes, nommée “revenu de base universel”, fait son chemin en France, les Suisses l’ont rejetée massivement, ce dimanche.

 

 

Les résultats définitifs seront communiqués dans la soirée, mais d’après un premier état des lieux, 78% de la population s'est prononcée contre ce projet qui avait engendré de vifs débats dans le pays. “On est très contents", a malgré tout déclaré Ralph Kunding, l’un des initiateurs de cette réforme, à l’agence suisse ATS, précisant qu’ils partaient “de très loin”.

C'est se revendiquant "indépendant de tout parti ou groupement politique" qui avait lancé la pétition à l'origine du projet. Elle proposait de verser chaque mois une allocation à tous les Suisses et étrangers vivant dans le pays depuis au moins cinq ans, soit 2.500 francs suisses (2.260 euros) par adulte et 650 francs suisses par mineur. Dans ce cas de figure, 25 milliards de francs suisses (22,6 milliards d’euros) par an auraient été nécessaires pour mettre à bien ce projet.

Les Suisses ne sont pas prêts à renoncer à la valeur travail

Être payé sans travailler, ça aurait été un grand pas. L’initiative n’était pas très claire, elle était surtout destinée à alimenter une discussion”, a réagi le politologue Andreas Ladner sur la chaîne RTS. Dans la sphère politique, on avait vite dénoncé un projet trop couteux et idéaliste. "C'est un vieux rêve, un peu marxiste. Pleins de bons sentiments irréfutables mais sans réflexion économique", avait ainsi déclaré à l'AFP le directeur du Centre international d'études monétaires et bancaires à Genève, Charles Wyplosz, qui considère que "les gens en feront moins" s'il advenait que la rémunération soit déconnectée de la valeur travail. En 2012, les Suisses s’étaient illustrés en refusant de voir passer leurs congés payés de quatre à six semaines.

 

 

 

Source : http://www.marianne.net

 

 

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4 juin 2016 6 04 /06 /juin /2016 15:38

Le retour de la terreur

Le Journaliste (David Pujadas)

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4 juin 2016 6 04 /06 /juin /2016 14:19

Info reçue par mail

 

 

Info expresse : Manuel Valls et Michel Sapin actuellement à Athènes
 
VALLS FÉLICITÉ PAR TSIPRAS
PENDANT QUE SAPIN COORDONNE LE PILLAGE !

 
Depuis hier soir, Athènes est sous très haute surveillance. Une tentative d'enyaourtage(1) du premier ministre français a malheureusement échoué près du parlement, suite à la fermeture du centre-ville, notamment de la station de métro de la place Syntagma à partir de 18h. Les déploiements policiers sont immenses et les gardes du corps sur les dents.
https://www.youtube.com/watch?v=O8-Ssyy1p60
 
C'est avec un statut similaire à un chef d'Etat que Valls, visage fier et allure de colon, a passé en revue la garde nationale grecque devant le monument du soldat inconnu, avant de finir la soirée dans l'opulence, sur la terrasse du musée de l'Acropole, à quelques centaines de mètres seulement d'un campement de sans-abris (dont plusieurs enfants) expulsés de leur domicile suite à la réforme du code civil. Le repas gastronomique a été servi en compagnie du ministre de l'économie français Michel Sapin, coordinateur du pillage du bien commun en Grèce au bénéfice de grandes firmes françaises : EDF, Vinci(2), Thalès, Veolia, Suez ou encore la SNCF qui s'apprête à racheter pour une bouchée de pain la société grecque de chemin de fer, TRAINOSE, ce qui aura pour effet de doubler des prix qui étaient jusqu'ici parmi les plus bas en Europe, et qui convoite également des infrastructures ferroviaires. Harlem Désir, secrétaire d'État aux affaires européennes figurait également parmi les convives, ainsi que Giorgos Stathakis, le très controversé ministre grec de l'économie, héritier d'une grande famille d'armateurs, connu pour avoir oublié de déclarer au fisc 38 biens immobiliers (oui, vous avez bien lu : 38 !) et plus de 1,8 millions d'euros égarés sur un compte discret. Ce scandale dure depuis le mois de décembre en Grèce et les manifestants y font souvent allusion, parmi d'autres cas de corruption et de népotisme qui s'ajoutent au bilan désastreux de la capitulation du 13 juillet 2015.
 
Hier soir également, sous les applaudissements nourris d'une assistance triée sur le volet, Tsipras n'a pas manqué de féliciter Valls et de témoigner son « estime » à l'un des hommes politiques pourtant les plus détestés de l'hexagone, qu'il a même qualifié d' « ami ».
 
Ce vendredi matin, il a été également impossible de gêner la visite de Manuel Valls à l'Institut français d'Athènes, complètement encerclé de barrages filtrants. Depuis 10h30, Michel Sapin est en rendez-vous avec son homologue grec et quelques amis costumés pour la séquence « bonnes affaires », alors que depuis 11h, Manuel Valls est reçu au Palais Maximou, résidence du premier ministre, pour finaliser une feuille de route basée sur un « partenariat stratégique ».
 
Quel sera le contenu réel de cet accord ?
 
Valls et Tsipras vont évoquer un partenariat économique pour « sortir le pays de la crise » et rappeler le « soutien indéfectible de la France depuis l'entrée de la Grèce dans l'union européenne », en 1981. Mais en réalité, cet accord concerne les conséquences de la « seconde capitulation » du 24 mai 2016 (3), c'est-à-dire l'extension de la grande braderie qui prévoit désormais jusqu'à 597 îles mises en vente et 538 sites archéologiques. Le gouvernement français veut faire profiter ses amis grands patrons de cette juteuse affaire. C'est l'heure des soldes et tout le monde accourt en Grèce, à commencer par les responsables politiques russes et chinois, en début de semaine(4), accompagnés par des dizaines d'hommes d'affaires. Les domaines clés de la coopération gréco-française seront « le développement rural, la réforme de l'administration publique, l'innovation, le tourisme et, bien sûr, l'investissement », motif principal du séjour.
 
L'autre annonce qui va tenter de masquer la réalité mortifère, c'est la promesse du gouvernement français d'accueillir 400 ou 500 réfugiés par mois, en provenance de Grèce. Mais la face sombre de ce sujet, c'est que plus de 200 policiers et gendarmes français participent actuellement à la gestion calamiteuse de la question des réfugiés et migrants dans les îles grecques. Ces jours-ci, les mutineries se multiplient dans les camps inhumains de Lesbos et de Samos. Mercredi soir, le camp de réfugiés de Moria à Lesbos s'est encore rebellé, puis, hier soir, celui de Samos, entre 20h et minuit, suivi d'une répression terrible des gardiens et de la quasi-totalité des forces de police de l'île qui ont aussitôt convergé sur les lieux. Il y a au moins 30 blessés donc plusieurs adolescents. Certains sont dans un état grave et ont du être transportés vers un hôpital mieux équipé, celui de Samos étant complètement dégradé par les politiques d'austérité depuis quelques années.
 
Les mass-médias grecs, relayés par les agences de presse internationales, osent noyer le poisson en évoquant une obscure rixe entre des migrants, ce qui est totalement faux selon les témoignages directs recueillis depuis. C'est encore une mutinerie pure et simple contre des conditions de détentions violentes, arbitraires et inhumaines. Rien d'autre. D'ailleurs, au moins deux bungalows ont été incendiés et plusieurs prisonniers ont réussi à s'échapper.
 
Pour seule réponse, Tsipras et Valls annoncent la prochaine conversion de l'agence de surveillance Frontex en « armada de garde-côtes européens », directement coordonnée depuis Bruxelles. Valls a également évoqué le renforcement imminent de la présence policière française dans les îles grecques, avec 300 CRS et gendarmes supplémentaires d'ici peu.
 
« Tout va bien, Madame la marquise », semblent-ils entonner en trinquant : l'Euro de foot va commencer, ainsi que la saison touristique estivale ! Mais ils oublient d'évoquer les millions d'insoumis qui bloquent de plus en plus la Grèce(5), la France, l'Espagne, le Portugal et la Belgique, en attendant plus. Jusqu'à quand feindront-ils d'être sourds ? Et jusqu'où faudra-t-il aller dans nos luttes ?
 
Yannis Youlountas
 
 
1) équivalent en Grèce des « entartages » en France ou en Belgique (souvent préparés par Noël Godin et ses compagnons pâtissiers).

2) Xavier Huillard, le PDG de Vinci, avait même accompagné François Hollande en Grèce lors de son voyage des 22 et 23 octobre 2015.
3) durant l'Eurogroupe du 24 mai 2016.
http://www.economie.gouv.fr/accord-dette-grece-eurogroupe-des-24-mai-2016
(4) Tsipras a reçu Poutine à Athènes, puis s'est rendu à Pékin.
(5) Par exemple, il y a un mois :
http://blogyy.net/2016/05/08/le-blocage-de-la-grece-vu-de-linterieur/

 
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APPEL POUR UN FOURGON SOLIDAIRE ET UN TROISIÈME FILM
Merci à toutes celles et ceux qui viennent de répondre, depuis deux jours, à l'appel à soutien de notre collectif de films (cf. mail précédent), et merci à celles et ceux qui songent à le faire durant les prochains jours.
a) rappel du lien créé par notre collectif sur le Pot commun pour nous aider :
https://www.lepotcommun.fr/pot/w6o8gwir
(vous pouvez accompagner d'un message votre contribution)
b) si vous ne souhaitez pas ou ne pouvez pas utiliser le Pot commun, vous pouvez aussi envoyer un chèque à :
ANEPOS - "Fourgon solidaire" - BP 10 - 81540 Sorèze (ordre : ANEPOS)
ou un virement à :
IBAN d'ANEPOS : FR46 2004 1010 1610 8545 7L03 730
BIC : PSSTFRPPTOU
en mentionnant "Fourgon solidaire" dans le libellé.
c) détails sur le projet :
http://blogyy.net/2016/05/30/en-route-pour-un-troisieme-film-mais/
d) contact : anepos@no-log.org

 

 

 

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3 juin 2016 5 03 /06 /juin /2016 13:49

 

Source : http://www.la-croix.com

 

 

Comment Emmaüs veut affronter Leboncoin.fr

À l’occasion de son salon annuel dimanche 5 juin, le mouvement Emmaüs présentera sa « place de marché en ligne » Label-emmaus.co censée rivaliser avec les géants du e-commerce.

Ce site solidaire défendra un contre-modèle sur le marché de la revente d’objets d’occasion. La Croix le présente en exclusivité.

 

Emmaüs enregistre 350 bric-à-brac et friperies solidaires répartis sur tout le territoire. / Alex Bonnemaison

L’affrontement s’annonce exaltant. David contre Goliath. D’un côté, Leboncoin.fr et ses 25 millions de petites annonces en ligne, qui sous ses faux airs de site improvisé, est le champion incontesté de la revente d’objets sur Internet en France.

De l’autre, Emmaüs, un challengeur de taille avec ses 350 bric-à-brac et friperies solidaires répartis sur tout le territoire, mais qui ne s’est encore jamais illustré dans la catégorie e-commerce.

 

« Amazon, Cdiscount, Price-minister… Ils ont tous proposé de nous héberger »

Dimanche 5 juin, à l’occasion de sa grande vente annuelle – prévue cette année au Paris Event Center de La Villette –, le mouvement exposera l’un des projets les plus décisifs pour son avenir : Label-emmaus.co. Ce site, qui a nécessité de gros moyens, sera lancé en octobre 2016. Il a été conçu pour prendre sa place au milieu des mastodontes du secteur.

Emmaüs a refusé bien des offres, avant de se lancer. « Amazon, Cdiscount, Price-minister… Ils ont tous proposé de nous héberger, c’est bien le signe que notre image est positive, attractive, et que nous avons notre carte à jouer avec notre marque, sans trahir qui nous sommes », souligne Maud Sarda, chargée de projet qui pilote ce dossier.

L’organisation tient bon sur ses principes : les objets continueront à être donnés par les particuliers, réparés par des exclus, et revendus dans l’unique but de financer l’activité de l’association. Sur ce point, elle se distingue d’autres acteurs émergents comme cestbonesprit.fr, dont une partie seulement de la revente est reversée aux associations.

Des partenaires restent à trouver pour la livraison des marchandises

Voilà le modèle. Contrairement à Leboncoin.fr, qui se contente de mettre en relation les vendeurs et les acheteurs, les internautes de Labelemmaus.co pourront acheter les objets en ligne.

Les annonces seront postées par les compagnons. D’abord dans une vingtaine de bric-à-brac, puis sur l’ensemble du réseau. Des partenaires restent à trouver pour la livraison des marchandises.

Emmaüs a monté un plan sur cinq ans. D’ici à 2017, l’organisation veut récolter 500 000 € de la revente d’objets en ligne grâce à une vingtaine d’équipes locales, ce qui correspond à son investissement de départ.

> Lire aussi : Contre l’exclusion, Paris et Emmaüs Défi gagnent leur pari

L’organisation met en avant sa différence

Après cela, ce sera le changement d’échelle. « Comme les autres enseignes, nous espérons atteindre en ligne de 5 à 10 % de ce que nous rapporte aujourd’hui la vente en magasin, soit 5 millions d’euros (contre 200 millions en boutique) », expose Maud Sarda.

Pour monter son projet, Emmaüs a dû créer une structure juridique à part. Là encore, l’organisation met en avant sa différence. Pour se lancer, le mouvement n’a pas créé une société marchande classique, mais une « société coopérative d’intérêt collectif » (SCIC).

Tous ceux qui adhèrent au projet pourront prendre des parts et entrer au capital – de 200 000 € pour commencer –, ainsi que participer aux assemblées générales qui décideront des grandes orientations du projet.

 

Une première expérimentation à Toulouse

En revanche, pas question d’en faire un objet spéculatif : « Une personne qui aura versé 100 € au capital pourra sortir de la coopérative quand elle veut, mais pas avec plus de 100 €, quels que soient les résultats que nous aurons obtenus », prévient Maud Sarda.

Les idées ne manquent pas pour faire grossir le chiffre d’affaires. Des événements seront organisés, avec par exemple des ventes flash thématiques de maroquinerie, d’objets anciens, ou, à la rentrée, de fournitures scolaires. Un système de vente privée pourrait aussi voir le jour, pour donner de temps en temps la priorité aux sociétaires qui ont investi dans la coopérative.

Emmaüs ne part pas de rien dans cette aventure. Plusieurs formules de bric-à-brac en ligne ont été expérimentées localement depuis octobre 2015. Emmaüs Toulouse, dont le portail atteint les 300 000 visiteurs, propose en permanence plus de 300 produits.

> Lire aussi : Emmaüs confronté à la concurrence

Une fois sur deux, ils se vendent en ligne avant de partir en magasin. Les internautes qui viennent chiner sont beaucoup plus jeunes que les acheteurs classiques des bric-à-brac, ce qui permet à l’organisation une nouvelle visibilité.

Un système de « Vitrine en ligne »

À Vannes, dans le Morbihan, la communauté tenait à ce que les acheteurs continuent à se déplacer en boutique, au moins dans un premier temps. Dans leur système de « vitrine en ligne » exposant près de 1 000 objets, on peut réserver l’objet convoité. Mais ensuite, il faut aller le chercher.

« Des personnes ont fait le déplacement depuis Rennes ou Nantes, cela nous a permis de nous faire connaître et de montrer nos ateliers », explique Essad Kadri. Originaire de Macédoine, ce jeune compagnon arrivé en France il y a trois ans croit à la révolution numérique d’Emmaüs.

Quand on lui demande pourquoi les gens iraient donner en ligne plutôt que de vendre en ligne, sa réponse est toute trouvée : « Il y a beaucoup de gens qui ne cherchent qu’à vider une maison après un décès. Aujourd’hui, ils ont le réflexe d’aller sur Leboncoin, mais cela pourrait faire sens pour eux de s’adresser à nous », argumente-t-il.

> Lire aussi : Le bon filon du « Bon Coin »

Les compagnons devront se former à de nouveaux métiers

Essad Kadri a participé à chaque étape de l’élaboration de Label-emmaus.co. Rien ne se fera sans les personnes en insertion. C’est une longue marche qui commence. Il faudra former les compagnons à de nouveaux métiers, comme la modération des annonces, à la logistique, en passant par le service après vente.

« Pour ne perdre personne en chemin, nous misons sur une croissance progressive. Nous n’allons pas nous mettre à acheter des mots-clés pour remonter dans les moteurs de recherche, mais garder un référencement naturel. Nous y perdrions à faire tout trop vite », explique Maud Sarda.

L’activité du site proprement dit sera confiée aux personnes accompagnées par Emmaüs qui ne sont pas aptes à la réparation ou au transport des marchandises. Une partie des compagnons d’Emmaüs s’activeront dans les bric-à-brac tablette à la main.

Un système de reconnaissance automatique des objets permettra de pré-enregistrer les annonces, qu’il ne restera plus qu’à compléter pour les personnes en réinsertion. D’ici à cinq ans, l’entrée d’Emmaüs dans son ère high-tech pourrait occuper une centaine de personnes en équivalent temps plein.

> À lire : Dans le recyclage, tous les opérateurs sont en difficulté

 

Jean-Baptiste François
 
 
 
 
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3 juin 2016 5 03 /06 /juin /2016 13:34

 

Source : http://www.bastamag.net

 

 

Mouvement social

Grâce aux grévistes de la CGT, des usagers paient l’électricité moins cher

par

 

« A cette heure, ce sont plus de 1 100 000 abonnés en région parisienne qui ont été basculés en heures creuses. » C’est le bilan tiré à 9h30 le 2 juin par la Fédération nationale des mines-énergies de la CGT (FNME). La veille au soir, la CGT Mines-énergie avait mis en place un piquet de grève national reconductible dans toutes les centrales. « Les salariés mènent une grosse opération en région parisienne de passage en heures creuses, avec la volonté d’alléger la facture des abonnés », confirme Marie-Claire Cailletaud, porte-parole FNME CGT jointe par Basta ! [1]. Des passages en heures creuses ont aussi été effectués à Lorient, la Hague, le Val de Saône, le Contentin, Châlon-sur-Saône... [2] Les usagers concernés paient entre 2 et 40 centimes de moins par kWh. « Ces derniers mois, nous avons aussi mené des actions de rétablissement de courant chez des clients démunis faisant l’objet de coupures pour impayés », précise t-elle.

Le 28 mai au matin, 300 000 personnes autour de la Courneuve ont ainsi bénéficié du passage en heures creuses, suite à une action de la CGT Energie de Seine-Saint-Denis et des Robins des bois de l’énergie [3]. « Les salariés qui ont agi viennent de ces endroits-là et connaissent les conditions de vie de ces populations. Ce sont des actions qui les rendent fières, observe Marie-Claire Cailletaud. Si ce type d’actions existe depuis 2004, elles demeurent en général peu médiatisées. Objectif : « Que notre mouvement reste populaire. Nous sommes aussi très attachés à notre mission de service public. »

 

François Hollande et Pierre Gattaz visés par les coupures

Parallèlement à ces opérations « Robins des bois », des coupures ciblées ont visé la SCNF. « Nous nous sommes concertés en amont avec les cheminots pour couper des points concernant le fret ferroviaire », précise la porte parole de la FNME CGT évoquant par exemple des coupures sur des gares de triage. Le blocage d’une sous-station électrique SNCF par les salariés de RTE a néanmoins perturbé le trafic des trains, notamment entre Paris et Clermont-Ferrand. Autre conséquence fâcheuse : 20 000 foyers ont été privés d’électricité à Saint-Nazaire. La ville de Tulle, ancien fief de François Hollande, et le conseil départemental de Corrèze ont aussi fait l’objet de coupures d’électricité et de gaz. « C’est un message envoyé directement au président de la République, commente Marie-Claire Cailletaud. Nous maitrisons notre outil de travail et nous pouvons faire monter la pression auprès du gouvernement. »

L’électricité de la permanence du Medef dans le Morbihan a aussi été coupée. Dans le Var, la CGT Energie 83 a revendiqué la suspension de l’alimentation électrique et la dépose du compteur de la résidence secondaire de Pierre Gattaz, le patron du Medef. « Si nous étions des voyous ou des terroristes, comme l’affirme Pierre Gattaz, nous aurions coupé tout le quartier, voire la ville entière, ce qui n’a pas été le cas », a commenté Olivier Pontone, syndicaliste varois (voir la vidéo).

Suite aux crues, les salariés ERDF de Seine et Marne et de l’Essonne ont accepté la réquisition pour permettre le rétablissement du courant dans les communes inondées. « Ce sont les salariés qui décident tous les jours de leurs actions, avec des formes très variées. C’est eux qui perdent leurs salaires, c’est eux qui décident. » Le mouvement est-il amené à durer ? « Ce mouvement on l’a commencé avant la loi travail. On a le sentiment d’être à un tournant du secteur énergétique. L’application des directives européennes par le gouvernement et l’impact de la loi de transition énergétique ont détruit le service public de l’énergie avec la disparition de GDF dans Engie, l’ouverture à la concurrence dans les concessions hydrauliques, la suppression des emplois... » Pour élargir le mouvement, l’intersyndicale (CGT, FSU, FO, Solidaires, Unef, UNL, FIDL) a lancé une votation citoyenne sur la Loi travail jusqu’au 14 juin, avec l’espoir de mobiliser d’autres secteurs.

 

 

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3 juin 2016 5 03 /06 /juin /2016 13:12

 

Source : http://www.rue89lyon.fr

 

 

  • 6:04 - 2 juin 2016
  • par Laurent Burlet
Avec « LISA », Pôle emploi crée un fichier légal des chômeurs agressifs
 
 

Droit de suite / En novembre 2012, nous révélions l’existence au sein des services de Pôle emploi d’un fichage des chômeurs considérés comme agressifs, à travers la collecte des « fiches incidents clients ». Cette constitution de fait d’un fichier n’avait pas fait l’objet d’une quelconque déclaration, pourtant obligatoire, auprès de la CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés).

Trois ans et demi après, la direction de Pôle emploi vient de légaliser cette démarche en obtenant une autorisation de cette même CNIL.

 

Dans une délibération datée du 7 avril 2016, elle autorise la création d’un fichier nommé « LISA » :

La délibération autorise « Pôle emploi à mettre en œuvre un traitement automatisé de données à caractère personnel ayant pour finalité la gestion des incivilités et des agressions survenues à l’encontre de son personnel ».

Un fichier centralisé

Pôle emploi, police nationale : même combat
Pôle emploi a donc mis trois ans et demi à légaliser cette démarche sans que la CNIL s’en émeuve. Ce faisant, le service public de l’emploi se comporte comme la police.
C’est en effet l’histoire des fichiers policiers : ils sont d’abord créés sans déclaration, puis ensuite seulement « légalisés ». De 1995 à 2001, le STIC a, par exemple, fonctionné dans l’illégalité et JUDEX, créé en 1985, ne fut quant à lui légalisé qu’en 2006, comme le relevait le journaliste Jean-March Manach.

Ce fichage met en place une centralisation du repérage des chômeurs considérés comme indésirables.

Auparavant, un fichier était constitué de fait au niveau des directions régionales comme nous le montrions dans notre article, puisque les agents envoyés des fiches à la direction régionale qui jurait (même si ce n’était pas le cas) qu’elle anonymait les fiches.

Aujourd’hui, avec « LISA », Pôle emploi dispose donc à sa demande, d’un fichier centralisé légal.


De « Insulte/raillerie » à « Menace de mort »

« LISA » reprend le spectre très large des chômeurs qui peuvent se faire ficher.

Jusque là, à chaque problème, l’agent devait remplir une « fiche incident client » (déclinaison Rhône-Alpes du Logiciel de Gestion du Risque – LGR) et l’envoyer à la direction régionale.

La nature de l’incident était à cocher. Il pouvait aller de « Insulte/raillerie » à « Agression physique », en passant par « Menace de mort ».

Avec « LISA », la CNIL expose que les chômeurs peuvent être fichés pour « des incivilités et agressions » qui peuvent prendre la forme « d’agressions verbales, comportementales ou physiques, et intervenir sur leurs lieux de travail ou à l’occasion d’activités privées durant lesquelles un agent de Pôle emploi se retrouve en contact avec un usager mécontent ».

 

L'agence Pôle emploi du cours Albert Thomas à Lyon 8ème. ©LB/Rue89Lyon

L’agence Pôle emploi du cours Albert Thomas à Lyon 8ème. ©LB/Rue89Lyon


Des interdictions d’agence Pôle emploi prononcées

La finalité du fichier est toujours la « gestion des incivilités et des agressions », ce qui suppose l’enregistrement des faits et des suites données par la direction régionale.

Les mesures prises par Pôle emploi sont fonction de « la gravité du comportement litigieux », conformément à l’instruction Pôle Emploi n° 2015-57 du 18 novembre 2015 ».

Trois niveaux de réponses correspondant à trois types de courriers peuvent être adressés par le Directeur régional aux usagers mis en cause :

  • « Le premier niveau de réponse intervient en cas de propos discourtois, insultants ou diffamatoires, de menaces ou de comportement agressif et constitue un simple rappel à l’ordre sur les devoirs de chacun, et en particulier sur le nécessaire respect des conseillers de Pôle emploi, assorti d’une mise en garde sur les suites possibles en cas de réitération (dépôt de plainte et suspension de l’accès aux agences de Pôle emploi) ».
  • « Le deuxième degré de réponse intervient en cas de propos discourtois, insultants ou diffamatoires, de menaces ou de comportement agressif justifiant le dépôt d’une plainte, ainsi qu’une exclusion temporaire des agences de Pôle emploi pour une période allant de trois à cinq jours. A la différence du premier niveau de réponse, le dépôt d’une plainte est dans ce cas rendu nécessaire par la gravité du comportement ».
  • « Dans les hypothèses les plus graves, c’est-à-dire en cas d’agressions ou de dégradations, le Directeur régional adresse un courrier à l’usager en cause pour l’informer qu’une plainte a été déposée à son encontre et que l’accès aux agences de Pôle emploi lui est interdit pour une durée allant de dix à quinze jours ».

Des chômeurs « vont se retrouver fichés car les agents n’en peuvent plus »

La sanction est décidée sans prise de rendez-vous avec le chômeur. Le courrier reçu par le demandeur d’emploi doit seulement mentionner la possibilité d’exercer un recours contre la décision (recours gracieux ou recours pour excès de pouvoir devant le Tribunal administratif).

Rose-Marie Péchallat du site recours-radiation se montre inquiète :

« Comme pour le précédent fichage, cette procédure n’intègre pas le principe du contradictoire. C’est un vrai problème. Nous avons déjà été contactés par des personnes qui ont été fichés et interdits d’agence. Or nous nous sommes rendus compte qu’il n’y avait rien dans le dossier. Dans les trois affaires que nous avons suivies, toutes les plaintes de Pôle emploi ont été classées sans suite ».

Et d’ajouter :

« Les gens sont tellement à cran, en colère, qu’ils vont se retrouver fichés car les agents n’en peuvent plus. C’est un problème de conditions de travail ».

Mais la sanction prise par Pôle emploi, comme le relève la CNIL, ne peut pas avoir pour conséquence de priver les chômeurs de leurs indemnisations ou de « la possibilité d’accéder aux autres services offerts par Pôle emploi » (téléphone ou par Internet).


Des données conservées trois ans

« LISA » regroupe des données des chômeurs et des agents de Pôle emploi :
• « l’identité des agents concernés : nom, prénom(s), poste, entité (agence de Pôle emploi concernée) »
• « l’identité de l’auteur d’un comportement litigieux : nom et prénom(s), adresse, identifiant Pôle Emploi, situation professionnelle »
• « les incivilités et aux agressions commises par les usagers de Pôle emploi : exposés objectifs des faits »
• « les suites données à un comportement litigieux : date, nature, descriptif et accompagnement proposé à l’agent victime ; mesures prises à l’encontre de l’auteur de l’incivilité ou de l’agression ».

Même si les faits contenus dans le fichier « LISA » peuvent se rapporter à une infraction pénale, la CNIL considère que cette collecte de données pouvant se rapporter à des infractions pénales est « légitime et conforme » aux dispositions de l’article 9 de la loi du 6 janvier 1978.

La CNIL estime notamment que ce n’est pas « excessif » de collecter et de conserver ces données.
Les données sont ainsi conservées pour « une durée maximale de trois ans ».

La CNIL va dans le sens de Pôle emploi qui souhaitait conserver ces données le plus longtemps possible pour « permettre un traitement différencié lors d’une éventuelle réitération des faits ».

Idem, la CNIL valide la liste des personnes qui peuvent accéder au fichier « LISA ». En l’occurrence, cette liste de « membres habilités » est constituée d’agents en charge de la sécurité et/ou des conditions de travail.


« Les demandeurs d’emploi vont être informés »

Nous avons contacté ce mercredi la direction régionale Auvergne Rhône-Alpes. Une porte-parole nous a assuré que l’information en interne auprès des agents « a été faite ».

Mais lorsque nous sommes allés à la rencontre quelques employés dans deux agences de Pôle emploi, aucun n’avait été mis au courant de la création de ce nouveau système informatique « LISA ».

Contactés sur le sujet, trois syndicalistes de Pôle emploi n’étaient pas plus au parfum. Or, comme le précise la délibération de la CNIL, les agents comme les chômeurs doivent être informés :

« Les personnes concernées par le traitement « LISA » sont informées par une mention sur le site internet de Pôle emploi et les courriers adressés aux usagers, un affichage dans les agences de Pôle emploi à destination des usagers, ainsi que par des documents et des notes de présentation expliquant le dispositif aux agents de Pôle emploi ».

La direction régionale affirme que l’affichage dans les agences et la mention sur le site Internet de Pôle emploi est « en cours » et que les « demandeurs d’emploi vont être informés ». A voir.

 

 

Source : http://www.rue89lyon.fr

 

 

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2 juin 2016 4 02 /06 /juin /2016 21:43

 

Source ; http://m.france3-regions.francetvinfo.fr

 

 

[VIDEO] Rennes : des manifestants et des journalistes victimes de violences policières

Publié le , mis à jour le

violences policières

 

Le témoignage de notre journaliste


Notre reporter cameraman, Bruno Van Wassenhove, qui était sur place raconte : "Ils ont couru sur les voies en criant "la rocade est à nous". Les véhicules de police ont alors serrés les journalistes et les manifestants sur le bas côté de la route. Les forces de l'ordre se sont dirigés vers les jeunes, qui se sont égayés dans les fossés et les talus. Dans l'action, j'ai vu un confrère photographe se faire matraquer, puis quelques instants plus tard se retrouver à terre. La police a cherché à disperser les manifestants à coups de matraque. Lorsque nous journalistes, nous sommes insurgés auprès des forces de l'ordre de la violence de leur intervention, les policiers très énervés, ont brutalement écarté plusieurs d'entre nous. Une journaliste, qui filmait, s'est vu attrapée vigoureusement et éjectée, j'ai moi-même essuyé un coup de matraque."

 

Rennes : des journalistes agressés


Dès le 22 avril, dans un communiqué le club de la presse de Rennes avait alerté manifestants et forces de l'ordre, qu'il était primordial que les journalistes ne soient pas pris à partie, pour exercer pleinement et dans des conditions acceptables leur mission d'information. Une nouvelle fois, le club de la presse monte au créneau pour condamner les violences policières de ce jeudi.

 

ne sont pas des cibles, pourtant "ils ont reçu des coups de matraques" http://www.leparisien.fr/economie/loi-travail-panne-d-electricite-geante-a-saint-nazaire-manifestations-en-serie-02-06-2016-5850621.php#xtref=https%3A%2F%2Fwww.google.fr%2F 

 

 

Source ; http://m.france3-regions.francetvinfo.fr

 
 
 
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2 juin 2016 4 02 /06 /juin /2016 21:34

 

Source : https://paris-luttes.info

 

 

Plus de 1 100 000 abonnés en région parisienne basculés en heures creuses

 
 
 

Un communiqué de la FNME-CGT (fédération nationale mine et énergie) de ce 2 juin 9h nous apprend que plus de 1 100 000 abonnés de la région parisienne ont été basculés en heures creuses.

Les salariés ERDF du 77 et du 91 ont également décidé d’accepter la réquisition pour permettre le rétablissement du courant dans les communes inondées.

Le communiqué recense au passage plus d’une quarantaine d’actions, grèves et blocages au niveau national sur les dernières 24h et sur le seul secteur de l’énergie !

En région parisienne :

  • Occupation et grève (à 100%) de l’agence ERDF de Villeneuve-la-Garenne
  • Occupation du site ERDF de Noisy-le-sec (93)
  • Les postes sources ERDF de Vanves (92), Robinson (92), Chatillon (92), Issy-les-Moulineaux (92), Massy (91) et Herblay (95) basculés en heures creuses : 378231 abonnés basculés en heures creuses. Le poste de Chatillon est occupé par les grévistes
  • Dans les Yvelines (78), basculement en heures creuses sur les communes de Elancourt, Le Pecq, Louveciennes, Magny-les-Hameaux, Montfort, Maurote, Rambouillet, Guyancourt, Richebourg. Occupation du poste ERDF de Magny-les-Hameaux et blocage à Dampierre.
  • Occupation du site GRDF à Villeneuve-la-Garenne
  • Blocage des véhicules ERDF à Alfortville, Champigny (94) et Corbeille-Essonnes
02-06-2016 communique fnme - 702.9 ko
02-06-2016 communique fnme
 
 
 
Source : https://paris-luttes.info
 
 
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2 juin 2016 4 02 /06 /juin /2016 21:00

 

Source : https://www.objectifgard.com

 

 

UZÈS Plusieurs centaines de personnes dans les rues contre la loi Travail
 
2 juin 2016 à 18:42
 

 

 

Cet après-midi, dans les rues d'Uzès (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Cet après-midi, dans les rues d'Uzès (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

 

La paisible cité ducale était plus bruyante que d’habitude cet après-midi.

Il faut dire que les syndicats CGT, FO, FSU et Solidaires avaient appelé à la manifestation à Uzès. Plusieurs centaines de personnes, 700 d’après les organisateurs, ont participé dans une ville symbolique pour eux.

« Si nous avons choisi de délocaliser la manifestation aujourd’hui, c’est pour trois raisons : la poursuite de la lutte contre la loi travail et la logique libertaro-mortifère du gouvernement, pour le respect du fait syndical et l’obtention de locaux et de moyens pour les syndicats du pays d’Uzès et pour soutenir les salariés d’Haribo, dont les actionnaires, grands capitalistes patentés, veulent appliquer la loi El Khomri avant l’heure », a lancé le secrétaire départemental de la CGT Simon Gévaudan, faisant allusion au plan de suppression de 110 postes chez Haribo France, dont la moitié pour le site uzétien, pour lequel la direction du groupe a mis en place un référendum malgré l’opposition de la CGT.

Si la direction affirme qu’elle retirera son plan si le « non » l’emporte, l’usine d’Uzès irait dans ce cas vers une baisse de production : « les salariés doivent choisir entre se faire couper la tête ou les deux bras » a estimé Simon Gévaudan, appuyé par le secrétaire CGT Haribo Michel Mirabel. « Outre les 110 emplois supprimés, il y a le gel des salaires, le pointage des pauses ou encore le fait de devoir demander la permission à un supérieur hiérarchique pour aller aux toilettes » a ainsi évoqué le secrétaire cégétiste uzétien, avant de parler de « chantage à l’emploi. »

Un plan qui provoque des remous aussi côté syndical : le délégué syndical FO du site, qui était pour le plan, vient d’être démis de ses fonctions représentatives par son syndicat, comme le secrétaire départemental FO Gilles Besson l’a confirmé avant de motiver ses troupes en prenant les exemples des raffineries, des cheminots, des enseignants ou encore des policiers municipaux, dont les sections FO ont voté la grève. « C’est le moment d’y aller ! » a poursuivi Gilles Besson, avant de qualifier ce mouvement d’« irrépressible » et François Hollande de « roi nu. »

Le secrétaire départemental FSU Emmanuel Bois a quant à lui fait un rappel historique, en cette année des 80 ans du Front populaire alors que le co-secrétaire départemental de Solidaires Jérémie Berthuin a estimé que « la mobilisation se maintient, depuis le 49.3, ce gros cadeau que nous a fait Manuel Valls, la radicalisation est de retour dans la lutte des classes, et nous en sommes heureux. » Une représentante de Nuit Debout Uzès a ensuite pris le micro pour appeler à la « résistance » quand des lycéens ont estimé vivre « dans une dictature camouflée. »

Le cortège a ensuite quitté l’esplanade pour descendre l’avenue Georges Pompidou, puis remonter par le boulevard Maréchal-Foch au son des porte-voix, « bombardes » et sirènes et enfin de manifester devant la mairie, lançant « on veut des locaux ! » en direction du maire, devant les grilles (fermées à clé) de l’hôtel de ville.

Une chose est sûre, près de trois mois après le début de la contestation de la loi travail, les syndicats ne comptent pas s’arrêter là. Prochaine étape le 14 juin, pour une manifestation nationale à Paris.

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com


Source : https://www.objectifgard.com

 

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Source : http://www.midilibre.fr

 

500 manifestants à Uzès contre la loi Travail
500 manifestants à Uzès contre la loi Travail
9e journée de mobilisation départementale de l'intersyndicale : CGT, SUD-Solidaire, FSU, CNT, Nuit Debout et lycéens.
TVSUD
 
 

La 9e journée de mobilisation départementale de l'intersyndicale (CGT, SUD-Solidaire, FSU, CNT, Nuit Debout et lycéens) a rassemblé environ 500 manifestants à Uzès. En matinée une cinquantaine d'entre eux ont bloqué l'accès à la plateforme logistique du groupe Auchan à Saint-Césaire.

 

 

 

 

Source : http://www.midilibre.fr

 

 

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2 juin 2016 4 02 /06 /juin /2016 20:46

 

Source : http://www.midilibre.fr

 

Loi travail : les sénateurs votent un amendement pour revenir aux 39 heures
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