Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
11 août 2016 4 11 /08 /août /2016 15:06

 

Source : https://www.mediapart.fr

 

 

Précarité à la SNCF: les prud’hommes plutôt que le CDI
11 août 2016 | Par Mathilde Goanec
 
 
 

À la SNCF, entreprise publique, la précarité gagne les salariés. Comme ailleurs, les CDD à répétition deviennent un mode de gestion du personnel, quitte pour la direction à payer des indemnités prud’homales plutôt que d’embaucher.

L’action tient de la bravade. Farid (nom d’emprunt), soutenu par une grappe de militants FO et CGT, s’est présenté au travail comme d’habitude le 31 juillet dernier, au pôle opérationnel Paris-Nord-Picardie de la SNCF. Le service, qui jouxte la gare du Nord, gère les arrivées et les départs de trains, ainsi que la régularité du trafic. Mais l’entrée de la petite troupe dans le bâtiment est stoppée illico. Le badge du jeune homme a été désactivé depuis la veille au soir et Farid est refoulé dès le rez-de-chaussée.

L’ex-employé garde un sourire quasi permanent accroché au visage, enchaîne les « merci, merci beaucoup » et les poignées de main aux syndicalistes qui l’accompagnent. Son amertume est pourtant réelle. Farid a enchaîné sept CDD à la SNCF depuis janvier 2015. Il faisait, selon ses collègues, très bien l’affaire, à tel point qu’il était programmé au « planning » pour tout l’été. La direction de la SNCF commet cependant une erreur, qui grippe la machine. Au mois de juillet, un huitième CDD parvient à Farid, mais avec du retard. Cela fait une quinzaine de jours que l’employé travaille sans contrat, ce qui le requalifie automatiquement en CDI, selon une jurisprudence ancienne de la Cour de cassation.

« Faut croire que je suis un optimiste naïf car, quand j’ai appris qu’il y avait un problème avec mon contrat, je n’étais pas du tout dans une logique d’affrontement, raconte Farid. Les syndicats eux-mêmes espéraient que l’on trouverait une solution à l’amiable, comme cela avait pu arriver dans le passé. » Ils y croient d’autant plus que des documents et des mails circulant en interne font état, à plusieurs reprises, du salarié comme d’un excellent élément. Une prime, non obligatoire et attribuée aux résultats, lui a même été offerte les mois passés.

« J’ai attendu un peu que mon chef rentre de vacances, j’étais prêt à accepter un poste en 3×8, à aller travailler en Picardie si besoin, l’essentiel étant de continuer à faire un métier qui me plaisait », poursuit Farid. Mais la réponse de la SNCF à cette erreur manifeste est un énième contrat antidaté, un neuvième CDD pour le mois d’août, ainsi que cette phrase, en forme de fin de non-recevoir : « Ils m’ont dit que je n’avais qu’à attaquer aux prud’hommes, pour toucher des indemnités supplémentaires. » Interrogée sur ce cas précis, la direction de la SNCF n’a pas répondu à nos questions....

 

*Suite de l'article sur mediapart

 

 

Source : https://www.mediapart.fr

 

 

Partager cet article
Repost0
10 août 2016 3 10 /08 /août /2016 17:38

 

Source : http://www.marianne.net

 

 

Blanchiment de fraude fiscale : quand le fils Balkany essaie (en vain) de couvrir papa-maman

En mai dernier, le fils des Balkany était lui aussi mis en examen pour "blanchiment de fraude fiscale" dans l'affaire de la villa de Marrakech qui vaut à ses parents, accusés de l'avoir dissimulée au fisc, des poursuites judiciaires. Les motivations de cette mise en examen étaient restées floues. Mediapart en révèle ce mardi 9 août les contours...
 
Les deux élus de Levallois sont poursuivis dans l'affaire du riad de Marrakech. - ZIHNIOGLU KAMIL/SIPA
 

Bien essayé. Voyant ses parents successivement poursuivis par la justice dans l’affaire du riad de Marrakech pour "blanchiment de fraude fiscale", "corruption passive" et "blanchiment de corruption" (pour papa) et "blanchiment de fraude fiscale" (pour maman), Alexandre Balkany se serait mis en tête d’agir. Interrogé par les juges en charge du dossier, il aurait ainsi "servi" une drôle d’explication. "C’est lui, Alexandre, qui louait la villa à l’année auprès d’une banale SCI marocaine et la mettait à disposition de ses parents, sortes d’invités permanents", ce mercredi 9 août. Version corroborée par ces derniers, élus depuis plus d’une décennie à la tête de Levallois-Perret, en région parisienne.

Peu convaincus, les juges - qui soupçonnent les Balkany d’avoir dissimulé à l’Etat qu’ils étaient les véritables propriétaires de la luxueuse demeure marocaine - décident en mai dernier de mettre à son tour en examen le rejeton de la famille pour "blanchiment de fraude fiscale." Si cette décision avait été rendue publique par l’AFP, peu de détails avaient filtré jusqu’ici sur ses motivations. Elles valent pourtant le détour. 

De nombreuses incohérences émaillent en effet la version du fils Balkany selon les informations de Mediapart. Au regard d’abord des deux baux locatifs qu’Alexandre dit avoir signé en 2011 (pour une durée de trois ans) et en 2014 avec la SCI gérante de la villa. Des contrats de location qu’il a lui-même transmis aux juges et qui seraient à l’origine de sa mise en examen. Car lesdits documents seraient tout simplement… "fictifs". 

Dans la famille Balkany, je demande le fils

Voilà pourquoi : Alexandre Balkany soutient depuis sa première audition en 2015 qu’il a introduit ses parents dans le riad en 2011. Or, depuis 2009, la SCI censée lui louer la villa est détenue par une société panaméenne (qui a déboursé 5,8 millions d’euros pour acheter la villa) dont l’ayant droit économique n’est autre que Jean-Pierre Aubry, le bras droit de son père à Levallois. Une information que le jeune homme de 36 ans dit alors ignorer et avoir découvert grâce à la presse. 

Il aurait pu cependant se douter que quelque chose n’allait pas. Car Alexandre ne paie pas tous ses loyers et finit par accumuler auprès de la SCI une dette de 80.000 euros. Malgré cela, il voit son bail renouvelé en 2014. "Le propriétaire vous a fait cadeau de la moitié des loyers [sur le premier contrat, ndlr] et vous a renouvelé le bail en 2014", s’étonne par conséquent le magistrat instructeur selon Mediapart.

Des fauteuils et des canapés suspects

Mais ce n’est pas tout. Alors que les Balkany (père et mère) sont théoriquement introduits en 2011 dans la villa, Isabelle Balkany achetait dès 2009 des canapés et des fauteuils qu’elle faisait directement livrer sur les lieux pour un montant de 41.000 euros. Soit deux ans avant de prendre officiellement possession de la demeure… "J’en tombe de ma chaise", soupire Alexandre devant les juges. Il ne doit pas être le seul...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A lire également :
>> 
>> 

 

 

Source : http://www.marianne.net

 

 

Partager cet article
Repost0
10 août 2016 3 10 /08 /août /2016 17:37

 

Source : http://www.marianne.net

 

 

Molex : les 191 licenciements étaient "sans cause réelle ni sérieuse"

 
La cour d'appel de Toulouse a jugé ce mardi 9 août "sans cause réelle ni sérieuse" le licenciement de 191 anciens salariés de l'usine Molex de Villemur-sur-Tarn, en Haute-Garonne. Une victoire après sept ans de bataille judiciaire et la brusque fermeture de l'usine de composants électroniques en octobre 2009.
 
 
Illustration - Les salariés de Molex ont obtenu réparation après la brusque fermeture de leur usine en 2009. SIPANY/SIPA
 

Depuis la fermeture de leur usine, en octobre 2009, ils n’ont cessé de se battre. Le combat des anciens salariés du site Molex de Villemur-sur-Tarn, en Haute-Garonne, a fini par payer. La cour d'appel de Toulouse a jugé ce mardi 9 août "sans cause réelle ni sérieuse" le licenciement de 191 d’entre eux et leur a accordé 7 millions d'euros d'indemnités au total, un peu moins que les 10 millions d’euros initialement fixés, a indiqué leur avocat, Me Jean-Marc Denjean. Soit des indemnités allant de 7.200 euros pour un travailleur à mi-temps à 80.000 euros. 

Une décision qui confirme le jugement des prud'hommes de Toulouse qui avait également déclaré en 2014 les licenciements abusifs. Dans un contexte de désindustrialisation française, Molex - fabriquant américain de composants électroniques - était devenu "un nouveau symbole de ces entreprises jugées rentables, mais sacrifiées sur décision étrangère au nom d'une logique financière globale échappant au personnel et aux communes frappés", explique en effet à l’époque le magazine Ce que n'a pas manqué de souligner la cour d'appel de Toulouse. La décision de fermer l'usine a été prise "alors que le secteur n'était pas en difficulté", a-t-elle de fait noté.

 

Molex 7 ans de bataille judiciaire
 

Après sept ans de bataille judiciaire, les magistrats ont donc reconnu que Molex avait agi avec une "légèreté blâmable." Deux ex cadres du groupe ont d’ailleurs été condamnés en 2010 à 6 mois d’emprisonnement avec sursis pour délit d’entrave au CE là encore par le tribunal correctionnel de Toulouse. Les intéressés n’ayant ni consulté ni informé les représentants du personnel avant d’annoncer en 2008 la fermeture du site. "Les salariés ont besoin de reconnaissance", avait ainsi confié un ancien délégué syndical au micro de quelques heures avant le rendu du jugement. Ils semblent l'avoir obtenu. La direction de Molex a toutefois deux mois pour se pourvoir en cassation...

 

 

Source : http://www.marianne.net

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
10 août 2016 3 10 /08 /août /2016 16:53

 

Source : https://www.mediapart.fr

 

 

SFR pris au piège de la dégradation de ses services
9 août 2016 | Par martine orange
 
 

Mécontents des prestations et des services de SFR, les clients désertent par milliers. En un an, l’opérateur téléphonique a perdu plus de 750.000 clients. Cette érosion fragilise un peu plus le groupe très endetté. Pourtant, Patrick Drahi veut poursuivre sa politique de réduction des services, au risque de dégrader encore la situation.

Lentement, SFR se délite. Déjà déstabilisé depuis le lancement de la quatrième licence attribuée à Free en janvier 2012, l’opérateur téléphonique semble entraîné dans une chute inexorable depuis son rachat par Patrick Drahi en novembre 2014. Au deuxième trimestre, l’opérateur a encore perdu 257 000 abonnés, particuliers comme professionnels, dans le fixe comme dans le mobile, selon un communiqué publié le 9 août. En un an, le nombre de ses clients est passé de 17,4 à 16,64 millions. Même s'il y a eu une redistribution, aucun de ses concurrents n'a perdu proportionnellement autant de clients et pendant si longtemps.

Cette érosion spectaculaire de la clientèle trouve sa traduction comptable. Au premier semestre, le chiffre d’affaires est en baisse de 4,2 %, à 5,3 milliards d'euros. L’excédent brut d’exploitation ajusté (Ebidta) – référence majeure dans le groupe SFR qui a bâti toute sa stratégie financière autour de ce chiffre – est lui aussi en diminution de 7,6 % à 1,84 milliard d’euros.

Tous ces chiffres semblent justifier les dernières annonces sociales de la direction de SFR : les 5 000 emplois appelés à être supprimés – soit le tiers des effectifs du groupe – au cours des deux prochaines années paraissent s’expliquer au vu des difficultés commerciales et financières rencontrées par l’opérateur. De plus, la direction de SFR y met les formes : un accord a été signé avec la CFDT et l’UNSA le 4 août pour transformer le plan de suppression d’emploi en un plan de départs volontaires. Ce plan, estimé entre 600 et 800 millions d’euros, devrait permettre au groupe d’économiser 400 millions d’euros à partir de 2018.

Mais cette présentation, qui se veut rationnelle, est-elle la bonne ? La stratégie de réduction des coûts sans ménagement, adoptée par Patrick Drahi depuis qu’il a pris les rênes de SFR, n’est-elle pas une des causes, voire la principale, de la désaffection des clients ? La renforcer ne va-t-elle pas conduire à de nouvelles difficultés financières ?

 

Patrick Drahi en avril 2016 © Reuters Patrick Drahi en avril 2016 © Reuters
 

Lors de sa prise de contrôle de SFR, Patrick Drahi avait justifié la reprise en main sévère du groupe : SFR était une fille à papa, qui menait grand train sans savoir compter, comme il le raconta lors d’une audition à l’Assemblée nationale (retrouver son audition ici). L’environnement, rappelait-il, ne permettait pas de toute façon des frivolités, alors que la concurrence dans les télécoms en France est considérée comme une des plus dures d’Europe.

 

La cause de cette concurrence acharnée est connue : c’est l’arrivée dans la téléphonie mobile de Free, qui a bénéficié de conditions exceptionnelles en pouvant utiliser jusqu’à fin 2016 les infrastructures de l’opérateur historique orange. À l’époque, le président de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), Jean-Ludovic Silicani, expliquait que ce regain de concurrence allait soutenir le développement du marché et des nouvelles technologies.

Les très libéraux économistes Augustin Landier et David Thesmar de l’école de Toulouse – aujourd’hui très discrets sur le sujet – venaient en renfort de cette thèse. Dans une étude commandée par Free, ils annonçaient que la concurrence allait permettre de créer 30 000 emplois supplémentaires à long terme. En face, le professeur d'économie à l'université de Paris-II Panthéon-Assas, Bruno Deffains, se voyait poursuivi pour dénigrement par Xavier Niel (patron de Free) et perquisitionné à son domicile par la police pour avoir publié un article intitulé « Free : quand l’idéologie de la concurrence dessert l’économie ». Il y prédisait que la quatrième licence allait mener à une destruction sociale et de valeur sans précédent, se traduisant par 70 000 disparitions d’emploi. On en est aujourd’hui à 15 000 emplois perdus dans le secteur, selon les estimations, sans compter la disparition des boutiques, des franchisés, des emplois des sous-traitants qui ne sont pas intégrés dans leur totalité.

Car tous les opérateurs ont dû s’aligner sur la nouvelle norme imposée par Free : l’abonnement à 20 euros si ce n’est 2 euros est devenu la référence de la téléphonie mobile en France. Tous ont été contraints de s’adapter, de réduire leurs coûts, de supprimer plus ou moins discrètement des effectifs. Avant même d’être racheté, SFR s’était lui aussi engagé dans cette voie.

Mais l’opérateur a un boulet de plus au pied dans cette bataille sans merci, depuis son acquisition. Il lui faut non seulement s’adapter à un environnement bouleversé mais aussi trouver les ressources financières nécessaires pour payer sa dette de rachat et apporter sa quote-part pour honorer aussi la dette de sa maison mère, la holding Altice. Car en parfait financier, Patrick Drahi a financé la constitution de son empire à crédit, en reprenant les techniques éprouvées du LBO (leverage buy out) : endetter au maximum l’entreprise acquise afin d’extérioriser les richesses immobiles et cachées du groupe et de permettre à ses actionnaires de s’enrichir, comme on dit en langage financier.

Exaspération

Dès les premiers mois, les salariés ont compris qu’ils avaient changé de monde (lire notre enquête : Drahi face au défi de SFR). Tous les budgets de Recherche & Développement ont été coupés, tous les projets arrêtés, les organisations révisées. Les sous-traitants ont vu les délais de paiement s’allonger de façon exponentielle, au point que Bercy a décerné à SFR la palme du mauvais payeur. Aux États-Unis, les salariés du cablô-opérateur Suddenlink, récemment racheté par Altice, sont en train de découvrir, à leur tour,  les méthodes de réduction de coûts favorites de Patrick Drahi. Ils n’ont pas été élevés comme des « princesses », selon les propos de l’homme d’affaires. Pourtant ils s’étonnent du traitement qu’on leur impose...

 

*Suite de l'article sur mediapart

 

 

 

 

 

Source : https://www.mediapart.fr

 

 

Partager cet article
Repost0
10 août 2016 3 10 /08 /août /2016 16:42

 

 

 

Creuse: une Ferme des mille veaux suspendue
  • Par
  • Mis à jour
  • Publié

 

 

La justice a suspendu aujourd'hui l'exploitation d'un centre d'engraissement bovin en Creuse, donnant raison aux opposants à cette "Ferme des mille veaux", qui considèrent que l'autorisation d'exploiter est "caduque", car le délai imparti de 3 ans est dépassé.


Dans un jugement vendredi, au lendemain de l'audience, le tribunal administratif de Limoges, saisi en référé par le collectif le L-PEA (Lumière sur les Pratiques d'Elevage et d'Abattage), "a enjoint au préfet de la Creuse de constater la caducité" d'un arrêté du 8 janvier 2013 qui donnait autorisation d'exploitation du centre à Saint-Martial-le-Vieux à la SAS Alliance Millevaches. Cette exploitation devait intervenir sous trois ans. Passée la date du 9 janvier 2016, le collectif le L-PEA avait donc d'abord demandé lui-même au préfet de "constater" cette caducité. Une demande restée sans suite, ce qui équivaut à une "décision implicite de rejet", que le tribunal a "suspendue" aujourd'hui.

Le chantier du centre d'engraissement se poursuivait en parallèle ces derniers mois et de premiers veaux y sont arrivés ces derniers jours, au moins dix, selon L-PEA, qui a fait constaté leur présence par huissier. L'Atelier d'engraissement bovin collectif de Saint-Martial est un projet limousin porté depuis plusieurs années par une cinquantaine d'éleveurs de Creuse et Corrèze, soutenu par les chambres d'agriculture et la communauté des communes locale.  Il a déjà reçu plusieurs subventions de l'Etat (au titre notamment de reconversion d'un ancien site militaire) et des collectivités locales : fin 2015, encore 325.000 euros de l'ex-Région Limousin, pour une unité de méthanisation attenante au centre d'engraissement. D'une capacité de 1000 places, il doit accueillir des broutards, veaux de 8-9 mois, engraissés sur place plusieurs mois avant abattage.

Le tribunal a enjoint au préfet de constater la caducité de l'arrêté (autorisant l'exploitation) "jusqu'à ce qu'il ait été statué sur la requête en annulation" de cet arrêté. Un recours en annulation de l'arrêté été déposé début juillet par les opposants. Le tribunal pourrait statuer sur le fond d'ici quelques mois à un an et demi, délai pendant lequel le centre ne pourra donc être exploité, et les quelques veaux qui s'y trouvent devront être retirés, affirme L-PEA.

Le collectif a salué une "première victoire" contre la ferme-usine, "un projet d'élevage intensif (...) qui ne correspond plus aux besoins de la société". Contactée par l'AFP, la préfecture n'était pas en mesure ce soir de communiquer sur un éventuel appel.

 


LIRE AUSSI :
» Ségolène Royal demande une nouvelle enquête sur la ferme des «mille vaches»

 
Partager cet article
Repost0
8 août 2016 1 08 /08 /août /2016 15:01

 

Source : http://tempsreel.nouvelobs.com

 

 

#AirFrance Licenciement du délégué CGT d'Air France : Philippe Martinez dénonce l'attitude "revancharde" du gouvernement

 

 

(THOMAS SAMSON - AFP)

Pas de trêve estivale dans la guerre ouverte entre CGT et Myriam El Khomri. Philippe Martinez, secrétaire général du syndicat, juge ce lundi "proprement scandaleux" que la ministre du Travail ait validé le licenciement d'un délégué CGT d'Air France, et y voit une "attitude revancharde" du gouvernement après la bataille menée par le premier syndicat français contre la loi travail.

La validation par Myriam El Khomri du licenciement d'un délégué CGT accusé d'avoir participé à l'épisode de la "chemise arrachée", est "une décision éminemment politique" qui "désavoue la décision de l'Inspection du travail", déclare-t-il à l'AFP. "Il est proprement scandaleux que la ministre casse cette décision".

L'Inspection du travail, saisie, avait refusé en janvier le licenciement pour faute lourde du magasinier, une décision invalidée ce lundi par le ministère du Travail.

 

 

Source : http://tempsreel.nouvelobs.com

 

 

Partager cet article
Repost0
8 août 2016 1 08 /08 /août /2016 14:57

 

Source : http://rue89.nouvelobs.com

 

 

 

Jetlag
Une appli dénonce les commissariats adeptes de la culture du viol au Brésil

Pour soutenir les victimes d’agressions sexuelles, une application note la qualité de l’accueil des victimes dans les hôpitaux et les commissariats.

 
 

(De Rio de Janeiro) La jeune femme est seule dans la pièce avec l’inspecteur. Il la juge, il doute, il pense qu’elle ment. Pour lui, elle n’a pas été violée par 30 personnes, c’est une ado paumée, une droguée qui traîne avec des bandits. Il appelle trois collègues et ils lui posent des questions sur ses goûts sexuels :

« Tu as l’habitude de faire des partouzes non ? Tu aimes ça ? »

L’attitude de l’inspecteur est courante dans les commissariats brésiliens. La parole des victimes est souvent mise en doute sans détour. C’est ce type d’histoire qui a poussé Maria Wotzik et ses collègues à mettre en place la mapa do acolhimento (carte de l’accueil) pour les victimes d’agressions sexuelles.

« L’horreur de ce viol collectif m’a choquée. L’attitude de la police aussi. C’est à partir de là que le projet est né. »

90% des victimes ne portent pas plainte

Maria travaille à l’ONG « Nossas Cidades » (Nos Villes) qui vise à créer des réseaux de mobilisation citoyens en mettant l’expérience et les connaissances des activistes au service des causes les plus variées. Avec les membres du collectif féministe #agora é que são elas, elle se penche donc sur ce projet, finalement lancé fin juin.

 

La carte de l'accueil pour les victimes d'agressions sexuelles

La carte de l’accueil pour les victimes d’agressions sexuelles - Capture d’écran
 

La carte veut recenser et noter l’ensemble des établissements publics du Brésil censés accueillir les victimes de violences sexuelles. Depuis 2013, un décret présidentiel oblige les professionnels des hôpitaux et les policiers à adopter une attitude « plus humaine, en respectant la dignité de la personne » et interdit « toute forme de discrimination ».

Mais les habitudes ont la vie dure et beaucoup de femmes craignent de se rendre dans un commissariat. Plus de 90 % des victimes d’agressions sexuelles ne portent pas plainte selon une étude publiée par l’INSEE local.

 

« Ils n’allaient pas me croire »

Olivia, jeune habitante de Rio de Janeiro violée par deux hommes il y a deux ans, a préféré se taire plutôt que d’affronter le regard inquisiteur des policiers :

« Ça aurait été une nouvelle épreuve. J’étais traumatisée et j’étais sûre qu’ils n’allaient pas me croire. »

Carol Sosô, psychologue qui a adhéré au projet assure que ce type de cas n’est pas du tout isolé :

« J’ai plusieurs patientes qui ont été reçues par des policiers, souvent des hommes, totalement insensibles. Ils parlent vulgairement, sans aucune empathie, demandent ce qu’elle portait pour “ provoquer ” le viol... »

 

« On veut les faire évoluer ! »

Même dans les commissariats réservés aux femmes, les victimes ne sont pas encouragées à dénoncer leur(s) agresseur(s). A Fortaleza, dans le nord-est du Brésil, une jeune femme a posté une critique dans l’application : « A l’accueil, une fonctionnaire demande aux personnes si elles sont sûres de vouloir porter plainte parce qu’après cela, elles devront élever leurs enfants toutes seules. » Dans la majorité des cas, les agresseurs sont des proches.

Maria détaille le fonctionnement du projet :

« Nous nous sommes basés sur le décret présidentiel pour mettre en place une grille de critères afin que nos volontaires, qui ne sont pas nécessairement des victimes d’abus sexuels, puissent se rendre sur place et évaluer la qualité de l’accueil. »

L’idée est de guider les femmes agressées afin qu’elles bénéficient du meilleur service possible. Mais Maria veut aller plus loin. « Dans un deuxième temps, nous allons mettre en place des outils pour que nos utilisateurs mettent la pression sur les lieux qui ont reçu de mauvaises critiques. On veut les faire évoluer ! »

 

« La victime est souvent culpabilisée »

Au Brésil, un viol a lieu toutes les onze minutes, soit 527 000 par an et autant de traumatisme. Évaluer simplement l’accueil des victimes semblait donc insuffisant pour Maria.

« Les hôpitaux publics ou les commissariats sont un premier pas, mais les conséquences psychologiques d’une agression sont incommensurables. D’autant que la société brésilienne est très machiste et la victime est souvent culpabilisée. »

 

Manifestation à Sao Paulo contre les violences faites au femmes au Brésil

Manifestation à Sao Paulo contre les violences faites au femmes au Brésil - Fabio Vieira/FotoRua/SIPA
 

58,5 % des Brésiliens sont d’accord avec la phrase « si les femmes savaient se comporter, il y aurait moins de viols » [PDF]. Pour elle, l’aide psychologique est indispensable pour pouvoir se reconstruire.

« Devant l’inefficacité de certains établissements publics, on a décidé d’intégrer le secteur privé. Or, on a vite constaté que beaucoup de psychologues étaient prêts à accueillir gratuitement des femmes qui ont subi des abus sexuels. »

Les psychologues intéressés s’inscrivent sur l’application qui incite les victimes à entrer en contact avec l’un d’eux. Quelques conseils pour choisir son thérapeute sont publiés sur l’application.

 

Thérapie

Carol Sosô assure que proposer un grand choix de psychologues aide les victimes à suivre une thérapie jusqu’au bout.

« Pour une bonne thérapie, il faut que la patiente se sente à l’aise avec son psy. Beaucoup abandonnent après une première tentative frustrante. Mais en proposant un large panel gratuit, on leur permet de pouvoir choisir plus sereinement. Elles peuvent essayer plus facilement différentes personnes. »

Pour le moment, 2 578 volontaires et 457 thérapeutes se sont inscrits dans plus de 18 Etats du Brésil, principalement dans le sud du pays où le réseau des activistes de « Nossas Cidades » est plus développé. Mais l’idée est de toucher l’ensemble du Brésil, et à terme, d’autres pays.

 

 

Source : http://rue89.nouvelobs.com

 

 

Partager cet article
Repost0
8 août 2016 1 08 /08 /août /2016 14:44

 

Source : http://www.lemonde.fr

 
 
« Chemise arrachée » : la ministre du travail, Myriam El Khomri, valide le licenciement d’un délégué CGT d’Air France

Le Monde.fr avec AFP | • Mis à jour le

 
 

Les images de Xavier Broseta, alors DRH d’Air France, la chemise arrachée avaient fait le tour du monde.

La ministre du travail Myriam El Khomri a validé le licenciement d’un délégué CGT d’Air France accusé d’avoir participé à l’épisode de la « chemise arrachée », a annoncé lundi 8 août son ministère dans un communiqué.

 

« A l’issue d’une analyse longue et minutieuse des faits survenus le 5 octobre 2015 en marge du comité central d’entreprise du groupe Air France, et sur la base des éléments portés au dossier, il ressort que la faute reprochée est d’une gravité suffisante pour justifier le licenciement du salarié protégé », précise le communiqué du ministère.

 

Lire :   Violences à Air France : l’inspection du travail refuse le licenciement d’un délégué CGT

 

Le représentant du personnel était sous le coup d’une procédure de licenciement pour faute lourde, accusé d’avoir « poussé et bousculé un autre salarié » en direction de Xavier Broseta, alors DRH d’Air France, et de deux vigiles. Le directeur des ressources humaines avait eu sa chemise arrachée lors d’une manifestation d’employés de la compagnie, qui protestaient contre l’annonce d’une restructuration menaçant près de 3 000 emplois. Les images avaient fait le tour du monde.

Procès en septembre

Quatre employés d’Air France ont été licenciés dans le cadre de cette affaire. L’inspection du travail avait refusé d’autoriser le licenciement du cinquième, le délégué du personnel, indiquant que les « faits invoqués pris dans leur ensemble ne permettent pas d’établir l’existence d’une faute lourde commise par le salarié, caractérisant son intention de nuire vis-à-vis de l’entreprise ».

 

Les cinq hommes doivent être jugés les 27 et 28 septembre au tribunal correctionnel de Bobigny pour violence.

 

Lire aussi :   Ce qui est reproché aux cinq salariés d’Air France mis en cause pour « violences en réunion »

 


Source : http://www.lemonde.fr

 

 

Partager cet article
Repost0
8 août 2016 1 08 /08 /août /2016 14:31

 

Source : https://la-bas.org

 

 

Front Populaire. Il y a 80 ans, LES ACCORDS MATIGNON [VIDÉO 07’24]

 

7 JUIN 36, VICTOIRE DES SALOPARDS EN CASQUETTE !

Le

 

 

Jamais autant d’avancées sociales n’ont été obtenues d’un seul coup. Congés payés, semaine de 40 heures, convention collective, libre exercice du droit syndical, contrat de travail, augmentation des salaires jusqu’à 15%… « VICTOIRE SUR LA MISÈRE ! », titrait Le Peuple : « 8 MILLIONS DE SALARIÉS OBTIENNENT SATISFACTION ».

 

Grâce au combat des nôtres, les « salopards en casquette » comme les appelaient les Gattaz de l’époque, nous bénéficions toujours aujourd’hui des conquêtes sociales remportées grâce aux grèves et aux occupations spontanées du printemps 1936.
C’est aux législatives du 03 Mai 1936 que le Front Populaire l’a emporté. Mais de peu et avec un programme assez limité. Mais le mouvement social ne s’est pas arrêté là. Une immense vague de grèves spontanées avec occupation s’est imposée en exigeant des réformes sans précédent. Syndicats et partis ont dû suivre cette formidable mobilisation. Le gouvernement d’union de la gauche a dû écouter le mouvement social et transformer les revendications en autant de lois.
Aujourd’hui c’est l’inverse. Un gouvernement « socialiste » s’emploie à détruire ces acquis en imposant brutalement par la ruse et par la force sa « Loi Travail », combattue depuis trois mois par un vaste mouvement social.
HOLLANDE, VALLS, MACRON, TROIS IMPOSTURES PAR JOUR

 

Pour cet anniversaire du Front Populaire, leurs conseillers en com’ se sont surmenés mais c’est encore raté :
- grève partout contre la Loi Travail, notamment à la SNCF à quelques jours de l’Euro de foot. Au journal La Voix du Nord, le 07 juin, François Hollande cite le leader communiste de 1936, Maurice Thorez, « IL FAUT SAVOIR ARRÊTER UNE GRÈVE ». Mais Hollande oublie de citer la suite : « DÈS QUE LA SATISFACTION A ÉTÉ OBTENUE ».
- Manuel Valls, acharné à imposer la Loi Travail en déployant une répression policière brutale, célèbre avec lyrisme les accords Matignon le 07 juin, tout en faisant tout ce qu’il peut pour en détruire l’essentiel.
- Emmanuel Macron inaugure un timbre poste à la mémoire du Front Populaire. Il choisit judicieusement la poste de Montreuil (93) dont le maire communiste Patrick Bessac refuse de le recevoir. Huées, sifflets. Malgré les forces policières qui l’entourent, il se prend un œuf sur la tête.
LES ACCORDS MATIGNON
« Nous avions pour nous la force et nous pouvions parler haut », dit Benoît FRACHON (CGT) face à Alfred LAMBERT-RIBOT, du Comité des Forges, dans ce document d’anthologie !
Extrait de l’émission PANORAMA du 15 juillet 1966 : « Il y a 30 ans, le Front populaire » :

 

07 JUIN 36, VICTOIRE DES SALOPARDS EN CASQUETTE ! par Là-bas si j'y suis

 

 

Source : https://la-bas.org

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
6 août 2016 6 06 /08 /août /2016 17:33

 

Source : http://rue89.nouvelobs.com

 

 

Big Brother Inc.
Surveiller les surveillants : la liste des boîtes qui nous espionnent

 

 

 

La France est au 3e rang en nombre d’entreprises vendant des technologies de surveillance, selon la base de données de Privacy International.

 

Ils vendent ces technologies qui permettent de surveiller les autres, mais qui sont-ils, eux  ? Pour faciliter la réponse à cette question, l’association Privacy International vient de mettre en ligne une base de données, Surveillance Industry Index (SII).

Elle répertorie un demi-millier d’entreprises (528) dans le monde et leurs produits (écoutes, Deep Packet Inspection – DPI, pour inspection des contenus sur un réseau –, Imsi-catchers etc.), en compilant les infos à partir de sources ouvertes (brochures, salons professionnels, sites web, données gouvernementales...) sur  :

 

  • leurs technologies ;
  • leurs exportations ;
  • leurs clients.

 

On peut faire une recherche par entreprise, ville, type de produit, salon commercial, etc. Edin Omanovic, responsable de la recherche de l’ONG, explique à Motherboard vouloir donner aux militants, chercheurs, journalistes et responsables politiques «  une meilleure compréhension de quels sortes de produits il y a, et à quoi ressemble réellement l’industrie  ». Notamment lorsqu’il s’agit de ventes d’équipements de surveillance à des régimes autoritaires.

 

Parcours laser au Spy Museum de Berlin

Parcours laser au Spy Museum de Berlin - Scontrofrontale/Wikimedia Commons/CC
 

Les entreprises listées, observe Privacy International, sont fortement installées dans les principaux pays exportateurs d’armes. Les cinq pays arrivant en tête dans SII sont  :

 

  • les Etats-Unis, 127 entreprises ;
  • la Grande-Bretagne, 104 entreprises ;
  • la France, 46 entreprises (on retrouve des chouchous du site Reflets, comme Amesyspiratée il y a un an –, accusée d’avoir vendu un système de surveillance à Kadhafi, Qosmos, qui vantait « l’interception pour tout un pays », etc.) ;
  • l’Allemagne, 42 entreprises ;
  • Israël, 27 entreprises ;
  • Italie, 18 entreprises.

 

87% de ces compagnies se trouvent dans des pays membres de l’OCDE et 75% dans des pays adhérant à l’Otan.

Une première version de cette base de données avait été publiée en 2013, mais en raison de bugs l’ONG avait préféré la retirer.

 

Beaucoup d’entreprises créées fin XXe-début XXIe siècle

Vers la fin des années 1990-début années 2000, on relève un pic dans les créations d’entreprises spécialisées dans les technologies de surveillance.

 

Créations par année d'entreprises de technologies de surveillance

Créations par année d’entreprises de technologies de surveillance - Privacy International
 

C’est un des points qui ressortent du rapport que vient également de publier Privacy International sur les industries de surveillance dans le monde («  The Global Surveillance Industry  »). Il analyse en particulier ce secteur aux Etats-Unis, en Angleterre, en Allemagne, en Italie et en Israël, ainsi que 152 cas de technos de surveillance vendues au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.

 

Des lois impuissantes

L’ONG présente le développement de cette industrie depuis les années 1970, quand du matériel d’écoute était vendu par des pays occidentaux et utilisés par des régimes autoritaires. En 1995, elle avait déjà publié un rapport sur le sujet, au titre éloquent  : «  Big Brother Incorporated  ».

Privacy International souligne cette fois que les technos de surveillance ne datent évidemment pas d’hier, mais que « la diffusion d’Internet et des nouveaux moyens de communication a cependant augmenté les niveaux d’intrusion de la surveillance et son pouvoir. La capacité de suivre des nations et des groupes entiers de façon massive pose des questions nouvelles et plus graves de droits de l’homme ».

Le rapport estime que les réformes des lois sur la surveillance, issues des révélations d’Edward Snowden, « montrent combien même dans des systèmes politiques avec des contrepouvoirs significatifs, les capacités de surveillance ont débordé la capacité des lois à les réguler effectivement ».

L’ONG note que la plupart de ces technos sont vendues par des pays développés, et appelle à développer d’urgence des restrictions à l’exportation, en imposant des critères de responsabilité sociale. Sous peine de continuer à miner les droits de l’homme et les possibilités de démocratisation des régimes autoritaires.

 

 

Source : http://rue89.nouvelobs.com

 

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Démocratie Réelle Maintenant des Indignés de Nîmes
  • : Le blog des Indignés de Nimes et de la Démocratie Réelle Maintenant à Nimes
  • Contact

Texte Libre

INFO IMPORTANTE

 

DEPUIS DEBUT AOÛT 2014

OVERBLOG NOUS IMPOSE ET PLACE DES PUBS

SUR NOTRE BLOG

CELA VA A L'ENCONTRE DE NOTRE ETHIQUE ET DE NOS CHOIX


NE CLIQUEZ PAS SUR CES PUBS !

Recherche

Texte Libre

ter 

Nouvelle-image.JPG

Badge

 

          Depuis le 26 Mai 2011,

        Nous nous réunissons

                 tous les soirs

      devant la maison carrée

 

       A partir du 16 Juillet 2014

            et pendant l'été

                     RV

       chaque mercredi à 18h

                et samedi à 13h

    sur le terrain de Caveirac

                Rejoignez-nous  

et venez partager ce lieu avec nous !



  Th-o indign-(1)

55

9b22