Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
10 octobre 2016 1 10 /10 /octobre /2016 12:39

 

Source : https://www.mediapart.fr

 

 

«En Islande, les mobilisations se font aussi sur des enjeux éthiques»
8 octobre 2016 | Par Ludovic Lamant
 
 
 
 
L’avocate Katrín Oddsdóttir a participé en 2011 à l’écriture d’une nouvelle constitution pour l’Islande. Dans un entretien à Mediapart, elle revient sur les enjeux des législatives du 29 octobre sur l’île, après la crise ouverte par la publication des Panama papers.

La publication en avril 2016 des Panama papers, et la démission du premier ministre conservateur qui s’est ensuivie, ont rouvert en Islande une fenêtre d’opportunité : le projet de constitution que 25 citoyens de l’île avaient rédigé en 2011, longtemps bloqué par la droite, pourrait bien finir par être ratifié.

 

Katrín Oddsdóttir © DE. Katrín Oddsdóttir © DE.
 

C’est en tout cas ce que veut croire Katrín Oddsdóttir, une avocate islandaise de 39 ans qui fut l’un des membres de cette expérience inédite, devenue un modèle de démocratie participative aux yeux du monde entier (lire notre reportage à Reykjavík en 2011 ici et le décryptage du texte final ).

À l’approche des élections législatives anticipées du 29 octobre sur l’île, l’activiste revient, dans un entretien à Mediapart, sur l’héritage de la « révolution des casseroles » de 2008, l’ascension du parti pirate emmené par la poétesse Birgitta Jónsdóttir, mais aussi sur la pertinence des batailles constitutionnelles, de la Catalogne à l’Écosse, pour sortir l’Europe du marasme.

La constitution que vous avez corédigée en 2011 a-t-elle encore une chance d’être adoptée ?
Elle a bien plus qu’une chance. Je suis sûre à 99 % qu’elle va finir par être adoptée. Je n’ai pas toujours été aussi optimiste, mais là, avec la réaction citoyenne déclenchée par la publication des Panama papers, et l’exigence d’une démocratie plus forte en Islande qui s’est exprimée, j’ai repris espoir.

La grande nouveauté, à l’approche des législatives, c’est que les partis d’opposition actuels, qui avaient un peu abandonné le combat constitutionnel, reprennent de la force. Et ils sont unis sur le sujet de la constitution. Ils disent désormais : quel que soit le parti au pouvoir après les législatives, nous nous engageons à finir le boulot au sein du parlement [c’est-à-dire une ratification parlementaire – ndlr]. La leçon, c’est qu’on ne peut pas bloquer indéfiniment la démocratie.

Faites-vous un lien entre la « révolution des casseroles » après le krach de 2008, les mobilisations autour du processus d'adhésion de l’Islande à l’UE ces dernières années et, enfin, les manifestations d'avril 2016, en réaction à la publication des Panama papers ?
Oui, tout cela est relié. C’est l’histoire d’un réveil. Comme lorsque vous êtes longtemps resté endormi, et que vous vous réveillez progressivement. Quand vous comprenez, en tant que nation, que vous pouvez obtenir des choses – par exemple des élections anticipées – lorsque vous vous mobilisez, on ne peut plus vous le retirer. La nation islandaise a changé à jamais, il y a un avant et un après le krach [de 2008 – ndlr]. Nous avons pris l’habitude de nous retrouver sur la place [face au parlement – ndlr] pour exiger des changements immédiats.

Les mobilisations après les Panama papers ont rassemblé 26 000 personnes en 24 heures [sur une population de 320 000 habitants – ndlr]. Pour certains observateurs, cela en fait la protestation la plus massive à l’échelle du monde entier, si on la rapporte à la population totale. Quoi qu’il en soit, cette mobilisation s’est faite sur des enjeux éthiques, et c’était nouveau.

Ces mobilisations ont-elles été déclenchées parce que le premier ministre Sigmundur Davíð Gunnlaugsson ne payait pas l’intégralité de ses impôts en Islande ou parce qu’il a menti à la télévision sur la réalité de ses avoirs à l’étranger ?
Les deux. Mais dans les deux cas, ce sont des questions éthiques. Auparavant, les gens se mobilisaient parce qu’ils avaient faim, ou alors parce qu’ils voulaient des logements sociaux pour les étudiants, pour défendre leurs propres intérêts. Bref, quelque chose de concret, en réaction à une injustice flagrante. Cette fois, l’injustice est toujours présente, mais les choses se posent de manière plus complexe. Les manifestants, en avril dernier, disaient : on ne veut plus de ces comportements, même s’ils ne sont pas en soi illégaux.

 

 

Manifestation pour la démission du premier ministre islandais le 5 avril 2016 à Reykjavik © Stigtryggur Johannsson / Reuters. Manifestation pour la démission du premier ministre islandais le 5 avril 2016 à Reykjavik © Stigtryggur Johannsson / Reuters....
 
 
*Suite de l'article sur mediapart
 
 
 
 
 
 
Partager cet article
Repost0
6 octobre 2016 4 06 /10 /octobre /2016 16:28

 

 

Source : http://www.marianne.net

 

 

La malbouffe nous rend plus malades que l'alcool et le tabac réunis

 
 
 
 
Un rapport publié par un groupe d’experts britanniques alerte sur les dégâts de la malnutrition sur notre santé. Un constat d’autant plus alarmant que la malbouffe gagne chaque jour du terrain, entraînant une explosion dans le monde du nombre de personnes obèses ou en surpoids.
 
- Sipa/illustration
 

« Fumer tue », « L’abus d’alcool est dangereux pour la santé », « Sortez couverts »… Autant de formules entrées dans le langage courant pour mettre en garde contre les dangers de la consommation d’alcool, de tabac ou du sexe non protégé. Des slogans autrement plus percutants que le fade « Pour votre santé, mangez équilibré », on en conviendra. Et pourtant, selon les conclusion d’, la malbouffe constitue le risque numéro 1 pour la santé. Mal se nourrir causerait ainsi davantage de maladies que le tabac, l’alcool et le sexe non protégé réunis.

Pour étayer leur propos, les experts s’appuient notamment sur ce graphique, fruit d’une étude menée l’an dernier. Il met à jour les 11 principaux facteurs de risques responsables de maladies, classés par le nombre d’années de vie en bonne santé perdues qu’ils causent à l’échelle mondiale. Six, parmi lesquels l’hypertension artérielle, le diabète, l’excès de cholestérol ou les maladies cardio-vasculaires, figurent dans ce classement et sont directement liés à la façon dont on se nourrit.

 

- Global Panel on Agriculture and Food Systems for Nutrition
 
 

Les données collectées ici attestent qu’une alimentation ne satisfaisant pas les besoins nutritionnels est donc ce qu’il y a de plus nocif pour la santé. En parallèle, et comme pour inciter les leaders politiques mondiaux à prendre leurs responsabilités, le rapport indique que la malbouffe gagne chaque jour du terrain, jusque dans les pays en voie de développement, paradoxalement aussi confrontés aux problèmes de sous-nutrition. Pour ces pays, situés principalement en Afrique et en Asie, l’étude montre d’ailleurs que la courbe de l’obésité est en train de rattraper, voire de dépasser, celle de la sous-nutrition. Les exemples du Sénégal et de l’Éthiopie sont parlants : entre 2011 et 2030, le nombre de diabétiques au sein de ces pays passera respectivement de 3,1 à 6,1 millions de personnes, et de 1,4 à 2,7 millions de personnes, soit le double.

40% de la population mondiale en surpoids en 2030

 

À l’échelle mondiale, le constat véhiculé par le rapport est similaire : il confirme que la proportion de personnes en surpoids connaît une constante augmentation. Estimée à ce jour à 30%, elle devrait atteindre les 40% d’ici à 2030. Ce problème de santé publique s’accompagne évidemment d’un volet financier déterminant. Selon les chiffres du gouvernement, en France en 2012, le coût social de la surcharge pondérale s’est ainsi élevé à 20 milliards d’euros, un montant comparable à celui de l’alcool (15 milliards d’euros) et du tabac (26,6 milliards d’euros).

Pourtant, des propositions ont été mises sur la table depuis déjà plusieurs années pour faire en sorte de modérer notre consommation de produits riches en gras et en sucres. L’idée d’un logo à cinq couleurs (du vert au rouge) affiché sur les produits pour indiquer leur qualité nutritionnelle a par exemple été envisagée par la ministre de la Santé Marisol Touraine. Soucieux de préserver leurs intérêts, les industriels ont obtenu la réalisation d’une étude financée par l’Assurance maladie (2,2 millions d’euros), qui sera rendue en décembre. Censée évaluer quatre différents systèmes d’étiquetage, elle est commandée par deux comités gangrénés par les soupçons de conflits d’intérêt, révélés dans une . Plusieurs experts membres de ces comités ont même quitté le navire en chemin, estimant les dés pipés. Le professeur Serge Hercberg, président du Plan national nutrition santé (PNNS) et à l’origine du système du logo à cinq couleurs, a lui été écarté. Son idée, plébiscitée par l’association de consommateurs UFC Choisir, est jugée trop stigmatisante par les industriels, qui ont demandé à Stéphane Le Foll l’arrêt des travaux de recherche menés par son équipe, dans . Il y a cinq ans, le même lobbying avait déjà retenu la Commission européenne d’agir en faveur d’un étiquetage clair des denrées alimentaires.

Aussi, au début du mois septembre, la direction du Trésor a soumis dans un rapport une autre proposition afin d'endiguer la consommation de produits mauvais pour la santé : une taxe sur les produits alimentaires favorisant le surpoids. Cette « taxe sur la malbouffe » a été balayée d’un revers de la main par Michel Sapin, le ministre de l’Économie et des Finances, et Christian Eckert, secrétaire d’État chargé du Budget, au prétexte qu’elle était trop compliquée à mettre en place et que le gouvernement tentait justement de baisser les impôts et supprimer des taxes. D’autres pays, confrontés à une urgence sanitaire encore plus importante, n’ont pas eu d’autre choix que de tenter le coup. Le Mexique, où 70% de la population est en surpoids, a mis en place en 2014 une taxe de 8% sur les aliments très riches en calories et de 10% sur les boissons sucrées. En un an, leur consommation a chuté de 8,5%.

 

 

Source : http://www.marianne.net

 

 

Partager cet article
Repost0
6 octobre 2016 4 06 /10 /octobre /2016 15:35

 

Source : http://www.lefigaro.fr

 

 

Démission massive de médecins urgentistes à l'hôpital d'Avignon
  • Par
  • Mis à jour
  • Publié

 

Les syndicats hospitaliers dénoncent des conditions de travail de plus en plus compliquées partout en France.

 

VIDÉO - La moitié des médecins du service d'urgence de l'hôpital Henri-Duffaut ont déposé leur démission. Ils dénoncent des conditions de travail «catastrophiques». La direction tente de les convaincre de rester.

Le symbole est fort. Treize des vingt-six médecins que compte le service des urgences de l'hôpital Henri-Duffaut, à Avignon, ont donné leur démission à leur directeur hier, selon une information dévoilée par ledauphine.com. «Il y avait des tensions depuis quelques semaines. Les médecins ont souhaité témoigner leur ras-le-bol face à une situation catastrophique», confirme au Figaro Patrick Bourdillon, secrétaire général de la CGT dans cet hôpital.

Ces médecins dénoncent en effet des conditions de travail devenues intenables. «Nous sommes le troisième service des urgences de la région Paca, avec une hausse de l'activité de 6% par an. Autrement dit, c'est un service avec beaucoup d'afflux de patients. Or les effectifs ne sont pas suffisants car nous sommes dans une logique de réduction des coûts. Les médecins urgentistes ont choisi ce moment pour démissionner car après un été marqué par une forte affluence avec notamment les touristes et les festivals, ils voient arriver le vent glacial de l'hiver avec son lot de maladie», explique le syndicaliste. «Le geste est fort car c'est la démission de la moitié du service. Et ce sont des praticiens hospitaliers qui ont de l'expérience», ajoute-t-il.

Les médecins dénoncent aussi des problèmes dans le management. «La gouvernance des différents pôles est faite par un médecin de ce même service. Ce dernier doit répercuter les décisions de la direction, qui sont elles-mêmes les conséquences de contraintes financières. Il y a donc une défiance des autres médecins vis-à-vis de ce médecin chef», décrypte la CGT.

Pour le moment, la démission de ces médecins n'a pas été acceptée par la direction. Cette dernière mène actuellement des négociations avec les praticiens pour tenter de trouver une issue à ce conflit. «La direction est forcée de trouver un accord en raison de l'ampleur de ces démissions. Un premier pas consisterait à changer la gouvernance au niveau du pôle. Mais le problème ne sera pas réglé sur la durée. Il faudrait surtout prévoir des recrutements de médecins», explique-t-on du côté de la CGT.

Cette solution est d'ailleurs préconisée par les syndicats hospitaliers pour soulager les tensions qui règnent dans l'ensemble des hôpitaux de France. «Les médecins s'inquiètent des conséquences du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2017 (PLFSS) qui prévoit d'ailleurs une hausse des dépenses plus importante pour la médecine de ville que pour les hôpitaux (respectivement +2,1% et +2%, ndlr). À force de réduire les coûts, on tire sur la corde et on en arrive à ces situations explosives. Dans ce contexte, on se demande quel peut-être l'avenir de l'hôpital en France», s'alarme Patrick Bourdillon. «Il y a une dégradation des conditions de travail dans tous les hôpitaux. C'est un danger pour les médecins eux-mêmes mais aussi pour les patients», poursuit-il en réclamant un «plan Marshall» pour les hôpitaux. «Il faut revoir à la hausse les budgets hospitaliers. Sur les 500 milliards du budget de la Sécu, ils représentent très peu. Mais combien vaut une vie?», s'interroge le syndicaliste.

Pour rappel, le PLFSS de 2017, présenté hier en Conseil des ministres, prévoit 4 milliards d'euros de nouvelles économies. Les hôpitaux seront à nouveau mis à contribution puisque sur ce montant, 845 millions d'euros d'économies sur la dépense leur sont réclamés.


VIDÉO - Grève des médecins dans les hôpitaux pour une revalorisation du temps de travail:

 

 

 

Source : http://www.lefigaro.fr

 

 

Partager cet article
Repost0
6 octobre 2016 4 06 /10 /octobre /2016 15:03

 

Source : http://www.marianne.net

 

 

Hollande diminue les privilèges des ex-présidents, mais pas leur retraite

 
 
Un décret réduisant certains privilèges accordés aux anciens présidents de la République a été inscrit au Journal officiel ce mercredi. Mais François Hollande n’a pas osé toucher à leur retraite, grâce à laquelle ils continueront de toucher plus de 19.000 euros de l'État chaque mois.

 

- Sipa
 
Un peu moins de privilèges pour les anciens présidents de la République, un peu plus d’économies pour l’État. Voilà, en substance, l’esprit du décret inscrit ce mercredi 5 octobre par le gouvernement au Journal officiel. Un changement promis par François Hollande afin de couper dans les millions d'euros que coûtent chaque année au pays les trois « ex », Nicolas Sarkozy, Jacques Chirac et Valérie Giscard d’Estaing (et peut-être bientôt lui-même…).

Pour mettre sur les rails ce projet, François Hollande avait commandé un rapport, dont l’existence a été , afin d’évaluer précisément la somme des dépenses annuelles allouées aux anciens présidents. Rédigé par le vice-président du Conseil d’État, Jean-Marc Sauvé, et le président de la Cour des comptes Didier Migaud, le rapport a chiffré ces dépenses à 10,3 millions d’euros annuels. Le devrait permettre de faire baisser sensiblement cette somme…

 
René Dosière table sur 3 millions d'économies

Pour les cinq prochaines années, les trois hommes conserveront intacts leurs privilèges. À savoir : 7 collaborateurs permanents et 2 agents de service. Au-delà de cette période de transition (qui s'appliquera par la suite à tout président sortant), le décret détermine que le nombre de collaborateurs permanents sera réduit de 7 à 3, et le nombre d’agents de service à disposition de 2 à 1. Aussi, alors qu’ils pouvaient auparavant voyager gratuitement sur les réseaux SNCF et Air France, ils devront désormais justifier d’un déplacement en lien avec leur activité d’ancien président de la République. Même chose pour les réceptions. En revanche, chacun conserve son bureau parisien meublé et équipé, dont le loyer, les charges et les frais généraux sont pris en charge par l’État, ainsi que les véhicules et chauffeurs fournis par le ministère de l’Intérieur, dans le cadre de la protection dont ils bénéficient.

Pour René Dosière, député socialiste et spécialiste du train de vie de l’État, ce nouveau décret est avant tout « symbolique ». « Les économies qu’il va permettre de réaliser, que j’estime autour de 3 millions d’euros, sont significatives mais dans l’absolu, ça reste faible », explique-t-il à Marianne, se félicitant néanmoins du « gain de transparence et de clarté que le décret apporte : les dépenses seront limitées et mieux encadrées. Auparavant, toutes les dépenses réalisées pour les anciens chefs de l’État étaient très opaques. »

Une retraite à 20.000 euros mensuels

Et pour cause : jusqu’à ce mercredi matin, les anciens présidents de la République pouvaient bénéficier de ces privilèges sur la seule base d’une lettre, rédigée en 1985 par Laurent Fabius, alors Premier ministre à l'ex-chef de l'Etat Valéry Giscard d'Estaing et qui en fixait les contours. En sept petits articles, le décret publié aujourd’hui permet de mieux encadrer la pratique. « Oui, il y a un début de régularisation », estime Jean-Christophe Picard, le président de l’association Anticor, qui lutte pour la transparence en politique et avait contesté le mois dernier devant le Conseil d’État la légalité du courrier de Laurent Fabius fixant le statut des anciens Présidents de la République. « Jusqu’à ici, pour encadrer les privilèges en question, il n’y avait qu’une lettre dans un tiroir, c’est peu ! »

Mais, comme René Dosière, Jean-Christophe Picard regrettent que le décret n’aille pas plus loin. Le président d’Anticor s’étonne notamment que François Hollande, qui sera lui-même concerné par le décret à la fin de son mandat, n'ait pas laissé la main au Parlement. « Le problème du cumul des retraites n’est pas du tout abordé, par exemple. C’est tout de même gênant qu’un président à la retraite touche plus qu’un président en activité. Dans les autres métiers, ça n’existe pas ».

Car si le décret régularise et limite les dépenses matérielles, il fait totalement abstraction de la question de la rémunération accordée aux ex-chefs de l’État. Une dotation instaurée par et qui atteint 65.000 euros annuels. Ajoutée aux 14.400 euros bruts perçus chaque mois en tant que membre de droit du Conseil constitutionnel, ces chefs de l’État à la retraite peuvent prétendre à près de 20.000 euros par mois. La loi qui fait des anciens Présidents de la République des membres de droit du Conseil constitutionnel étant inscrite dans la Constitution, elle ne peut être modifiée que dans le cadre d’une révision, qui n’est pas à l’ordre du jour. « L’idée que les ex-présidents ne doivent plus siéger parmi les Sages est de plus en plus partagée par la gauche et la droite, assure pourtant René Dosière. Mais on ne peut pas envisager de modifier la Constitution seulement pour changer cela. Et même si le nouveau décret est susceptible de faire bouger les choses, il est certain que cette réforme ne se fera pas d’ici la fin du quinquennat Hollande ». C’était pourtant son 47e engagement de campagne en 2012.

 

 

Source : http://www.marianne.net

 

 

Partager cet article
Repost0
5 octobre 2016 3 05 /10 /octobre /2016 18:06

 

Source : http://www.humanite.fr

 

 

 

Usagers et salariés mobilisés contre les fermetures de bureaux de Poste dans les quartiers populaires

 

Après les campagnes, puis les villes moyennes, c’est maintenant la capitale qui voit fermer ses bureaux de poste. En 10 ans Paris a perdu près d’un tiers de ses facteurs et factrices ! Et rien que ces 18 derniers mois ce sont  200 emplois et 10 bureaux de postes qui  ont été supprimés tandis que des dizaines d’autre fermetures sont déjà programmées. Drôle de conception de l’intérêt général, et de l’emploi pour une entreprise, dont l’Etat reste actionnaire majoritaire et qui a bénéficié de 350 millions d’euros au titre du CICE. En grève depuis le 7 septembre les postiers du 13e étaient rassemblés ce mardi 4 octobre devant la mairie de leur arrondissement pour inviter les usagers à défendre un service public de qualité.

 

 

Source : http://www.humanite.fr

 

 

Partager cet article
Repost0
5 octobre 2016 3 05 /10 /octobre /2016 17:17

 

 

Source : http://www.humanite.fr

 

 

 

lien de la vidéo ici :

 

 

 

 

 

 

 

L'Europe plombée par le scandale Barroso

Journal l'Humanité

 

L'ancien président de la Commission européennne embauché par Goldman Sachs - la banque symbole de toutes les turpitudes du capitalisme financier mondial -, une ancienne commissaire européenne, Neelie Kroes, administratrice d'une société offshore aux Bahamas... ces scandales n'en finissent pas d'affaiblir la crédibilité de l'Europe, faisant le lit de tous les populismes. Débat avec les députés Eva Joly, Pervenche Béres et Patrick Le Hyaric, animé par Jean-Jacques Régibier.

 

 

Source : http://www.humanite.fr

 

 

Partager cet article
Repost0
5 octobre 2016 3 05 /10 /octobre /2016 15:15

 

Source : http://www.rue89strasbourg.com

 

 

 

Le RSA contre le bénévolat illégal, vers du bénévolat… bénévole !

 

 

La délibération du Conseil départemental du Haut-Rhin visant à lier le versement du revenu de solidarité active (RSA) par le bénéficiaire à sept heures par semaines de bénévolat a été annulée par le tribunal administratif de Strasbourg ce mercredi 5 octobre. Le département compte néanmoins prévoir le bénévolat associatif comme politique d’insertion, mais il ne pourra obliger ses administrés.
 
 
 

Le tribunal administratif de Strasbourg a jugé que de conditionner le revenu de solidarité active (RSA) à sept heures de bénévolat par semaine est illégal. Le Conseil départemental du Haut-Rhin avait voté une délibération en février 2016 qui doit s’appliquer dès le 1er janvier 2017.

Pas d’examen par le Conseil constitutionnel

Le président du Haut-Rhin Éric Straumann (LR) avait demandé à ce que la question soit d’abord étudiée par le Conseil constitutionnel au titre de la « libre administration des collectivités territoriales ». Une demande refusée par le juge.

Lors de l’audience le 21 septembre, le rapporteur public Henri Simon avait rappelé que la question avait été tranchée par les Sages par la négative en 2011. Quand bien même les Départements doivent trouver les moyens de combler la différence entre la somme versée par l’État et celle qu’ils dépensent, cette situation n’est pas suffisante à caractériser un « changement de circonstances ».

 

Le tribunal administratif de Strasbourg, avenue de la Paix (photo JFG / Rue89 Strasbourg)

Le tribunal administratif de Strasbourg, avenue de la Paix (photo JFG / Rue89 Strasbourg)

Les conditions d’attribution déjà fixé

Sur le fond, le rapporteur public avait estimé que juridiquement, rien ne prévoyait dans la loi qu’un département puisse changer les obligations auxquelles un bénéficiaire est déjà tenu par la loi, notamment de chercher un travail. Sur ce point, il a aussi été suivi par le juge administratif. Le jugement mentionne que des engagements supplémentaires du bénéficiaire ne peuvent résulter que d’un « contrat librement débattu » avec le conseil départemental.

Après l’audience en septembre, Éric Straumann semblait un peu reculer en expliquant que tous les bénéficiaires ne seraient peut-être pas concernés. Mais sa volonté reste d’avoir des marges de ne manœuvre sur cette politique et ne pas être « un guichet ». Ce qui pourrait justifier un appel ou une délibération plus souple. Mais un éventuel appel à la Cour administrative d’appel de Colmar n’est pas suspensif en soi. Il faut y adjoindre une demande de sursis à l’exécution du jugement, qui sera étudié plus tôt, mais implique une procédure.

Vers du bénévolat… bénévole

Dans cette logique, le président haut-rhinois a réagi par communiqué en annonçant que le bénévolat sera adapté au cas par cas :

« D’ici la fin de l’année, le Conseil départemental du Haut-Rhin proposera ainsi un dispositif adapté et concerté ; près de 300 personnes, allocataires, associations et partenaires du secteur de l’insertion sont en effet associés depuis le printemps aux différents ateliers participatifs mis en œuvre par le comité de pilotage. Ce dispositif s’appuiera notamment sur l’inscription de l’action de bénévolat dans les contrats d’engagements réciproques qui lient aujourd’hui la Collectivité et les allocataires du RSA. »

Mais comme l’a rappelé le juge, il faudra que le bénéficiaire accepte de signer ce contrat, une position sur laquelle Éric Straumann risque de s’aligner lors de la rédaction des « modalités » comme il l’a expliqué à Franceinfo.

Le dossier peut rebondir dans les prochains mois. Éric Straumman, par ailleurs député de Colmar, a réussi à porter le débat au niveau national, ce qui amène les candidats de la primaire de la droite de se positionner sur le sujet, et peut-être modifier la loi un jour. Le Front national faisant souvent campagne contre le thème de ce qu’elle appelle « l’assistanat », la droite est tentée de vouloir ajouter des obligations aux bénéficiaires pour ne pas être dépassée sur ce point, partie intégrante de ses discours.

Pas d’obligation en vue dans le Bas-Rhin

Du côté du Bas-Rhin, le président Frédéric Bierry a été interrogé lors du Conseil de l’Eurométropole du 30 septembre où il était invité, s’il soutenait son homologue haut-rhniois dans cette démarche. Sans répondre « oui » ou « non », il a indiqué que sa collectivité « encourage » le bénévolat notamment pour les plus de 55 ans, sans le rendre obligatoire.

« Les gens sont rentrés dans un cercle vertueux et ont retrouvé de l’emploi », a-t-il déclaré en citant l’exemple d’une personne qui a officié au club de rugby de Cronenbourg. Avec deux présidents de droite, mais aux tempéraments politiques différenets, Haut-Rhin et Bas-Rhin vont encore se rapprocher sur une politique. À quand une fusion ?

 

 

 

Source : http://www.rue89strasbourg.com

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
4 octobre 2016 2 04 /10 /octobre /2016 20:50

 

 

Source : http://tempsreel.nouvelobs.com

 

 

Pourquoi la fachosphère devrait arrêter de nous bassiner avec Charles Martel vainqueur des arabes

 

 

 

 

 

Longtemps, la pauvre Jeanne d’Arc, qui en voulait aux Anglais, a été leur star absolue. Depuis peu, Florian Philippot, membre d’un parti fondé par d’anciens collabos et des activistes de l’OAS (Organisation armée secrète), ose se réclamer de De Gaulle, preuve qu’il ne recule devant rien. Au tiercé des grands héros de l’extrême droite, Charles Martel est toujours en bonne place.

Il y a peu encore, lors d’un reportage dans un bar d'"identitaires" qui s’est ouvert à Lille, notre amie Doan Bui a découvert qu’un de leurs objets fétiches est un porte clé orné du numéro 732, date d’une certaine bataille de Poitiers.

Dans le fantasme que s’en font les nationalistes, le rude guerrier, en effet, à tout pour plaire : ce grand héros ne stoppa-t-il pas l’invasion des hordes d’arabes fanatisés prêts à déferler sur la France ? Non. C’est bien le problème dans cette affaire.

Toute la représentation que ces gens se sont de cet épisode n’a, sur un plan historique, absolument aucun sens.

 

C’est ce que vous explique cette semaine Oncle Obs, un homme qui n’hésite jamais à faire tomber son martel sur les lectures délirantes de l’histoire, pour rétablir le seul règne qui vaille, celui des faits.

 

François Reynaert

Partager cet article
Repost0
4 octobre 2016 2 04 /10 /octobre /2016 15:51

 

Source : http://www.marianne.net

 

 

Les hôpitaux parisiens ont perdu quelque 80 millions d'euros de factures impayées !

 
 
 
 
Selon un rapport confidentiel de la chambre régionale des comptes révélé par le Canard enchaîné ce 5 octobre, l'AP-HP a laissé filer pour 80 millions d'euros de factures... à cause d'un changement de système informatique en 2011 !
 
Mireille Faugère a dirigé l'AP-HP sur la période mise en cause par la chambre régionale des comptes. - SIMON ISABELLE/SIPA
 

C'est ce qui s'appelle laisser l'argent s'envoler par les fenêtres. Le Canard enchaîné révèle ce 5 octobre la bourde hallucinante de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) qui, selon un rappport confidentiel de la chambre régionale des comptes, a *perdu* quelque 80 millions d'euros dans sa gestion entre 2010 et 2014 !

Le fautif se trouverait être un changement de système informatique en 2011, qui aurait laissé filer les informations nécessaires pour facturer et relancer les patients qui ne s'étaient pas encore acquittés de leurs dettes. Résultats, 138,5 millions de factures envolées, dont une partie "juridiquement éteinte" et l'autre - à hauteur de 80 millions - "réellement disparue". La chambre régionale des comptes écrit que cette somme astronomique "peut être considérée comme une perte réelle et définitive pour l'établissement". On rêve.

Et encore, à en croire le Canard, ce n'est qu'un exemple parmi les incroyables pertes de l'AP-HP. Le rapport évoque une moyenne de 45 millions de créances impayées chaque année depuis la mise en place d'un autre logiciel de gestion en 2008. 

300 000 euros annuels pour la direction générale

A côté de ces dizaines et dizaines de millions d'euros, les revenus de l'ancienne patronne de l'AP-HP de 2010 à 2013 pourraient passer inaperçus. Mais le rapport pointe également ce salaire de Mireille Faugière, venue de la SNCF et nommée par Nicolas Sarkozy. Afin de "maintenir sa rémunération antérieure", la directrice générale a pu obtenir un surplus de 100 000 euros annuels par rapport à son précédesseur (et son successeur), soit 300 000 euros brut par an. A son départ fin 2013, elle touché une rondelette retraite chapeau de 125 000 euros brut, contre un peu plus de 25 000 euros si les indemnités de licenciement officielles avaient été suivies.

Tout cela sans compter les faramineuses dépenses en "veille", "coaching" ou "conseils stratégiques" détaillées dans le Canard ce mercredi. Et des conseils en bonne gestion ?

 

 

Lire aussi :
>>
>>

 

 

 

 

Source : http://www.marianne.net

 

 

Partager cet article
Repost0
3 octobre 2016 1 03 /10 /octobre /2016 15:47

 

Source : https://la-bas.org

 

 

ELLES RESISTENT, ALLEZ LES APPLAUDIR...

Les anciennes ouvrières de Samsonite montent sur scène !

Le , par Anaëlle Verzaux

 

 

 

Vous vous en souvenez ? Vous y avez peut-être contribué… Chers AMG, en grande partie grâce à vous, à deux reprises, en 2012 et en 2014, les ex-Samsonite sont parties aux États-Unis, pour lutter contre le fonds d’investissement américain Bain Capital, responsable de leur licenciement.

 

Aujourd’hui, elles montent sur scène, pour jouer leur propre rôle dans une pièce imaginée par Hélène Desplanques, journaliste, réalisatrice et amie de Là-bas si j’y suis. Ne manquez pas les deux premières représentations, les 30 septembre et 1er octobre, à 20h30 à l’espace culturel Jean Ferrat, Place de l’Apollo, à Avion (Nord-Pas-de-Calais) [pour réserver : 02 21 79 44 89].

 

Les 200 ouvrières de l’usine d’Hénin-Beaumont, dans le Nord-Pas-de-Calais, ont été licenciées en 2005 du groupe Samsonite, qui les a revendues à des faux repreneurs. Un vieux procédé pour ne pas avoir à payer d’indemnités de licenciement…
Ces gentils repreneurs leur ont ensuite fait miroiter des emplois, qui n’ont jamais vu le jour… Puis ils ont mis l’entreprise en faillite, et se sont enfuis !
Mais ils ont fini par être rattrapés par la justice. Et aujourd’hui, ils sont en prison, pour avoir détourné la modique somme de 2,5 millions d’euros — qu’ils se sont mis dans la poche !
S’ils sont en prison, ce n’est pas par l’opération du Saint-Esprit. Mais bien parce que les femmes de Samsonite se sont battues. Et elles n’ont pas cessé ! Elles ont ensuite entamé une action aux prud’hommes pour obtenir des indemnités de licenciement plus importantes, puis une autre action devant le Tribunal de Grande Instance, avant de partir aux États-Unis porter plainte contre Bain Capital, un fonds d’investissement américain.
Fondé par Mitt Romney, le candidat républicain malheureux des dernières élections présidentielles américaine, Bain Capital était l’actionnaire principal du groupe Samsonite au moment des faits. C’est le responsable du licenciement des salariées de Samsonite.
C’était David contre Goliath. La dernière procédure judiciaire à Boston n’a pas été gagnée. Qu’à cela ne tienne, la lutte continue ! Sur scène cette fois.

 

Après des mois de répétitions, sept anciennes ouvrières s’apprêtent à jouer leur propre rôle dans une pièce de théâtre imaginée par une équipe de professionnels ! C’est une initiative d’Hélène Desplanques, une journaliste amie de Là-bas si j’y suis, qui suit les Samsonite depuis dix ans, et qui a déjà réalisé Liquidation Totale, un documentaire retraçant leurs années de lutte (à voir ici).
Allez donc faire un tour à Avion le 30 septembre ou le 1er octobre ! (d’autres lieux et d’autres dates suivent… à Lens, Rouvroy, Hénin-Beaumont… mais aussi à Lille et Grande-Synthe. Nous vous tiendrons informés)

Et en attendant, nous ne pouvons que vous conseiller d’écouter ou de réécouter les reportages que nous leur avons consacrées depuis 2012 :

- On va en Amérique mardi !, une émission du mardi 4 mars 2014

- Monsieur le Président, combien de nouveaux chômeurs aujourd’hui ?
, une émission du jeudi 13 décembre 2012

- Hénin-Beaumont : valises et patrons voyous, une émission du mercredi 6 juin 2012

- et de voir le documentaire d’Hélène Desplanques Liquidation Totale.

 

 

 

Source : https://la-bas.org

 

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Démocratie Réelle Maintenant des Indignés de Nîmes
  • : Le blog des Indignés de Nimes et de la Démocratie Réelle Maintenant à Nimes
  • Contact

Texte Libre

INFO IMPORTANTE

 

DEPUIS DEBUT AOÛT 2014

OVERBLOG NOUS IMPOSE ET PLACE DES PUBS

SUR NOTRE BLOG

CELA VA A L'ENCONTRE DE NOTRE ETHIQUE ET DE NOS CHOIX


NE CLIQUEZ PAS SUR CES PUBS !

Recherche

Texte Libre

ter 

Nouvelle-image.JPG

Badge

 

          Depuis le 26 Mai 2011,

        Nous nous réunissons

                 tous les soirs

      devant la maison carrée

 

       A partir du 16 Juillet 2014

            et pendant l'été

                     RV

       chaque mercredi à 18h

                et samedi à 13h

    sur le terrain de Caveirac

                Rejoignez-nous  

et venez partager ce lieu avec nous !



  Th-o indign-(1)

55

9b22