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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 12:49
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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 12:45

Publié le 11-10-11 à 11:13    Modifié le 12-10-11 à 14:37     par Le Nouvel Observateur avec AFP    

200 rassemblements étaient prévus dans toute la France.

Une manifestation à Paris en septembre 2010. (AFP) Une manifestation à Paris en septembre 2010. (AFP)

Pour dire non à l'austérité et exiger une autre répartition des richesses, plusieurs dizaines de milliers de personnes ont défilé mardi 11 octobre en France lors d'une journée d'action interprofessionnelle en demi-teinte, marquée par peu de grèves et des perturbations limitées dans les transports.

Selon des estimations de la CGT basées sur 150 des 200 manifestations prévues, 270.000 personnes ont répondu présent, dont 9.500 lycéens (selon l'UNL).

"Mesures d'urgence"

"Une autre répartition des richesses. Pour l'emploi, les salaires et la protection sociale. Ce n'est pas aux salariés de payer la crise", proclamait la banderole de tête du cortège parisien qui a réuni 16.000 personnes selon la préfecture de police, 25.000 selon la CGT.

Les confédérations CGT, CFDT, FSU, Unsa et Solidaires, exigeant "des mesures d'urgence", n'avaient cependant pas lancé d'appel national à la grève.

Ne s'attendant pas, à quelques mois de la présidentielle, à la mobilisation massive de l'an dernier contre la réforme des retraites, elles ont misé sur une journée décentralisée, avec des actions plus symboliques, sectorielles et locales.

"C'est le moment de relever la tête"

Ils étaient 5.300 à Marseille selon la préfecture, 30.000 selon les organisateurs, avec Bernard Thibault en tête de cortège juste devant les salariés de l'usine Fralib de Gémenos, menacée de fermeture.

Le secrétaire général de la CGT a demandé au gouvernement de "changer d'optique" car "loin de nous sortir de la crise économique, cette austérité salariale, cette précarité sociale vont nous enfermer dans la récession et tout le monde va y perdre".

Le numéro un de la CFDT François Chérèque a misé lui sur une "action symbolique" place de la Bourse à Paris pour dénoncer "l'injustice" du plan anti-déficit du gouvernement qui, selon lui, fait payer les salariés six fois plus que les riches. Pour Annick Coupé, déléguée générale de Solidaires, "c'est le moment de relever la tête et de dire stop à l'austérité".



"Pour une autre richesse, augmentons les salaires"

FO, qui avait organisé une journée d'information le 20 septembre, s'est abstenue, de même que la CFE-CGC qui a opté pour "consultation nationale" des salariés.

A Toulouse (entre 3.200 et 7.000 manifestants), les salariés de l'américain Freescale (ex-Motorola) ont dit "non aux licenciements", alors qu'à Bordeaux (entre 4.800 et 11.000 participants) la CGT de Ford était particulièrement représentée, tout comme celle d'Ipsos, ainsi que de nombreuses professions médicales et organismes de prestations sociales.

A Rouen, les manifestants (entre 3.000 et 5.000) ont remonté la rue Jeanne d'Arc, la "rue des banques", en distribuant des faux euros estampillés de slogans: "pour une autre répartition des richesses taxons le capital" ou "pour une autre richesse, augmentons les salaires".

Cantines scolaires fermées

La mobilisation a provoqué quelques perturbations dans les transports: le trafic ferroviaire a été légèrement affecté, avec trois TGV sur quatre, mais la circulation revenait "à la normale" en fin d'après-midi selon la direction, selon qui le taux de grévistes était de 20,57% (25% selon la CGT Cheminots). A la RATP, le trafic en début de soirée était quasi-normal, hormis quelques perturbations comme sur le RER B avec un train sur deux en circulation.

Dans les transports urbains, 39 préavis ont été déposés mais le service était assuré quasi-normalement sur la totalité des réseaux.

Quelques préavis de grève ont aussi été déposés, notamment dans la fonction publique : 6,8% de grévistes dans la Territoriale, 3,83% pour l'Hospitalière et 4,17% dans la Fonction publique de l’Etat (3,25 % dans l'Education nationale). A la Poste, le taux de grévistes était de 6,91% à 10H00, de 6,08% à Pôle emploi le matin, selon les directions respectives.

Toutes les cantines scolaires étaient par ailleurs fermées à Toulouse et Montpellier, 43 à Bordeaux, selon la CGT.

Le Nouvel Observateur - AFP

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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 12:41
Marianne - Mardi 11 Octobre 2011
J-C Slovar
En juillet dernier, le parlement validait la fameuse prime sur les dividendes ou prime « 1000 euros » voulue par Nicolas Sarkozy. Or, la moyenne constatée est de 300 €. Décryptage d'une formidable mystification.



Prime dividende aux salariés : Sombre bilan d'une mystification présidentielle !

 

En avril 2011, Nicolas Sarkozy, face au front du refus des organisations d'employeurs, sur son idée de versement de de prime sur les dividendes aux salariés, déclarait : « J'affirme qu'il est normal que les salariés et les ouvriers à qui on a demandé des efforts pendant la crise bénéficient de la reprise, c'est un principe sur lequel je ne céderai pas (...) »

Votée le 13 juillet dernier par le parlement, cette prime devenait obligatoire. Mais comme l'expliquait à l'époque Alain Vidalies (PS) : « (...) A l'inverse de ce que les Français avaient compris, cette prime n'aura rien d'obligatoire : il s'agit simplement d'une obligation de négocier qui pourrait à la limite n'aboutir qu'au versement d'un euro (...) »

Alors, quel est le résultat de cette « obligation » qui n'en était pas une ?

Dans un communiqué de presse du 29 septembre le Cabinet Deloitte indiquait les montants attendus pour la prime pour l’emploi, et précisait que ceux-ci seraient : « (...) près de moitié inférieurs au montant anticipé par le gouvernement (...) »

Quelques exemples

On pourra citer « l'humour » des patrons de Sécuritas qui ont proposé à leurs salariés 3, 50 €. Ou celui des patrons d'IPSOS, plus généreux qui leur proposent ... 24 € et qui, très impressionnés par le geste de leur direction, ont décidé de se mettre en grève !

STMicroelectronics pour sa part, alors que les dividendes de l'entreprise distribués cette année ont représenté 260 millions d'euros, ne versera que 150 euros à ses salariés.

On notera aussi, l'étonnante échelle de redistribution adoptée par L'Oreal : « (...) la prime est fonction du niveau de salaire. L'entreprise en a donné quelques exemples aux syndicats : 450 euros brut pour un salarié gagnant 25.000 euros annuels, 525 euros pour un salaire annuel de 35.000 euros, 600 euros pour 45.000 euros et, enfin, 765 euros pour les salariés gagnant 65.000 euros annuels et plus (...) »

Devant ce nouveau « franc succès » du Président du pouvoir d'achat, Xavier Bertrand a quand même reconnu ... quelques disparités : « (...) Pour certaines c'est 150 euros, d'autres 200, d'autres 600 mais entre nous c'est mieux que rien. S'il n'y avait pas eu cette loi, on ne toucherait rien du tout (...) »

Oubliant au passage de préciser comme l'écrit le Cabinet Deliotte que : « (...) plus d’un tiers des entreprises qui auront versé une prime (35%) envisagent de réduire l’enveloppe d’augmentation des salaires d’un montant correspondant à la moitié environ du coût de cette prime (...) »

Mais elle est où la prime de 1000 €, envisagée par le gouvernement, qui tablait sur une moyenne basse de 700 € ?

Et bien, selon Xavier Bertrand, il n'a jamais été question de ces montants, puisqu'il a affirmé à France Info que jamais un membre du gouvernement n'avait annoncé un montant de 1 000 €.

Or, le blog les décodeurs s'est livré à un petit exercice de recherche. Ce qui lui a permis de retrouver la vidéo de François Baroin qui expliquait sur Europe1, la mise en place d'un « dispositif simple sous forme de primes exceptionnelles dont le montant n'est pas encore stabilisé, d'au moins 1 000 € » ! Doit-on en conclure que notre ministre du Travail souffre comme Jacques Chirac, d'anosognosie ?

En tous cas, Xavier Bertrand a fait part de sa décision de rencontrer le PDG de Sécuritas pour le sermonner sur les 3,50 € (passée entre temps à 8 €) qu'il envisage de verser à ses salariés au fait que : « (...) Quand on est chef d'entreprise, on respecte les salariés et on ne propose pas ça (...) »

En attendant, il ne semble pas envisager de faire de même, avec les dirigeants de l'entreprise Avon Polymères à Vannes, dont les salariés connaissent le chômage partiel depuis deux ans et ne perçoivent plus l'intégralité de leur salaire, qui viennent de s'attribuer une prime de ... 126.000 euros. Un problème d'emploi du temps, sans nul doute !


Crédit photo
FlickR CC - Oliver

 

J-C Slovar

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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 12:28
Marianne - Mercredi 12 Octobre 2011
J-C Slovar
La prime forfaitaire de 2000 €, offerte aux entreprises qui embaucheraient un senior, ne fait pas recette. Elle s'est pourtant substituée à un dispositif beaucoup plus incitatif, mais plus coûteux ... enterré par le gouvernement.



Comment le gouvernement a fait des économies sur l'emploi des seniors !

 

Le chômage des seniors est paraît-il un des priorités du gouvernement qui ne cesse d'évoquer les contrats aidés qu'il souhaite leur réserver. Dans ces contrats, on trouve la fameuse prime forfaitaire de 2000 €, offerte aux entreprises recrutant des seniors en contrat de professionnalisation, annoncée par Nicolas Sarkozy à Bobigny, le 1er mars 2011, qui apparemment ne séduit pas les entreprises.

Or, cette mesure peu attrayante a succédé à une autre, bien différente, pourtant inclue dans la loi « portant réforme des retraites » et relative aux dispositifs d'aide à l'embauche des séniors. On peut la découvrir, en lisant sur Legifrance, l'article 103 de la LOI n° 2010-1330 du 9 novembre 2010

Que dit-elle ?

Article 103 : Aide à l'embauche des seniors : « Art.L. 5133-11.-Les employeurs qui se trouvent dans le champ d'éligibilité de la réduction prévue à l'article L. 241-13 du code de la sécurité sociale perçoivent sur leur demande une aide à l'embauche, en contrat à durée indéterminée ou à durée déterminée d'au moins six mois, de demandeurs d'emploi âgés de cinquante-cinq ans ou plus, inscrits sur la liste des demandeurs d'emploi mentionnée à l'article L. 5411-1 du présent code (...) L'aide, à la charge de l'Etat, représente, pour une durée déterminée, une fraction du salaire brut versé chaque mois au salarié dans la limite du plafond mentionné à l'article L. 241-3 du code de la sécurité sociale. « Un décret en Conseil d'Etat précise les conditions et modalités d'application de l'aide (...) »

Or, on apprenait, il y a peu, par le biais d'une question écrite d' Hervé Maurey (Eure - UC) posée à Xavier Bertrand, que cet article n'a jamais été appliqué pour cause de ... non publication du décret afférent.

« (...) L'article 103 de la loi prévoyait la mise en place d'une aide à l'embauche des demandeurs d'emploi de plus de 55 ans. Le Gouvernement n'a non seulement pas pris les décrets d'application nécessaires mais aurait, selon un rapport adopté par la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale adopté le 6 juillet dernier, renoncé à ce dispositif craignant un effet d'aubaine. Comme les auteurs (1) de ce rapport, il s'étonne que « le Gouvernement s'en rende compte après la promulgation de la loi, alors même que le dispositif figurait dans le projet de loi déposé par le Gouvernement » et s'interroge sur les bases du mécanisme de l'aide de 2 000 euros pour les entreprises embauchant des seniors annoncée en substitution par le Gouvernement. Ce revirement est d'autant plus préoccupant que sans une réelle politique d'accompagnement de l'emploi des seniors, le report de deux ans de l'âge légal de la retraite n'a aucun sens (...) »

D'autant que la prime forfaitaire de 2000 € s'applique aux demandeurs d'emploi âgés de plus de ... 45 ans alors que le taux d'emploi chez les plus de 55 ans est d'environ 38% !

Dit clairement : Outre que le gouvernement a utilisé une astuce déplorable pour annuler une partie d'un texte voté par les parlementaires, on ne pourra que constater que celui-ci, pour faire des économies budgétaires a préféré transformer une mesure qui pouvait, COMME TOUT CONTRAT AIDE, profiter à quelques entreprises chasseuses de primes, au profit d'une prime forfaitaire, totalement inefficace, mais à priori ... moins coûteuse pour les finances de l'état.

Et comment a réagit Xavier Bertrand ?

Et bien de la façon la plus simple qui soit, puisqu'on peut lire en dessous de la question du sénateur la réponse suivante : « En attente de réponse du Ministère du travail, de l'emploi et de la santé »

Les seniors chômeurs de plus de 55 ans qui ne trouvent aucun employeur tenté par une prime de 2000 € en échange d'un contrat de professionnalisation, apprécieront !

(1) Assemblée Nationale : Les mesures relatives à l'emploi des seniors


Crédit image
Ministère de l'Emploi 

J-C Slovar

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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 11:07

LEMONDE.FR avec AFP | 12.10.11 | 12h32

 
 

 

La plupart des associations distribuent l'aide sous forme de colis que les personnes viennent chercher. Sinon, il s'agit d'"épiceries sociales", de repas assis ou de repas distribués dans la rue.

La plupart des associations distribuent l'aide sous forme de colis que les personnes viennent chercher. Sinon, il s'agit d'"épiceries sociales", de repas assis ou de repas distribués dans la rue.AFP/JACQUES MUNCH

Le Secours populaire français a redit, mercredi 12 octobre, sa crainte d'"un désastre alimentaire sans précédent" en Europe, en raison de la disparition programmée en 2013 du Programme européen d'aide aux plus démunis (PEAD).

Peu avant la "Journée mondiale du refus de la misère" le 17 octobre, Julien Lauprêtre, président du Secours populaire français, appelle à "ne pas rajouter de la misère à la misère" et arrêter ce "tsunami alimentaire programmé". "Mais ce 17 octobre 2011 s'annonce avec de très mauvaises décisions", car "si les autorités européennes ne reviennent pas sur leur décision, un désastre alimentaire sans précédent menace des millions de familles qui ne mangent que grâce" au PEAD, s'inquiète M. Lauprêtre.

"13 MILLIONS DE PERSONNES"

"En Europe, un peu plus de 13 millions de personnes accèdent à ce programme d'une valeur de 480 millions d'euros. En France, le programme est de 72 millions d'euros et aide près de 4 millions de personnes à se nourrir", rappelle le communiqué.

"La décision de la Cour européenne de justice, appuyée par l'Allemagne et 5 autres Etats, pénalise 19 Etats, dont le nôtre, avec son objectif visant à diminuer de 75 % le Programme européen d'aide aux plus démunis (PEAD) en 2012, et sa suppression totale, en 2013", déplore M. Lauprêtre.

"Derrière la froideur de ces chiffres, se cache la détresse d'enfants, de familles, de personnes âgées, de chômeurs, de travailleurs pauvres, de jeunes, etc. (...) Au moment où la valse des milliards est orchestrée, l'argent versé par le PEAD représente seulement 1 euro par habitant d'Europe", souligne le Secours populaire.

En avril, un arrêt de la Cour de justice européenne a donné raison aux six pays (Allemagne, Danemark, Royaume-Uni, Pays-Bas, République tchèque, et la Suède) qui arguaient que la politique sociale ne relève pas de la Commission euroépenne et des fonds de la politique agricole commune (PAC), remettant en cause l'achat massif de produits de base destinés à la distribution des repas par les associations caritatives.

Depuis, Bruxelles propose d'ajouter un nouveau fondement légal au PEAD, à savoir l'objectif de "renforcer la cohésion sociale de l'Europe", afin de surmonter les objections de la Cour européenne de justice qui avait estimé en avril qu'il s'était éloigné de son objectif initial de fournir un débouché aux stocks d'excédents agricoles.

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10 octobre 2011 1 10 /10 /octobre /2011 14:55
Libération - Aujourd'hui à 11h18

L'augmentation est destinée à soutenir le secteur agricole. "Cela devient vraiment insupportable", estime le représentant des industries alimentaires.


Des canettes de soda (© AFP Joel Saget)

Le président de l'Association nationale des industries alimentaires (Ania), Jean-René Buisson, a déploré lundi sur Radio classique un "cumul" des taxes sur le secteur alors qu'un doublement de la future taxe sur les sodas devrait être annoncé cette semaine.

"Nous avions dit dès le départ que c'était normal que l'on participe, à condition que tout le monde y participe, à la lutte contre les déficits", a déclaré M. Buisson. "Simplement, on ne veut pas être la variable d'ajustement de tous les déficits qui passent et sur lesquels nous n'avons pas grand chose à voir", a-t-il poursuivi, citant le coût du travail des agriculteurs qui "n'est vraiment pas notre problématique".

«Insupportable pour l'industrie alimentaire»

Le gouvernement a annoncé fin août une taxe sur les sodas pour lutter contre les déficits publics. Le président Nicolas Sarkozy devrait parler de cette taxe cette semaine lors d'un déplacement dans la Creuse. Une augmentation, qui pourrait aller jusqu'à un doublement, devrait être annoncée pour aider le secteur agricole. En cas de doublement, elle rapporterait 240 millions d'euros par an.

"La taxe Fillon, effectivement on aurait pu considérer que c'est notre participation à l'effort collectif. Deux taxes, c'est beaucoup", a estimé M. Buisson, déplorant le "cumul". "Cela devient vraiment insupportable pour l'industrie alimentaire", a-t-il ajouté, soulignant qu'outre les 240 millions de la taxe soda, le secteur verse déjà 380 millions sur les spiritueux. Un doublement de la taxe soda représenterait, selon lui, une hausse estimée "entre 2 et 3 centimes" par canette.

"Pour le consommateur, ça représente beaucoup d'argent quand vous savez que l'augmentation du sucre est aussi de l'ordre de 40%, (...) que le gaz, le pétrole, l'ensemble des matières premières augmentent, ça fini par avoir une répercussion" sur le budget des consommateurs, a-t-il souligné.

«Pas de problème sur le bisphénol»

Par ailleurs, en ce qui concerne l'interdiction du bisphénol A dans les contenants alimentaires à compter de 2014, M. Buisson a relevé qu'il n'existait pas actuellement de solution "sûre" de substitution.

"C'est notre grande problématique", a-t-il reconnu, rappelant que "jusqu'à l'an dernier, (...) les grandes organisations internationales et européennes nous disaient qu'il n'y avait absolument aucun problème sur le bisphénol".

"Nous pensons toujours qu'il n'y a pas de problème sur le bisphénol aux doses où il est utilisé. Mais à partir du moment où, sociologiquement, l'opinion publique n'en veut plus, même si le produit est bon, il faut le changer", a-t-il poursuivi. "Il nous faut simplement le temps de trouver un nouveau produit et nous considérons qu'à moins de trois ans ce sera très difficile", a-t-il considéré.

Les biberons contenant du bisphénol A sont interdits en France depuis 2010.

(Source AFP)

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10 octobre 2011 1 10 /10 /octobre /2011 14:40
Libération - Aujourd'hui à 11h37

L'Organisation mondiale de la Santé est exaspérée par la guérilla judiciaire des vendeurs de cigarette contre les lois anti-tabac.

5 commentaires

Une femme fume une cigarette (© AFP Nicolas Asfouri)

La directrice de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), Margaret Chan, a dénoncé lundi à Manille les "coups fourrés" de l'industrie du tabac qui dépense des fortunes en procédures pour combattre les législations anti-tabac.

"C'est horrible de penser qu'une industrie connue pour ses coups fourrés et ses sales affaires soit autorisée à passer par-dessus ce qui participe clairement de l'intérêt général", a déclaré Margaret Chan lors d'une réunion de l'OMS dans la capitale philippine.

Mme Chan faisait notamment allusion au projet du gouvernement australien de renforcer son arsenal antitabac, l'une des plus strictes au monde, en imposant à partir du 1er janvier 2012 la même couleur aux paquets de cigarettes, qui seront couverts d'avertissements.

 

«Une tactique d'épouvante»

Le fabricant de tabac Philip Morris, qui a déjà traîné l'Uruguay devant la cour d'arbitrage de la Banque mondiale, a annoncé qu'il allait engager une action judiciaire pour contester le projet de Canberra.Une "tactique d'épouvante", selon Mme Chan, destinée à dissuader d'autres pays de suivre l'exemple australien.

"Il est lourd, pour tout pays, de supporter le coût financier de ce genre de procédures, mais plus lourd encore pour les petits pays. Les grandes firmes de tabac, elles, ont les moyens financiers de s'attacher les services des meilleurs avocats et agences de relations publiques", a-t-elle dit.

"L'argent pèse plus lourd que tout argument relevant de la morale, de l'éthique ou de la santé publique, et peut même fouler aux pieds la preuve scientifique la plus éclatante", a-t-elle encore estimé.

La ministre australienne de la Santé, Jane Halton, a réaffirmé la détermination du gouvernement auquel elle appartient malgré les "tactiques subversives" des cigarettiers. "Nous sommes prêts pour repousser les assauts des grands fabriquants de tabac mais nous savons que ce sera un combat difficile", a déclaré Mme Halton.

(Source AFP)

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10 octobre 2011 1 10 /10 /octobre /2011 14:31
Aujourd'hui à 15h48
Les enseignants dénoncent des coupes dans le soutien aux élèves en difficulté

Près de 3000 postes devraient être supprimés parmi les "Rased", spécialisés dans la lutte contre l'échec scolaire.

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Rentrée scolaire le 5 septembre 2011 à l'école Harouys à Nantes (© AFP Frank Perry)

Le SNUipp-FSU, principal syndicat du primaire, a dénoncé lundi les coupes budgétaires qui conduisent "l'école dans une impasse", avec la suppression de 3.000 postes de "Rased", enseignants spécialisés dans la lutte contre l'échec scolaire, dans un communiqué.

Le projet de loi de finance 2012 prévoit la suppression de 14.000 postes dans l'éducation nationale dont 5.700 dans les écoles primaires publiques. Dans ce projet de budget, "les coups de ciseaux devraient être avant tout destinés aux postes d'enseignants "Rased" déjà bien affaiblis par plusieurs années de coupes claires", déplore le syndicat.

Appel à la mobilisation

Outre les "Rased", le ministère a "prioritairement" deux autres types de postes "dans le viseur": 700 postes d'intervenants langues et 2.000 enseignants remplaçants. "Des coups de rabots menacent aussi les conseillers pédagogiques", ajoute le syndicat. "De plus, dans les écoles qui attendent des élèves supplémentaires, les ouvertures de classes seront impossibles et la scolarisation des moins de trois ans va poursuivre sa chute", poursuit-il.

"Ainsi mise en oeuvre, cette politique laisserait des élèves en difficulté sans aide spécialisée, des classes sans remplaçants, des effectifs encore plus chargés. A moins qu'il ne soit prévu de recourir à des contractuels précaires pour enseigner dans les écoles, comme le rectorat de Paris vient de l'annoncer", s'inquiète le SNUipp-FSU.

"Ces choix budgétaires conduisent l'école dans une impasse. Le SNUipp-FSU va poursuivre sa campagne d'interpellation des parlementaires contre le vote des suppressions de postes" et appelle les enseignants à se mobiliser lors de la journée interprofessionnelle de mardi, destinée à dénoncer le plan d'austérité du gouvernement, conclut-il.

(Source AFP)

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10 octobre 2011 1 10 /10 /octobre /2011 14:20

Publié le 10-10-11 à 12:48    Modifié à 13:04     par Le Nouvel Observateur     

Comment Paris et Bruxelles ont été obligés de se répartir la dépouille du premier cadavre bancaire de la crise de l’euro.

Si casse il y a, ce sera bien aux contribuables belges et français de payer ! Sur le papier, ils ont déjà perdu 5 milliards d’euros. (Virginia Mayo -Sipa) Si casse il y a, ce sera bien aux contribuables belges et français de payer ! Sur le papier, ils ont déjà perdu 5 milliards d’euros. (Virginia Mayo -Sipa)

A quoi peut bien songer Pierre Richard, ce 16 septembre au Théâtre de la Ville, en regardant la première du spectacle avant-gardiste ramené du Groënland par le metteur en scène suisse Christoph Marthaler ? Président du Festival d’Automne à Paris, l’ancien banquier à la barbe rousse passe désormais plus de temps dans les salles de spectacle que dans les conseils d’administration. Confortablement retraité – il touche 600?000 euros par an –, il vit pleinement sa passion. Pourtant, pendant qu’il papote dans son fauteuil avec Pierre Bergé, "sa" banque, Dexia, est en train de mourir… Pour la deuxième fois. Incapable de financer ses activités, elle vient d’être placée sous tutelle de la France et de la Belgique et va être progressivement démantelée. "Enfin !" souffle un banquier qui n’a jamais cru à cette aventure.

Six milliards d'euros injectés en 2008

Il y a exactement trois ans, peu après la faillite de la banque américaine Lehman Brothers, Dexia s’est déjà trouvée asphyxiée sur les marchés financiers. Plus personne ne voulait prêter d’argent à cet établissement franco-belge un peu bizarre, parti à l’assaut des Etats-Unis et devenu un gros acteur du marché des subprimes, ces crédits hypothécaires qui ont surendetté les ménages pauvres et provoqué la crise mondiale. Les Etats belge et français avaient alors déjà volé à son secours. Pas question de laisser tomber une banque qui gère en Belgique la trésorerie des collectivités locales et les dépôts de 4 millions de clients ! Côté français, elle est moins connue du grand public, mais c’est elle qui finance la plupart des villes, départements et régions. Pour sortir de cette première ornière, Belges et Français ont injecté 6 milliards d’euros au capital de la banque.

Mission de surveillance

Ce fameux week-end de septembre 2008, où le sauvetage de Dexia a commencé, restera dans les annales de la crise. Les réunions d’urgence s’enchaînent... Mais, au lieu de se battre pour Dexia à Paris, Pierre Richard est à Aix-en-Provence, chez sa fille. "C’était prévu de longue date", nous avait-il alors confié, un peu embarrassé. "J’ai vu mon petit-fils, précisait-il, mais j’ai passé mon temps au téléphone." Certes, c’est son directeur général, Axel Miller, qui était à la manœuvre. Depuis 2006, Richard n’était plus "que" président du conseil d’administration et n’avait donc pas de fonction "opérationnelle". Mais il touchait tout de même, pour cette mission de surveillance, une rémunération annuelle de 400?000 euros, en plus de sa retraite !

Grande banque des collectivités locales

"Il aurait dû partir en 2006", soupire un de ses amis. Pour Pierre Richard, impossible?: il n’était pas concevable de quitter "sa créature". De fait, Dexia est bien l’œuvre de ce polytechnicien, ingénieur des Ponts et Chaussées, passionné d’urbanisme et, autrefois, concepteur de la ville nouvelle Cergy-Pontoise. Sous la présidence de Giscard, Richard navigue dans les cabinets ministériels, avant de devenir directeur des collectivités locales au ministère de l’Intérieur. En 1983, il rejoint la Caisse des Dépôts. C’est là que germe son idée de grande banque des collectivités locales.

Vague de libéralisme financier

Surfant sur la vague de libéralisme financier encouragée par la gauche, il transforme la vieille Caisse d’Aide à l’Equipement des Collectivités locales (CAECL) en tout nouveau Crédit local de France (CLF). En 1991, le CLF fait son entrée en Bourse. En 1993, il est le premier sur la liste des privatisations Balladur, séduisant 60?000 actionnaires. Le haut fonctionnaire survolté ne parle plus que de croissance, de capitalisation boursière et de création de valeur pour l’actionnaire. En 1996, il fusionne le CLF avec le Crédit communal de Belgique. Le groupe devient alors Dexia. Il lorgne aussi le CIC en cours de privatisation. L’affaire lui échappe. Il se console en faisant une myriade de petites acquisitions aux Pays-Bas, en Allemagne, en Espagne…

L'Europe trop étroite

Le monde n’a plus de limite. Ceux qui s’interrogent sur cette frénésie trouvent en face d’eux "un volontarisme hypertrophié", témoigne un banquier. Aux journalistes, le bâtisseur reproche de ne pas assez saluer ses prouesses. Il use tout le monde, à commencer par ses administrateurs ou les élus locaux, qui se consolent, à son invitation, au Festival d’Avignon ou à l’Opéra. Bientôt, Pierre Richard trouve l’Europe trop étroite, et son métier ennuyeux. Il rachète, à la barbe de la Caisse des Dépôts, la société financière américaine FSA. Il ne sait pas encore qu’il signe sa perte.

Folie des grandeurs

FSA fait un métier nouveau et en apparence astucieux : ce "rehausseur de crédit" apporte sa garantie aux collectivités locales qui empruntent sur les marchés financiers. Elles obtiennent ainsi des taux moins cher. Pour se diversifier, FSA commence aussi à assurer des produits subprimes. Rien de plus toxique… mais Pierre Richard n’y voit que du feu. En 2005, toujours emporté par sa folie des grandeurs, le patron de Dexia négocie une alliance avec l’italien SanPaolo IMI, dans le dos de ses actionnaires belges, qui perdraient le contrôle du groupe. Ceux-ci le poussent sur la touche mais le laissent choisir son successeur?: un avocat wallon, Axel Miller.

Stratégie casse-cou

Ce quadra décomplexé, pour ne pas dire arrogant – il affirme que "la banque est une affaire trop sérieuse pour être laissée aux banquiers" –, poursuivra, pied au plancher, la même stratégie casse-cou. "Dexia a commis trois péchés mortels", résume un financier. Le premier, c’est son aventure américaine, qui se soldera par 5 milliards d’euros de pertes "au bas mot", selon une source interne. Le deuxième aura été d’inciter les collectivités locales à s’endetter avec des produits compliqués, qui leur permettaient d’emprunter moins cher mais leur faisaient prendre de lourds risques sur les fluctuations monétaires. Ces montages qui virent au cauchemar pour les clients (voir ci-contre) généraient pour Dexia des marges bien plus copieuses que celles des crédits classiques.

De la spéculation pure

Le troisième péché ressemble à de la spéculation pure : Dexia, qui pouvait emprunter de l’argent pas cher à court terme, s’est endetté pour acheter des obligations à long terme, qui lui rapportaient plus. Certaines étaient des produits complexes, d’autres des obligations grecques, espagnoles, portugaises, italiennes, voire islandaises… En langage de banquier, cela s’appelle faire de la transformation. "Mais à cette échelle, soupire un financier, ce n’était pas la roulette russe… c’était la roulette belge : avec cinq balles dans le barillet?!" La direction des risques de la banque avait bien tiré la sonnette d’alarme, "mais les notes ne sont jamais remontées au conseil", regrette un administrateur.

"Nous devions emprunter tous les jours 110 milliards"

A l’automne 2008, exit donc Axel Miller et Pierre Richard. Ils seront remplacés par Pierre Mariani, un banquier chevronné de BNP Paribas, ancien directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy au Budget, et par l’ancien Premier ministre belge Jean-Luc Dehaene. "Quand je suis arrivé, se souvient Mariani, encore incrédule, nous devions emprunter tous les jours 110 milliards d’euros, pour financer le portefeuille obligataire de Dexia." Compliqué, dans un moment où les banques répugnent à se financer entre elles. Ce portefeuille pesait 260 milliards d’euros, l’équivalent, à l’époque, de la dette de la Grèce. Les nouveaux dirigeants en ont vendu 90 milliards. "Mais nous avons gardé les dettes des Etats, comme Christine Lagarde l’a demandé aux banques après le premier plan de sauvetage de la Grèce", insiste Mariani.

Limiter la casse

Bien qu’il ait réussi à se séparer de la funeste filiale américaine de Dexia et des subprimes et à dégonfler un bilan obèse, Mariani a perdu son impossible course contre la montre… et toutes ses illusions sur la finance. Dexia va être démantelée. Aujourd’hui, tout ce qui est rentable est à vendre. Le reste – deux petites banques, italienne et espagnole, et un portefeuille d’une centaine de milliards d’euros d’obligations – sera liquidé au fil de l’eau, en essayant de limiter la casse. Car si casse il y a, ce sera bien aux contribuables belges et français de payer ! Sur le papier, ils ont déjà perdu 5 milliards d’euros. Lors du sauvetage de 2008, les Etats sont entrés au capital du groupe franco-belge au cours de 9,90 euros. A l’heure du démantèlement, l’action vaut moins de 1 euro…

Sophie Fay - Le Nouvel Observateur

(Cet article est publié dans le Nouvel Observateur de mercredi 12 octobre 2011)

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8 octobre 2011 6 08 /10 /octobre /2011 20:56

libération - Le 08/10/11 à 10h07

Dette : la note de l'Espagne et de l'Italie abaissée, la Belgique menacée

L'agence d'évaluation financière Fitch Ratings a abaissé vendredi les notes de l'Espagne et de l'Italie, sa concurrente Moody's envisage faire de même avec celle de la Belgique.

L'agence d'évaluation financière Fitch Ratings a abaissé vendredi les notes de l'Espagne et de l'Italie, tandis que sa concurrente Moody's a indiqué qu'elle envisageait d'abaisser celle de la Belgique.

Fitch a abaissé de deux crans la note de l'Espagne, qui s'établit désormais à "AA-", contre "AA+" auparavant, soit la quatrième la plus élevée sur une échelle de vingt.

Plus inquiétant, cette note est assortie d'une perspective "négative", qui implique que l'agence pourrait l'abaisser de nouveau à moyen terme.

Moody's devrait de son côté se prononcer d'ici à fin octobre sur un éventuel abaissement de la note espagnole, actuellement à "Aa2" (la troisième meilleure possible).

"Avec des besoins de financement importants" de l'Etat espagnol, pour couvrir ses dépenses budgétaires et sa dette nette externe qui est "l'une des plus élevées du monde" (91% du PIB), rappelle Fitch, "la volatilité plus forte a un effet négatif sur les conditions de financement sur le marché de l'Espagne".

Mais il y a aussi des facteurs internes au pays: "les risques pour la consolidation budgétaire du fait des performances de certaines régions" et "la révision à la baisse des perspectives de croissance de l'Espagne à moyen terme".

Fitch a également abaissé d'un cran la note de l'Italie, à "A+", contre "AA-" et n'exclut pas de la revoir encore à la baisse si le pays devait manquer ses objectifs de réduction du déficit budgétaire.

Fitch était la dernière des trois grandes agences de notation internationale à ne pas avoir abaissé la note de l'Italie depuis le début de la crise de la dette en zone euro.

Elle explique que "le haut niveau de la dette publique et les besoins de financement budgétaire, cumulé avec le faible niveau de la croissance potentielle (du pays), ont rendu l'Italie particulièrement vulnérable à un choc externe", tel que celui généré par la crise budgétaire dans d'autres pays de la zone euro.

La Belgique a également été la cible d'une agence de notation vendredi: Moody's a indiqué qu'elle envisageait d'abaisser sa note, actuellement à "Aa1", soit la deuxième meilleure possible.

L'agence a invoqué trois raisons: la crise en zone euro, les inquiétudes pour la croissance économique et l'éventualité d'un soutien supplémentaire au système bancaire, en particulier à l'établissement franco-belge Dexia.

"Moody's compte évaluer les coûts potentiels et engagements supplémentaires qui pourraient incomber à l'Etat pour soutenir le groupe Dexia", a signalé l'agence.

Fitch a fait le point sur le Portugal, confirmant la note "BBB-" (la dernière avant de tomber dans la catégorie "spéculative"), et son maintien sous surveillance négative, au moins jusqu'à la fin de l'année.

L'agence de notation a précisé qu'elle prendrait notamment en compte, pour décider ou non un nouvel abaissement, les performances du pays relatives au programme de l'Union européenne et du Fonds monétaire international (FMI), son budget pour 2012, les avancées en matière de privatisations ainsi que les risques concernant son secteur bancaire et ses perspectives économiques et budgétaires à moyen terme.

La troisième grande agence mondiale de notation, Standard and Poor's, avait confirmé mardi la note "BBB-" du Portugal, tout en maintenant elle aussi une perspective négative.

Le Portugal, troisième pays de la zone euro après la Grèce et l'Irlande à bénéficier d'une assistance financière internationale, est confronté à de nouvelles difficultés économiques qui mettent à mal ses efforts pour assainir ses comptes publics.

(Source AFP)

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