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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 12:23

LEMONDE.FR Avec AFP | 17.10.11 | 18h24

 
 

 

Des manifestants protestent dans les rues de Mamoudzou, le 10 octobre 2011.

Des manifestants protestent dans les rues de Mamoudzou, le 10 octobre 2011.AFP/RICHARD BOUHET

Un calme précaire règne à Mayotte, lundi. Les organisations qui participent au mouvement de protestation contre la vie chère ont néanmoins décidé de poursuivre la grève et le boycott des commerces, dans l'attente de l'aboutissement de nouvelles négociations après celles de la semaine dernière.

>> Lire notre entretien avec le syndicaliste Salim Nahouda, A Mayotte, "l'Etat doit prendre ses responsabilités"

Au 21e jour du conflit contre la vie chère, les syndicats CGT Mayotte, CFDT, FO, CFE-CGE et des associations de consommateurs, à l'origine du mouvement, ont consulté une foule d'environ 600 personnes réunie sur la place principale de Mamoudzou, chef-lieu de Mayotte.

LES NÉGOCIATIONS AU POINT MORT

Cette consultation a débouché sur une reconduction du mouvement jusqu'à ce que les négociations aboutissent à la baisse des prix de la viande, de la bouteille de gaz et du sable destiné à la construction.
Lundi après-midi, syndicalistes et consommateurs se sont ensuite rendus à la préfecture, où les a accueillis le préfet, Thomas Degos. En l'absence des représentants du patronat, de la grande distribution et des élus des chambres consulaires, les négociations sont restées au point mort.

 

Des affrontements entre manifestants et forces de l'ordre ont émaillé le mouvement contre la vie chère lancé il y a trois semaines.

Des affrontements entre manifestants et forces de l'ordre ont émaillé le mouvement contre la vie chère lancé il y a trois semaines.AFP/PHOTO IMAZ PRESS REUNION

En marge de ce mouvement, deux conteneurs ont été fracturés dans un entrepôt. Ils ont été vidés de sept tonnes de produits alimentaires, essentiellement des conserves, et de 300 à 400 couteaux de cuisine. Une enquête a été ouverte par les autorités.

Depuis plus de deux semaines, Mayotte est le théâtre d'un conflit social qui paralyse l'économie de l'île. De légers affrontements entre manifestants contre la vie chère et forces de l'ordre ont éclaté, vendredi 14 octobre, malgré l'annonce de mesures par la ministre de l'outre-mer, Marie-Luce Penchard, qui s'est rendue sur place

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 14:57

 

 

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 14:52

SLOVAR les Nouvelles -17 octobre 2011

Simplification du droit : Les salariés victimes d'une entourloupe de l'UMP !
Le plus discrètement du monde, L'UMP a glissé dans les 94 articles de sa proposition de loi UMP de simplification du droit des entreprises, une importante modification du droit du travail. Dernier cadeau de l'UMP au patronat avant la présidentielle ?


Initié en janvier 2011, le texte sur la simplification du droit contient 94 articles qui : « (...) concernent pas moins de vingt codes, allant du code de commerce au code des douanes, du code de l'environnement à celui de la propriété intellectuelle, du code rural et de la pêche à celui de la sécurité sociale, sans compter le code du travail ou celui de l'urbanisme (...) » Nous dit le site Romandie.

A tel point qu'il a été qualifié de fourre-tout par la CGT et de « voiture-balai de la fin de législature » par le député PS Alain Vidalies !

C'est dans cette « pochette surprise » qu'on trouve l'article 40 : : « Modulation du nombre d'heures travaillées sur courte période sans requalification du contrat de travail : la mise en place d'une répartition des horaires sur une période supérieure à la semaine et au plus égale à l'année prévue par un accord collectif ne constitue pas une modification du contrat de travail » qui devrait, tout simplement, permettre aux entreprises de faire travailler leurs salariés durant 48 heures une semaine et 10 heures la suivante sans que ceux-ci ne puissent s'y opposer, explique la CGT qui précise que : « (...) Cette disposition va à l’encontre des décisions de la Cour de cassation et des droits fondamentaux des salariés (...) »

En effet, l'arrêt de la Cour de Cassation du 28 septembre 2010 indiquait que : « (...) l'instauration d'une modulation du temps de travail constitue une modification du contrat de travail qui requiert l'accord exprès du salarié (...) »

Ce qui fermait la porte à une revendication des organisations d'employeurs précisée par le site Wk-Rh : « (...) rappelons que la modulation est un dispositif d'aménagement du temps de travail adapté aux entreprises confrontées à des variations importantes d'activité sur l'année (...) De la sorte, le seuil de déclenchement des heures supplémentaires varie en fonction de la programmation définie par l'employeur, le salarié étant finalement amené à alterner des périodes de forte activité qui seront compensées par des périodes de faible activité (...) »

Néanmoins grâce aux députés de l'UMP et avec l'assentiment du gouvernement, la possibilité de flexibiliser encore plus les salariés devrait revoir le jour !

D'ailleurs, on s'en félicite au Ministère du Travail en expliquant que : « (...) Avec cette disposition, un tel accord collectif ne modifiera en rien le contrat de travail et pourra donc être appliqué sans risque de blocage (...) »

Si à la CGT, on ne décolère pas sur ce mauvais coup fait une fois de plus aux salariés, à la CFDT, comme d'habitude, on : « (...) ne trouve rien à redire sur la philosophie de l'article (...) » dans la mesure où : « (...) il légitime les accords conclus avec les syndicats (...) » Avant d'ajouter une précision au combien importante, la loi ne précise pas « l'amplitude d'une modulation acceptable »

Ce très beau cadeau des députés UMP, au patronat, devra toutefois passer devant le Sénat qui, entre temps, a cessé d'être une chambre d'enregistrement de l'Assemblée Nationale et s'y opposera sans nul doute. Néanmoins ce sont les députés qui auront le dernier mot et devraient entériner cette magnifique démonstration de « modernisation du dialogue social » !

Crédit image
ATTAC 06

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 14:50

SLOVAR les nouvelles - 14 octobre 2011

Mondialisation : Le luxe, vitrine du « made in France » ... fabriqué ailleurs ?
Vantées par nos ministres, les entreprises de luxe françaises, histoire d'augmenter leurs marges se mettent de plus en plus, mais discrètement aux délocalisations. Bien aidées en cela par une législation laxiste sur le marquage « Made in » !


Le 31 août 2010, Christian Estrosi, alors ministre de l'industrie, lançait : « l’Observatoire du « Fabriqué en France ». Marque de l’excellence industrielle française, le Fabriqué en France est aussi un signal très fort pour les entreprises et les salariés du secteur industriel : celui de la détermination du Gouvernement à inscrire le savoir faire français dans la durée (...) » Dans la foulée, Yves Jégo, chargé de réfléchir aux contours d'une nouvelle marque France, annonçait la mise en place d'un label Origine France.

Tout cela est bel et beau, mais ce qu'ont oublié de nous dire les élites qui nous gouvernent, c'est que si aux Etats Unis et au Japon le marquage d’origine d'un produit est obligatoire. Ce n'est pas le cas dans notre beau pays : « (...) en France, il ne l'est plus depuis la publication du Décret n° 86-985 du 21 août 1986, sauf si une indication manifeste porte à croire que le produit a été fabriqué dans un autre pays que le pays réel de fabrication (...) » indique le COFREET, une association d'experts de la chaîne du Textile et de l'Habillement.

Ce qui est confirmé par le Ministère de l'Economie et des Finances qui écrit : « Il n'existe pas en France d'obligation légale ou réglementaire imposant le marquage d'origine des produits, à l'exception de quelques produits tels les produits agricoles et alimentaires (les fruits et légumes par exemple). Le marquage d'origine est donc, sauf pour les produits cités ci-dessus, facultatif et volontaire. Il est effectué sous la seule responsabilité du fabricant ou de l'importateur (...) »

Précisons au passage que : Dans l’Union Européenne, le marquage d'origine n'est pas obligatoire non plus sauf risque de confusion pouvant induire en erreur l'acheteur sur l'origine ou la provenance de la marchandise !

Mais pour en revenir à la France, dans l’habillement, qu’appelle-t-on un produit français ? interroge le site Achetons français. « (...) En principe, une veste fabriquée avec du tissu chinois et coupée au Maroc peut bénéficier du « made in France » si elle est cousue dans l’Hexagone. C’est le lieu de confection qui compte » Version toutefois contestée par les services de la répression des fraudes.

Alors, afin d'éviter de jouer au chat et à la souris avec les services de l'état, plusieurs entreprises de textiles de luxe se réfugieraient derrière l'aspect « facultatif et volontaire » de la loi pour ne plus indiquer d'origine sur leurs produits. Ce qui leur permettrait de ne pas écorner leur image de marque et faire des marges beaucoup plus importantes avec des produits fabriqués en Chine ou en Europe de l'Est.

Des exemples ?

Sonia Rykiel qui propose des tee-shirts à 60 € et des vestes à 300 € fabriqués en Chine nous expliquait Le Parisien qui citait également le cas des : « costumes Kenzo et Givenchy, auparavant fabriqués dans le Nord-Pas-de-Calais, qui proviendraient pour l’essentiel de la banlieue de Cracovie, en Pologne (...) »

Suite à son enquête, Le Parisien avait contacté les grandes marques qui ... n'avaient pas souhaité s’étendre sur le sujet.

Néanmoins, cette situation n'est pas nouvelle puisqu'en 2008, dans le livre Luxe & Co, Dana Thomas expliquait comment : « (...) une des marques de LVMH, Céline, produisait ses sacs Macadam en jean et cuir en Chine. Une étiquette marron fixée à l’intérieur du sac précisait qu’il avait été conçu à Paris et « fabriqué à la main en Chine en portant une attention particulière à la qualité et aux détails »

A la différence près que dans les cas récents, révélés par Le Parisien, l'étiquette du lieu de fabrication a disparu grâce à une législation française qui ouvre la porte à tous les excès !

Nul doute que notre Président, attentif au chiffre d'affaire des griffes de luxe françaises, et grand amoureux des usines va, dans le cadre de ses derniers mois de mandat, s'emparer du sujet. Et convoquer au plus vite, les grands du luxe vestimentaire français, pour les appeler au patriotisme économique et leur rappeler entre autre, les nombreuses aides gouvernementale mises à la disposition de leur industrie !

Enfin, on peut toujours rêver ....


Crédit photo
Chine informations

Nike-esclavage.jpg

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 13:00
Libération - Aujourd'hui à 11h17

L'augmentation de 6% du prix du tabac est entrée en vigueur ce lundi. Selon l'Office français de prévention du tabagisme, il faudrait faire beaucoup plus pour éloigner les jeunes de la cigarette.


Un paquet de cigarettes coûte désormais de 5,70 à 6,20 euros. (AFP Frederick Florin)

L'augmentation de 6% du prix du tabac, entrée en vigueur lundi, n'est pas jugée dissuasive pour les jeunes par l'Office français de prévention du tabagisme (OFT). Elle "est construite dans son moindre détail pour laisser élevé le taux de consommation et laisser aux jeunes la possibilité financière d'entrée en tabagisme", estime-t-il dans un communiqué.

La hausse des prix représente en moyenne 30 centimes par paquet, soit 5,70 pour le paquet le moins cher et 6,20 euros pour le paquet le plus vendu. "La structure de cette nouvelle augmentation est faite dans les pires conditions sur le plan sanitaire", dénonce l'OFT dans un communiqué.

Gare au tabac à rouler

Selon l'OFT, les chiffres publiés samedi au Journal officiel "laissent apparaître que les cigarettes de la marque la plus vendue augmentent de 5,1% (5,90€ à 6,20€) et non de 6%". "Les cigarettes parfumées et colorées destinées aux plus jeunes restent au prix le plus bas des cigarettes avec 5,70€ par paquet de 20", souligne l'OFT.

L'OFT pointe également que l"'économie réalisée en achetant du tabac pour 20 cigarettes roulées de 0,6 gramme par rapport à 20 cigarettes industrielles passe de 3,35 € à 3,46 €". L'augmentation de ce différentiel "risque de diriger de nouveaux jeunes vers un produit plus toxique", estime-t-il.

L'OFT demande que ce soit le gouvernement, et en particulier le ministre en charge de la santé, qui, "par fixation des taxes, fasse bouger les prix du tabac, et non qu'il confie cette tâche aux multinationales du tabac dont l'unique objectif est le profit".

(Source AFP)

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 11:11

Libération - Aujourd'hui à 12h36

 

Les ménages les plus modestes n'auront plus aucune démarche à accomplir pour bénéficier des prix réduits sur l'électricité et le gaz.

 

Les tarifs sociaux de l'électricité et du gaz, dont plus d'un million d'ayants droit très modestes ne bénéficient pas actuellement, vont être automatisés à partir du 1er janvier 2012, a annoncé lundi dans un communiqué le ministre de l'Energie Eric Besson.

Le ministre a saisi lundi le Conseil supérieur de l'énergie d'un projet de décret automatisant leur attribution aux ménages dont les revenus sont inférieurs au plafond de la CMU complémentaire, soit 7.771 euros par an pour une personne seule ou 11.657 euros pour un couple.

50% des bénéficiaires supplémentaires

Seuls 600.000 foyers bénéficient à l'heure actuelle des tarifs sociaux de l'électricité ou du gaz, alors que 1,5 à 2 millions de ménages sont éligibles, selon le gouvernement, une situation qui n'était "pas acceptable" selon M. Besson. Ce phénomène s'expliquait à la fois par la complexité de la procédure d'attribution et par la pudeur d'ayants droit qui renonçaient à la demander.

Selon EDF, la réduction moyenne de la facture entraînée par le tarif social de l'électricité (créé en 2000 et instauré en 2005) est de 88 euros par an. La réduction pour le gaz (adoptée en 2006 et mise en place en 2008) s'élève elle jusqu'à 142 euros par an.

Les foyers éligibles bénéficieront des tarifs "sans avoir à faire de démarche" grâce au fichier des allocataires de la CMU complémentaire, sous contrôle de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil), indique le ministère dans un communiqué.

Pour éviter d'exclure des personnes ayant oublié de prolonger leurs droits à la CMU, les droits aux tarifs sociaux courront six mois de plus que ceux de la CMU, selon le projet de décret.

Le décret, que le gouvernement avait promis, suit l'adoption l'an dernier de la loi Nome (Nouvelle organisation du marché de l'électricité), qui prévoyait déjà l'automatisation des tarifs destinés aux ménages aux revenus les plus modestes.

(Source AFP)

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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 12:59
Créé le 12/10/2011 à 15h49 -- Mis à jour le 13/10/2011 à 09h12

CRETEIL - Le maire de Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne) a interdit la fouille des poubelles dans sa commune au nom de la "santé et la tranquillité publique", déclenchant une polémique avec l'opposition municipale qui l'accuse de mener une "chasse aux pauvres", a-t-on appris mercredi.

"J'ai pris un arrêté pour interdire la fouille des poubelles pour des motifs de santé et de tranquillité publiques", a précisé à l'AFP Jacques J.P. Martin, le maire UMP de cette commune cossue près de Paris, confirmant une information du journal Le Parisien.

Cet arrêté, entré en vigueur le 1er octobre, prévoit une période probatoire de 3 mois à l'issue de laquelle les contrevenants s'exposent à une interpellation et à une amende de 38 euros, selon le maire, qui précise que le glanage sur les marchés restait autorisé.

"Depuis plusieurs mois, certaines personnes fouillent les conteneurs et les renversent sur la voie à la recherche d'objets qui pourraient être commercialisés. Il ne s'agit pas de personnes à la recherche de nourriture", a ajouté l'édile, récusant toute "chasse aux pauvres" et assurant que des structures existent dans la commune pour venir en aide aux démunis.

L'opposition municipale a dénoncé une mesure "déplorable" et "clientéliste".

"On voit qu'il y a une forme d'escalade de la part du maire. La seule chose qu'il reste maintenant à faire ce serait d'interdire tout simplement la pauvreté à Nogent", a déclaré à l'AFP le chef de file du groupe PS à la mairie, William Geib, rappelant que le maire n'en était "pas à son coup d'essai".

Chaque hiver depuis 2007, M. Martin prend un arrêté interdisant la mendicité à plusieurs endroits de sa commune au moment de l'ouverture dans une commune voisine d'un centre d'hébergement de sans-abri.

"C'est un mauvais procès", a rétorqué le maire.

M. Geib n'exclut pas d'attaquer le nouvel arrêté devant les juridictions administratives.

Importé par 20minutes.fr
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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 12:53
Créé le 14/10/2011 à 12h19 -- Mis à jour le 14/10/2011 à 12h24
Tramway T1 Arret Cosmonautes.Saint-Denis, le 1 septembre 2011.

Tramway T1 Arret Cosmonautes.Saint-Denis, le 1 septembre 2011. ALEXANDRE GELEBART / 20 MINUTES

MOBILITES - Aux Rencontres nationales du transport public à Strasbourg, professionnels, spécialistes et élus s'accordent sur une future hausse du prix des transports publics. Elle pourrait même être conséquente, pour rattraper le déficit de recettes accumulé ces dernières années...

Cette fois-ci, on y va tout droit. La question de la hausse du tarif des transports ne fait même plus débat. Aux Rencontres nationales du transport public à Strasbourg, où l’on croise depuis mercredi  12 octobre le gotha des opérateurs et industriels du secteur, ainsi que des élus de la France entière, la question est en tout cas tranchée: l’usager va passer à la caisse.

«Les tarifs n’ont pas suivi l’évolution du coût des transports, et la baisse du ratio recettes/dépenses se poursuit depuis les années 1970», analyse Bruno Faivre d’Arcier, chercheur au Laboratoire d'économie des transports de Lyon. Le coupable? Les abonnements voyageurs: «L’accroissement des abonnements a conduit à davantage de fréquentation dans les transports, mais sans recette supplémentaire.» «On ne fait pas assez payer le client», assène de son côté Dominique Bussereau, président du conseil général de la Charente-Maritime. L’ancien secrétaire d'Etat aux Transports souligne que la recette par voyageur a baissé de 20% en une quinzaine d’années, et que le prix des transports reste faible en France, comparativement aux autres pays européens.

«Une population solvable qui peut payer davantage»

«Entre 1999 et 2011, nous avons enregistré une perte sur les abonnements de 7,2% en euros constants, alors que l’offre kilométrique des transports publics a progressé de 16%», constate Michel Bleitrach, président du directoire de Keolis, filiale de la SNCF, et président de l’Union des transports publics (UTP). «Est-ce que cette tendance peut se poursuivre? Je ne le pense pas.» Chez le concurrent Veolia/Transdev, on va dans le même sens. «Il y a une population solvable qui peut payer davantage», n’hésite pas à lancer Francis Grass, directeur adjoint France chez Veolia/Transdev. Le public visé: les actifs de 25 ans et plus qui ont un emploi, et les seniors. Les opérateurs sont d’autant plus convaincus de la nécessité d’une hausse, qu’ils assurent «ne jamais avoir enregistré de baisse de fréquentation après une augmentation des tarifs.»

A la SNCF, Jean-Pierre Farandou, directeur général de la branche proximités, s’inquiète d’une certaine «dérive»: «L’usager ne participe qu’à hauteur de 25% dans les coûts de production des TER, qui sont de quatre milliards d’euros. C’était 30% il y a quelques années. La tendance n’est pas bonne, et quand on voit des opérations de promotion à un euro le billet de TER, c’est inquiétant, car cela amène du trafic supplémentaire qu’on ne sait pas toujours traiter, sans générer de recette.»

Transport: un bien public ou pas?

La hausse des tarifs ne se fera pas de n’importe quelle façon. «Il faut des stratégies différentes selon que l’on s’adresse à la clientèle des abonnés, des occasionnels, des exceptionnels», affirme Patrick Jeantet, directeur général délégué de Keolis. Très présente dans les petites agglomérations, la filiale de la SNCF ajoute même qu’il «convient de positionner les gammes tarifaires selon la concurrence locale. Dans les petites villes, le coût de la voiture n’est pas très cher, parce que le prix du stationnement est bas, et que l’on y circule relativement bien. Difficile dans ce contexte de proposer des tarifs de transport public élevés. Dans les grandes métropoles c’est exactement l’inverse, on peut donc se permettre d’augmenter les tarifs.»

Quasiment plus aucun élu local n’ose dire que les tarifs n’augmenteront pas. Même si certains espèrent qu’il existe «peut-être d’autres solutions», s’aventure Joël Carreiras, vice-président du Grand Toulouse. «Derrière ce débat, se pose la question de savoir si le transport est un bien public ou pas, et donc qui le finance: l’usager ou le contribuable? Il y aura des arbitrages à faire de la part des collectivités, dans un contexte de baisse du pouvoir d’achat.»

Mickaël Bosredon
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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 12:41
20minutes.fr - Créé le 14/10/2011 à 11h09 -- Mis à jour le 14/10/2011 à 13h12

 

LONDRES - Quand Andrew Fairclough, musicien, rentre chez lui, il pousse la porte d'une petite église du XIXe siècle. Ses vinyles, ses pianos, son lit, son canapé et sa table de ping-pong ont trouvé presque naturellement leur place dans la nef aux grands vitraux et au sol moquetté.

Andrew vit dans cette église désaffectée mais chaleureuse de la banlieue de Londres que son propriétaire, l'Eglise réformée unie, veut protéger contre les squatteurs. Il paie 310 euros de loyer par mois. Une aubaine pour Londres, l'une des capitales les plus chères d'Europe, où le loyer moyen engloutit la moitié du salaire d'une personne.

"C'est fantastique. Tu habites un endroit incroyable pour un tout petit loyer. Quand j'en ai entendu parler la première fois, je me suis dit que c'était trop beau pour être vrai!", raconte Andrew, 41 ans, installé dans son canapé crème face à l'orgue de l'église.

Le principe est simple. De nombreux bâtiments sont inoccupés à Londres, avant d'être vendus ou réaménagés. Pour éviter les squatteurs et ne pas payer une fortune en sécurité, leurs propriétaires les confient à des agences spécialisées qui les louent temporairement à des particuliers, surnommés "gardiens".

Par leur seule présence, "les +gardiens+ assurent une sécurité bon marché", explique Doug Edwards de l'agence Ad Hoc, qui facture moins de 230 euros par semaine le service au propriétaire. "En échange, les gardiens ont des loyers très bon marché", avec un rabais de 50% voire plus sur le prix du marché, dans des quartiers parfois hors de prix.

Comme cet appartement de 300 mètres carré surplombant Green Park, à quelques minutes du palais de Buckingham, loué 230 euros par semaine.

Ou encore ce logement sur King's Road dans le quartier huppé de Chelsea. "Le +gardien+ vivait à côté de deux footballeurs de Chelsea, et ça lui coûtait 300 euros par mois !", affirme M. Edwards.

Revers de la médaille: le "gardien" peut être sommé de quitter son logement dans un délai de deux semaines. En un an, Daniel, éboueur et écrivain, a déménagé quatre fois. Une situation dans laquelle il trouve finalement son compte.

"J'ai vécu à Hampstead", un quartier prisé du nord de Londres, "et j'habite maintenant Warren Street", au coeur de la capitale. "C'est sympa de découvrir de nouveaux endroits", explique-t-il, assis dans sa chambre de 40 mètres carré éclairée par des néons, vestiges de l'époque où son immense appartement faisait office de bureaux.

Daniel, 26 ans, doit partager deux douches avec les douze "gardiens" de l'immeuble, "mais à 68 euros par semaine, y a rien à redire".

Pour devenir "gardien", il faut remplir plusieurs critères: toucher un salaire régulier, n'avoir ni animal ni enfant, et ne pas faire la fête.

Son rôle consiste simplement à signaler le moindre dégât. Résultat: les agences ont des listes d'attente de plusieurs centaines de personnes.

Arthur Duke de l'agence Live-in-Guardians a noté une nette augmentation du nombre de candidats ces trois derniers mois, un phénomène qu'il attribue en partie à la crise. "On a des médecins, des pompiers, des artistes, des comptables, des gens qui travaillent à la City."

Pour une majorité de "gardiens", "le but est d'économiser" pour acheter un appartement, précise-t-il. Des couples choisissent aussi cette option pour épargner en vue de leur mariage, selon M. Edwards.

Quasiment tout bâtiment vide peut être utilisé, moyennant un aménagement minimum comme l'installation de douches, estime-t-il. Des centaines d'anciens bureaux, écoles, églises ou même piscines et maisons de retraite sont ainsi convertis momentanément en logement à Londres. Ce qui donne parfois lieu à des situations rocambolesques.

"Des gens me prennent pour le vicaire", confie Andrew. "Une personne est venue me demander des conseils spirituels. J'ai d'abord été tenté de jouer le jeu, et puis je me suis retenu et lui ai indiqué l'église la plus proche!", ajoute-t-il dans un éclat de rire, amplifié par l'acoustique de l'église.

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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 12:33
20minutes.fr - Créé le 14/10/2011 à 13h47 -- Mis à jour le 14/10/2011 à 13h48

FRANCFORT, Allemagne - La chancelière allemande Angela Merkel a appelé vendredi les pays qui donnent des leçons à l'Europe pour résoudre sa crise de la dette, à cesser de refuser la taxe sur les transactions financières qu'elle propose, dans une allusion aux Etats-Unis notamment.

"Il n'est pas possible que ceux qui, à l'extérieur de la zone euro, nous appellent toujours à agir contre la crise, refusent dans le même temps l'instauration d'une taxe sur les transactions financières", a déclaré la chancelière lors d'une allocution au congrès du puissant syndicat IG Metall à Karlsruhe (sud).

Plusieurs membres du G20, comme le Japon ou le Brésil, sont favorables à la création de la taxe, mais elle est refusée par les Etats-Unis et la Chine. Elle ne fait pas non plus l'unanimité en Europe, où seuls une demi-douzaine de pays sur les 27 membres de l'UE se sont prononcés en sa faveur jusqu'à présent.

Parmi les priorités allemandes pour le sommet du G20, qui doit se tenir les 3 et 4 novembre à Cannes, dans le sud-est de la France, la chancelière a cité "la régulation des marchés financiers (et) des banques à risque systémique", cette dernière ayant "déjà été faite en Allemagne".

Pour résoudre la crise en zone euro, Mme Merkel a par ailleurs déclaré qu'une décote de la dette grecques "ne pourrait avoir lieu que pour éviter pire" et permettre au pays de se réformer pour améliorer sa compétitivité.

Elle a aussi répété son opposition à l'émission d'obligations européennes (Eurobonds), "qui ne seraient pas un miracle (et) feraient monter les taux" de refinancement de l'Allemagne.

Les ministres des Finances et banquiers centraux du G20 se réunissent de vendredi à samedi à Paris, pour préparer le sommet de Cannes.

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