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23 novembre 2016 3 23 /11 /novembre /2016 14:53

 

 

Source : http://www.marianne.net

 

 

8 mois de prison avec sursis pour le policier qui avait frappé un lycéen lors des manifs anti-loi Travail

 

 

 

 

Le policier accusé de violences policières sur un élève du lycée Bergson à Paris, en mars dernier, dans le cadre des manifestations anti-loi Travail, a été condamné ce mercredi 23 novembre à huit mois de prison avec sursis.

 

 

De nombreuses manifestations avaient dégénéré dans la violence lors du mouvement d'opposition à la loi Travail. - Images Nicolas Rinaldi

 

 

Huit mois de prison avec sursis. C’est la peine à laquelle a été condamné un policier de 26 ans, ce mercredi 23 novembre, par le tribunal correctionnel de Paris pour avoir porté un violent coup de poing à un élève du lycée Bergson, situé au nord de la capitale, dans le cadre des manifestations contre la loi Travail.

"Lève-toi! Lève-toi!!!", ordonne ce jour là, le 24 mars dernier, le policier au jeune maintenu et entouré par d’autres agents, avant de le frapper au visage. Un coup qui fera chuter le lycéen et qui lui vaudra, outre le nez cassé, six jours d’incapacité totale de travail (ITT).

 

La scène, filmée grâce à un téléphone fait alors le tour des réseaux sociaux et des médias, suscitant la colère et l’émoi, y compris du ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, qui se dit à l’époque "choqué". Il ne s'agit que d'un cas parmi les différentes accusations de violences policières dénoncées à cette époque. Mi-septembre, le collectif Stop Violences policières a d'ailleurs , avec 68 témoignages à l'appui.

Pour ce lycéen, les juges sont donc allés un peu plus loin que les réquisitions du parquet, qui avait demandé six mois de prison avec sursis. La condamnation n’ayant cependant pas été inscrite au casier judiciaire de l’agent de police, celui-ci pourra continuer à exercer sa profession, précise l’AFP.

 

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"Malheureux concours de circonstances"

Car pour l’officier incriminé, tout n’a été qu’un "malheureux concours de circonstances", s’est-il défendu à l’audience. Le jour des faits, sentant "comme des doigts au niveau de la jugulaire" de son casque, il a en effet pensé être en danger, dans un contexte tendu de surcroît pour les policiers visés par des projectiles.

Quel que soit le contexte, le coup de poing asséné à un jeune entouré de policiers et donc maîtrisé, apparaît d’une "illégitimité absolue" a estimé le procureur à l’audience.

Un deuxième policier impliqué dans les violences exercées le même jour, au lycée Bergson, doit lui comparaître le 16 juin prochain. 

 

A lire également
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Source : http://www.marianne.net

 

 

 

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23 novembre 2016 3 23 /11 /novembre /2016 13:14

 

Source : http://www.lesinrocks.com

 

 

Florian Philippot refoulé de Sciences Po par une manifestation

 

 

23/11/2016 | 10h38

 

 

 

A Sciences Po le 22 novembre (Capture d'écran via @clementlanot)

 

Le vice-président du Front national, Florian Philippot, devait débattre à Sciences Po avec le secrétaire d’Etat chargé du commerce extérieur, Matthias Fekl, ce 22 novembre. Mais une manifestation de protestation d’étudiants et de lycéens l’a obligé à annuler sa venue. C’est Benjamin Duhamel, un étudiant en master et responsable de la web-télé Sciences Po TV, qui avait sollicité le bras droit de Marine Le Pen pour ce “Grand Oral” auquel plusieurs personnalités politiques ont déjà participé : Nathalie Kosciusko-Morizet (Les Républicains, LR), Bruno Le Maire (LR), Michel Sapin (Parti socialiste, PS) ou Benoît Hamon (PS).

 

“Le FN reste d’extrême droite”

 

Mais plusieurs organisations, dont l’Union des étudiants juifs de France (UEJF), la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL), et Solidaires, s’y sont opposées. Les deux premières occupaient le parvis de l’école, tandis que la troisième organisait un sit-in devant l’amphithéâtre où devait avoir lieu le débat.

“Le FN reste le FN, malgré les discours de technocrates comme Florian Philippot. C’est un parti raciste, antisémite, qui reste d’extrême droite. Cette école n’a pas à le recevoir, ça marque une nouvelle étape de dédiabolisation”, estime Sacha Ghozlan, président de l’UEJF, cité par Le Monde.

"Le FN passe ts les jours à la télé, pr une fois on a réussi à interdire un de ces débats" Gaëlle&Arthur, étudiants à @sciencespo

 

En fin de journée, quelques élus et militants FN se sont rassemblés devant l’école pour protester contre cette annulation. Leur présence a suscité quelques invectives avec les étudiants de la rue Saint-Guillaume. L’organisateur du débat a estimé pour sa part que les militants anti-FN servaient “les idées de ceux [qu’ils] croient combattre”.

 

D’autres tentatives par le passé

 

 

 

Des excités veulent empêcher ma venue à Sciences Po et la démocratie 👎 Ils le font "au nom de la tolérance, contre les discriminations" 😉

 

Pour Florian Philippot, “la direction de l’école a une nouvelle fois failli”. Marine Le Pen avait été huée par les étudiants de Sciences Po, qu’elle avait qualifiés d’“enfants de bourgeois”, en 2012.

 

 

L’année dernière, une section FN de Sciences Po a été créée et reconnue grâce aux 120 voix nécessaires. Marine Le Pen s’en était félicité sur Twitter :

 

Le FN fait une entrée fracassante à Sciences Po directement 2ème force politique devant le PS ! Bravo aux étudiants ! MLP

 

L’annulation du débat avec Florian Philippot prouve que sa place dans l’école de la rue Saint-Guillaume n’est pas encore totalement acquise.

 

                                                  

 

Source : http://www.lesinrocks.com

 

 

                                                                                *************************

 

 

*Note perso : "un peu" de mauvaise foi lorsque le point parle d'une "trentaine" d'étudiants , les vidéos parlent d'elles même...

 

 

Source : http://www.lepoint.fr

 

 

Florian Philippot refoulé de Sciences Po par des élèves

VIDÉO. Une trentaine d'étudiants ont tenu un blocus pour empêcher le numéro 2 du FN d'accéder à l'amphithéâtre où il devait tenir une conférence.

 

 

Modifié le - Publié le | Le Point.fr

 

Ce mardi soir à Sciences Po, un débat devait se tenir entre Florian Philippot et le ministre socialiste Matthias Fekl. Une trentaine d'étudiants ont tenu un blocus pour l'empêcher d'accéder à l'amphithéâtre. Ils se sont assis devant la salle et ont scandé des slogans. "No pasarán", "Le racisme n'est pas une opinion", "Valls, Le Pen, Fillon, même combat", a-t-on pu entendre.

 

 

Blocus contre la venue de Philippot à Sciences-po : "On recommence, si le FN revient".

 

Le numéro 2 du FN a rebroussé chemin et comparé les étudiants manifestants contre sa venue à des zombies.

 

C'est déjà la saison 8 de Walking dead devant sciences po, je vais devoir me faufiler 😊

 

Il s'en est pris aux "fascistes" et à la direction de Sciences Po.

 

L'association contrainte d'annuler ma venue à Sciences Po. La direction de l'école a une nouvelle fois failli. Et les fascistes ont gagné 👎👎

Dans un communiqué de presse, Sciences Po TV et La Péniche, le journal de l'école, déclare au nom du "grand Oral" (le nom du cycle de conférences organisées par Sciences Po) : "Nous regrettons que 30 militants décident de prendre en otage un corps étudiant de 14 000 personnes, et un amphithéâtre de 500 places, au nom d'un combat contre le racisme, l'antisémitisme et la xénophobie que par ailleurs nous respectons." Et d'ajouter : "L'annulation de ce débat n'aura qu'une incidence : renforcer le discours anti-élite des militants et des élus du Front national, qui pourront donc répéter à l'envi que Sciences Po bâillonne la démocratie. Les groupuscules militants aboutissent donc au résultat inverse : non pas combattre les idées du Front national, mais les accréditer."

"Huits cars de CRS furent déployés autour de l'établissement"

L'histoire se répète : lors de la campagne présidentielle de 1988, Bruno Mégret, alors directeur de campagne de Jean-Marie Le Pen, était invité à intervenir dans l'amphithéâtre Boutmy, par le "Cercle national", l'association de Sciences Po qui représentait le FN dans les années 1980. "Huits cars de CRS furent déployés autour de l'établissement pour éviter que cette intervention publique ne se transforme en combat de rue", témoigne son ancien président dans un média.

 

 

 

Source : http://www.lepoint.fr

 

 

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22 novembre 2016 2 22 /11 /novembre /2016 21:42

 

 

Source : http://www.batiactu.com

 

 

Vinci, piraté par des hacktivistes, a brièvement dévissé en Bourse
Publié le à 19:14

 

Hacking

Image d'illustration © Grégoire Noble

 

Le groupe de BTP et concessions a été victime d'un faux communiqué de presse, relayé par l'agence Bloomberg, qui annonçait le licenciement de son directeur financier et la découverte d'erreurs comptables d'un montant astronomique. Un piratage, revendiqué par des personnes hostiles à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, a fait chuter momentanément le titre Vinci en bourse.

C'est une action coup de poing 2.0 qu'auraient mené des opposants à l'aéroport Notre-Dame-des-Landes. En envoyant un faux communiqué de presse, évoquant le licenciement du directeur financier, Christian Labeyrie, ainsi que la découverte d'erreurs d'écritures comptables sur les exercices 2015 et de la première moitié de 2016, évoquant la somme de 3,5 Mrds € et des comptes qui seraient révisés, les pirates ont réussi à berner l'agence Bloomberg, spécialisée dans les services aux professionnels des marchés financiers et l'information économique. A 16h05, l'information est reprise par ce média, ce qui met le feu aux poudres : en quelques minutes, l'action de Vinci a perdu plus de 18 % de sa valeur.

 

 

Faux communiqué Vinci
Le faux courriel émanant d'une adresse en "@Vinci.group" reçu à la rédaction de Batiactu © Capture d'écran

 

 

La cotation du titre a été suspendue pendant 30 minutes, le temps que le groupe de BTP et concessions publie un démenti. "Vinci vient de subir une très grave tentative de désinformation à caractère diffamatoire. Au travers d'un faux communiqué de presse usurpant l'identité de Vinci et renvoyant à un faux responsable de la communication du groupe, des personnes malveillantes ont porté atteinte à notre groupe", précise un courriel signé de Pierre Duprat, le directeur de la communication. De son côté, l'AFP, qui n'a pas été abusée par la fausse rumeur, indique la réaction d'un autre porte-parole du groupe : "Nous avons été hackés, et nous allons saisir l'AMF", l'autorité des marchés financiers. L'action a repris des couleurs, puisqu'à 17 heures, elle avait récupéré environ 15 % sur les 18 % qu'elle avait perdus. Il n'en reste pas moins que, dans un marché en hausse (+0,68 %), elle affiche une baisse de -3,14 % sans réelle raison. Le groupe, qui a démenti l'ensemble des "informations", explique désormais étudier toutes les actions judiciaires à donner suite à cette publication.

 

"Un nouvel acte de sabotage"

 

La première étape consistera à trouver les auteurs. Ces derniers ont toutefois laissé un indice en adressant un courriel de revendication à 17h35, grâce à une adresse e-mail "@vincigroup.com" (non officielle contrairement au suffixe "@vinci-group.com"). Dans un texte émaillé de fautes, on découvre : "Vinci vient de faire une dégringolade financière vertigineuse, ceci est un nouvel acte de sabotage à l'encontre de cette entreprise. La forêt de notre-dame-des-landes a elle-même sentie (sic) le béton reculer et ces occupants ont fêté se nouveau coup (sic) porté directement dans la bourse de ce monstre de béton". Il évoque également les coups que porteraient Vinci aux ouvriers népalais ou indiens "qui meurent chaque jour sur leurs chantiers au Quatar" (sic) et "des meurtres de journalistes en Russie pour s'être intéressé de trop près à la corruption autour d'un chantier d'autoroute". Les hacktivistes concluent : "Même si son empire économique semble solide, il y aura toujours des failles dans le béton pour l'éclater. Si l'argent est leur motivation, ils continueront d'en perdre, si leur but est de garder une bonne image, ils perdront la face. Car la vie est plus forte que l'oppression, les pelleteuses et l'exploitation".

 

 

Source : http://www.batiactu.com

 

 

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22 novembre 2016 2 22 /11 /novembre /2016 21:02

 

 

Source : http://www.lesinrocks.com

 

 

François Ruffin veut se porter candidat face au FN à Amiens

 

22/11/2016 | 14h22

 

 

 

François Ruffin, le réalisateur du film “Merci patron !” et par ailleurs rédacteur en chef du journal satirique “Fakir” installé à Amiens, souhaite se porter candidat aux prochaines législatives dans la 1ère circonscription de la Somme.

 

Et si la gauche radicale s’était trouvée un nouveau héraut ? Le dernier numéro de Fakir à paraître en décembre est frappé d’un étrange bandeau : “Notre red’ chef candidat ? Pourquoi pas” accompagné d’un dessin montrant un homme poussant le poing de la révolte en haut d’une colline – une allégorie du mythe de Sisyphe.

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A condition que la gauche s’unisse”

A l’intérieur du journal, le réalisateur de Merci patron ! raconte sur trois pages les raisons pour lesquelles il réfléchit à être candidat aux prochaines élections législatives.

“Depuis l’été, des syndicalistes, des cocos, des copains, des écolos, des insoumis, des citoyens, quelques élus même m’ont sondé : “Si on te soutient, est-ce que tu serais candidat aux législatives ?, écrit Ruffin. Pourquoi pas, j’ai répondu. Pourquoi pas, à condition (et quelle condition!) que la gauche s’unisse”.

Mais pour quelles raisons Ruffin envisage-t-il de troquer son costume de journaliste-activiste pour celui de candidat ? Pour répondre à la “progression du vote FN dans sa région” et s’adresser à une partie des classes populaires qui ont trouvé “dans les immigrés, de nouveaux boucs émissaires” à leur souffrance sociale, répond Ruffin.

La bataille aura lieu à Amiens

La bataille aurait lieu à Amiens, le bastion de Fakir, ville dans laquelle François Ruffin habite et se bat depuis plus de vingt ans contre les délocalisations frappant la région. Et plus précisément dans l’ancienne circonscription rouge vif de Maxime Gremetz dans laquelle le vote FN a prospéré. Lors des dernières élections régionales, le Front national était arrivé en tête de la circonscription avec 35 % des voix, reléguant la liste communiste à 6,5 %.

Au Front national, François Ruffin veut opposer sa méthode en recréant du lien social.

“Dans cette bataille qui débute peut-être, je vais vous dire qui sera mon adversaire, mon véritable adversaire : l’indifférence, ce poison qui a rongé nos âmes, explique-t-il ainsi. Et nous irons le combattre, village après village, porte après porte, chez les gens de gauche d’abord, les socialistes, les communistes, les sympathisants des uns, des autres, qu’on la remette debout, cette gauche résignée, qu’on rouvre pour les nôtres un chemin à l’espérance, ici puis ailleurs”.

“Ce sont les minorités agissantes qui font tout”

François Ruffin veut s’engager dans la bataille à condition de la gagner. Pour s’auto-convaincre, il s’appuie sur une phrase prononcée par le commissaire envoyé par Bernard Arnault, pour négocier avec Serge et Jocelyne Klur, licenciés en 2007 de l’usine Ecce de Poix-du-Nord, propriété du milliardaire français. “Ce sont les minorités agissantes qui font tout”, s’alarme-t-il ainsi quand le couple Klur menace de prévenir Fakir.

 

Depuis, Ruffin porte cette phrase en bandoulière, convaincu comme l’a montré l’affaire Ecopla, que l’agit-prop peut forcer les politiques à intervenir. Si François Ruffin parvenait à être élu et à revêtir l’écharpe bleu-blanc-rouge, il promet d’ailleurs de délocaliser son activisme dans la salle des quatre colonnes :

“En cas d’élection, je ferai ce que je fais déjà mais avec un mandat. Interpeller. Leur botter le cul. Avec des commissions d’enquête. Avec des PDG, des hauts fonctionnaires, qui sont livrés à l’Assemblée sur un plateau, inutile de les poursuivre à leur AG ou leur QG. La “fonction tribunicienne”, ça s’appelle. Être la voix des gens, du peuple, d’en bas. Ça, je crois, que je saurais faire”.

 

Emmanuel Todd s’improvise directeur de campagne

Au moment de conclure, François Ruffin fait état d’une phrase prononcée par Emmanuel Todd dans Les Inrockuptibles : 

“J’ai un espoir et une formule pour le résumer, confiait alors Todd. Je la prononce quand j’essaie de me rassurer sur l’avenir : ‘François Ruffin, c’est la vraie alternative de gauche à Marine Le Pen.”

Depuis François Ruffin a recontacté son ami démographe, qui l’a convaincu de s’engager dans cette bataille électorale. L’intellectuel lui aurait même même prodigué un axe de campagne :

“Tu dois casser la fragmentation entre “rebeus” et Picards. Il faut parler directement aux électeurs du FN et aux gens d’origine étrangère, leur dire : Vous êtes les deux groupes qui se font enculer. Vous, les prolos blancs, vous vous faites enculer par le FN. Vous les prolos de couleur, par le PS. Tant que vous vous opposez l’un à l’autre, vous êtes cuits. Il faut la fraternisation de ces deux groupes”.

Mais avant de se lancer dans la vaste réconciliation des classes populaires avec la gauche radicale, Ruffin prévient les lecteurs de Fakir :

“Mais, encore une fois, à une condition tout ça : l’unité de la gauche. Si j’y parviens, s’ouvre ensuite à moi une carrière de médiateur au Proche-Orient…”

 

 

le 22 novembre 2016 à 14h22

 

 

 

 

Source : http://www.lesinrocks.com

 

 

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22 novembre 2016 2 22 /11 /novembre /2016 20:28

 

 

Source : http://france3-regions.francetvinfo.fr

 

 

Manif des avocats à Toulouse : les 16 plaintes pour violences policières classées sans suite

 

 

S'estimant victimes de violences policières lors d'une manifestation à Toulouse en octobre 2015, 16 avocats avaient porté plainte. Les plaintes ont été classées sans suite. 

 

  • Par Fabrice Valery
  • Publié le

 

 

Des avocats toulousains après l'affrontement avec les forces de l'ordre. © MaxPPP

© MaxPPP Des avocats toulousains après l'affrontement avec les forces de l'ordre

 

Seize plaintes d'avocats contre des "violences" policières lors d'une manifestation à Toulouse contre la loi Taubira ont été classées sans suite, a annoncé mardi le bâtonnier Anne Fauré.

"Les seize plaintes ont été classées sans suite. Il a été estimé que la police n'avait pas fait un usage disproportionné de la force", a indiqué Maître Fauré.

Les avocats avaient déposé plainte en octobre 2015 contre la police pour "violences par personnes dépositaires de l'autorité publique". Les plaignants estimaient avoir été victimes le 22 octobre 2015 de jets de gaz lacrymogène ou de coups lors d'une manifestation contre la réforme de l'Aide juridictionnelle (AJ), qui faisait partie de la loi Taubira, du nom de l'ancienne ministre de la Justice. Ce volet concernant l'AJ a finalement été abandonné.

EN VIDEO / la scène filmée à l'époque par un avocat

 

Les forces de l'ordre tentent de repousser les avocats en grève.


Quelque 150 membres du barreau avaient manifesté et bloqué les portes du palais de justice de Toulouse pendant trois heures. Selon la police, les incidents ont éclaté lorsqu'elle a voulu mettre en sécurité des fourgons. Les plaignants avaient évoqué l'usage de gaz lacrymogènes, ainsi que des "coups de matraque, et "des mises à terre avec coups de genou et coups de pied".



EN VIDEO : le reportage de France 3 au moment de la manifestation en 2015 

 

Les avocats de Toulouse ont été évacués du tribunal, à renfort de gaz lacrymogènes.

 

 

Source : http://france3-regions.francetvinfo.fr

 

 

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22 novembre 2016 2 22 /11 /novembre /2016 18:30

 

 

Source : https://reporterre.net

 

 

Le pari de l’intelligence collective

21 novembre 2016 / Pierre-Alain Prevost (Reporterre)

 

 

 

 

 

Avec Reinventing organizations, Frédéric Laloux rend compte de l’émergence d’un nouveau type d’organisation, fondée sur la coopération et l’intelligence collective et mue par la recherche de l’épanouissement de chacun. Ce modèle, tout sauf utopique, ouvre une perspective vertigineuse pour une transition écologique à grande échelle.

Le meilleur gouvernement est celui qui nous enseigne à nous gouverner nous même. »
Goethe

Imaginez des communautés de travail autogérées, sans rapport hiérarchique, sans budget centralisé, ou tous les salariés décident de leurs méthodes de travail, de leurs horaires, de leur rémunération et même de leur fiche de poste. Imaginez des structures où les dirigeants sont choisis pour leur humilité et leurs qualités humaines et dont le rôle est d’accroître l’autonomie des groupes de travail et des individus, de développer les espaces de dialogue et d’émulation, de révéler les talents qui résident en chacun de nous. Imaginez des entreprises qui n’ont que faire des parts de marché, pour qui un « concurrent » potentiel ne peut être qu’un partenaire avec qui il faut absolument coopérer pour faire avancer leur projet commun, où les projets sont lancés parce que les salariés ont simplement envie de travailler dessus, sans aucune étude marketing, juste parce que, d’après eux, c’est ce qu’il faut faire, maintenant. Et imaginez qu’en plus de tout cela, elles ont d’excellents résultats économiques, à tel point qu’elles en arrivent, pour certaines, à bousculer complètement les normes de leur secteur d’activité tout en faisant faire de précieuses économies à la collectivité.

Trop beau pour être vrai, pensez-vous, pourtant ces organisations existent bel et bien. Frédéric Laloux a étudié douze d’entre elles pendant trois ans, issues de pays et de cultures variés, composées de quelques dizaines de personnes à des milliers de collaborateurs sur plusieurs continents et aux secteurs d’activités les plus divers : de l’éducation à la production d’électricité en passant par la santé, l’édition ou encore la fabrication de pièces automobiles. Leur point commun ? Elles révolutionnent le rapport au travail par une (auto)gouvernance inédite. En analysant leurs histoires et leurs modes de fonctionnement, il a trouvé des lignes de forces communes, de leur philosophie initiale jusqu’à son application concrète dans des processus organisationnels. D’après lui nous assistons à l’émergence d’un nouveau type d’organisation dont les résultats humains, sociaux, environnementaux et économiques sont époustouflants.

Réussir à faire travailler de concert les individus et leur ego ...

 

*Suite de l'article sur reporterre

 

 

 

Source : https://reporterre.net

 

 

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22 novembre 2016 2 22 /11 /novembre /2016 18:01

 

 

Source : http://www.bastamag.net

 

 

Pétrole

Les grandes banques françaises derrière le projet d’oléoduc combattu par les Sioux

par

 

 

 

 

 

Les Sioux de la réserve de Standing Rock, dans le Dakota du Sud, s’opposent à un projet d’oléoduc qui menace des sites culturels ancestraux et leurs sources d’eau [1]. Le Dakota Access Pipeline, d’une longueur de 1800 kilomètres, doit transporter le pétrole de schiste extrait dans le Dakota du Nord vers les côtes Est et Sud des États-Unis et, au-delà, vers d’autres marchés. Or, selon les chiffres compilés par l’ONG Food and Water Watch, les banques françaises sont engagées dans le projet du Dakota Access Pipeline, pour des sommes dépassant le milliard de dollars.

Crédit Agricole, Natixis et Société Générale figurent parmi les banques qui ont accordé un prêt de 2,5 milliards de dollars spécifiquement dédié au financement de la construction de l’oléoduc. Avec BNP Paribas, Crédit agricole et Natixis financent également les deux firmes qui portent le projet (Energy Transfer Partners et Energy Transfer Equity). Total de l’exposition financière des banques françaises : près de 450 millions de dollars pour BNP Paribas, près de 350 millions pour le Crédit agricole, 180 millions pour Natixis et 120 millions pour la Société générale.

 

 

Cliquez sur l’image pour l’agrandir

 

Une coalition d’organisations écologistes, dont Greenpeace et les Amis de la terre, ont adressé une lettre officielle à un groupement de banques vantant leur responsabilité sociale et environnementale – l’association des « Principes de l’Équateur ». Les ONG s’étonnent que ces banques soient engagées dans un projet aussi problématique pour l’environnement et pour les droits des indigènes, en contradiction totale avec leurs engagements. Toutes les grandes banques françaises adhèrent officiellement aux Principes de l’Équateur. Seules deux des principales banques impliquées dans le projet, Citigroup et la norvégienne DNB, ont officiellement réagi à ces critiques, la première en assurant qu’elle incitait au dialogue avec les Sioux, la seconde en annonçant qu’elle allait reconsidérer ses financements [2].

À l’occasion de la 22e Conférence sur le climat à Marrakech, le Crédit Agricole, la Société Générale et BNP Paribas ont répété leur volonté de se retirer de l’extraction de charbon, la plus polluante des sources d’énergie fossiles. Leurs déclarations ne concernent pas le pétrole et le gaz, même lorsqu’il s’agit de projets particulièrement problématiques ou polluants.

 

« Nous avons souffert sous tous les présidents américains »

L’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis n’est pas des plus réjouissantes pour les Sioux de Standing Rock et les opposants à l’oléoduc. Le nouveau président a en effet des liens financiers étroits avec Energy Transfer Partners et Phillips 66, deux compagnies qui soutiennent le projet. Son nouveau secrétaire à l’Énergie pourrait bien être Harold Hamm, le patron de la firme pétrolière Continental Resources, très implantée dans le gisement de pétrole de schiste qui profitera de l’oléoduc. Les revendications des Sioux risquent de ne plus être entendues à Washington.

« Je sais qu’il y en a qui sont inquiets à cause du nouveau président, a réagi l’une des militantes de Standing Rock, mais je vous rappelle que nous avons souffert sous tous les présidents américains depuis l’établissement même de l’Amérique... Nous devons continuer à résister et à défendre notre droit à la vie. » Les banques françaises entendront-elles leurs appels ?

Olivier Petitjean

 

Notes

[1Lire nos précédents articles sur la violente répression des Sioux opposés à un projet d’oléoduc et le récit de Winona LaDuke, militante et femme politique amérindienne.

[2Voir le dossier sur le Dakota Access Pipeline de l’ONG spécialisée BankTrack.

 

 

 

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Source : http://www.bastamag.net

 

 

 

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22 novembre 2016 2 22 /11 /novembre /2016 17:13

 

Source : http://www.lefigaro.fr

 

 

François Fillon veut limiter le temps consacré à l'activité syndicale

 

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François Fillon, candidat à la primaire à droite

 

Le candidat à la primaire souhaite que les délégués syndicaux ne consacrent pas plus de la moitié de leur temps de travail à leur activité syndicale. Une proposition compliquée à mettre en oeuvre.

«Je vais faire hurler», a prévenu François Fillon en préambule de ses propositions de réforme du dialogue social. En plein conflit contre la loi Travail, l'ancien premier ministre et candidat à la primaire de la droite formule dans les colonnes du «Parisien-Aujourd'hui en France» des propositions qui devraient faire bondir les organisations syndicales.

Outre un durcissement du service minimum et des conditions d'astreinte, il propose en effet d'«imposer aux délégués syndicaux une activité à temps partiel, au moins à mi-temps». «Il faut arrêter avec les syndicalistes qui sont à temps plein syndicalistes, il faut qu'ils aient une activité professionnelle au moins à temps partiel pour que ce soit un vrai dialogue qui touche à l'intérêt général de l'entreprise», expliquait François Fillon dimanche sur France 2.

Brocardant une CGT qui a «franchi la ligne jaune» en sortant «du cadre démocratique», il plaide pour une représentation syndicale plus proche du quotidien des salariés. «On ne demande pas aux représentants du personnel d'être des experts, mais de faire preuve de bon sens et d'être en phase avec la réalité du terrain», appuie Stéphanie Matteudi, directrice des études à l'Institut supérieur du Travail.*

 

»» À lire aussi: Gattaz dénonce les «voyous» de la CGT

 

L'exception des grands groupes

Chaque fonction représentative donne en effet droit à un crédit d'heures déterminé par la loi, qui va croissant selon la taille de l'entreprise: 20h par mois pour la fonction de délégué syndical dans une entreprise de plus de 500 salariés, 20 heures pour celle de représentant syndical au comité d'entreprise dans le même type d'entreprises ou encore 15 heures pour celle de membre du CHST... «Certains élus cumulent plusieurs mandats et les crédits d'heures qui vont avec, au point d'être à temps plein représentants du personnel et de ne plus exercer du tout l'activité pour laquelle ils sont salariés», déplore l'experte.

Ce cas de figure se présente surtout dans les plus grandes entreprises, où des accords négociés octroient aux représentants du personnel plus que le temps prévu par la loi, parfois même un détachement complet. «Mais cette situation est vraiment rare. 80% des représentants du personnel n'y consacrent pas plus de 35 heures par mois», souligne Christophe Doyon, directeur général du cabinet Secafi. Le cas de figure visé par François Fillon se cantonnent aux grands groupes tels que la SNCF, Air France ou PSA... où le climat social est susceptible d'avoir un impact plus large que les seuls salariés de ces entreprises.

Légiférer, une entreprise délicate

Légiférer serait cependant délicat, et pourrait même s'avérer contre-productif. D'abord parce que les organisation syndicales concernées en ferait un casus belli. «Si la direction veut un interlocuteur formé et fiable, au fait des dossiers, être dégagé de son activité professionnelle est indispensable», plaide Christophe Dard, élu CFDT à la SNCF. «Il faut tenter de changer les mentalités, mais légiférer, c'est s'assurer de se mettre à dos la CGT!», met en garde Stéphanie Matteudi.

Ensuite parce que «le problème de fond du dialogue social en France est le manque d'attractivité des fonctions représentatives dans l'entreprise», juge Christophe Doyon. Si les élus des grands groupes cumulent plusieurs mandats et exercent leur activité de représentant à temps plein, c'est aussi parce que les vocations syndicales ne sont pas légion. Dans une entreprise sur quatre, les représentants du personnel souhaiteraient passer la main, mais ne peuvent le faire faute de candidat, souligne une étude du ministère du Travail. Dans ce cas, brocarder les élus pourrait avoir l'effet inverse à celui escompté.

 

 

 

 

Source : http://www.lefigaro.fr

 

 

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Source : https://blogs.mediapart.fr/patrick-cahez/blog

 

 

François Fillon et la régression démocratique
 
 
 
François Fillon est arrivé en tête des primaires avec des déclarations qui n'ont rien à envier à Nicolas Sarkozy ou Donald Trump sur le fond, même s'il y a eu un peu plus d'effort dans la forme.

Lui président, Fillon pourrait quitter la Cour européenne des droits de l'Homme

François Fillon veut limiter le temps consacré à l'activité syndicale

Et ceux qui ne sont pas d'accord se verront envoyer les gendarmes pour les convaincre de leur erreur et les convertir à la doxa libérale.

Fillon promet d'envoyer la gendarmerie à ceux qui s ... - Mediapart

Philippe Séguin dénonçait le "Munich social". Son héritier putatif promet le temps des "escadronnades". En référence à l'histoire et aux dragonnades ?

Le scrutin et les élections ne suffisent pas seules à conférer la légitimité démocratique. Il faut aussi respecter la loi qui s'entend au sens large.

L'action syndicale est un droit de l'Homme.

Il n'est pas possible de dénoncer les engagements internationaux de la France en matière de protection des droits de l'Homme selon la jurisprudence du Comité des droits de l'Homme des Nations-Unies. Au-delà du droit international et du droit européen, d'effet direct et contraignant, les droits de l'Homme que méprise François Fillon sont également d'ordre constitutionnel.

En l'espèce, les propos de François Fillon, mais il n'est pas le seul, sont contraires au droit fondamental.

L'article 2 de la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen pose l'obligation aux associations politiques de promouvoir et protéger les droits de l'Homme. C'est une condition de fond de leur conformité républicaine. Une association politique perd sa légitimité en soutenant un candidat et un programme qui fait grief à cette condition.

Il est très inquiétant et contradictoire que personne ne s'en émeuve alors qu'il y a tant d'articles qui s'accumulent sur la perfectibilité démocratiques d'élus étrangers.

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Source : https://blogs.mediapart.fr/patrick-cahez/blog

 

 

 

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22 novembre 2016 2 22 /11 /novembre /2016 17:08

 

 

Source : http://www.bastamag.net

 

 

ça bouge ! Rencontres-débats

« Journées de l’économie autrement » : comment l’économie sociale et solidaire change le monde

par

 

 

 

 

 

Le magazine Alternatives économiques organise des journées sur le thème de « L’économie autrement », à Dijon, les 25 et 26 novembre. L’enjeu : mettre en valeur les initiatives concrètes développées par les acteurs de l’économie sociale et solidaire, tout en questionnant leur capacité à transformer le modèle économique et social. Au menu : revenu de base, économie circulaire, droit au logement, transition énergétique, monnaies locales, réussite scolaire, démocratie dans l’entreprise, accès à la santé... Basta ! interviendra lors des conférences.

Notre souhait est de rendre compte des défis auxquels notre société est aujourd’hui confrontée et de réunir des personnalités qui s’interrogent sur la meilleure manière d’y répondre. A cette fin, nous souhaitons faire débattre universitaires, chercheurs, élus mais aussi acteurs qui, sur le terrain, agissent pour faire bouger les choses.

De quoi mettre en valeur les initiatives concrètes développées par les acteurs de l’Économie sociale et solidaire, tout en questionnant leur capacité à transformer notre modèle économique et social.

Parmi les personnalités qui ont d’ores et déjà donné leur accord pour participer aux Journées de l’économie autrement : Michel Aglietta, Claude Alphandéry, Blandine Aubert, Laurent Berger, Dominique Bourg, Pacal Canfin,…

 

Allier différentes formes d’expression

Les Journées se déroulent sur deux jours, du vendredi matin au samedi après-midi afin d’attirer à la fois acteurs engagés dans l’ESS et grand public.

Elles allieront deux plénières, quinze tables rondes associant universitaires, élus ou décideurs publics et acteurs de terrain, et vingt-trois ateliers organisés simultanément afin de présenter des initiatives concrètes et échanger entre porteurs de projet.

Un espace commun est prévu avec un accueil, un espace librairie. Les débats et ateliers se dérouleront dans différents espaces répartis dans la ville, salles mises à disposition par les partenaires publics des Journées, mais aussi lieux proposés par les organisations de l’ESS actives sur la ville.

Des spectacles et animations seront offerts le vendredi soir.

- Voir la liste des intervenants

- Voir le programme

Plus d’informations sur journeeseconomieautrement.fr

Photo de une : Les Temps modernes de Charles Chaplin

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22 novembre 2016 2 22 /11 /novembre /2016 17:03

 

Source : https://blogs.mediapart.fr/edition/des-livres-et-nous/article/201116/rejouissant

 

 

Rejouissant!

 

 

«Le coup d'état citoyen - ces initiatives qui réinventent la démocratie», d'Elisa Lewis et Romain Slitine : initiatives populaires en Finlande, retour du goût de la politique avec Podemos, programmes collaboratifs, de l’indignation, de l’action... Un livre politique réjouissant !, à mettre entre toutes les mains.
 

 Vous vous promenez sur les pages de Médiapart, et vous croisez une information : participer à une chronique "littéraire" - un livre à chroniquer ? C'est à dire ? - Vous n'êtes ni journaliste, ni chroniqueur, ni ... un simple lecteur, simplement, un abonné lambda.

Un titre vous interpelle :  " Le coup d'état citoyen - ces initiatives qui réinventent la démocratie, de Elisa Lewis et Romain Slitine ". Militant depuis plusieurs décennies, ce titre vous séduit. Il y a tant et tant d'années que la démocratie essaie de se réinventer ...

Donc, bingo ! Le lire, et faire partager cette lecture. Un challenge.

Une première lecture, une lecture de plaisir. C'est le mot juste : Plaisir. Un vrai livre politique !

« Un vrai livre affecte à quelque degré ce que nous pensions et, donc, ce que nous sommes. Il change, dans une certaine mesure, le monde qui consiste, en partie, dans l’idée qu’on s’en fait, soit qu’il l’orne et l’accroisse, soit qu’il en consomme la ruine. Mais ce désastre, cette perte, si on les surmonte, peuvent être tournés à profit, se muer en richesse et en joie. Nous étions inégaux à ce qu’il y a. Nous vivions de peu. Nous ne savions pas. Nous n’étions point autant qu’il est en nous, qu’il est permis de devenir. 

Je ne sache pas de livre, lorsqu’il a compté, qui n’ait fait trembler le sol de l’existence, disloqué la vision pauvre, grossière que je prenais, avant qu’il ne l’ébranle, pour la réalité. »   Pierre Bergougnioux, in Un peu de bleu dans le paysage (édition Verdier 2013) 

Ce livre se lit comme un roman. Prenant. Un chapitre fini, vous vous précipitez au chapitre suivant. Ceux-ci sont brefs, l'écriture vive, précise, les idées développées d'une grande clarté.

Les exemples cités, les expériences décrites à travers l'univers d'un monde où la politique se pratique différemment, concrètes (Argentine, Finlande, Islande, Italie, Portugal, France).

Les pauses amènent à la réflexion, à l'approfondissement des questions posées, des « aventures » exposées.

Puis une deuxième lecture des cinq chapitres denses qui informent, qui proposent, à lire et à déguster :

" L'an I de la démocratie, des idées et du sang neuf en politique, quand les citoyens font la loi, le contre-lobby citoyen, (Re)prendre le pouvoir sur son territoire. "

Une mine d'informations, qui ne demandent pas à être copiées/collées, mais simplement donnent des exemples, des possibilités d’expérimentations et demandent à se projeter, à se transformer en fonction des territoires ( un exemple passionnant sur la nouvelle manière de gérer une commune : Saillans, dans la Drôme, le rôle, l'action, le travail d'une municipalité.

De constats : « Ils ne nous représentent plus, le mythe démocratique, aristocratie élective, oligarchie, élites déconnectées, une crise qui n’en finit plus…

A des pistes pour changer  :

Mettre la démocratie à jour, réfléchir aux nouvelles formes possibles de la consommation, de la finance (monnaie locale), l'éducation et le partage des connaissances, l'alimentation (les jardins partagés, ...), un foisonnement de possibles ... Si les citoyens se mobilisent, et participent.

Est-ce utopique ?

A la lecture de ce texte, très politique, optimiste, cela semble possible, et nous, lecteurs, militants, citoyens, nous ne pouvons que souhaiter ce possible.

Découvrir les expériences en Finlande qui développe l'initiative populaire, Podemos et retrouver le goût de la politique, de l’indignation, de l’action, mettre en place des programmes collaboratifs, découvrir des sites qui permettent de lier des mouvements, des idées. Par exemple le site Parlement et citoyens qui permet de rechercher ensemble des solutions aux problèmes du pays... plusieurs dizaines d'exemples jalonnent ce texte.

Ni parti pris, ni programme, ce livre/rencontre est une découverte de l'existant de ses réseaux qui veulent changer le "monde", ouvrir des portes à tous, afin que la politique soit réellement la gestion de la cité par tous les citoyens, en fonction de ce que nous sommes : notre histoire, notre culture, sans discrimination ! Et pas simplement réservé, à "une oligarchie, un régime, à un petit nombre de personnes concentrant les pouvoirs économiques et politiques et qui décident des orientations qui s'appliquent à tous. Tout cela alimentant in fine le sentiment d'un pouvoir illégitime. "

Je ne peux que souhaiter que ce livre soit lu, partagé, diffusé, accessible au plus grand nombre.

« Enfin, le plus important dépend de nous. Il est trop facile de considérer que seuls les responsables politiques doivent évoluer. Depuis trop longtemps nous avions abdiqué notre citoyenneté en exigeant de nos représentants qu’ils répondent pour nous à nos besoins immédiats. Mais aujourd’hui nous ne pouvons plus rester dans la passiveté et l’attente de lendemain qui chantent ? Il nous revient à tous de nous emparer de ces innovations avec conviction et exigence pour construire ensemble la démocratie qui vient. 

Alors, qu’attendons-nous ? » in Le coup d’état citoyen … de Elisa Lewis et Romain Slitine

 

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Source : https://blogs.mediapart.fr/edition/des-livres-et-nous/article/201116/rejouissant

 

 

 

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