Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
22 avril 2012 7 22 /04 /avril /2012 15:17

 

Chez Francis

Francis est SDF depuis quinze ans. A 60 ans passés, il attend de toucher sa petite retraite et rêve d'une autre vie sous le soleil de l'Equateur. Mais d'ici là, « il faut tenir ». Chronique d'une saison à la rue pour Francis, Anouar, Philippe, Jeff et tous les autres.

Journaliste
Publié le 22/04/2012 à 04h31

Francis (Aurélie Champagne/Rue89)

 

Francis fait partie des 133 000 sans-abri recensés par l’Insee. A 60 ans passé, il vit dehors depuis seize ans. Pour lui, voter est important. Récemment, il confiait :

« Ça fait partie des derniers trucs qui me restent. »

La dernière présidentielle à laquelle il a participé, c’était en 2002 :

« J’avais voté Jospin au premier tour. Chirac au second. Pas de gaité de cœur, mais Le Pen, je peux pas. »

En 2007, s’il avait pu, il aurait « peut-être voté Sarkozy ». Aujourd’hui, plus question :

« On sait maintenant que ça n’est pas lui qui aidera les pauvres. Il ne réduira pas les inégalités sociales. Comme Hollande d’ailleurs. Sur le social, il fera à peu près la même politique : il privilégiera l’hébergement d’urgence en hiver et c’est tout. C’est pas assez pour la rue. »

Francis a suivi la campagne de 2012 comme il a pu :

« Pour les infos, je lis les journaux que je trouve dans les poubelles. J’ai aussi une petite radio dans ma planque. »

« J’expliquerai mon cas au bureau de vote »

A 13 heures, ce 22 avril, Francis n’avait pas encore voté.

« Je devais retrouver un ami à Reuilly-Diderot pour qu’on aille voter ensemble, mais quand je suis arrivé, il avait un coquard. Il s’est fait casser la gueule, cette nuit par d’autres SDF.

Du coup, j’irai voter vers 18 heures. Avant, je dois aller récupérer une télé que j’ai planquée, pour la désosser. »

Francis vote dans le XIIe arrondissement. Il est anxieux. Sa carte d’identité n’est plus valable.

« J’expliquerai mon cas au bureau de vote. 
La dernière fois, le type était sympa, c’est passé. »

Jusqu’à samedi, il hésitait encore entre Jean-Luc Mélenchon et Eva Joly :

« Je voulais revoir ce que Mélenchon disait sur l’écologie, mais finalement, je crois qu’Eva me tente plus. »

Pour Francis, la candidate d’Europe Ecologie - Les Verts a fait « une mauvaise campagne » et « les journalistes l’ont discréditée » :

« Mais son programme et ce qu’elle représente en matière de justice, ça, ça me plaît. Eva n’est pas dans les affaires, et symboliquement, ce serait bien qu’elle fasse un bon score. Au moins 5%. »

Partager cet article
Repost0
22 avril 2012 7 22 /04 /avril /2012 15:12

 

Dimanche 22 Avril 2012 à 12:05

 

Marianne Marianne
Les articles de la rédaction de Marianne 

 

Maire, eurodéputé et secrétaire national de l’UMP, Philippe Juvin est aussi chef du service des urgences de l’hôpital parisien Georges-Pompidou depuis le 24 février. Une nomination pour le moins controversée, jugée vendredi par le tribunal administratif de Paris.

 

(Hopital George Pompidou à Paris - JPDN/SIPA)
(Hopital George Pompidou à Paris - JPDN/SIPA)

Sur Marianne2

La « saga » Juvin à Pompidou devant le tribunal administratif, par Clotilde Cadu
La nomination, pour le moins houleuse, de Philippe Juvin à la tête du service des urgences de l’hôpital européen Georges-Pompidou est-elle contraire à l’intérêt général ? C’est désormais à la justice de trancher, nouvel épisode de ce feuilleton hospitalo-politique.

Juvin à Pompidou : plainte d'un syndicat de médecins, par Clotilde Cadu
L'arrivée de l’eurodéputé et maire UMP de la Garenne-Colombes à la tête du service des urgences de l’hôpital parisien Georges Pompidou fin février n’en fini plus de faire des vagues. Un syndicat de médecins hospitaliers a saisi le tribunal administratif de Paris pour que soit suspendue cette nomination.

Juvin à Pompidou : une nouvelle affaire Borloo-Veolia ? Par Clotilde Cadu
L’arrivée de ce champion du cumul d’activités, maire, eurodéputé et secrétaire national de l’UMP, à la tête du service des urgences de l’hôpital européen Georges-Pompidou passe mal auprès de la communauté médicale des Hôpitaux de Paris. Retour sur une nomination polémique et politique, qui n’est pas sans rappeler la récente affaire Borloo/Véolia…

Ailleurs sur le Web

Santé : enquête sur les mandarins cumulards, par Le Monde
Le professeur Philippe Juvin a-t-il cumulé une fonction de trop ? Depuis sa nomination à la tête des urgences de l'hôpital Georges-Pompidou, à Paris, la polémique n'en finit plus autour de celui qui est déjà député européen, maire de La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine) et qui ne compte pas ses efforts dans la campagne présidentielle pour représenter l'UMP.

Un chef trop politique pour l’hôpital Pompidou, par Libération
La nomination à la tête des urgences de l’élu UMP Philippe Juvin provoque une levée de boucliers.

Hôpitaux: demande d'enquête sur la nomination du Pr Juvin à Pompidou, par Le Nouvel Observateur
Des dirigeants de syndicats de médecins hospitaliers et du Mouvement de défense de l'hôpital public (MDHP) ont réclamé lundi au ministre de la Santé une enquête sur la nomination du Pr Philippe Juvin (UMP) à la tête des urgences de l'hôpital Georges-Pompidou.

La nomination d'un conseiller de Sarkozy à l'hôpital Pompidou passe mal, par Rue89
Philippe Juvin, conseiller santé du candidat Nicolas Sarkozy, eurodéputé, secrétaire national de l’UMP, maire de La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine), a été nommé chef des urgences de l’hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP). C’est peu de dire qu’il a bataillé pour décrocher ce poste.
*Pour accéder aux liens, appuyer sur "Ctrl" de votre clavier + cliquer gauche sur la ligne du lien

Partager cet article
Repost0
22 avril 2012 7 22 /04 /avril /2012 15:07

 

 

 

LE MONDE | 21.04.2012 à 13h40 • Mis à jour le 22.04.2012 à 14h34

Par Stéphane Lauer

 

 

Chez Monoprix, quand les actionnaires s'écharpent, les clients payent. L'enseigne de distribution fait l'objet, depuis le début de l'année, de vives tensions entre les Galeries Lafayette et le groupe Casino, propriétaires chacun de 50 % du capital. Le premier souhaite vendre sa participation au second, qui l'estime surévaluée.

Dans ce contexte, les prix dans les rayons de Monoprix ont progressé de 2,3 % en trois mois. Une inflation qui ne devrait rien à la conjoncture, selon Casino, qui accuse son coactionnaire de chercher à gonfler ainsi artificiellement le chiffre d'affaires de Monoprix pour mieux valoriser sa part.

Casino vient d'envoyer une mise en garde, sous la forme d'une lettre recommandée, datée du 17 avril, à Philippe Houzé, le président des Galeries Lafayette, qui préside aussi Monoprix. Celle-ci met en cause sa gestion de l'enseigne, en particulier son positionnement en termes de prix. Ce document constate une valse des étiquettes décalée avec le contexte concurrentiel.

Dans la grande distribution, les enseignes se comparent les unes aux autres sur le plan des prix à partir d'un indice, la base 100, représentant la moyenne du secteur. Si une enseigne est en dessous elle est moins chère que cette moyenne, si elle est au-dessus, elle est plus chère. Pour Monoprix, cet indice calculé à partir de 8 000 produits alimentaires de grandes marques, représentant 45 % du chiffre d'affaires de l'enseigne, est passé de 107,7 au premier trimestre 2011 à 110 en 2012. Pour Casino, il s'agit d'une progression en rupture avec la politique tarifaire menée depuis trois ans par Monoprix, qui n'est pas cautionnée par les équipes de l'enseigne. Car cette stratégie produit un double effet.

A court terme, cela gonfle le chiffre d'affaires et le résultat opérationnel courant. Casino, dans son courrier, affirme que ce coup de pouce sur les prix a représenté "l'essentiel de la croissance du résultat opérationnel courant" du premier trimestre. Celui-ci a progressé de plus de 20 %, dans une conjoncture plus que morose.

A long terme, une politique de prix trop élevés peut finir par dissuader une partie de la clientèle de fréquenter l'enseigne. Casino fait remarquer que Monoprix avait connu une situation similaire fin 2008. L'augmentation de 1 point de l'indice tarifaire avait provoqué, au bout de six mois, une perte de chiffre d'affaires de 2 % et une chute du résultat d'exploitation de 18,5 %.

"Nous savons qu'il ne s'agit que de manoeuvres de votre part en vue de fausser la juste évaluation, s'il y a lieu, de votre participation", écrit Casino à M. Houzé, lui demandant de "prendre les dispositions nécessaires et de donner les instructions pour cesser de telles pratiques". Casino menace de "mettre en oeuvre (...) toute action utile pour préserver les intérêts de Monoprix et ses droits d'actionnaire".

M. Houzé parle de "charge sans fondement" et pointe le fait qu'il aurait fallu plusieurs mois à Jean-Charles Naouri, le PDG de Casino, avant qu'il ne réagisse à cette dérive des prix. "Ça n'est pas sérieux", commente un porte-parole, qui affirme que Monoprix n'a fait que s'aligner sur les prix pratiqués chez Casino et Franprix.

Ce n'est pas la première fois que Casino est confronté à une telle situation. Lors de la prise de contrôle de Franprix et de Leader Price, M. Naouri avait aussi accusé l'actionnaire minoritaire des deux enseignes, la famille Baud, de jouer avec l'inflation pour doper la valorisation et obtenir un meilleur prix de sa participation.

Dans le cas de Monoprix, les Galeries Lafayette ont, dans un premier temps, proposé de vendre leurs 50 %, 1,9 milliard d'euros ramenés très vite à 1,35 milliard. Casino propose 700 millions. M. Houzé explique que son estimation est fondée sur les projections d'activité de l'enseigne 2012-2014. Chiffres qui n'ont jamais été validés par Casino.

N'obtenant pas satisfaction, le président des Galeries Lafayette a refusé, le 22 février, lors d'un conseil d'administration, de céder son siège, comme les accords entre les deux actionnaires le prévoyaient, conservant le contrôle opérationnel de l'entreprise.

Ces dernières semaines, M. Houzé répète à qui veut l'entendre que, lui, est porteur de valeurs, quand le camp d'en face ne s'intéresse qu'à la valeur. Visiblement, les choses sont moins binaires qu'il ne veut bien le dire.

Stéphane Lauer

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
22 avril 2012 7 22 /04 /avril /2012 15:02

 

 

Le Monde.fr avec AFP | 22.04.2012 à 13h58 • Mis à jour le 22.04.2012 à 14h03

 
 
Ernest-Antoine Seillière, président du conseil de surveillance de Wendel, le 26 mars 2009 à Paris.

Le fisc a menacé de poursuivre au pénal pour fraude fiscale 14 cadres et ex-cadres de la société d'investissement Wendel, dont l'ancien patron des patrons Ernest-Antoine Seillière, dans le cadre d'un contentieux lié à un plan d'intéressement, a rapporté dimanche le JDD.

Selon le Journal du Dimanche, la Commission des infractions fiscales (CIF) a envoyé le 10 avril à 14 dirigeants et ex-dirigeants de Wendel un courrier dans lequel il leur reproche de s'être "volontairement soustrait à l'établissement et au paiement partiel de l'impôt sur le revenu 2007", et les prévient que cela est susceptible "de motiver le dépôt d'une plainte pénale".

Cette affaire est liée à un montage financier mis en place en 2007 par le groupe d'investissement pour intéresser ses hauts dirigeants à la bonne marche de l'entreprise, avec des rémunérations sous forme d'actions plutôt que de salaires.

D'après le JDD, le fisc y voit un abus de droit, destiné à permettre aux bénéficiaires d'échapper à l'impôt, et leur réclame plus de 200 millions d'euros, dont "une quarantaine de millions d'euros au seul baron Seillière". Les faits reprochés sont passibles de 37.500 euros d'amende et cinq ans d'emprisonnement.

Le JDD ajoute que la décision de lancer ou pas une enquête pénale reviendra formellement au prochain ministre du Budget, qui devrait suivre les recommandations de la CIF. Interrogé par le JDD, Ernest-Antoine Seillière a refusé de commenter ces informations, affirmant que "c'est une histoire du domaine privé".

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
21 avril 2012 6 21 /04 /avril /2012 17:23

 

 

Le Monde.fr avec AFP | 21.04.2012 à 15h45 • Mis à jour le 21.04.2012 à 17h17

 
 
Cet investissement est une nouvelle preuve de l'intérêt du riche émirat gazier du Qatar pour la France.

 

Le fonds souverain Qatar Holding, contrôlé par le riche émirat gazier du Golfe, détient 3 % du capital de Total, a déclaré le PDG du groupe français samedi 21 avril dans un entretien au quotidien qatari Al-Sharq.

"L'acquisition par le Qatar de 3 % des parts dans notre compagnie constitue clairement un progrès positif", a déclaré Christophe de Margerie, ajoutant que "cela témoigne de la forte relation établie depuis 75 ans" entre Total et le Qatar, selon ses propos publiés en arabe par le journal. "Nous nous félicitons d'un investisseur qui a prouvé qu'il est un partenaire de long terme", s'est réjoui M. de Margerie.

Le patron de la major française n'a pas indiqué quand avait eu lieu cette entrée du Qatar dans son capital, ni le montant de cet investissement. C'est la première fois que Total commente la montée du Qatar au sein du groupe.

 

 "PAS DE POUVOIR DE DÉCISION"

A la mi-mars, le quotidien économique français Les Echos avait rapporté que cet émirat du Golfe, champion du gaz naturel liquéfié, avait pris depuis l'été 2 % du capital de Total, devenant ainsi, derrière les sociétés du milliardaire belge Albert Frère et les salariés, l'un des grands actionnaires de la plus grosse société française.

La ministre du budget, Valérie Pecresse, avait implicitement confirmé l'opération, soulignant qu'il ne s'agissait "pas de prendre un pouvoir de décision sur une très grande entreprise française".

Qatar Holding dépend de la très influente Qatar Investment Authority (QIA). Le Qatar, qui entretient historiquement de bonnes relations avec la France a récemment renforcé ses participations dans les fleurons économiques français, avec une prédilection pour le luxe, le sport et les médias.

 

 RACHATS EN SÉRIE

Mi-mars, le numéro un mondial du luxe LVMH (Louis Vuitton, Bulgari...) avait annoncé que le Qatar détenait 1,03 % de son capital. L'émirat a également racheté en deux temps la totalité du club de football Paris Saint-Germain (PSG), repris les palaces cannois Carlton et parisien Royal Monceau et fait une razzia sur les droits télévisés de Ligue 1 à travers sa chaîne de télévision Al-Jazira Sports.

Il est aussi devenu le premier actionnaire du groupe de médias Lagardère, avec 10,1 % du capital, sans délaisser l'industrie pour autant, puisqu'il a acquis 5 % du capital de Veolia Environnement et 5,6 % du groupe de BTP Vinci, et pris le contrôle du maroquinier Le Tanneur. Champion du gaz naturel liquéfié, le petit émirat, grand comme un département français, a fait sa fortune colossale en l'espace de deux décennies.

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
21 avril 2012 6 21 /04 /avril /2012 17:15

 

Le Monde.fr | 20.04.2012 à 18h59 • Mis à jour le 20.04.2012 à 21h09

 
 
Des salariés de Fralib (groupe Unilever), qui souhaite fermer son usine de Gémenos (Bouches-du-Rhône), manifestent à l'occasion du Comité de groupe d'Unilever France, le 24 novembre 2011 à Paris.

Après plus d'un an de lutte pour conserver leurs emplois et leur usine, les salariés de l'usine Fralib de Gémenos, près de Marseille, dans les Bouches-du-Rhône, ont été déboutés par le tribunal, vendredi 20 avril. Contre la demande du comité d'entreprise de l'usine, qui appartient au groupe Unilever, le tribunal de grande instance de Marseille a considéré que le troisième "plan de sauvegarde de l'emploi (PSE)" prévu répondait "aux conditions légales".

La direction du site de Gémenos, le seul en France à produire les thés Lipton et les infusions L'Eléphant, s'est félicitée de la validation par le juge des référés "de la procédure de consultation sur la fermeture de Fralib et le PSE, déboutant ainsi le comité d'entreprise de l'ensemble de ses commandes". De leur côté, les représentants des salariés CGT et CFE/CGC - qui rappellent leur "détermination pour le maintien de l'activité industrielle" - ont indiqué qu'ils allaient faire appel de cette "décision de justice politique". "Nous continuons de penser que cette troisième procédure d'information et de consultation du CE est entachée d'irrégularités manifestes", écrivent-ils, considérant que cette décision "ne constitue en rien un démenti quant à la rentabilité et à l'efficacité économique" du site.

C'est la troisième fois que les salariés de Fralib contestent devant la justice la procédure de licenciement. A la mi-novembre, la cour d'appel d'Aix-en-Provence avait annulé le second PSE présenté par la direction, estimant que ses propositions de reclassement n'étaient "pas sérieuses". Cette décision avait constitué une victoire pour les salariés et avait obligé les deux parties à reprendre les négociations sur un nouveau plan.

 

CONTREPARTIES

Pour ce nouveau plan, la direction affirme que "chacun des cent trois salariés a reçu une offre d'emploi (..) dans une autre usine d'Unilever en France", le groupe en comptant six. Pour ceux qui choisissent de rester en Provence, "des mesures d'accompagnement" ont été proposées avec "douze mois de congés de reclassement à 75 % du salaire (quinze mois pour les plus de cinquante ans), 20 000 euros pour créer ou reprendre une entreprise, le soutien d'un cabinet de reclassement et une enveloppe globale de 400 000 euros pour la formation professionnelle", détaille-t-elle.

Par ailleurs, Unilever a rappelé sa décision prise au début de mars d'augmenter de 50 % le budget de revitalisation économique du bassin d'emploi, portant ce montant à 1,5 million d'euros, équivalent, selon le groupe, à la création de cent quatre-vingt-deux emplois dans cette zone.

Sur les cent quatre-vingt-deux salariés initialement touchés par le projet de fermeture, cent cinquante-cinq sont déjà licenciés - la production ayant été délocalisée à Katowice (Pologne) et à Bruxelles. Plus d'une centaine, selon les syndicats, réclament toujours le redémarrage de l'activité à Gémenos. Unilever avait annoncé dès septembre 2010 son intention de fermer l'usine de Gémenos pour défaut de compétitivité.

 

Lire l'éclairage (édition Abonnés) : Les salariés de Fralib s'estiment trahis et lâchés par l'Etat

 


 

Partager cet article
Repost0
20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 14:31

 

 

Rue89 - Social ? 20/04/2012 à 15h12
Carole Boinet | Journaliste
Sujet suggéré par un internaute

Les allocataires du Revenu de solidarité active (RSA) ne sont pas tous logés à la même enseigne. C’est ce qu’a découvert Veronika Giesecke-Bernat, qui bénéficie de la part « activité » de cette allocation, en recevant une lettre de refus d’Orange :

« Votre dossier n’est pas éligible car l’offre sociale Internet n’est pas souscriptible par les clients allocataires du RSA activité. »

Elle pensait pouvoir bénéficier du tarif social Internet que l’opérateur a mis en place en février. Pour 23 euros par mois (dont 3 euros de location de box), il propose :

  • un accès illimité à Internet ;
  • un accès illimité à la téléphonie fixe.

La Livebox classique d’Orange (Internet, TV, appels illimités) est, elle, à 28,90 euros par mois.

Pas de RSA « socle », pas de tarif social

Pourtant, aucune erreur à l’horizon : il est bien précisé sur le site internet d’Orange que le tarif social Internet n’est accessible qu’aux bénéficiaires du RSA « socle » et non du RSA « activité ».

Quelle différence existe-t-il entre les deux ?

  • le RSA « activité », créé par Martin Hirsch, est destiné aux personnes exerçant ou reprenant une activité professionnelle, qui peuvent ainsi cumuler, en partie, revenus du travail et revenus issus de la solidarité ;
  • le RSA « socle » est le minimum social que touchent des personnes sans activité. Il a remplacé le RMI (revenu minimum d’insertion) et l’API (allocation de parent isolé).

Parce que son mari occupe désormais un emploi à raison de quatre jours par mois, Veronika Giesecke-Bernat touche le RSA activité et ne peut donc plus prétendre au tarif social Internet.

Le tarif « normal » le moins cher est proposé par Numericable, disponible seulement dans certaines villes, et s’élève à 24,90 euros, c’est-à-dire seulement 1,90 euro de plus que le tarif social Internet que propose Orange.

 


Des cables coupés (Nick J Webb/Flickr/CC)

 

Une décision ministérielle

Contacté par téléphone, Orange explique qu’ils s’en sont tenus au cahier des charges formulé par le ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, à l’origine de la mesure.

Premier échec : le tarif social mobile

En mai 2011, le ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie lance le tarif social mobile : 40 minutes de communication et 40 SMS pour 10 euros par mois.

 

Mais en janvier dernier, Free débarque sur le marché de la téléphonie et propose un forfait téléphonique à 2 euros par mois pour une heure de communication et 60 SMS, sans engagement. Les prix des tarif sociaux mobiles paraissent excessifs, et les offres plus avantageuses se multiplient. SFR propose un forfait à 9,90 euros par mois sans engagement pour 2 heures d’appels et SMS illimités.

Pour l’opérateur, la distinction établie entre les bénéficiaires des RSA activité et socle concernant le tarif social internet n’est pas surprenante compte tenu du fait que « ceux qui ont le RSA activité ont une source de revenus ».

Orange souligne qu’ils ont « au moins le mérite de proposer cette offre ».

Pourquoi le ministère a-t-il choisi d’écarter certains bénéficiaires du RSA de son cahier des charges ? Le cabinet d’Eric Besson, ministre de l’Industrie, de l’Energie, et de l’Economie numérique, en charge du dossier, répond :

« Le RSA socle est une référence définie à titre minimale car considéré comme le minimum social de notre pays, mais ce n’est pas exclusif. Rien n’empêche, donc, que les offres soient plus généreuses. »

Mais le tarif social Internet d’Orange – seule offre de ce type – ne va pas plus loin que les conditions minimales fixées par le ministère.

Tous les allocataires du RSA ont besoin d’Internet

Pour Alain Lenoir, conseiller à l’Association française des utilisateurs de télécommunications (Afutt), le ministère a laissé trop de libertés aux opérateurs, qui n’étaient pas contraints de mettre en place le tarif social Internet. Résultat : seul Orange l’a fait.

Selon lui, aucune distinction ne devrait être effectuée entre les allocataires du RSA activité et ceux du RSA socle, qui ont tous autant besoin d’Internet :

« Ils ne peuvent pas rester dans cette situation précaire toute leur vie. Ils doivent donc trouver un emploi plus stable... ce qui passe par Internet. »

Il ajoute :

« Le ministère a trop limité le nombre de bénéficiaires. Ce sont tous les minima sociaux qui devraient être concernés, mais aussi les jeunes en situation de précarité. C’est-à-dire environ cinq millions de personnes et non les deux millions du RSA socle ! »

Alain Lenoir est convaincu que les opérateurs téléphoniques, désireux de ne « toucher que deux millions de personnes avec leur offre » par souci d’économie, ont « mis la pression » sur Bercy, qui a cédé.

Il ne s’arrête pas là, et pointe d’autres failles du tarif social Internet :

  • le manque de communication du gouvernement : « Les personnes qui pourraient être intéressées par l’offre n’en ont souvent jamais entendu parler », déplore-t-il ;
  • la disponibilité de l’offre uniquement dans les agences d’Orange : il souhaiterait qu’elle soit également distribuée par les acteurs sociaux.

L’offre a un prix trop élevé

En septembre dernier, l’UFC-Que choisir dénonçait dans un communiqué le prix maximal retenu pour ce tarif social, à savoir un abonnement mensuel à 20 euros, auquel s’ajoutent 3 euros de location de box.

« Pour être vraiment accessible, il serait nécessaire que le prix du tarif social Internet n’excède pas 10 euros », déclarait l’association de consommateurs, qui expliquait comment atteindre cet objectif :

« Les opérateurs calibrent des offres d’accès à 20 euros qui contiendraient, au minimum, un Internet haut débit complet, des appels illimités sur tous les fixes de France. Pour les plus démunis, ces offres seraient associées à une subvention du service universel, comme celle disponible pour les lignes fixes, afin d’aboutir à un prix final de 10 euros. »

Le service universel fixe est à 6,50 euros par mois pour les allocataires de minima sociaux.

Partager cet article
Repost0
20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 14:16

 

 

 

Le Monde.fr | 19.04.2012 à 10h13 • Mis à jour le 20.04.2012 à 10h27

Par Francine Aizicovici

 
 
La Fonderie avait reçu la visite de Nicolas Sarkozy le 16 avril.

 

Miracle à quelques jours du premier tour de l'élection présidentielle : une nouvelle entreprise est sauvée ! Jeudi 19 avril, le groupe Saint Jean Industries a été désigné par le tribunal de commerce de Nanterre pour reprendre la Fonderie du Poitou Aluminium (FDPA), basée à Ingrandes (Vienne), qui fabrique des culasses de moteur.

Une désignation sans surprise, l'offre de Saint Jean Industries étant restée la seule après l'audience au tribunal de commerce du 11 avril. Lundi 16 avril, la venue sur place de Nicolas Sarkozy pour annoncer avant le juge cette reprise ainsi que des commandes jusqu'en 2015 de la part de Renault, le principal client de la FDPA, avait d'ailleurs été qualifiée "de show présidentiel", par Patrice Villeret, délégué CGT. "On savait déjà tout", dit-il. Et ce résultat, "on ne le doit qu'à nous-mêmes, à nos 9 mois de lutte qui ont fait bouger l'Etat et Renault".

392 salariés sur 455 seront repris. La CGT a déjà prévenu, lors d'une rencontre ce jeudi entre Emile Di Serio, président de Saint Jean Industries, et les élus du personnel, qu'elle "n'acceptera que des départs volontaires" pour les 63 postes supprimés. Autre point sensible : les salaires, que Montupet, maison-mère de la FDPA, avait voulu baisser de 25 % à l'été 2011. Le refus des salariés avait entraîné le désengagement de Montupet et sa mise en redressement judiciaire en octobre 2011. M. Di Serio a assuré aux élus du personnel qu'il "n'était pas question de toucher aux montants des salaires mais qu'il y aurait des ajustements de la grille salariale", indique la CGT, soulignant que le syndicat "restera vigilant sur les engagements et les investissements nécessaires au développement" de la FDPA.

M. Di Serio indique avoir "un plan d'investissement de 24 millions d'euros sur 3 ans (2012 à 2015), dont 5 proviennent de Renault et 8 d'aides de l'Etat à la réindustrialisation". S'ajoutent 12 millions d'euros du Fonds de modernisation des équipementiers automobile. Renault compensera, en outre,
pour 14 millions d'euros, la sous-charge de travail en 2012 et 2013.

 

MAUVAIS SOUVENIRS

Acteur peu connu du public, le groupe équipementier Saint Jean Industries emploie 1 400 salariés dans le monde (en Suisse, en Norvège, en Allemagne, aux Etats-Unis, en Croatie, etc.) dont 900 en France. Il travaille à 90 % pour l'automobile, fabrique des pièces pour les châssis, les moteurs, les roues, et affiche un chiffre d'affaires de 177 millions d'euros en 2011. Il n'en est pas à sa première reprise.

Mais l'une d'entre elles a laissé de bien mauvais souvenirs, à Vénissieux, bien qu'on n'en trouve aucune trace dans le dossier de presse du groupe. En 2005, Saint Jean Industries rachète l'une des plus anciennes entreprises de Vénissieux, la fonderie Duranton-Sicfond, qui emploie alors 108 salariés. Son principal client est Renault Trucks, propriété de Volvo. En février 2009, la fonderie est placée en liquidation judiciaire.  

"La crise a fait chuter nos volumes de 70 % en septembre 2008, explique M. Di Serio. 2009 a été catastrophique. Nous avons demandé des aides à Volvo. On nous a répondu que nos prix n'étaient pas acceptables et que des pièces avaient été développées en Inde." C'est le dépôt de bilan. Les salariés sont licenciés sans indemnités. Michèle Picard, maire PCF de Vénissieux, donne une tout autre version de cette histoire. Pour elle, le groupe a "licencié brutalement et sans vergogne le personnel, après avoir organisé la fermeture de l'entreprise."

"Il a fait croire aux salariés que Renault Trucks jugeait ses prix trop élevés, dit-elle. En fait, Saint Jean Industries, qui n'a fait aucun investissement dans l'usine de Vénissieux, avait augmenté ses prix, obligeant Renault Trucks à aller se fournir ailleurs, tout cela dans le but de fermer l'usine et d'envoyer les machines en Croatie notamment."

Agnès (le prénom a été modifié), ancienne salariée du site de Vénissieux, garde un souvenir douloureux de cet épisode : "Le site était dans un état lamentable, il y avait des accidents du travail à répétition. Fin 2008, dans la cour de l'usine, M. Di Serio nous a dit que Renault Trucks nous lâchait, qu'il ne pouvait rien faire et qu'il allait déposer le bilan. Il nous a incités à demander des primes de licenciement à Renault Trucks. Ce qu'on a fait, en menaçant le client de bloquer les livraisons. Les salariés, qui avaient 30 ou 40 années d'ancienneté et dont 70 % avaient plus de 50 ans, étaient totalement paniqués. On a compris, trop tard, qu'on avait été manipulés. On s'est mis en grève."

En vain. Le bilan a été déposé. "J'ai travaillé plus de 25 ans dans cette entreprise, mon père, 40 ans, constate Agnès. C'était une boîte familiale, avec des directeurs que je respectais. Saint Jean Industries nous a repris pour nous jeter ensuite. Quand j'entends parler de cette entreprise, je me sens mal, nerveusement. On est marqué à vie par cette affaire. " M. Di Serio n'a pas souhaité faire de commentaires. "L'actualité n'est pas sur ce sujet aujourd'hui", dit son entourage.

 

Francine Aizicovici

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 14:07

 

Le Monde.fr | 20.04.2012 à 13h05 • Mis à jour le 20.04.2012 à 14h12

Par Anna Villechenon

 
 
La banque d'affaires américaine Morgan Stanley a annoncé jeudi 19 avril une perte nette part du groupe de 119 millions de dollars pour le premier trimestre, alors qu'elle était bénéficiaire l'an dernier.

Cela fait déjà quelques semaines que l'avenir des banques américaines tourne franchement à l'orage. Si elles avaient passé avec succès, pour la majorité d'entre elles, les tests de résistance mi-mars, leurs résultats du premier trimestre sont plombés par d'importantes pertes. Le secteur, en pleine mutation, doit par ailleurs faire face à des rebellions internes sans précédent et à une fuite inquiétante de leurs meilleurs éléments.

  • Des résultats en berne

La banque d'affaires Morgan Stanley a annoncé jeudi 19 avril une perte nette part du groupe de 119 millions de dollars pour le premier trimestre, alors qu'elle était bénéficiaire l'an dernier. Le chiffre d'affaires a, pour sa part, régressé de 8 % à 6,935 milliard de dollars.

Plus mal en point encore, la Bank of America (BofA), a publié jeudi un bénéfice net part du groupe divisé par cinq sur un an au premier trimestre, à 328 millions de dollars. Quant à son chiffre d'affaires, il a reculé de 17 % à 22,3 milliards de dollars - soit à peine un peu moins que les 22,5 milliards attendus en moyenne par les analystes.

De son côté, Citigroup a annoncé lundi 16 avril un bénéfice net en baisse de 2 % sur un an à 2,9 milliards de dollars - un résultat meilleur que les prévisions des analystes, même si le chiffre d'affaires a déçu. Ce dernier a reculé de 2 % sur la période sous revue à 19,4 milliards de dollars, moins que les 19,8 milliards attendus en moyenne par Wall Street.

Enfin, même Goldman Sachs - qui a publié des résultats supérieurs aux attentes au premier trimestre, à 2,08 milliards de dollars - voit son chiffre d'affaires reculer de 16 %, à 9,95 milliards de dollars.

  • La dégradation menace

Déjà affaiblies par leurs mauvais résultats, ces grandes banques sont en outre sous le coup d'une menace de dégradation par l'agence de notation Moody's, qui doit se prononcer mi-mai. Citigroup et BofA pourraient perdre deux crans et Morgan Stanley, trois - ce qui les plaçeraient toutes les trois à Baa2, soit à deux crans seulement de la catégorie spéculative. Le patron de cette dernière, James Gorman, a d'ailleurs récemment rencontré les responsables de Moody's, et ce, à plusieurs reprises.

Les notes de Goldman Sachs et JP Morgan Chase pourraient elles aussi être dégradées de deux crans, mais elles ne descendraient pas en-dessous de la lettre A (respectivement A3 et A2).

Si les banques se préparent à cette éventualité - fort probable - en prévoyant d'augmenter le niveau de leurs liquidités et collatéraux additionnels (4,5 milliards de dollars pour la BofA, 5,4 pour Citigroup et 6,5 pour Morgan Stanley), les patrons de Wall Street anticipent déjà les "winners and losers".

BlackRock - premier gestionnaire d'actifs dans le monde - prévoit ainsi de réorganiser ses activités autour d'établissements mieux notées, tandis que la Bank of New York Mellon s'attend déjà à ce que la dégradation de ses concurrents lui permette de récupérer plus de dépôts, rapporte encore DealBook, le blog spécialisé finances du NYT.

  • Des rebellions retentissantes

Plus qu'un pavé dans la mare, c'est l'opprobre général qu'a jeté sur Goldman Sachs Greg Smith - un employé de la banque d'affaires -, provoquant un séisme dans le monde de la finance. L'ancien banquier expliquait, dans une tribune publiée en mars dans le New York Times, pourquoi il quittait la société, dénonçant le fonctionnement "plus toxique et destructif que jamais" de cette entreprise puissante et secrète qui met "l'intérêt du client au second plan".

Autre coup de théâtre, le refus, mercredi, des actionnaires de Citigroup de valider le plan de rémunération de leurs dirigeants, et ce, sur les recommandations de deux cabinets de conseils. Cette révolte surprise pourrait même faire jurisprudence et s'étendre à d'autres établissements.

  • Des banquiers stars en fuite

Plusieurs grands noms de la finance ont récemment quitté, tour à tour, leurs célèbres employeurs. Andrea Orcel fut le premier, fin mars, à délaisser ses fonctions de responsable de la stratégie de la banque de financement et d'investissement chez Bank of America Merrill Lynch.

Moins discret, Ian Hannam, le président de la division marchés financiers de la filiale londonienne de JP Morgan, a été contraint de présenter sa démission, début avril, sur fonds de soupçon de délit d'initié. Une semaine plus tard, c'était au tour de Yoël Zaoui, co-directeur de la branche fusions et acquisitions - une promotion acquise seulement un an auparavant - de quitter Goldman Sachs.

Retraite ou démission, départ volontaire ou forcé, le départ de ces banquiers est révélateur de la mutation que subit le secteur depuis la crise financière, entre suppression de postes, diminution des bonus et nouvelle réglementation.

Le malaise des géants de Wall Street s'étale désormais au grand jour. Et à ceux qui s'en étonnent - comme Jamie Dimon, le PDG de JP Morgan Chase -, Joe Nocera, éditorialiste au NYT, répond sobrement dans une colonne intitulée "Pourquoi les gens haïssent les banques" que la crise financière "est le résultat direct de pratiques mesquines et souvent illégales de la part des banques, qui ont causé le malheur indicible de millions d'Américains".

Anna Villechenon

 

 

 

Partager cet article
Repost0
19 avril 2012 4 19 /04 /avril /2012 16:16

 

Publié par Poetes Indignes le 19/04/2012

 

 

 

 

Les financiers savent bien qu’il y a une opposition d’intérêts entre les électeurs et les marchés. Aussi ils se préparent aux différentes possibilités et en particulier à l’élection de François Hollande.

François Ruffin, après être tombé sur un rapport rédigé pour Chevreux – la plus importante société de courtage en Europe et filiale du Crédit Agricole – est allé interviewer Nicolas Doisy, chef économiste de l’agence.

Ni l’un ni l’autre ne passe par quatre chemins. Hollande devra faire un choix entre l’attente de ses électeurs et celle des marchés. Pour les financiers, la solution serait alors de préparer une réforme de façade du traité européen que Hollande pourra présenter à son avantage, tout en continuant à démanteler plus discrètement le code du travail et les services publics.

Un sujet de François Ruffin, réalisé par Olivier Azam, avec Fakir et Les Mutins de Pangée.

La version intégrale, en audio sur La-bas.org.

Source: http://www.la-bas.org

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Démocratie Réelle Maintenant des Indignés de Nîmes
  • : Le blog des Indignés de Nimes et de la Démocratie Réelle Maintenant à Nimes
  • Contact

Texte Libre

INFO IMPORTANTE

 

DEPUIS DEBUT AOÛT 2014

OVERBLOG NOUS IMPOSE ET PLACE DES PUBS

SUR NOTRE BLOG

CELA VA A L'ENCONTRE DE NOTRE ETHIQUE ET DE NOS CHOIX


NE CLIQUEZ PAS SUR CES PUBS !

Recherche

Texte Libre

ter 

Nouvelle-image.JPG

Badge

 

          Depuis le 26 Mai 2011,

        Nous nous réunissons

                 tous les soirs

      devant la maison carrée

 

       A partir du 16 Juillet 2014

            et pendant l'été

                     RV

       chaque mercredi à 18h

                et samedi à 13h

    sur le terrain de Caveirac

                Rejoignez-nous  

et venez partager ce lieu avec nous !



  Th-o indign-(1)

55

9b22