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26 avril 2012 4 26 /04 /avril /2012 12:41

 

 

LE MONDE | 26.04.2012 à 11h19 • Mis à jour le 26.04.2012 à 14h57

Par Clément Lacombe et Anne Michel

 
 
Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne, le 25 avril 2012 à Bruxelles.

 

La Commission européenne entend demander des comptes aux banques sur l'utilisation des 1 000 milliards d'euros que leur a octroyés la Banque centrale européenne (BCE), en décembre 2011 puis février, à travers des prêts inédits à trois ans et à faible taux.

Selon les informations du Monde, Michel Barnier, commissaire au marché intérieur, a demandé au président de l'Autorité bancaire européenne (EBA), Andrea Enria, de s'intéresser à l'usage qu'ont fait les établissements financiers de ces prêts bonifiés. Ils devaient éviter un assèchement du crédit dans la zone euro, en permettant aux banques d'accéder à une liquidité devenue introuvable hors des guichets de la BCE, du fait de la crise de la dette, et inciter aussi le secteur bancaire à continuer à financer les Etats.

"Qu'ont fait les banques de cet argent ? L'ont-elles redistribué à l'économie réelle en prêtant aux ménages et aux entreprises ? En ont-elles profité pour se recapitaliser, en mettant en réserve l'argent ainsi gagné ? Ont-elles racheté des dettes d'Etat ?", s'interroge une source à Bruxelles.

La démarche de M. Barnier fait écho aux questions de la classe politique européenne sur le sens de ces prêts aux banques, quand les Etats, interdits d'accès au guichet de la BCE, continuent de se financer à un prix de marché, souvent élevé. Se pose aussi la question du financement de l'économie.

 

RESSERREMENT DU CRÉDIT

Mercredi 25 avril, devant les parlementaires européens, Mario Draghi, le président de la BCE, a reconnu que ces liquidités n'irriguaient pas l'économie réelle aussi rapidement qu'espéré. Une étude publiée mercredi par l'institut monétaire montre que 9 % des banques ont encore resserré les conditions de crédit aux entreprises au premier trimestre, alors que 35 % d'entre elles l'avaient déjà fait fin 2011. La situation se détériore donc encore, même si le rythme est bien mois rapide... Parallèlement, la demande de prêts des sociétés a chuté de 30 %, tandis que celle venant des particuliers s'est effondré de 43 %... Interrogé par les eurodéputés, M.Draghi a assuré qu'il ferait le point prochainement sur la façon dont les banques ont utilisé les prêts de son institution.

Un engagement qui conforte l'initiative de M. Barnier, laquelle pourrait déboucher sur des résultats concrets. Les banquiers centraux siégeant à l'EBA devront dire s'ils jugent sa demande recevable. Si tel était le cas, chaque banque européenne pourrait se voir contrainte d'adresser à l'EBA un dossier complet sur l'emploi des prêts de la BCE. A ce jour, aucun contrôle n'était prévu. Et hormis le montant des prêts obtenus par chaque établissement, aucune autre donnée n'est connue.

"Cette demande n'est pas aberrante, mais il ne faut pas espérer obtenir des résultats inattendus, juge un banquier. Il n'y a pas de trou noir : les banques se servent de ces prêts pour refinancer leur bilan et relâchent l'argent au fil de l'eau, en fonction des besoins de financement de l'économie."

Clément Lacombe et Anne Michel

 

 

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25 avril 2012 3 25 /04 /avril /2012 14:31

 

 

Marianne - Rédigé par Gérard Filoche le Mercredi 25 Avril 2012 à 13:56

 

 

Après son annonce de faire du 1er mai un «très grand rassemblement» autour du «vrai travail», Nicolas Sarkozy s'est attiré les foudres de ses adversaires. Une déclaration confuse, pleine d'insinuations, qui demande à être éclaircie.

 

 

(FAYOLLE PASCAL/SIPA)
(FAYOLLE PASCAL/SIPA)
Le « vrai » travail ? Celui des 600 accidents mortels, des 700 suicides, des 4500 mutilés au travail chaque année ? Celui des droits violés, des licenciements sans motif et des heures sup impayées ?

Le « vrai » travail ?  Celui des maladies professionnelles, des 100 000 morts de l’amiante, troubles musculo-squelettiques, surdité, cancers, qui augmentent, sont sous-déclarées, sous réparées ?

Le « vrai » travail ? 150 000 accidents cardiaques et 100 000 accidents vasculaires par an, dont entre un tiers et 50% liés au travail ?

Le « vrai » travail ? Ce jeune ascensoriste de 26 ans écrasé par l’engin qu’il réparait, à cause de la compétition sauvage « libre et non faussée » entre Otis, Koné, Schindler et Thyssen ?

Le « vrai » travail ? Et les milliers d’ouvriers désamianteurs que Sarkozy laisse en ce moment mourir sans protection par refus d’un moratoire, alors que de récentes études scientifiques ont permis de découvrir des nouvelles fibres cancérogénes ?

Le « vrai » travail ? Celui de l’ouvrier de 55 ans devant son marteau piqueur ? De l’instituteur de 62 ans pour sa 41ème rentrée devant sa classe d’enfants ? De l’infirmière qui soigne encore à 65 ans ? De ceux pour lesquels le travail est devenu si pénible physiquement et mentalement depuis le report de l’âge de la retraite ?

Le « vrai » travail ? Celui des mini-jobs, des stages, des 800 000 emplois saisonniers, des millions d’intérimaires et de contrats à durée déterminée (CDD) à répétition ? Celui des millions de précaires ? « La vie, la santé, l’amour sont précaires… Pourquoi le travail ne le serait-il pas ? » (Parisot)

Le « vrai » travail ? Celui des millions de travailleurs pauvres mal logés qui n’arrivent pas à vivre avec leurs salaires ?

Le « vrai » travail ? Celui des travailleurs handicapés exclus du dispositif « retraite anticipée » et pour lesquels les patrons paient une faible taxe plutôt que de les embaucher ?

Le « vrai » travail ? Celui du milliard d’heures supplémentaires non déclarées, non majorées, non payées, attribuées à ceux qui ont un boulot au détriment de ceux qui n’en ont pas ?

Le « vrai » travail ? Celui des femmes qui gagnent 27% de moins que les hommes ?

Le « vrai » travail ? Celui des jeunes à 25% au chômage et à 80% en CDD ?

Le « vrai » travail ? Celui des immigrés, forcés à bosser sans droits et sans papiers par des esclavagistes et marchands de sommeil bien franchouillards ?

Le « vrai » travail  ? Celui des seniors licenciés, deux sur trois à partir de 55 ans et qui ne peuvent cotiser que 35 annuités alors que 42 sont exigés dorénavant pour une retraite décente ?

Le « vrai » travail ? Celui du partage féroce et forcé du temps de travail entre sur-travail, sous-travail et sans-travail, avec des centaines de millions d’heures supplémentaires, trois millions de temps partiels à 60% subi, cinq millions de chômeurs ?

Le « vrai » travail ? Celui des 1 à 4 millions de travailleurs du dimanche (essentiellement des femmes pauvres et précaires), des 4,3 millions qui travaillent de nuit, de ceux qui subissent des horaires postés, en «trois ou quatre-huit », modulés, annualisés, flexibilisés au détriment de leur vie de famille ?

Le « vrai » travail ? Celui des restaurateurs dont un sur quatre utilisent des clandestins, non déclarés, dans le fond de leur cuisine ?

Le « vrai » travail ? Celui d’exploitants agricoles qui tuent des inspecteurs du travail pour pouvoir abuser d’immigrés clandestins ?

Le « vrai » travail ? Celui des beaufs des cadres casques oranges des « majors » du BTP, des contre-maîtres qui appellent leurs manœuvres de la « viande » ?

Le « vrai » travail contre le droit du travail ? Celui qui ne fait jamais grève, qu’on ne voit jamais manifester, qui n’est pas syndiqué, qui piétine son collègue ? Le pauvre exploité apeuré qui souffre, se tait, et approuve son patron comme une dinde qui vote pour Noël ?

Le « vrai » travail « sans statut » ? « La liberté de penser s’arrête là où commence le Code du travail », selon Madame Parisot. Et la mise à mort du statut de la Fonction publique par une Révision générale des politiques publiques (RGPP) indigne ?

Le « vrai » travail ? Pas celui des fonctionnaires, car naturellement ces gens-là ne travaillent pas… Ce sont des boulets improductifs selon Sarkozy.

Le « vrai » travail… sans loi ?  Celui sans état de droit dans les entreprises, sans protection des contrats, sans promotion dans les carrières, sans garantie de l’emploi ?

Le « vrai » travail sans protection sociale ? Sans salaire brut, sans cotisations, ce que Sarkozy rebaptise « charges sociales » et qu’il veut abaisser, le Medef réclamant leur suppression ?

Le « vrai » travail ? Celui des conventions collectives, vieillies, foulées aux pieds par un patronat qui ne les négocient plus ?

Le « vrai » travail sans syndicat ? Mais sans syndicat, il n’y aurait rien. Pas de Smic, pas de durée légale, pas de congés payés, pas de sécurité sociale, pas de Code du travail.

Le « vrai » travail ? Sans Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), sans médecine du travail renforcée et indépendante, sans inspection du travail, alors que Sarkozy a affaibli toutes ces institutions  ?

Le « vrai » travail ? Celui sans délégué du personnel, sans comité d’entreprise, sans institution représentative du personnel ?

Le « vrai » travail ? Celui de France Télécoms, des dizaines de suicides, faute inexcusable du patron de combat qui licencie, stresse, harcèle, casse ?

Le “vrai” travail ? Parlons en ! Anxiété, risques psychosociaux, harcèlement, souffrances, suicides, chantage à l’emploi, management de combat ?

Le « vrai » travail ? Celui sans justice qui remet en cause les élections prud’hommes et taxe de 35 euros ceux qui sont obligés de les saisir pour faire valoir leurs droits ?

Le « vrai » travail ? Les travaux les plus durs sont les plus mal payés : bâtiment, restauration, nettoyage, transports, entretien, industrie.  Dans le bâtiment, plus d'un million bossent surexploités, maltraités, mal payés, accidentés, et meurent sans retraite.

Le « vrai » travail ? Celui des 900 000 foutus dehors par « rupture conventionnelle » de gré à gré, sans motif et sans mesure sociale ?

Le « vrai » travail ?  Celui soumis au chantage à l’emploi, aux licenciements sans cause réelle et sérieuse, abusifs, boursiers et incontrôlés ?

Le « vrai » travail ? Celui soumis à la spéculation de la finance, des fonds de pension cyniques et rapaces, celui des Molex, de Sea France, de Gandrange et Florange, de Continental, de Freescale, de Lejaby, de Pétroplus, ou des Fonderies du Poitou, de toutes celles et ceux qui ont du se battre pour le garder ?

Le « vrai » travail ? Celui des auto-entrepreneurs, un million en théorie, la moitié en réalité, qui se font exploiter comme faux salariés, à bas prix et sans protection sociale ?

Le « vrai » travail ?  Celui des fausses externalisations, de la fausse sous-traitance, du marchandage, du prêt illicite de main d’oeuvre, des marchés truqués  ?

Le « vrai » travail ? Celui qui bosse dur pour survivre misérablement ou celui qui exploite les autres pour vivre dans des villas dorées, avec des millions d’euros cachés aux îles Caïman ?

Le « vrai » travail ? Celui des actionnaires, des rentiers, des riches, des spéculateurs, traders ou autres banksters du Fouquet’s qui gagnent 600 Smic par an en dormant ?

Le « vrai » travail ? Celui de Maurice Lévy, patron qui se ramasse 16 millions d’euros d’argent de stocks option de poche pillés sur les richesses produites par les salariés, et des patrons qui s’augmentent de 30 % par an ?

Le « vrai » travail ? Qu’est ce qu’il y connaît ce cul doré de Sarkozy ? N’a jamais passé la serpillière dans une cantine ni poussé un chariot.
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25 avril 2012 3 25 /04 /avril /2012 14:22

 

 

Marianne - Mercredi 25 Avril 2012 à 12:00

Henri de Montety - Tribune

 

Vives sont les réactions après l'annonce de Nicolas Sarkozy de vouloir faire du 1er mai un «très grand rassemblement» autour du «vrai travail». Pour le chercheur Henri de Montety, les détenteurs d'un «faux travail» ne sont pas tant ceux qualifiés «d'assistés» par le président sortant que le «clergé du capitalisme néolibéral».

 

(Nicolas Sarkozy en visite à la Fonderie du Poitou Aluminum, le 16 avril - Lionel Bonaventure/AP/SIPA)
(Nicolas Sarkozy en visite à la Fonderie du Poitou Aluminum, le 16 avril - Lionel Bonaventure/AP/SIPA)
On a parlé du vrai et du faux travail dans la campagne électorale. C’est bien que le travail devienne un thème de la campagne. Mais il est regrettable que cela se passe dans la confusion la plus totale, comme si tout thème devait perdre son sens dès lors qu’il a le malheur d’entrer dans le champ du débat politique. C’est fâcheux, cela devrait être le contraire : l’échange de points de vue devrait contribuer à clarifier les notions, plutôt que d’aveugler les esprits en brandissant des épouvantails.

Il ne s’agit pas d’opposer des catégories les unes aux les autres – surtout des catégories qui ne sont pas adéquates, comme celles que l’on a commencé à marteler depuis hier (en particulier travailleurs versus assistés, ou industriel versus tertiaire). Ceux qui ont compris ce qu’est le « faux travail » savent la différence entre le travail créatif, un tant soit peu créatif ou du moins créateur de valeurs, de lien social, de vérité, et le travail stérile. Ils savent donc que les deux types de travail se rencontrent partout, à tous les niveaux, dans tous les secteurs d’activité, à tous les âges.

Les détenteurs d’un faux travail sont le clergé du capitalisme néolibéral, que ce dernier sécrète, dès qu’il met un peu de productivité de côté, pour assurer sa domination sur la société. Ils en définissent les règles (les dogmes), ils en assurent le bon fonctionnement (le rituel), ils en garantissent la pérennité (l’inquisition). Bien sûr, il y a le haut et le bas clergé. Le bas clergé est parfois aussi à plaindre que ses ouailles ; certains sont même éclairés. Le haut clergé, ce sont les grands patrons qui s’entichent même de mécénat artistique, à la manière d’un cardinal du XVIIe siècle. Seulement il y a manière et manière. Le haut clergé actuel est non seulement obscurantiste (c’est-à-dire qu’il maintient le peuple dans l’ignorance), mais aussi, socialement, il a peu de moralité, culturellement, il a peu de goût. Le résultat, c’est une société en piteux état.

Le profit inconditionnel, l’exploitation de l’homme par l’homme et la finance internationale, notre Trinité à tous, a son clergé. Tout cela n’a rien à voir avec les débats sur les « vrai » ou « faux » Français, que l’on soit « pour » ou « contre » (d’ailleurs, pour ou contre quoi, on se le demande ?) Tous ces débats sont d’une irrationalité consternante.
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25 avril 2012 3 25 /04 /avril /2012 14:07

 

 

LE MONDE | 25.04.2012 à 12h31 • Mis à jour le 25.04.2012 à 15h21

 
 
Le candidat Nicolas Sarkozy prononce un discours, le 22 avril 2012 à la Mutualité, à Paris, au soir du 1er tour de l'élection présidentielle.

 

ÉDITORIAL. Le président de la République est, par définition, le président de tous les Français. Il représente, autant qu'il est possible, l'ensemble de la collectivité nationale. Il est donc logique que les candidats à la fonction s'adressent à tous les électeurs, y compris, évidemment, ceux du Front national. Surtout quand ceux-ci ont été 6,4 millions à voter, le 22 avril, pour Marine Le Pen.

Dès le lendemain du premier tour de scrutin, François Hollande et Nicolas Sarkozy s'y sont donc employés. Le candidat socialiste, en analysant ce vote FN comme l'expression d'une "colère sociale" et en cherchant à convaincre ces électeurs que "c'est la gauche qui les défend". Le candidat de l'UMP, en assurant que les électeurs de Mme Le Pen sont la voix de "la France qui souffre", qu'ils n'ont "pas de leçon de morale" à recevoir et qu'il a bien l'intention de les "écouter", les "entendre" et leur "parler ".

Le problème - lourd, blessant, presque humiliant pour tout républicain, de droite comme de gauche - est que le président sortant a franchi, depuis deux jours, la frontière entre compréhension et compromission. Certes, il a assuré, mercredi 25 avril, qu'il n'y aurait "pas d'accord" avec le Front national, ni de ministres FN s'il est réélu. C'est bien le moins.

Mais il a désormais adopté le langage, la rhétorique et, partant, les idées, ou plutôt les obsessions, de Mme Le Pen. Ainsi de cette façon d'attiser les peurs de la société française plutôt que de tenter de les apaiser. Ainsi de cette stigmatisation des "élites", jetées en pâture au "peuple". Ainsi de cette dénonciation du "système", dont on se demande bien ce qu'il est, sinon la République dont il devrait être le garant.

Cette empathie constitue une faute politique. La présidente du Front national a beau avoir débarrassé son parti de ses scories et saillies les plus choquantes, le coeur du projet lepéniste reste ce qu'il a toujours été : rétrograde, nationaliste et xénophobe.

Malgré des hésitations de tel ou tel, à certains moments comme lors des régionales de 1998, les responsables de la droite avaient toujours, jusqu'à présent, récusé ces idées. Pendant des années, l'ancien président Jacques Chirac avait courageusement rappelé que la République française assure l'égalité de tous, "sans distinction d'origine, de race ou de religion", selon les termes de la Constitution. Céder, si peu que ce soit, sur cette exigence ne peut que renforcer le Front national. Et placer la droite, demain, dans une situation bien vulnérable.

C'est également une faute morale. En politique, comme ailleurs, la fin ne justifie pas tous les moyens. L'élection ne légitime pas tous les cynismes. Sauf à donner un peu plus raison aux philippiques de Mme Le Pen contre les "mensonges" des dirigeants français. Sauf à y perdre son âme.

C'est enfin un aveu d'impuissance. En 2007, Nicolas Sarkozy avait su convaincre qu'il saurait apporter des réponses au désarroi ou au désespoir de cette "France qui souffre". Se situer, cinq ans plus tard, sur le terrain même de Mme Le Pen revient à admettre qu'il n'y est pas parvenu.

 

 

 

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25 avril 2012 3 25 /04 /avril /2012 13:45

 

Le Monde.fr avec AFP | 25.04.2012 à 13h29 • Mis à jour le 25.04.2012 à 15h28

 
 
L'entreprise s'est déclarée mardi en cessation de paiement. Nicolas Sarkozy s'est dit prêt, sur France Info, à recevoir les dirigeants de Neo Sécurité s'ils le souhaitent.

 

La CGT de Neo Sécurité a dénoncé mercredi 25 avril dans un communiqué "la gestion douteuse" du PDG du numéro deux des entreprises de ce secteur, Jean-Michel Houry. Le syndicat met en avant les salaires "extravagants" des dirigeants et la location du siège social, qui "plombent les comptes de l'entreprise". Les frais structurels s'élèveraient ainsi à 10 millions par an selon le syndicat.

L'un des dirigeants aurait un salaire qui tournerait autour de 400 000 euros par an, dénonce également un délégué syndical, qui s'appuie sur les observations d'un cabinet d'experts qui pointait la disparité impressionnante entre le salaire et la situation de l'entreprise.

"C'est à travers le chantage à l'emploi, utilisé comme variable d'ajustement" que le patron de Neo Sécurité en appelle au gouvernement et au financement public pour pallier la gestion catastrophique de son entreprise, a ajouté le syndicat.

Neo Sécurité, qui emploie 5 000 salariés, s'est déclarée mardi en cessation de paiement auprès du tribunal de commerce de Paris. Mercredi, Nicolas Sarkozy s'est dit prêt, sur France Info, à recevoir les dirigeants de l"entreprise s'ils le souhaitent.

 

 

 

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25 avril 2012 3 25 /04 /avril /2012 13:38

 

 

Le Monde.fr avec AFP | 25.04.2012 à 14h18 • Mis à jour le 25.04.2012 à 15h29

 
 
L'UFC-Que Choisir "agit en justice : pour l'exemple, 5 associations locales ont déposé plainte pour défaut d'offre alternative contre des magasins des groupes Carrefour, But, Fly, Cora ; la Fédération a fait de même auprès du TGI de Paris contre Sofinco, Financo, Cetelem, Cofidis et Cofinoga".

 

L'UFC-Que Choisir a annoncé mercredi avoir déposé plainte contre des magasins de grande distribution pour non-respect de la loi française sur le crédit à la consommation. Après une enquête dans des magasins et des sites Internet, l'association de consommateurs fait en effet état de "résultats affligeants", un an après l'entrée en vigueur de la loi Lagarde censée protéger les consommateurs.

La loi Lagarde, du nom de l'ancienne ministre de l'économie, entrée en vigueur en mai 2011, insiste notamment sur la nécessité d'offrir à l'emprunteur la possibilité de choisir entre crédit renouvelable ou non pour tous les crédits d'un montant supérieur à 1 000 euros. Le nombre de comptes de crédit renouvelable en France avait alors diminué de 2 millions sur la seule année 2011, selon l'Association française des sociétés financières. Le crédit renouvelable, aussi appelé credit revolving, consiste à emprunter une somme d'argent utilisable à tout moment et renflouée au fur et à mesure des remboursements.

 

"LA FABRIQUE DE MALENDETTEMENT"

L'association souligne par exemple le fait que les lieux de vente ne proposent pas systématiquement une offre de crédit autre que celle pour le renouvelable et que les sites Internet spécialisés ne la mettent pas en avant. Elle regrette également que les cartes de fidélité, que les clients peuvent être amenés à prendre pour obtenir un crédit sans frais ou amortissable, soient dans 75 % des cas assorties d'un crédit renouvelable.

"Refusant que la fabrique de malendettement continue de tourner à plein régime et décidée à promouvoir un endettement des ménages socialement et économiquement productif, l'UFC-Que Choisir saisit la DGCCRF [Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes] pour que la loi Lagarde soit respectée et les infractions sanctionnées", poursuit le texte.

En outre, elle "agit en justice : pour l'exemple, 5 associations locales ont déposé plainte pour défaut d'offre alternative contre des magasins des groupes Carrefour, But, Fly, Cora ; la Fédération a fait de même auprès du TGI de Paris contre Sofinco, Financo, Cetelem, Cofidis et Cofinoga". L'association ajoute qu'elle "intervient auprès des parlementaires pour demander : l'interdiction de la vente de crédit renouvelable sur le lieu de vente ; la déliaison totale entre carte de fidélité et crédit renouvelable ; la vérification de la solvabilité corroborée par des pièces justificatives à partir de 1 000 euros empruntés ; sans oublier l'interdiction du démarchage en matière de crédit".


 

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25 avril 2012 3 25 /04 /avril /2012 13:31

 

Le Monde.fr avec AFP | 25.04.2012 à 11h05 • Mis à jour le 25.04.2012 à 12h56

 
 
Les tractations devront aboutir rapidement, faute de quoi les leaders politiques pourraient être obligés de rappeler aux urnes les 45 millions d'électeurs britanniques.

Le Royaume-Uni est officiellement retourné en récession au début de cette année, après avoir enregistré une contraction de son économie pour le deuxième trimestre d'affilée - une surprise pour les analystes, qui misaient sur une légère hausse de 0,1 % du produit intérieur brut, et une mauvaise nouvelle pour le gouvernement de David Cameron.

Selon une première estimation officielle publiée mercredi 25 avril, l'économie britannique s'est contractée de 0,2 % au premier trimestre 2012, après une baisse de 0,3 % au trimestre précédent. Le pays était sorti de la récession fin 2009.

 

 DES FINANCES PUBLIQUES EN BERNE

Cette mauvaise nouvelle succède à celle annoncée mardi par le gouvernement : les finances publiques du Royaume-Uni se sont à nouveau dégradées en mars, obligeant le pays à emprunter 18,2 milliards de livres (22,3 milliards d'euros) - un record depuis novembre 2010.

 

 POURSUITE DE L'AUSTÉRITÉ

Le ministre des finances britanniques, George Osborne, a confirmé mercredi la poursuite de la politique d'austérité de son gouvernement après l'annonce surprise d'un retour du Royaume-Uni en récession.

"La seule chose qui aggraverait encore la situation serait d'abandonner notre programme, qui est crédible, et d'augmenter délibérément notre déficit public et de créer encore plus de dette", a déclaré M. Osborne dans un communiqué.

Le ministre conservateur a reconnu que le Royaume-Uni se trouvait dans une "situation économique très difficile" mais a souligné qu'elle était d'autant plus complexe que "tant d'autres pays européens sont déjà en récession ou sont en train d'y tomber". "Cela prend plus de temps que prévu pour nous relever de la plus grande crise de la dette que nous ayons connue de mémoire d'homme", a ajouté le chancelier de l'Echiquier.

 

 LA LIVRE STERLING CHUTE

Plombée par l'annonce de ce retour en récession, la livre sterling repartait en nette baisse face à l'euro et au dollar mercredi. En milieu de matinée, la livre britannique, qui évoluait au préalable en légère hausse, est tombée à 82,09 pence pour un euro, son niveau le plus faible depuis une semaine.

Pourtant, la veille, la livre était montée à 81,44 pence pour un euro - son niveau le plus élevé depuis août 2010 -, portée par un mouvement initié mercredi dernier par le fait que la Banque d'Angleterre avait semblé repousser de nouvelles mesures de soutien à l'économie. De telles mesures, qui se traduisent par des injections de liquidités, ont pour effet de diluer la valeur de la livre.

Lire notre éclairage : "L'économie britannique à l'épreuve de la crise de la zone euro"

 

 

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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 21:13

Publié par Poetes Indignes le 24/04/2012

 

Il y a encore quelques années, ils appartenaient à la classe dite « moyenne ». Mais une société de consommation plus agressive que jamais a fait chuter les plus fragiles. Comment et pourquoi la précarité a-t-elle gagné les personnes qui ont un travail ? Fondé sur l’enquête de Barbara Conforti, ce documentaire réalisé par  Pascal Catuogno, grand reporter et journaliste d’investigation, se présente comme une radiographie d’un phénomène social alarmant.

 

 

 

 

 

 

 


http://poetesindignes.wordpress.com/2012/04/24/doc-integral-je-travaille-mais-je-suis-pauvre/

 

 

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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 15:20

 

Redchef
Publié le 24/04/2012 à 09h36

Après la « France qui se lève tôt » de 2007, voici donc le « vrai travail » de 2012. Nicolas Sarkozy entend le fêter le 1er mai, à l’occasion d’un très grand rassemblement :

« Le 1er mai, nous allons organiser la fête du travail, mais la fête du vrai travail. »

L’idée est à peu près la même qu’avec la France qui se lève tôt : trier le bon grain de l’ivraie, les bons Français de ceux qui se lèvent tard, ou qui sont payés sans travailler (les « assistés ») ou qui font semblant de travailler (le « faux » travail, donc).

L’époque où il fallait être un « vrai Français »

L’expression a une petite odeur rance. D’où vient-elle ? Le NPA a mis les pieds dans le plat, pointant des « accents de Pétain ». Une époque où il fallait être un « vrai Français », où la devise nationale commençait par le mot « travail ». Ou le vrai travail était le travail de la terre, vraie elle aussi (elle ne « mentait pas »).


Appel aux travailleurs, discours du maréchal Pétain à Saint-Etienne, le 1er mars 1941 

Le NPA est-il coupable d’une facile « reductio ad petainum » du débat ?

Le maréchal Pétain est le premier dirigeant politique de droite qui ait tenté de récupérer le 1er mai. Ce jour-là était aussi la saint-Philippe ... Le 24 avril ( !) 1941, il a décidé de rendre férié cette journée-là, espérant rallier les ouvriers. Le 1er mai de cette année, il déclarait à ceux de Commentry (Allier) :

« Le 1er mai a été, jusqu’ici, un symbole de division et de haine. Il sera désormais un symbole d’union et d’amitié, parce qu’il sera la fête du travail et des travailleurs. Le travail est le moyen le plus noble et le plus digne que nous ayons de devenir maître de notre sort. »

L’églantine (rouge comme le sang des révolutionnaires et ouvriers) est alors remplacée par le muguet (blanc comme le lys).

Une fête de gauche tordue par l’extrême droite

Après la guerre, la fête est redevenue « républicaine » – le muguet a réussi à survivre, cependant. Mais le 24 avril ( ! !) 1988, au soir du premier tour de la présidentielle, Jean-Marie Le Pen a annoncé qu’il allait célébrer à sa façon le 1er mai, décrété « fête du travail et de Jeanne d’Arc », celle-ci étant dans la mystique de l’extrême droite, depuis toujours, l’incarnation de la résistance à l’étranger (Robert Brasillach, auteur apprécié par Jean-Marie Le Pen, écrivait dans Je suis partout, le 12 mai 1944 : « Jeanne appartient au nationalisme français dans ce qu’il a de plus réaliste, de plus profond et de plus attaché à la terre. »)

Depuis, chaque année, le FN organise ce rassemblement directement inspiré du pétainisme, donc. Marine Le Pen a repris la tradition : elle était l’an dernier la star de la fête, sur le podium installé au pied de la statue de la Pucelle, rue des Tuileries.

Une campagne qui empeste les années 40

L’odeur des années 40 est là, bien présente ; elle ne cesse d’empester cette campagne.

  • en février, un député a accusé le ministère de l’intérieur Claude Guéant de s’appuyer sur des idéologies qui ont conduit aux camps de concentration ;
  • le même mois, Claude Guéant a qualifié le FN de « nationaliste » et « socialiste », histoire de monter qu’il n’était pas le vrai méchant ;
  • puis Arno Klarsfeld, soutien de Sarkozy, a pris la défense de Guéant en accusant le FN d’avoir pour programme une réhabilitation du Maréchal.

Au secours, Pétain revient ! Ce n’est pas la faute de la mondialisation, de la « France qui souffre », de la « peur du déclassement » , des faiblesses du pouvoir d’achat ou de la montée du chômage... C’est la faute des réponses qu’apporte le pouvoir à toutes ces réalités. En glorifiant « l’identité nationale » et le « vrai travail », en affirmant que « toutes les cultures ne se valent pas », en se vantant de sa chasse chiffrée aux immigrés, il ne devait pas s’attendre à autre chose.

 

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23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 10:51

 

 

Le Monde.fr | 23.04.2012 à 09h49

Par Antonio Manganella et Olivier Maurel

 
 

Dumping social et environnemental, délocalisations et licenciements, taux de chômage structurellement supérieur à 8% depuis presque 30 ans, temps partiel subi et précarité de l'emploi maximale pour les moins de 30 ans et les plus de 50 (en particulier pour les femmes), travailleurs pauvres, recul de la protection sociale : autant de maux accrus par une économie financiarisée, mondialisée et dérégulée, et que la crise déclenchée en 2008 est venue exacerber.

Ces réalités, certains candidats à l'élection présidentielle française en parlent, tandis qu'une grande partie des électeurs les vit au quotidien, directement ou à travers des proches. Les faits n'ont donc pas besoin d'être longuement expliqués et les symptômes attendent d'être soignés : mais qu'en est-il des causes ? Pourquoi au Nord comme au Sud de la planète, les travailleurs, les citoyens et l'environnement sont-ils victimes du modèle économique dominant ? L'une des réponses est hélas assez simple : ceux qui jouent avec l'économie ne sont pas ceux qui paient les pots cassés !

 

LA MONTÉE EN PUISSANCE DES ENTREPRISES MULTINATIONALES

En 30 ans, le nombre de sociétés multinationales a été multiplié par 10. Nombre d'entre elles ont acquis un pouvoir supérieur à bien des États : à titre d'exemple, le chiffre d'affaires cumulé des 10 premières sociétés transnationales dépasse les PIB de l'Inde et du Brésil. Mais, contrairement aux États et aux personnes physiques, ces entreprises n'ont pas de personnalité juridique internationale. Il n'existe que des entreprises nationales ayant des participations dans des entreprises étrangères.

Concrètement, cela signifie qu'une entreprise multinationale dont le siège social est en France n'est pas juridiquement responsable si ses filiales à l'étranger polluent l'environnement, exploitent ou maltraitent ses salariés ou ses sous-traitants. La dérégulation permet aux investissements et aux bénéfices financiers de traverser les frontières pour revenir au siège social dans les pays riches ou de s'arrêter dans des paradis fiscaux ; mais la responsabilité juridique, elle, reste dans les pays où le droit social, environnemental, fiscal est moins exigeant ou moins appliqué.

UN DROIT À DEUX VITESSES

C'est donc en raison de deux principes "sacrés" du droit des sociétés, la responsabilité limitée et l'autonomie juridique de la personne morale, que les groupes français n'ont presque jamais à faire face au juge en France pour des crimes ou délits dont elles seraient responsables ou complices dans des pays tiers. Et les exemples d'impunité se multiplient ici aussi. Ainsi, la cour de cassation pourrait exonérer la responsabilité du groupe Total pour la marée noire causée par le naufrage de l'Erika au prétexte que c'était "un navire étranger se trouvant en zone économique exclusive", c'est-à-dire hors des eaux territoriales françaises. Les juges français seraient donc incompétents pour se saisir du dossier.

Autre exemple, au plan social : Serge Vanel, de nationalité française, a travaillé  de 1978 à 1985 pour la Cominak, filiale du groupe Areva au Niger. M. Vanel est mort à 59 ans d'un cancer du poumon en 2009 ; sa famille demande que soit reconnue la responsabilité de la société-mère, dont le siège social est à Paris. Selon l'avocat d'Areva : "Nous sommes ici en droit nigérien et c'est l'État où la maladie a été contractée qui est concerné". Et, aux yeux du droit actuel, il a raison : ce droit-là ne serait donc pas du côté des victimes.

Serait-il utopique de protéger les droits humains face à un modèle économique devenu prédateur ? Les Etats ont pourtant bien accepté des abandons de souveraineté pour protéger l'investissement et le commerce international, au sein de l'OMC par exemple. Ainsi, lorsque sont constatées des entorses au libre échange, les autorités compétentes appliquent des sanctions, y compris extraterritoriales. Or quand il s'agit de droits humains et des violations perpétrées par des entreprises, les mécanismes de protection sont souvent des "chiens sans dents". Cette différence de traitement consacre un principe d'inégalité et non un principe de justice. En bref, les droits humains ont aujourd'hui moins de poids que les droits de la finance et du commerce.

 

LES ENTREPRISES PEUVENT-ELLES AVOIR PLUS DE DROITS QUE LES CITOYENS ?

Sous pression de la société civile, des textes internationaux ont reconnu la responsabilité des entreprises en matière de droits de l'Homme : c'est le cas des principes directeurs des Nations unies relatifs aux droits de l'Homme et aux sociétés transnationales ou bien des Principes directeurs de l'OCDE à l'intention des multinationales. Cette reconnaissance est un premier pas, mais ces normes demeurent non contraignantes. C'est en tant que garant de l'intérêt général que l'Etat doit maintenant rendre les entreprises judiciairement comptables de leurs exactions et de celles commises par leurs filiales, quels que soient le pays, le secteur ou le contexte dans lesquels elles interviennent.

Une première mesure concrète, déjà discutée en vain par deux fois à l'Assemblée nationale, consisterait à encadrer la relation entre les maisons-mères et leurs filiales en instaurant la "responsabilité délictuelle du fait d'autrui". Ceci faciliterait l'accès à la justice pour les victimes des multinationales, partout dans le monde, auprès des tribunaux des pays des maisons-mères.

A moins d'être prisonniers de conflits d'intérêts, le réalisme politique et le pragmatisme ne doivent pas empêcher l'audace et la vision d'avenir, notamment pour les générations futures qui, elles-aussi, ont droit à un développement que l'on veut durable. La question doit être posée aux candidat(e)s à l'élection présidentielle française : les entreprises peuvent-elles avoir plus de droits que les citoyens, au Nord comme au Sud ?

 

Antonio Manganella, chargé de plaidoyer responsabilité des entreprises, CCFD-Terre Solidaire Olivier Maurel, professeur associé à l'IAE G. Eiffel - UPEC, ancien directeur du Master 2 Management de la RSE


Antonio Manganella et Olivier Maurel

 

 

 

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