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27 août 2012 1 27 /08 /août /2012 16:40

 

Etude - 26/08/2012 à 21h39

 Blandine Grosjean | Redchef adj Rue89
 

C’est dans les grandes villes qu’on est le plus pauvre : une étude établit la liste des communes les plus riches, les plus pauvres, mais aussi les plus égalitaires.

 

Etre pauvre, en France, d’après les chiffres, c’est aussi bien vivre à la rue que dans un appartement HLM chauffé et équipé. C’est ne pas avoir de quoi manger ou ne pas pouvoir se payer des vacances. On mélange dans cette catégorie le quart-monde et les ménages trais modestes.

Au total, ils sont 8,2 millions à disposer de 60% ou moins du revenu médian, soit 954 euros pour une personne seule, après prestations sociales. Cela fait 14% de la population, selon l’Insee, dans un des pays les plus riches du monde. Selon d’autres critères, on descend à 7,5% de la population.

Faute de s’entendre sur la réponse à la question « qui est pauvre ? », les spécialistes avancent sur leur localisation géographique. Le Compas a mis en ligne ses estimations du taux de pauvreté des 100 plus grandes villes. Il s’agit là d’une analyse plus fouillée d’éléments sortis en juillet dernier.

Vivre avec 954 € par mois à Paris
ou Aurillac, ce n’est pas la même chose

Ce travail, reconnaissent les auteurs, n’est qu’un début. Il ne tient pas compte, par exemple, des agglomérations ou des différences entre quartiers d’une même ville.

« Les villes riches ne sont pas des îlots de richesse et n’ont pas éradiqué la pauvreté : vivre pauvre parmi les riches peut être ressenti de façon plus violente que parmi une population moins favorisée, et rendu encore plus difficile du fait des prix de l’immobilier. »

Mais une chose est sûre : on est plus pauvre dans une grande ville. Les auteurs de l’étude, François Cousseau, Louis Maurin et Violaine Mazery, qui retiennent eux le taux de 15% de taux moyen de pauvreté, sont formels :

« Nos données montrent clairement que la pauvreté se concentre dans les villes les plus importantes. Les 100 plus grandes villes rassemblent un tiers des ménages pauvres, alors qu’elles ne regroupent qu’un cinquième de la population. »

Dans un article d’août 2011, Louis Maurin, président de l’Observatoire des inégalités remettait en cause l’analyse purement monétaire et militait pour que d’autres outils, territoriaux notamment, soient utilisés :

« Concrètement, être pauvre aujourd’hui, c’est manquer de quoi ? En France, 7% des ménages ne peuvent maintenir leur logement à bonne température, 10% recevoir des amis, 11% ont un logement bruyant…

Et comment tenir compte des coûts de logement ? Avec 954 euros, on ne vit pas de la même façon à Paris qu’à Aurillac. »

Roubaix en haut, Neuilly en bas

C’est à Roubaix qu’on est le plus pauvre et à Neuilly-sur Seine qu’on l’est le moins. 15 877 ménages ou 46% de la population pour la première ; 1 955 ménage, ou 7% de la population pour l’ancienne commune de Nicolas Sarkozy.

Mais à Paris, une des communes les plus riches de France, on compte 169 910 ménages pauvres (16%), et Perpignan – peu connue pour ses problèmes sociaux – en compte 17 701, soit 32% de sa population, plus du double de la moyenne.

En attendant la mise en place de nouveaux indicateurs, par exemple celui de la « pauvreté ressentie », qui resituerait mieux que ceux de la « pauvreté monétaire », le tableau du Compas permet de comprendre comment et pourquoi les discours publics ne sont pas perçus de la même manière à Aix, Quimper ou Roubaix.

 

1 C’est mieux à la campagne

 

Contrairement à un discours aujourd’hui répandu, les villes de plus petite taille, l’espace périurbain ou rural n’est pas celui où l’on trouve le plus de ménages pauvres, même si les deux tiers des ménages pauvres n’habitent pas dans les 100 plus grandes villes.

« La ville attire les plus démunis, car on y trouve le plus d’opportunités de logement et d’emploi », rappelle Hervé Guéry président du Compas :

« Une partie des villes de grande taille connaissent des difficultés économiques, mais sont aussi devenues des pôles qui attirent la main d’œuvre. On peut y trouver à la fois une pauvreté importante et un certain dynamisme économique : c’est le cas par exemple de Montpellier et Lille (27% de pauvres) ou Marseille (26%).

D’autres villes importantes, comme Dijon (13% de pauvres) ou Aix-en-Provence (14%) se situent autour de la moyenne. Ce sont des villes où les ménages pauvres peuvent aussi être accueillis soit en périphérie immédiate – c’est le cas pour Dijon avec des villes de sa banlieue qui ont une offre de logements sociaux importante – ou vers une autre grande ville du département (effet notamment des relations entre Marseille et Aix). »

2 Neuilly lutte (à sa façon) contre la pauvreté

 

Les sept villes de France où le taux de pauvreté est le plus faible sont situées en Ile-de-France. Dans l’Ouest. Il s’agit de Neuilly-sur-Seine, Rueil-Malmaison et Versailles (7% de pauvres) et Antony, Levallois-Perret, Issy-les-Moulineaux (8%).

A l’est de la capitale, Saint-Maur-des-Fossés (8% de pauvres également) se donne beaucoup de mal pour rester dans la queue du classement. La Fondation Abbé-Pierre l’avait élue plus mauvais élève de l’application de la loi Solidarité et renouvellement urbains (SRU) qui impose aux communes de disposer d’au moins 20% de logement sociaux sur leur territoire. Neuilly se défendant bien également :

« Parmi celles qui en ont fait le moins, on trouve à la première place Saint Maur-des-Fossés, avec 158 logements financés, soit 5% des objectifs fixés par la loi SRU en cinq ans... Neuilly-sur-Seine en a réalisé 479, soit 10% de ses obligations, et affiche 3,6% de HLM. »

La meilleure façon de ne pas avoir de pauvres chez soi est de manquer de logements sociaux. Les villes comme Avignon, Beauvais ou Strasbourg, qui concentrent la majorité des logements sociaux de leur agglomération, ont des taux de pauvreté bien supérieurs à la moyenne.

En Ile-de-France, il faut aller à l’est de Paris pour trouver les communes les plus pauvres :

« [C’est] là où l’emploi se développe peu et où la proportion de familles immigrées est élevée. On trouve dans cet ensemble des villes comme Aubervilliers (39% de pauvres), Saint-Denis (35%). Elles accueillent notamment ceux qui n’ont plus les moyens de se loger à Paris mais y travaillent. »

3 La misère moins pénible au soleil ?

 

Parmi les communes les plus pauvres de France, on trouve les grandes villes des départements d’outre-mer, comme Saint-Denis-de-la-Réunion (39% de pauvres) ou Fort-de-France (34%). Entre un tiers et 45% de la population vit sous le seuil de pauvreté.

En France métropolitaine, toutes les grandes villes du Sud ont un taux de pauvreté supérieur à la moyenne, à l’exception d’Aix-en-Provence et d’Antibes. Dans l’ordre, Perpignan et Béziers (32%), Avignon (30%), Nîmes (29%), Montpellier (27%), Marseille (26%) et même Nice (20%).

Les quatre premières pâtissent « d’une situation économique très dégradée avec un niveau de chômage élevé, une proportion de population immigrée relativement importante ».

La présence de Bordeaux, « ville bourgeoise » presque par excellence dans la mauvaise partie du tableau (18%) s’explique par la présence de l’habitat ancien dégradé, logement social de fait.

 

4Pourquoi Cholet n’a que 14% de pauvres

 

Et pourquoi Quimper (13%), Dijon (13%) ou Pessac (11%) ont-elles un taux pauvreté en dessous de la moyenne ? Ces villes, selon les auteurs de l’étude, « maintiennent un certain dynamisme économique » :

« La part de l’immigration reste modeste, les niveaux de vie ne sont pas forcément très élevés. Mais elles comptent moins de pauvres du fait d’inégalités de revenus moins importantes. »

Ce n’est pas un hasard, toutes se retrouvent dans le classement des villes dites les plus « égalitaires », établi selon l’indice de Gini.

Le cas de Dijon (13%) est à part, ses potentiels ménages « pauvres » sont accueillis dans les villes de banlieues mieux pourvues en logement social. Mais Dijon est malgré tout une ville « égalitaire ». (En passant, Neuilly-sur-Seine recueille le trophée de ville la plus inégalitaire, pour les raisons expliquées ci-dessus.)

 

MERCI RIVERAINS ! Pierrestrato
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27 août 2012 1 27 /08 /août /2012 16:31

 

lefigaro.fr

  Par Marc Landré Mis à jour le 27/08/2012 à 18:33 | publié le 27/08/2012 à 18:00 

Pas une classe d'âge n'échappe à la forte hausse estivale
Pas une classe d'âge n'échappe à la forte hausse estivale Crédits photo : JEFF PACHOUD/AFP

Le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A a bondi de 43.300 en juillet, à 2,98 millions de personnes. C'est la plus forte hausse depuis avril 2009.

Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A (sans aucun emploi) à Pôle emploi a bondi de 41.300 en juillet. Il s'agit de la plus forte hausse enregistrée depuis avril 2009. Pis, cette progression - la 15e d'affilée - est 2,5 fois plus forte que la moyenne des augmentations sur l'ensemble du premier semestre 2012 et augure mal des mois à venir. Sauf renversement de tendance plus qu'improbable, le cap symbolique des 3 millions de chômeurs sera largement dépassé dans un mois, pour les données relatives à la fin août. Pôle emploi comptabilisait fin juillet 2.987.100 demandeurs d'emploi dans la catégorie de référence, en progression de 8,5% sur un an.

La note est encore plus salée si on ajoute les demandeurs d'emploi en activité plus ou moins réduite (catégories B et C): +58.300 fin juillet. Il s'agit, pour ces trois catégories, de la 18e hausse d'affilée, du jamais vu là encore depuis plus de trois ans. Au total, Pôle emploi recensait fin juillet 4.453.800 chômeurs en catégories A, B et C, en progression de 7,9% sur un an. Un record!

Baisse des sorties de Pôle emploi

Pas une classe d'âge n'échappe à la forte hausse estivale, à commencer par les jeunes (-25 ans) et les seniors (+50 ans), qui voient leur nombre de demandeurs d'emploi augmenter respectivement de 1,4 et 1,8% sur un mois. Il s'agit, pour les +50 ans, de la 40e hausse en 42 mois! La situation se complique également un peu plus pour les chômeurs de longue durée (sans emploi depuis plus d'un an), dont le nombre progresse de 1,4%, à plus de 1,7 million. Cette catégorie représente désormais 38,4% de l'ensemble des demandeurs d'emploi, soit une proportion en progression de 8 points en trois ans. Sans surprise, les inscrits depuis plus de trois ans (les «très longue durée») sont les plus mal lotis: +1,9% sur un mois et +21,8% sur un an!

La hausse de juillet est en grande partie due à l'effondrement du nombre de sorties de Pôle emploi enregistrée, passée de 485.200 en juin à 466.700 le mois dernier. Soit un delta de 18.500. Tous les items de sortie sont en baisse: pour reprise d'emploi (-5,9%), entrée en stage (-13%), arrêt de recherche (-6,4%) ou encore radiation (3,7%).

Derniers indicateurs inquiétants: les offres d'emploi collectées et satisfaites qui ont plongé en juillet sur un mois, respectivement de 7,7% et 5%.

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27 août 2012 1 27 /08 /août /2012 16:16

 

Le Monde.fr avec AFP | 27.08.2012 à 00h39 • Mis à jour le 27.08.2012 à 15h39

 
 

 

Evacuation d'un campement de Roms à Evry, le 27 août.

 

La police a procédé lundi 27 août au petit matin à l'expulsion d'un campement occupé par plus de 70 Roms le long de voies ferrées à Evry, ville dirigée jusqu'en juin par le ministre de l'intérieur, Manuel Valls. Sur Europe 1, ce dernier a justifié cette opération, évoquant la situation sanitaire du bidonville qu'il a qualifiée d'"insupportable".

Chargés de valises, sacs plastiques, bassines, poussettes et accordéons, une quarantaine de Roms, dont plusieurs enfants en bas âge, ont quitté la zone bloquée par les forces de l'ordre. Selon l'Association de solidarité de l'Essonne avec les familles roumaines Roms (ASEFRR), 72 personnes vivaient dans des cabanes de fortune depuis quatre mois le long des voies du RER, derrière un hôpital désaffecté.

19 ENFANTS SCOLARISÉS

"La police est arrivée vers 5 heures", a rapporté Lakatos, un Rom de 22 ans en France depuis trois ans, qui vivait dans le campement depuis trois mois. Selon une source policière, l'opération s'est déroulée dans le calme et deux occupants ont accepté d'être pris en charge par les autorités. Ils ont été emmenés à bord d'une camionnette.

"Je suis arrivé après 5 heures, la police bloquait déjà. La Croix-Rouge est à l'intérieur mais elle n'a pour solution que des hôtels d'urgence, a dénoncé sur place Serge Guichard, de l'ASEFRR. On leur a dit d'aller en hôtel social, mais pour trois ou quatre jours maximum." Selon M. Guichard, 19 enfants vivaient dans le campement. "Tous étaient scolarisés. On risque d'interrompre l'école, de les remettre à la rue", a-t-il dénoncé, avant de critiquer le fait qu'il n'y ait eu "aucune concertation : il n'y a que la police qui est venue les voir". 

"DANGEROSITÉ DU SITE"
 

L'arrêté d'expulsion pris par le maire socialiste d'Evry, Francis Chouat, avait été notifié aux Roms samedi. "Outre l'insalubrité, la dangerosité de ce site, qui se trouve quasiment en surplomb des voies de la ligne D du RER, m'a amené à prendre cet arrêté en accord avec la préfecture", a-t-il affirmé. Selon un homme de 30 ans résidant dans le camp avec sa femme et ses deux enfants, la police est venue dimanche soir prévenir de l'expulsion.

De son côté, Manuel Valls a estimé que "la situation sanitaire et de sécurité nécessitait l'évacuation. Je ne peux pas supporter, en tant que ministre de l'intérieur, en tant que citoyen, en tant qu'homme de gauche, qu'il y ait des bidonvilles dans lesquelles des hommes vivent dans des conditions insupportables." Il a cependant assuré que "nous nous efforcerons de trouver des solutions en terme de relogement. À chaque démantèlement de camps illégaux, nous demanderons aux préfets de trouver des solutions".

 

Le camp de Roms d'Evry le 23 août.

 

 EXPULSIONS À LYON

Dans la soirée de dimanche, plusieurs familles de Roms avaient déjà été évacuées d'un immeuble qu'elles squattaient dans le 7e arrondissement de Lyon. "Neuf familles s'étaient installées rue Saint-Jérôme dans la journée [de dimanche]. La police leur a dit que c'était dangereux car l'immeuble était insalubre. Ils ont compris et sont sortis d'eux-mêmes", a dit la préfecture du Rhône dimanche soir tard, parlant d'une "quarantaine" de personnes concernées.

Un peu plus tôt, une militante associative avait fait état d'une "soixantaine" de Roms expulsés du 23 rue Saint-Jérôme. "Il y avait beaucoup d'enfants, dont des tout petits de 2 mois à peine, avait affirmé Gilberte Renard, membre du Collectif lyonnais pour l'accès à la scolarisation et le soutien aux expulsés des squats (Classes), qui se trouvait sur place. Ce sont des familles qui avaient été expulsées le 14 août de la rue Montesquieu, ont erré dans les rues et avaient fini par trouver ce lieu."

Pendant le week-end, une centaine de Roms ont également leur campement de Massy, dans l'Essonne, pour devancer une procédure d'expulsion d'un terrain dont le ministère de l'intérieur est propriétaire.

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26 août 2012 7 26 /08 /août /2012 15:33

 

25 août 2012 à 20:43
Dans un magasin Carrefour à Nice.
Dans un magasin Carrefour à Nice. (REUTERS)

Les suppressions de postes devraient se faire à travers un plan de départs volontaires.

 

Les syndicats FO et CFDT du groupe de distribution Carrefour, premier employeur privé de France, craignent la suppression de 600 à 1.000 postes administratifs sur les neufs différents sièges du groupe, la direction se refusant de son côté à tout commentaire.

«Nous avons la certitude qu’il y aura entre 600 et 1.000 suppressions de postes sur un total de près de 7.000 postes-siège, soit plus de 10% des effectifs-siège», a affirmé vendredi à l’AFP Bruno Moutry, délégué CFDT du groupe Carrefour qui a vu sa rentabilité chuter en 2011.

Pour le syndicaliste, qui évoque des «sources internes au plus haut niveau», «ce n’est pas vraiment une grosse surprise».

Le 18 juin, devant l’assemblée des actionnaires, le nouveau PDG du groupe, Georges Plassat, avait dit que le groupe de distribution devait réduire ses frais généraux beaucoup trop importants et les coûts liés aux structures centrales et au marketing, au bénéfice des magasins.

Contactée par l’AFP, la direction de Carrefour, s’est refusée à tout commentaire.

«Nous avons cependant la garantie que cela se fera à partir d’un plan de départs volontaires. Mais il est évident pour nous, que s’il n’y a pas suffisamment de gens qui acceptent de partir, on ira vers un plan social», s’inquiète M. Moutry.

Selon les syndicats, une réunion des élus des comités d’entreprise concernés doit avoir lieu à 17H30 le 29 août, une heure avant un comité de groupe extraordinaire dont l’ordre du jour porte sur «la situation et les perspectives économiques et sociales pour Carrefour en France concernant les sièges».

«On sait ce qu’il y a derrière, M. Plassat ne s’en est d’ailleurs pas caché. Il fera lui-même une annonce le 30 août au matin», a dit le syndicaliste. Ce jour-là, Carrefour doit annoncer ses résultats semestriels.

Le groupe de distribution, qui compte 412.000 collaborateurs dans le monde, dont 115.000 en France et qui est le numéro deux mondial du secteur, a vu son bénéfice net chuter de 14,3% en 2011.

 

 

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26 août 2012 7 26 /08 /août /2012 15:23

 

Créé le 26-08-2012 à 16h31 - Mis à jour à 17h36

Jean-Luc Mélenchon appelle à une manifestation nationale à Paris pour s'opposer à la voie parlementaire choisie par François Hollande.

 

Angela Merkel et François Hollande. (Sipa)

Angela Merkel et François Hollande. (Sipa)

 

 

Jean-Luc Mélenchon, adversaire du traité budgétaire européen, a appelé à une manifestation nationale à Paris pour réclamer un référendum sur sa ratification, dimanche 26 août en clôturant les Estivales citoyennes du Front de gauche à Saint-Martin-d'Hères (Isère).

"Nous, Front de gauche nous adressons, non pas à ceux qui sont d'accord avec nous (...) mais à tous ceux qui veulent, personnes, organisations, associations, syndicats", un appel "à une manifestation nationale à Paris venant de tout le pays", a déclaré le dirigeant du FG, évoquant la nécessité d'"une sorte de comité national pour le référendum". Il s'agit de "montrer la force qui dit 'non'", a-t-il aussi déclaré, sans préciser la date qu'il souhaitait pour cette mobilisation.

Jean-Luc Mélenchon s'est également adressé aux personnalités qui se sont déclarées contre le traité. "Eva (Joly, EELV), viens, marche en tête de la manifestation et s'il y a un problème je veux bien être à la queue", a-t-il lancé. L'ex-candidate EELV, qui s'est déclaré pour un référendum sur le traité, avait critiqué Jean-Luc Mélenchon durant les université d'été d'Europe Ecologie-Les Verts jeudi.

"On ne peut pas demander un référendum au nom de la démocratie en Europe et applaudir à deux mains en Amérique du sud l'autoritarisme tropical du président Chavez", avait-elle dit.

Jean-Luc Mélenchon a ensuite sollicité le chef de file des sénateurs EELV, Jean-Vincent Placé, et la sénatrice PS Marie-Noëlle Lienemann, qui "représentent le peuple". "Si vous vous laissez gommer, vous vous laisserez passer la muselière!", a-t-il ajouté en référence à un terme récemment employé avec ironie par Cécile Duflot pour évoquer la solidarité gouvernementale.

Le responsable du Front de gauche s'en est également pris à Jean-Marc Ayrault qui déclare dans le JDD, à propos de l'ajout d'un volet croissance au traité, que "le vote des Français (pour François Hollande, ndlr) a fait bouger les lignes".

Quelles lignes, quelles pages, quels mots, quelles virgules, la couleur du papier", s'est interrogé Jean-Luc Mélenchon, avant de répondre: "Rien!".

Près des trois quarts des Français (72%) déclarent souhaiter l'organisation d'un référendum sur le traité européen instituant la "règle d'or" d'équilibre budgétaire, selon un sondage CSA pour l'Humanité à paraître lundi.

72% des personnes interrogées répondent "oui" à la question sur le souhait d'un tel référendum, assortie d'une explication sur la règle d'or qui "prévoirait un retour à l'équilibre budgétaire d'idi 2016 et s'imposerait donc au budget de l'Etat voté chaque année au Parlement".

23% répondent non, 5% ne se prononcent pas. C'est parmi les sympathisants du PS que la proportion de personnes favorables à ce mode de ratification est la plus faible (66%) et parmi ceux du Front de Gauche (PCF + Parti de gauche notamment) qu'elle est la plus forte (80%). Le sympathisants de droite sont 75% à dire oui. François Hollande a choisi la voie parlementaire pour l'adoption de ce nouveau traité européen.

Sondage réalisé par par téléphone les 21 et 22 août auprès d'un échantillon national représentatif de 998 personnes âgées de 18 ans et plus (méthode des quotas).

 


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26 août 2012 7 26 /08 /août /2012 15:07

 

Dimanche 26 Août 2012 à 05:00

 

Alexandre Coste
Journaliste à Marianne chargé de l'animation de la communauté des Mariannautes En savoir plus sur cet auteur

 

Suite à l’article de Laurent Kaplan « Contrôle fiscal, les riches peuvent dormir tranquilles », les Mariannautes ont exprimé leur désir que soit mise en place une fiscalité plus juste et plus efficace.

 

ISOPIX/SIPA
ISOPIX/SIPA
La majorité des Mariannautes souhaitent un contrôle fiscal efficace pour les contribuables les plus fortunés. Aussi veulent-ils que l’administration bénéficie des moyens nécessaires afin de lutter contre la fraude: « Il est temps effectivement de secouer, dépoussiérer, d'armer les organismes fiscaux car il est de plus en plus inacceptable que seules les populations qui ont des revenus tout à fait moyens paient en permanence et que les élites, les nouveaux privilégiés, s'en exemptent. » (Pol IGNAC)

Pour Técher JEAN-MARC, la justice fiscale est une absolue nécessité en ces temps de crise où les plans de rigueurs vont se succéder, demandant à tous de se serrer la ceinture pour participer à l’effort commun : « La fiscalité française est asphyxiée par sa complexité et par sa faible progressivité réelle, qui menacent de rompre le lien de confiance entre les citoyens et l’impôt. Chacun soupçonne - avec raison - les plus aisés de s’en sortir mieux que tout le monde, ce qui rend difficile l’acceptation des réformes et des efforts à partager. Le problème aujourd’hui n’est ni de réduire ni d’augmenter les impôts. Il s’agit bien plutôt de les remettre à plat, de mieux les répartir, de les rendre plus simples, plus équitables et plus lisibles. Tout le monde en convient, mais personne ne fait rien. »

Et de l’avis de Jean-Louis CHARPAL, ce manque d’action risque de durer encore longtemps : « Sous l'empire de l'ultra libéralisme, le fisc doit en faire le moins possible, puisque ce système consiste à enrichir les riches toujours plus jusqu'au gavage, et à clochardiser le reste de la population. La droite dure et la gauche molle sociale libérale ne feront rien de décisif dans ce domaine. » Ainsi les moins fortunés seraient maintenus à dessein dans un état de pauvreté, afin de pérenniser ce statut quo dans lequel seule une infime minorité de la population se partagerait les richesses ?

« Les riches peuvent dormir tranquilles. Je n'arrive pas à me souvenir quand les choses ont été différentes… » (Alain FO)

Selon Robert VULTAGGIO-LUCAS, les hauts salaires n’auraient même pas besoin de s’exiler hors du territoire, puisqu’ils risqueraient moins de se faire contrôler que les autres : « Bon, bon, je pense effectivement qu'ils peuvent dormir tranquilles sans s'expatrier. De toute façon ils sont « nomades » au sens postmoderne ou « attalien » du terme, qui n'a plus rien à voir avec les Bédouins ou les Gitans... En effet, j'avais lu, il y a quelques temps déjà que l'administration fiscale contrôlait plus fréquemment les salariés que les professions libérales par exemple, parce que c'est plus facile et qu'elle trouve souvent un petit quelque chose à gratter. »

« Il est plus facile de détecter les petites omissions de salariés des classes moyennes par de simples programmes informatiques, confirme Movie MOVILL, que de fournir les moyens de pister des gros fraudeurs qui, conseillés et à la pointe du progrès en matière d'optimisation fiscale, savent déjouer les embûches. »

« Retraité d'un cabinet comptable, j'assiste encore certains anciens clients âgés dans leurs obligations déclaratives », témoigne Philippe H. « Les bonnes habitudes ne se perdant pas, tous fraudent peu ou prou. Je devrais m'en indigner, je finis par trouver ça amusant tant les fonctionnaires de l'administration fiscale travaillent mal, et ce n'est pas une question de moyens. En cause presque toujours, la façon routinière de travailler, la naïveté, l'absence d'imagination et même simplement de réflexion, et les calculs pas vérifiés… »

« Comptable en cabinet d'expertise depuis 40 ans, je peux vous affirmer que les magouilles sont bel et bien connues des services fiscaux et toujours volontairement impunies », ajoute Leïla. « Si les contrôleurs étaient rémunérés uniquement par un pourcentage « très correct » de ce qu'ils récupèrent, il y aurait de vraies rentrées d'impôts dans les caisses de l'état. Ces gens ne sont pas directement soudoyés, mais puisqu'ils ont le contribuable en direct, il leur est facile de passer sur beaucoup de fraudes, et d'obtenir des petits ou gros avantages lorsqu'ils se présentent dans la boutique ou le cabinet médical ou l'entreprise qui va lui faire des travaux dans sa maison par exemple) etc. Je l'ai vu faire à maintes reprises. Et je peux vous affirmer que l'argent liquide n'est pratiquement jamais déclaré alors qu'il est très facile de pister les achats et les ventes des commerçants si le contrôleur voulait bien s'en donner la peine. »

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26 août 2012 7 26 /08 /août /2012 14:07

 

 

Le Monde.fr | 24.08.2012 à 11h39 • Mis à jour le 24.08.2012 à 13h09

 
Joel Tenenbaum, un ancien étudiant, a été condamné par la justice américaine au terme d'un procès de plus de 5 ans. Cela lui revient à 22 500 dollars par titre.

Un tribunal du Massachusetts a confirmé, jeudi 23 août, la sentence d'un étudiant, condamné à payer 675 000 dollars (528 000 euros) pour avoir téléchargé illégalement et diffusé sur Internet trente chansons, soit 22 500 dollars (17 600 euros) par titre.

Débutée en 2007, la procédure opposant Sony, et plus généralement l'industrie du disque à Joel Tenenbaum, utilisateur de services en pair à pair, est très suivie. En août 2004, Mediasentry, une entreprise spécialisée dans la traque de téléchargements illégaux employée par l'industrie du disque, avait repéré l'adresse IP (la "carte d'identité" d'un ordinateur sur le Réseau) de l'ordinateur de ses parents. Les maisons de disques avaient alors porté plainte pour le téléchargement illégal de trente morceaux de Green Day, Nirvana, les Smashing Pumpkins et Aerosmith.

A lire : Joel Tenenbaum, symbole du téléchargement illégal aux Etats-Unis, reconnu coupable

La justice américaine a d'abord fait valoir que l'ancien étudiant a téléchargé illégalement pendant huit ans, de 1999 à 2007. Elle a également souligné que M. Tenenbaum a continué à utiliser les réseaux peer-to-peer, alors qu'il avait reçu plusieurs injonctions de ne plus le faire.

 

 PEINE MAXIMALE

Cette décision intervient alors que la Cour suprême des Etats-Unis a refusé, en mai, de se saisir de l'appel de l'étudiant. Sans expliquer sa décision, la plus haute juridiction du pays a refusé d'entendre les arguments de Joel Tenenbaum,.

Saisie par l'industrie du disque, une cour d'appel américaine avait infligé une amende de 675 000 dollars au jeune homme. L'amende avait un temps été réduite à 67 500 dollars (52 800 euros) par un jury fédéral.

 

A lire : Que sont devenus les services de téléchargement ?

 

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24 août 2012 5 24 /08 /août /2012 18:15

 

 

 

 

 

Beau discours de Paul Ariès à partir duquel nous nous retrouverons, Indignés du monde entier et Révoltés du Printemps arabe, pour redéfinir les cadres de la répartition des ressources humaines et planétaires. Il ne s'agit pas tant de lutter contre la pauvreté que de construire surtout avec les pauvres, partout, au plus vite et dans les meilleures conditions possibles, des richesses insoupçonnables à partir de nos propres coordinations, de nos propres coopérations, de nos propres affranchissements. Tout ce que jamais, ô grand jamais, n'ont permis ni souhaité ceux qui dirigent les systèmes de domination, dont les armes pour nous asservir sont la répression et l'oppression, la propagande et la pauvreté.

Jean-Jacques M’µ

 

 

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23 août 2012 4 23 /08 /août /2012 17:41

 

AFP PHOTO/PASCAL PAVANI

Le phénomène est peu médiatisé, largement sous-estimé. Il n'intéresse pour ainsi dire personne. Chaque année, près de 3 000 personnes de plus de 65 ans mettent fin à leurs jours, ce qui représente le tiers des 10 499 suicides recensés par l'Inserm en 2009, souligne le journal La Croix dans un dossier sur le sujet.

Plus on monte en âge, plus les chiffres sont alarmants : alors que le taux de suicide dans la population générale française est de 17,1 pour 100 000, il monte à 32 chez les 75-84 ans, et à 44 pour 100 000 chez les 85-94 ans. D'après l'Inserm, les hommes de plus de 95 ans se suicident dix fois plus que la population générale.

"Le suicide du vieillard ne scandalise ni ne fascine", constate dans La Croix le psychiatre Michel Debout (Dans la France du suicide, Stock, 2002). Mais certains faits divers obligent parfois l'opinion, et les responsables politiques, à ouvrir les yeux.

Début août, la ministre déléguée aux personnes âgées et à l’autonomie, Michèle Delaunay, avait ainsi appelé à la vigilance, après plusieurs suicides de personnes âgées à domicile et en institution. Une résidente d'institution avait notamment mis fin à ses jours en mettant la tête dans un sac en nylon. Dans un entretien à La Croix, la ministre explique vouloir créer un observatoire et faire entrer la culture palliative dans les Ehpad, qui accueillent les personnes âgées dépendantes.

Les explications au suicide des personnes âgées sont nombreuses. L'allongement de la durée de la vie s'accompagne souvent de souffrances physiques, mais aussi psychologiques (deuils, dépendance, sentiment d'abandon, isolement, etc.) plus fortes.

À cela s’ajoute "un sentiment d’inutilité plus prégnant que par le passé", explique dans La Croix Godefroy Hirsch, médecin généraliste en milieu rural, à la tête de l’équipe d’appui départementale de soins palliatifs de Loir-et-Cher. Dans une société qui leur fait peu de place et valorise la performance, "les gens nous demandent : 'À quoi ça sert ?', nous disent : 'Ça ne vaut plus le coup'", raconte-t-il.

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23 août 2012 4 23 /08 /août /2012 17:33

 

Le Monde.fr avec AFP | 23.08.2012 à 16h32

 
Le "Xperia play", de Sony Ericcson.

Sony Mobile Communications a annoncé, jeudi 23 août, la suppression de mille emplois en Suède d'ici à mars 2014, dans le cadre du déplacement du siège social de l'entreprise de Lund (Suède) à Tokyo. "Sony Mobile prévoit de réduire sa main d'œuvre d'environ 15 % d'ici à la fin de mars 2014, afin d'améliorer son efficacité opérationnelle, réduire ses coûts et connaître une croissance rentable", a expliqué dans un communiqué le groupe. Actuellement, Sony Mobile Communications emploie environ huit mille personnes dans le monde.

Cette annonce entre dans le cadre d'une restructuration globale de cette filiale, qui fait suite au rachat par Sony des 50 % détenus par l'équipementier Ericsson dans leur coentreprise de téléphone portable, fondée en 2001, Sony Ericsson. Après cette transaction bouclée à la mi-février pour 1,05 milliard d'euros, Sony a rebaptisé sa filiale en Sony Mobile Communications.

"RECENTRAGE"

La fabrication et la vente de téléphones portables figure parmi les domaines jugés stratégiques par Sony qui, déficitaire ces quatre dernières années, mène une politique de recentrage sur ses ressources jugées les plus porteuses. Sony Mobile Communications commercialise notamment le Xperia, un smartphone fonctionnant sous le système d'exploitation Android du groupe informatique américain Google.

En avril, le groupe japonais de l'électronique Sony avait annoncé procéder à 10 000 suppressions d'emplois dans le monde d'ici à la fin de l'année.

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