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11 septembre 2012 2 11 /09 /septembre /2012 16:55

 

 

Le Monde.fr | 11.09.2012 à 09h47 • Mis à jour le 11.09.2012 à 11h04

 

De nouvelles accusations pleuvent contre le sous-traitant taïwanais d'Apple, Foxconn, au sujet des conditions de travail dans ses usines, écrit le New York Times, lundi 10 septembre. L'industriel force des étudiants stagiaires à travailler sur les lignes de montage des iPhone, selon l'ONG China Labor Watch, ce que Foxconn dément. 

Le temps presse pour Foxconn, qui ne parvient pas à produire suffisamment d'appareils pour une commercialisation de l'iPhone 5 le 21 septembre, après sa présentation prévue le 12 septembre.

Selon les journaux chinois Shanghai Daily et First Financial Daily,  une jeune étudiante de l'Institut de technologie de Huaiyin spécialisée en informatique révèle que deux cents étudiants de son école ont été poussés à travailler chez Foxconn. La production a commencé le 30 août. Elle est payée 1 550 yuans (192 euros) par mois pour travailler six jours par semaine, douze heures par jour. Un autre étudiant de l'Institut de finance de Jiangsu explique que les étudiants en droit, anglais et management travaillent à l'usine. Foxconn aurait eu besoin de dix mille travailleurs supplémentaires selon cet étudiant.

Les écoles auraient été contraintes par les autorités à envoyer leurs étudiants pour aider Foxconn. Leurs parents n'ont pas été informés et il n'y aurait eu aucune convention signée par les étudiants. La radio chinoise nationale a également appris que certaines écoles avaient suspendu leurs cours pour le mois d'octobre pour les besoins de Foxconn.

La société Foxconn dément les stages forcés, déclarant qu'elle a " depuis longtemps une politique de stages de courte durée en collaboration avec des écoles de formation professionnelle en Chine. Les participants à ce programme de stage ont tous l'âge légal pour travailler en Chine et représentent 2,7 % de sa main-d'œuvre. Son programme s'étend d'un à six mois, et les étudiants sont libres de le quitter à tout moment ".

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11 septembre 2012 2 11 /09 /septembre /2012 16:53

 

LE MONDE | 11.09.2012 à 10h46 • Mis à jour le 11.09.2012 à 11h38

Par Philippe Jacqué

 
Arnaud Montebourg, qui s'était déchaîné contre PSA Peugeot-Citroën lors de son annonce de 8 000 suppressions de postes, juge aujourd'hui que "des mesures de redressement sont indispensables".

Ce qui était "inacceptable" pour François Hollande le 14 juillet est devenu presque normal. Même Arnaud Montebourg, qui s'était déchaîné avant l'été contre PSA Peugeot Citroën lors de son annonce de 8 000 suppressions de postes et de la fermeture de l'usine d'Aulnay en 2014, juge aujourd'hui que "des mesures de redressement sont indispensables".

C'est en ces termes que le ministre du redressement productif devait s'exprimer mardi 11 septembre à l'Assemblée nationale après avoir remis aux syndicats et à la direction de PSA le rapport d'Emmanuel Sartorius, l'expert qu'il avait mandaté fin juin pour se pencher sur le plan social du groupe.

Dimanche, lors de son intervention sur TF1, le président de la République avait indiqué que l'Etat "accompagnera" le mouvement de reconversion des salariés concernés par le plan social. "Il reste de nombreuses questions en suspens et nous entendons que ce plan soit rediscuté et limité au strict nécessaire", nuance M. Montebourg. Lundi, Pierre Moscovici assistait pour sa part aux cent ans du site de Sochaux, que le ministre de l'économie connaît bien pour être depuis des années un élu de la région.

En moins de deux mois, l'exécutif a complètement revu sa position concernant le plan de suppression de 8 000 postes de PSA Peugeot Citroën, qui inclut la fermeture de l'usine d'Aulnay, en Seine-Saint-Denis, à l'horizon 2014. "Aujourd'hui, des mesures de redressement sont indispensables", convient Arnaud Montebourg.

PAS DE SCOOP
 

Le gouvernement confirme ainsi que "la nécessité, dans son principe, d'un plan de réorganisation des activités industrielles et de réduction des effectifs de PSA Peugeot Citroën n'est malheureusement pas contestable". C'est ce qu'écrit Emmanuel Sartorius, dans son rapport présenté mardi 11 septembre aux syndicats et communiqué à la direction de PSA.

"Cette expertise indépendante était nécessaire, juge-t-on à Bercy. Il permet de donner tous les éléments, de manière équilibrée, pour comprendre la situation de PSA et pour contribuer au dialogue social qui désormais doit s'ouvrir. Si le rapport ne comporte aucun scoop sur la situation de PSA, il fallait en passer par là pour restaurer la confiance entre les différents acteurs."

Comme les analystes et les spécialistes du secteur automobile le pointaient déjà, M. Sartorius rappelle les difficultés conjoncturelles et structurelles du constructeur français. Huitième groupe mondial, PSA pâtit très fortement depuis 2008 de la crise du marché européen, où il produit et vend encore la majorité de ses voitures.

 INTERNATIONALISATION MAL MAÎTRISÉE

Tous ses grands marchés traditionnels, la France, l'Espagne et l'Italie, ont été touchés de plein fouet par la crise, provoquant une chute des ventes. Pis, son internationalisation, même si elle a été lancée dès les années 1960, a été plutôt mal maîtrisée, juge l'expert, tandis que l'alliance stratégique, annoncée en février avec General Motors, a été très longue à se dessiner.

Dans le même temps, l'expert rappelle que PSA, un constructeur généraliste est très concurrencé sur les segments des citadines et des berlines, ses spécialités. Il lutte à la fois contre les producteurs de véhicules à bas coût et les spécialistes du haut de gamme, qui descendent sur ces segments du milieu de gamme.

Le groupe, qui visait 4 millions de véhicules vendus, a par ailleurs dimensionné ses capacités de production en conséquence. La chute des ventes du constructeur tricolore a donc mis à jour un problème de surcapacité industrielle, qui s'est traduit par une perte nette au premier semestre de 819 millions d'euros, dont 662 pour l'activité automobile. La fermeture d'un site d'assemblage de véhicules devenait donc inéluctable.

Cependant, le rapport de M. Sartorius ne fait pas que valider le plan présenté le 10 juillet par Philippe Varin, le président du directoire de PSA. M. Sartorius s'interroge en effet sur le choix de la fermeture du site d'Aulnay. Et Pourquoi pas l'usine de Madrid, également un temps sur la sellette ?

"L'HISTOIRE AURAIT PU ÊTRE ÉCRITE DE FAÇON DIFFÉRENTE"

Il s'agit, rappelle le haut fonctionnaire d'"une usine ancienne, de petite capacité, située en ville, ce qui pose des problèmes logistiques. Elle n'emploie plus que 2700 personnes, contre 3100 en 2007, et ne produit que des 207. Pourtant, PSA a décidé il y a plusieurs années d'y assembler un nouveau véhicule le E cube. Les investissements correspondants ont été entrepris dès 2009. PSA peut donc affirmer aujourd'hui qu'arrêter l'usine de Madrid induirait 250 millions d'euros de dépenses de lancement et retarderait le lancement de l'E cube de deux ans."

Or, estime M. Sartorius, "on peut regretter qu'avant d'engager ces investissements à Madrid, PSA n'ait pas mené, sur l'avenir de ses sites industriels, une réflexion d'ensemble qui laisserait davantage d'options pour faire face à sa situation actuelle de surcapacité et à un marché automobile européen très inférieur aux prévisions. Le dialogue social doit permettre d'apporter des précisions sur ces points."

Pour l'expert, et pour Bercy, "l'histoire aurait pu être écrite de façon différente si la direction de PSA avait entamé en amont un dialogue transparent avec les partenaires sociaux et les pouvoirs publics" en amont.

"MANQUE D'ANTICIPATION DU RETOURNEMENT DU MARCHÉ"

L'expert du gouvernement met en lumière la politique des actionnaires de PSA, et notamment la famille Peugeot. Alors que les principaux concurrents du groupe français, Volkswagen et Renault, se renforçaient avec le rachat respectivement de Skoda et Seat et de Dacia et Nissan, PSA multipliait les seules coopérations. Sur la période 1999 à 2011, "le groupe PSA a distribué des dividendes pour un montant total de 2,8 milliards d'euros, tout en menant simultanément un programme de rachat d'actions pour 3 milliards d'euros qui a permis aux actionnaires historiques de remonter au capital du groupe."

Pour l'expert, ce sont donc, "3 milliards d'euros qui ont été consacrés au rachat d'actions plutôt qu'au développement du groupe". Au premier semestre 2011, la distribution de 450 millions d'euros de dividendes, après une embellie du marché et des résultats de PSA, paraît aujourd'hui "inopportune".

"Elle traduit, ajoute-t-il, un manque d'anticipation du retournement du marché qui était alors en train de se produire. Ensuite, elle a privé le groupe de ressources financières commensurables aux plans d'économie qu'il a dû mettre en œuvre fin 2011 et début 2012", qui se montait à 1 milliard d'euros.

Désormais, les syndicats de PSA attendent la communication, mi-octobre, des premières conclusions du cabinet Secafi, qui doit également auditer le bien fondé du plan de PSA. En attendant, la CGT devait manifester, mardi après-midi, à Aulnay, et annonce des manifestations contre le plan PSA les 29 septembre, à la Cité des 3000 à Aulnay, et le 9 octobre devant le Salon de l'automobile de Paris.

Philippe Jacqué

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11 septembre 2012 2 11 /09 /septembre /2012 16:51

 

Le Monde.fr avec AFP | 11.09.2012 à 10h57 • Mis à jour le 11.09.2012 à 12h29

 

Le géant néerlandais de l'électronique Philips a décidé de supprimer 2 200 emplois supplémentaires "à travers le monde" dans le cadre d'un programme de réduction de coûts qu'il va intensifier, le faisant passer de 800 millions d'euros à 1,1 milliard d'euros, a-t-il annoncé mardi 11 septembre.

Ces nouvelles suppressions d'emplois viennent s'ajouter aux 4 500 annoncées le 17 octobre 2011, portant le total à 6 700. Ces économies supplémentaires seront finalisées d'ici à 2014, a précisé Philips dans un communiqué, soulignant qu'elles prendront notamment place dans deux branches, celles des soins de santé et de l'éclairage.
 

"Les suppressions d'emplois nous aideront à gérer les effets des difficultés macroéconomiques", a fait valoir le groupe, qualifiant cette évolution de "regrettable". "Nous faisons face à des difficultés de plus en plus fortes en raison de l'économie", a quant à lui souligné le directeur exécutif du groupe, Frans van Houten, lors d'une conférence téléphonique. "Nous observons de l'incertitude à travers le monde, ce qui affecte nos affaires en Europe et en Chine, en particulier", a-t-il ajouté.

VENTES EN HAUSSE

Philips avait enregistré au cours du deuxième trimestre un bénéfice net de 167 millions d'euros, contre une perte de 1,35 milliard un an plus tôt à la même période, tiré notamment par des ventes en hausse. Coté à la Bourse d'Amsterdam, Philips était en hausse de 0,6 %, à 19,13 euros, environ une demi-heure après l'ouverture des marchés.

Philips, qui emploie près de 122 000 personnes, dont 14 000 aux Pays-Bas, a longtemps été spécialisé dans la production de téléviseurs et de petit électroménager. Depuis une dizaine d'années, le groupe développe la production de matériel médical, comme des scanners à résonance magnétique, et des systèmes d'éclairage.

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11 septembre 2012 2 11 /09 /septembre /2012 16:45

 

LE MONDE | 11.09.2012 à 14h29 • Mis à jour le 11.09.2012 à 14h53

Par Patrick Weil, Historien et politologue, directeur de recherche au CNRS

 
 
Des drapeaux belges sur la façade d'un immeuble à Bruxelles en juin 2010.

Echapper à la taxation par l'expatriation est devenu pour les ultra-riches un sport de plus en plus international. Eduardo Saverin, cofondateur de Facebook, s'est illustré. Une semaine avant l'introduction de Facebook en Bourse, qui faisait de lui un multimilliardaire, M. Saverin a renoncé à la nationalité américaine, repris sa nationalité brésilienne et s'est installé à Singapour. Tout cela pour ne pas payer l'impôt américain.

Au moins les Américains qui résident en dehors des Etats-Unis paient un impôt à leur pays si leur revenu dépasse un certain montant. Au moins le riche Américain, s'il renonce à sa nationalité, est-il redevable d'un impôt sur la fortune, dit "exit tax" ("impôt de sortie"). Rien de tout cela en France et c'est une faille du projet de François Hollande que l'affaire Arnault révèle : les Français ultrariches qui décideraient de quitter la France pour résider en Belgique, en Suisse ou au Royaume-Uni, voire de quitter la nationalité française ne paieront plus l'impôt en France, réservé à ceux qui continueront d'y résider.

Pour être juste, l'imposition des Français ultrariches doit être progressive : plus forte pour ceux qui choisissent de résider à l'étranger et encore plus forte pour ceux qui décideraient de renoncer à la nationalité française, plutôt que de continuer de résider en France en y payant leurs impôts.

Reste que le phénomène international d'évasion fiscale des ultrariches vers des nationalités qui les protègent de payer des impôts va continuer. Entre 2008 et 2010, le nombre d'Américains ayant choisi de quitter la nationalité américaine a été multiplié par six. Ce phénomène touche de plus en plus de Chinois, de Russes ou d'Indiens, dans l'inaction de ces grands pays à qui souvent ils doivent d'être devenus riches. En plus d'une taxation nationale plus juste, la France doit donc impulser une action internationale (à l'OCDE ou à l'ONU) contre l'évasion fiscale par le changement de nationalité (et de résidence).

Imaginons ainsi une taxe internationale annuelle de 1 % sur la fortune appliquée aux 1 210 milliardaires du monde. Son produit aurait représenté 45 milliards de dollars en 2011 (35,2 milliards d'euros). Cet impôt pourrait être perçu par le pays de résidence ou, en cas de refus ou d'échec, par un quelconque autre pays signataire de cet accord. Son produit serait réparti entre les Etats avec qui ces ultrariches ont eu des liens de nationalité ou de résidence au prorata de la durée de ces liens. Si un Américain devient suisse à 49 ans, les Etats-Unis percevront 49/50 de cet impôt lorsque ce contribuable aura 50 ans et la Suisse 1/50, 49/51 à 51 ans, etc.

Cet impôt pourrait contribuer à financer les organisations internationales (à titre d'exemple et de comparaison, le budget de l'ONU est de 13 milliards de dollars), puis des actions à impact mondial (environnement, développement). L'économie se mondialise, les fortunes aussi, donc leur taxation doit suivre. M. Hollande a raison de proposer plus de justice fiscale au plan national. Mais pour atteindre ses objectifs, sa réforme doit dissuader tout incivisme et viser très vite une action internationale conjointe des grands Etats. Faute de quoi les ultrariches seront de plus en plus nombreux à se placer au-dessus des lois.

Patrick Weil, Historien et politologue, directeur de recherche au CNRS

 

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11 septembre 2012 2 11 /09 /septembre /2012 16:31

 

Le Monde.fr avec AFP | 11.09.2012 à 10h46 • Mis à jour le 11.09.2012 à 10h59

 
 
Après l'expulsion d'un camp de Roms à Evry, lundi 27 août.

Un campement regroupant environ deux cents Roms sur un terrain à Villeneuve-le-Roi, dans le Val-de-Marne, était en cours d'évacuation par la police mardi 11 septembre au matin.

Installés dans une quarantaine de cabanes à la lisière d'une zone industrielle, en bordure de la Seine, depuis le printemps dernier, les quelque deux cents Roms, parmi lesquels une centaine de mineurs, selon une association de soutien, attendent d'être évacués par des CRS qui bloquent l'entrée du campement depuis 8 h 15.

Dès l'aube, la plupart des habitants étaient réunis au milieu du campement de baraques de planches, avec leurs bagages, tandis que des enfants se chauffaient devant un brasero.

Lire La France et les Roms : deux ans d'expulsions et de débats


"LA FRANCE NE PEUT PAS ACCUEILLIR TOUTE LA MISÈRE" 

Mardi, le ministre de l'intérieur a affirmé, à propos du dossier Roms, que la France ne pouvait "pas accueillir toute la misère du monde et de l'Europe". Manuel Valls est attendu mercredi en Roumanie avec son collègue des affaires européennes, Bernard Cazeneuve. "Aujourd'hui, nous ne pouvons pas nous permettre d'accueillir toutes ces populations qui sont souvent des damnés de la Terre, qui sont pourchassées dans leur pays, qui sont discriminées", a-t-il déclaré sur BFMTV et RMC. "L'essentiel de la solution se trouve au niveau européen", a rappelé M. Valls.

La France "prend sa part en matière d'asile, en matière d'insertion, mais le message est clair : c'est la fermeté", a-t-il ajouté. "Il y aura sans doute avant la fin du mois de septembre sept mille Roumains ou Bulgares qui ont été reconduits à travers le système d'aide au retour", a aussi affirmé le ministre, reconnaissant toutefois qu'il y en avait "d'autres qui sont arrivés". La population des Roms en France est estimée à environ quinze mille personnes par les associations.

 

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11 septembre 2012 2 11 /09 /septembre /2012 16:25
 

 

Le Monde.fr avec AFP | 11.09.2012 à 14h00 • Mis à jour le 11.09.2012 à 14h34

 
 
Ces mesures concernent les 27 500 salariés de Sharp au Japon, qui emploie au total 57 000 personnes dans le monde.

Le groupe Sharp, en grande difficulté financière, a annoncé mardi 11 septembre qu'il allait réduire de 7 % les salaires de ses employés et ouvriers et de 10 % ceux de ses cadres au Japon, afin de dégager 140 millions d'euros d'économie d'ici à mars 2013.

Le fabricant d'électronique, qui a annoncé début août et pour la première fois depuis 1950 un plan de 5 000 suppressions d'emploi, a expliqué que "les conditions du marché autour de Sharp sont depuis devenues encore plus difficiles".   

27 500 SALARIÉS CONCERNÉS

La direction prévoit entre autres de réduire de 7 % le salaire de ses employés et ouvriers à partir d'octobre et jusqu'en septembre 2013. Les bonus de rémunération bisannuels, équivalents nippons du treizième et quatorzième mois, seront divisés par deux en décembre 2012 et juin 2013, a ajouté Sharp.

La rémunération des heures supplémentaires sera aussi diminuée, ainsi que les primes accompagnant les déplacements professionnels et diverses prestations sociales. Chez les cadres, les salaires seront réduits de 10 % d'octobre à septembre 2013 et les bonus seront aussi amputés de moitié. Ces mesures concernent les 27 500 salariés de Sharp au Japon, qui emploie au total 57 000 personnes dans le monde.

PERTE NETTE DE 2,5 MILLIARDS D'EUROS

Le groupe nippon fait face à d'importantes difficultés sur ses marchés des écrans à cristaux liquides (LCD) et des télévisions, en partie dues au handicap que représente le yen fort et à la concurrence des groupes sud-coréens et taïwanais. Il s'attend à une perte nette de 250 milliards de yens (2,5 milliards d'euros) pour 2012-2013 et fait face à une situation financière des plus précaires. Le 15 août, son action a atteint son plus bas niveau en 38 ans, à 164 yens.

Cette déconfiture boursière a entraîné des tensions avec son partenaire taïwanais Hon Hai, plus connu sous le nom commercial de Foxconn, qui a engagé une renégociation d'un accord d'achat de 9,9 % du capital de Sharp, conclu au printemps sur la base d'un titre Sharp à 550 yens. Confronté à de graves problèmes de liquidité, Sharp a annoncé la semaine dernière qu'il allait hypothéquer la quasi-totalité de ses biens fonciers et immobiliers au Japon pour obtenir des prêts bancaires.

Lire aussi : Le Japonais Sharp supprime 5 000 emplois dans le monde

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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 18:48

 

Marianne - Samedi 8 Septembre 2012 à 12:00

 

FRANCIS JOURNOT – TRIBUNE

 

Le traité budgétaire européen sera présenté au vote des parlementaires fin septembre ou au début d’octobre et devrait être adopté avec une majorité simple et sans révision de la constitution française comme un projet de loi ordinaire. Compte-tenu des transferts de compétences économiques et sociales qu'il implique, le passage en force de l'Elysée pourrait coûter cher à la majorité présidentielle.

 

JPDN/SIPA
JPDN/SIPA
Selon des économistes et universitaires spécialistes du droit constitutionnel, le traité budgétaire européen porte atteinte aux conditions essentielles d’exercice de la souveraineté nationale.
Il serait, contrairement aux conclusions du Conseil constitutionnel, susceptible de procéder à des transferts de compétences en matière de politique économique ou budgétaire et aurait dû à ce titre, nécessiter une révision de la constitution.

En effet, la cour de justice européenne peut soumettre les états membres à ses décisions et pourrait bientôt leurs infliger de lourdes sanctions financières s’ils dépassaient un seuil de dépenses sur une période donnée.   

Certes, la limite du déficit des États à 3 % du PIB existe depuis la création de l’Union européenne mais n’était respectée que par quelques rares pays et son dépassement était peu sanctionné.
La nouvelle règle qui fixe la limite de déficit structurel à 0.5 % du PIB pourrait se révéler plus contraignante.

Cet objectif difficile à atteindre pour la plupart des pays d’une Europe globalement en récession, pourrait constituer une nouvelle astreinte que les opposants à la ratification du traité, interprètent également comme un abandon de souveraineté. 

Pourtant, les juges constitutionnels ont estimé que le texte n’induit pas de nouvelles contraintes car selon eux, c’est au conseil constitutionnel qu’il appartiendra de contrôler l’application de la «règle d’or». De même, ils ont jugé que le texte ne provoque pas de nouveaux transferts de compétences car des règles limitant les déficits des États sont déjà inscrites dans la constitution française depuis la ratification des traités de Maastricht et Lisbonne en 1992 et 2008. 

Les membres du conseil constitutionnel allemand n’ont pas fait la même analyse que leurs homologues français et ont pensé que leur constitution devait être modifiée.
Ainsi, chez nos voisins allemands, le traité a dû être ratifié à la majorité des deux tiers par les deux chambres du parlement allemand. La cour de justice européenne vérifiera si les états ont bien retranscrit le traité dans leur droit national et l’interprétation française sera soumise à leur appréciation, mais le traité pourrait être ratifié avant.

Geste politique ?

L’évaluation de la constitutionalité du traité budgétaire en France est loin de faire l’unanimité et des opposants se demandent  si les « sages » n’ont pas obéi à des impératifs plus politiques que juridiques. Effectivement, le gouvernement, fort de la décision du conseil constitutionnel ne réunira pas le parlement en congrès à Versailles et ne sera pas non plus obligé de consulter les français par référendum.

La majorité des 3/5e obligatoire lors d’un changement de constitution, n’aurait peut être pas été atteinte par le parlement réuni en congrès et un référendum aurait peut être recueilli un « non » comme ce fut le cas en 2005 lors du projet de constitution européenne.

Le projet de loi autorisant la ratification devrait être présenté au cours des prochains jours. Puis, le traité budgétaire, au sein d’un paquet européen comprenant également des textes sur le pacte de croissance, la supervision bancaire et les transactions financières, serait simplement soumis au parlement à l’assemblée nationale au cours d’une nouvelle session parlementaire extraordinaire où une majorité simple suffira à le ratifier.

Une possible rupture avec des électeurs et des personnalités politiques de gauche

La ratification du Traité de Lisbonne par le parlement malgré le « non » des français a marqué en 2008 une rupture d’une part des citoyens avec le monde politique. Aujourd’hui, des électeurs qui ont voté le « changement » au deuxième tour des élections présidentielles, pourraient aussi se sentir floués de voir le gouvernement adopter le traité cher à Nicolas Sarkozy et qui incarne pour beaucoup d’entre eux, une politique européiste et néolibérale dont ils ne voulaient précisément pas.

Le passage en force du traité budgétaire européen pourrait constituer une faute politique majeure et historique dont les lourdes conséquences économiques et politiques ne semblent pas encore avoir été appréhendées par le gouvernement et le PS. Des économistes renommés et regroupés au sein de l’association « manifeste pour un débat sur le libre échange », craignent que l’abaissement de l’objectif de déficit structurel  à 0.5 %  du PIB, fasse encore augmenter le chômage en France et, à terme, participe au démantèlement de notre modèle social.  

Le sondage Opinionway/Vêtements made in France  du 24 juillet 2012 dévoilait que 52 % des français veulent un référendum et peut être conviendrait-il de soumettre la ratification du traité budgétaire européen à l’approbation du peuple français. Un sondage Csa/l’humanité publié fin aout confirme cette tendance avec 72 % d’opinions en faveur d’un référendum.
 
Certes, nul aujourd’hui ne peut vraiment prédire le verdict des urnes. En optant pour une ratification par cette voie, le gouvernement pourrait essuyer un refus mais il ménagerait la crédibilité de la « gauche » qui s’éviterait ainsi une crise de confiance avec une partie du peuple.

L’Élysée s’épargnerait également une désolidarisation d’une part grandissante du parlement et du  gouvernement, hostile à la ratification du TSCG. Car en l’absence de référendum, ceux-ci et un nombre important de français ne manqueraient pas de pointer ensuite du doigt pendant le reste du quinquennat, la responsabilité de l’Élysée et de son traité budgétaire dans l’aggravation de notre crise économique et notamment dans  la hausse d’un chômage qui menace d’atteindre des sommets.

La cote de popularité de François Hollande après 100 jours de présidence s’avère être est la plus basse jamais enregistrée par un président nouvellement élu.
Il est certes difficile de déterminer si l’attitude présidentielle dans le traitement du traité  budgétaire a influencé les sondés mais on peut se demander si l’Élysée peut encore raisonnablement se permettre d’ignorer la demande de référendum des français.


Francis Journot est membre des associations citoyennes indépendantes Vêtements made in France et Rendez nous notre industrie. 

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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 18:42

 

Marianne - Lundi 10 Septembre 2012 à 11:15

 

Slovar

 

Pour notre blogueur associé Slovar la compétitivité symbolisée par les accords compétitivité-emploi, n'est qu'une spirale infernale pour les salariés.

 

(Montceau-Les-Mines, Usine Eolane, janvier 2012, CHAMUSSY/SIPA)
(Montceau-Les-Mines, Usine Eolane, janvier 2012, CHAMUSSY/SIPA)
Un des gourous américains du marketing disait, il y a quelques années : «Il faut arrêter de réfléchir en termes de marges mais plutôt en termes de prix que le consommateur est prêt à payer»
 
Ce qui s'est avéré vrai, puisque le grand public est prêt à payer des sommes disproportionnées pour le dernier smarphone à la mode et que les plus riches d'entre nous sont capables d'attendre des années pour se faire livrer une voiture d'exception.
Dans l'industrie électronique, on sait depuis longtemps faire travailler des sous traitants asiatiques, pratiquant de très bas salaires, tout en investissant dans la communication et la publicité. Tout comme l'industrie textile sportive, par exemple, où le moindre maillot se négocie à 75 €, et la dernière paire de basket à la mode 140 €
 
Dans le monde du luxe, on entende très peu de plaintes de la part des dirigeants de LVMH, d'Hermes, de Breitling, de Rolex, Ferrari, Rolls ou Aston Martin, au sujet de la compétitivité. 
 
Dans les deux cas, nous sommes devant des cas de marges juteuses pour des produits pour lesquels les consommateurs ne discutent pas le prix puisque la passion fait place à la raison.
 
Et puis, il y a les achats de raison, les plus nombreux, qui sont soumis à la plus féroce concurrence. Dans ce cas, le consommateur, pour des raisons bien souvent budgétaires va faire jouer la concurrence et s'orienter vers les prix les plus avantageux ou les plus bas.
 
Comment en ce cas, les industriels français peuvent-ils répondre à la demande de "raison" ?
Pour certains, en délocalisant la production dans des pays à bas coût de main d'oeuvre, et pour d'autres, en envisageant de faire participer leurs salariés à la baisse des prix de leurs produits.
 
Comment envisagent-ils le faire ?

«le libre échange a atteint ses limites»

Hé bien tout simplement au travers d'accords compétitivité-emploi et de flexibilité accrue. Ce qui signifie que les salariés accepteraient de baisser temporairement (ce qui reste à prouver) leurs salaires, ne plus avoir d'horaire légal de travail, ou éventuellement travailler gratuitement au delà des 35H00 légales.
 
Admettons cette "participation" des salariés à la compétitivité de leurs entreprises permette de baisser le prix des produits qu'ils fabriquent. Il est plus que probable que leurs concurrents étrangers, de peur de perdre des parts de marché, demanderont des efforts identiques à leurs salariés, ou chercheront tout simplement un pays ... encore plus accueillant au niveau des salaires et conditions de travail.
 
L'entreprise française se verra donc obligée de demander un nouvel effort à ses salariés, ce qui déclenchera une réaction identique de ses concurrents étrangers ... Ce petit jeu pourrait continuer jusqu'au moment où les entreprises ne verseraient plus de salaire. Mais il aurait longtemps qu'il n'y aurait plus d'acheteur pour les produits.
 
Ce raisonnement qui peut paraître absurde est pourtant celui que l'on essaye de faire croire à l'ensemble des salariés. Salariés à qui on répète en boucle que ces mesures n'ont pour but que de préserver les emplois, alors que nul ne sait si les sacrifices qu'ils auront consentit donnera un avenir à leurs usines.
 
La réalité c'est que le libre échange a atteint ses limites. Lorsqu'on sait que la Chine, par transferts technologiques dispose aujourd'hui de tous les moyens intellectuels et techniques lui permettant de noyer le reste du monde de produits "achats de raison" et qu'il est le premier sous traitant des fabricants des "achats de passion" il est clair que mettre en place la spirale de baisse des salaires des ouvriers français n'a aucun sens !
 
En clair, Il serait nécessaire : De revoir de fond en comble la nature des accords d'échanges entre pays adhérents à l'OMC, de se pencher sur les trous de la passoire européenne, d'exiger que pour exporter en Europe, les normes définies par l'Organisation Internationales du Travail soient clairement appliquées.
 
C'est pas demain la veille direz-vous ? Et c'est bien dommage, car si ces exigences ne sont pas appliquées, ce sont les seuls salariés qui payeront la folie de la compétitivité.
 
Mais n'ayez crainte, cet appauvrissement progressif des salariés ne profitera pas uniquement aux éventuels consommateurs. Une partie de ce qu'ils auront cédé intégrera la poche des actionnaires qui, de toute façon, n'ont aucune envie de participer à la compétitivité des entreprises.
 
Quand on vous dit que la compétitivité est un leurre ! 

 

La compétitivité, un leurre dangereux...
Retrouvez d'autres articles de Slovar sur son blog.

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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 17:47

 

 L’édito 09/09/2012 à 21h57

Pascal Riché | Redchef Rue89

 

En privé, François Hollande est un homme très drôle qui fait rire son auditoire. Ce dimanche soir, sur TF1, il était moins marrant, dans le rôle du monsieur météo venu annoncer des tomberaux de pluie :

  • la croissance s’est « effondrée depuis déjà quelques mois » (le budget devrait être calé sur 0,8% pour l’an prochain) ;
  • l’inversion du chômage n’est pas à attendre avant un an ;
  • la rigueur continuera : dans l’immédiat, elle se traduira par 10 milliards d’euros d’économies budgétaires, 10 milliards de prélèvements supplémentaires (sur les plus aisés, mais cela reste à vérifier), 10 milliards de prélèvement sur les grandes entreprises.
François Hollande dans le « 20 Heures » de TF1, 9 septembre 2012

Via TV Buzz Info

François Hollande s’est donné deux ans pour mettre en place son « agenda du redressement » sur les fronts de l’emploi, de la compétitivité, des finances publiques. Etrange, ce mot de « redressement » : il a deux sens, dont l’un ne promet rien de bon.

Consensus Medef-PS

En privé, François Hollande est connu pour être un homme de consensus. Il adore cela : rapprocher les positions, trouver les voies médianes. Ce dimanche soir sur TF1, il semble avoir cherché la synthèse entre centre gauche, centre droit, Medef et CFDT.

Pour ce qui est de l’emploi et de la compétitivité, le Président entend faciliter l’accès des PME au crédit, rendre le marché du travail « plus souple et plus protecteur » (la fameuse « flexécurité ») et modifier le financement de la protection sociale, afin que la part prise sur les salaires n’augmente pas.

Il a évité en revanche les sujets qui fâchent : les conflits sociaux actuels, le contrôle des licenciements, le traité européen qui divise tant la gauche.

Retour au centre gestionnaire

En privé, François Hollande n’est pas Robespierre. C’est un homme très modéré, très centriste. Pendant la campagne présidentielle, il avait réussi à gauchir un peu son image, notamment avec l’annonce d’une taxe de 75% sur les revenus dépassant 1 million, et par la désignation claire de son adversaire, « la Finance ».

Ce dimanche soir sur TF1, François Hollande a clarifié la situation : il ne cherchera pas coûte que coûte les financements pour mener une politique de gauche.

Le début de son quinquennat sera marqué par une politique gestionnaire classique. Le cap principal reste celui d’un déficit public à moins de 3%. On commence par le fameux « redressement », pendant deux ans, et on verra après.

Pas de taxe à 75% pour les revenus du capital

Et pour ce qui est de la taxe de 75% sur les revenus gagnés au-delà de 1 million d’euros par an, François a confirmé qu’elle s’appliquerait aux rémunérations du travail, mais pas aux rémunérations du capital. Ces derniers seront « pris en compte par l’impôt sur la fortune », a-t-il justifié, ce qui est un contresens : l’ISF ne porte pas sur les revenus, mais sur la richesse totale. La taxe de 75%, par ailleurs, ne durera que deux ans, a-t-il déclaré.

Les riches peuvent respirer : ce qui était l’emblème de sa campagne n’est qu’un gadget.

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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 17:40

 

 

A vous 10/09/2012 à 17h00
Posez vos questions à Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie
Elsa Fayner | Journaliste Rue89

 


Joseph Stiglitz à Rome, le 2 mai 2012 (ANDREAS SOLARO/AFP)

 

Ce mardi, Rue89 rencontre l’économiste américain Joseph Stiglitz, de passage à Paris. Posez-lui vos questions dans les commentaires, nous sélectionnerons celles que nous préférons.

Joseph Stiglitz a été conseiller économique du président Bill Clinton et chef économiste de la Banque mondiale. Depuis, il a reçu le prix Nobel d’économie et critique volontiers les grandes institutions financières internationales, la pensée unique sur la mondialisation et le monétarisme.

L’économiste est de passage en France pour la parution de son dernier livre « Le Prix des inégalités ». Pour Stiglitz, notre système économique ne fonctionne plus pour la grande majorité de la population. Résultat : les inégalités se sont aggravées comme jamais. Et cela devrait durer encore un peu, comme il l’écrit :

« Puisqu’il est flagrant que notre système politique est sous la coupe des intérêts d’argent, la confiance dans notre démocratie et dans notre économie de marché va s’éroder, et avec elle notre influence mondiale. »

Or, les inégalités ont un prix :

« La détérioration de l’économie, qui devient moins stable et moins efficace, avec moins de croissance, et la subversion de la démocratie. »

C’est un cercle vicieux qui « nous plonge dans l’abîme ». Joseph Stiglitz va même plus loin. Pour lui, c’est notre sentiment même de la justice qui se trouve aujourd’hui menacé et notre confiance dans la démocratie érodée.

Joseph Stiglitz défend le mouvement Occupy Wall Street et propose ses programmes de réforme économique et politique. Parmi les mesures envisagées :

  • mettre en place des politiques actives du marché du travail ;
  • juguler les bonus ;
  • rendre les banques plus transparentes ;
  • améliorer l’accès à l’éducation ;
  • renforcer les lois sur la concurrence et lieux les faire respecter ;
  • soutenir l’action collective des travailleurs et des citoyens ;
  • réorienter l’investissement et l’innovation, pour préserver les emplois et l’environnement.

Postez vos questions avant mardi 11 septembre, 15 heures. Merci !

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