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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 18:37

 

 

Rue89 - PERVERSION 07/01/2013 à 16h57
Elsa Fayner | Journaliste Rue89

 


 

Une scène de la série « Bref, j’ai eu un job » (Capture d’écran)

C’est l’une des rares mesures du gouvernement pour lutter contre le chômage. Les emplois d’avenir doivent permettre aux services publics et à certaines entreprises du privé de recruter 150 000 jeunes à l’horizon 2014, dont 100 000 d’ici la fin 2013.

Mais dans le Var, déjà, six jeunes de moins de 26 ans ont vu leur emploi d’avenir rompu par la Caisse d’allocations familiales (CAF) trois semaines après leur prise de fonction en tant que téléconseillers, révèle le quotidien Var Matin.

« Un sentiment d’amertume et d’injustice », pour eux. Comme Lydia, 25 ans, interrogée par RMC :

« J’ai quitté un CDI pour cet emploi. Lors de la signature des contrats, le directeur nous a fait un très beau discours, il nous a dit qu’on allait être une grande famille, qu’on était dix-huit, et qu’on serait dix-huit au bout des trois ans. Il nous a parlé des possibilités de faire des formations complémentaires, pour progresser, et ce n’est pas le cas du tout. »

Des jeunes jugés pas assez compétents

Dix-huit jeunes ont été embauchés pour répondre aux usagers sur la plateforme téléphonique de la CAF. Mais, pour six d’entre eux, l’employeur a décidé de rompre la période d’essai, qui devait durer un mois.

Motif : pas suffisamment compétents. Un problème de « marge de progression » et de « potentiel », avance la direction de la CAF Var, contactée par Rue89 :

« C’est un métier qui requiert des compétences spécifiques : savoir-faire relationnel et rédactionnel, maîtrise d’outils informationnels et aisance orale. Ce métier nécessite également une connaissance générique de 15 000 règles de droits. »

Un dispositif pourtant pour les peu qualifiés

Problème : les emplois d’avenir sont destinés aux jeunes peu qualifiés, « éloignés de l’emploi, en raison de leur défaut de formation ou de leur origine géographique ».

Et le contrat s’accompagne de l’obligation, pour l’employeur, de former le jeune salarié :

« Le jeune est placé en capacité d’effectuer un parcours de formation permettant d’acquérir des compétences professionnelles. »

Une formation suffisante ?

La CAF estime avoir tenu l’engagement :

« Durant trois semaines, les dix-huit personnes recrutées ont été épaulées pour leur prise de fonction. »

Pour la direction de la CAF du Var, il était difficile de poursuivre la formation au-delà :

« Le dispositif ne propose qu’un mois de période d’essai. Après, c’est un pari que vous faites. Si vous vous apercevez que le salarié n’a pas les compétences, malgré la formation, vous ne vous pouvez plus vous en séparer. »

Or, pour Michel Abhervé, qui enseigne l’économie sociale et les politiques publiques, c’est un accompagnement beaucoup plus long qu’il faut envisager pour les emplois d’avenir : leur progression « n’est pas une affaire de semaines, mais de mois et peut-être d’années », estime-t-il sur son blog.

Pour recruter des plus diplômés ?

La CAF compte maintenant leur trouver des remplaçants. Avec quel niveau de formation ?

Pour le chercheur Michel Abhervé, il convient de voir si, « dans le fonctionnement actuel et futur des CAF, il existe des besoins qui pourraient être pourvus par des jeunes de faible qualification ». Ce dont il doute :

« Cette démarche s’inscrirait à l’opposé exact du mouvement continu d’élévation du niveau de formation des personnes embauchées dans le réseau CAF, où le niveau bac est maintenant considéré comme le minimum et le Bac+2 devient de plus en plus la norme minimale pour les recrutements. »

Un risque de perversion du dispositif

Au-delà du cas des CAF, Michel Abhervé s’inquiète donc pour le dispositif dans son ensemble :

« Le pire serait que, pour répondre à des besoins indéniables, on pervertisse la logique fondatrice des emplois d’avenir en élevant massivement le niveau des jeunes concernés. »

Il n’y aucune inquiétude à avoir, répond la direction de la CAF du Var :

« Ce n’est pas une question de dispositif, il nous a satisfait dans les deux tiers des recrutements et, nous l’espérons, pour les remplaçants. Mais nous allons retravailler les critères de sélection. »

Un dialogue de sourds.

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 18:09

 

Le Monde.fr avec AFP | 08.01.2013 à 16h33 • Mis à jour le 08.01.2013 à 16h48

 

 
En octobre, le groupe avait annoncé un bénéfice en hausse de 27 % sur l'ensemble de l'exercice 2012.

Le groupe d'agrochimie Monsanto a annoncé mardi 8 janvier un bénéfice trimestriel presque triplé sur un an à 339 millions de dollars, bien meilleur qu'attendu, grâce à un bond de ses ventes d'OGM de maïs et de désherbants et pesticides. L'action s'envolait de 4 % à 99,75 dollars lors des échanges électroniques précédant l'ouverture de la séance officielle.

Le bénéfice net part du groupe du premier trimestre de l'exercice décalé de Monsanto, achevé le 30 novembre, est ressorti à 62 cents par action hors éléments exceptionnels, alors que les analystes n'attendaient que 37 cents. Le chiffre d'affaires a bondi de 21 % à 2,9 milliards de dollars, également mieux que les 2,6 milliards prévus par les analystes.

En octobre, le groupe avait annoncé un bénéfice en hausse de 27 % sur l'ensemble de l'exercice 2012, mais une perte doublée au quatrième trimestre, des résultats décevants à cause d'une hausse des dépenses et de ventes en baisse dans les semences transgéniques.

 

 27 % DE PROGRESSION DES VENTES DE SEMENCES DE MAÏS

Au vu de son bon début d'année, le groupe a relevé ses prévisions pour l'ensemble de 2013, entre 4,30 et 4,40 dollars de bénéfice ajusté par action contre 4,18 à 4,32 dollars auparavant, ce qui le "positionne pour une troisième année consécutive de forte croissance des bénéfices". Cela reste toutefois inférieur aux prévisions des analystes, qui tablaient jusqu'ici pour l'exercice sur 4,43 dollars en moyenne.

En termes de produits, les ventes de semences de maïs ont progressé de 27 % à 1,1 milliard de dollars, celles de soja ont reculé de 4,5 % tout comme celles de coton, et celles de légumes sont restées inchangées. Les activités de pesticides et désherbants ont bondi de 30 % à 1,184 milliard de dollars.

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 17:40

 

 

Le Monde.fr | 08.01.2013 à 12h59 • Mis à jour le 08.01.2013 à 17h11 Par Alexandre Léchenet

 

 

Alors que le DAL et Jeudi noir ont récemment investi un nouveau bâtiment dans le 10e arrondissement de Paris, la pression s'accentue sur le gouvernement, confronté aux associations qui réclament une accélération des réquisitions promises par Cécile Duflot avant la fin de 2012.

Combien existe-t-il de logements vides en France ? A Paris, près de 7 % des logements sont vacants, selon le dernier recensement de l'Insee, établi en 2009. La carte ci-dessous présente leur proportion par arrondissement : (*visible sur le site du Monde)

 

Cependant, ces logements ne sont pas tous ouverts à la réquisition par les pouvoirs publics – réquisition permise par la loi, mais très peu appliquée dans les faits. D'une part parce qu'ils ne sont pas tous vides sans raison : selon l'institut de la statistique publique. Le logement peut ainsi être proposé à la vente ou à la location en attente d'occupation, de règlement de succession ou encore de travaux. Dans ces différents cas, le logement n'est pas réquisitionnable.

Le logement peut enfin être "gardé vacant et sans affectation précise par le propriétaire" – par exemple, un logement très vétuste impossible à louer en l'état et qui nécessiterait de très importants travaux de mise aux normes à faire – et n'est donc pas non plus réquisitionnable. 

Par ailleurs, les chiffres de l'Insee ne concernent que les logements, mais de nombreux autres bâtiments peuvent être concernés. Les associations de défense des mal-logés comme Jeudi noir ou Droit au logement ont ainsi investi des bureaux, ou encore une maternité.

Dernière difficulté pour les pouvoirs publics : ces bâtiments peuvent enfin être ardus à localiser. C'est ainsi que, le 20 décembre, le préfet de la région Ile-de-France avait annoncé avoir identifié seulement 44 bâtiments vacants susceptibles d'être réquisitionnés à Paris.

 

 6,8 % DE LOGEMENTS VIDES EN MOYENNE EN FRANCE

Un peu plus de 100 000 logements sont déclarés vacants à Paris. La situation est diverse selon les arrondissements, entre le 13e, avec 5,2 % de logements vacants, et le 8e arrondissement qui en compte 12,5 %.

Au niveau national, la moyenne est de 6,8 %. Les Abymes (Guadeloupe, 60 000 habitants) est la ville comptant le plus de logements vacants dans les 100 plus importantes villes de France, suivie par Béziers (Hérault) et Tarbes (Hautes-Pyrénées).

 

Fin décembre, la ministre du logement, Cécile Duflot, a demandé aux bonnes volontés de signaler aux préfectures les bâtiments ou logements vacants dont ils auraient connaissance. "Il est certain qu'il existe aujourd'hui du patrimoine – des anciens logements d'instituteurs, anciens bâtiments d'habitation de ministères ou de grandes entreprises – qui sont inoccupés et peuvent être mis à disposition", a-t-elle déclarée le 27 décembre à Mérignac.

En parallèle, la ministre avait demandé aux préfets des régions où la situation du logement est la plus critique (Ile-de-France, Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur) d'être en mesure "de procéder à des réquisitions d'ici à la fin de l'année [2012]".

 

Lire à ce sujet : Réquisitions de logements vides : Cécile Duflot plaide la patience

Alexandre Léchenet

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 17:01

 

 

Le Monde.fr avec AFP | 08.01.2013 à 11h39 • Mis à jour le 08.01.2013 à 17h44

 
 

 

Lors de la réunion du comité d'entreprise extraordinaire, lundi 7 janvier.

 

La direction de Virgin Megastore a confirmé, mardi 8 janvier, qu'elle allait se déclarer en cessation de paiement dès mercredi auprès du tribunal de commerce. "Procéder à une déclaration de cessation des paiement est une obligation légale dès lors que l'entreprise n'est pas en mesure de faire face à son passif exigible", a-t-elle souligné.

Cette déclaration confirme des informations fournies plus tôt par les syndicats du distributeur de produits culturels, à la sortie d'un comité d'entreprise (CE). Les élus du CE y étaient officiellement consultés sur "le projet de déclaration de cessation de paiement" de l'entreprise, en difficulté financière. Ces derniers ont dit avoir refusé de rendre un avis, mais ils ont précisé que la direction considérait qu'ils avaient rendu un avis négatif, ce qui lui permet de passer outre.

 

"TOUT VA DÉPENDRE" DE L'ADMINISTRATEUR

  "Un administrateur va être nommé", a précisé Jean-Luc Breyne, élu CGT au CE, qui juge que "tout va dépendre" de cet administrateur pour le sort des quelque mille salariés de l'enseigne, qui compte vingt-six magasins en France.

La réunion du comité d'entreprise avait repris mardi vers 10 heures, avec une demi-heure de retard, la direction de Virgin ayant été reçue peu avant par la ministre de la culture, Aurélie Filippetti. Cette réunion, commencée lundi, a été entièrement consacrée au projet de dépôt de bilan de l'enseigne.

La direction est arrivée avec un représentant de l'actionnaire principal, Butler Capital Partners, Laurent Parquet, dont les syndicats avaient obtenu la présence lundi. Un peu plus tôt, la présidente de Virgin Stores, Mme Christine Mondollot, avait été reçue au ministère de la culture. Une porte-parole de la direction avait évoqué un entretien "très positif" avec la ministre.

 

 "DOCUMENTS ACCABLANTS"

A leur arrivée au CE, les syndicats ont manifesté leur volonté d'obtenir des "explications" de l'actionnaire principal. "Est-ce qu'il veut continuer avec nous ? Est-ce qu'il veut nous jeter parce qu'ils nous a utilisés comme des mouchoirs ? On va lui rappeler ses devoirs", a déclaré à la presse Ahcène Bouzit, de Force ouvrière.

Selon le représentant FO, l'actionnaire doit "assurer la pérennité de l'entreprise" et "s'il veut partir, qu'il nous le dise". De son côté, Sylvain Alias, délégué SUD et membre du CE, a affirmé qu'il avait reçu lundi soir "des documents accablants" démontrant une "incurie de gestion, qui ne peut être que sanctionnée par les tribunaux". "Depuis des mois, Virgin ne paie plus ses bailleurs", regrette-t-il. M. Bouzit a indiqué pour sa part que "les loyers n'avaient pas été payés sur tout le réseau en octobre, novembre et décembre".

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7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 15:27

 

 

Médiapart - Blog

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7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 14:01

 

Marianne - Lundi 7 Janvier 2013 à 05:00

 

Grand reporter au journal Marianne En savoir plus sur cet auteur

 

Après des semaines de négociations houleuses, on saura ce vendredi 11 janvier si les partenaires sociaux, s'entendent pour flexibiliser le travail dans l'hexagone, tout en sécurisant nombre de droits des salariés. Mais une chose est sûre : si ce big bang social a lieu sans que les chefs d'entreprise ne concrétisent leurs promesses d'embauches, alors la gauche sera pour de longs mois fâchée avec les classes populaires. Voici pourquoi.

Jae C. Hong/AP/SIPA
Jae C. Hong/AP/SIPA
C'est une négociation sociale à haut risque dont la technicité, redoutable, a jusqu'ici masqué les enjeux. Vendredi 11 janvier, on saura pourtant si à la demande du président François Hollande, patronat et syndicats paraphent à 6 ou 7  un  compromis « historique » susceptible de favoriser les embauches dans l'hexagone tout en « sécurisant » les parcours professionnels de salariés, trop fréquemment recrutés en CDD. Rien n'est encore joué. « La balle est dans le camp du patronat », a d'ailleurs prudemment martelé, vendredi 4 janvier, Laurent Berger le secrétaire général de la CFDT.

Échaudé par les déchirements de sa centrale sur la réforme des retraites en 2003 et les réticences de ses fédérations, le successeur de François Chérèque, n'entend pas, en effet, engager  la signature de son syndicat sans nouvelles concessions du Medef. Et pour cause...
 
Comme l'attestent un document de travail, si le projet d'accord rédigé par les employeurs était validé en l'état, des centaines de milliers de salariés pourraient être rapidement confrontés, après consultation de leurs élus, à des mutations forcées dans un rayon de 50 kilomètres ou supporter des baisses de salaires sur deux ans, dans le cadre d'accords majoritaires de maintien dans l'emploi.  Le tout sous la menace d'un licenciement, alors qu'ils ne bénéficieront éventuellement de leurs nouveaux droits - complémentaire maladie pour tous, formation étendue et accès accru aux indemnités de chômage - au mieux en 2014, voir 2015. Un décalage dans le temps difficilement supportable dans le contexte de crise !


Et d'autant plus pénalisant que le Medef persiste à vouloir imposer une nouvelle  possibilité d'embauche en CDI... de projet : curieux oxymore qui reviendrait de fait à créer un CDD... à durée indéterminée permettant aux chefs d'entreprise de se séparer sans formalités de leurs  recrues, y compris leurs cadres, une fois leur tâche accomplies.  « Le salarié était dans un rapport de subordination vis à vis de son employeur, il sera désormais dans un rapport de complète soumission. » critique vertement Maurad Rabhi de la CGT, syndicat qui   curieusement n'est guère entré de plein pied dans la négociation pour mobiliser, le moment venu, les parlementaires de gauche.
 
De fait, alors même que les Français se sont enflammés pour le combat des sidérurgistes de Florange, ces batailles qui voient salariés et syndicats défendre face à des multinationales, le tissus économique hexagonal, pourraient bientôt n'avoir plus cours. Puisque selon les nouvelles modalités de plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) proposées par le Medef, en cas de désaccord avec les représentants de salariés, une direction pourrait se contenter de faire «  homologuer » son PSE par l'administration du travail sous 15 jours.

« Or je ne vois pas pourquoi un employeur s'enquiquinerait encore à négocier un PSE avec ses instances représentatives, s'alarme Astrid Toussaint, inspectrice du travail et militante à Sud Travail. Contrainte par ce délai, l'administration ne pourra plus confronter les informations qu'il lui transmet aux témoignages des salariés. Elle se contentera donc, comme pour les ruptures conventionnelles,  de donner des coups de tampons formels sur les documents reçus. » ainsi les délégués mécontents devront alors se tourner vers les tribunaux administratifs dont la compétence est exclusivement nationale et dont les délais d'audiencement peuvent avoisiner...trois ans !

Autant de sujets brûlants qui d'ici vendredi feront l'objet de tractations acharnées. Mais qui devraient passionner l'ensemble des salariés, avant que leur sort ne soit scellé !

 

 

 

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7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 13:52

 

Rue89 - Arrêt sur images 07/01/2013 à 10h14

Arretsurimages.net"
Daniel Schneidermann | Fondateur d'@rrêt sur images

 

 

Désolé d’interrompre la conversation nationale sur Depardieu, nouvelle idole des jeunes en Mordovie, mais je voudrais juste vous signaler une petite nouvelle, qui vous a peut-être échappé : l’austérité, c’était une erreur. Oui, je sais, rien de neuf, on n’arrête pas de le répéter ici, notamment dans les chroniques de l’éconaute. Mais cette fois, ce n’est pas seulement nous qui le disons.

Ce sont deux types nommés Olivier Blanchard et Daniel Leigh. Vous ne les connaissez pas, je sais bien. Et vous avez des excuses : ils n’ont jamais revêtu la blouse nationale de Mordovie, et ne se sont pas prononcés, à ma connaissance, sur l’euthanasie des éléphantes. Ils n’ont donc aucune raison de passer au 20 Heures. Mais l’un (Leigh) est économiste au FMI, et l’autre (Blanchard), chef économiste dans la même estimable institution.

Et donc, dans un colloque économique en fin de semaine dernière, ils ont admis un léger bug dans les calculs. En fait, voyez comme c’est ballot, au FMI, dans un moment de distraction, ils ont mal réglé leurs ordinateurs. Et ils avaient juste sous-estimé l’impact négatif des politiques d’austérité sur la croissance.

Faux coefficient de calcul

En gros, ils ne pensaient pas que l’austérité assécherait à ce point la demande, et donc l’économie. Si si, je vous jure que c’est vrai, leur coefficient de calcul était faux, la reconnaissance de la grosse boulette est attestée sur des sites sérieux, ici ou .

Ils ne savaient pas, comme le rappelle Paul Krugman dans le New York Times, qu’en économie, mes dépenses sont tes revenus, et mes revenus sont tes dépenses. Ça doit être une question de formation continue. Il faudrait accorder quelques jours par an de formation continue aux chefs économistes du FMI.

Evidemment, ce n’est pas le FMI, en tant qu’institution, qui reconnaît qu’elle s’est trompée. Ces choses-là ne se font pas. Blanchard et Leigh, ils ont bien pris soin de le préciser, s’expriment à titre personnel. Bien sûr, bien sûr. Et c’est forcément pour cette raison qu’à l’heure où j’écris, cette nouvelle a totalement échappé aux médias français, et accessoirement au gouvernement français (comment l’ai-je apprise moi-même ? Parce que je suis abonné au compte Twitter d’un spécialiste des petits Mickeys, voyez le sérieux de mes sources !).

Sinon, on imagine bien qu’on ne s’écharperait pas sur le nombre de demandes de naturalisations belges, sur le régime fiscal en Russie et sur l’euthanasie des éléphantes. Franchement, je ne vois aucune autre raison.

Publié initialement sur
Arretsurimages.net
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6 janvier 2013 7 06 /01 /janvier /2013 17:04

 

Les opérateurs de marchés, les médias et les hommes politiques ont un point commun : leur horizon de temps est borné. De quelques minutes à quelques heures ou quelques mois. La prochaine transaction, la prochaine une, la prochaine élection. D’où une certaine difficulté, voire une difficulté certaine, à penser les temps de crise, qui sont aussi des crises du temps. D’où aussi la recherche éperdue de raccourcis, d’échappatoires, du « truc » qui fera qu’enfin, on en finisse, on en sorte. Alors que cette crise là, ni accidentelle, ni occasionnelle, ni conjoncturelle, prend son temps, s’éternise, se hâte lentement vers un dénouement incertain.

À ce jeu, on risque le contre-pied : la zone euro qui ne devait pas passer l’année 2011 puis l’été 2012 est toujours bien là. La crise n’a jamais été celle de la monnaie unique. Dernier refrain à la mode : Mario Monti a « échoué », et toutes les politiques « d’austérité » avec lui. C’est, voyez-vous, qu’en un an de « pouvoir » accordé chichement par une classe politique italienne aux aguets, « Il Professore » n’a pas révolutionné l’Italie ni mis fin à une décennie de stagnation économique ou rectifié vingt années d’illusionnisme politique. De quoi « s’indigner » en effet.

Relevons au passage que les politiques budgétaires et monétaires réclamées à grands cris par nos impatients ont été mises en œuvre au Japon, premier pays avancé confronté à cette « crise de bilan », depuis vingt ans. Sans résultats. Vingt ans !


Claudio Borio 
Claudio Borio© BRI

 

À qui voudrait échapper à cet horizon bouché comme un ciel d’hiver parisien, on ne saurait trop recommander (avec retard) le texte que Claudio Borio a publié sur le site de la Banque des règlements internationaux (BRI), « la banque des banques centrales », sous le titre « On time, stocks and flows: Understanding the global macroeconomic challenges » (Du temps, des stocks et des flux : comprendre les défis macroéconomiques globaux). Rappelons à nouveau que Claudio Borio, qui dirige la recherche de la BRI, avait tiré, dès 2003, la sonnette d’alarme sur certains des développements préparant la crise qui éclata à l’été 2007 (sans être entendu par ses « employeurs », les banquiers centraux).

Économiste, Borio y rappelle d’abord que la crise est avant tout celle de la politique. De l’incapacité de la politique à prendre la mesure des trois lames de fond dont la combinaison a provoqué un « changement de régime » : « la libéralisation financière, l’établissement d’un cadre monétaire crédible de maîtrise de l’inflation et la globalisation de la dimension réelle de l’économie mondiale ».

Le temps, donc, en premier lieu« Quand ces trois forces profondes ont acquis leur pleine puissance à partir du milieu des années 80, elles ont créé un environnement qui voit, selon la terminologie de Burns et Mitchell, le temps économique ralentir par rapport au temps calendaire. Ce qui veut dire que les développements macroéconomiques qui comptent réellement exigent beaucoup plus de temps pour se dérouler. La durée du cycle financier est bien plus longue que celle du cycle des affaires traditionnelles, de l’ordre de 16 à 20 ans ou plus, comparé à tout au plus 8 ans. Mais les horizons prévisionnels des acteurs de marché et des politiques ne se sont pas ajustés à ce fait, ils ont même rétréci. C’est la cause majeure des problèmes actuels et la raison pour laquelle il s’est avéré si difficile de les résoudre », analyse Borio.

 

Sous la domination des stocks

L’analyse de ces mouvements « tectoniques » dans l’économie mondiale est bien connue. Un, la libéralisation financière fait sauter les limites traditionnelles à l’explosion du crédit, phénomène évident, et pourtant ignoré, dès la formation de l’énorme bulle spéculative japonaise. Deux, la victoire des banques centrales sur l’inflation (la « Grande modération ») fabrique un sentiment artificiel de sécurité à l’ombre duquel se forment les déséquilibres insoutenables sur les prix des actifs, le « paradoxe de la crédibilité », rappelle Borio. Trois, la globalisation a relevé sensiblement le potentiel de croissance globale de l’économie mondiale « réelle » tout en contribuant, avec un énorme « choc d’offre », à maintenir la stabilité des prix des biens et services, la fameuse « désinflation » exportée de Chine.

Dans l’immense majorité des cas, les responsables politiques n’ont pas vu ces développements ou n’en ont pas compris la portée. « Ils n’ont pas été capables de comprendre que ce paysage bouleversé exigeait des ajustements dans les paramètres de l’action politique. Et même quand ils comprenaient, ils ne pouvaient se résoudre à changer d’orientation : il y avait trop de réputations en jeu, et de toute façon, pourquoi changer ce qui marche ?»

Borio, c’est la limite de sa démonstration, ne donne pas d’exemples concrets de cet aveuglement. Il en est un, particulièrement net et qui renvoie à une actualité américaine toute récente : la considérable contribution des recettes fiscales fabriquées par la bulle des dot.com au retour rapide des États-Unis à l’équilibre budgétaire sous Bill Clinton, dans les années 1990. Même quand ils n’étaient pas aveugles, les politiques avaient un intérêt à ne pas voir.

De leur côté, « les autorités prudentielles (les banques centrales le plus souvent) s’étaient mises d’accord sur des principes qui donnaient la priorité à la sécurité et à la solidité des institutions individuelles et négligeaient celles du système dans son ensemble, cadres qui ignoraient à peu près complètement la macroéconomie et le cycle financier. Elles prêtaient trop d’attention aux arbres et pas assez à la forêt ». Rappelons que ces errements collectifs n’exonèrent pas de responsabilités individuelles : les banquiers centraux, entraînés par le « maestro » Alan Greenspan, avaient théorisé l’indifférence à l’inflation extravagante des actifs, pourtant visible comme le nez au milieu de la figure.

C’est ici qu’intervient la relation cruciale entre les stocks et les flux. « Dans le nouvel environnement, les stocks en sont venus à dominer les dynamiques économiques, tout particulièrement les stocks massifs d’actifs, et par-dessus tout, de dettes. Les stocks gonflent à l’excès pendant les booms financiers, alors que le crédit et les prix des actifs atteignent des niveaux insoutenables et provoquent des gueules de bois durables quand le boom tourne à la débâcle », analyse Borio. Les politiques budgétaires et monétaires « asymétriques », qui ignorent les booms mais sur-réagissent aux récessions, ont pour effet de prolonger la croissance des stocks à travers plusieurs cycles économiques consécutifs.

 

Allonger l'horizon de la décision politique

Autrement dit, il n’y a pas d’ajustement jusqu’à la catastrophe finale. Apurer les stocks de dettes « demande alors plus de temps. Et c’est aussi plus difficile politiquement en raison du sérieux impact sur la distribution des revenus et de la richesse, à la fois au sein des générations et entre elles. Cela vaut pour la dette privée comme publique. L’incapacité à traiter le problème des stocks peut installer l’instabilité au cœur du système ».

Le temps, de nouveau. « Les horizons politiques bornés ont joué un rôle crucial dans tout cela », souligne Borio. Ignorer le rôle des cycles financiers, dont la durée est en moyenne double de celle des cycles des affaires, c’est « comme si des marins au large négociaient avec succès les ondulations de surface sans percevoir le tsunami déboulant dans les profondeurs, une vague qui ne surgirait et n’éclaterait qu’en touchant la côte ».

On sait maintenant que les « récessions de bilan », celles qui frappent aujourd’hui les principales économies avancées depuis le précédent japonais du début des années 1990, « sont plus profondes, suivies de reprises plus faibles et résultent dans des pertes de production permanentes », résume Borio. Pour diverses raisons : surestimation du potentiel de croissance et mauvaises allocations des ressources (capital et travail) dans la phase de boom, pression de la dette dans la phase dépressive et perturbations dans l’intermédiation financière quand les tensions émergent.

« La situation est particulièrement préoccupante dans la zone euro », là où « le cercle vicieux entre la faiblesse du bilan des banques et des souverains a été le plus intense ». Mais « il ne faut pas confondre les symptômes avec la maladie », estime Borio. « Il y a d’autres grands pays dont la situation budgétaire est guère plus soutenable. Et pourtant les marchés obligataires semblent l’ignorer, au moins pour le moment. » Les intéressés (États-Unis, Royaume-Uni et France notamment) se reconnaîtront.

« Si ce diagnostic est correct, le remède n’est pas difficile à trouver, même s'il peut être extraordinairement difficile à appliquer. En bref, il s’agit d’allonger les horizons de la décision politique, de mettre en place des politiques plus symétriques et d’attaquer de front les problèmes de dette », résume Borio. « Le risque ultime d’échouer à s’ajuster est qu’un autre mouvement historique des plaques tectoniques nous ramène à une ère de protectionnisme financier et commercial ainsi que d’inflation. »

Concrètement, il s’agirait de passer de la phase de « gestion de la crise » à celle de « résolution de la crise ». « Dans la gestion de la crise, la priorité est de prévenir l’implosion du système financier (…). Historiquement, cette phase est liée à la fonction de prêteur en dernier ressort de la banque centrale. » Au contraire, « dans la résolution de la crise, la priorité va à la restauration du bilan pour jeter les fondations d’une reprise autoalimentée. Ici, il s’agit d’attaquer bille en tête la gueule de bois de l’endettement ».

 

Sortir enfin de la gestion de la crise

La triste réalité, que Borio décrit en termes plus diplomatiques, est que cinq années et demie après l’éclatement de la crise, ni les opérateurs de marchés, ni les médias, ni les politiques, ni même l’immense majorité des « experts » et des économistes, ne sont sortis d’un horizon de « gestion de la crise »À la vérité sur les comptes des banques (et des souverains), on a substitué un transfert permanent des risques vers le bilan des banques centrales, sans perspective de sortie.

Le nouveau gouvernement conservateur japonais veut renforcer les doses d’un remède qui a échoué depuis deux décennies, avec l’objectif avoué d’engager le pays dans la stratégie de « débasement » de la monnaie pratiquée à grande échelle par la Réserve fédérale des États-Unis. Rappelons, par exemple, que la mise en œuvre des nouveaux ratios de solvabilité des institutions financières « systémiques » s’étale jusqu’en…2019 !

Les prescriptions de désendettement privé et public, relève Borio, « contrastent violemment avec une vision largement partagée chez les macro-économistes qui considèrent que l’injection financière (augmentation des dépenses publiques ou baisses d’impôt) est plus efficace dans les récessions. Ce point de vue suppose toutefois que les gens veulent emprunter mais ne le peuvent pas. Mais s’ils se sont chargés de dettes à l’excès, le plus probable est qu’ils veuillent diminuer ce fardeau. Le remboursement de la dette sera prioritaire sur la dépense. De ce fait, même l’impact à court terme d’une expansion budgétaire indiscriminée (le soi-disant “multiplicateur budgétaire”) a toutes les chances d’être modeste. Plutôt que doper l’économie, il conduira à construire des ponts qui ne mènent nulle part, comme le suggère l’expérience japonaise ».

Dans pratiquement tous les pays avancés, le niveau d’endettement public est à des niveaux jamais atteints en temps de paix, sans perspective de rétablissement dans un avenir prévisible.

La liste est longue des effets pervers d’une politique monétaire « ultra-accommodante » à durée indéterminée, telle que la pratiquent actuellement les banques centrales des principaux pays ou régions avancés. De l’aide implicite au maquillage des bilans des firmes « zombies » à la « guerre des monnaies ». « Le risque majeur, résume Borio, est que les banques centrales soient écrasées sous le fardeau et qu’un cercle vicieux s’installe. La politique monétaire peut gagner du temps mais aussi le gaspiller à cause des incitations qu’elle génère. Comme les effets désirés se font attendre et que l’ajustement est différé, la pression monte sur les banques centrales pour qu’elles en fassent toujours plus. Un “fossé des attentes” s’ouvre (…). Tout cela rend encore plus difficile une sortie éventuelle et peut en dernier ressort menacer la crédibilité de la banque centrale », écrit Borio, en évoquant le Japon où la BoJ cherche toujours la porte de sortie plus de dix ans après s’être engagée dans le couloir des « mesures non-conventionnelles ».

 

Vers un nouveau changement d'époque ?

L’horizon de temps, encore et toujours. « Le défi politique à long terme est d’ajuster les cadres de pensée pour refléter complètement les implications du cycle financier. Le cycle financier se déploie sur un horizon bien plus long que celui qui sous-tend normalement les décisions politiques concernant la croissance et l’inflation. » Il faudrait « rallonger l’horizon et déplacer l’attention des flux de période à période vers leur cristallisation dans les stocks », explique Borio. On en est loin, comme le prouve la curieuse dévotion à des indicateurs aussi fantaisistes que le PIB trimestriel ou le taux officiel du chômage mensuel. Non seulement les « gouvernants » (au sens large) n’ont pas attaqué les problèmes de bilan hérités du passé mais encore moins anticipé ceux qui se profilent à l’horizon de sociétés vieillissantes.

La débauche de liquidités fournies par les banques centrales des pays avancés est en train d’alimenter de nouveaux déséquilibres, notamment dans les pays émergents qui tentent de s’en protéger comme ils le peuvent. Le protectionnisme se réveille et une « guerre des monnaies » non déclarée est en marche, à l’initiative des États-Unis. « Mais le plus grand risque, insiste Claudio Borio, c’est un nouveau glissement des plaques tectoniques de l’économie globale marquant un changement d’époque. » Probablement pas pour le meilleur, si la retraite de la mondialisation conduisait à la dislocation des cadres institutionnels multilatéraux qui ont jusqu’à présent tenu le choc, y compris celui de l’intégration européenne.

« Peut-être serait-il temps de changer d’orientation. Peut être serait-il temps d’admettre la nécessité d’affronter bille en tête les faiblesses sous-jacentes, d’arrêter de repousser les ajustements en attendant des jours meilleurs élusifs, d’en finir avec les appels à des artifices de politique monétaire pour traiter des problèmes bien plus graves de bilan et de structure », interroge Borio. Et de conclure en évoquant son compatriote Gramsci et l’équilibre nécessaire entre « le pessimisme de l’intellect et l’optimisme de la volonté ».

Or, c’est l’inverse qui se produit. En prolongeant indéfiniment les politiques de « gestion de crise » par incompréhension ou peur du coût politique à court terme, les « décideurs » en retardent en fait la solution, avec les dramatiques conséquences économiques, politiques et sociales que l’on sait. Borio prêche toujours dans le désert.


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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 22:51

 

 

 

En dépit des engagements de François Hollande, pris lors des vœux, de recréer sans attendre une nouvelle taxation sur les hauts revenus après la censure du Conseil constitutionnel, celle-ci risque de ne pas voir le jour avant un long moment. Dans un entretien aux Echos du 4 janvier, le ministre des finances, Pierre Moscovici, explique que Bercy a besoin de temps pour comprendre toute la portée de la décision du Conseil constitutionnel afin d’éviter une nouvelle censure.

A la recherche d’un nouveau dispositif, le ministre des finances exclut par avance « la création d’une nouvelle tranche d’impôt ». Car la contribution exceptionnelle demandée aux ménages les plus aisés doit rester… exceptionnelle, donc temporaire, alors qu’une nouvelle tranche d’impôt pérenniserait le dispositif. 

De même, le taux semble être appelé à être révisé. « Je ne suis pas en mesure, aujourd'hui, à la lecture de la décision du Conseil, de dire si un taux de 75% serait confiscatoire ou pas. Mais une chose est sûre, nous calibrerons la contribution pour qu'elle soit compatible avec la décision du Conseil et nous tiendrons compte de l'ensemble des paramètres et principes qu'il a fixés », insiste Pierre Moscovici. Compte tenu des indications données par le Conseil constitutionnel, il semble déjà acquis que le taux de 75% a vécu.

Dernière remise en cause : le calendrier. Au lendemain de la censure du Conseil constitutionnel, le gouvernement semblait vouloir agir vite pour reprendre le dispositif. Depuis, il s’est engagé dans une séance active de rétropédalage. En début de semaine, il était question de revoir la question en juin, ou au pire de l’inscrire dans un collectif budgétaire à l’automne. Désormais, Pierre Moscovici estime que la meilleure solution serait « l'outil législatif, soit le budget 2014 ».

Vidée en grande partie de sa substance, la taxation sur les hauts revenus verrait donc le jour au mieux avec un an de retard. D’ici là, le sujet pourrait bien être oublié.

Le ministre des finances soutient que, dans cette affaire, il n’y a eu « ni machiavélisme »  (…) « ni  amateurisme ».  Les ministères des finances et du budget n’ont commis aucune erreur. « Une autre lecture (que celle du Conseil constitutionnel) était possible. Le Conseil d'Etat ne nous avait d'ailleurs pas particulièrement mis en garde », explique Pierre Moscovici. L’important, se félicite-t-il, est que l’essentiel de la loi de finances ait été adopté, en particulier le crédit impôt compétitivité.

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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 22:37

 

lesechos.fr

  Par Lamia Barbot | 03/01 | 16:57 | mis à jour à 19:01

 

 

Selon l'indice Bloomberg, les personnes les plus riches de la planète ont vu leur revenu net total augmenter de 241 milliards de dollars en 2012.

 

 

Les trois hommes les plus riches du monde : Carlos Slim, Bill Gates et Amancio Ortega. - DR
Les trois hommes les plus riches du monde : Carlos Slim, Bill Gates et Amancio Ortega. - DR

 

Les riches toujours plus riches ? C'est ce qui ressort du « Bloomberg Billionaires Index » pour l'année 2012. La fortune totale des 100 personnes les plus riches du monde s'établit à 1,9 trillion de dollars* pour 2012, en hausse de 241 milliards de dollars par rapport à 2011.

«L'année dernière était une excellente année pour les milliardaires», se réjouit le milliardaire John Catsimatidis, PDG de Red Apple Group. «En 2013, ils (les milliardaires, NDLR) vont poursuivre leurs investissements dans le monde entier, et pas seulement aux Etats-Unis, ce qui leur donnera un avantage ». En conséquence, les marchés boursiers mondiaux ont eux aussi profité de cette embellie . L'indice MSCI World a fini l'année avec une hausse de 13,2 % et le S&P 500 en hausse de 13,4 %.

Carlos Slim, toujours en tête du classement

Alors qui sont ces hommes les plus riches de la planète ? Une nouvelle fois, Carlos Slim, le magnat des télécoms, est le grand gagnant avec une fortune estimée à 76,4 milliards de dollars, en hausse de 1,6 %. Avec 63,4 milliards de dollars, Bill Gates, président de Microsoft, est à nouveau le deuxième homme le plus riche du monde, suivi par Amancio Ortega (Inditex) avec des revenus en hausse de 3,2 % à 59,3 milliards de dollars. Warren Buffet quitte ainsi le podium et passe 4ème avec 49,8 milliards de dollars.

Le premier Français à trouver sa place dans le palmarès est sans surprise Bernard Arnault, patron du groupe de luxe LVMH (propriétaire des Echos), avec une fortune de 29,8 milliards de dollars, en hausse de 3,2 %. Liliane Bettencourt, héritière de L'Oréal est 13ème du classement avec 27,4 milliards de dollars.

Facebook fait chuter Zuckerberg

Avec 12,3 milliards de dollars, Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook, ne fait plus partie des 40 personnalités les plus riches du monde. Le jeune homme de 28 ans a perdu plus de 5 milliards de dollars suite à l'IPO du réseau social en mai 2012 , l'action ayant perdu près de 30 % de sa valeur. De plus, en décembre 2012, Mark Zuckerberg et son épouse ont fait don d'actions Facebook pour un montant d'environ 500 millions de dollars à une oeuvre de charité , la Fondation communautaire de la Silicon Valley. Le couple s'est engagé à donner la moitié de leurs revenus à des oeuvres caritatives, à l'image de Bill Gates.

* 1 trillion = 1.000 milliards

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