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28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 19:59

 

 

LE MONDE | 28.01.2013 à 11h07 • Mis à jour le 28.01.2013 à 15h40 Par Sandrine Cabut et Pascale Santi


 

 
Le directeur de l'Agence du médicament (ANSM) Dominique Maraninchi a déclaré lundi 28 janvier qu'il fallait "arrêter" d'utiliser Diane 35, traitement contre l'acné du groupe pharmaceutique allemand Bayer, comme contraceptif.

  Nombreux sont les interlocuteurs qui, dans le dossier des risques des pilules, évoquent spontanément le "scandale Diane 35". Commercialisée en 1982, en France, sous le nom de Diane, devenue Diane 35 cinq ans plus tard, cette association oestroprogestative est un traitement contre l'acné principalement utilisé comme moyen de contraception. Ce médicament n'a jamais fait l'objet d'une demande d'autorisation dans cette indication, et son fabricant n'a jamais fourni de données sur son efficacité contraceptive (indice de Pearl).

Les risques d'accidents thromboemboliques sont en revanche bien documentés. L'acétate de cyprotérone, progestatif de Diane 35, multiplierait le risque de thrombose veineuse par 6,68 au cours de la première année d'utilisation, selon des données danoises publiées en 2009. Un niveau de l'ordre de celui des pilules de 3e génération.

Les signaux d'alerte ont été nombreux, tant en France qu'à l'étranger. La revue Prescrire a alerté dès 1982 sur "les risques de voir ce médicament antiacnéique devenir un contraceptif largement prescrit", indiquait le Journal du dimanche, le 6 janvier. Le généraliste Dominique Dupagne, qui a créé le site Atoute.org, évoquait de son côté le sujet en 2004.

 

 MISE EN GARDE EN 2005 AU CANADA

Au Canada, où Diane 35 a été commercialisée en 1998, les autorités sanitaires ont fait une mise en garde en 2005, pour "décourager la promotion ou l'utilisation de ce médicament comme méthode de contraception", du fait d'inquiétudes sur son innocuité.

A l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), le dossier de Diane 35 et de ses génériques fait grincer des dents depuis des années, notamment en commission d'autorisation de mise sur le marché (AMM).

Ainsi, lors de la séance du 12 mai 2011, où les experts s'interrogent sur l'ampleur des prescriptions comme contraceptif, hors AMM donc, Daniel Vittecoq, président de la commission, met les pieds dans le plat. "Il faut que les industriels arrêtent de nous mener en bateau", dit-il, soulignant la nécessité de disposer de données ou de déclencher une enquête "pour savoir exactement qui prescrit le médicament et pour quoi faire".

Et d'enfoncer le clou face à l'évaluateur de l'Agence qui propose de demander à la firme (Bayer Santé) de réaliser des essais cliniques. "Je suis complètement d'accord de rebondir sur le sujet pour ne pas le laisser s'enliser. Si on ne le fait pas maintenant, on ne le fera jamais", souligne M. Vittecoq.

 

"LE PRIX EST 7 OU 10 FOIS LE PRIX D'UNE PILULE"

L'évaluateur de l'Agence précise toutefois que la firme a déjà été contactée "depuis plusieurs années", mais "n'a pas fait l'effort de déposer des données qui sont requises en 2011 pour avoir une indication de contraception orale".

A la suite de cette commission, une réévaluation des bénéfices-risques est décidée. Lors de la commission d'AMM du 7 juillet 2011, le dossier Diane 35 est à nouveau à l'ordre du jour. Le laboratoire n'a pas fourni les données. "Ayant l'indication acné, ils n'ont pas de remboursement, le prix est 7 ou 10 fois le prix d'une pilule, constate Jean-François Bergmann, vice-président de la commission. S'ils traînent les pieds, c'est uniquement pour une raison marketing. On sait très bien que 99 % des gens prennent ce médicament pour une visée contraceptive."

Le 8 novembre 2012, le sujet est une fois de plus abordé en commission d'AMM, car un autre laboratoire a déposé une demande de commercialisation d'un générique de Diane avec 7 comprimés de placebo (pour couvrir les 28 jours du cycle).

Le laboratoire Bayer Santé "a bien transmis ses éléments de réponse  à l'ANSM qui en effectue l'analyse" nous indiquait un représentant de l'Agence le 10 janvier 2013.

Mais le dimanche 27 janvier 2013, l'Agence du médicament (ANSM) fait état de quatre décès "imputables à une thrombose veineuse liée à Diane 35" sur les vingt-cinq dernières années, corroborant des informations du Figaro.fr.  Son directeur, Dominique Maraninchi, déclare lundi 28 janvier qu'il faut "arrêter" d'utiliser Diane 35 comme contraceptif. Il confirme sur RTL que des "décisions seraient prises dans la semaine" concernant le Diane 35 en tant que traitement contre l'acné, compte tenu de son profil de risque (thromboses veineuses pouvant se compliquer d' embolies pulmonaires).  

Sandrine Cabut et Pascale Santi

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27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 22:27

 

leparisien.fr

 

Publié le 24.11.2011

L'Ile-de-France durcit sa chasse aux émissions polluantes. Un arrêté interpréfectoral signé le 27 octobre dernier par le préfet de la région Ile-de-France et les préfets des départements franciliens devrait modifier notre mode de vie lors des épisodes d'« alertes pollution ». Concrètement, lorsque les seuils de dioxyde d'azote, de dioxyde de soufre, d'ozone et de particules seront trop élevés, le préfet pourra adopter des mesures d'urgence draconiennes : les vitesses sur les routes seront abaissées, les feux de cheminée pourront être interdits (s'ils servent de chauffage d'appoint)… Dans certains rares cas, la circulation alternée sera mise en place pour certaines villes d'Ile-de-France.
Enfin, les transports publics seront gratuits le temps de l'alerte dans ces communes.

Le Parisien

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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 17:33

 

 

lefigaro.fr Par Anne Jouan Mis à jour le 26/01/2013 à 17:21 | publié le 26/01/2013 à 16:54  

NFO LE FIGARO - Dans un document confidentiel, l'Agence du médicament a analysé les cas d'effets indésirables graves liés à la pilule de Bayer.

 

 

Le Figaro s'est procuré un document confidentiel interne de l'Agence du médicament daté du 25 janvier, émanant de la direction de la surveillance. Cette étude concerne Diane 35 (laboratoire Bayer), un traitement contre l'acné en réalité très largement prescrit comme contraceptif. Il en ressort qu'au 21 janvier 2013, 7 cas de décès (toutes causes confondues) ont été enregistrés en France avec Diane 35 dans la base nationale de pharmacovigilance depuis 1987. Il s'agit d'une femme de 18 ans, deux de 24 ans, une de 26 ans, une de 28 ans et deux femmes de 42 ans. Sur ces 7 cas, 6 concernent Diane 35 et 1 cas, une spécialité générique (Holgyeme, laboratoire Effik). L'Agence estime que pour 4 cas sur 7, le médicament est clairement en cause.

Parmi ces 7 cas, la principale cause de décès par Diane 35 et ses génériques concerne des évènements thromboemboliques veineux. Trois cas de décès par embolie (ou suspicion d'embolie pulmonaire) et un cas de thrombose cérébrale ont été retrouvés.

Rappelons que Diane 35 a obtenu son autorisation de mise en France en juillet 1987 dans le traitement de l'acné chez la femme. Néanmoins, «l'efficacité est modérée et ne s'observe qu'après plusieurs mois de traitement».

Diane 35 est commercialisée dans 116 pays

Par ailleurs, ce document confidentiel relève également qu'à la date du 16 janvier 2013, 125 cas concernant les événements emboliques et thrombotiques pour Diane 35 et ses génériques sont enregistrés dans la base nationale. 113 cas concernaient des effets indésirables thromboemboliques veineux et artério-veineux, et 12 concernaient des effets indésirables thromboemboliques artériels. L'âge moyen des femmes ayant rencontré ces effets indésirables est de 25 ans. Pour les 113 cas, 68 femmes ont guéri sans séquelle, 7 ont guéri avec séquelle et 30 ne sont toujours pas rétablies.

Diane 35 est autorisée dans 135 pays et commercialisée dans 116 pays. La majorité des pays concernés ont l'indication «acné» ou «androgen dependent disease» mais certains d'entre eux ont l'indication «contraception orale» associée, notamment en Irlande. Les chiffres de vente de Diane 35 en France, depuis sa commercialisation en 1987, varient entre 4 et 5 millions de plaquettes par an.

En 2012, on peut estimer qu'environ 315.000 femmes étaient en France traitées par Diane 35 ou ses génériques.

Par ailleurs, Diane 35 est prescrit à 60 % par les médecins généralistes, à 37 % par les gynécologues, et à 3 % par les dermatologues. Si l'on regarde le motif de prescription en fonction de la spécialité médicale, les dermatologues prescrivent ce médicament à 95 % dans l'acné, tandis que les médecins généralistes ne prescrivent Diane 35 dans l'acné qu'à 40 % contre 54 % dans la contraception. Cet écart s'accentue pour les gynécologues pour lesquels la prescription dans l'acné représente 7 % contre 75 % pour la contraception. Il apparait donc très clairement que Diane 35 n'est pas commercialisée pour l'indication pour laquelle elle a obtenu son autorisation de mise sur le marché.

Lundi après-midi, une réunion extraordinaire doit se tenir à l'Agence à Saint-Denis près de Paris pour évoquer le cas des pilules contraceptives.

LIRE AUSSI:

» Pilule: 47 accidents graves dans une région française

» Un numéro vert pour s'informer sur la pilule

 

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24 janvier 2013 4 24 /01 /janvier /2013 17:13

 

Rue89 - A la cheville 24/01/2013 à 12h55
Camille Polloni | Journaliste Rue89

 

 

Le géant français de l’aéronautique, de la défense et de la sécurité récupère un marché de 50 millions d’euros pour les quatre ans à venir.

Le bracelet électronique, autorisé en France depuis 1997, a de belles années devant lui. Devenu la première alternative à la prison, il concerne aujourd’hui plus de 10 000 personnes (il y a 67 000 détenus) et devrait prendre de plus en plus de place dans les aménagements de peine.

Le nombre de condamnés équipés d’un bracelet a été multiplié par quatre depuis 2007. Marotte du ministère de la Justice, le « placement sous surveillance électronique » (PSE, le terme officiel) constitue aussi un secteur économique porteur. Et le groupe Thales vient d’y mettre durablement le pied, dans une décision passée totalement inaperçue.

 

Le bracelet en chiffres
  • 9 497 placements sous surveillance électronique en aménagement de peine,
  • 607 dans le cadre d’une surveillance électronique de fin de peine (Sefip),
  • les personnes sous surveillance électronique représentent 17% de l’ensemble des condamnés sous écrou,
  • 47 personnes sous surveillance mobile (libération conditionnelle, mesure de sûreté),
  • 209 personnes assignées à résidence sous surveillance électronique (alternative à la détention provisoire).

Source : ministère de la Justice, chiffres du 1er août 2012.

Tous les quatre ans, une entreprise ou un groupement d’entreprises sont désignées pour louer les bracelets et logiciels à l’administration pénitentiaire, s’occuper de la maintenance, de la télésurveillance et de la formation des personnels.

Pour la période 2013-2017, c’est donc Thales, le géant français de l’aéronautique, de la défense et de la sécurité, qui vient de reprendre le marché.

L’entreprise a remporté en décembre, face à quatre concurrents, l’appel d’offre lancé en mars. Même s’il s’agit d’un marché public, de nombreux aspects du contrat sont couverts par le secret-défense et le secret industriel. Rue89 a pu consulter les rares éléments mis à disposition du public au siège de l’administration pénitentiaire.

Pour mettre en place le bracelet électronique, Thales prend la tête d’un groupement composé de :

  • Thales services, sa filiale spécialisée dans l’informatique ;
  • Thales communication et sécurité ;
  • G4S, une entreprise britannique de sécurité, rendue célèbre par l’épisode malheureux des JO de Londres où elle s’est révélée incapable d’honorer son contrat. Pour le bracelet électronique français, G4S se charge des solutions logicielles ;
  • Telem, filiale du groupe Onet (propreté, services et sécurité) depuis 1996.

50 millions d’euros sur quatre ans

Le groupement conduit par Thales succède à Datacet, prestataire du bracelet électronique depuis 2009. La PME basée à Antony (Hauts-de-Seine), bénéficiait d’un marché de 60 millions d’euros sur quatre ans. Le bracelet électronique représentait 30% de son chiffre d’affaires.

Datacet aussi faisait appel aux logiciels de G4S. Les boîtiers étaient fabriqués en Pologne, dans une ville industrielle voisine de Gdansk, avant d’être fournis à l’administration pénitentiaire française.

Avant 2009, c’était une entreprise israélienne, Elmo-Tech, qui proposait ses outils. Les marchés étaient alors négociés au niveau de chaque région. Trop cher, trop disparate, a estimé la Cour des comptes : mieux vaut un seul marché national.

D’après les prévisions du ministère de la Justice, 13 500 personnes pourraient être placées sous surveillance électronique en 2015. Thales reprend donc un marché en pleine expansion, avec de fortes perspectives d’amélioration technique.

 


Un employé de l’administration pénitentiaire du pôle régional de surveillance d’Haubourdin (Nord), installe un bracelet électronique à la cheville d’un détenu, le 16 juin 2008 (Denis Charlet/AFP)

 

Le contrat 2009-2013 coûte moins cher que le précédent : 50 millions d’euros sur quatre ans. L’attribution du marché dépendait à 70% de critères techniques, et à 30% du critère de prix. Et Thales a déjà fait ses preuves en matière de solutions de surveillance.

L’entreprise semble se repositionner sur les marchés de la justice : elle a déjà obtenu en 2010 l’énorme chantier des écoutes judiciaires. Sollicité, Thales n’a pas souhaité commenter pour l’instant l’attribution du marché du bracelet électronique. Elle devrait communiquer sur le sujet quand elle recevra le feu vert du ministère de la Justice.

Le déploiement du nouveau bracelet électronique doit commencer au deuxième semestre 2013, d’abord dans une région pilote, pour tester « d’éventuelles fragilités », explique-t-on à l’Administration pénitentiaire, puis dans tout le pays.

Le contrat prévoit aussi que Thales prenne en charge le dispositif de protection antirapprochement (Depar), pour les conjoints violents. Mais selon nos informations, ce projet a été abandonné entretemps par le ministère de la Justice.

Le bracelet, solution miracle ?

Le bracelet électronique semble plus efficace que la prison en terme de récidive. D’après l’étude des démographes Annie Kensey et Abdelmalik Benaouda, seuls 23% des placés sont à nouveau condamnés à de la prison ferme dans les cinq ans après la fin de leur peine. Contre 63% des ex-détenus.

Il est aussi moins cher. Une journée en prison coûte entre 60 et 80 euros par détenu ; le bracelet électronique, entre 12 et 14 euros.

Pour autant, est-il vraiment la solution miracle ? En raison de dysfonctionnements techniques ou de difficultés pour le condamné à le supporter, il peut dans certains cas être vu comme « pire que la prison ». Il est arrivé que des bracelets sonnent en permanence, montrant que cette solution est encore en rodage.

En 2010, répondant à une question du sénateur UMP Christian Vanneste, le ministère de la Justice soulignait « qu’aucune étude n’a pour l’instant été réalisée sur les impacts psychiques du placement sous surveillance électronique sur les personnes » :

« En 2010 (du 1er janvier au 13 octobre 2010), douze actes auto-agressifs concernant des personnes sous main de justice placées sous surveillance électronique ont été recensés par la direction de l’administration pénitentiaire. Ils ont été suivis d’une hospitalisation. »

Interrogée par Le Monde, une secrétaire nationale de la CGT pénitentiaire dénonçait quant à elle « le poids des lobbies de l’industrie du contrôle et de la punition » dans la politique carcérale française.

 

MERCI RIVERAINS ! Pierrestrato

 

 

 

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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 16:09

 

 

Pour ceux qui ne l'aurait pas encore vu et pour ne pas oublier.. (déjà édité sur le site le 23 septembre 2012 en 6 parties sous le titre)

 


 

Affiche Nos Enfants Nous Accuseront
  • Documentaire
  • Date de sortie :
    05 novembre 2008
     
  • Réalisé par :
    Jean-Paul JAUD
  • Durée :
    1h47min
  • Pays de production :
    France
  • Titre original :Nos enfants nous accuseront
  • Distributeur :
    CTV International.

 

La tragédie environnementale qui guette la jeune génération : l'empoisonnement de nos campagnes par la chimie agricole (76 000 tonnes de pesticides déversées chaque année sur notre pays) et les dégâts occasionnés sur la santé publique. Un seul mot d'ordre : Ne pas seulement constater les ravages, mais trouver tout de suite les moyens d'agir, pour que, demain, nos enfants ne nous accusent pas...

 

 

http://www.nosenfantsnousaccuseront-lefilm.com/


 


 

http://www.youtube.com/watch?v=OSA8C3CEC-g

TheGrandSoir

 

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 14:39

 


Voici quelques liens et infos à connaitre, si vous ne les aviez pas déjà: (de la part d'un indigné d'Avignon)

  • TRAIN CASTOR


ALERTE TRAIN RADIOACTIF !
A FAIRE TOURNER RAPIDEMENT
le convoi radioactif annoncé comme partant demain soir d'Italie, est parti ce soir : il traversera donc avec 1 jour d'avance les communes concernées ! Il sera donc en France aujourd'hui au lieu de demain...

"...Ce convoi italien empruntera un trajet différent que celui habituellement utilisé par les convois italiens. Il passera en France les mercredi 16 et jeudi 17 janvier et traversera 16 départements : la Savoie, l’Ain, le Jura, la Saône-et-Loire, la Côte d’Or, la Haute-Marne, les Vosges, la Meuse, la Marne, l’Aisne, la Somme, la Seine Maritime, l’Eure, le Calvados et la Manche..."


http://groupes.sortirdunucleaire.org/Transport-a-venir-Sallugia-It-La

  • L'inauguration d'ITER a été annoncée pour le jeudi 17 janvier à 12h30


Une contre manifestation à cette inauguration est prévue, avec prises de paroles des organisations présentes : MEDIANE/ sortir du nucléaire ETC...

RENDEZ-VOUS le jeudi 17 janvier à 11h30 à l'entrée principale de Cadarache.


http://www.laprovence.com/article/actualites/iter-tests-et-inauguration-en-2013

  • NDDL


LES COLLECTIFS ET COMITES DE FRANCE SE MOBILISENT...

ACTION NATIONALE ANTI-VINCI : BOYCOTTONS ET INFORMONS!! -
VINCI doit se retirer du projet d'aéroport Grand Ouest, à Notre Dame des Landes

Les 18 et 19 janvier 2013 les collectifs et comités de France se mobilisent contre VINCI par solidarité aux occupants de la ZAD et aux opposants du projet d'aéroport Grand Ouest, à Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes.

Les sites et filiales VINCI feront l'objet d'une attention particulière afin de sensibiliser ses dirigeants à reconsidérer leur partenariat avec l'Etat. La création d'un axe Nantes-St-Nazaire peut s'envisager à partir de l'aéroport existant.

L'occupation militaire de la ZAD et sa région n'est pas digne d'un Etat comme la France. Les méthodes employées sur le terrain par un jeu d'intimidation et d'attaque avec des procédés non conventionnelles utilisées par les forces sur le terrain sont intolérables et condamnables.

La pseudo commission n'ayant pas le pouvoir de remettre le projet en question, nous demandons son abandon sans condition avec remise en état de ce qui a été détruit et la mise en place d'un plan de réappropriation du secteur piloté par les opposants au projet et les autorités compétentes.

Reprise de l'évènement sur le web:
¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨
 ¨¨
- ZAD.NADIR : http://zad.nadir.org/ spip.php?article996
- ZAD.NADIR : Pour la liste des filliales de Vinci, des nouvelles de leurs chantiers et de l’opposition : http:// stopvinci.noblogs.org/
- BLOG Collectif Alsace : http:// casnndl-administration.blog spot.fr/2013/01/ evenement-action-anti-vinci -les-18-et.html


http://purfi.fr/anti-vinci/
https://www.facebook.com/events/574941992522177/?notif_t=plan_user_invited

 

  • IDLE NO MORE (L'inertie, plus jamais)


Suite à une nouvelle loi canadienne retirant la gestion des rivières aux indiens sur leurs territoires, les chefs indiens se soulèvent pour ne plus s'arrêter. Le mois dernier à la suite d'une réunion des chefs, l'une d'entre eux a démarré une grève de la faim.
"...La chef crie demande de rencontrer le premier ministre Stephen Harper et le gouverneur général David Johnston afin de faire respecter les droits conférés aux Autochtones en vertu des traités signés par le Canada et les Premières Nations. L'ampleur de ses demandes semble cependant laisser les autorités fédérales perplexes..."
http://www.lapresse.ca/actualites/quebec-canada/national/201301/03/01-4608122-idle-no-more-24-jours-de-greve-les-soutiens-sinternationalisent.php

http://www.cbc.ca/player/News/Politics/ID/2318285061/
http://www.isuma.tv/hi/fr/ironwood-log-project/idle-no-more-one-heart-rallye-21-dec-2012-montreal-part-1
http://idlenomore1.blogspot.fr/
http://idlenomore.ca/
https://www.facebook.com/IdleNoMoreCommunity

Ceux qui se seraient partant pour lancer un Idlenomore français pour défendre la Terre-Mère française et son eau peuvent me contacter...

  • Quelques liens pour développer la gratuité


Comment organiser une gratiféria ? (marché où tout est gratuit, né en Argentine) : http://www.liensechangesactions.org/?p=243

http://
www.liensechangesactions.org/
www.les-ptits-fruits-solidaires.com
http://fr.freecycle.org/accueil
www.franceautopartage.com
www.lecomptoirdudon.com
www.commentreparer.com
www.recyclagesolidaire.org
www.incredible-edible.info
www.nonmarchand.org
www.co-recyclage.com
www.toutdonner.com
www.donnons.org
www.jedonne.org
www.voisin-age.fr
www.recupe.net


  • L'austérité: une erreur mathématique


http://blogs.mediapart.fr/blog/hubert-huertas/090113/extraordinaire-lausterite-est-une-erreur-mathematique

Wolakota

 

 

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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 20:15

 

 

Source commission européene DG concurrence
Un précédent communiqué en décembre 2010 parle de 4589 milliards d'euros d'aides mais avec des prêts qui doivent être remboursés et des garanties publiques qui n'ont pas été utilisées

 

 

Communiqué de presse officiel de la Commission européenne

Bruxelles, le 21 décembre 2012

Aides d’État: le tableau de bord confirme la tendance à la diminution et à un meilleur ciblage des aides non liées à la crise

Selon le tableau de bord des aides d’État 2012 de la Commission européenne, le volume des aides publiques en faveur du secteur financier dont ont effectivement bénéficié les banques entre octobre 2008 et le 31 décembre 2011 s’élevait à quelque 1 600 milliards d'euros (13 % du PIB de l’UE). La grosse majorité de cette aide (67 %) se présentait sous la forme de garanties publiques sur le financement de gros des banques. L’aide apportée à l’économie réelle en vertu des règles temporaires en période de crise est descendue à 4,8 milliards d'euros en 2011, soit une diminution de plus de 50 % par rapport à 2010, ce qui reflète à la fois un faible recours aux mesures par les entreprises et les contraintes budgétaires qui pèsent sur la plupart des États membres.

Le total des aides non liées à la crise est retombé à 64,3 milliards d'euros en 2011, soit 0,5% du PIB de l’UE, et la réorientation des aides vers des objectifs horizontaux faussant moins la concurrence, telles les aides à la recherche et à l'innovation, à la protection de l'environnement et à la fourniture de capital-risque aux PME, s'est poursuivi. Le tableau de bord montre également que le recouvrement des aides illégales par les États membres s’est sensiblement accéléré, 85% (environ 13,5 milliards d'euros) ayant été récupérés à la fin juin 2012 grâce à l’action de la Commission et aussi, probablement facilité par les pressions exercées pour assainir les finances publiques.

Aide apportée aux banques

Entre 2008 et le 31 décembre 2011, 1 616 milliards d'euros ont été effectivement utilisés pour aider les établissements financiers. Il s’agissait, d’une part,

    d’aides de trésorerie: 1 174 milliards d'euros (9,3 % du PIB de l’UE) au titre des garanties publiques sur le financement des banques et d’autres mesures (à court terme) destinées à soutenir la liquidité; et, d’autre part,

    de mesures destinées à soutenir leur solvabilité: 442 milliards d'euros (3,5 % du PIB de l’UE) pour les mesures de recapitalisation et le traitement des actifs dépréciés.

Trois États membres ont bénéficié de près de 60 % de l'ensemble de l'aide utilisée: le Royaume-Uni (19 %), l’Irlande (16 %) et l’Allemagne (16 %).

Aide accordée à l’économie réelle – cadre temporaire

Afin d'atténuer autant que possible l'incidence du resserrement des conditions du crédit, les États membres ont également consenti des aides en faveur de l'économie réelle, en application du cadre temporaire adopté par la Commission fin 2008. La principale mesure utilisée à été la subvention unique à concurrence de 500 000 d'euros par entreprise, qui a été remplacée en 2011 par le montant ordinaire de 200 000 d'euros qui peut être octroyé à une entreprise sur trois ans sans autorisation préalable de la Commission. Elle a ensuite été remplacée par des taux d’intérêt bonifiés ou des garanties, des intérêts réduits sur les investissements en faveur de l’environnement et des aides au capital‑investissement. Le cadre temporaire a expiré le 31 décembre 2011.

Entre décembre 2008 et le 1er octobre 2011, les États membres ont débloqué 82,9 milliards d'euros au titre du cadre temporaire. Le montant utilisé en 2011 était de 4,8 milliards d'euros, alors qu’il était de 11,7 milliards en 2010 et de 21 milliards en 2009. Cela signifie qu’au cours de cette période, la disponibilité des fonds sur le marché s’est améliorée.

Tendances à long terme de l’aide non liée à la crise

L’aide non liée à la crise a diminué et se chiffrait à 64,3 milliards d'euros, soit 0,5% du PIB de l’UE. Les aides d'État en faveur de l'industrie et des services se sont élevées à 52,9 milliards d'euros, soit 0,42% du PIB de l’UE, dont près de 90% affectés à des objectifs horizontaux d’intérêt commun. La Commission a constaté, en particulier, un intérêt accru pour l’aide au développement régional, à la recherche et à la protection de l'environnement; autant d’efforts qui contribuent à la réalisation des objectifs stratégiques d’Europe 2020, à savoir une croissance intelligente, durable et inclusive.

Les réformes lancées dans le cadre du plan d'action dans le domaine des aides d'État de la Commission (voir IP/05/680) ont également continué de porter leurs fruits. Près de 90 % de l’aide totale est accordée sous la forme d’exemptions par catégorie ou de régimes d’aides (voir IP/06/1765 et IP/08/1110). Une fois approuvées par la Commission, ces procédures à caractère général permettent aux États membres d’accorder des aides aux entreprises sans examen préalable de la part de la Commission; les États membres disposent ainsi d’une plus grande souplesse, leur charge administrative s’en trouve réduite et les critères de compatibilité assurent des conditions égales pour tous sur le marché intérieur. Seuls 12,5% de l’aide totale ont fait l'objet d'une appréciation individuelle.

Le tableau de bord indique aussi que plus de 13,5 milliards d'euros d’aides illégales et incompatibles, soit approximativement 85 % du montant total, avaient été reversés par des bénéficiaires aux autorités qui octroient les aides à la fin juin 2012. Cela constitue une amélioration supplémentaire par rapport aux années précédentes.

Le tableau de bord, avec les annexes, statistiques et indicateurs pour l'ensemble des États membres, est disponible à l’adresse suivante:

http://ec.europa.eu/comm/competition/state_aid/studies_reports/studies_reports.html

 

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14 janvier 2013 1 14 /01 /janvier /2013 15:41

 

 

Rue89 - Fichage 14/01/2013 à 12h41
Camille Polloni | Journaliste Rue89

 

 

 


Deux doigts, deux expressions (Www.CourtneyCarmody.com//Flickr/CC)

La France voulait obéir à l’Europe, qui elle-même voulait obéir aux Etats-Unis. Mais elle a fait du zèle, en prélevant huit empreintes digitales à chaque demandeur de passeport, au lieu de deux. Et il lui a fallu quatre ans pour revenir en partie à la légalité.

Petit retour en arrière. Depuis 2008 et malgré un avis défavorable de la Commission nationale informatique et libertés (Cnil), les nouveaux passeports français sont biométriques : leur puce RFID comprend deux empreintes digitales du titulaire. Mais le fichier central des passeports, lui, en conservait huit (tous les doigts sauf le pouce). On n’est jamais trop riches...

C’est ce stockage superflu d’empreintes, pouvant être interconnectées à des fichiers de police, que le Conseil d’Etat a déclaré illégal en octobre 2011.

Une histoire d’index

L’Etat se retrouve alors avec 6,3 millions de passeports déjà en circulation sur les bras. Il doit faire effacer les 37,8 millions d’empreintes surnuméraires. Il doit également prévoir une nouvelle procédure pour les passeports à venir.

Une période plutôt floue s’ensuit. Le ministère de l’Intérieur annonce avoir résolu le problème :

« A partir du 1er décembre [2011, ndlr], tout sera effectif dans le système, on ne collectera plus que deux empreintes de doigt – deux index – au lieu de huit.

Il va falloir que l’Agence nationale des titres sécurisés (ANTS) procède à l’effacement des données de sa base. Ça prendra plusieurs mois de travail mais ça n’a pas été chiffré. »

Mais les directives ne viennent pas tout de suite. Les administrations sont perdues sur la conduite à tenir. Aux Inrocks, j’avais testé leur résistance à la panique.

Les deux meilleures conservées

Plusieurs députés déposent alors des questions au gouvernement pour connaître ses projets : Jean-Luc Warsmann (UMP), Jean-Jacques Urvoas (PS), François Lamy (PS), Gérard Bapt (PS), Martine Martinel (PS). A ce jour, toutes restent sans réponse.

En avril 2012, des citoyens impatients, défendus par l’avocat Christophe Leguevaques, déjà à l’origine de l’arrêt du Conseil d’Etat, assignent l’Etat.

Ils montrent que les consignes varient selon les départements, avec des explications confuses. Plusieurs préfectures continuent à recueillir les empreintes des huit doigts, tout en affirmant que seules les deux meilleures seront conservées.

C’est bien cette procédure qui prévaut, de fait, malgré un décret paru en avril 2012.

D’après ce décret pas appliqué :

« Lors du dépôt de la demande de passeport, il est procédé au recueil des empreintes digitales à plat de chacun des index du demandeur.

Si le recueil de l’une de ces empreintes s’avère impossible, il est procédé au recueil de celle du majeur ou de l’annulaire de la même main ou, à défaut, de l’autre main, dans cet ordre de priorité. »

L’administration plus forte que le décret

En ignorant purement et simplement le décret, l’administration a gagné. Sans s’embarrasser de cet ordre de priorité, les préfectures prélèvent toujours les huit empreintes, confirme la Cnil qui vient de rendre public le résultat de ses contrôles :

« Les huit empreintes des demandeurs étaient – et seront – toujours recueillies lors du dépôt de la demande comme au retrait du titre dans toutes les mairies de France.

Une sélection automatique des deux meilleures empreintes est effectuée localement par le système et seules ces dernières sont renvoyées vers la base centrale, les six autres n’étant pas conservées. »

La Cnil se veut rassurante

Sur l’effacement des millions d’empreintes déjà enregistrées dans le système, la Cnil rend des conclusions positives :

« La purge des empreintes digitales surnuméraires collectées auparavant a débuté le 21 septembre 2012 et la totalité des données biométriques surnuméraires a été effacée de la base de l’ANTS le 17 octobre 2012.

L’interrogation aléatoire de la base biométrique a confirmé la seule présence de deux empreintes digitales au maximum par fiche. »

La carte d’identité biométrique, un temps envisagée par le gouvernement précédent, semble quant à elle repoussée à une date ultérieure.

 

 

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14 janvier 2013 1 14 /01 /janvier /2013 15:22

 

Le Monde - Blog des decodeurs

 

La manifestation contre le projet de loi ouvrant droit au mariage entre personnes de même sexe a réuni dimanche 13 janvier entre 350 000 et 800 000 personnes dans les rues de Paris. Un succès de mobilisation pour ses organisateurs. Mais parmi les pancartes brandies par les manifestants, comme parmi les prises de position de ses représentants, nombre de slogans et d'arguments sont factuellement discutables, voire faux. Petit résumé de ces intox.

 

1/ Les mots de "père et mère" ne vont pas disparaître du code civil

Ce qu'on entend : "Nous allons lutter sur les conséquences du texte, dont la disparition du terme de "père" et de "mère" dans la plupart des articles du code civil." (Hervé Mariton, député UMP de la Drôme, interview au Monde).

Ce qu'il en est : C’est l’argument massue des anti-mariage, et l’un des plus entendus dans les cortèges, où il figurait sur nombre de pancartes. Il est pourtant faux.

Le projet de loi prévoit effectivement de modifier le code civil afin de prendre en compte les cas de familles homoparentales. Dans un premier temps, le projet envisageait de substituer le terme de "parents" à celui de "père et mère" lorsque c’était nécessaire. Ce terme plus générique de "parents" est déjà présent à 126 reprises dans le code civil.

Mais, comme le relatait La Croix en décembre, la possibilité de supprimer ces deux termes a ému des juristes, qui ont évoqué la possible confusion entre "parents" au sens de "père et mère" et celui, plus large, "d’ascendant", et ses conséquences juridiques éventuelles.

La majorité a reconnu le problème, et planche sur la question. Selon le Figaro, elle envisage désormais un article "balai" qui préciserait qu’il faut interpréter les mots "père et mère" en fonction du type de famille et les assimiler à "parents" en cas de famille homoparentale.

Et la garde des sceaux Christine Taubira l’a redit, dimanche 13 janvier sur TF1 : "Le code civil ne bouge pas sur la filiation." Et de préciser : "Rien ne change pour les couples hétérosexuels, ni dans le code civil ni dans les actes du code civil. Seul l'article (…) concernant l'adoption, et qui inclut déjà la notion de parent, sera modifié."

Reste un point encore flou : l’adaptation dans le livret de famille. Tant que la loi n’est pas votée, ces modifications ne sont pas encore envisagées. Plusieurs pistes ont été évoquées, notamment la mise en place de plusieurs livrets en fonction du type de famille.

 

2/ Rien ne permet de dire que le fameux "parent A/parent B" remplacera les termes de "père" et "mère"

Ce qu'on peut lire : "On n'est pas des parents A, on n'est pas des parents B" (pancarte dans la manif).

Moins présent ces derniers temps, cet argument affirmant qu’à la place de "père et mère", le code civil et le livret de famille évoqueraient après la loi "parents A et B" ou "1 et 2" fit pourtant florès tout l’automne 2012. Et il se retrouve encore sur les pancartes de la manifestation de dimanche.

Là encore, comme nous l'avions expliqué en novembre, l'argument n'a aucune réalité s'agissant de la loi. Il vient d'une militante anti-mariage homosexuel, Béatrice Bourges, représentante du Collectif pour l'enfant, qui avait évoqué cette hypothèse au printemps, longtemps avant que les premiers documents de travail ne soient rendus publics.

La ministre de la famille, Dominique Bertinotti, avait dès novembre assuré que la loi ne contiendrait aucun de ces termes. Mais, comme pour la mention de "père et mère", l'inconnue subsiste concernant le futur livret de famille, qui n'est pas défini dans la loi mais par un arrêté ministériel. Au vu de sa forme actuelle, il faudra effectivement trouver une alternative aux termes "père" et "mère". Mais rien ne dit que ce serait "parent A/parent B". Une solution déjà évoquée serait par exemple d'avoir deux formats de livrets différents.

 

 >> Lire aussi le travail de nos confrères de Libé Désintox sur le sujet 


3/ Le code civil n'est pas un document intangible

Ce qu'on peut lire : "Touchez pas au code civil" (pancarte dans la manifestation).

Les anti-mariage invoquent aussi régulièrement la défense et la sauvegarde du code civil français, qui serait "bouleversé" par cette loi. C’est oublier que le code civil, créé en 1804 par Napoléon, ne cesse d’être modifié au fil de l’évolution de la société, et notamment pour ce qui touche à la famille.

En 1844, il rétablit le droit au divorce. En 1912, il autorise la recherche en paternité. En 1938, il définit la capacité civile de la femme mariée, jusqu’ici dépendante de son mari pour contracter ou agir en justice. En 1965, il intègre la réforme des régimes matrimoniaux. En En 1970, le législateur a ainsi supprimé la notion de "chef de famille" accordée au père automatiquement.  En 1972, on supprime l’inégalité juridique entre enfants naturels et illégitimes. En 1999, c’est l’adoption du pacs.

En clair, le code civil est, comme le droit en général, une matière vivante, qui évolue en même temps que la société. Arguer que ce document doit rester intangible est donc un contresens historique.

 

4. Le référendum réclamé par les manifestants n'est pas juridiquement possible

Ce qu'on entend : "Je suis dans la rue pour que la parole soit donnée au peuple. En tant qu'élu de la Nation, je n'ai pas reçu le mandat de voter sur des réformes aussi essentielles, c'est au peuple de le faire directement." (Henri Guaino, dans le cortège du 13/01).

Ce qu'il en est : 115 parlementaires ont signé un appel lancé par le député UMP Henri Guaino en faveur d'un référendum sur le mariage homosexuel, selon une liste publiée samedi 12 janvier sur le site du Journal du dimancheNathalie Kosciusko-Morizet, Bruno Le Maire et Valérie Pécresse figurent dans cette liste, ainsi que des parlementaires centristes, mais pas Jean-François Copé et François Fillon. C'est également le cheval de bataille de Christine Boutin et de l'UMP.

Pourtant, comme le notait Le Monde le 9 janvier,  le projet de loi sur le mariage homosexuel ne peut sans doute pas être l'objet d'un référendum. L'article 11 de la Constitution de 1958, à jour de la révision constitutionnelle de 2008, prévoit que le président de la République peut prendre l'initiative de soumettre au référendum tout projet de loi portant notamment "sur des réformes relatives à la politique économique, sociale ou environnementale". Or, "dans l'interprétation traditionnelle, le projet de loi sur le mariage homosexuel ne peut être considéré comme un sujet de politique sociale", estime le constitutionnaliste Didier Maus. "C'est davantage une réforme sociétale du code civil".

L'avis est partagé par un très grand nombre de constitutionnalistes reconnus, de Guy Carcassonne (lire son analyse sur le HuffingtonPost) à Pascal Jan, en passant par Didier Maus. L'UMP a rétorqué en évoquant la possibilité d'un référendum d'initiative populaire, en principe permis par la réforme constitutionnelle de 2008. Mais la loi organique qui doit permettre à ce principe d'entrer en vigueur n'a jamais été publiée, l'UMP, alors majoritaire, souhaitant d'abord en préciser les termes.

Dans tous les cas, l’hypothèse suppose que François Hollande souhaite organiser ce référendum, ce qu'il ne compte pas faire, puisqu'il juge que son élection a tranché la question.

 

5/ Ni la procréation médicalement assistée ni la gestation pour autrui ne sont dans le texte de loi

Ce qu'on peut entendre : "Nos ventres ne sont pas des caddies", "Non à l'OGM humain" (pancartes brandies dans la manifestation).

"Pour un enfant, il est mieux d'avoir un papa et une maman. Nous sommes nés d'un père et d'une mère et aucune loi ne changera ça." (Cardinal Barbarin dans le cortège du 13/01)

Ce qu'il en est : Contrairement à ce qui est évoqué le plus souvent, il n'est pas question, dans la loi que le parlement s'apprête à discuter, de revenir sur le fait qu'un enfant soit né d'un père et d'une mère. Le projet de loi qui va entrer en discussion ne concernera que l'autorisation du mariage entre personnes de même sexe et l'adoption par des familles homoparentales.

Après de longs atermoiements, les socialistes ont renvoyé à un nouveau texte la question de la procréation médicalement assistée (PMA), qui permettrait à des lesbiennes d'avoir recours à l'insémination artificielle, une question qui touche à la bioéthique et demande des consultations nationales. Quant à la gestation pour autrui (GPA, le fait qu'une femme accepte de porter un enfant pour d'autres, ce qui reste illégal en France), même si elle est  brandie comme une conséquence de la loi, elle n'est pas prévue par le texte de loi, et les députés PS n'ont pas évoqué la question depuis longtemps.

 

Samuel Laurent, Alexandre Léchenet et François Béguin


 

À propos de decodeurs

Le blog "Les décodeurs" est animé par la cellule "décryptages" du Monde.fr : Imaginé et créé par Nabil Wakim, différents membres de la rédaction y contribuent : Samuel Laurent, Jonathan Parienté, Alexandre Pouchard... Suivez les décodeurs sur Twitter sur twitter.com/decodeurs

 

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12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 16:37

 

 

Le Monde.fr avec AFP | 12.01.2013 à 08h56 • Mis à jour le 12.01.2013 à 09h49


 

L'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a lancé une mise en garde contre le tétrazépam, un médicament utilisé dans le traitement des contractures musculaires douloureuses, en raison d'effets indésirables cutanés potentiellement graves.

L'ANSM précise, dans un communiqué, avoir saisi l'Agence européenne du médicament (EMA) pour lui "recommander la réévaluation du rapport bénéfice-risque de ce médicament et la suspension de son autorisation de mise sur le marché (AMM)".

Le tétrazépam qui fait partie de la classe pharmaceutique des benzodiazépines, est utilisé France pour ses propriétés myorelaxantes (relaxation des muscles), notamment en rhumatologie. Commercialisés depuis 1969, les médicaments qui contiennent du tétrazépam par voie orale sont essentiellement le Myolastan et diverses spécialités génériques.

Une enquête de pharmacovigilance effectuée sur toute la période allant du début de la commercialisation à juin 2012 a mis en évidence "une fréquence élevée d'effets indésirables cutanés (..) tels que des syndromes de Lyell et de Stevens-Johnson [qui se traduisent par des destructions brutales de la couche superficielle de la peau et des muqueuses] et des syndromes d'hypersensibilité médicamenteuses (DRESS)".

 

648 EFFETS INDÉSIRABLES GRAVES

Au cours de la période, 1 616 effets indésirables ont été répertoriés dont 648 sont considérés comme "graves" et 805 sont des effets cutanés. Onze décès ont été recensés au total. Parmi les effets graves autres que cutanés, l'ANSM signale des effets neurologiques et des effets psychiatriques.

 Lire en édition abonnés : Benzodiazépines : un risque de démence accru ?

En attendant que l'EMA statue sur la demande française de réévaluation du tétrazépam, l'agence du médicament rappelle qu'il existe des alternatives therapeutiques au tétrazépam dont des prises en charge non médicamenteuses. Quand les spécialités à base de tétrazépam doivent être utilisées, l'ANSM recommande de "limiter leur durée d'utilisation au strict minimum". Le tétrazépam n'est plus remboursé par la Sécurité sociale depuis décembre 2011.

L'EMA a pour sa part indiqué vendredi dans un communiqué que son comité de pharmacovigilance avait entrepris une réévaluation du tétrazépam à la demande de la France.

Lire en édition abonnés l'enquête du cahier Sciences & Techno du Monde : Benzodiazépines : les pièges d'un opium du peuple

Les Benzodiazépines en France

 

 

Consommation 110,9 millions de boîtes de benzodiazépines ont été vendues en 2011 (hypnotiques + anxiolytiques), contre 110,3 millions en 2010 et 107,7 millions en 2009. Soit un montant de 210,6 millions d'euros de remboursements de l'assurance-maladie en 2011.

 

Indications En France, 50,2 % des benzodiazépines (ou molécules apparentées) prescrites sont des anxiolytiques, 37,8 % sont des hypnotiques, 7,3 % sont des myorelaxants et 4,8 % des anti-épileptiques.

 

 

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