Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 15:03

 

 

 

La CNIL et l'Inria se penchent sur les applications qui nous espionnent

 

Le Monde.fr | 09.04.2013 à 14h59 • Mis à jour le 09.04.2013 à 15h53

Par Sarah Belouezzane

 
 
Dans l'immédiat, la Cnil et l'Inria ont d'abord étudié les applications disponibles sur l'iPhone d'Apple et se pencheront ensuite sur celles distribuées pour Android, le système de Google.

Notre smartphone espionnerait-il tous nos faits et gestes ? C'est la question que se sont conjointement posés la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) et l'Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria). Ces institutions se sont attelées à la tâche ardue de découvrir dans quelle mesure nos téléphones mobiles multimédias, devenus de pour certains de leurs propriétaires de véritables doudous, portaient atteinte à notre vie privée. Comme le précise l'étude rendue public mardi 9 avril par les deux centres, "le smartphone est un véritable hub de notre vie digitale". Il sert à stocker toutes sortes d'informations sur notre vie privée : compte en banque, photos, adresse, carnet de contacts...Il permet même de se géolocaliser grâce à Internet et donc d'envoyer en permanence des informations sur notre position.

Pour mener à bien leur étude, la CNIL et l'Inria se sont intéressés aux applications téléchargées sur les terminaux mobiles. Plus particulièrement aux iPhones d'Apple - une étude approfondie concernant les terminaux Android devrait bientôt suivre. Ils se sont appuyés sur un logiciel créé par l'Inria, qui permet quand il est intégré dans un smartphone, de repérer les informations auxquelles les applications intégrées dans celui-ci ont accès. Grâce à cet outil, les deux institutions ont pu étudier six smartphones confiés à des membres du personnel de la CNIL pendant trois mois. Ces derniers les ont utilisés tout à fait normalement afin de permettre une étude "in vivo".

A l'issue de l'expérimentation, la CNIL a pu récolter jusqu'à neuf gigaoctets de données ! Et ce qu'elle a découvert est pour le moins édifiant. Sur le total de 189 applications testées, 58 accèdent en permanence, dont la plupart sans raison apparente, à la géolocalisation de l'appareil. 30 accèdent pour leur part au nom de l'appareil et 15 au carnet d'adresse. Le tout sans que ce soit utile pour le bon fonctionnement de l'application.

 

"A PRENDRE OU À LAISSER"

Dans son rapport, la CNIL indique même qu'il existe de nombreux "acteurs tiers" invisibles au propriétaire du téléphone et destinataires de ces données. Celles-ci ne seraient utilisées que dans le but de recueillir des statistiques sur l'utilisation des applications, mais cette pratique interpelle la Cnil.

Pour Isabelle Falque-Pierrotin présidente de la commission, les magasins d'application et les développeurs devraient donner la possibilité au propriétaire du smartphone de choisir quelles données il partage avec le programme téléchargé.

"Il faudrait vraiment pouvoir recueillir le plein consentement de l'utilisateur, explique Mme Falque-Pierrotin, pour l'instant, une personne qui veut télécharger une application n'a pas vraiment le choix, soit elle donne son plein consentement, soit elle ne choisit pas l'application. C'est à prendre ou à laisser."

Selon la responsable, il est temps de mieux sensibiliser les développeurs d'application aux notions de vie privée. Des réglages de paramètres plus simples pourraient par exemple, selon elle, être intégrés aux systèmes d'exploitation afin de faciliter le contrôle, par les utilisateurs, de leurs données partagées.

Sarah Belouezzane

Partager cet article
Repost0
8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 12:47

 

http://www.consoglobe.com/duree-vie-dechets-nature-1386-cg 

"link"

 

La durée de vie des déchets dans la nature

 

Jeter les déchets dans la nature, ce n’est pas sans conséquence… ils y restent longtemps, parfois très, très longtemps. Un objet qu’on jette négligemment va polluer parfois bien longtemps  après qu’on ne soit plus de ce monde. Voici une sélection d’objets ou produits avec leur durée de vie « naturelle » : en combien de temps se dégrade-t-il sans intervention extérieure, dans la nature ?

Les déchets, c’est une véritable marée qui va finir par nous noyer ; leur recyclage nous coûte 10 milliards € chaque année.

 

A quelle vitesse se dégradent naturellement nos déchets ?



Déchets

 

 

Durée de vie des déchets les plus rapidement  »biodégradables » :

 

Déchets se dégradant  de 12 mois à 10 ans :
  • Mégot de cigarette : de 1 à 2 ans (1 mégot est susceptible à lui seul de polluer 500 litres d’eau,1 m3 de neige est pollué par 1 mégot)
  • Ticket de bus ou de métro : environ 1 an
  • Gant ou chaussette en laine : 1 an
  • Filtre de cigarette : 1 à 5 ans
  • Papier de bonbon : 5 ans
  • Chewing-gum : 5 ans
  • Huile de vidange : 5 à 10 ans (1 litre d’huile peut couvrir 1000 m² d’eau et ainsi empêcher l’oxygénation de la faune et de la flore sous-marine pendant plusieurs années. De plus, rejetée dans le réseau des eaux usées, l’huile usagée colmate les filtres dans les stations de traitement de l’eau et perturbe les process d’épuration biologiques.)

 

Déchets se dégradant  de 10 ans à 1000 ans :

 

Durée de vie des déchets les plus résistants :
  • Carte téléphonique : 1000 ans
  • Polystyrène expansé : 1000 ans
  • Bouteille en plastique : 100 à 1000 ans
  • Forfait de ski : 1000 ans
  • Polystyrène expansé : 1000 ans
  • Verre : 4 à 5000 ans

 

Durée de vie des déchets nucléaires :
  • Iode 131  : 8 jours
  • Iode 125  : 60 jours
  • Radium 226 : 1600 ans
  • Carbone 14  : 5730 ans
  • Plutonium 239  : 24 000 ans
  • Potassium 40  : 1,3 milliard d’années
  • Uranium 238  : 4,5 milliards d’années

 

Une famille de 4 personnes génère 1,5 t.de déchets par an (24 litres par jour) contre 350 kg pour un célibataire (6 litres/ jour).

 


Durée de vie dechets nature

Durée de vie des déchets nature selon l’Ademe

 

 

Au sujet du recyclage des déchets et de la durée de vie des déchets

 

Partager cet article
Repost0
3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 14:26

 

 

Agoravox - par mario du 38 mardi 2 avril 2013

 

 

Le 11 janvier 2013, le MEDEF et les syndicats CFDT, CFTC et CGC-CGE ont signé un Accord National Interprofessionnel d'une porté sans précédent.

 

Tous les articles sont des reculs pour le droit des salariés français, c'est tout simplement HALLUCINANT ... !

 

Pour les plus curieux, et je vous le conseille, voici le texte de l’accord.

 

Mais pour mieux comprendre les conséquence, je vous conseille l’analyse d’un des meilleurs spécialistes français de la question, à savoir Gérard Filoche.

 

Ce monsieur est un ancien Inspecteur du Travail à la retraite, syndicaliste CGT et membre du Parti Solferinien.

 

Pour les plus courageux, sur son site, il décrypte chaque article à voir ici

 

Sinon, je vous propose de visionner la conférence qu’il a réalisé le 14 mars 2013 à Argeles pour expliquer le contenu de cet accord et les conséquence pour les salariés.

 

 

 

Hollande lors de sa dernière conférence du Jeudi 28 Mars 2013, a indiqué qu’il demandait la transcription de cet accord dans l’état. Autrement dit, interdisant aux sénateurs et députés, la possibilité d’amender ces articles.

 

C’est tout simplement scandaleux ... !

 

 

Partager cet article
Repost0
2 avril 2013 2 02 /04 /avril /2013 20:18

 

 

http://www.youtube.com/watch?v=vAtFBpLbWm8

 

 

 

 

Sucre : comment l'industrie vous rend accros

News360x News360x

 

 

Résumé : Chaque année, chacun d'entre nous, ici en France, consommerait 34 kilos de sucre. Deux fois plus qu'il y a quinze ans. 80% du sucre que nous avalons provient directement des aliments que nous achetons... le sucre se trouve parfois là où on le l'aurait jamais imaginé, comme dans les charcuteries industrielles ou les plats préparés.
Obésité infantile, développement des maladies cardio-vasculaires les conséquences de cette surconsommation de sucre sont graves. Pire encore, le consommateur n'a que très peu d'information sur la réelle quantité de sucre des produits qu'il achète.
Les journalistes de Cash, Edouard Perrin et Jean Baptiste Renaud, vous révèlent les techniques employées par ces industriels de l'agroalimentaire et leurs moyens démesurés pour nous faire absorber toujours plus de sucre
Organisé en véritable lobby, l'industrie du sucre en France mène depuis une quinzaine d'année une véritable offensive... y compris en ciblant les plus jeunes d'entre nous.

Facebook l http://www.facebook.com/News360x
Twitter l https://twitter.com/News360x

Abonnez vous a ma chaîne YouTube
http://www.youtube.com/subscription_c...

Sucre : comment l'industrie vous rend accros
Sucre : comment l'industrie vous rend accros
Sucre : comment l'industrie vous rend accros

clés : "Cash Investigation" reportage documentaire investigation enquête économie politique france2 "Elise Lucet" sucre industrie accros France consommation aliments charcuteries industrielles plats préparés obésité infantile maladies cardio-vasculaires surconsommation consommateur information industriels agroalimentaire lobby jeunes Coca-Cola Fanta Nestlé MacDonald

 

Partager cet article
Repost0
2 avril 2013 2 02 /04 /avril /2013 18:33

 

Créé le 02-04-2013 à 17h34 - Mis à jour à 17h49

Des tests réalisés par l'UFC-Que Choisir révèlent la présence de substances potentiellement nocives dans plusieurs produits de beauté.

 

Le dentifrice "Colgate Total" fait partie des produits de beauté pointés du doigt par l'UFC-Que Choisir pour leur teneur en perturbateurs endocriniens. (TRIPPLAAR/SIPAUSA/SIPA)

Le dentifrice "Colgate Total" fait partie des produits de beauté pointés du doigt par l'UFC-Que Choisir pour leur teneur en perturbateurs endocriniens. (TRIPPLAAR/SIPAUSA/SIPA)

Des substances dangereuses nichées jusque dans les crèmes de jour. L'association de consommateurs UFC-Que Choisir a dénoncé lundi 1er avril la présence dans de nombreux produits de beauté de substances chimiques connues comme perturbateurs endocriniens, parfois en concentrations élevées, ainsi que le manque de fiabilité de certaines étiquettes.

L'association a annoncé dans un communiqué avoir trouvé des perturbateurs endocriniens "sous la forme de conservateurs, d'antibactériens, de filtres solaires et d'émollients ajoutés dans les produits de beauté et d'hygiène corporelle".

Dentifrice et déodorant, le cocktail explosif

L'UFC publie les résultats de tests réalisés avec trois autres associations sur 66 produits, attirant notamment l'attention sur le dentifrice Colgate Total pour lequel les "mesures ont révélé une teneur en triclosan susceptible d'effet sur la thyroïde".

L'UFC précise que la réglementation européenne prend bien "en compte les risques" liés aux perturbateurs endocriniens mais s'alarme de l'effet "cocktail" induit par l'addition de plusieurs produits utilisés l'un après l'autre. "L'exposition à ces molécules est (...) accrue lorsque l'on utilise différents produits comportant la même molécule et dont les doses s'additionnent pour atteindre un niveau de risque significatif", souligne l'UFC.

C'est le cas en particulier avec le triclosan pour les teneurs dans les dentifrices et les déodorants pris isolément sont "acceptables" mais qui atteignent un niveau de risque significatif pour une utilisation combinant les deux produits. Ainsi le dentifrice Colgate Total renferme 2,09 g/kg de triclosan, une dose jugée par les experts d'UFC comme "trop élevée en particulier combinée à un déodorant contenant également du triclosan car elle engendre un niveau de risque significatif".

Douche au propylparaben

L'UFC attire également l'attention sur un gel douche de la marque allemande Nivea. "Nous avons relevé dans le gel douche Nivea Water lily & oil, une teneur de 2,68 g/kg de propylparaben" alors que la recommandation du Comité Scientifique pour la Sécurité des Consommateurs (CSSC) qui est un organe consultatif de l'UE, est de ne pas dépasser 2,48 g/kg.

L'UFC appelle la Commission européenne à "diligenter (...) des recherches indépendantes sur l'impact de ces molécules sur le long terme" et à "renforcer" la réglementation pour prendre en compte "l'effet cocktail" des produits l'un après l'autre.

Les tests ont, en outre, montré que les listes d'ingrédients n'étaient pas toujours fiables avec la présence de substances non indiquées sur les étiquettes (par exemple du phénoxyéthanol dans un savon liquide Dettol et un gel douche Nivea). A l'inverse, l'UFC note que certains cosmétiques affichent la présence de molécules "non détectées par notre laboratoire".

 "Une menace mondiale pour la santé"

"Alors que l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et le Programme des Nations unies pour l'Environnement (PNUE) considèrent les perturbateurs endocriniens comme une menace mondiale pour la santé, du fait par exemple de leur impact sur la fertilité ou les troubles neurocomportementaux, les résultats de ce test exclusif douchent tout espoir d'innocuité", assure l'association.

Les perturbateurs endocriniens se définissent comme des substances chimiques (certaines naturelles) qui interfèrent ou bien sont suspectées d'interférer avec le système hormonal humain, parfois même s'ils sont présents à très faibles doses.

Ces perturbateurs endocriniens ou hormonaux sont suspectés d'avoir un impact sur la fertilité et d'être liés à l'augmentation du nombre de cancers dits hormono-dépendants, principalement ceux du sein et de la prostate.

En particulier le Bisphénol A (BPA), substance présente dans de nombreux contenants alimentaires est suspectée d'être un perturbateur endocrinien et a été banni des biberons et de produits destinés aux enfants dans l'UE.

 

Partager cet article
Repost0
1 avril 2013 1 01 /04 /avril /2013 16:49

 

 

Le Monde.fr | 01.04.2013 à 18h21


 

 
Le 24 octobre 2012, la Fondation Abbé-Pierre avait organisé une manifestation devant le ministère de la justice, à Paris, pour dénoncer une hausse des expulsions locatives avant l'hiver.
 

Après une prolongation de quinze jours en raison de la "situation exceptionnelle liée aux conditions climatiques", la trêve des expulsions locatives qui avait débuté le 1er novembre 2012 s'est achevée lundi 1er avril, à 6 heures du matin.

Le Collectif des associations unies, qui réunit des associations venant en aide aux plus démunis telles que Fondation Abbé Pierre, Secours catholique, Droit au logement, Médecins du monde, etc., a réagi en réclamant "un moratoire sur toutes les expulsions locatives en 2013" pour les locataires de bonne foi en situation de précarité. 

Dès le 29 mars, les sénateurs du groupe Communiste républicain et citoyen (CRC) avaient réclamé de "faire cesser ces pratiques d'un autre âge en décrétant, comme le demandent les associations, un moratoire pour l'année 2013 sur les expulsions locatives", et ce "sans attendre les projets de loi qui doivent être soumis cette année". Une allusion à la garantie universelle des loyers défendue par le gouvernement. Dimanche 31 mars, Cécile Duflot, la ministre du logement, a affirmé que ce nouveau dispositif devait permettre "de sécuriser les propriétaires, d'éviter les expulsions, en les prévenant très longtemps en amont avant que les impayés se soient accumulés, mais aussi de faciliter l'accès au logement".

 

Lire : Les sénateurs communistes demandent un moratoire sur les expulsions locatives


"TRAITEMENT RÉPRESSIF SANS PRÉCÉDENT"

Combien de personnes sont concernées chaque année par ces procédures inlassablement dénoncées par les associations d'aide aux mal logés ? Les chiffres publiés le 1er février 2013 par la Fondation Abbé Pierre dans son rapport annuel sur l'état du mal-logement font état de "nouveaux records en matière d'expulsions".

En 2011 (derniers chiffres connus), 145 828 ménages ont été assignés en justice pour impayés de loyer ou défaut d'assurance. Parmi ces assignations, 113 669 décisions de justice prononçant l'expulsion ont été rendues. Un chiffre en constante hausse : 81 080 décisions de justice avaient été rendues dix ans plus tôt pour le même motif.

Ces chiffres ne signifient pas pour autant que 113 669 ménages ont été expulsés de leur domicile en 2011. Cette année-là, entre le 15 mars et le 1er novembre, 12 759 ménages ont été expulsés avec le concours de la force publique.

Un nombre près de deux fois plus important qu'en 2001 (6 337 expulsions). La Fondation parle même d'un "traitement répressif sans précédent" dans la mesure où les procédures d'expulsion sont mises en œuvre "de manière plus systématique".

Il existe donc une forte différence entre le nombre de décisions de justice prononçant une expulsion (113 669) et le nombre des interventions effectives de la police et la gendarmerie (12 759). Certains ménages sont parvenus à rétablir leur situation et d'autres ont décidé de quitter leur domicile avant l'intervention des forces de l'ordre. "Le nombre de ménages expulsés est donc en réalité bien plus important que le simple chiffre des interventions effectives de la force publique", souligne la Fondation.

 "Si on considère tous ceux qui partent avant l'intervention policière, on est plus près de 40 000 à 50 000 expulsions chaque année", observait Sylvie Guichard, directrice des missions sociales de la Fondation Abbé-Pierre, dans un entretien au Monde.fr en octobre 2011. "L'expulsion, c'est d'abord une décision de justice."

Le gouvernement avait annoncé à l'automne l'arrêt des expulsions des ménages reconnus prioritaires Dalo (Droit au logement opposable), mais "actuellement, le traitement d'une demande Dalo en Ile-de-France est devenu si lent, que l'expulsion arrive plus vite que l'octroi du fameux label", constate le collectif francilien des Mal-logés en Colère , interrogé par l'AFP. 

Le "Collectif des associations unies" (dont la Fondation Abbé Pierre, le Secours catholique et Médecins du monde) a réclamé "un moratoire sur toutes les expulsions locatives en 2013", pour les locataires de bonne foi en situation de précarité.

Une trêve instaurée en décembre 1956

 

La trêve a été instaurée par une loi du 3 décembre 1956 sur une proposition de loi SFIO-PCF. Elle durait alors du 1er décembre au 15 mars et a été prolongée d'un mois (1er novembre au 15 mars) en 1990.

 

Partager cet article
Repost0
30 mars 2013 6 30 /03 /mars /2013 18:31

 

 

 

Tous les ans, les négociations entre les représentants de la grande distribution et leurs fournisseurs donnent lieu à des annonces solennelles. Il y a quelques jours, la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution (FCD), qui représente les grandes enseignes, a ainsi officiellement annoncé qu’à l’issue d’âpres discussions de plusieurs mois, les prix des produits alimentaires vendus dans leurs rayons resteront stables en 2013. Ces négociations sont encadrées par la loi et sont censés permettre aux fournisseurs de peser un peu face aux grandes centrales qui représentent les super et les hypermarchés.

Voilà pour la théorie, et pour la vitrine. Mais en fait, les tarifs affichés à l’issue de ces négociations correspondent rarement à l’argent qui arrive finalement dans les caisses des fournisseurs. Les grandes surfaces leur réclament en effet très régulièrement des ristournes, souvent peu justifiées, que les petits producteurs sont rarement en mesure de refuser. C’est le cas de ce fabricant de produits d’art, dont Cultura, une enseigne de loisirs créatifs, qui compte une cinquantaine de magasins en France, est le plus gros client. « Il y a trente ans, notre marque était distribuée par un réseau de magasins indépendants, souvent dirigés par des passionnés, témoigne le dirigeant de ce fabricant, qui a requis l’anonymat. Aujourd’hui, nous répondons aux commandes des financiers qui ont investi notre profession, et qui savent qu’ils nous tiennent. On n’a pas le choix. »


 

Avec moins d’un million de chiffre d’affaires annuel, ce producteur a un besoin vital d'être référencé par la grande enseigne, qui lui fournit environ un cinquième de son activité. En contrepartie, Cultura lui demande de grignoter ces marges chaque année un peu plus, à coup de conséquentes « remises sur factures » et autres « ristournes de fin d’année ». « Au début des années 2000, lorsque les magasins se sont développés, ils nous ont référencés parce que nous sommes très présents dans les magasins spécialisés. Vu les possibilités d’expansion, nous leur avons accordé une remise de 15 % sur tous nos tarifs », raconte le dirigeant.

Mais, au fil des ans, les exigences du distributeur se sont durcies. La remise de base dépasse désormais 20 %. « La méthode est simple : une année, ils ont énormément restreint leurs commandes et ne m’ont permis de réaliser que la moitié du chiffre d’affaires que j’avais réalisé dans leurs rayons l’année précédente. Je peux vous dire qu’après, j’ai accepté leurs conditions ! »

À ce rabais de base, s’ajoute une très longue liste, selon un contrat auquel Mediapart a eu accès. Entre 4 % et 7 % de remise « logistique », si le fabricant livre ses produits dans un centre de stockage et non directement aux magasins (mais ce n’est pas toujours lui qui choisit). 10 % de réduction supplémentaire sur les premières commandes réalisées lorsque la chaîne ouvre un nouveau magasin. Mais aussi, assure le dirigeant, 3 % de rabais pour les produits proposés par Cultura lors des opérations spéciales de rentrée. Ou encore 2 000 euros à débourser pour chaque photo apparaissant dans les catalogues fabriqués par l'enseigne.

Il faut encore comptabiliser une lourde ristourne dite « de fin d’année » : 4 % pour compenser la « centralisation » des commandes par une centrale d’achat unique. Sans oublier un rabais supplémentaire allant de 2,5 % à 5 %, en fonction du chiffre d’affaires réalisé dans les magasins de l’enseigne ! « En additionnant tout, je consens entre 30 et 40 % de réduction sur mes factures, et donc sur ma marge, calcule le chef d’entreprise. Et ça bouffe ma trésorerie. » Selon lui, cette perte de revenus pousse bon nombre de fabricants de son secteur à faire fabriquer leurs produits en Chine, au mépris de la qualité.

Dérives trop nombreuses

L’entrepreneur assure que son cas n’est pas isolé, et cite l’exemple extrême de certains collègues, qui, outre les remises qu’ils consentent à des enseignes de grande distribution, iraient jusqu’à installer eux-mêmes les présentoirs où seront disposés leurs produits et financent une partie de leur mise en place. Mais impossible d’en savoir beaucoup plus. Les témoignages sont très rares et les distributeurs refusent de s’exprimer sur le sujet. Ainsi, Cultura a souhaité ne faire « aucun commentaire », malgré nos multiples sollicitations.

Le sujet est, il est vrai, délicat. La loi de modernisation de l’économie (LME), promulguée en août 2008, était censée avoir réglé la question des « marges arrière », ces rabais consentis par les fournisseurs pour que leurs produits soient mis en valeur dans les rayons. « On a interdit les marges arrière, mais rien n’a changé ! Ce sont juste les mots dans le contrat qui ont été modifiés », grince notre chef d’entreprise. Une modification a tout de même eu lieu : désormais, toutes les négociations et remises sont obligatoirement portées sur le papier, dans un contrat unique, renégocié tous les ans.

Mais un rapport de l’Assemblée nationale sur le bilan de la LME, rédigé dès 2010, donne partiellement raison à notre témoin. Le texte indique que « les marges arrière ont fortement diminué », représentant en général plutôt autour de 10 % du prix de vente, mais pointe aussi « des abus persistants ». Par exemple, certaines grandes surfaces imposent des pénalités de retard si les produits ne sont pas livrés à temps ou forcent leurs fournisseurs à racheter leur stock d’invendus…

En octobre dernier, lors d’un colloque organisé par le magazine spécialisé LSA, la directrice générale de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), Nathalie Homobono, regrettait les dérives encore trop nombreuses dans les rapports de force entre distributeurs et fournisseurs. « Pour une grande partie des fournisseurs, les négociations des prix demeurent difficiles face à une distribution concentrée », estimait-elle. Selon ses chiffres, les distributeurs ont été condamnés en 2011 à plus de 2,2 millions d'euros d'amendes, sans compter les dédommagements aux fournisseurs.

Deux condamnations résument assez bien l’état du secteur. En mars 2012, Carrefour a été condamné par la Cour d'appel de Paris à restituer 17 millions d'euros de marges arrière à des fournisseurs, en plus de l’amende de 2 millions à laquelle l’enseigne avait déjà été condamnée en première instance. En novembre 2011, c’est Leclerc qui a été condamné à payer un million d'euros par le tribunal de commerce de Paris. Il n'a pas apprécié les pratiques du distributeur : la Cour d’appel de Versailles avait jugé en octobre 2009 qu'il devait rembourser 23,3 millions d'euros à 28 fournisseurs, pour des marges arrière perçues entre 1999 et 2001. Leclerc avait obtempéré, mais obligé par la suite ces fournisseurs à… lui restituer les sommes.

 

Partager cet article
Repost0
30 mars 2013 6 30 /03 /mars /2013 17:10

 

http://www.youtube.com/watch?v=d4o13isDdfY

 

 

The Tax Free Tour (VPRO, Marije Meerman)

VPROinternational VPROinternational 

 

Publiée le 25 mars 2013

"Where do multinationals pay taxes and how much?" Gaining insight from international tax experts, Backlight director Marije Meerman ('Quants' & 'Money & Speed'), takes a look at tax havens, the people who live there and the routes along which tax is avoided globally.

Those routes go by resounding names like 'Cayman Special', 'Double Irish', and 'Dutch Sandwich'. A financial world operates in the shadows surrounded by a high level of secrecy. A place where sizeable capital streams travel the world at the speed of light and avoid paying tax. The Tax Free Tour is an economic thriller mapping the systemic risk for governments and citizens alike. Is this the price we have to pay for globalised capitalism?

At the same time, the free online game "Taxodus" by Femke Herregraven is launched. In the game, the player can select the profile of a multinational and look for the global route to pay as little tax as possible.

research: William de Bruijn
camera: Jean Counet
montage: Bart van den Broek
geluid: Tim van Peppen, Benny Jansen, Joris van Ballegoijen
productie: Marie Schutgens
animaties: Bitcaves & Motoko

International Sales for this documentary are handled by NPO Sales: http://www.nposales.com/?s=backlight

 

 

Partager cet article
Repost0
29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 18:25

 

 

 

 

 

Le spécialiste de la sécurité informatique, Bruce Schneier (@Bruce_Schneier), vient de livrer sur son blog un texte très pertinent sur comment l'internet transforme les rapports de pouvoir. Il y explique que la technologie amplifie la puissance non seulement des internautes, mais aussi - et de plus en plus - des pouvoirs en place.

"Toutes les technologies de rupture bouleversent les équilibres de pouvoir traditionnels, et l'internet ne fait pas exception. Le scénario classique est qu'il donne du pouvoir aux moins puissants, mais ce n'est que la moitié de l'histoire. L'internet donne de la puissance à tous. Les institutions puissantes peuvent être lentes à faire usage de ce nouveau pouvoir, mais, comme elles sont puissantes, elles peuvent l'utiliser plus efficacement. Gouvernements et entreprises ont pris conscience du fait que non seulement ils peuvent utiliser l'internet, mais qu'ils peuvent aussi y contrôler leurs intérêts."

"Désormais, de puissants intérêts cherchent à orienter délibérément cette influence à leur avantage." Des entreprises ont créé des environnements internet qui maximisent leur rentabilité, des industries font pression sur la législation pour rendre leurs modèles d'entreprise plus rentables, les opérateurs veulent être en mesure de distinguer les différents types de trafic, les sociétés de divertissement veulent policer l'internet et les annonceurs un accès illimité aux données sur nos habitudes et préférences. "Du côté des gouvernements, davantage de pays censurent l'internet - et ce, de manière plus efficace que jamais. La surveillance d'internet - par les gouvernements comme par les entreprises commerciales - est à la hausse et pas seulement par les Etats totalitaires, mais aussi dans les démocraties occidentales."


Image : Bruce Schneier sur la scène de Etech 2007, l'année où il reçut l'Electronic Frontier Foundation Awards photographié par Scott Beale de laughingsquid.


Les intérêts des puissants en reprennent les rênes, et la réalité s'avère bien plus compliquée que ne le chantaient les louanges de la déclaration d'indépendance du cyberspace de John Perry Barlow. "C'était une utopie que beaucoup d'entre nous ont crue." Nous avons cru que la génération internet, celle qui embrasse le changement social apporté par ces nouvelles technologies pouvait subvertir les institutions de l'ère précédente. Il est temps de déchanter.

"La réalité s'est avérée être beaucoup plus compliquée. Nous avons oublié que la technologie amplifie la puissance dans les deux directions. Quand les moins puissants ont découvert l'internet, ils ont pris le pouvoir, mais les puissants mastodontes ont fini par se réveiller. L'internet n'a pas seulement changé de puissants, mais les puissants ont aussi changé l'internet." Et désormais, les intérêts des puissants en ont repris les rênes, constate désabusé Bruce Schneier.

"Les débats sur l'avenir de l'internet sont moralement et politiquement complexes. Comment concilier respect de la vie privée et renforcement de la loi pour prévenir les violations au droit d'auteur ? Ou la pornographie infantile ? Est-il acceptable d'être jugés par des algorithmes invisibles quand nous sommes servis par leurs résultats ? (...) Avons-nous le droit de corriger les données nous concernant ? De les effacer ? Voulons-nous de systèmes informatiques qui oublient des informations après quelques années ? Ces enjeux sont compliqués et nécessitent un débat constructif, une coopération internationale et des solutions itératives. Mais sommes-nous à la hauteur de ce débat ?"

Non. Et c'est ce qui inquiète Schneier. "Parce que si nous n'essayons pas de comprendre comment façonner l'internet de sorte que ses effets positifs l'emportent sur les effets négatifs, de puissants intérêts le façonneront. La conception d'internet n'est pas fixée pour toujours", rappelle le spécialiste de la sécurité.

"Son histoire est un accident fortuit résultant d'un désintérêt commercial initial, d'une négligence gouvernementale et militaire et de l'inclinaison des ingénieurs à construire des systèmes ouverts simples et faciles. Mais ce mélange de forces qui a permis de construire l'internet d'hier ne sera pas celui qui créera l'internet de demain. Les batailles pour l'internet de demain ont lieu maintenant : dans les parlements à travers le monde, au sein d'organisations internationales comme l'Union internationale des télécommunications ou l'Organisation mondiale du commerce et dans les organismes de normalisation. L'internet de demain risque d'être recréé par des organisations, des sociétés, des pays selon leurs intérêts et agendas spécifiques. Il va falloir nous battre pour avoir un siège aux tables de négociations, sinon son avenir ne nous appartiendra pas !"

Le nationalisme internet

Dans une tribune à la Technology Review, Schneier revient sur la montée de ce qu'il appelle le "nationalisme internet". Alors que la technologie était censée ignorer les frontières, rapprocher le monde et contourner l'influence des gouvernements nationaux, voilà qu'elle favorise un nouveau nationalisme. Les Etats-Unis s'inquiètent du matériel provenant de Chine, les entreprises européennes s'inquiètent des services d'informatique dans les nuages américains, personne n'a très confiance dans le matériel israélien et la Russie et la Chine développent leurs propres systèmes d'exploitation pour éviter d'utiliser du matériel et logiciel étranger...

"Les grandes nations du monde sont entrées dans les premières années d'une course à la cyberguerre, et nous allons tous être blessés par les dommages collatéraux."

Le cyberespionnage et les cyberattaques ne sont pas que chinois. Tout le monde cherche désormais à espionner tout le monde, via les réseaux.

"Dans le même temps, de plus en plus de pays mettent en place un contrôle de l'internet à l'intérieur de leurs propres frontières. Ils se réservent le droit d'espionner, de censurer, de limiter la capacité des autres à faire de même." C'est ce qu'on appelle - d'un euphémisme - "le mouvement pour la cybersouveraineté"... qui a connu un sommet à la dernière réunion de l'Union internationale des télécommunications qui se déroulait en décembre 2012 à Dubaï. Un analyste a appelé ce sommet le Yalta de l'internet, le moment où l'internet s'est coupé entre les pays démocratiques et les pays autoritaires. "Je ne pense pas qu'il exagérait", confie Schneier.

Les technologies de l'information sont un outil étonnamment puissant pour l'oppression, la surveillance, la censure et la propagande, rappelle l'expert. "Le problème est que plus nous croyons que nous sommes en guerre, plus nous donnons du crédit aux rhétoriques chauvines, et plus nous sommes prêts à offrir notre vie privée, nos libertés et le contrôle de l'internet à d'autres."

La course aux armements est alimentée par l'ignorance et la peur et se traduit par l'escalade du développement de cyberarmes pour l'attaque et plus de cybersurveillance pour la défense. Le danger est bien là. Il risque d'avoir pour conséquence de déplacer le contrôle gouvernemental jusqu'aux protocoles de l'internet, quand bien même cela réduirait l'innovation née de la libre concurrence sur le réseau.

"Sommes-nous sur le point d'entrer dans une Guerre froide de l'information ?", interroge Schneier. "Ce qui est sûr, c'est que ceux qui battent les tambours de la cyberguerre ne proposent pas de défendre les meilleurs intérêts de l'internet ou de la société" conclue Schneier, en appelant à ne pas laisser la dangereuse propagande de la cyberguerre prendre le dessus.

Internet est un Etat policier

Dans une tribune livrée à CNN et traduite par le Framablog, Bruce Schneier... fait un autre constat, tout aussi glaçant : Internet est un état policier.

Après être revenu sur trois affaires récentes d'arrestation et d'identification via l'internet, Schneier assène : "internet est un état de surveillance. Que nous l’admettions ou non, et que cela nous plaise ou non, nous sommes traqués en permanence."



Image : Big Brother ? par _mixer_.


"Tout ce que nous faisons aujourd’hui implique l’usage d’un ordinateur, et les ordinateurs ont comme effet secondaire de produire naturellement des données. Tout est enregistré et croisé, et de nombreuses entreprises de big data font des affaires en reconstituant les profils de notre vie privée à partir de sources variées." Nous avons beau tenter de nous en prémunir, "il y a simplement trop de façons d’être pisté", admet Schneier. L'ampleur même de l'espionnage dont nous sommes victimes nous est délibérément cachée et les alternatives n'existent pas. La libre concurrence ne peut pas réparer cet internet, car tous ceux qui nous fournissent des services internet ont intérêt à nous pister. Quoi que vous fassiez, "conserver sa vie privée sur l'internet est désormais presque impossible", confesse Schneier. Et l'expert en sécurité de dénoncer la collusion entre entreprises et gouvernements : personne n'agit réellement pour mettre en place de meilleures lois pour protéger notre vie privée.

"Bienvenue dans un monde où tout ce que vous faites sur un ordinateur est enregistré, corrélé, étudié, passé au crible de société en société sans que vous le sachiez ou ayez consenti, où le gouvernement y a accès à volonté sans mandat.

Bienvenue dans un Internet sans vie privée, et nous y sommes arrivés avec notre consentement passif sans véritablement livrer une seule bataille…"

Assurément, Schneier n'en restera pas aux constats. Nous pouvons espérer que dans les prochains mois, le spécialiste travaille - avec d'autres - à clarifier ce que devrait être un internet plus respectueux de la vie privée. Fomenter un plan de bataille ne suffira d'ailleurs pas. Il va nous falloir trouver les moyens de le développer, de le financer... et de le faire respecter.

Nous ne pouvons pas accepter que la technologie la plus stimulante du XXIe siècle se résume à la mise en place du pire Etat policier que nous n'ayons jamais imaginé.

Hubert Guillaud

 

Partager cet article
Repost0
27 mars 2013 3 27 /03 /mars /2013 21:37

 

http://fr.sott.net/article/14166-Le-senat-passe-la-loi-de-protection-de-Monsanto-donnant-a-Monsanto-plus-de-pouvoir-que-le-gouvernement-des-Etats-Unis

   
Traduit par Résistance 71

Dans le plus pur style de la fourberie des actions légales de Monsanto, le géant de la biotechnologie est maintenant virtuellement garanti de pouvoir planter sans encombre ses cultures OGM sans avoir plus à s'occupper du gouvernement américain et de ses cours de justice. Le Monsanto Protection Act, profondément enfoui dans la résolution sur le budget, a passé le sénat et maintenant il n'y a plus qu'un veto présidentiel pour l'empêcher d'être mis en application.

Si vous n'êtes pas familier avec ceci, La loi de protection de Monsanto est le nom donné à cette pièce législative qui fut insérée dans la loi budgétaire du Senate Continuing Resolution. Utilisant la dénomination trompeuse de "Farmer Assurance Provision", la section 735 de cette loi donne en fait à Monsanto une immunité contre les cours fédérales de justice concernant toute révision de quelque culture génétiquement modifiée que ce soit étant pensée être dangereuse. Sous cette section, les cours de justice ne pourront plus arrêter Monsanto de continuer à planter des OGM qui sont pensés être, même par le gouvernement, dangereux pour la santé ou l'environnement.

Le sénat passe la loi de protection de Monsanto malgré la protestation

C'est cette nuisance créée par le lobby, groupe de pression de Monsanto, qui a été déboutée dans des projets de loi précédents et ce grâce à la contestation à la fois de groupes de citoyens mais aussi d'organisations majeures. La dernière fois nous avions vu le Centre pour la Sécurité de l'Alimentation, la Coalition Nationale des Fermes Familiales, le syndicat américain des libertés civiles (ACLU), le Sierra Club et le syndicat des scientifiques concernés, qui tous s'étaient levés contre le projet de loi de protection de Monsanto inclus dans la loi du budget agricole de 2012.

Cette fois, il y a eu une bonne et rapide résistance et je pensais que cela aurait été suffisant, mais malheureusement, le sénat a agi si rapidement sur ce sujet et a pratiquement complètement ignoré le problème, qu'il a maintenant passé sous forme de loi malgré des milliers de personnes signant une pétition que je lie à mes articles précédents sur le sujet. La vieille pétition de Food and Democracy Now détaillait les effets priatiques de cette loi:
"Si cette loi est approuvée, le Monsanto Protection Act forcerait le ministère de l'agriculture des Etats-Unis d'autoriser la plantation continue de toute culture OGM actuellement sous révision légale par des cours de justice fédérales, donnant un accord tacite par des portes arrières à toute nouvelle culture OGM qui pourrait être dangereuse pour la santé humaine ou l'environnement".
Ceci dit, il existe maintenant une nouvelle pétition disant à Obama d'aposer son veto sur cette loi. La réalité est que cette loi est déjà vue comme positive par la plupart des politiciens et ce fut là que les lobbyistes de Monsanto furent les plus trompeurs et les plus vils en incorporant leur additif (l'actuel Monsanto Protection Act de la loi). Ceci rend en effet le texte très peu enclin à être soumis à un veto, mais nous devons rappeler à Obama qu'il avait promis de faire étiqueter les OGM en 2007 lorsqu'il faisait campagne pour sa 1ère élection :



La voie vers une nouvelle ère d'activisme

Le simple fait est que cette loi ne sera probablement pas mise sous veto par Obama et que Monsanto va avoir ce qu'il veut. Ceci dit, ceci nous mène vers une ère d'activisme totalement nouvelle . Monsanto a décidé de pousser l'enveloppe d'une manière qui n'a aucun précédent jusqu'ici, luttant contre les cours de justice fédérales. Je m'attendais à voir une action légale presque simultanée qui ferait la une des journaux, menant encore plus de gens à être avertis de ce qu'il se passe vraiment avec cette entreprise et donc de ce qui attérit dans leurs assiettes.

Quelque fois, afin d'avoir une véritable révolution intellectuelle sur un sujet, les gens doivent voir exactement ce à quoi ils font face. Avec cette loi de Protection de Monsanto si évidemment arrogante, ceci est plus clair que jamais.
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Démocratie Réelle Maintenant des Indignés de Nîmes
  • : Le blog des Indignés de Nimes et de la Démocratie Réelle Maintenant à Nimes
  • Contact

Texte Libre

INFO IMPORTANTE

 

DEPUIS DEBUT AOÛT 2014

OVERBLOG NOUS IMPOSE ET PLACE DES PUBS

SUR NOTRE BLOG

CELA VA A L'ENCONTRE DE NOTRE ETHIQUE ET DE NOS CHOIX


NE CLIQUEZ PAS SUR CES PUBS !

Recherche

Texte Libre

ter 

Nouvelle-image.JPG

Badge

 

          Depuis le 26 Mai 2011,

        Nous nous réunissons

                 tous les soirs

      devant la maison carrée

 

       A partir du 16 Juillet 2014

            et pendant l'été

                     RV

       chaque mercredi à 18h

                et samedi à 13h

    sur le terrain de Caveirac

                Rejoignez-nous  

et venez partager ce lieu avec nous !



  Th-o indign-(1)

55

9b22