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15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 23:15

 

Source : www.lemonde.fr

 

Le Parlement européen rejette l'étiquetage du pollen OGM

Le Monde.fr avec AFP | 15.01.2014 à 15h45 • Mis à jour le 15.01.2014 à 16h30

 

 

Les Européens importent 40 % de leur consommation de miel, dont la moitié d'Amérique latine.

 

Rejoignant la position de la Commission européenne, les eurodéputés ont rejeté mercredi 15 janvier l'étiquetage du pollen OGM (génétiquement modifié) dans le miel. Selon le texte adopté par le Parlement européen, le pollen est un « constituant naturel » du miel et non un « ingrédient ».

En vertu de cette distinction sémantique, les apiculteurs n'auront à étiqueter leur miel comme « avec OGM » que si des traces d'OGM supérieures à 0,9 % de la masse totale y sont décelées. Dans le premier cas, le calcul du seuil d'étiquetage obligatoire se fait en effet sur le seul pollen, dans l'autre sur la totalité du produit et n'a aucune chance de dépasser les 0,9 %, donc de nécessiter un étiquetage.

 

LES EUROPÉENS IMPORTENT 40 % DE LEUR CONSOMMATION DE MIEL

La définition du pollen comme « ingrédient » avait été retenue en 2011 par la Cour de justice européenne, sa décision se voit donc renversée par le vote des eurodéputés.

Le vote du Parlement en plénière, réclamé notamment par la droite libérale, contredit également celui de sa commission environnement, qui avait soutenu cet automne l'option d'une traçabilité maximale. En revanche, il satisfait les producteurs d'Amérique latine qui avaient écrit aux eurodéputés lundi pour les mettre en garde contre une mesure menaçant selon eux l'approvisionnement en miel de l'UE.

Les Européens importent 40 % de leur consommation de miel, dont la moitié d'Amérique latine, où prospèrent les cultures OGM, Mexique et Argentine en tête. Le groupe européen des Verts a déploré un arbitrage qui « protège les OGM » aux dépens des apiculteurs et des consommateurs.

 

 « NE PAS SOUS ESTIMER LE PROBLÈME »

Imposer une traçabilité maximale « irréaliste » aurait créé un « dommage collatéral » aux apiculteurs, a au contraire argumenté pendant le débat la rapporteure conservatrice britannique Julie Girling. « C'est mère-nature qui dit que le pollen est un constituant du miel », a pour sa part avancé le commissaire européen à la santé, Tonio Borg, appelant les eurodéputés à ne pas faire de ce dossier « une question pour ou contre les OGM ». « La Commission ne doit pas sous estimer le problème des OGM, les producteurs d'Amérique latine, du Canada ou de Chine doivent être contraints à un étiquetage des OGM », a rétorqué le socialiste hongrois Csaba Sandor Tabajdi.

Le dossier doit être désormais soumis aux gouvernements avec qui le Parlement entamera des discussions pour un arbitrage final. Mme Girling s'est prévalue du soutien de la plupart des 28 à l'option retenue par le Parlement.

 

 

Pour aller plus loin, lire le compte-rendu (édition abonnés) :  « Vive bataille à Bruxelles sur l'étiquetage du miel contenant du pollen OGM »

 

Source : www.lemonde.fr

 



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15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 22:15

 

 

Source : www.mediapart.fr

La NSA espionne les ordinateurs non-connectés

|  Par La rédaction de Mediapart

 

 

L'agence nationale de sécurité américaine a implanté des logiciels dans des ordinateurs, dispersés dans le monde entier, pour espionner les communications internationales et bénéficier de relais pour des cyberattaques.

L'Agence nationale de sécurité américaine a implanté un logiciel dans des dizaines de milliers d'ordinateurs à travers le monde, permettant aux Etats-Unis de surveiller les communications internationales et de lancer des cyberattaques, rapporte le New York Times.

Exploité depuis 2008, dans le cadre du programme baptisé « Quantum », ce système de la NSA fonctionne grâce aux fréquences radio émises par des circuits imprimés ou des cartes USB secrètement implantés dans les ordinateurs ciblés. Elle permet à la NSA d'entrer et de modifier à distance (moins de 10 km) les données dans les ordinateurs infectés, même si ceux-ci ne sont pas connectés au réseau internet.

« La technologie des fréquences radio a permis de résoudre l'un des plus gros problèmes des services de renseignement américains : pénétrer dans des ordinateurs que des adversaires et certains alliés des Etats-Unis s'efforçaient de mettre à l'abri de l'espionnage ou du piratage », indique le New York Times, précisant que « dans la plupart des cas, un émetteur radio doit être physiquement inséré par un espion, un fabricant ou un utilisateur agissant de façon involontaire ».

Mis en place au nom du principe de la « défense active » contre les cyberattaques de cellules étrangères hostiles, le logiciel a permis d'espionner et d'attaquer, entre autres, l'armée chinoise, les réseaux russes, la police mexicaine ou les institutions européennes. Une partie du programme baptisé « Quantum » avait déjà été révélé par le Spiegel et le journaliste-hacktiviste, Jacob Appelbaum.

Lire sur le New York Times

Conférence de Jacob Appelbaum, fin décembre 2013, sur la « militarisation d'internet » :

 

 

 

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14 janvier 2014 2 14 /01 /janvier /2014 16:07

 

Source : www.arte.tv/guide/fr

 

Spéculation ou la faim programmée

Dernière mise à jour: 14 Janvier 2014


Depuis les récentes émeutes de la faim en Afrique, en Asie et au Mexique, le fonctionnement du marché des matières premières est sur le banc des accusés. Quelle est la responsabilité des traders dans ces désordres économiques et humanitaires ?

Traders - Le marché secret des matières premières

*Pour voir la vidéo, cliquer ici lien

 

Jamais nos sociétés n’ont consommé autant de matières premières qu’en ce début de XXIe siècle. Blé, riz, sucre, soja, pétrole… : tous ces produits sont aujourd'hui objets de spéculation. Pour la première fois, un documentaire démonte les mécanismes de ce grand commerce mondial aux enjeux économiques, politiques et alimentaires majeurs, et révèle le quotidien de ceux qui en sont les principaux acteurs : les traders eux-mêmes, ces hommes et ces femmes qui achètent, transportent, revendent les marchandises et spéculent sur l’évolution de leurs prix.

Documentaire de Jean Crépu (France 2013, 1h17mn) : mardi 14 janvier à 20h50


Débat sur le fonctionnement du marché des matières premières

Les invités du débat animé par Emilie Aubry :

Heiner Flassbeck, économiste allemand et ex-secrétaire d'Etat aux Finances dans le ministère d'Oskar Lafontaine (1998-1999) et Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt du gouvernement Jean-Marc Ayrault.

Débat : mardi 14 janvier à 22h10

  • marché des matières premières

Les courtiers à l'heure des nouvelles technologies

  • BIG DATA @ Wall Street
    BIG DATA @ Wall Street

    7 min

 

 

 *Pour voir la vidéo, cliquer lien

 

Kenny Polcari est un courtier réputé qui a travaillé avec les plus grands, de Gordon Gecko à Mark Zuckerberg. En 1980, il a débuté à Wall Street comme coursier, livrant plus de 5 500 traders. Aujourd’hui, il est directeur des opérations boursières à New York, au cœur d’un paysage informatique très discret dans lequel des milliards de dollars sont négociés en l’espace de quelques millisecondes.


Heiner Flassbeck : "La spéculation sur les matières premières est très dangereuse"

Heiner Flassbeck a été pendant 10 ans chef économiste de la Cnuced à Genève. En qualité d’expert sur les questions de commerce mondial, il conseille les gouvernements à travers le monde et participe au G-20 des ministres de finance. S'agissant de la spéculation sur les matières premières, Heiner Flassbeck insiste sur le rôle de la politique.

Par Barbara Bouillon

Dans quelle mesure les spéculations sur les matières premières conduisent-elles à des crises alimentaires ?

La spéculation n’est pas directement responsable de la faim. Ce serait trop simple. Le sujet est complexe. Même si cela a déjà été ponctuellement le cas : en 2008 par exemple, le prix des denrées alimentaires a augmenté drastiquement en raison des spéculations, ce qui a causé sans aucun doute de la faim dans le Tiers-monde.

Comment évaluez-vous le commerce de matières premières, est-ce problématique ou plutôt positif ? Des économistes agricoles renommés ont pu prétendre que cela avait une action stabilisatrice sur les prix.

Non, la spéculation sur les matières premières est très dangereuse. Par exemple sur le pétrole : le prix du pétrole n’a aujourd’hui plus rien à voir avec l’offre et la demande. C’est complétement sorti du contexte économique et n’est plus qu’influencé par la finance.

À quoi cela mène-t-il ?

Le prix du pétrole n’est pas simplement un chiffre. Cela a, par exemple, des conséquences directes sur le changement climatique. Ce sujet global ne doit en aucun cas rester entre les seules mains des marchés financiers, pour qui seul le profit compte et non les conséquences à moyen et long terme.

Est-ce que cela vaut aussi pour des denrées alimentaires comme le blé, le riz ou le maïs ?

Absolument. Ces denrées sont également évaluées par les marchés financiers. Ces évolutions sont inquiétantes. Quand ce n’est plus l’offre et la demande qui déterminent les prix, les producteurs reçoivent des informations erronées, ce qui peut avoir des conséquences dramatiques comme la surproduction ou la sous-production. Et cela a pour conséquence la faim. Les marchés financiers doivent absolument être tenus à l’écart de ces domaines essentiels.

Comment cela peut-il être mis en œuvre ?

C’est ici que le politique doit agir. Il doit s’opposer courageusement aux lobbies, c-à-d concrètement contre les banques, et limiter leurs pouvoirs. Aux États-Unis, Obama a au moins essayé de réagir à la crise financière. Avec le « Dodd-Frank Act », il a tenté de rendre les marchés financiers plus transparents et plus responsables. Mais même cette tentative n’est pas encore assez courageuse, ni complète.

Comment évaluez-vous les politiques mises en place en Europe ?

Même si une nouvelle bulle financière est en train de se reconstituer sur les marchés, presque rien ne se passe. Les hommes politiques n’osent pas affronter efficacement les lobbies. Un bon exemple : Angela Merkel continue de se faire conseiller par la Deutsche Bank. Alors que serait son rôle serait de réduire son influence.

Un dernier aspect : on dit qu’une sorte de monopole est en train de se créer sur le marché des matières premières. Comment peut-on lutter contre cela ?

Ici aussi, c’est au politique d’agir. Mais le combat contre des acteurs mondiaux comme Glencore, qui ont une influence considérable, est difficile. Les gouvernements nationaux ne peuvent pas grand-chose à leur échelle. Contre ce genre de monopoles, il faut agir à l’échelle mondiale. Le G20 est le bon cadre pour cela. Mais des pays comme l’Australie, les États-Unis ou le Canada bloquent régulièrement des projets correspondant à cela. Ils n’ont pas intérêt à détruire des monopoles, dont leurs propres pays profitent énormément pour l’une ou l’autre raison.


A la faim, c’est toujours la finance qui gagne

Un rapport de l’ONG Oxfam dénonce la spéculation sur les matières premières agricoles, en plein débat sur la loi bancaire à l’Assemblée. 

Lisez la suite de l'article sur le site de notre partenaire Libération.fr.


Riz, maïs et blé : la sécurité alimentaire à quel prix ?

Depuis quatre ans, le prix du riz est globalement orienté à la hausse et cela ne devrait pas s'arranger. L'ONG OXFAM estime en ce sens que le prix du riz pourrait augmenter de 107% à l’horizon 2030. Une perspective sur laquelle s'alignent généralement d'autres céréales comme le blé ou le maïs et qui menace la sécurité alimentaire de millions d'êtres humains.

 

 

Source : www.arte.tv/guide/fr

 


 

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14 janvier 2014 2 14 /01 /janvier /2014 15:52

 

 

Source : www.francetvinfo.fr

 

 

 

Votre fiche de paie de décembre est peut-être fausse

Europe 1 révèle que le revenu annuel figurant sur les bulletins de paie de deux salariés sur trois est erroné en décembre.

 

 

(MYCHELE DANIAU / AFP)

 

Par

Mis à jour le 13/01/2014 | 13:23 , publié le 13/01/2014 | 13:03

 

Salariés, vous devriez vérifier votre bulletin de paie de décembre. Dans certains cas, le montant du revenu annuel y figurant a été mal calculé, révèle Europe 1, lundi 13 janvier. Deux tiers des salariés sont concernés, ceux qui bénéficient d'une mutuelle d'entreprise obligatoire, soit environ 15 millions de personnes, selon la radio. 

Explications. Le budget 2013 prévoit que les mutuelles soient désormais imposées plus lourdement. La part patronale qui finance la mutuelle doit figurer dans le revenu imposable des salariés. Mais le Conseil d’Etat n'a validé cette mesure que le 30 décembre. Or certaines entreprises ont bouclé leurs fiches de paie avant cette date et n'ont donc pas pris en compte cette loi pourtant entrée en vigueur.

Résultat, les salariés concernés risquent d'avoir une mauvaise surprise en mars-avril, lorsqu'ils recevront leur déclaration d'impôt. Le montant du revenu imposable prérempli par les services fiscaux sera supérieur à celui inscrit sur leur bulletin de paie. Ils devront donc payer plus d'impôts que ce qu'ils pensaient.

 

 

Source : www.francetvinfo.fr

 

 

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14 janvier 2014 2 14 /01 /janvier /2014 14:46

 

 

A diffuser :

Objet : Services publics aux abonnés absents

Pour information,
Figurez-vous que juste après le documentaire « Les nouveaux chiens de garde », j'ai eu l'occasion de réaliser un documentaire pour France 5, intitulé « Salariés sans frontières ».
Figurez-vous que ce documentaire a été livré en septembre 2012 et que depuis, France 5 l'avait « oublié » dans des tiroirs.
Il faut dire que les rapports avec France 5 avaient été très tendus lors du montage au printemps 2012, à l'époque où des dizaines de milliers de spectateurs se précipitaient dans les salles pour voir justement Les Nouveaux chiens de garde. Alors, imaginer qu'il peut y avoir un rapport entre cette censure et le film qui a fait plus de 240 000 entrées au cinéma. Non, quand même pas !! Bon, il est vrai qu'Yves Calvi, un des chouchous de France5, est plutôt bousculé dans Les Nouveaux chiens de garde... Mais, non il ne faut pas voir le mal partout !!
Officiellement, c'était donc la musique du film et son compositeur, le talentueux et indocile Dick Annegarn, qui ne plaisait pas à la chaîne... Officiellement vous dis-je...
Toujours est-il que je viens par hasard de m'apercevoir cet après-midi en surfant sur le Net que France 5 s'est enfin décidé de diffuser « Salariés sans frontières » jeudi qui arrive, le 16 janvier à... zéro heure dix. Honteusement, en catimini, histoire de préserver l'illusion de démocratie. Le film n'a bien entendu bénéficié d'aucune promotion de presse de la part de France 5. Résultat, aucun article, aucun reportage, aucun son. Un lien avec Les Nouveaux chiens de garde ? Non vous dis-je !!!
Alors, pour que l'omerta ne soit pas complète, reste à vous tous de diffuser ce message, d'inciter tout un chacun de regarder sur France 5 ce jeudi 16 janvier à zéro heure dix, « Salariés sans frontières », de l'enregistrer et de le montrer autour de vous.
Merci à vous
Gilles Balbastre, co-réalisateur des Nouveaux chiens de garde
En résumé, le film porte sur la destruction du travail ouvrier dans la Grande région (Lorraine, Wallonie, Sarre) qui entoure le Luxembourg et le remplacement des ouvriers de la sidérurgie et des mines de fer par des salariés des services qui tous les matins partent dans le 2ème PIB par habitant du monde nettoyer les bureaux, garder les banques, servir les cafés des golden boys... Une force sociale relativement structurée autour de syndicats, de partis de gauche, organisée collectivement, a été ainsi supprimée et remplacée par une autre, celle-ci atomisée, seule, explosée dans ce coin d'Europe. Au bénéfice comme d'habitude de ceux, qui comme les De Wendel, ont toujours été soutenu politiquement pour amplifier encore et toujours plus leurs intérêts et leurs profits.

http://www.france5.fr/emission/salaries-sans-frontieres

 

 

 

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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 15:43

 

Source : fr.finance.yahoo.com

 

Quand votre banque en faillite viendra se servir sur votre compte

Ce n'est plus une utopie : L'Europe l'a acté : Les banques en difficulté pourront ponctionner les comptes de leurs clients pour se refaire, exactement comme à Chypre en mars dernier. Faut-il se précipiter à la banque et vider son compte ? Rassurez vous : cela n'arrivera pas avant 2016. Enfin, seulement si...

 

Pour intervenir en Centrafrique il aura fallut à la France trois bons mois pour obtenir un feu vert du Conseil de Sécurité de l'ONU. Ce qui est rapide. François Hollande a beau ne plus vouloir que la France soit le gendarme de l'Afrique, on ne peut pas pour autant jeter le famas dans le fossé et tourner le dos aux massacres. D'où le la Libye, la Côte d'Ivoire, le Mali, la Centrafrique, le tout en quatre ans et deux présidents.

 

Pour sauver des banques, ou mieux, le système bancaire mondial, la théorie voudrait qu'il faille des mois ou des années, vu le nombre de protagonistes impliqués. Seulement voilà : des hommes des femmes et des enfants qui se font massacrer peuvent attendre. L'économie mondiale, non. Si demain, une nouvelle crise -probable, malheureusement - survient, et que les banques - sûrement - se retrouvent à nouveau en première ligne, les chefs d'Etat des grands pays industrialisés qui représentent 80 % de l'économie mondiale - en gros, le G20 - n'auront que quelques heures pour intervenir.

 

En ce sens, l'accord conclu au niveau européen le 11 décembre dernier est une bonne chose. La directive en cours de préparation, et qui s'appliquera à compter de janvier 2016, prévoit le mécanisme dit de "bail-un", par opposition au "bail-out". Bail-in, bail-out kesako ? Le bail-out, c'est ce qui a été fait en 2008, quand les Etats sont venus au secours de leurs banques, en leur prêtant massivement de l'argent, en entrant à leur capital, ou carrément en les nationalisant. C'est l'argent public (du moins, la garantie apportée par les Etats qui ont emprunté pour refinancer les banques) qui a sauvé les banques. Il n'a fallut que quelques heures pour décider  des modalités du (des) sauvetage(s). Quelques jours pour les mettre en oeuvre. 

 

Mais voilà : en l'état des finances publiques, et surtout de leurs taux d'endettement, les Etats ne veulent plus prendre le risque de devoir à nouveau intervenir pour sauver les banques, et risquer de "partir avec l'eau du bain" comme dit le proverbe américain. En 2016, donc, ce seront les actionnaires des banques, puis, les détenteurs d'obligations, et enfin, les déposants, qui seront mis à contribution. 

Si vous n'êtes pas sûrs d'avoir bien compris, voici en substance ce qui se passera "le jour où" les banques seront en difficulté : Constatant l'impasse dans laquelle la Banque Duchtruc se trouve, menaçant par contrecoup les banques Duchmol et Duchnou, les autorités décideront de chercher l'argent là où il se trouve. J'avoue ne pas avoir bien compris comment l'on irait pomper du cash aux détenteurs d'actions des banques en question, alors même que les cours des dites banques seront forcément en chute libre, voire suspendus. Peut-être en décrétant que tout détenteur de 10 actions ou obligations n'en détiendra plus que 9 ou 8, les autres servant, par leur revente, à apporter du cash à la banque. Mais qui en voudra ? Et quand ? 

 

Non, là où l'argent se trouve, si vous aviez encore un doute, c'est.. sur votre compte en banque. Et pour le coup, là, c'est facile. Le patron de la banque, équipé de son mot de passe de super administrateur, n'aura qu'à taper un ordre sur son ordinateur, et ponctionner les comptes de ses clients. De combien ? Le texte européen prévoit d'autoriser jusqu'à 8 % de "confiscation". Mais si cela ne suffit pas, et que la banque coule malgré tout ? Plutôt que de devoir honorer la garantie les dépôts bancaires, plafonnée à 100 000 euros, il sera bien plus rationnel pour l'Etat et les autorités bancaires d'autoriser une confiscation par palîers.. comme à Chypre.

 

A Chypre, les dépots supérieurs à 100 000 euros ont été  taxés à .... 37,5 %, et dans certains cas (origines des fonds douteuses et placement sur des produits d'épargne vendus par la banque dont le capital n'était pas garanti) jusqu'à 60 %. Nul doute que de 8 %, le plafond autorisé par l'accord européen, on n'hésitera pas à monter à 10, 15, ou 20. Ou, moins douloureux, à passer deux fois, à quelques semaines d'écart, tout en bloquant les sorties de cash entre les deux. 

 

Prévoir un plan de sauvetage pour les banques est évidemment responsable. Mais là où le bat blesse, c'est que les règles de fonctionnement des dites banques n'ont, elles, pas vraiment évoluées. La manière dont les banques prennent des risques, d'un côté, pour faire de "l'argent facile", on parle de spéculation financière, et de l'autre, ne jouent pas leur rôle dans l'économie réelle, refusant de financier les entreprises et l'innovation est choquante.

 

Dans une grande banque, quelques centaines de personnes - pour ne pas dire quelques dizaines - jouent avec l'argent des millions de clients en le plaçant sur les marchés sur des produits à haut rendement, mais à fort risque. Et dans le même temps, les milliers de conseillers bancaires, conseillers d'entreprises comme de particuliers, rechignent à accorder un prêt car les règles de prise de risque de la banque ont changées... On préfere espérer gagner 50 % (ou les perdre) sur un placement, que de n'en gagner 3 ou 4, avec un risque pourtant très limité, alors même que c'est la fonction première de la banque, accompagner l'économie réelle, et non pas jouer avec des milliards avec des ordinateurs ultra-puissants sur des marchés boursiers virtuels.

 

En 2016, voire avant, votre compte en banque pourra servir à sauver une banque dont les turpitudes dans l'économie virtuelle auront précipité sa chute. A vous de voir si vous vous sentez solidaire.

 

Moi, pas.

 

Source : fr.finance.yahoo.com

 

 

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 22:02

 

Source : www.lepoint.fr

Le Point.fr - Publié le 10/01/2014 à 23:19 - Modifié le 10/01/2014 à 23:25

A la suite d'une réévaluation, l'Agence européenne du médicament (EMA) recommande la suspension du Protelos, un médicament anti-ostéoporose.

 

 

 

A la suite d'une réévaluation, le Comité pour l'évaluation des risques en matière de pharmacovigilance (Prac)a ordonné la suspension du Protelos Servier A la suite d'une réévaluation, le Comité pour l'évaluation des risques en matière de pharmacovigilance (Prac)a ordonné la suspension du Protelos Servier © AFP

A la suite d'une réévaluation, le Comité pour l'évaluation des risques en matière de pharmacovigilance (Prac) de l'Agence européenne du médicament (EMA) a recommandé de suspendre pour le marché européen le médicament anti-ostéoporose Protelos, ont annoncé vendredi séparément l'EMA et les Laboratoires Servier qui le fabriquent.

Le Protelos, qui était jusqu'à présent indiqué dans le traitement de l'ostéoporose sévère, a finalement "montré avoir un effet modeste" sur cette maladie caractérisée par une fragilité du squelette et une diminution de la masse osseuse, a expliqué l'EMA. Le Protelos est commercialisé en France depuis janvier 2006. Il fait l'objet d'une surveillance renforcée depuis 2007 et en septembre 2011, le gouvernement avait décidé de limiter les conditions de son remboursement. Le Prac a conduit une "réévaluation en profondeur" du médicament et a tenu compte des données disponibles sur les risques et les bénéfices du Protelos, selon un communiqué de l'EMA.

Problèmes cardiaques

Ce médicament entraîne pour ceux qui le prennent un risque accru de "problème cardiaque grave" notamment d'infarctus, un risque de formation de caillots sanguins et de thrombose, explique l'EMA.

Sur 1 000 patients traités pendant un an, le sur-risque d'accidents cardiaques causés par le Protelos est évalué à quatre. De même le sur-risque de thromboses est évalué à quatre.

Le Comité relève aussi "plusieurs autres risques", comme des réactions graves de la peau, des troubles de la conscience, des crises de type épileptique ou encore des inflammations du foie ou une baisse du nombre de cellules sanguines.

La recommandation du PRAC sera transmise pour avis au Comité des médicaments à usage humain (CHMP) qui statuera lors de sa prochaine réunion du 20 au 23 janvier 2014.

Dans le communiqué, les Laboratoires Servier expliquent que l'EMA avait déjà restreint en avril 2013 "les conditions d'utilisation du Protelos dans l'attente d'une réévaluation complète de ses bénéfices et de ses risques" en raison "d'un sur-risque cardiovasculaire nouvellement identifié".

Servier indique qu'il adressera aux professionnels de santé "une information détaillée précisant la décision du CHMP et les conséquences pratiques pour la prise en charge de leurs patients".

D'ores et déjà, le laboratoire avertit l'ensemble des agences de santé ayant enregistré le Protelos de la procédure en cours, et met en place un numéro vert pour les professionnels de santé et les patients (0 800 003 936).

En octobre 2011, l'agence française du médicament (l'Afssaps à l'époque) avait adressé une mise en garde aux professionnels de santé pour qu'ils restreignent l'emploi du Protelos, en raison d'effets indésirables graves thrombo-emboliques veineux (formation de caillots), et de risque allergique.

L'agence française avait saisi l'EMA en vue d'une réévaluation du rapport bénéfice/risque pour ce médicament.

En mars 2012, l'autorité européenne de santé avait recommandé de nouvelles contre-indications pour l'utilisation du Protelos, mais avait estimé qu'il présentait toujours davantage de bénéfices que de risques.

 

 

Source : www.lepoint.fr

 

 

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9 janvier 2014 4 09 /01 /janvier /2014 22:06

 

Source : www.lemonde.fr

 

 

L'Europe en grave déficit d'abeilles pour polliniser ses cultures

Le Monde.fr avec AFP | 09.01.2014 à 18h48 • Mis à jour le 09.01.2014 à 19h09

 

 

L'Europe affiche un déficit de 7 milliards d'abeilles pour correctement polliniser ses cultures.

 

L'Europe affiche un déficit de 13,4 millions de colonies d'abeilles, soit 7 milliards d'individus, pour correctement polliniser ses cultures. Ce sont les conclusions de chercheurs de l'université de Reading (Royaume-Uni), publiées mercredi 8 janvier dans la revue Plos One.

La cause ? En raison du développement des cultures oléagineuses notamment utilisées dans les agrocarburants, les besoins de pollinisation ont crû cinq fois plus vite que le nombre de colonies d'abeilles entre 2005 et 2010.

D'où, aujourd'hui, une situation de déficit : « L'Europe a seulement deux tiers des colonies d'abeilles dont elle a besoin », indiquent les auteurs. Dans la moitié des 41 pays étudiés, « il n'y a pas assez d'abeilles pour polliniser correctement les cultures, notamment en France, en Allemagne, au Royaume-Uni et en Italie », précisent-ils.

 

Stock d'abeilles nécessaires à la pollinisation par pays en 2010.

 

Le cas de la Grande-Bretagne est particulièrement préoccupant avec moins d'un quart des abeilles nécessaires à la pollinisation. En France et en Allemagne, entre 25 et 50 % des colonies d'abeilles nécessaires sont présentes.

Lire la note de blog : A quoi ressembleraient nos supermarchés sans les abeilles ?

 

AGRICULTURE DÉPENDANTE DES POLLINISATEURS SAUVAGES

Du coup, soulignent les scientifiques, l'agriculture est de plus en plus dépendante des pollinisateurs sauvages (bourdons, etc.), des espèces qui peuvent se révéler vulnérables, notamment dans le cas de monocultures.
 

Lire (édition abonnés) : Le déclin des insectes pollinisateurs menace les rendements agricoles

« Cette étude montre que la politique européenne en matière d'agrocarburants a pour conséquence imprévue de nous rendre plus dépendants des pollinisateurs sauvages », relève Tom Breeze, l'un des auteurs de l'étude. Selon son collègue Simon Potts, « nous allons vers une catastrophe à moins d'agir maintenant : les pollinisateurs sauvages doivent être mieux protégés ».
 

« Il y a une déconnexion entre les politiques environnementales et agricoles en Europe : les agriculteurs sont encouragés à cultiver des oléagineux, mais il n'y a pas suffisamment de réflexion sur la manière d'aider les insectes à assurer la pollinisation », estime M. Potts.

 

 

Source : www.lemonde.fr

 

 

 

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 15:22

 

Source : www.sudinfo.be

 

 

 

Des poulets et des poissons gonflés à l'eau dans nos magasins: jusqu'à 48% de fraudes

MBV.

 

Le SPF Économie l’avait déjà constaté : certains poulets sont gonflés à l’eau ! Aujourd’hui, une enquête menée en France sur certains poissons arrive aux mêmes conclusions. Le pangasius analysé, par exemple, contenait 85 % d’humidité. Autrement dit, le consommateur achète dans ce cas plus d’eau que de poisson…

En France, c’est le Syndicat national du commerce extérieur des produits congelés et surgelés (SNCE), qui regroupe les plus gros importateurs-exportateurs de poissons, qui a décidé de faire réaliser cette enquête sur les ajouts d’eau dans le poisson. En se doutant vraisemblablement de ses résultats puisque, dès le départ, elle a été intitulée « Fraudfilets ». Ce sont en effet les filets de poisson, qui peuvent se vendre sans peau, sans arêtes, prêts à cuire, «  qui plaisent aujourd’hui le plus au consommateur  » explique le magazine de protection des consommateurs UFC-Que choisir. Les plus vendus, ils seraient aussi le plus «  manipulés  ».

Chez nous, le SPF Économie a les mêmes soupçons. «  On est en effet conscient du problème potentiel  », explique la porte-parole du SPF Économie, Chantal Depauw, «  mais ce genre d’enquête est vraiment difficile à mener  ». En collaboration avec l’Afsca, une enquête est néanmoins en cours sur l’eau contenue dans les scampis, mais ses résultats ne sont pas encore connus. Chez nos voisins français, trois années de tests ont été nécessaires pour arriver à bout de l’étude « Fraudfilets », qui a coûté pas moins de 155.000 euros, et portait sur les six espèces les plus vendues en France. Ses résultats sont édifiants : 48 % des échantillons de pangasius dépassaient les normes autorisées, avec des taux d’humidité atteignant jusqu’à 85 %.

> Tous les détails de ces enquêtes dans nos éditions de ce mardi.

 

 

 

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Source : tempsreel.nouvelobs.com

 

Les filets de colin gonflés à l'eau et aux produits chimiques
Publié le 06-01-2014 à 19h00

Une étude met en évidence cette pratique frauduleuse et difficilement détectable qui alourdit la facture pour le consommateur.

 

48% des filets de pangas testés n'étaient pas conformes à la règlementation. (image d'illustration) PHILIPPON JOEL/PHOTOPQR/LEPROGRES/MAXPPP

48% des filets de pangas testés n'étaient pas conformes à la règlementation. (image d'illustration) PHILIPPON JOEL/PHOTOPQR/LEPROGRES/MAXPPP

Le poisson vendu en filet, pratique et facile à cuisiner, est de plus en plus populaire auprès des consommateurs. Mais des méthodes couramment employées comme le trempage, l'injection ou les additifs, qui favorisent la rétention d'eau, permettent d'accroître le poids de la marchandise à bon prix comme l'explique un article d'UFC-Que choisir. 

C'est pour mettre fin à ces pratiques frauduleuses que le Syndicat national du commerce extérieur des produits congelés et surgelés (SNCE), qui regroupe les principaux producteurs de poissons surgelés, a décidé de réagir. "En période de crise économique, de stagnation des ressources halieutiques, de forte demande dans le monde, beaucoup peuvent penser qu’ajouter de l’eau aux produits peut permettre de gagner plus, constate Stéphane Barbut, président du SNCE. Mais, à terme, il y aura un prix à payer pour tous."

Des résultats sans appel

Une étude, baptisée "fraudfilets", a alors été entreprise afin de mettre en évidence ces pratiques frauduleuses qui sont particulièrement difficiles à détecter. Mais les efforts ont payé et les premiers résultats, concernant six espèces de poisson particulièrement prisées par les consommateurs, sont sans appel.

Ce sont les filets de panga qui sont les plus touchés par cette fraude avec 48% des échantillons analysés non conforme. Ensuite, viennent le Colin d'Alaska (28%), la cabillaud (18%) et la lotte américaine (14%). Quant au hoki et au saumon kéta, ils font presque office de bons élèves avec moins de 5% des produits en fraude.

Il aura fallu trois ans de travail et plus de 150.000 euros de budget pour parvenir à ces résultats. Mais avec seulement six espèces de poisson étudiées, on peut légitimement se demander quelle est l'ampleur réelle de cette pratique.

A.V. - Le Nouvel Observateur

 

 

 

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5 janvier 2014 7 05 /01 /janvier /2014 17:47

 

Source :  Fa Biolien

 

 

 

 

Le vrai poids de nos aliments Scandale !!!!

Fa Bio   Fa Bio 

 

Publiée le 20 juin 2013

La meilleure façon de se protéger face à cette mal bouffe qu'occupe 90% de nos assiettes et entretenu dès le plus jeune âge par nos chers industriels, c'est de s'informer un maximum !!
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