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5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 13:50

 

 


Le Top des marques que l'on croit françaises

 

1. LU. L'entreprise nantaise, créée en 1846, appartient au groupe Kraft Foods depuis 2007. Lu c'est l'entreprise qui se cache derrière les Pim's, les Granola, et près de 150 produits salés et sucrés, son rachat américain ne l'empêche pas d'avoir un taux de pénétration dans les foyers français de 94%.

 

 

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2. Marionnaud. Si la marque est plus que jamais installée à Paris, elle est détenue à 90% par AS Watson, qui fait partie du groupe Hong-Kongais "Hutchison Whampoa". L'enseigne a longtemps été la première entreprise de cosmétiques et de parfum en Europe, mais a depuis été dépassée par Sephora. La moitié de ses magasins restent basés en France.

 

 

3. Orangina Schweppes. On pense souvent qu'Orangina est le concurrent hexagonal du tout puissant Coca, mais la marque qui couvre de nombreuses boissons sucrées (Orangina, Schweppes, Gini, Pulco, Pampryl, Oasis...) appartient en fait au groupe Japonais Suntory, qui a déboursé 2,6 milliards d'euros (montant estimé) pour l'acquérir.

 

 

4. La Vosgienne. Contrairement à beaucoup de marques présentes dans cette liste, le rachat de la Vosgienne a déjà 25 ans , c'est General Foods, qui contient aussi les marques Malabar, Kréma et Hollywood, et qui fusionna avec Krafts Food en 2001.

 

 

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5. Amora Maille. C'est en 1996, après une restructuration interne, que Danone décide de regrouper Segma-Liebig-Maille et Amora sous lappellation LMA2. Puis en 1997, Danone veut se séparer de sa branche épicerie et vend Amora-Maille à Paribas Affaires Industrielles. Paribas le cède à la société anglo-néerlandaise Unilever en 1994.

 

 

 

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6. Princesse Tam.tam. Les parfums, la moutarde, et maintenant même la lingerie, il ne restera bientôt que le fromage... Le siège social de la marque de lingerie est bien en France, mais la société appartient depuis 2005 au groupe japonais Fast Retailing, déjà propriétaire d' Uniqlo.

 

 

 

7. Groupe Aoste. Aoste qui regroupe tout ce qui touche de près ou de loin au cochon (Jambon Aoste, Justin Bridou, Cochonou,...), une marque française d'origine qui a bien voyagé . D'abord détenu par un groupe espagnol, elle a été rachetée par Smithfield Foods un groupe américain très puissant, qui vient lui-même d'être englobé par le Chinois Shuanghui international Holdings. Avec cette opération le groupe chinois achète le plus grand groupe ...

 

 

 

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8. Saupiquet. C'est en 1999 que le groupe Italien (Bolton) que l'on connait pour les colles UHU ( "c'est tout vu, UHU s.t.i.c c'est gagné !") rachète la marque qui ne possède actuellement plus qu'une usine en France à Quimper.

 

 

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9. Jean Paul Gaultier. La marque du célèbre couturier a vu Hermès International prendre 35 % du capital de la société, puis 45 % en 2008. Hermès International a finalement revendu ses parts en 2011 au groupe espagnol PUIG.

 

 

 

10. Vico, Curly. Le célèbre "roi de la pomme de terre" est devenu "roi de l'apéritif"depuis son rachat en 2008 par le groupe Allemand Intersnack. Ce rachat s'est accompagné non seulement de ce changement de nom, mais aussi d'un élargissement de léventail de produits proposé.

 

 

 

11. Dim. Déjà racheté par une multinationale d'agro alimentaire Sara Lee Corporation (spécialisé alors dans l'agroalimentaire) la célèbre marque de sous-vêtements français devient une filiale du fonds d'investissement américain Sun Capital Partners en 2005.

 

 

 

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12. Petit Navire. Resté indépendant jusquà son rachat par le groupe Heinz au début des années 80 la société petit navire est désormais membre de l'ogre Thaïlandais (Thai Union Frozen Products) numéro trois mondial du poisson en boite.

 

 

 

13. Lanvin. La marque Lanvin est passée par de nombreuses mains depuis 1990, où elle a été reprise par le groupe Orcofi qui l'a cédée au Groupe L'Oréal en 1996 et qui la revend à son tour en 2001 à Madame Shaw-Lan Wang, une femme d'affaires chinoise, dont la première décision fût de recruter le créateur Alber Elbaz comme directeur artistique.

 

 

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14. Lustucru, Panzani. La marque française qu'on prend souvent pour une marque italienne appartient depuis 2005 au groupe Espagnol Ebro Foods. La marque espagnole devient, avec cette opération, le deuxième groupe de distribution de pâtes alimentaires dans le monde.

 

 

 

15. Bénédicta. La marque créée par Prosper Eeckman, à Seclin, a bien fait du chemin depuis 1911. Notamment depuis une vingtaine d'années ou elle passée par les mains de nombreux investisseurs américains (notamment une filiale du groupe Barcalys et le groupe Axa Private Equity), mais elle a trouvé sa stabilité en 2008 en se faisant racheter par le géant américain Heinz. Le siège social est toujours à Seclin, le berceau historique

 

 

Notre cher ministre du « redressement productif » dont le leitmotiv est de consommer français, a du « pain » sur la planche !

 

 

 

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 18:16

 

Source : www.lejdd.fr

 

1 février 2014  |  Mise à jour le 2 février 2014

 
Mégabug dans les banques

 

 

 

ENQUÊTE - Pour des dizaines de milliers de clients d'Orange, SFR, EDF ou encore Groupama, le passage aux normes européennes pour les prélèvements et les virements provoque des incidents en cascade.

Branle-bas de combat dans les banques. Depuis samedi soir minuit, toutes les entreprises françaises, administrations, associations et commerçants ont dû adopter de nouvelles normes européennes, dites "Sepa", pour leurs virements et prélèvements. L'objectif est d'harmoniser les coordonnées bancaires partout en Europe pour faciliter ces opérations d'un pays à l'autre. Au centre du jeu, les banques doivent absorber le changement de millions de numéros de comptes. Un travail de titan comparable au passage à l'euro ou à la transition vers l'an 2000. "Elles ont dû revoir leurs chaînes de traitement en profondeur", confirme Willy Dubost, directeur des paiements à la Fédération bancaire française. Les entreprises sont très en retard, surtout les PME. Beaucoup se sont précipitées en fin d'année : en novembre, 10% d'entre elles avaient entamé leur migration contre 70% aujourd'hui. La Commission européenne leur a laissé un répit de six mois, jusqu'en août, avant de les sanctionner.

La moitié des entreprises a basculé dans ce nouveau système au dernier moment et en même temps. Résultat : les banques ont dû faire face, ces dernières semaines, à un véritable ­­"tsunami" de données informatiques à l'origine de centaines de milliers de bugs. "Des millions d'opérations sont arrivées en même temps et le moindre incident perturbe tout le dispositif", explique Christophe Vergne, responsable des paiements chez Cap Gemini. Par ricochet, des dizaines de milliers de clients d'entreprises comme GDF Suez (30.000 incidents), Orange (20.000 incidents) ou encore SFR, Free, EDF, Groupama, Allianz, en sont pour leurs frais : leurs forfaits mobiles ou factures d'électricité ont été prélevés en double, triple ou retardés de plusieurs jours.

"Personne n'est à l'abri"

En décembre, EDF a envoyé des ordres de prélèvements erronés à 40.000 clients. En janvier, SFR a encaissé les paiements de 20.000 abonnés avec une semaine de retard. Et la déferlante des impôts n'a pas aidé. Les 15 et 16 janvier, le fisc a procédé à 37 millions de prélèvements mensuels d'un coup. "Cela a créé un engorgement qui a posé des problèmes à plusieurs banques et en bout de chaîne, à nous", s'agace un dirigeant d'un opérateur télécoms. Vendredi encore, des milliers d'abonnés Orange ont été débités deux fois du coût de leur forfait. Les assureurs Aviva et Allianz traitent encore ce week-end des rejets de paiement de primes d'assurés.

Les banques accusent le coup : "On est tous dans le même bateau, confie un banquier, personne n'est à l'abri." La société Générale et les Caisses d'Épargne ont connu des bugs fin décembre. Vendredi, encore plusieurs dizaines de milliers d'incidents subsistaient à La Banque Postale, à la Bred et au Crédit Agricole qui accumule les déconvenues. En décembre, déjà, un bug avait touché les primes de la PAC versées aux agriculteurs. La banque verte peine, en particulier, à traiter les importants volumes de prélèvements. Ces incidents sont suivis de près par la Banque de France qui assure que le taux de rejet n'est que de 2% contre 3% auparavant. Sauf qu'ils sont concentrés au même moment. "Ces opérations requièrent une préparation et plusieurs tests, assure une porte-parole. Nous veillons à ce qu'il n'y ait aucune conséquence dommageable pour les particuliers et les entreprises."

Alerte aux fraudes

Le ministère de l'Intérieur surveille aussi de près ce "big bang" bancaire. Le 18 décembre, la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) a envoyé aux banques une lettre de mise en garde que le JDD s'est procurée. Elle juge que les "modifications informatiques liées à l'harmonisation des moyens de paiement en Europe sont propices aux escroqueries". Et décrit le protocole de l'escroc se faisant passer pour le banquier d'une entreprise dans le but de tester un virement et de s'accaparer les numéros de comptes. Jusqu'ici, les banques autorisaient les entreprises à prélever de l'argent sur un compte.

Désormais, le client doit simplement donner son accord à l'entreprise bénéficiaire, sans que la banque ait un droit de regard. "La banque ne gère plus les nouveaux mandats de prélèvement, confirme Willy Dubost. L'entreprise doit protéger les données de ses clients, sinon, il peut y avoir des risques de fraude en cas de piratage." Maintenant, les prélèvements pourront être effectués n'importe où en Europe alors qu'ils étaient cantonnés à la France. "Les banques n'assureront plus de filet de sécurité pour leurs clients", résume Maxime Chipoy de l'UFC-Que Choisir. Pour l'heure, les fraudes n'ont pas encore été détectées en grand nombre. Mais tout le monde est sur le qui-vive. La gendarmerie a de nouveau manifesté son inquiétude auprès de l'Observatoire de la sécurité des paiements il y a quinze jours.

Plus d'actu finance/économie avec Boursier.com

Matthieu Pechberty - Le Journal du Dimanche

samedi 01 février 2014

 

 
Centre de supervision SFR Paru dans leJDD

Centre de supervision de SFR, victime du passage aux normes Sepa. (Maxppp)

                                                                                                                                                                                                                           Source : www.lejdd.fr

 
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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 18:00

 

Source : www.monde-diplomatique.fr

 

Le traité transatlantique, un typhon qui menace les Européens

 

 

Engagées en 2008, les discussions sur l’accord de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne ont abouti le 18 octobre. Un bon présage pour le gouvernement américain, qui espère conclure un partenariat de ce type avec le Vieux Continent. Négocié en secret, ce projet ardemment soutenu par les multinationales leur permettrait d’attaquer en justice tout Etat qui ne se plierait pas aux normes du libéralisme.

par Lori M. Wallach, novembre 2013

 

 

Imagine-t-on des multinationales traîner en justice les gouvernements dont l’orientation politique aurait pour effet d’amoindrir leurs profits ? Se conçoit-il qu’elles puissent réclamer — et obtenir ! — une généreuse compensation pour le manque à gagner induit par un droit du travail trop contraignant ou par une législation environnementale trop spoliatrice ? Si invraisemblable qu’il paraisse, ce scénario ne date pas d’hier. Il figurait déjà en toutes lettres dans le projet d’accord multilatéral sur l’investissement (AMI) négocié secrètement entre 1995 et 1997 par les vingt-neuf Etats membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) (1). Divulguée in extremis, notamment par Le Monde diplomatique, la copie souleva une vague de protestations sans précédent, contraignant ses promoteurs à la remiser. Quinze ans plus tard, la voilà qui fait son grand retour sous un nouvel habillage.

L’accord de partenariat transatlantique (APT) négocié depuis juillet 2013 par les Etats-Unis et l’Union européenne est une version modifiée de l’AMI. Il prévoit que les législations en vigueur des deux côtés de l’Atlantique se plient aux normes du libre-échange établies par et pour les grandes entreprises européennes et américaines, sous peine de sanctions commerciales pour le pays contrevenant, ou d’une réparation de plusieurs millions d’euros au bénéfice des plaignants.

D’après le calendrier officiel, les négociations ne devraient aboutir que dans un délai de deux ans. L’APT combine en les aggravant les éléments les plus néfastes des accords conclus par le passé. S’il devait entrer en vigueur, les privilèges des multinationales prendraient force de loi et lieraient pour de bon les mains des gouvernants. Imperméable aux alternances politiques et aux mobilisations populaires, il s’appliquerait de gré ou de force, puisque ses dispositions ne pourraient être amendées qu’avec le consentement unanime des pays signataires. Il dupliquerait en Europe l’esprit et les modalités de son modèle asiatique, l’accord de partenariat transpacifique (Trans-Pacific Partnership, TPP), actuellement en cours d’adoption dans douze pays après avoir été ardemment promu par les milieux d’affaires américains. A eux deux, l’APT et le TPP formeraient un empire économique capable de dicter ses conditions hors de ses frontières : tout pays qui chercherait à nouer des relations commerciales avec les Etats-Unis ou l’Union européenne se verrait contraint d’adopter telles quelles les règles qui prévalent au sein de leur marché commun.

Tribunaux spécialement créés

Parce qu’elles visent à brader des pans entiers du secteur non marchand, les négociations autour de l’APT et du TPP se déroulent derrière des portes closes. Les délégations américaines comptent plus de six cents consultants mandatés par les multinationales, qui disposent d’un accès illimité aux documents préparatoires et aux représentants de l’administration. Rien ne doit filtrer. Instruction a été donnée de laisser journalistes et citoyens à l’écart des discussions : ils seront informés en temps utile, à la signature du traité, lorsqu’il sera trop tard pour réagir.

Dans un élan de candeur, l’ancien ministre du commerce américain Ronald (« Ron ») Kirk a fait valoir l’intérêt « pratique » de « préserver un certain degré de discrétion et de confidentialité (2) ». La dernière fois qu’une version de travail d’un accord en cours de formalisation a été mise sur la place publique, a-t-il souligné, les négociations ont échoué — une allusion à la Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA), une version élargie de l’Accord de libre-échange nord-américain (Alena) ; le projet, âprement défendu par M. George W. Bush, fut dévoilé sur le site Internet de l’administration en 2001. A quoi la sénatrice Elizabeth Warren rétorque qu’un accord négocié sans aucun examen démocratique ne devrait jamais être signé (3).

L’impérieuse volonté de soustraire le chantier du traité américano-européen à l’attention du public se conçoit aisément. Mieux vaut prendre son temps pour annoncer au pays les effets qu’il produira à tous les échelons : du sommet de l’Etat fédéral jusqu’aux conseils municipaux en passant par les gouvernorats et les assemblées locales, les élus devront redéfinir de fond en comble leurs politiques publiques de manière à satisfaire les appétits du privé dans les secteurs qui lui échappaient encore en partie. Sécurité des aliments, normes de toxicité, assurance-maladie, prix des médicaments, liberté du Net, protection de la vie privée, énergie, culture, droits d’auteur, ressources naturelles, formation professionnelle, équipements publics, immigration : pas un domaine d’intérêt général qui ne passe sous les fourches caudines du libre-échange institutionnalisé. L’action politique des élus se limitera à négocier auprès des entreprises ou de leurs mandataires locaux les miettes de souveraineté qu’ils voudront bien leur consentir.

Il est d’ores et déjà stipulé que les pays signataires assureront la « mise en conformité de leurs lois, de leurs règlements et de leurs procédures » avec les dispositions du traité. Nul doute qu’ils veilleront scrupuleusement à honorer cet engagement. Dans le cas contraire, ils pourraient faire l’objet de poursuites devant l’un des tribunaux spécialement créés pour arbitrer les litiges entre les investisseurs et les Etats, et dotés du pouvoir de prononcer des sanctions commerciales contre ces derniers.

L’idée peut paraître invraisemblable ; elle s’inscrit pourtant dans la philosophie des traités commerciaux déjà en vigueur. L’année dernière, l’Organisation mondiale du commerce (OMC) a ainsi condamné les Etats-Unis pour leurs boîtes de thon labellisées « sans danger pour les dauphins », pour l’indication du pays d’origine sur les viandes importées, ou encore pour l’interdiction du tabac parfumé au bonbon, ces mesures protectrices étant considérées comme des entraves au libre-échange. Elle a aussi infligé à l’Union européenne des pénalités de plusieurs centaines de millions d’euros pour son refus d’importer des organismes génétiquement modifiés (OGM). La nouveauté introduite par l’APT et le TTP, c’est qu’ils permettraient aux multinationales de poursuivre en leur propre nom un pays signataire dont la politique aurait un effet restrictif sur leur abattage commercial.

Sous un tel régime, les entreprises seraient en mesure de contrecarrer les politiques de santé, de protection de l’environnement ou de régulation de la finance mises en place dans tel ou tel pays en lui réclamant des dommages et intérêts devant des tribunaux extrajudiciaires. Composées de trois avocats d’affaires, ces cours spéciales répondant aux lois de la Banque mondiale et de l’Organisation des Nations unies (ONU) seraient habilitées à condamner le contribuable à de lourdes réparations dès lors que sa législation rognerait sur les « futurs profits espérés » d’une société.

Ce système « investisseur contre Etat », qui semblait rayé de la carte après l’abandon de l’AMI en 1998, a été restauré en catimini au fil des années. En vertu de plusieurs accords commerciaux signés par Washington, 400 millions de dollars sont passés de la poche du contribuable à celle des multinationales pour cause d’interdiction de produits toxiques, d’encadrement de l’exploitation de l’eau, du sol ou du bois, etc. (4). Sous l’égide de ces mêmes traités, les procédures actuellement en cours — dans des affaires d’intérêt général comme les brevets médicaux, la lutte antipollution ou les lois sur le climat et les énergies fossiles — font grimper les demandes de dommages et intérêts à 14 milliards de dollars.

L’APT alourdirait encore la facture de cette extorsion légalisée, compte tenu de l’importance des intérêts en jeu dans le commerce transatlantique. Trois mille trois cents entreprises européennes sont présentes sur le sol américain par le biais de vingt-quatre mille filiales, dont chacune peut s’estimer fondée un jour ou l’autre à demander réparation pour un préjudice commercial. Un tel effet d’aubaine dépasserait de très loin les coûts occasionnés par les traités précédents. De leur côté, les pays membres de l’Union européenne se verraient exposés à un risque financier plus grand encore, sachant que quatorze mille quatre cents compagnies américaines disposent en Europe d’un réseau de cinquante mille huit cents filiales. Au total, ce sont soixante-quinze mille sociétés qui pourraient se jeter dans la chasse aux trésors publics.

Officiellement, ce régime devait servir au départ à consolider la position des investisseurs dans les pays en développement dépourvus de système juridique fiable ; il leur permettait de faire valoir leurs droits en cas d’expropriation. Mais l’Union européenne et les Etats-Unis ne passent pas précisément pour des zones de non-droit ; ils disposent au contraire d’une justice fonctionnelle et pleinement respectueuse du droit à la propriété. En les plaçant malgré tout sous la tutelle de tribunaux spéciaux, l’APT démontre que son objectif n’est pas de protéger les investisseurs, mais bien d’accroître le pouvoir des multinationales.

Procès pour hausse du salaire minimum

Il va sans dire que les avocats qui composent ces tribunaux n’ont de comptes à rendre à aucun électorat. Inversant allègrement les rôles, ils peuvent aussi bien servir de juges que plaider la cause de leurs puissants clients (5). C’est un tout petit monde que celui des juristes de l’investissement international : ils ne sont que quinze à se partager 55 % des affaires traitées à ce jour. Evidemment, leurs décisions sont sans appel.

Les « droits » qu’ils ont pour mission de protéger sont formulés de manière délibérément approximative, et leur interprétation sert rarement les intérêts du plus grand nombre. Ainsi de celui accordé à l’investisseur de bénéficier d’un cadre réglementaire conforme à ses « prévisions » — par quoi il convient d’entendre que le gouvernement s’interdira de modifier sa politique une fois que l’investissement a eu lieu. Quant au droit d’obtenir une compensation en cas d’« expropriation indirecte », il signifie que les pouvoirs publics devront mettre la main à la poche si leur législation a pour effet de diminuer la valeur d’un investissement, y compris lorsque cette même législation s’applique aussi aux entreprises locales. Les tribunaux reconnaissent également le droit du capital à acquérir toujours plus de terres, de ressources naturelles, d’équipements, d’usines, etc. Nulle contrepartie de la part des multinationales : elles n’ont aucune obligation à l’égard des Etats et peuvent engager des poursuites où et quand cela leur chante.

Certains investisseurs ont une conception très extensive de leurs droits inaliénables. On a pu voir récemment des sociétés européennes engager des poursuites contre l’augmentation du salaire minimum en Egypte ou contre la limitation des émissions toxiques au Pérou, l’Alena servant dans ce dernier cas à protéger le droit de polluer du groupe américain Renco (6). Autre exemple : le géant de la cigarette Philip Morris, incommodé par les législations antitabac de l’Uruguay et de l’Australie, a assigné ces deux pays devant un tribunal spécial. Le groupe pharmaceutique américain Eli Lilly entend se faire justice face au Canada, coupable d’avoir mis en place un système de brevets qui rend certains médicaments plus abordables. Le fournisseur d’électricité suédois Vattenfall réclame plusieurs milliards d’euros à l’Allemagne pour son « tournant énergétique », qui encadre plus sévèrement les centrales à charbon et promet une sortie du nucléaire.

Il n’y a pas de limite aux pénalités qu’un tribunal peut infliger à un Etat au bénéfice d’une multinationale. Il y a un an, l’Equateur s’est vu condamné à verser la somme record de 2 milliards d’euros à une compagnie pétrolière (7). Même lorsque les gouvernements gagnent leur procès, ils doivent s’acquitter de frais de justice et de commissions diverses qui atteignent en moyenne 8 millions de dollars par dossier, gaspillés au détriment du citoyen. Moyennant quoi les pouvoirs publics préfèrent souvent négocier avec le plaignant que plaider leur cause au tribunal. L’Etat canadien s’est ainsi épargné une convocation à la barre en abrogeant hâtivement l’interdiction d’un additif toxique utilisé par l’industrie pétrolière.

Pour autant, les réclamations n’en finissent pas de croître. D’après la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced), le nombre d’affaires soumises aux tribunaux spéciaux a été multiplié par dix depuis 2000. Alors que le système d’arbitrage commercial a été conçu dès les années 1950, il n’a jamais autant rendu service aux intérêts privés qu’en 2012, année exceptionnelle en termes de dépôts de dossiers. Ce boom a créé une florissante pépinière de consultants financiers et d’avocats d’affaires.

Le projet de grand marché américano-européen est porté depuis de longues années par le Dialogue économique transatlantique (Trans-Atlantic Business Dialogue, TABD), un lobby mieux connu aujourd’hui sous l’appellation de Trans-Atlantic Business Council (TABC). Créé en 1995 sous le patronage de la Commission européenne et du ministère du commerce américain, ce rassemblement de riches entrepreneurs milite pour un « dialogue » hautement constructif entre les élites économiques des deux continents, l’administration de Washington et les commissaires de Bruxelles. Le TABC est un forum permanent qui permet aux multinationales de coordonner leurs attaques contre les politiques d’intérêt général qui tiennent encore debout des deux côtés de l’Atlantique.

Son objectif, publiquement affiché, est d’éliminer ce qu’il appelle les « discordes commerciales » (trade irritants), c’est-à-dire d’opérer sur les deux continents selon les mêmes règles et sans interférence avec les pouvoirs publics. « Convergence régulatoire » et « reconnaissance mutuelle » font partie des panneaux sémantiques qu’il brandit pour inciter les gouvernements à autoriser les produits et services contrevenant aux législations locales.

Injuste rejet du porc à la ractopamine

Mais au lieu de prôner un simple assouplissement des lois existantes, les activistes du marché transatlantique se proposent carrément de les réécrire eux-mêmes. La Chambre américaine de commerce et BusinessEurope, deux des plus grosses organisations patronales de la planète, ont ainsi appelé les négociateurs de l’APT à réunir autour d’une table de travail un échantillon de gros actionnaires et de responsables politiques afin qu’ils « rédigent ensemble les textes de régulation » qui auront ensuite force de loi aux Etats-Unis et dans l’Union européenne. C’est à se demander, d’ailleurs, si la présence des politiques à l’atelier d’écriture commercial est vraiment indispensable…

De fait, les multinationales se montrent d’une remarquable franchise dans l’exposé de leurs intentions. Par exemple sur la question des OGM. Alors qu’aux Etats-Unis un Etat sur deux envisage de rendre obligatoire un label indiquant la présence d‘organismes génétiquement modifiés dans un aliment — une mesure souhaitée par 80 % des consommateurs du pays —, les industriels de l’agroalimentaire, là comme en Europe, poussent à l’interdiction de ce type d’étiquetage. L’Association nationale des confiseurs n’y est pas allée par quatre chemins : « L’industrie américaine voudrait que l’APT avance sur cette question en supprimant la labellisation OGM et les normes de traçabilité. » La très influente Association de l’industrie biotechnologique (Biotechnology Industry Organization, BIO), dont fait partie le géant Monsanto, s’indigne pour sa part que des produits contenant des OGM et vendus aux Etats-Unis puissent essuyer un refus sur le marché européen. Elle souhaite par conséquent que le « gouffre qui se creuse entre la dérégulation des nouveaux produits biotechnologiques aux Etats-Unis et leur accueil en Europe » soit prestement comblé (8). Monsanto et ses amis ne cachent pas leur espoir que la zone de libre-échange transatlantique permette d’imposer enfin aux Européens leur « catalogue foisonnant de produits OGM en attente d’approbation et d’utilisation (9) ».

L’offensive n’est pas moins vigoureuse sur le front de la vie privée. La Coalition du commerce numérique (Digital Trade Coalition, DTC), qui regroupe des industriels du Net et des hautes technologies, presse les négociateurs de l’APT de lever les barrières empêchant les flux de données personnelles de s’épancher librement de l’Europe vers les Etats-Unis (lire La traque méthodique de l’internaute révolutionne la publicité). « Le point de vue actuel de l’Union selon lequel les Etats-Unis ne fournissent pas une protection de la vie privée “adéquate” n’est pas raisonnable », s’impatientent les lobbyistes. A la lumière des révélations de M. Edward Snowden sur le système d’espionnage de l’Agence nationale de sécurité (National Security Agency, NSA), cet avis tranché ne manque pas de sel. Toutefois, il n’égale pas la déclaration de l’US Council for International Business (USCIB), un groupement de sociétés qui, à l’instar de Verizon, ont massivement approvisionné la NSA en données personnelles : « L’accord devrait chercher à circonscrire les exceptions, comme la sécurité et la vie privée, afin de s’assurer qu’elles ne servent pas d’entraves au commerce déguisées. »

Les normes de qualité dans l’alimentation sont elles aussi prises pour cible. L’industrie américaine de la viande entend obtenir la suppression de la règle européenne qui interdit les poulets désinfectés au chlore. A l’avant-garde de ce combat, le groupe Yum !, propriétaire de la chaîne de restauration rapide Kentucky Fried Chicken (KFC), peut compter sur la force de frappe des organisations patronales. « L’Union autorise seulement l’usage de l’eau et de la vapeur sur les carcasses », proteste l’Association nord-américaine de la viande, tandis qu’un autre groupe de pression, l’Institut américain de la viande, déplore le « rejet injustifié [par Bruxelles] des viandes additionnées de bêta-agonistes, comme le chlorhydrate de ractopamine ».

La ractopamine est un médicament utilisé pour gonfler la teneur en viande maigre chez les porcs et les bovins. Du fait de ses risques pour la santé des bêtes et des consommateurs, elle est bannie dans cent soixante pays, parmi lesquels les Etats membres de l’Union, la Russie et la Chine. Pour la filière porcine américaine, cette mesure de protection constitue une distorsion de la libre concurrence à laquelle l’APT doit mettre fin d’urgence.

« Les producteurs de porc américains n’accepteront pas d’autre résultat que la levée de l’interdiction européenne de la ractopamine », menace le Conseil national des producteurs de porc (National Pork Producers Council, NPPC). Pendant ce temps, de l’autre côté de l’Atlantique, les industriels regroupés au sein de BusinessEurope dénoncent les « barrières qui affectent les exportations européennes vers les Etats-Unis, comme la loi américaine sur la sécurité alimentaire ». Depuis 2011, celle-ci autorise en effet les services de contrôle à retirer du marché les produits d’importation contaminés. Là encore, les négociateurs de l’APT sont priés de faire table rase.

Il en va de même avec les gaz à effet de serre. L’organisation Airlines for America (A4A), bras armé des transporteurs aériens américains, a établi une liste des « règlements inutiles qui portent un préjudice considérable à [leur] industrie » et que l’APT, bien sûr, a vocation à rayer de la carte. Au premier rang de cette liste figure le système européen d’échange de quotas d’émissions, qui oblige les compagnies aériennes à payer pour leur pollution au carbone. Bruxelles a provisoirement suspendu ce programme ; A4A exige sa suppression définitive au nom du « progrès ».

Mais c’est dans le secteur de la finance que la croisade des marchés est la plus virulente. Cinq ans après l’irruption de la crise des subprime, les négociateurs américains et européens sont convenus que les velléités de régulation de l’industrie financière avaient fait leur temps. Le cadre qu’ils veulent mettre en place prévoit de lever tous les garde-fous en matière de placements à risques et d’empêcher les gouvernements de contrôler le volume, la nature ou l’origine des produits financiers mis sur le marché. En somme, il s’agit purement et simplement de rayer le mot « régulation » de la carte.

D’où vient cet extravagant retour aux vieilles lunes thatchériennes ? Il répond notamment aux vœux de l’Association des banques allemandes, qui ne manque pas d’exprimer ses « inquiétudes » à propos de la pourtant timide réforme de Wall Street adoptée au lendemain de la crise de 2008. L’un de ses membres les plus entreprenants sur ce dossier est la Deutsche Bank, qui a pourtant reçu en 2009 des centaines de milliards de dollars de la Réserve fédérale américaine en échange de titres adossés à des créances hypothécaires (10). Le mastodonte allemand veut en finir avec la réglementation Volcker, clé de voûte de la réforme de Wall Street, qui pèse selon lui d’un « poids trop lourd sur les banques non américaines ». Insurance Europe, le fer de lance des sociétés d’assurances européennes, souhaite pour sa part que l’APT « supprime » les garanties collatérales qui dissuadent le secteur de s’aventurer dans des placements à hauts risques.

Quant au Forum des services européens, organisation patronale dont fait partie la Deutsche Bank, il s’agite dans les coulisses des pourparlers transatlantiques pour que les autorités de contrôle américaines cessent de mettre leur nez dans les affaires des grandes banques étrangères opérant sur leur territoire. Côté américain, on espère surtout que l’APT enterrera pour de bon le projet européen de taxe sur les transactions financières. L’affaire paraît d’ores et déjà entendue, la Commission européenne ayant elle-même jugé cette taxe non conforme aux règles de l’OMC (11). Dans la mesure où la zone de libre-échange transatlantique promet un libéralisme plus débridé encore que celui de l’OMC, et alors que le Fonds monétaire international (FMI) s’oppose systématiquement à toute forme de contrôle sur les mouvements de capitaux, la chétive « taxe Tobin » n’inquiète plus grand monde aux Etats-Unis.

Mais les sirènes de la dérégulation ne se font pas entendre dans la seule industrie financière. L’APT entend ouvrir à la concurrence tous les secteurs « invisibles » ou d’intérêt général. Les Etats signataires se verraient contraints non seulement de soumettre leurs services publics à la logique marchande, mais aussi de renoncer à toute intervention sur les fournisseurs de services étrangers qui convoitent leurs marchés. Les marges de manœuvre politiques en matière de santé, d’énergie, d’éducation, d’eau ou de transport se réduiraient comme peau de chagrin. La fièvre commerciale n’épargne pas non plus l’immigration, puisque les instigateurs de l’APT s’arrogent la compétence d’établir une politique commune aux frontières — sans doute pour faciliter l’entrée de ceux qui ont un bien ou un service à vendre au détriment des autres.

Depuis quelques mois, le rythme des négociations s’intensifie. A Washington, on a de bonnes raisons de croire que les dirigeants européens sont prêts à n’importe quoi pour raviver une croissance économique moribonde, fût-ce au prix d’un reniement de leur pacte social. L’argument des promoteurs de l’APT, selon lequel le libre-échange dérégulé faciliterait les échanges commerciaux et serait donc créateur d’emplois, pèse apparemment plus lourd que la crainte d’un séisme social. Les barrières douanières qui subsistent encore entre l’Europe et les Etats-Unis sont pourtant « déjà assez basses », comme le reconnaît le représentant américain au commerce (12). Les artisans de l’APT admettent eux-mêmes que leur objectif premier n’est pas d’alléger les contraintes douanières, de toute façon insignifiantes, mais d’imposer « l’élimination, la réduction ou la prévention de politiques nationales superflues (13) », étant considéré comme « superflu » tout ce qui ralentit l’écoulement des marchandises, comme la régulation de la finance, la lutte contre le réchauffement climatique ou l’exercice de la démocratie.

Il est vrai que les rares études consacrées aux conséquences de l’APT ne s’attardent guère sur ses retombées sociales et économiques. Un rapport fréquemment cité, issu du Centre européen d’économie politique internationale (European Centre for International Political Economy, Ecipe), affirme avec l’autorité d’un Nostradamus d’école de commerce que l’APT délivrera à la population du marché transatlantique un surcroît de richesse de 3 centimes par tête et par jour… à partir de 2029 (14).

En dépit de son optimisme, la même étude évalue à 0,06 % seulement la hausse du produit intérieur but (PIB) en Europe et aux Etats-Unis à la suite de l’entrée en vigueur de l’APT. Encore un tel « impact » est-il largement irréaliste, dans la mesure où ses auteurs postulent que le libre-échange « dynamise » la croissance économique ; une théorie régulièrement réfutée par les faits. Une élévation aussi infinitésimale serait d’ailleurs imperceptible. Par comparaison, la cinquième version de l’iPhone d’Apple a entraîné aux Etats-Unis une hausse du PIB huit fois plus importante.

Presque toutes les études sur l’APT ont été financées par des institutions favorables au libre-échange ou par des organisations patronales, raison pour laquelle les coûts sociaux du traité n’y apparaissent pas, pas plus que ses victimes directes, qui pourraient pourtant se compter en centaines de millions. Mais les jeux ne sont pas encore faits. Comme l’ont montré les mésaventures de l’AMI, de la ZLEA et certains cycles de négociations à l’OMC, l’utilisation du « commerce » comme cheval de Troie pour démanteler les protections sociales et instaurer la junte des chargés d’affaires a échoué à plusieurs reprises par le passé. Rien ne dit qu’il n’en sera pas de même cette fois encore.

Lori M. Wallach

Directrice de Public Citizen’s Global Trade Watch, Washington, DC, www.citizen.org
Source : www.monde-diplomatique.fr

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 17:23

 

 

Source : www.reporterre.net

 

 

Les zones humides disparaissent silencieusement

Marie Astier (Reporterre)

mardi 4 février 2014

 

 

 

 

Le 2 février était la Journée mondiale des zones humides. Un événement passé sous silence, alors que, de l’aéroport de Notre Dame des Landes à l’autoroute A 831 en marais poitevin, la machine à détruire continue son avancée. Pourtant, des solutions existent pour assurer la pérennité agricole de ces écosystèmes essentiels à la santé de la biosphère.

 


 

Nous les imaginons comme des lieux hostiles, dans lesquels moustiques et crapaux pullulent dans une eau saumâtre et stagnante... Ce sont les marais, les landes, les tourbières, les mares, les abords de fleuves, ou encore les marais salants.

Pourtant, les scientifiques ont montré que les zones humides sont parmi les lieux les plus riches en biodiversité de la planète. Elles servent de lieu de reproduction pour de nombreux poissons et pour la totalité des batraciens et elles abritent de nombreuses espèces d’oiseaux. Elles filtrent l’eau, l’absorbent en cas de grosses pluies, la relâchent en cas de sécheresse.

Difficile d’avoir des chiffres précis, mais en France métropolitaine les zones humides représentent 3 à 4% du territoire. Une bonne partie est utilisée par l’agriculture et surtout par les éleveurs qui y cultivent du fourrage et y font paître le bétail.

Déjà au XVIIe siècle, un ingénieur de Louis XIII avait observé que l’herbe est plus verte dans les prairies humides, rappelle Frédéric Signoret, éleveur de vaches en Vendée : "Claude Masse avait remarqué que dans nos zones humides, on avait une densité de population agricole importante et que c’était là que les animaux étaient les plus gros. Parce que c’est dans les zones humides que la production primaire est la plus forte dans nos écosystèmes."


Des paysages "standardisés"

Ce n’est pas pour autant qu’on a su les préserver. En 1994, un rapport établissait que 67 % - soit les deux tiers - des zones humides ont disparu en un siècle. Plus récemment, une étude menée sur les années 2000-2010 indique que 40 % des prairies humides se dégradent : leur surface diminue, leurs fonctions régulatrices sont moins bien assurées. En somme, les zones humides régressent et parmi elles, les prairies humides, donc celles ayant un usage agricole, font partie des plus touchées.

"On remplace les gens par des tracteurs de plus en plus gros et on aménage les parcelles pour laisser passer les machines. On draine les zones humides, on transforme le paysage pour qu’il s’adapte à des procédés standardisés et que l’on puisse utiliser les mêmes techniques que partout ailleurs en France", dénonce Frédéric Signoret. "Alors qu’en fait, si on veut produire pour de nombreuses personnes en préservant l’environnement, on a tout ce qu’il faut... Mais on a perdu le savoir faire."


- Dans le marais de Grand Lieu -

 

L’éleveur critique aussi les aides de la politique agricole commune, qui encouragent la culture des céréales plutôt que l’élevage. Le sort de ces prairies humides est lié à celui des éleveurs, qui les entretiennent mais sont de moins en moins nombreux.

"C’est une tendance sociologique de fond, les agriculteurs abandonnent l’élevage au profit des cultures en raison des conditions de travail : une vache, il faut s’en occuper tous les jours alors qu’un champ de maïs on ne s’en occupe que trois mois par an. Donc quand c’est un peu humide mais pas trop, les agriculteurs vont mettre du maïs à la place de la prairie" explique Xavier Poux, consultant-chercheur à l’AScA, un bureau d’études en agriculture et environnement.

"En plus depuis 2008 le prix des céréales est très porteur. Cela va profiter aux céréaliers, mais cela représente des charges supplémentaires pour les éleveurs : ils sont obligés d’acheter les céréales plus cher pour nourrir leurs bêtes. La production de céréales dans le contexte actuel est donc plus simple et plus rémunératrice", poursuit-il.

M. Poux cite les revenus des agriculteurs par activité en 2013 : côté élevage, le revenu sur l’année est en moyenne de 25.100 euros pour une exploitation laitière, moins de 20.000 euros pour la viande bovine, à peine 17.600 euros pour les élevages de chèvres et de moutons. Côté céréales, le revenu se situe à 31.500 euros pour 2013, et il dépassait les 55.000 euros par an depuis 2010.

 

Une disparition silencieuse

D’ailleurs, les régions les plus touchées par la disparition des prairies humides sont celles dites "intermédiaires", précise l’ingénieur agronome, "là où vous avez un équilibre entre les cultures et l’élevage herbagé." Il cite la Normandie, ainsi que toutes les régions périphériques des grands bassins céréaliers : l’est de la Lorraine, la région Centre, la Dordogne, le Gers... "Du point de vue environnemental, perdre les quelques prairies humides qui restent dans ces régions, c’est dramatique."

Une disparition silencieuse, car souvent c’est un fossé ou une mare que l’on comble, un bout de champ que l’on draîne. De petites opérations qui ne se remarquent pas mais qui peu à peu font disparaître la fine trame de zones humides qui parcourt le territoire, le "chevelu", comme l’appelle Xavier Poux : "Elle est capitale, mais comme les parcelles sont trop petites, elle échappe aux statistiques, aux programmes de protection et au zonage."

 

*Suite de l'article sur reporterre

 

 

Source : www.reporterre.net

 



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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 22:34

 

Source : www.journaldunet.com

 

 

 

Obsolescence programmée : 11 astuces des fabricants

 

22/01/14 17:47

 

 

l'obsolescence programmée consiste à planifier délibérément et volontairement la 

L'obsolescence programmée consiste à planifier délibérément et volontairement la durée de vie d'un produit. © Soul - Fotolia.com


L'obsolescence programmée consiste à planifier délibérément et volontairement la durée de vie d'un produit. Bien entendu, aucun fabricant ne vend de biens s'autodétruisant à une date précise. Néanmoins, les astuces pour pousser les consommateurs à remplacer le plus vite possible ordinateurs, machines à laver ou encore vêtements sont légion. Découvrez les pratiques plus ou moins avouables des fabricants.

 

 

L'appareil irréparable
sur certains modèle de téléphone, la batterie est soudée ou collée, donc quasi 
Sur certains modèle de téléphone, la batterie est soudée ou collée, donc quasi impossible à remplacer. © jamesbin - Fotolia.com

Rendre un appareil irréparable est un classique de l'obsolescence programmée. L'exemple le plus connu de cette astuce est celui de l'iPod (première, deuxième et troisième génération), dont la batterie n'était pas amovible. Au bout de 18 mois environ, lorsqu'elle était usée, le baladeur était bon à jeter. Apple a évité de justesse le procès en dédommageant ses clients. Et que dire du radio réveil Phillips simulateur d'aube, dont il est expliqué sur le mode d'emploi que l'ampoule n'est pas remplaçable. "Quand l'ampoule est morte, le réveil à 190 euros doit être jeté", s'énerve un utilisateur sur le forum du site Que choisir.

Solution : se tourner vers les sites spécialisés comme iFixit (américain) ou CommentReparer.com, qui donnent des astuces pour réparer soi-même son matériel.

 

 

  L'incompatibilité
impossible de brancher le dernier ipod 5 sur la même prise que les précédents 
Impossible de brancher le dernier iPod 5 sur la même prise que les précédents modèles ou d'utiliser vos vieux jeux sur une nouvelle console. © Michael Nivelet - Fotolia.com

Vous avez acheté une nouvelle console ? Il va falloir renouveler tout votre stock de jeux. Votre ordinateur vous demande de mettre à jour votre anti-virus ? Vous souhaitez installer la dernière version d'iTunes ? Pas de chance : votre appareil est déjà trop vieux et incapable de supporter les nouvelles versions de ces logiciels. "Windows 7 nécessite 15 fois plus de puissance processeur que Windows 98, 85 fois plus de mémoire vive et 68 fois plus d'espace disque", déplore Frédéric Bordage, sur son site GreenIT.fr. Du coup, même si votre ordinateur fonctionne encore, ses performances seront très limitées. Impossible également de brancher le dernier iPod 5 sur la même prise que les précédents modèles. Il faut alors remplacer tous les accessoires.

 

 

Les pièces détachées manquantes ou hors de prix
une simple panne, et le coût de remplacement de la pièce usagée dépasse 
 Une simple panne, et le coût de remplacement de la pièce usagée dépasse fréquemment celui d'un appareil neuf. © Thomas Jansa - Fotolia.com

Si votre robot mixeur date de plus de cinq ans, il y a fort à parier que vous aurez du mal à trouver des lames pour remplacer celles usagées. Et quand bien même elles seraient encore disponibles chez un revendeur, leur remplacement ne serait sans doute pas rentable. Pourquoi payer 25 euros pour remplacer une lampe de four micro-ondes lorsqu'on peut acheter un four neuf à moins de 30 euros ?

Certaines pratiques font gonfler la facture inutilement. Lors d'une panne de la carte d'alimentation sur un écran plat, les réparateurs vont vous proposer de changer la carte entière (600 euros) alors que le remplacement d'un composant coûte... 30 centimes, comme l'a révélé une enquête d'Envoyé spécial de 2010. Une proposition de loi du sénateur écologiste Jean-Vincent Placé propose un accès aux pièces détachées pendant une durée minimale de 10 ans.

 

 

L'obsolescence fonctionnelle
dans des secteurs où l'évolution technologique est de plus en plus rapide, 
Dans des secteurs où l'évolution technologique est de plus en plus rapide, l'innovation crée le besoin. © koya979 - Fotolia.com

Une nouvelle touche "lavage intelligent" sur le lave-vaisselle, un micro-ondes qui calcule lui-même le temps de cuisson, une télévision haute définition ou un ordinateur avec un processeur deux fois plus puissant : "l'obsolescence fonctionnelle" correspond au fait qu'un produit ne réponde plus aux nouveaux usages attendus, selon la définition de l'Ademe. Dans des secteurs où l'évolution technologique est de plus en plus rapide, l'innovation crée le besoin. Depuis 2010, Apple a sorti pas moins de 18 modèles différents de son iPad ! Selon Christian Lafferère, directeur du site Love2recycle.fr (une entreprise qui recycle les téléphones), les Français changent de téléphone tous les 18 mois en moyenne. Le plus souvent, il s'agit pourtant d'innovations cosmétiques, pointe du doigt l'association de consommateur Que Choisir.

 

 

Les réparateurs incompétents
seuls 44 % des appareils qui tombent en panne sont réparés. c'est même moins de 
Seuls 44 % des appareils qui tombent en panne sont réparés. C'est même moins de 20% pour les appareils hors garantie. © Minerva Studio - Fotolia.com

"Un réparateur dispose en moyenne de 15 à 20 minutes pour une intervention", se désole Linda Bendali, journaliste pour Envoyé spécial et auteur d'un reportage sur le sujet diffusé en 2010. Manque de temps, mais aussi de compétence : une panne sur un lave-linge provoquée volontairement par un simple fil débranché n'a pas pu être diagnostiquée dans trois cas sur quatre, comme l'a montré le reportage d'Envoyé spécial. "Les techniciens sont de moins en moins formés aux gestes techniques", déplore Linda Bendali.
A la décharge des réparateurs, il faut avouer que les appareils sont de plus en plus sophistiqués. "La majorité des produits sont fabriqués en Chine [...], les données techniques sont plus complexes à récupérer", rapporte un responsable du service après-vente de Carrefour à l'association Les Amis de la Terre. Résultat : seuls 44 % des appareils qui tombent en panne sont réparés, selon l'Ademe. C'est même moins de 20% pour les appareils hors garantie.

 

 

La mode jetable
dans certaines enseignes, les collections ne restent pas plus d'une semaine en 
Dans certaines enseignes, les collections ne restent pas plus d'une semaine en rayon pour inciter à l'achat immédiat. © Andrey Bandurenko - Fotolia.com

Oublié, l'unique catalogue de La Redoute qui faisait date dans la saison. La "fast fashion" sévit partout, comme l'a dénoncé la journaliste britannique Lucy Siegle dans un livre publié en 2011. Chaque femme achète en moyenne près de 30 kilos de vêtements chaque année et 30% de ces habits ne sont même jamais portés. Une véritable stratégie de la part des marques, qui profitent d'une main d'œuvre à bas coût pour inonder le marché. Zara produit par exemple plus de 12 000 vêtements différents chaque année, selon la journaliste.

Symbole de cette mode jetable, l'enseigne irlandaise Primark qui a ouvert fin 2013 en France son premier magasin. De la mode ultra discount, avec une robe moulante à 15 euros à porter juste le temps d'une soirée... quitte à la mettre ensuite à la poubelle.

 

 

La fabrication bas de gamme
une fabrication à la va-vite entraîne des pannes plus fréquentes.  
Une fabrication à la va-vite entraîne des pannes plus fréquentes. © tusumaru - Fotolia.com

La spectaculaire chute des prix des appareils ménagers (-23% depuis 1998 selon l'Insee) cache une autre réalité : celle de la fabrication low cost. Dans les téléviseurs à écran plat par exemple, le condensateur, un élément sensible à la chaleur, est le plus souvent placé à côté des dissipateurs sur la carte d'alimentation. Comme l'a montré un épisode de "Cash Investigation" diffusée sur France 3, cela réduit drastiquement la durée de vie du condensateur et donc de l'appareil.

Autre exemple : huit lave-linges sur dix sont désormais équipés de cuves en plastique plutôt qu'en inox, qui peuvent se casser facilement. Selon des experts interrogés dans une émission d'Envoyé spécial, les machines à laver seraient conçues pour résister à 2 500 cycles de lavages maximum et les téléviseurs pour 20 000 heures d'utilisation.

 

 

La date de péremption avancée
il est parfaitement possible de déguster un produit laitier plus d'une semaine Il est parfaitement possible de déguster un produit laitier plus d'une semaine après la date limite, et ce sans danger. © FOOD-micro - Fotolia.com

La DLC (date limite de consommation) indiquée sur les produits alimentaires  est-elle à respecter au pied de la lettre ? Pas si l'on en croit les associations de consommateurs. Charles Pernin, chargé de mission alimentation et santé à l'association CLCV, affirme ainsi que l'on nous vend des produits à dates raccourcies juste "pour assurer un certain niveau de rotation dans les rayons". La preuve : jusqu'en 2013, certains produits frais à destination des départements d'outre-mer bénéficiaient d'une DLC allongée de 20 jours pour les yaourts ou même 80 jours pour du gruyère râpé.

En réalité, il est parfaitement possible de déguster un yaourt plus d'une semaine après la date limite, et ce sans danger (à condition de bien les conserver). En moyenne, les Français jettent chaque année 20 kilos de déchets alimentaires, dont 7 kilos de produits non consommés encore emballés, selon une étude  de l'Ademe.

 

L'usure artificielle
les avertissements de niveaux d'encre fournissent des estimations... qui ne 
Les avertissements de niveaux d'encre fournissent des estimations... qui ne dépendent pas du niveau réel des cartouches. © SM Web - Fotolia.com

Les fabricants d'imprimantes limitent-ils délibérément la durée d'utilisation de leurs appareils? Si l'on en croit le documentaire "Prêt à jeter", diffusé en 2010 sur Arte, une puce insérée dans imprimante bloquerait le nombre de copies à 18 000 pages ou 5 ans d'utilisation. Le fabricant mis en cause dans ce documentaire dément vigoureusement toute pratique de ce genre et l'association Que Choisir avoue ne jamais avoir observé de tels faits.

Nul besoin d'une longue enquête, en revanche, pour s'apercevoir que le message vous prévenant que la cartouche d'encre est à changer intervient largement avant qu'elle soit réellement vide. Même les fabricants comme HP reconnaissent que les avertissements de niveaux d'encre fournissent des estimations "à des fins de planification uniquement".

 

 

L'inflation de nouvelles normes
la taille règlementaire des vestiaires des arbitres de football augmente en 
La taille règlementaire des vestiaires des arbitres de football augmente en fonction des classements sportifs. © Joachim B. Albers - Fotolia.com

Avec 400 000 normes officiellement recensées, la France est aujourd'hui le pays le plus réglementé du monde, rapporte Philippe Eliakim, dans son livre "Absurdité à la française". Dans un reportage de "Pièces à conviction" diffusé sur France 3 en octobre 2013, on voit par exemple que les normes régissant la taille des potelets (qui délimitent l'espace sur la voie publique) ont subi deux changements en cinq ans, forçant les maires à réinvestir dans de nouveaux potelets. Autre exemple : la taille règlementaire des vestiaires des arbitres de football, fixée par la Fédération française, qui augmente en fonction des classements sportifs. Pour peu que l'équipe gagne une division, et il faut changer les installations.

Selon un rapport parlementaire de 2013, les seules mises aux normes imposées entre 2009 et 2011 ont coûté 2,3 milliards d'euros aux collectivités en 2011.

 

 

L'argument écologique
entre 1994 et 2010, trois primes d'incitation à l'achat ont gonflé 
Entre 1994 et 2010, trois primes d'incitation à l'achat ont gonflé artificiellement les ventes de voitures neuves. © freehandz - Fotolia.com

L'argumentaire écologique consiste à inciter les consommateurs à se débarrasser de leur ancien équipement sous prétexte d'en acquérir de nouveaux plus respectueux de l'environnement. L'exemple le plus frappant est celui de la "prime à la casse" automobile. Entre 1994 et 2010, trois primes d'incitation à l'achat ont gonflé artificiellement les ventes de voitures neuves. Un procédé, qui, en plus d'être discutable sur le plan écologique, est très couteux pour les finances publiques.

Le même argument est utilisé par le Gifam, qui regroupe les fabricants d'appareils ménagers : "le renouvellement des 25 millions d'appareils électroménagers de plus de 10 ans par des appareils récents performants permettrait d'économiser 5,7 milliards de kWh". Un chiffre qui ne prend pas en compte l'impact environnemental de la fabrication des nouveaux appareils.

 

 

Il est impossible de parler d'obsolescence programmée délibérée de la part des fabricants. C'est du moins la position des associations de consommateurs. Selon Que Choisir, l'âge moyen d'un appareil électroménager est même passé de six ans en 2008 à sept ans et quatre mois en 2013. Et les taux de fiabilité frôlent les 90% dans la plupart de cas. De plus, pourquoi les industriels auraient-ils besoin de dégrader intentionnellement la solidité de leurs produits ? Dans 40 à 50% des cas, les appareils sont remplacés alors qu'ils sont encore en état de fonctionner, d'après un sondage TNS Sofres/Gifam de 2011.

 

 

Durée d'usage estimée des appareils ménagers

 

 

Appareil                                 Durée d'usage estimée

Source : Ademe, Que Choisir

 

Télévision                                 7 ans

Imprimante                               3 à 5 ans

Ordinateur portable                   3 à 12 ans

Téléphone mobile                     20 mois à 6 ans

Ampoule à incandescence        1 000 heures

Ampoule fluo-compacte            6 000 à 15 000 heures

Tube néon                               24 000 à 70 000 heures

Aspirateur                               6 ans

Lave-linge                               15 ans

Four encastrable                     6 à 7 ans

Four micro-ondes                    6 à 7 ans

Cuisinière                               7 à 8 ans

Tables de cuisson                   6 à 7 ans

Congélateur                            6 à 7 ans

Réfrigérateur                           6 à 7 ans

 

 

Source : www.journaldunet.com

 

 


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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 19:29

 

Source : www.lemonde.fr


 

La liste noire des 68 médicaments à éviter, selon « Prescrire »

Le Monde.fr avec AFP | 31.01.2014 à 09h20 • Mis à jour le 31.01.2014 à 16h47

 
 

 

 

La revue médicale "Prescrire" publie dans son numéro de février une liste des "principaux médicaments plus dangeureux qu'utiles".

 

 

 La revue médicale indépendante Prescrire a remis à jour, jeudi 30 janvier, sa liste des médicaments « plus dangereux qu'utiles », en se fondant sur des études réalisées entre 2010 et 2013. Celle-ci compte désormais 68 médicaments « dont la balance bénéfices-risques est défavorable dans toutes les situations cliniques pour lesquelles ils sont autorisés ».

Parmi ces médicaments, certains présentent des risques « disproportionnés par rapport aux bénéfices qu'ils apportent » comme par exemple le strontium ranélate (Protelos), utilisé dans le traitement de l'ostéoporose à risque élevé de fractures, mais qui peut entraîner des troubles neurologiques et cardiovasculaires graves pouvant aller jusqu'à la mort. L'Agence européenne du médicament vient d'ailleurs de recommander la suspension du marché du Protelos des laboratoires Servier.

 

« UNE EFFICACITÉ MINIME ET TRANSITOIRE »

Le périodique, qui se finance exclusivement par ses abonnements, cite également la quinine (Hexaquine, Okimus, Quinine vitamine C Grand), utilisée pour traiter les crampes mais qui expose également à des effets indésirables graves voire mortels comme des réactions anaphylactiques (réactions allergiques graves) ou des troubles hématologiques, alors que leur efficacité est jugée faible.

La revue déconseille également la prescription du dompéridone (Motilium) pour les reflux gastro-œsophagiens, soulignant que d'autres médicaments nettement moins dangereux existent. De même, l'Izilox (moxifloxacine), un antibiotique de la famille des quinolones, n'est « pas plus efficace que d'autres » mais expose à des syndromes de Lyell (une atteinte brutale et grave de la peau, potentiellement mortelle) et à des hépatites graves.

Prescrire s'en prend enfin aux médicaments de la maladie d'Alzheimer disponibles qui ont « une efficacité minime et transitoire » mais qui peuvent exposer à des effets indésirables graves lorsqu'ils sont prescrits en association avec d'autres médicaments.

 

Lire notre compte rendu (édition abonnés) : La prescription de médicaments anti-Alzheimer fléchit


« L'année 2013 est une année de plus sans progrès important apporté par de nouveaux médicaments », a regretté Bruno Toussaint, directeur de la rédaction de Prescrire. La revue a ainsi renoncé à décerner sa traditionnelle « Pilule d'or » en 2013, pour la sixième année consécutive. Elle n'a pas non plus placé de médicament à son « Tableau d'honneur » 2013 (catégorie qui met en valeur un « progrès net pour certains patients »).

Le revue a toutefois primé dans son « Palmarès » (qui salue une « amélioration modeste ») le Nimerix (GSK), un vaccin contre la méningite à méningocoques de type A, C, W135 et Y destiné aux enfants de 1 à 2 ans devant voyager en zone d'épidémie. Selon M. Toussaint, ce vaccin « a contribué à améliorer la prévention chez certains nourrissons ».

 

 


Lire aussi : Peu de médicaments nouveaux pour soigner « les maladies négligées »

 

 

Source : www.lemonde.fr

 

 


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31 janvier 2014 5 31 /01 /janvier /2014 21:52

 

 

Source : www.planning-familial.org

 

Mobilisations pour la défense du droit à l'avortement

 

 

Liste des mobilisations, en France et en Europe mais aussi dans le monde pour la défense du droit à l'avortement. Cette liste sera mise à jour au fur et à mesure...
Bruxelles, Manifestation le 29 janvier

coordonnée par le Lobby Européen des Femmes (http://www.womenlobby.org/).

17h rdv devant l'ambassade d'Espagne à Bruxelles 19 rue de la science
17h30 remise d'une résolution à l'ambassadeur d'Espagne prises de Paroles à la tribune
18h marche au flambeau vers le Parlement européen

En Espagne, manifestation à Madrid le 1er février

Plate forme espagnole : http://nosotrasdecidimos.org 

En France, le 1er février. 

ALBI : 11h30 place du Vigan

ALENCON :  RDV 10h15 place de la Magdeleine pour un covoiturage vers Paris. Contact mail

AMIENS : rejoint la manifestation parisienne

ANGERS 16H place du Ralliement
Facebook
https://www.facebook.com/events/list#!/events/709598625750879/?ref_dashboard_filter=upcoming

ANGOULEME : 12h place Hergé pendant le festival de la BD

AVIGNON : 14h, rue de la République, devant le Musée Lapidaire. 

BAYONNE : 11h consulat d'Espagne, Résidence du parc, 47 avenue du B.A.B

BESANCON : 15h30 Place Pasteut

BÉZIERS : 11h, Place du Général De Gaulle, devant la sous-Préfecture.

BORDEAUX : 14h00 devant le Grand Thêatre - Place de la Comédie - à Bordeaux puis départ en manifestation en direction du Consulat d’Espagne.

BOURG-EN-BRESSE : 10h devant la Mairie

BREST: 14 heures, place de la Liberté

CAEN, place Bouchard, 14h00. Facebook

CLERMONT-FERRAND : réunion publique à 15h au Centre associatif Jean Richepin, salle 7, 21 rue Jean Richepin

COUTANCE : 11h Place Saint Nicolas

DIJON : 14h devant la Préfecture

GRENOBLE : 14h00 place Félix Poullat (en face de la Fnac).

LA ROCHELLE : 14h, Place de Verdun.

LE HAVRE  : 14h ZAC Coty

LILLE:14h00 Place Richebé (près du métro République Beaux-Arts)

LIMOGES : 15h Place de la Motte

LYON : 14h30 place des Terreaux

MARSEILLE: 15h à la sortie métro Vieux Port. Facebook 

MENDE : 11h place de la République

METZ-NANCY : 11h00 devant la colonne de Merten à l'entrée de la rue Serpenoise à Metz. Attention RDV modifié L'heure reste inchangée.

MONTPELLIER : 14h30 place de la Comédie devant l’office du tourisme

MULHOUSE : 15h Porte jeune 

NANTES : 15h Place Royale. Facebook

NICE : 14H Boulevard Jean Jaures - Rassemblement devant le consulat d'Espagne. Facebook

ORLEANS /  départ en car pour la manifestation parisienne du 1er février. Une participation modique de 5€ est demandée aux participantEs, avec sur le mode du "café suspendu", des places payées par les militantEs qui ne peuvent se déplacer à destination de celles et ceux qui ne pourraient payer cette participation. Réservation : contact@planning45.org

PARIS Voir texte d'appel en pièce jointe
14h Place Joffre Paris 7ème (Métro Ecole Militaire) jusqu'à l'ambassade d'Espagne 22 avenue Marceau Paris 8ème.
Parcours : avenue de Suffren, quai Branly, Pont d'Iena, Boulevard Delessert, rue de la Tour
rue Paul Doumer, Trocadero, rue Pierre 1er de Serbie, avenue Marceau place devant l'Ambassade
Facebook


PAU : 11h devant le consulat d'Espagne (place Royale)

PERPIGNAN : 14h, devant le consulat d'Espagne, rue Franklin.

POITIERS : départ à 8h30 le samedi 1 février du parc des exposition de Poitiers, 20 euro. Contact mail.

RENNES : 15h Place de la Mairie

RODEZ : 11h devant la Préfecture

SAINT-BRIEUC : 12h, rue Sainte-Barbe, devant le centre commercial "Les Champs".

STRASBOURG : 14h Place de la Bourse

TARBES: 16h, place de la Mairie 

TOURS : rassemblement à 14h00 devant la Mairie, Place Jean Jaurès

TOULOUSE :  14h départ du square Charles de Gaulle (derrière la place du Capitole)

En ITALIE le 1er février

https://www.facebook.com/events/546050945492026/

 ROME : Piazza di Spagna, 15.00, devant l'ambassade d'Espagne

MILAN : Via Fatebenefratelli 26, à partir de 14h00, sous le Consulat espagnol

FLORENCE : Via de 'Servi 13, à 15h30, sous le Consulat espagnol

PISTOIA : arriver à Florence avec le "Convertible de la libertad" à se joindre à la manifestation au Consulat

SIENA : événement, lieu et heure à confirmer

CATANZARO : c.so Garibaldi, en face de la Cilea de théâtre, 16:30

ROME : réunion publique pour parler de la loi espagnole et la liberté de choix pour les femmes 

VERCEIL: Via Cavour, Février 1 Heures 16:00-17:00, organise le Comité des femmes pour les femmes Vercelli 

BOLOGNA: Piazza del Nettuno, 15:00 

CATANIA: devant la préfecture, 11:00

CAGLIARI: p.za Constitution (sous le bastion), 16H00 Avec des foulards pourpres et signer YO DECIDE

Ailleurs

ANGLETERRE LONDRES: train de Charing Cross  à Waterloo Est  13h00 au pont Hungford

IRELAND DUBLIN: 14h ambassade d'Espagne

RÉPUBLIQUE DOMINICAINE: Mujeres Dominicanas si lignite en "tren de la liberté" en respaldo Feministas españolas

MAROC : RABAT : 15h devant l'institut CERVANTES de Rabat. Facebook

Télécharger :

 

 

Source : www.planning-familial.org

 

 

1005811_709025945804770_1342646370_n.png

 

 

Pour PARIS : RV à 14h Place Joffre Paris 7ème (Métro Ecole Militaire) jusqu'à l'ambassade d'Espagne 22 avenue Marceau Paris 8ème.
Parcours : avenue de Suffren, quai Branly, Pont d'Iena, Boulevard Delessert, rue de la Tour
rue Paul Doumer, Trocadero, rue Pierre 1er de Serbie, avenue Marceau place devant l'Ambassade


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30 janvier 2014 4 30 /01 /janvier /2014 17:38

 

Source : www.bastamag.net

 

 

Responsabilité sociale ?

« Partager du bonheur », avec Coca-Cola

par Esther Vivas 30 janvier 2014

 

 

 

 

Alors que Coca-Cola vient d’annoncer le licenciement de 1250 salariés en Espagne, Esther Vivas, militante altermondialiste à Barcelone, rappelle, dans cette tribune, une décennie de conflits entre la célèbre firme et des syndicalistes, des écologistes ou des communautés locales à travers le monde. La face sombre du « bonheur » selon Coca-Cola.

« Merci de partager du bonheur » nous dit la dernière publicité de Coca-Cola. Mais en regardant les choses de plus près, il semble bien que Coca-Cola ne partage que très peu ce bonheur. Il suffit pour s’en convaincre d’écouter les travailleurs des usines que la multinationale veut fermer dans l’État espagnol, ou les syndicalistes persécutés – et y compris kidnappés et torturés – en Colombie, en Turquie, au Pakistan, en Russie, au Nicaragua ou les communautés de l’Inde qui sont restées sans sources d’eau après le passage de la compagnie. Sans parler de la pauvre qualité de ses ingrédients et de leur impact sur notre santé.

Selon les chiffres de l’entreprise, chaque seconde, nous consommons 18 500 canettes ou bouteilles de Coca-Cola dans le monde entier. L’empire Coca-Cola vend ses 500 marques dans plus de 200 pays. Qui aurait pu le prédire quand, en 1886, John S. Pemberton, inventa ce breuvage à succès dans une petite pharmacie d’Atlanta ? Aujourd’hui, la multinationale ne se contente pas de vendre une boisson, c’est bien plus que cela. A coups de chéquiers et de campagnes de marketing multimillionnaires, Coca-Cola nous vend quelque chose d’aussi précieux que le « bonheur », « l’étincelle de la vie » ou « un sourire ». Néanmoins, même son « Institut Coca-Cola du Bonheur » est incapable de masquer toute la douleur provoquée par la compagnie. Son historique d’abus contre les droits sociaux et du travail traverse, comme ses rafraîchissements, toute la planète.

 

Licenciements et menaces de mort

C’est maintenant au tour de l’État espagnol. La compagnie vient d’annoncer une « Procédure de régulation d’emploi » (procédure de restructuration et de licenciement collectif, NdT) qui implique la fermeture de quatre de ses onze usines, le licenciement de 1250 travailleurs et le replacement de 500 autres. Une mesure prise, selon la multinationale pour « causes organisationnelles et productives ». Un communiqué du syndicat CCOO dément cette affirmation en soulignant que l’entreprise dégage d’énormes bénéfices, de plus ou moins 900 millions d’euros, et a un chiffre d’affaire de plus de 3 milliards d’euros.

Les mauvaises pratiques de l’entreprise sont aussi globales que sa marque. Selon le « Rapport alternatif sur Coca-Cola » de l’organisation « War on Want » [1], en Colombie, depuis 1990, huit travailleurs de Coca-Cola ont été assassinés par des paramilitaires et 65 autres ont reçus des menaces de mort. Le syndicat colombien Sinaltrainal a dénoncé le fait que la multinationale se trouve derrière ces actes. En 2001, à travers l’ « International Labor Rights Fund » et la « United Steel Workers Union », Sinaltrainal est parvenu à déposer une plainte aux États-Unis. En 2003, le tribunal a rejeté cette plainte en alléguant que les assassinats ont eu lieu en dehors des États-Unis. Mais la campagne de Sinaltrainal a, de toute manière, permis d’obtenir de nombreux soutiens.

 

Appropriation des ressources en eau

On retrouve des cas d’abus de Coca-Cola dans pratiquement chaque recoin de la planète où l’entreprise est présente. Au Pakistan, en 2001, plusieurs travailleurs de l’usine du Punjab ont été licenciés pour avoir protesté et les tentatives de syndicalisation de ses travailleurs au Lahore, Faisal et Gujranwala ont été frustrés par les obstacles dressés par la multinationale et les autorités. En Turquie, en 2005, ses employés ont dénoncé Coca-Cola pour intimidations et tortures et pour utiliser à ces fins une branche spéciale de la police. Au Nicaragua, la même année, le Syndicat unique des travailleurs a accusé la multinationale de ne pas permettre l’organisation syndicale et d’utiliser la menace de licenciements. On retrouve des cas similaires au Guatemala, en Russie, au Pérou, au Chili, au Mexique, au Brésil et à Panama. L’une des principales tentatives pour coordonner une campagne de dénonciation internationale contre Coca-Cola a été menée en 2002, quand des syndicats de Colombie, du Venezuela, du Zimbabwe et des Philippines ont dénoncé conjointement la répression subie par les syndicalistes chez Coca-Cola et les menaces d’enlèvement et d’assassinat.

Mais la compagnie n’est pas seulement connue pour ses abus contre les droits des travailleurs ; l’impact social et écologique de ses pratiques est également en cause. Comme elle le reconnaît elle-même, « Coca-Cola est l’entreprise de l’hydratation. Sans eau, il n’y a pas d’affaires. » Et elle pompe jusqu’à la dernière goutte d’eau là où elle s’installe. De fait, pour produire un litre de Coca-Cola, il faut trois litres d’eau. Et pas seulement pour la boisson elle-même, mais aussi pour laver les bouteilles, les machines, etc. Cette eau est ainsi rejetée ensuite comme eau contaminée, avec le préjudice consécutif pour l’environnement. Pour satisfaire sa soif intarissable – une usine de Coca-Cola peut consommer jusqu’à un million de litres d’eau par jour -, l’entreprise prend le contrôle unilatéral des sources aquifères qui ravitaillent les communautés locales, en les laissant dépourvues d’un bien aussi essentiel que l’eau.

 

Au Mexique, le « président Coca-Cola »

Dans plusieurs États de l’Inde (Rajasthan, Uttar Pradesh, Kerala, Maharastra) ces communautés sont sur le pied de guerre contre la multinationale. Plusieurs documents officiels soulignent la diminution drastique des ressources hydriques là où elle s’est installée, épuisant ainsi l’eau nécessaire à la consommation, à l’hygiène personnelle et à l’agriculture qui fait vivre de nombreuses familles. Au Kerala, en 2004, l’usine de Plachimada de Coca-Cola a été obligée de fermer ses portes après que la municipalité ait refusé le renouvellement de sa licence d’exploitation en accusant la compagnie d’épuiser et de contaminer l’eau. Plusieurs mois auparavant, le Tribunal Suprême de Kerala avait jugé que l’extraction massive d’eau de la part de Coca-Cola était illégale. Sa fermeture a été une grande victoire pour la communauté locale.

Des cas similaires se sont produits au Salvador et au Chiapas, parmi d’autres. Au Salvador, l’installation d’usines d’embouteillage de Coca-Cola a épuisé les ressources hydriques après des décennies d’extraction et elles ont contaminé les sources aquifères en rejetant dans la nature de l’eau non traitée. La multinationale s’est toujours refusé à assumer les coûts de l’impact de ses pratiques. Au Mexique, la compagnie a privatisé de nombreuses sources aquifères, laissant les communautés locales sans accès à celles-ci et cela grâce au soutien inconditionnel du gouvernement de Vicente Fox (2000-2006), ancien président de Coca-Cola Mexique.

 

Aspartame et bromure

L’impact de sa formule secrète sur notre santé est également amplement documenté. Ses hautes doses de sucre sont préjudiciables et nous transforment en « accros » à ce breuvage. Comme l’a démontré la journaliste Marie Monique Robin dans son documentaire « Notre poison quotidien », la consommation à haute doses de l’aspartame, un édulcorant non calorique remplaçant le sucre présent dans le Coca Zéro, peut provoquer des cancers. En 2004, en Grande-Bretagne, Coca-Cola s’est vu obligé de retirer après son lancement l’eau embouteillé Dasani après qu’on y ait découvert des niveaux illégaux de bromure, une substance qui augmente le risque de cancer. L’entreprise a dû retirer un demi million de bouteilles d’une eau qu’elle avait annoncé être « l’une des plus pures du marché », et cela en dépit d’un article de la revue The Grocer qui soulignait que sa source n’était autre que l’eau du robinet de Londres…

Les tentacules de Coca-Cola sont si étendues qu’en 2012, l’une de ses directrices, Ángela López de Sá, a été nommée à la tête de l’Agence espagnole de Sécurité Alimentaire. Quelle sera alors la position de l’Agence face à l’utilisation systématique de l’aspartame par Coca-Cola, quand sa nouvelle directrice était encore payée par Coca-Cola il y a peu de temps encore ? Un authentique conflit d’intérêts, comme celui signalé ci-dessus avec le cas de Vicente Fox.

La marque nous dit vendre du bonheur, mais elle apporte plutôt des cauchemars. Coca-Cola est comme ça, dit la publicité. Ainsi l’avons-nous montré.

 

Esther Vivas (voir son blog) [2]


Traduction de l’Espagnol : Ataulfo Riera

Photo : CC Omer Wazir

 

Notes

[1A téléchager ici.

[2Esther Vivas est une militante altermondialiste et est membre du Centre d’études sur les mouvements sociaux, à l’Université Pompeu Fabra de Barcelone.


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Source : www.bastamag.net

 

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28 janvier 2014 2 28 /01 /janvier /2014 17:57

 

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Bilan environnemental

Numérique : cette empreinte écologique que les consommateurs ont bien du mal à voir

par Nolwenn Weiler 20 janvier 2014

 

 

 

 

L’économie virtuelle consomme une énergie bien réelle. Les « data centers », qui regroupent les serveurs indispensables à la navigation sur le Web et à la circulation des 300 milliards de courriels, pourriels, photos ou vidéos envoyés quotidiennement, peuvent consommer autant d’énergie qu’une ville de 200 000 habitants. Sans compter le coût environnemental de la fabrication d’équipements toujours plus nombreux. De quoi relativiser l’apport apparemment écologique de l’économie dématérialisée, avec ses « télé-réunions », son commerce en ligne ou ses téléchargements.

Envoyer un mail, transférer ou répondre à un message... Autant de banals clics qui génèrent pourtant une quantité non négligeable d’émissions de CO2. L’envoi de courrier électronique dans une entreprise de 100 personnes équivaut à quatorze allers-retours Paris – New York (13,6 tonnes de CO2) chaque année. Quant aux requêtes Internet, via un moteur de recherche, elles représentent en moyenne 9,9 kg de CO2 par an et par internaute. Soit un total d’environ 450 000 tonnes de CO2 pour les 46 millions d’internautes français [1]. Apparemment virtuel, le web inclut des équipements très concrets qui consomment beaucoup d’énergie, à commencer par les serveurs et les centres de stockage des données. Ces ordinateurs sur lesquels s’accumulent les centaines de milliers de textes, images et vidéos postés chaque jour, ont besoin de beaucoup d’électricité pour fonctionner mais aussi pour être refroidis.

« On estime qu’un data center moyen consomme autour de quatre mégawatts par heure, ce qui équivaut environ à la consommation de 3 000 foyers américains », remarquent les auteurs de La face cachée du numérique [2]. Ces consommations génèrent d’importantes émissions de gaz à effet de serre. Car 46% de la production électrique mondiale repose sur le charbon et 23% sur le gaz. En Inde, la multiplication des centres de stockage est devenue l’un des principaux facteurs de demande en diesel, indispensable pour alimenter d’énormes groupes électrogènes.

Le poids de la Toile dans la consommation énergétique mondiale pourrait paraître négligeable aux côtés de celui des transports ou du chauffage. « A l’échelle mondiale, les data centers représentent 1,5% de la consommation électrique, soit l’équivalent de la production de 30 centrales nucléaires », rappelle cependant Fabrice Flipo, co-auteur de La face cachée du numérique. L’Europe abrite environ sept millions de serveurs. Google en possède à lui seul près de 900 000. Ceux-ci sont regroupés par centaines ou milliers dans des data centers, dont le plus gros consomme autant qu’une ville de 200 000 habitants. « Avec l’essor spectaculaire du stockage en ligne, ces chiffres sont appelés à croître sans cesse, précise Fabrice Flipo. La production de données pourrait être multipliée par 50 dans le monde d’ici à 2020 ».


Réduire la part des énergies fossiles

Greenpeace, qui fait partie des rares organisations qui travaillent sur l’impact environnemental des technologies de l’information et de la communication (ou TIC) [3], a rappelé à leurs responsabilités les géants du secteur : Apple, Microsoft, Google, Facebook et Amazon. Elle leur a demandé de réduire la part des énergies fossiles dans la production d’électricité nécessaire au fonctionnement de leurs fermes de données. C’était en 2010.

Trois ans plus tard, et suite aux pressions de centaines de milliers d’internautes, les mastodontes du net ont apparemment accompli de vrais progrès, quelles que soient leurs motivations réelles, écologiques ou financières. Certains groupes, dont Google, investissent massivement dans les énergies renouvelables et signent des contrats à long terme avec des fournisseurs d’électricité propre. En mai 2013, Apple promet que ses fermes de données deviendraient progressivement « sans charbon ». Facebook a construit en Suède un date center pouvant être entièrement alimenté par des énergies renouvelables.

 

Des calculs de consommation difficiles

Les méthodes de calculs de l’empreinte écologique des TIC suscitent de nombreux débats, parfois passionnés. En août dernier une étude américaine financée par les lobbies des industriels du charbon, (évoquée par Basta ! ici) a ainsi fait grand bruit parmi les experts en annonçant des consommations d’énergie très élevées, à partir de données que certains spécialistes jugeaient très surestimées [4]. De ce côté-ci de l’Atlantique, la Commission européenne reste sur les résultats d’un rapport qu’elle avait publié en 2008 pour estimer la contribution des TIC aux émissions de gaz à effet de serre [5] : les nouvelles technologies représentent « officiellement » entre 2,5% et 4% des émissions de dioxyde de carbone des pays de l’Union et entre 8 et 10% de la consommation électrique du vieux continent.

« Le travail d’estimation des consommations d’énergie devrait se faire avec les grands opérateurs mais ils sont peu enclins à diffuser leurs données », remarque Françoise Berthoud, ingénieur en informatique et directrice du groupe de recherche Ecoinfo [6]. Quand les études sont produites par des constructeurs, sans regard indépendant, elles semblent avoir tendance à minimiser leur impact.« De plus, il est difficile de connaître le champs des études. Tiennent-elles compte de la fabrication des différents équipements qui servent à se connecter ? De la mise en place du réseau ? De la fin de vie ? Tout cela rend l’analyse très compliquée. »


La fabrication, une phase très polluante

« Actuellement, reprend Françoise Berthoud, les TIC représentent environ 10% de la consommation d’électricité dans le monde ». Mais ce chiffre ne concerne que la phase d’usage. Il n’inclut pas la phase de fabrication, dont le bilan environnemental est pourtant très élevé, notamment à cause de l’extraction des minerais nécessaires. « Les analyses de cycle de vie montrent que sur les quatre étapes du cycle (fabrication, transport, utilisation, rebut), c’est la fabrication qui domine très largement dans sa contribution à l’ensemble des impacts environnementaux », soulignent les auteurs de La face cachée du numérique.

La fabrication concentre plus de 80% des impacts, selon les variables considérées (épuisement des ressources, effet de serre, destruction de la couche d’ozone, consommation d’énergie, etc.). « La pollution générée par l’extraction des matières premières et la fabrication des équipements est très importante », insiste Françoise Berthoud. Les métaux lourds et certains perturbateurs endocriniens contenus par exemple dans les retardateurs de flammes posent de sérieux problèmes de santé publique. En Chine et Thaïlande, aux Philippines ou encore au Mexique – pays où sont fabriquées cartes mères et puces –, des taux très élevés de pollution aux phtalates, solvants chlorés et métaux lourds sont enregistrés. En particulier dans les eaux de rejet.

Ailleurs, l’extraction de silicium, utilisé pour fabriquer les écrans de portables et d’iPad nécessite beaucoup d’eau, ce qui oblige les riverains des mines à s’approvisionner beaucoup plus loin. Quand aux 180 étapes parcourues par nos puces, elles sont très coûteuses en énergie. Pour une puce de 2 grammes, il faut brûler une quantité de combustibles fossiles plusieurs centaines de fois supérieure à ce poids. Rallonger la durée de vie des équipements de haute technologie, ou faire en sorte qu’ils soient réutilisés, amoindrirait leur impact environnemental.

 

Le coût écologique est invisible

« Actuellement, les appareils sont renouvelés tous les 18 mois en moyenne, alors que leur durée de vie technique est de 7 à 8 ans », déplore Fabrice Flipo. Qui relève que « côté consommateur, les TIC ne sont pas perçues comme étant un problème, au contraire. Nous avons l’impression que cela consomme très peu au regard des services rendus. Le coût écologique est invisible ». « Nos sociétés restent fondamentalement basées sur la croissance. Or, s’il y a un secteur en croissance en ce moment, c’est bien celui des TIC », renchérit Françoise Berthoud. « On essaie donc de le mettre en avant, et d’en souligner les avantages, on maximise leurs effets positifs, et on omet le reste. »

« On ne cesse par exemple de s’extasier sur les progrès en terme de consommation électrique de chacun de nos petits gadgets [7], en oubliant ce que l’on appelle "l’effet rebond". » L’effet rebond ? C’est quand les progrès réalisés en matière de performance énergétique d’un bien sont annulés par la quantité croissante de biens consommés. Voire même lorsque cela annule les efforts réalisés dans d’autres secteurs. En France, par exemple, selon le cabinet d’étude Carbone 4, le fait que l’empreinte carbone des Français ait stagné, et non baissé, ces cinq dernières années est en grande partie due au poste « informatique », dont les consommations augmentent, contrebalançant entièrement les gains réalisés sur la consommation d’énergie des logements.

C’est l’équipement des Français en smartphones et tablettes qui fait exploser la note. Quasi inexistants en 2008, 3,6 millions de tablettes et 15 millions de smartphones sont sur le marché en 2012. Autre aspect de "l’effet rebond" : la performance accrue des logiciels dont le fonctionnement demande des machines de plus en plus puissantes et énergivores. Windows 7 et Office 2010, de Microsoft, nécessitent ainsi quinze fois plus de puissance processeur, 71 fois plus de mémoire vive et 47 fois plus d’espace disque que leurs ancêtres, Windows et Office 97... De quoi réduire à néant tous les efforts en matière de performance énergétique des microprocesseurs depuis un demi-siècle ! « Les logiciels libres, plus légers permettent de faire durer les appareils », relève Fabrice Flipo.

 

Peu de contre-pouvoirs

Au quotidien, on peut penser à éteindre ses équipements, précise Françoise Berthoud. Éviter les écrans de veille en 3D qui consomment beaucoup, ou encore taper directement l’adresse url plutôt que de passer systématiquement par Google. Lequel doit, pour donner une réponse rapide, dupliquer le web tout entier sur ses deux millions de serveurs ! Autre source d’économie potentielle : la rationalisation de l’usage des mails, parmi lesquels on compte entre 80 et 90% de spams. Envoi, stockage et tri de ces « pourriels » engendrent d’importantes émissions de gaz à effet de serre (GES).

« Le poids environnement pourrait aussi être revu à la baisse avec le recyclage », affirme Françoise Berthoud. L’extraction des matières premières de nos vieux ordinateurs émet dix à vingt fois moins de GES que l’extraction de nouvelles ressources. Mais tant que les matières premières restent bon marché, il n’y a aucun intérêt économique à pousser au recyclage. Sur ce dossier, la balle est dans le camp des producteurs et des décideurs politiques. Mais ceux-ci ne sont pas très motivés pour bousculer un secteur économique qu’ils cajolent, compte tenu de ses belles courbes de croissance.

« Dans le domaine de l’exigence environnementale vis-à-vis des TIC, les contre-pouvoirs sont faibles », regrette Françoise Berthoud. On compte quelques ONG, et de petits groupes indépendants, rares et assez faibles. Leur puissance de frappe est infiniment moindre que celle des poids lourds du secteur. Le discours est donc assez déséquilibré et peu d’actes sont réellement posés. Le récent échec de tentative d’encadrement de l’obsolescence programmée, sur lequel le groupe EcoInfo avait travaillé, illustre parfaitement ce rapport de force très favorable aux industriels.

Nolwenn Weiler

Photo : CC Leonardo Rizzi

 

Notes

[1Présentés par l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) en juillet 2011, ces chiffres sont basés sur une méthodologie de l’analyse du cycle de vie, qui prend en compte de nombreux éléments tels que l’exploitation des matériaux nécessaires à la fabrication des « terminaux » que sont les ordinateurs et autres portables et tablettes, la durée de vie de ces terminaux ou encore l’énergie nécessaire au fonctionnement et refroidissement des centres des stockage où sont amassées les milliards de données disponibles sur le net.

[2La Face cachée du numérique, l’impact environnemental des nouvelles technologies, par Fabrice Flipo, Michelle Dobré et Marion Michot, aux éditions L’Échappée.

[3A voir notamment : « How dirty is your data »

[419 kWh pour un Go de données vs 2 kWh par Go, par exemple.

[6Ecoinfo est un groupement de service qui réunit des ingénieurs et des chercheurs (CNRS, INRIA, ParisTech, Institut Mines Télécom...) travaillant sur la réductions des impacts écologiques et sociétaux des TIC. En 2012, ils ont publié un ouvrage très complet intitulé Les impacts écologiques des technologies de l’information et de la communication. On peut le commander ici.

[7La consommation électrique des microprocesseurs a été divisée par quarante en soixante ans, et le nombre de calculs effectués par kilowattheure double tous les dix-huit mois depuis 1946.


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Source : www.bastamag.net

 

 

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 16:13
Source : 4emesinge.com
Dossier : L’aluminium, le scandale sanitaire. Quels sont les dangers et comment s’en protéger.

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L’aluminium, le scandale sanitaire.
Quels sont les dangers et comment s’en protéger.

 

Depuis un certain nombre d’années, on entend parler ici et là des dangers de  l’aluminium sur notre santé. Certains documentaires diffusés récemment mettent clairement en évidence sa dangerosité. Pourtant, presque aucune restriction sanitaire n’est prise et nous le trouvons toujours en abondance dans bon nombre de produits de consommation du quotidien.

Sommes-nous à l’aube d’un scandale sanitaire, comme l’a été celui de l’amiante ? Nous allons dans ce dossier, essayer d’en avoir une vision plus claire, études scientifiques à l’appui.

 

 SOMMAIRE

I –  Quelques études scientifiques pour remettre les pendules à l’heure.

II – Dormez sur vos deux oreilles, nous prenons soins de vous ! 

III – Le silicium pour retirer l’aluminium du corps.

IV – Conclusion.

 

En effet, l’aluminium est omniprésent dans notre quotidien, on en trouve dans les sodas contenus dans les canettes en aluminium, dans la nourriture acide en contact avec du papier d’aluminium, dans les déodorants/antitranspirants, l’eau du robinet, produits cosmétiques, additifs alimentaires tels que E173, 520, 521, 523, 541, 554, 555, 556, 559 et E55, colorants alimentaires, divers aliments comme le pain, les biscuits ou la charcuterie, ustensiles de cuisine, médicaments antiacides, vaccins et même dans le lait infantile.

Que savons-nous exactement de son influence sur la santé humaine ?

Officiellement le discours reste très vague, même s’il est admis que l’aluminium, sous « certaines conditions » est connu pour être un neurotoxique, les dosages minimes que nous incorporons via l’alimentation quotidienne ou l’utilisation de certains produits ou ustensiles ne seraient à priori pas si dangereux que ça. Si l’on découvrait son implication dans diverses maladies très graves, il serait bien évidemment interdit immédiatement.

Ça, c’est la théorie. Car en pratique un bon nombre de toxicologues tirent la sonnette d’alarme depuis un certain moment. Certaines études que nous verrons par la suite sont même très inquiétantes. Pour résumer, nous avons d’un côté les officiels et industriels nous disant « circulez, il n’y a rien à voir » et de l’autre, des études scientifiques alertant sur le problème. A la vue de l’étonnant vide intersidéral en matière de communication de la part des autorités, il nous parait évident de vouloir creuser un peu le sujet pour nous faire une meilleure idée de la situation réelle.

 

I –  Quelques études scientifiques pour remettre les pendules à l’heure.

Les études scientifiques présentées ci-dessous sont consultables en cliquant sur le titre de l’étude. Il s’agit bien souvent d’études disponibles en anglais, par conséquent, il m’a semblé indispensable d’en mettre une petite description avec les conclusions de l’étude.

1  - Etude sur les mécanismes toxicologiques de l’aluminium vaccinal chez les enfants et le lien avec des maladies auto-immunes.

68229772Cette étude a été réalisée par deux chercheurs canadiens en neurologie, L.Tomljenovic et C.Shaw de l’Université de Vancouver. Elle passe en revue environ 90 autres études scientifiques réalisées sur le sujet. Et traite des mécanismes toxicologiques de l’aluminium vaccinal chez les enfants et le lien avec des maladies auto-immunes.

Voici quelques extraits traduits de cette étude : (les annotations sont issues du rapport initial disponible ci-dessus) 

« L’aluminium est hautement toxique. Il a été démontré qu’il pouvait perturber le développement du cerveau en phases prénatales et postnatales tant chez l’homme que chez l’animal.  Il possède en outre des propriétés neurotoxiques. L’aluminium est un puissant stimulateur du système immunitaire. C’est la raison pour laquelle il est utilisé comme adjuvant. Compte tenu de ceci, il est surprenant de constater qu’en dépit d’une utilisation de plus de 80 années, la sécurité de l’aluminium continue d’avoir pour base des suppositions plutôt que des preuves scientifiques. Rien n’est par exemple connu de la toxicologie, de la pharmacocinétique des adjuvants à l’aluminium chez les nourrissons et les enfants. »

Voici ce que disent les auteurs de cette étude sur les mécanismes liés à l’aluminium vaccinal et l’influence qu’ils ont sur la santé des enfants :

« L’utilisation en pédiatrie d’une substance neurotoxique comme l’aluminium comme stimulant immunitaire présente aussi d’autres problèmes. Tout d’abord, au cours du développement prénatal et postnatal le développement du cerveau est extrêmement vulnérable aux agressions neurotoxiques. Ces périodes de développement rapide du cerveau sont non seulement extrêmement délicates, mais aussi, la barrière hémato-encéphalique n’est pas complètement formée et est donc davantage perméable aux substances toxiques. A cela s’ajoute l’immaturité du système rénal des nouveaux nés qui compromet de manière significative leur capacité d’éliminer les toxiques environnementaux.

C’est pour toutes ces raisons qu’avec les adjuvants aluminiques, les enfants courent de plus grands risques que les adultes. Il convient de préciser par ailleurs aussi que, historiquement, les essais cliniques des vaccins ont de manière routinière exclu les individus vulnérables présentant toute une série de problèmes de santé préexistants (prématurés, histoire personnelle ou familiale de retards de développement, troubles neurologiques comprenant des convulsions de quelque origine que ce soit, l’hypersensibilité aux constituants des vaccins, y compris l’aluminium etc.). Du fait de ces différents biais de sélection, la survenance d’effets secondaires graves (ADRs) résultant des vaccinations peut être considérablement sous-estimée.

Autant d’éléments qui devraient susciter des préoccupations ; d’autant plus que les conditions qui viennent d’être citées sont précisément celles qui, dans les directives actuelles de vaccinations, sont considérées comme des « fausses contrindications » aux vaccinations. Pour toutes ces raisons, les véritables risques des vaccinations restent inconnus. »

Ils concluent ainsi : « du fait que les nourrissons et les enfants courent le maximum de risques de faire des complications vaccinales, il est aujourd’hui nécessaire et urgent qu’une évaluation plus rigoureuse des effets secondaires potentiels des vaccins chez les enfants soit réalisée. »  

Version de l’étude entière, traduite en français.

 

2 - Etude sur la nocivité des sels d’aluminium présent dans les déodorants.

3316508-les-sels-d-aluminium-dans-les-deodorants-pointes-du-doigtCette étude réalisée par une équipe de l’UNIGE, coordonnée par Stefano Mandriota, chercheur en biologie à la Faculté de médecine, et par André-Pascal Sappino, professeur honoraire et spécialiste du cancer du sein, a mené une série d’expériences in vitro qui a révélé les effets néfastes des sels d’aluminium sur les cellules mammaires humaines.Les résultats de cette étude ont été publiés dans le «Journal of Applied Toxicology». Je tiens à préciser qu’elle n’est pas disponible gratuitement.

Que comporte cette étude : « Les chercheurs ont mis en culture des modèles de cellules mammaires humaines dans un environnement contenant des doses de sels d’aluminium 1500 à 100.000 fois inférieures à celles présentes dans les déodorants classiques. Après plusieurs semaines, ils ont constaté que ces sels entraînent un comportement anormal des cellules qui correspond aux premières phases de transformation maligne. »

Une question doit sans doute vous traverser l’esprit. Quels seraient les effets avec les réels dosages de sels d’aluminium présents dans les déodorants classiques ? On ne sait pas, car cela n’a pas été fait où du moins pas dans cette étude.

Il faut savoir aussi, que les cas de cancer du sein augmentent de façon relativement alarmante à travers le monde, principalement dans les pays occidentaux ou dans les pays émergeants reproduisant le mode de vie occidental.

Il est important de noter que le débat sur la nocivité des sels d’aluminium est lancé depuis que l’on a constaté ces dernières années une augmentation des cancers du sein localisés dans la partie externe de la glande mammaire, près des aisselles. « Jusqu’à ce jour, peu de données étaient en mesure de renforcer ou d’infirmer l’hypothèse de la responsabilité des déodorants contenant des sels d’aluminium dans la formation de cancer, indique l’Université. »

Les résultats de l’équipe genevoise apportent un nouvel éclairage. « Bien que cette étude ne permette pas d’affirmer que les sels d’aluminium, présents dans les déodorants classiques, provoquent le développement du cancer du sein, elle constitue une preuve scientifique de la nocivité de ces sels sur les cellules mammaires», conclut Stefano Mandriota. »

Sur ce même sujet, 60 millions de consommateurs alerte sur les risques pour la santé de certains déodorants. La raison évoquée : la forte teneur en aluminium présente dans un certain nombre de déodorants dépasserait largement le seuil recommandé par les autorités sanitaires.

 

3 – Etude sur le rapport entre le taux d’aluminium dans l’eau potable et le risque de développer Alzheimer.

(Extrait modifié de l’article d’ Henry Moreigne sur le site Naturavox)

robinet-goutteEn 2000, l’étude PAQUID menée par une unité de l’INSERM sur les départements de la Gironde et de la Dordogne concluait que selon le taux d’aluminium dans l’eau potable (mais inférieur aux normes européennes), on pouvait avoir deux fois plus de risque de développer la maladie d’Alzheimer. Pour que le lien de causalité soit scientifiquement établi, il faudrait toutefois que cette étude soit reproduite en l’état.

Il semblerait en effet que toutes les études internationales faites sur le sujet convergent. Au-delà de 100 mg/l, l’eau potable deviendrait un co-facteur de la maladie d’Alzheimer. L’OMS estime pour sa part qu’entre 0.1 et 0.2 mg/l, la présence de l’aluminium n’est pas dangereuse dans l’eau potable. Si au Canada le taux a été ramené à 0,1, il semblerait qu’en France ce taux soit très variable selon les régions et dépasserait régulièrement les 0,2.

Un autre élément permet également d’émettre de sérieux soupçons. En effet, à l’autopsie, on constate que le cerveau des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer contient une concentration élevée d’aluminium (10 à 30 fois plus d’aluminium que la normale) (2), métal qu’on ne retrouve pas dans les tissus cérébraux sains . Des expériences effectuées sur des animaux prouvent que l’aluminium a une action toxique sur le système nerveux, mais la dégénérescence des neurones observée chez les sujets animaux diffère de ce qu’on voit chez les humains. L’aluminium entraîne une dégénérescence neuronale chez le lapin, le chat et le chien. En effet, lorsqu’on injecte des sels d’aluminium directement dans le cerveau de ces animaux, on observe un déficit de la mémoire d’apprentissage, un ralentissement général et une perte de la curiosité. Si les similitudes sont frappantes avec les manifestations de la maladie d’Alzheimer, la dégénérescence neuronale n’est toutefois pas la même que dans la maladie d’Alzheimer.

Dans un article intitulé « Alzheimer, aluminium et eau trouble » et paru dans l’Humanité du 20 mars 2004, un éminent toxicologue, Monsieur Henri Pezerat, directeur de recherche honoraire au CNRS résumait, en ces quelques phrases, une note rédigée en février 2004 :

« Plusieurs études épidémiologiques, dans six pays différents, ont conclu à une augmentation notable de l’incidence de la maladie d’Alzheimer en relation avec une concentration trop importante de l’aluminium dans l’eau de boisson. Consultés, l’Institut de vieille sanitaire et deux agences de sécurité sanitaire, ont publié rapports et conclusions niant, en dépit des faits, le caractère plausible d’une telle relation et refusant par là même toute mesure de prévention lors du traitement des eaux.À la carence des experts répond la carence de la santé publique. »

Des enquêtes ont eu lieu en Norvège, en Ontario, au Québec, en Grande-Bretagne, en Suisse et dans le Sud-Ouest de la France, et certaines sont encore en cours. Sur la base de telles études, des auteurs canadiens ont avancé une diminution possible de l’ordre de 23% de l’incidence de la maladie d’Alzheimer en Ontario si un abaissement notable de l’aluminium dans l’eau était mis en œuvre.»

 

4 – Etude du neurologue Chris Shaw (Vancouver) sur l’hydroxyde d’aluminium utilisé dans les vaccins et les symptômes associés à la maladie de Parkinson, la sclérose latérale amyotrophique (ALS ou maladie de Charcot) et la maladie d’Alzheimer.

(Extrait de l’article issu du blog de Jacqueline Bousquet)

maladie-de-charcotLes recherches inédites menées par le neurologue de Vancouver Chris Shaw établissent un lien entre l’hydroxyde d’aluminium utilisé dans les vaccins et les symptômes associés à la maladie de Parkinson, la sclérose latérale amyotrophique (ALS ou maladie de Charcot) et la maladie d’Alzheimer.

Shaw est très surpris que ce type de recherches n’aient pas été menées auparavant. Cela fait tout de même quatre-vingts ans que les médecins injectent à leurs patients de l’hydroxyde d’aluminium, un adjuvant stimulant la réponse immunitaire.

« C’est suspect, déclare Chris Shaw. Soit ce lien est connu de l’industrie et n’a jamais été rendu public, soit l’industrie n’a jamais été obligée par le ministère de la Santé canadien de mener ces recherches. Je ne sais pas quelle hypothèse est la plus effrayante. »

Afin d’éprouver sa théorie, Shaw et son équipe composée de quatre scientifiques des universités de Colombie-Britannique et de Louisiane ont injecté à des souris le vaccin de l’anthrax développé pour la première guerre du Golfe. Comme l’a expliqué Shaw, étant donné que le syndrome de la guerre du Golfe ressemble beaucoup à l’ALS, les chercheurs tenaient là l’occasion d’isoler une cause possible. Tous les soldats mobilisés ont été vaccinés avec un composé d’hydroxyde d’aluminium.

Selon Shaw, ceux qui n’ont pas été envoyés dans le Golfe ont développé des symptômes semblables à un taux similaire. Après vingt semaines d’études sur les souris, l’équipe a mis en évidence des augmentations importantes de l’anxiété (28%), de déficits de mémoire (41 fois plus d’erreurs que dans le groupe témoin) et d’allergies de la peau (20%). Des prélèvements de tissus effectués sur les souris « sacrifiées » ont montré des cellules nerveuses nécrosées. Dans la zone contrôlant le mouvement, 35% des cellules étaient détruites.

« Aucun membre de mon équipe ne veut se faire vacciner, commente Shaw. Ces résultats nous ont donné la chair de poule. »

 

II – Dormez sur vos deux oreilles, nous prenons soins de vous ! 

7807_631aPour les autorités sanitaires, ces études évoquées ci-dessus ne sont pas des preuves « suffisantes »  pour engager des investigations à long terme sur le sujet. Il est même très inquiétant qu’aucune véritable enquête à long terme (non financée par les industriels concernés) n’ait pu voir le jour.

Pourtant, a la vue de ces quelques études – parmi tant d’autres – nous ne pouvons ignorer les risques potentiels pour notre santé. Même si les liens ne sont pas clairement établis, les très fortes corrélations mises en évidences dans ces études nous montrent qu’il y a effectivement de quoi s’inquiéter sérieusement.

Car si on se réfère aux discours des autorités, de certains « spécialistes » et des industriels, vous ne risquez pas grand-chose, vous pouvez dormir tranquillement sur vos deux oreilles, vous ne risquez rien !

Voici quelques exemples qui vous aiguilleront.

 

1 – Les vaccins à l’aluminium déclarés sans danger par le Haut Conseil de la santé publique (HCSP)

Voici pour résumer les conclusions de l’étude : « Le HCSP estime que les données scientifiques disponibles à ce jour ne permettent pas de remettre en cause la sécurité des vaccins contenant de l’aluminium, au regard de leur balance bénéfices/risques. Il recommande la poursuite des vaccinations conformément au calendrier vaccinal en vigueur et met en garde contre les conséquences, en matière de réapparition de maladies infectieuses, que pourrait avoir une baisse de la couverture vaccinale résultante d’une remise en cause des vaccins contenant de l’aluminium en l’absence de justification scientifique.

Par ailleurs, le HCSP encourage la poursuite des recherches visant à évaluer la sécurité des adjuvants disponibles et en développement. »

 

2 – Interview réalisée par une association Belgo-Luxembourgeoise des producteurs et des distributeurs de savons, cosmétiques, détergents, produits d’entretien, d’hygiène et de toilette, etc. 

91euba23Ceci est le parfait exemple de propagande de la part des industriels pour « redorer » leur image auprès du grand public. Pour vous faire une petite idée du contenu , voici un petit extrait de cette interview qui en dit long.

 

« Les sels d’aluminium dans les déodorants sont-ils sûrs pour la santé ?  L’aluminium est partout (air, nourriture). C’est le métal le plus présent sur la Terre. Les sels d’aluminium sont utilisés depuis plus de cent ans, et ce, sans aucun problème cutané. Ils sont déclarés comme des produits sûrs par la Food & Drug Administration (USA) et différentes organisations sanitaires à travers le monde. Ils ne pénètrent pas dans l’organisme. Ils restent à la surface de la peau et sont inoffensifs.

Les anti-transpirants bouchent-ils les pores menant à une inflammation des glandes sudoripares ? Absolument pas. Les déodorants restent à la surface de la peau. S’ils pénétraient dans les pores, leur efficacité durerait des mois. Au cours de la journée, les ingrédients de l’anti-transpirant sont activés et éliminés par la sueur et la desquamation. Aucune accumulation n’est possible.

Conclusion : Sur base de ces différents arguments, le monde scientifique s’accorde donc pour dire que les anti-transpirants (ou anti-perspirants) ne causent pas le cancer du sein. »

La première réponse sur la sûreté des sels d’aluminium m’a particulièrement plu. On peut y déceler une utilisation de la rhétorique « L’aluminium est partout (air, nourriture). C’est le métal le plus présent sur la Terre » traduction: c’est inoffensif. Accompagné de mensonges assez flagrants, sans parler de la référence qui inspire le respect: la Food & Drug Administration !

Vous savez, cette administration qui gère les recommandations en matière d’alimentation, de santé, etc. Les OGM, les graines F1 Monsanto, les épandages de pesticides, ils recommandent tout ça. (Voir aussi le codex alimentarius).

 

3 – Arrêt des financements pour la recherche sur l’aluminium vaccinal.

Voici ce qui est dit dans ce communiqué : « La question des sels d’aluminium utilisés comme adjuvants dans la plupart des vaccins défraye régulièrement la chronique. L’Académie de médecine elle-même reconnaît depuis le mois de juin 2012 que cet aluminium vaccinal peut atteindre le cerveau et s’y accumuler. De nombreuses publications scientifiques internationales, qui ne peuvent plus être ignorées, soulignent la toxicité de cet adjuvant. »

Il continue ainsi : « Or l’ANSM, agence du médicament, ex-AFSSAPS, vient de refuser tout financement à l’équipe INSERM de l’hôpital Henri Mondor (Créteil), qui travaille depuis 18 ans sur cette question. Les travaux de recherche menés par l’unité INSERM (Pr RK Gherardi et Pr FJ Authier) portent en particulier sur les éléments favorisant la circulation des sels d’aluminium dans l’organisme, et sur les effets de leur présence dans le cerveau. Ils s’appuient sur une collaboration avec plusieurs équipes scientifiques au niveau international. Non seulement cette recherche ne doit pas être interrompue, mais elle doit être renforcée pour déboucher rapidement sur des applications concrètes. 

Au cours de cette conférence de presse seront présentés les travaux de plusieurs chercheurs internationaux. Ils sont suffisamment probants pour que le gouvernement prenne ses responsabilités. Il s’agit d’une question de Santé Publique majeure. »

 

Je pourrai étendre la liste d’exemples allant en ce sens, mais je crois que vous comprenez le problème. D’un côté, nous avons des autorités sanitaires qui n’ont pas vraiment l’air de vouloir faire de recherches sérieuses et approfondies sur le sujet et qui au contraire bloquent la recherche en supprimant les financements et de l’autre nous avons une propagande de certains industriels sans scrupules qui ne se préoccupent guère de la santé des populations.

En complément, voici le témoignage du professeur Christopher Exley qui étudie la toxicité de l’aluminium sur la santé humaine ainsi que les solutions palliatives. Dans une interview faite à la suite du – très bon – documentaire «Planète alu», diffusé sur Arte, il dit les choses suivantes :

« On ne peut pas faire de recherche sur les liens entre l’aluminium et la santé humaine ici au Royaume-Uni et c’est vrai également en Europe et aux États-Unis. Ceci est lié au fait que la recherche s’est trouvée empêchée d’avancer. Essentiellement de manière indirecte, mais surtout en raison de l’immense arsenal de propagande de l’industrie de l’aluminium. Ils sont extraordinairement efficaces pour nous faire croire à tout un chacun, qu’il n’y a pas de problème, qu’il n’y a pas de questions à poser, qu’il n’y a pas de recherches à financer sur la question, que le dossier est clos. Alors que la réalité est à l’inverse. »

 


La vidéo complète de l’interview (12:43 min)

 

III – Le silicium pour retirer l’aluminium du corps.

Comme vous venez sans doute de l’entendre dans l’interview du professeur Christopher Exley, ci-dessus (5:30). Le silicium, serait selon lui une alternative très prometteuse pour retirer l’aluminium présent dans notre corps. Si vous n’avez pas regardé la vidéo, voici ce qu’il dit :

image

« Nous avons constaté une relation tout à fait intéressante. Entre les objets, les êtres vivants, la chimie, le silicium et l’aluminium. Ce que nous avons constaté dans notre travail de recherche qui d’ailleurs était illustré dans le film sur les poissons, c’est que le silicium protège contre la toxicité de l’aluminium. Ce que nous avons constaté depuis, c’est que si l’on boit de l’eau minérale enrichie en silicium, en faite, n’importe quelle eau minérale avec une forte teneur en silicium (plus que 30 mg/L) et bien, on produit l’aluminium dans ces urines, on élimine par la voie urinaire l’aluminium. Donc, nous sommes tout à fait certain que l’une des façons de nous protéger contre l’aluminium dans l’environnement quotidien (ce que tout le monde peut faire de manière non invasive), c’est de boire de l’eau minéral à forte teneur en silicium. C’est tout simple et c’est très efficace».

 

En faisant quelques recherches, je me suis aperçu qu’il y avait déjà eu quelques études sur le sujet par le passé, celles-ci confirment tout à fait ce que dit le professeur Exley dans cette interview. Voici quelques-unes de ces études (la plupart sont en anglais).

Je vous épargne les détails techniques complexes que seules les personnes de la profession peuvent comprendre. Cela dit, vous trouverez les liens des études en cliquant sur les titres (certaines sont seulement résumées et non disponible complètement, la (3) est payante).

 

1 – Les multiples travaux du professeur J.D. Birchall, sur les relations entre l’aluminium et le silicium

DerekBirchall

1.1 La composition chimique de l’aluminium et du silicium par rapport à la maladie d’Alzheimer. (Février 1988)

Dans cette étude, il démontre que les aluminosilicates ont été identifiés à la base des plaques séniles de la maladie d’Alzheimer et que de l’aluminium a été trouvé dans les neurones portant les dégénérescences neurofibrillaires. Il y démontre aussi que les espèces d’aluminium interagissent avec de l’acide silicique, Si (OH) 4. Il termine ainsi : « La chimie peut mettre en lumière la relation débattue entre l’aluminium et la maladie d’Alzheimer. »

1.2 Silicium et aluminium interactions chez les patients hémodialysés. (Juillet 1998)

Cette étude traite de la toxicité de l’aluminium chez les patients dialysés. Elle met en évidence une étroite affinité chimique entre l’aluminium et le silicium, mais demande toutefois d’autres travaux pour confirmer le rôle préventif du silicium dans l’accumulation et la toxicité de l’aluminium chez les patients dialysés.

1.3 Le rôle de l’acide silicique dans l’excrétion rénale de l’aluminium. (Mai-Juin 1996)

Cette enquête a été menée pour savoir s’il y avait une corrélation entre les doses de silicium rejetées dans les urines et les doses d’aluminium rejetées de la même manière. Des individus sains ont ainsi reçu une dose d’acide monosilicique (silicium), présent naturellement dans la bière. Pour les individus ayant reçu cette dose de silicium sous la forme d’acide monosilicique, ils remarquèrent une augmentation significative de l’aluminium présent dans les urines.  Quand ils augmentèrent les doses d’acide monosilicique, l’aluminium était alors rejeté encore plus massivement par les urines.

 

 

2 – La présence de silicium en quantité égale à celle de l’aluminium dans le sang inverse les effets néfastes de l’aluminium. (Janvier 1995)

Fasman a montré que le silicium extrait l’aluminium des protéines anormales, lesquelles reprennent leur forme initiale si les taux de silicium sont suffisamment élevés dans le sang. En outre, le silicium réduit l’absorption intestinale d’aluminium et augmente son excrétion rénale. Chez l’humain, les performances cérébrales sont augmentées et le taux d’acétylcholine du cerveau augmente lorsque le silicium à doses suffisantes est administré. Le rôle protecteur du silicium est donc confirmé, à titre curatif avant que ne surviennent les destructions du cortex cérébral et surtout à titre préventif.

 

3 – Démonstration de la corrélation entre la maladie d’Alzheimer et l’alumuinium.  Et protection du silicium contre cette maladie. (1988)

Par cette étude, le Docteur Edith Carlicle a démontré que l’administration d’aluminium sur des rats âgés provoque les symptômes de la maladie d’Alzheimer, car ils ont perdu leur silicium. En effet la réserve de silicium présente dans l’organisme diminue drastiquement avec l’âge.  Les sujets jeunes sont protégés de cette maladie par leur silicium. L’intoxication par l’aluminium accélère la perte de silicium du cerveau.

 

4 – L’acide silicique contenu dans l’eau de boisson et dans la bière a un effet protecteur contre l’oxydation induite par l’aluminium. (2008)

Dans cette étude, des souris mâles ont été divisées en 4 groupes. Dans l’eau de boisson des trois premiers groupes a été ajouté du nitrate d’aluminium, de manière à ce que chaque souris en reçoive 450 mg/Kg/Jour. Le quatrième groupe a reçu une alimentation habituelle et a servi de groupe témoin.

Le premier groupe de souris recevait uniquement ce nitrate d’aluminium. Le second groupe, en plus du nitrate d’aluminium, recevait 50 mg d’acide silicique (silicium) par litre d’eau. Le troisième groupe, en plus du nitrate d’aluminium, recevait 0,5 ml/Jour de bière.

Au bout de 3 mois, les animaux furent sacrifiés, et la quantité d’aluminium dans leur cerveau était 4 fois supérieure aux souris du groupe témoin. Les souris qui, en plus du nitrate d’aluminium, avaient reçu soit de l’acide silicique, soit de la bière, avaient dans leur cerveau 40% d’aluminium en moins que celles qui avaient reçu en supplément uniquement du nitrate d’aluminium.

L’acide silicique contenu dans l’eau de boisson et dans la bière avait eu un effet protecteur contre l’oxydation induite par l’aluminium. Les analyses faites ont montré que cet acide silicique avait diminué l’oxydation des membranes lipidiques.

 

preview-aluminium-des-vaccins-dr-jean-pilette-1Cette dernière étude est issue du livre « Aluminium et vaccins » de Jean Pilette, Docteur en médecine. Ce livre regroupe un nombre impressionnant d’études scientifiques (plus de 1700) sur les effets de l’aluminium dans notre organisme. Une bible pour ceux qui veulent se documenter en profondeur sur le sujet, d’autant plus qu’il y a une partie réservée au « traitement de l’intoxication à l’aluminium » (Chapitre XI).

Loic_Le_Ribault

 

Je vous recommanderai aussi de vous renseigner sur le silicium organique qui est la forme la mieux assimilable par notre organisme. Nous avions publié il y a quelque temps une vidéo sur Loïc Le Ribault qui est l’un des découvreurs des bienfaits du silicium sous sa forme organique. A voir absolument si vous désirez plus d’information à ce sujet : “Mandat d’arrêt contre un chercheur.

*L’Afssa (Agence française de sécurité sanitaire des aliments) n’a pas défini d’apports nutritionnels conseillés pour le silicium. Les besoins sont généralement considérés comme largement couverts par l’alimentation, sans qu’aucune étude vraiment sérieuse avalise cette assertion.

 

IV – Conclusion.

Comme vous aurez pu le constater, la réalité est certainement bien plus critique qu’elle n’y parait. Car officiellement, le discours est tellement rassurant que ça en devient même suspicieux. Oui, je sais, je deviens peut-être un peu parano… Mais au vu de ces quelques études n’y a-t-il pas raison de s’inquiéter ?

Même si ces études ne démontrent pas explicitement que l’aluminium est le seul responsable de toutes ces maladies citées dans ces études, il est tout de même relativement inquiétant qu’avec autant de corrélations, aucune études scientifique à long terme n’ait été faite. Comment se fait-il que les scientifiques ne puissent étudier plus en profondeur la question ? Pour quelles raisons, les autorités restent-elles aussi passives sur le sujet ?

Beaucoup de questions soulevées et bien peu de réponses. Une chose est certaine, l’aluminium est nocif pour la santé, autant s’en écarter le plus possible au quotidien.

En espérant vous avoir fourni quelques informations complémentaires sur le sujet, qui, je l’espère, éclairera votre lanterne.

 

Stéphane Hairy

 

 

Pour aller plus loin : 

Les dangers de l’aluminium X-Genius

Témoignage Agoravox sur les danger de l’alu

On sais depuis 1970 que l’aluminium est un neurotoxique

Aluminium et silicium

La toxicité de l’aluminium en débat

Alzheimer en quelques chiffres

Eau de robinet, aluminium et alzheimer

Injecté dans le muscle, l’aluminium peut s’acheminer jusqu’au cerveau, selon le Professeur Gherardi.

Livre Aluminium et vaccin (source d’info énorme)

Aluminium, quels risquent pour la santé

Même TF1 en parle O.o

Quand l’aluminium nous empoisonne; enquête sur un scandale sanitaire (Livre – Virginie Belle)

 (en) Research issues in Aluminium Toxicity (E-book)

 

Sources:

(1) http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/3/27/09/71/dec-2011/LT-Shaw-Lupus-2012–Mechanism-of-adjuvant-toxicity-in-pedia.pdf

(2) (en) C. R. Harrington, C. M. Wischik, F. K. McArthur, G. A. Taylor, J. A. Edwardson et J. M. Candy,« Alzheimer’s-disease-like changes in tau protein processing: association with aluminium accumulation in brains of renal dialysis patients »Lancetvol. 343, no 8904,‎ 23 avril 1994, p. 993-997 (ISSN 0140-6736DOI 10.1016/S0140-6736(94)90124-4)

 

 

Source : 4emesinge.com

 


 

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