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11 mars 2014 2 11 /03 /mars /2014 15:54

 

Source : rue89.nouvelobs.com

 

 

Ce qui nous arrive sur la Toile 11/03/2014 à 11h40
Données persos : Européens, lisez bien la petite histoire de ce père américain
Xavier de La Porte | France Culture

 

 

Les négociations des accords de libre-échange entre les Etats-Unis et l’Union européenne (accords dits TTIP) ont donc commencé lundi. Parmi les questions abordées, celle des données personnelles. L’enjeu est à peu près le suivant : les gros acteurs américains de l’Internet (Google et Facebook) aimeraient que les négociateurs américains obtiennent un allègement des règles de protection des données personnelles en Europe, estimant que ces règles sont trop rigides et donc un frein à leur activité.

Avant de se demander si les revendications américaines sont légitimes, il y a deux obstacles majeurs au fait même que cette négociation puisse avoir lieu. Le premier obstacle est évident : vues les révélations apportées par l’affaire Snowden, et notamment le fait que les données personnelles récoltées par ces grands acteurs numériques américains soient légalement et illégalement siphonnées par les services de renseignement américain à des fins obscures, ce fait engage assez peu à un allègement de règles de protection.

Second obstacle, a lieu depuis des mois au sein des institutions européennes un débat autour des données personnelles et de leur protection et pour le moment, rien n’a été voté, des voix s’élèvent donc logiquement pour avancer qu’il est absurde d’intégrer dans des négociations une question sur laquelle l’Europe n’a pas encore de position arrêtée. Ces voix ont-elles été entendues ? Je ne sais pas. Manifestement pas. La protection des données personnelles a l’air de faire partie des négociations. Mais quel est le mandat des négociateurs ? Quelle est leur marge de manœuvre ? On n’en sait rien. C’est « restricted », comme on dit dans le langage de la Commission.

Vous me direz, de toute façon on n’y comprend rien à ces questions d’accords de libre-échange, de données personnelles, qu’est-ce que change que l’on négocie ou pas sur les données personnelles ?

Ce que mon magasin sait de moi

Eh bien, ça change pas mal et pour vous en convaincre, je vais vous raconter une histoire. Elle s’est déroulée il y a deux ans aux Etats-Unis, dans la banlieue de Minneapolis. Un homme en colère demande à voir le directeur de sa grande surface habituelle, un Target (une chaîne de grands magasins qui, vous allez voir porte merveilleusement son nom). Il est très énervé parce sa fille, qui a 16 ans, qui est encore au lycée, reçoit des publicités provenant de Target lui vantant des habits de bébé et des couches. « Vous voulez la pousser à tomber enceinte ? » demande-t-il au directeur, qui ne sait pas bien quoi répondre, et qui est gêné au point que deux jours plus tard, il appelle l’homme pour s’excuser à nouveau.

 


Un chariot plein de jouets, dans un Target de Miami (Floride), décembre 2013 (Joe Raedle/Getty Images/AFP)

Sauf que cette fois-ci, c’est l’homme qui s’excuse :

« J’ai parlé avec ma fille. Il se passait chez moi des choses dont je n’étais pas au courant, elle est enceinte. C’est pour août. »

Tout cela a donné lieu à une vaste enquête sur les méthodes de la chaîne Target. Où on s’est aperçu que la chaîne avait un système de publicité ultraciblée, le document papier envoyé au domicile pouvant être personnalisé quasiment à l’unité. Où on s’est aperçu que cette publicité ultraciblée était le fruit d’un travail très précis et très savant de récolte de données et de travail de données, un travail dû à un jeune statisticien du nom de Andrew Pole.

Le principe est simple : en faisant vos courses, vous donnez un nombre incalculable d’informations sur vous-mêmes, en prenant une carte de fidélité vous permettez qu’elles soient associées à un nom, à une adresse. Et le tour est joué. Ensuite, il suffit de faire un gros travail statistique, de construire les algorithmes qui font le lien entre des habitudes d’achat, l’évolution dans ces habitudes et des changements dans la vie (le fait d’avoir un gigantesque corpus permet de faire des liens de corrélation très fins, entre par exemple le changement de type de savon acheté et la grossesse, le fait de ne plus acheter tel type d’aliment et une maladie, etc.). Ainsi, le magasin sait du client ce que ses proches peuvent ignorer.

Le pouvoir de nous rendre prévisibles

La négociation sur la protection des données personnelles pose des questions simples : dans quel monde voulez-vous vivre ? Voulez-vous qu’on vous dise ce dont vous allez avoir envie avant même vous ne le sachiez ? Voulez-vous vivre dans un monde où vous recevez une publicité pour des obsèques parce que vous avez reçu des résultats d’examens médicaux par e-mail et que les algorithmes sont moins précautionneux que votre médecin ? Etes-vous d’accord pour donner à ceux qui peuvent récolter les données et les travailler le pouvoir gigantesque de vous rendre prévisible ? Il s’agit là de questions de philosophie politique.

Alors voilà, je le dis franchement. Ces questions, j’aimerais autant qu’on en discute avant, plutôt que n’y réponde un accord qui s’occupe trop de commerce pour s’intéresser à la philosophie politique. Ou alors, le commerce tient lieu de philosophie politique, mais là, on n’a plus grand-chose à dire.

 

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 22:34

 

Source : www.initiativecitoyenne.be

 


Vaccins: l'OMS avoue qu'elle met la santé du monde en danger

 

Mercredi 5 mars 2014

Obsession vaccinale - une pure folie

Pour ceux qui n'ont toujours rien pigé sur les vaccins, voici des aveux supplémentaires et pas n'importe lesquels, ceux de la "grande" OMS, qui devraient faire comprendre à la fois l'ampleur du cynisme et l'irresponsabilité criminelle des prétendus "experts" mondiaux auxquels toutes les nations du monde obéissent pourtant au doigt et à l'oeil. Car il faut appeler un chat un chat et oser voir la responsabilité que nous avons tous vis-à-vis des générations futures dont l'avenir et la qualité de vie sont clairement et directement menacés par ces insoutenables manoeuvres d'apprentis-sorciers. Voici un extrait du rapport du Comité Consultatif sur la sécurité des vaccins de l'OMS (GACVS) de décembre 2013, tel que repris sur le site Mesvaccins.net :

 

 

Vaccin chimère contre l'encéphalite japonaise

 

Il s'agit d'un vaccin vivant, produit par recombinaison ciblée de virus de la fièvre jaune atténué (virus 17D utilisé comme vaccin anti-amaril) et de virus de l'encéphalite japonaise également atténué (souche SA-14-14-2). Au cours des essais pré-homologation, le vaccin s'est montré immunogène, y compris lorsqu'il a été administré en même temps que le vaccin rougeole-oreillons-rubéole (ROR), et bien toléré, particulièrement chez l'adulte (les effets indésirables ont été moins fréquents qu'avec un vaccin plus ancien préparé sur cerveau de souriceau). Depuis, ce nouveau vaccin a été homologué en Australie, en Malaisie, aux Philippines et en Thaïlande, où il est disponible sous le nom d'Imojev®. Environ 49.000 doses ont à présent été utilisées, mais ce nombre est encore insuffisant pour permettre d'identifier les événements indésirables rares dont le vaccin pourrait être responsable. Il est également trop tôt pour savoir si un vaccin de ce type ne présentera pas un risque dans l'environnement, et le GACVS a exprimé son souhait d'être informé sur ce sujet. En effet, le virus artificiel qui a été créé pourrait évoluer de façon inattendue s'il trouvait à infecter des hôtes nombreux et variés, par exemple en se recombinant.

 

La probabilité d'un tel événement est considérée comme faible, puisque le virus provoque une virémie très brève chez l'homme et qu'il n'est pas capable d'infecter efficacement les moustiques. Son utilisation à grande échelle pourrait toutefois créer des opportunités, et la surveillance des événements indésirables post-vaccinaux est donc nécessaire. Ce risque de voir émerger des virus pathogènes à partir de vaccins se trouverait toutefois accru si d'autres vaccins à très large diffusion conçus sur le modèle de l'Imojev®, tel le candidat vaccin contre la dengue de Sanofi, venaient également à être utilisés (NDR).

 

 

NB: Ce candidat vaccin contre le dengue de Sanofi n'a évidemment pas été développé pour n'être administré qu'à quelques centaines de personnes. On remarquera donc le cynisme de ce Comité disant vouloir être informé des conséquences irresponsables qu'il prend en faveur des industriels mais certainement pas des gens. Il est important de rappeler que le virus de la fièvre jaune n'affecte PAS les pays asiatiques, il ne concerne donc pas cette partie du monde. Epidémiologiquement parlant et selon les climats et les zones, il faut remarquer que le virus de l'encéphalite japonaise n'affecte pas non plus par exemple de pays africains ou de pays d'Amérique du Sud or ici, on mélange des virus qui ne se rencontrent jamais dans la Nature, on crée donc de toutes pièces des combinaisons qui n'auraient jamais pu survenir naturellement. Dieu sait donc sur quelle nouvelle maladie future cela pourra déboucher. Manipuler de la sorte le vivant n'est pas sans conséquence. Le faire de façon aussi légère n'est plus de la Science, c'est du Scientisme. On remarquera enfin que le Comité estime que 49 000 sujets est un nombre trop faible pour pouvoir évaluer les effets secondaires plus rares (mais qui sont aussi souvent plus graves) OR dans les essais cliniques pré-commercialisation donc AVANT la mise sur le marché, les vaccins ne sont administrés en général que dans des groupes de quelques centaines ou quelques milliers de personnes mais jamais autant. Pourtant, cela n'empêche jamais les grands experts nationaux de recommander par principe ces vaccins fraîchement sortis en les déclarant sûrs sur base de ces essais cliniques inconsistants et tout à fait insuffisants. Nous sommes donc ici confrontés à un Xème mensonge, une Xème incohérence de l'idéologie vaccinaliste.

 

Petite sauvegarde par capture d'écran (au cas où):

 

Rapport-du-GACVS-de-decembre-2013.JPG

 

Source : www.initiativecitoyenne.be

 


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2 mars 2014 7 02 /03 /mars /2014 15:14

 

Source : www.contrelacour.fr

 

Europe / Libre échange


 

Marché transatlantique 

Jeudi 27 février, le journal en ligne allemand ZEIT ONLINE a publié une version fuitée du projet de traité transatlantique.
Celle-ci, traduite ci-dessous en français, date du 2 juillet 2013, soit quelques jours avant le lancement des négociations. Pour rappel, le mandat de négociation octroyée à la Commission européenne par les ministres du commerce a été validé lors du Conseil du 14 juin 2013.

Ce projet d’accord constitue donc la base de discussion établie par la Commission européenne en lien avec les partenaires américains et les entreprises privées.

Il a donc vraisemblablement évolué au cours des trois cycles de négociations qui se sont tenus depuis juillet 2013.
Cependant, il nous offre un grand éclairage des dispositions qui pourraient figurer dans l’accord final.

Le chapitre 1 pose les grands principes et les définitions des termes clés de l’accord.

Le chapite 2 traite de la libéralisation des investissements. Il est rappelé que les services audiovisuels ne font pas partie des négociations. Le chapitre indique que les investissements américains et européens devront être traités de façon égale (sans discrimination) de part et d’autre de l’atlantique. Il est également défini le système de protection des investissements permettant aux entreprises de se prévaloir contre un traitement arbitraire, discriminant ou abusif. A cet égard, le projet indique les pistes d’indemnisation des entreprises.

Le chapitre 3 concerne la fourniture transfrontalière de services. Comme pour les investissements, il est rappelé le principe de l’ouverture et l’interdiction des clauses discriminantes.

Le chapitre 4 traite la question de la présence temporaire de personnes physiques qui iraient travailler de l’autre coté de l’Atlantique (visiteurs d’affaires, transferts intraentreprise, diplômés stagiaires, vendeurs d’affaires, fournisseurs de services contractuels et professionnels indépendants).

Cette question est poursuivie dans le chapitre 5 qui traite des qualifications préalables à l’exercice de certaines activités, qui peuvent être données aux personnes physiques ou morales. Il est également question de libération des services informatiques, des services de postes et de courrier, des réseaux de communications électroniques, des services financiers et enfin, du transport maritime international. Ces dispositions doivent notamment être étudiées sur la question spécifique et importante des « services universels« , c’est à dire des services publics.

Le chapitre 6 concerne le domaine du commerce électronique.

Enfin, le chapitre 7 énumère toutes les pistes d’exceptions qui pourraient être posées au principe de libéralisation. Il s’agit, par exemple, des mesures nécessaires à la protection de la santé, de la sécurité, la vie privée, etc. Toutes ses mesures ne doivent cependant pas constituer des restrictions déguisées ou être discriminantes.

A la fin du document, les lecteurs trouveront les principaux éléments que la Commission entend introduire dans le mécanisme de règlement des différends Etat-investisseur. Il s’agit de la question sensible des tribunaux d’arbitrage sur laquelle la Commission devrait lancer une consultation publique dans quelques jours.

 

 

Pour accéder au traité, cliquer ici


 

Source : www.contrelacour.fr

 

 


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26 février 2014 3 26 /02 /février /2014 14:29

 

Source : www.reporterre.net

 

Rapport INRA : voilà comment il a été saboté par les partisans de l’agriculture productiviste

Marie Astier (Reporterre)

mercredi 26 février 2014

 

 

 

 

Comment l’Institut national de recherche agronomique a-t-il pu publier un rapport sur l’agriculture biologique si médiocre qu’il a suscité la colère de 126 scientifiques ? Parce qu’un choix idéologique présidait à sa réalisation. Reporterre décrypte la cuisine interne de ce rapport pseudo-scientifique.

 


 

C’est un rapport qui a réussi à indigner plus d’une centaine de scientifiques, les représentants des professionnels de l’agriculture biologique et un bon nombre de parlementaires écologistes.

Lundi dernier, Reporterre publiait la lettre signée par désormais 126 chercheurs et ingénieurs au PDG de l’INRA François Houllier, lui demandant de retirer la grande étude de son institut sur l’intérêt économique de l’agriculture biologique, publiée en octobre 2013.

Aujourd’hui, ces 126 signataires acceptent de dévoiler leurs noms, parmi lesquels ont peut trouver plusieurs salariés de l’INRA elle-même, ainsi que quelques chercheurs reconnus (lire et télécharger lettre et liste ici). Une mobilisation inédite de la part de scientifiques, qui dans ce courrier de 11 pages détaillent les raisons de leur malaise face à ce travail d’une qualité "très discutable" selon eux (courrier à télécharger dans notre article précédent).

Mais comment un organisme scientifique aussi réputé de l’INRA a pu produire un rapport aussi contesté ? Pour comprendre, il faut remonter aux origines de cette étude. Décryptage en trois questions.

 

L’impact sur l’environnement a été écarté de l’analyse

C’est d’abord la question posée par ce rapport qui ne semble pas pertinente aux scientifiques qui contestent le rapport : "Comment rendre l’agriculture biologique plus productive et plus compétitive ?"

Une problématique purement économique, formulée par le CGSP, alias Commissariat général à la stratégie et à la prospective. Cet organisme rattaché au Premier Ministre est chargé de mener des études, notamment pour imaginer la France dans dix ans, une France qui aurait retrouvé la croissance...

"Pour l’agriculture biologique, nous sommes partis du constat que le Grenelle de l’environnement a échoué à la développer et que ses produits sont trop chers. C’est pour cela que nous avons posé cette question", explique Dominique Auverlot, responsable du département développement durable au CGSP.

Un point de vue qui est tout de suite apparu "biaisé" à Catherine Experton. En tant qu’experte de l’ITAB (Institut technique de l’agriculture biologique), elle a pris connaissance de la commande du CGSP lors de la première réunion de suivi du rapport : "Si on se demande comment rendre la bio plus productive et compétitive, on sous-entend qu’elle ne l’est pas assez... Alors que cela dépend de la façon dont on présente les données. Par exemple l’agriculture bio crée plus d’emplois : de ce point de vue elle est donc plus productive."

"Mais la question n’est toujours posée que sous l’angle des prix", déplore Stéphanie Pageot. En tant que présidente de la FNAB (Fédération nationale de l’agriculture biologique), elle était aussi invitée à ce comité de pilotage du rapport.

Résultat, le rapport reproduit le "biais" de la question initiale. Il analyse la performance économique des exploitations essentiellement sous l’angle du rendement. Les questions sociales et environnementales sont traitées dans des parties séparées.

Selon Dominique Auverlot, par ailleurs ingénieur des Ponts et Chaussées, le raisonnement suivi relève de "l’économie classique" : "Nous sommes dans un système concurrentiel. Si nous produisons des produits locaux plus chers, certes cela crée de l’emploi local. Mais cela rebondit aussi sur le pouvoir d’achat des ménages, qui dépensent plus en alimentation donc moins dans d’autres domaines. Au final, du point de vue macroéconomique, on aboutit à une croissance plus lente."

Plus grave encore, cela justifie que l’analyse ne tienne pas compte des "externalités", c’est-à-dire des conséquences secondaires, positives ou négatives, de certaines activités économiques. "Certains chiffres ne rentrent pas dans le prix des produits", explique cet ingénieur des Ponts et Chaussées. Ainsi pour l’agriculture biologique, les effets positifs sur la qualité de l’eau, la santé ou la vie en milieu rural ne sont pas crédités au titre de sa compétitivité. Pour l’agriculture conventionnelle, les conséquences délétères sur la biodiversité ou sur la pollution de l’eau ne sont pas plus considérés comme diminuant sa rentabilité. Tout le raisonnement est bâti sur le fait que l’impact sur l’environnement n’a aucun intérêt économique. Comme une priorité de l’agriculture biologique est précisément de réduire les nuisances sur l’environnement, elle est forcément désavantagée par le raisonnement suivi.

 

Les critiques émises durant l’élaboration du rapport n’ont pas été prises en compte

Mais ce point de vue d’économie classique aurait pu être modifié au cours de la rédaction du rapport. Ses auteurs ont plusieurs fois rendu compte de leurs travaux au comité de pilotage. Celui-ci était composé de représentants du ministère et du monde agricole : le principal syndicat agricole avec la FNSEA, l’agriculture biologique à travers l’Agence bio, la FNAB et l’ITAB, et enfin différents réseaux d’agriculteurs.

Les débats ont permis de soulever des questions polémiques dès la première réunion. Catherine Experton énumère : "Comment définir la bio ? Qu’est-ce qu’être productif ou compétitif ? L’agriculture biologique doit-elle raisonner en terme de productivité ou d’exportation ? Faut-il assouplir le cahier des charges de la bio ?"

Des discussions qui n’ont pas convaincu Stéphanie Pageot. Elle rappelle que ces réunions traitaient des deux parties du rapport : celle sur l’agriculture biologique et celle sur la durabilité de l’agriculture conventionnelle. "L’étude sur la bio n’a été abordée qu’à la fin de la réunion en un quart d’heure... Nous n’avons pas eu le temps de donner notre avis." Elle n’a assisté qu’à une seule réunion du comité de pilotage.

Paysan bio, membre de la Confédération paysanne et du comité d’administration de l’ITAB, Philippe Guichard a quant à lui participé à tous les rendez-vous : "Après la première réunion, je ne voulais plus y aller mais on m’a demandé de continuer..." Il en a profité pour exprimer à plusieurs reprises son désaccord...

 

*Suite de l'article sur reporterre

 

 

Source : www.reporterre.net

 

 

 

 

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20 février 2014 4 20 /02 /février /2014 16:46

 

 

Source : lesmoutonsenrages.fr

 

Scandaleux ! Le régime des auto-entrepreneurs vient d’être supprimé !!

20 février, 2014

Posté par voltigeur

 

 

 

 

L’entreprise de démolition de la France continue……

Img/Lecontrarien.com

 

C’est une honte et un véritable scandale totalement passé sous silence par nos gentils médias béni-oui-oui!

Le projet de loi Pinel sur l’artisanat et les PME qui vient d’être adopté par l’Assemblée supprime ni plus ni moins le régime des auto-entrepreneurs qui était bien la seule chose qui fonctionnait à peu près facilement dans ce pays.

En effet, le gouvernement a finalement décidé de fusionner leur régime avec celui de la micro-entreprise.

Désormais, il n’y a plus aucun régime de l’auto-entreprise mais bien un alignement sur le statut de la micro-entreprise qui, entre autres joyeusetés, va permettre à tous les auto-entrepreneurs d’être taxés très fortement puisqu’ils vont être assujettis au RSI, un organisme avec lequel tout le monde passe de très agréables moments administratifs, puis à la CFE qui est le nouveau nom de la taxe professionnelle mais en plus cher et en plus coûteux, puis ils devront tenir un livre de comptes, puis une comptabilité, puis justifier de diplômes et de qualifications, puis également auront l’obligation de souscrire à une assurance professionnelle dont les montants en fonction de l’activité peuvent être très élevés.

Notre gouvernement, qui est certainement l’un des plus mauvais de tous les temps, vient donc d’enterrer le statut d’auto-entrepreneur dans un silence assourdissant.

Il devient donc urgent de fermer immédiatement votre auto-entreprise et de migrer vers d’autres solutions qui vous permettront soit de bénéficier de l’assistance sociale et de devenir un assisté, ce que semble souhaiter ce gouvernement d’abrutis économiques, soit d’ouvrir carrément une SASU qui vous permet de ne surtout pas avoir à traiter avec un organisme comme le RSI dont la réputation n’est plus à faire.

Un seul conseil désormais : fuyez ce régime dont tous les avantages ont été purement et simplement annulés par un projet de loi scandaleux. Ce statut était insupportable pour les lobbies des plombiers et des serruriers (sans que personne ne se pose la question du prix de certaines prestations) et insupportable pour ce gouvernement dont l’idéologie gauchisante absurde le conduit à préférer l’assistanat de masse avec des déficits et une faillite à la clef, plutôt que de laisser aux gens la possibilité de se débrouiller seul… et dans la dignité.

Arrêtez tout et ne devenez surtout pas une micro-entreprise. Il existe d’autres statuts comme la SAS.******* Renseignez-vous.

Charles SANNAT

Lire un article ici de BFM qui n’a rien compris ou fait semblant de ne rien comprendre.

Lire ici sur le site de l’APCE toutes les obligations d’une micro-entreprise dont le CA ne peut pas dépasser 32 K€… aucun intérêt. Fuyez !!

******* La SAS est une forme de société assez récente. Créer une SAS permet d’avoir un mode de fonctionnement très souple et cela permet aux associés d’être, en grande partie, libres de l’organiser comme ils le souhaitent.

Source Le coin des entrepreneurs

 

Source : lesmoutonsenrages.fr

 


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20 février 2014 4 20 /02 /février /2014 16:17

Source : www.politis.fr
Par Erwan Manac’h - Suivre sur twitter - 20 février 2014
Vinci : la vérité sur un empire

 

 

De la finance aux autoroutes, des aéroports à la promotion immobilière, en dix ans, Vinci est devenu une machine à aspirer les fonds publics.

 

Les bétonneurs ne désarment pas à Notre-Dame-des-Landes. Les dernières autorisations préfectorales ont été publiées et Vinci – le constructeur et futur concessionnaire – espère débuter les travaux avant l’été, au prix d’une nouvelle opération d’expulsion des centaines d’opposants installés sur les lieux : 1 500 hectares de terres humides devenus, en quatre ans et demi, le haut lieu de la résistance à la folie bétonnière.

Derrière « l’affaire » Notre-Dame-des-Landes, se cache un groupe à l’appétit insatiable. Vinci, qui étend sa toile comme il multiplie ses filiales, est devenu le leader occidental du BTP. De la finance aux autoroutes, des aéroports à la promotion immobilière, en dix ans, Vinci est devenu une machine à aspirer les fonds publics. Aux côtés d’Eiffage et de Bouygues, avec qui Vinci forme l’oligopole du BTP français, le groupe rafle, en nombre, les juteux contrats de partenariats public-privé (PPP) consistant, pour des collectivités en mal de ressources publiques, à déléguer au privé la construction et la gestion de leurs équipements. Là encore imposées par les politiques d’austérité, les concessions de service public parachèvent cette discrète mais massive privatisation, qui se fait au détriment du contribuable… et au profit de Vinci.

 


Après le départ d’Antoine Zacharias, son PDG qui a fait scandale avec ses mirobolantes rémunérations, le groupe a su polir son image. À grand renfort de mécénat et de communication, Vinci s’affiche aujourd’hui comme une multinationale responsable et généreuse, parvenant ainsi à garder sous silence ses manœuvres d’« optimisation fiscale », le dumping social qui sévit sur ses chantiers ou le fiasco des PPP pour les finances publiques. L’entreprise peut aussi compter sur le soutien indéfectible de la classe politique, qui assure la survie d’un système de dépendance qu’elle a elle-même installé.

 


Mais le vent tourne. À Notre-Dame-des-Landes, comme ailleurs en Europe, le mouvement citoyen se renforce contre les projets inutiles et coûteux. Par son opiniâtreté, il ébrèche l’image de Vinci et contribue à exposer au grand jour les rouages de son ascension.

 

                     
                                                                                                                                                                                                                      Source : www.politis.fr
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15 février 2014 6 15 /02 /février /2014 18:22

 

Source : www.eurojournal.net

 

Coup de geule : Honte à l’Europe !
13. Februar 2014
Bravo, l'Europe de Bruxelles ! Tu vas arriver à dégoûter les plus fervents défenseurs de l'Europe. Foto: BiiJii / Wiki Commons
Bravo, l'Europe de Bruxelles ! Tu vas arriver à dégoûter les plus fervents défenseurs de l'Europe.
Foto: BiiJii / Wiki Commons

                                                                                                                                                                                                             L’Europe trahit les principes des Droits de l’Homme

(KL) – Honte aux dirigeants européens ! Hier, à Bruxelles, la Commission des Affaires Intérieures du Parlement Européen a porté un coup grave à l’Europe des Droits de l’Homme. Avec 33 voix (et 17 abstentions), cette commission a refusé la motion 182 du rapport européen sur la protection de données et l’affaire de la NSA, rapport qui sera voté au Parlement à Strasbourg lors de la session du mois de Mars. Cette motion demandait «à tous les états-membres de l’UE de laisser tomber d’éventuelles poursuites judiciaires contre Edward Snowden et de lui proposer la protection contre les poursuites, l’extradition ou des verdicts de tiers parties, en reconnaissance de son statut de lanceur d’alerte et de défenseur international des Droits de l’Homme.» En refusant l’intégration de ce passage dans le rapport, les eurodéputés ont réussi la quadrature du cercle – ils ont produit un rapport sur le scandale de la NSA, sans même mentionner Edward Snowden (sans qui le monde n’aurait même pas connu l’étendue des activités de la NSA). Et surtout, ce vote constitue une trahison des Droits de l’Homme – en dehors de tout discours diplomatique, malgré l’annonce de la fin du scandale de la NSA décrétée aux Etats-Unis par François Hollande, tout le monde sait pertinemment que les USA organisent une chasse à l’homme. L’Europe humaniste préfère tourner le regard. Nous avons du être saoul lorsque nous avons voté pour ces 33 et 17 dirigeants-là.

On se demande pourquoi nos élus lêchent ainsi les bottes des Américains. Vous vous rendez compte ? Dans cette commission du Parlement Européen, pas une seule voix ne s’est levée pour défendre la sécurité et la liberté de celui qui a ouvert les yeux au monde ! On se fiche des raisons politiques et stratégiques qui ont poussé 33 élus à voter contre la motion 182, on se fiche des 17 abstentions (qui sont aussi graves que les votes contre – avons-nous élu des dirigeants pour que ceux-ci n‘aient même pas le courage d’avoir une opinion ?!) – la prestation de nos eurodéputés est de nature à dégoûter les Européens des prochaines élections.

Ils ont beau organiser des tables rondes et des colloques pour tenter de mobiliser les citoyens européens à aller voter – cela ne servira à rien, tant que nos dirigeants mènent une politique aussi lamentable. L’intox organisée autour de la personne d’Edward Snowden a prise, au moins chez ceux qui l’ont organisée. Pour la plupart des citoyens, par contre, Edward Snowden est et restera un héros, une sorte de Che Guevara de l’ère numérique et nos élus le sacrifient au profit d’une soi-disante amitié transatlantique ?

Si l’Europe défendait les valeurs humanistes, elle aurait protégé Edward Snowden depuis longtemps. Même les conservateurs auraient du voter pour la protection d’une vie humaine, car la chasse à l’homme à la sauce américaine n’est pas exactement autorisée par la Bible. Et que se passe-t-il ? Pas un seul parmi 50 eurodéputés siègeant dans cette commission n’a eu le courage d’agir pour les Droits de l’Homme ?

Le manque de courage de nos élus, la soumissions aux Américains qui eux, en échange, nous privent de nos libertés citoyennes, les stratégies négociées derrière les portes fermées de Bruxelles entre les représentants des groupes d’intérêts et leurs agents sur la scène politique – si vous cherchez des raisons pour le désamour entre les Européens et leurs institutions, ne cherchez pas plus loin. C’est avec ce visage inhumain, cynique, intéressé que nos dirigeants veulent nous faire cautionner leur politique par notre vote ? Et quoi encore ?

Et nous, au Rhin Supérieur, qui nous vantons sans cesse de vivre dans la région qui est le berceau de l’humanisme rhénan, Strasbourg, qui s’est auto-proclamée «capitale des Droits de l’Homme», nous avons fait quoi pour Edward Snowden ? Est-ce qu’on l’a convié au «Forum Mondial de la Démocratie» au mois de décembre à Strasbourg, en lui délivrant un sauf-conduit, que cela plaise ou non à ceux qui nous espionnent 24/24 ? Non. On y a discuté SUR Edward Snowden, mais on n’avait pas le courage de discuter AVEC Edward Snowden. Est-ce que Edward Snowden a été nommé «citoyen d’honneur» par la «capitale des droits de l’homme» ? Non. Est-ce qu’il a été retenu pour l’un des prix honorant des défenseurs des libertés et des Droits de l’Homme ? Bien sur que non. L’Europe préfère se prosterner devant les Américains.

Et est-ce que tous ces fins tacticiens sur le clavier politique ne comprennent pas que ce sont eux qui poussent les électeurs dans les bras des séducteurs qui nous guettent à l’extrême-droite ? Est-ce qu’ils ne comprennent pas qu’ils sont en train de mettre en péril le projet «Europe» ? Est-ce qu’ils ne comprennent vraiment pas que c’est leur attitude molle, lamentable et incompréhensible qui fait que les gens se détournent des institutions européennes?

Nos dirigeants se trompent en pensant que les gens ne veulent pas de l’Europe. Les gens ne veulent plus de cette Europe qui les trahit à répétition, les gens s’attendent à une Europe effectivement humaniste, sociale, solidaire – donc, une société radicalement opposée à l’idéal américain qui lui, mise sur la violence, l’uniformisation, la surveillance totale et une vie de robot.

Mais pour mieux faire, nos dirigeants européens devraient se remettre en question pour changer de cap. Les Européens ne veulent plus d’une Europe au service des intérêts financiers, des banques, des fabriquants d’armes, des Américains qui chassent et menacent ceux qui disent la vérité, les Européens ne veulent plus d’une Europe qui laisse en rade toute une génération de jeunes talents dans le Sud du continent, les Européens veulent que TOUS les Européens puissent mener une vie digne – mais nous ne voulons plus de cette Europe qui ferme les yeux devant des crimes et injustices cyniques.

Chers dirigeants, il vous reste 100 jours pour comprendre cela et pour nous proposer de vraies visions européennes. Si vous n’y arrivez pas, vous pourrez regarder avec nous la prise du pouvoir en Europe par ceux qui prêchent la haine, la violence, le nationalisme. Et si cela devait se produire, vous en serez entièrement responsables. 100 jours. Pas plus.

 

 

Source : www.eurojournal.net

 


 

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11 février 2014 2 11 /02 /février /2014 16:38

 

 

Source : infos-autrement.com

 

Seuls trois vaccins sont obligatoires en France. L’imposition de tout autre vaccin est illégale

 

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Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis médecin généraliste depuis 35 ans, et j’ai vacciné pendant 33 ans, sans état d’âme et en toute innocence coupable, oxymore seulement apparent : l’innocent ne sait pas, mais le médecin qui ne sait pas est coupable. Ma seule information a été la faculté (qui glissa joyeusement sur le sujet en 2-3 heures), et surtout la presse médicale et ses valets, les visiteurs médicaux ; jamais le dogme n’a été remis en question.

Il a fallu l’insistance et l’arrogance de Madame Bachelot à l’occasion de la grippe porcine pour que s’ouvre enfin ma machine à penser, à douter. Des ouvrages contestataires me sont tombés dans les mains comme par magie, et j’ai du non seulement remettre en question cette vaccination, mais l’ensemble des vaccins. Chaque nouveau bouquin m’a apporté des révélations, m’a appris le formidable mensonge entretenu depuis Pasteur, dont j’ai découvert qu’il n’était qu’un escroc, avec une nombreuse descendance. J’en parlerai plus tard peut-être.

Comprenez qu’un médecin qui refuse de vacciner prend quelques risques avec son Ordre, et compromet gravement ses revenus (en 7 ans, un enfant « rapporte » au moins 500 euros sous cet angle) : ce qui n’incite guère ni à la réflexion, ni à la remise en question. J’ai franchi ce pas, après bien d’autres confrères, dans la discrétion. De plus en plus de confrères et de moins en moins de discrétion, pour eux comme pour moi, car les mentalités évoluent. Nos détracteurs nous montrent qu’en fait ils n’ont jamais étudié la question, ou choisi de ne pas l’entendre. En principe, celui qui se donne la peine d’étudier vire sa cuti dans les mois qui suivent.

J’ai donc vacciné trois fois depuis un an (au lieu de 300), sous contrainte, au désespoir, et non sans avoir tout tenté pour expliquer (Je n’ai pas poussé la seringue à fond, pour me donner bonne conscience, mais c’est quand même trois échecs personnels). Cela ne se reproduira plus. Mon chiffre d’affaire n’a pas baissé, ce qui prouve qu’on peut le faire. Je vois moins d’enfants, et c’est dommage pour eux. Mais je vis, je vis bien, je vis mieux, et je vis avec la conscience de faire ce qu’il faut. Voici, par exemple, pourquoi j’agis ainsi (mais j’ai des centaines d’articles tout aussi convaincants).

Un dernier mot : seuls trois vaccins sont obligatoires en France (et aucun dans un grand nombre de pays): DiphtérieTétanos et Polio. L’imposition de tout autre vaccin est illégale, dans tous les cas de figure, et même punie par la loi, sauf dans certaines professions (médicale et militaire), ce qui est hautement discriminatoire et contestable.

Je recommande un petit livre de la collection Jouvence, écrit par un collectif de médecins suisses, très facile à lire, et qui ne vous coutera que 4,90 euros, mais vous amènera en douceur à la raison : « Qui aime bien, vaccine peu » qu’on peut commander sur editions-jouvence. De plus, on ne peut pas ne pas avoir vu le film « Silence on vaccine » (en bas de page)

Vaccins : accédez à l’entièreté des faits

Des médecins, des infirmières et des scientifiques engagés pour la protection de votre santé et celle de vos enfants :

Nicola Antonucci, MD David Ayoub, MD Nancy Turner Banks, MD Timur Baruti, MD Danny Beard, DC Françoise Berthoud, MD Russell Blaylock, MD Fred Bloem, MD Laura Bridgman, FNP, ND Kelly Brogan, MD Sarah Buckley, MD Rashid Buttar, DO Harold Buttram, MD Lisa Cantrell, RN Lua Català Ferrer, MD Jennifer Craig, PhD, BSN, MA Robert Davidson, MD, PhD Ana de Leo, MD Carlos de Quero Kops, MD Carolyn Dean, MD, ND Mayer Eisenstein, MD, JD, MPH Todd M. Elsner, DC Jorge Esteves, MD Edward « Ted » Fogarty, MD Jack Forbush, DO Milani Gabriele, CRNA, RN Sheila Gibson, MD, BSc Mike Godfrey, MBBS Isaac Golden, ND Gary Goldman, PhD Garry Gordon, MD, DO, MD(H) Doug Graham, DC Boyd Haley, PhD Gayl Hamilton, MD Linda Hegstrand, MD, PhD James Howenstine, MD Suzanne Humphries, MD Belén Igual Diaz, MD Philip Incao, MD Joyce Johnson, ND A. Majid Katme, MBBCh, DPM Tedd Koren, DC Alexander Kotok, MD, PhD Eneko Landaburu, MD Luc Lemaire, DC Janet Levatin, MD Thomas Levy, MD, JD Stephen L’Hommedieu, DC Paul Maher, MD, MPH Andrew Maniotis, PhD Steve Marini, PhD, DC Juan Manuel Martínez Méndez, MD Sue McIntosh, MD Richard Moskowitz, MD Sheri Nakken, RN, MA Christiane Northrup, MD Amber Passini, MD Ronald Peters, MD, MPH Jean Pilette, MD Pat Rattigan, ND Zoltan Rona, MD, MSc Chaim Rosenthal, MD Robert Rowen, MD Máximo Sandín, PhD Len Saputo, MD Michael Schachter, MD Viera Scheibner, PhD Penelope Shar, MD Bruce Shelton, MD, MD(H) Debbi Silverman, MD Kenneth « KP » Stoller, MD Terri Su, MD Didier Tarte, MD Leigh Ann Tatnall, RN Adiel Tel-Oren, MD, DC Sherri Tenpenny, DO Renee Tocco, DC Demetra Vagias, MD, ND Franco Verzella, MD Julian Whitaker, MD Ronald Whitmont, MD Betty Wood, MD Eduardo Ángel Yahbes, MD

Les signataires, ci-dessus, représentent une palette de professionnels comprenant des pédiatres, des médecins de famille, des neurochirurgiens, des professeurs de pathologie, de chimie, de biologie et d’immunologie. Tous ont, de façon indépendante, investigué l’ensemble des données scientifiques relatives à ce sujet et en arrivent aux conclusions que vous pourrez lire dans ce document.

MD, DO, MB, MBBCh indiquent tous une formation de doctorat en médecine ou de niveau équivalent.

ND indique une formation médicale du niveau d’un doctorat mais dans des domaines plus spécifiques de la pratique médicale.

FNP signifie une infirmière pratiquant à domicile.

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi les médecins n’arrivent pas à trouver la cause de beaucoup de maladies ? C’est parce qu’ils sont conditionnés à ignorer le lien existant entre les vaccins et diverses pathologies. Les maladies suivantes sont celles pour lesquelles il existe une association avec les vaccins, documentée dans la littérature médicale :

• Allergies et eczema
• Arthrite
• Asthme
• Autisme
• Reflux acide du jeune enfant nécessitant le cours aux inhibiteurs de la pompe à protons, des médicaments qui ont beaucoup d’effets secondaires
• Cancer
• Diabète juvénile
• Maladies rénales
• Fausses couches
• Longue liste de maladies neurologiques et auto-immunes
• Syndrome de la Mort Subite du Nourrisson (MSN)
• Et beaucoup, beaucoup plus

Il y a certains effets secondaires des vaccins qui sont documentés dans la littérature médicale et/ou dans les notices des fabricants :

• Arthrite, troubles sanguins, thromboses, attaques cardiaques, septicémie
• Infections des oreilles
• Evanouissements (avec rapports de fractures consécutives)
• Insuffisance rénale nécessitant une dialyse
• Convulsions/épilepsie
• Réactions allergiques sévères, comme l’urticaire ou l’anaphylaxie
• Mort subite
• Beaucoup de diagnostics habituellement donnés comme motifs d’hospitalisation
• Le programme national d’indemnisation des accidents post-vaccinaux (NVCIP) a octroyé plus d’1,2 milliard de dollars ($) d’indemnisation aux victimes, enfants comme adultes.

L’autisme est associé aux vaccins

L’autisme était rare avant les programmes de vaccination de masse qui ont été amplifiés en 1991, avec l’introduction des vaccins contre l’hépatite B et l’Hib (méningite). Des dizaines de milliers de parents peuvent attester que leurs enfants sont devenus autistes vraiment peu de temps après avoir reçu ces vaccins ou d’autres.

Prenez connaissance de l’information disponible sur le site fourteenstudies.org. Vous verrez que les études réfutant le lien entre vaccins et autisme, sont hautement contestables. Les compagnies pharmaceutiques, les compagnies d’assurance et le système médical vivent financièrement de vos maladies.

• Les vaccins ne procurent pas d’immunité à vie, ce qui signifie que des rappels sont recommandés.

• Chaque injection de rappel accroit le risque d’effets secondaires.

• Les effets secondaires des vaccins peuvent vous rendre malade pour le restant de votre vie. Et, fort opportunément, il existe beaucoup de médicaments pour traiter les effets secondaires provoqués par les vaccins.

• Aux Etats-Unis, vous ne pouvez pas poursuivre le fabricant ou votre médecin lorsqu’un accident survient après une vaccination. L’un et l’autre sont protégés par la loi nationale sur les dommages vaccinaux chez l’enfant (« National Child Vaccine Injury Act ») de 1986. Cette loi signée et rendue effective par le président Ronald Reagan stipule :

« Aucun producteur de vaccins ne pourra être rendu responsable, dans une action civile, des dommages ou des décès liés à un vaccin. » (Loi publique 99-660)
Beaucoup de médecins et de professionnels de la santé ne se vaccinent pas et ne font pas vacciner leurs enfants. Pourquoi ne le font-ils pas ?

• Ils savent qu’il n’est pas prouvé que les vaccins soient sûrs ou efficaces.

• Ils savent que les vaccins contiennent des substances dangereuses.

• Ils savent que les vaccins génèrent de graves problèmes de santé.

• Ils ont déjà eu à traiter des patients souffrant de graves effets secondaires de vaccins.
La seule personne qui retire avantage d’être en bonne santé, c’est vous et ceux sur qui vous veillez.

• Les compagnies pharmaceutiques ont infiltré et pris le contrôle du système médical dans son ensemble, incluant les écoles de médecines, les journaux médicaux, les hôpitaux, les cliniques et les pharmacies locales. Les revenus des médecins dépendent donc d’une foi aveugle, qui implique de ne jamais remettre en question le moindre aspect de la moindre vaccination. Même quand le médecin a sous les yeux les preuves évidentes d’un dommage vaccinal, il/elle est habituellement peu disposé(e) à envisager la vaccination comme en étant la cause. Malgré le fait que la science et la médecine non corrompues confortent l’abandon des vaccins, agir ainsi peut être considéré comme suicidaire pour sa carrière professionnelle. Les signataires de ce document assument définitivement et courageusement ces risques pour votre sécurité et celle de vos enfants.

• Les hôpitaux tirent financièrement avantage des hospitalisations et des examens.

• Les compagnies pharmaceutiques retirent des milliards de dollars des vaccins.

• Les compagnies pharmaceutiques gagnent des dizaines de milliards de dollars grâce à la vente de médicaments destinés à « traiter » les effets secondaires et les maladies chroniques à vie causées par les vaccins.

• Les vaccins sont la clé de voûte du système médical. Sans vaccins, les coûts des soins de santé diminueraient parce qu’au final, nous aurions une société plus saine dans son ensemble. Nous avons échangé la varicelle contre l’autisme, la grippe contre de l’asthme, des infections ORL pour du diabète,… et la liste pourrait encore continuer. En voulant frénétiquement éradiquer des microbes relativement bénins, nous avons troqué des maladies temporaires contre des maladies chroniques à vie, lourdes, insidieuses, des désordres, des dysfonctions, des inaptitudes et autres incapacités.

Combien y a-t-il de vaccins ?

Si les enfants américains reçoivent toutes les doses de tous les vaccins, ils se font administrer 35 injections qui contiennent 113 différentes sortes de particules microbiennes, 59 produits chimiques différents, 4 types de cellules ou d’ADN animal ainsi que de l’ADN humain issu de foetus avortés et de l’albumine humaine.

Si vous pensez que vous n’avez pas de souci à vous faire parce que vos enfants sont plus âgés, pensez-y à deux fois. Il y a pas moins de 20 vaccins supplémentaires qui sont actuellement dans le pipeline de développement de l’industrie pharmaceutique pour être mis sur le marché dans les quelques prochaines années, la plupart destinés aux adolescents et aux adultes.

Certains composants des vaccins : Comment est-il possible que les vaccins ne puissent pas faire de tort à votre santé avec ça ?

• Des virus ou bactéries adventices issues des milieux de culture à partir desquels les vaccins sont fabriqués

• Du mercure, un neurotoxique notoire, qui se trouve toujours dans les flacons multi-doses de vaccin contre la grippe utilisés dans le monde entier. En outre, le mercure se trouve toujours, à l’état de trace, dans plusieurs autres vaccins.

• De l’aluminium, un poison qui cause la dégénérescence des os, de la moelle osseuse et du cerveau.

• Des cellules animales de singes, de reins de chiens, de poulets, de vaches, et d’humains.

• Du formaldéhyde (utilisé pour l’embaumement des morts), un cancérigène notoire.

• Du polysorbate 80, connu pour causer l’infertilité chez la souris femelle et l’atrophie
testiculaire chez la souris mâle.

• De la gélatine, issue des porcs et des bovins, connue pour causer des réactions
anaphylactiques et que l’on retrouve en grande quantité dans les vaccins ROR et ceux contre
la varicelle et le zona.

• Du monosodium glutamate (MSG) dans les vaccins à inhaler contre la grippe, une substance
connue pour causer des perturbations métaboliques (par ex. diabète), des convulsions et d’autres troubles neurologiques.

Les conflits d’intérêts

• Les mêmes personnes qui font la réglementation et les recommandations en matière vaccinale tirent aussi avantage de la vente des vaccins. Par exemple, le Dr Julie Gerberding, qui a dirigé le CDC pendant 8 années est, à présent, présidente de Merck Vaccins. Le Dr Paul Offit, membre du Comité de Conseil en matière de pratiques vaccinales (ACIP) a développé et fait breveter son propre vaccin. Selon le CDC, pour un groupe moyen d’environ 10 pédiatres, la valeur approximative du stock de vaccins infantiles à écouler et disponibles dans leurs bureaux, avoisine les 100.000 $. Ces médecins s’enrichissent des visites au cours desquelles vos enfants sont vaccinés et aussi des visites de suivi, qui font suite aux effets secondaires de ces vaccins reçus.

Les pédiatres reçoivent des primes trimestrielles de la part des « mutualités » (« health maintenance organizations » - HMOs) avec lesquelles ils collaborent pour maintenir des taux élevés de couverture vaccinale dans leur clientèle et ils sont, semble-t-il, réprimandés par les compagnies d’assurance lorsque les taux de vaccination chutent.

 

Existe-t-il la moindre étude comparant la santé des enfants vaccinés à celle des non vaccinés ?

Une étude financée par Generation Rescue, appelée l’ « étude Cal-Oregon » a questionné les parents d’enfants vaccinés vs. ceux d’enfants non vaccinés. Sur les 17.674 enfants inclus dans cette étude, les résultats ont montré :

• Les enfants vaccinés avaient 120% plus d’asthme.
• Les garçons vaccinés avaient 317% plus de troubles de déficit d’attention avec hyperactivité (TDAH)
• Les garçons vaccinés avaient 185% plus de désordres neurologiques
• Les garçons vaccinés avaient 146% plus d’autisme.

Les filles représentent seulement 20% du nombre total d’enfants repris dans cette étude. Pour lire la totalité de l’étude par vous-même, allez sur GenerationRescue.org pour lire un rapport sur la faible incidence de l’autisme parmi les enfants Amish non vaccinés, allez survaccinationcouncil.org.Plus d’études encore au sujet de l’autisme, voir iciet ici.

 

Les exemptions vaccinales aux Etats-Unis

Vous avez le droit de refuser ! Utilisez-le. On ne peut pas obliger que votre enfant se fasse vacciner pour fréquenter une école publique. Chaque état rend possible des exemptions et vous avez le droit de refuser les vaccins que vous estimez indésirables (exemptmychild.com) Trouvez un dispensateur de soins qui est en phase avec votre choix de ne pas vacciner et qui vous respectera sur le site vaccinationcouncil.org

Beaucoup de gens choisissent la santé et la sécurité en disant NON aux vaccins.

Les groupes qui ne vaccinent généralement pas incluent les praticiens holistiques, les chiropracteurs, les parents qui donnent eux-mêmes les cours à domicile et ceux appartenant à certaines religions. Des milliers de témoignages écrits par des parents d’enfants non vaccinés au sujet de l’excellent état de santé de leurs enfants sont disponibles sur divers sites internet. Les décisions concernant la vaccination vous appartiennent à vous et à votre époux – (se)/partenaire. Personne d’autre n’a à s’en mêler. Ce n’est pas l’affaire des autres membres de votre famille, de vos voisins ou de votre belle famille !

Pour avoir une santé brillante, vous aurez besoin de vous investir pour apprendre certaines choses nouvelles.

• Le choix de santé sûr est de dire NON aux vaccins. Vous avez le contrôle des choix de santé que vous faites pour vous-même et pour vos enfants. Vous n’avez aucun contrôle sur les conséquences d’une vaccination.

• Vous n’avez pas besoin d’un « pédiatre attitré » pour simplement peser et mesurer votre enfant et faire les injections. Envisagez la possibilité de recourir à un praticien naturopathe, un chiropracteur pour enfants, un praticien en médecine orientale ou un homéopathe. Vous pourrez constater que les praticiens de la famille des ostéopathes sont plus ouverts en ce qui concerne les choix vaccinaux.

• Les enfants naissent avec de puissantes défenses naturelles. Si cela n’était pas le cas, ils mourraient tous, peu après la naissance. D’énormes cascades de réactions immunitaires complexes commencent dès les premiers cris de la naissance. Ces processus ont besoin de se dérouler naturellement, sans être interrompus par l’injection de substances toxiques.

• Informez-vous au sujet des maladies que les vaccins peuvent « prévenir ». Votre enfant n’entrera sans doute jamais en contact avec la plupart de ces microbes et si c’était le cas, quasiment tous les enfants sains et non vaccinés s’en remettent sans aucune séquelles avec à la clé, une immunité durable à vie. La santé ne peut pas « jaillir » de la seringue.

• Informez-vous au sujet de l’importance de la fièvre, comment en tirer profit chez soi à la maison et quand recourir à un médecin. La plupart des épisodes fiévreux se résolvent d’eux- mêmes en quelques heures quand on se soigne raisonnablement (drtenpenny.com)

• Comprenez que votre enfant peut être vacciné et malgré tout contracter la maladie que vous souhaitiez prévenir. Les vaccins ne peuvent pas assurer la protection qui leur est attribuée. La santé ne peut pas « jaillir » de la seringue, ce n’est pas quelque chose qui s’injecte.

• Prenez conscience que les principales clés de la santé sont une bonne alimentation, une eau pure, un sommeil adéquat, de l’exercice et de la joie de vivre.

• Apprenez aussi des informations basiques sur les vitamines, en particulier l’information vraiment cruciale au sujet de la vitamine D3. Apprenez comment utiliser les plantes essentielles et les bases de l’homéopathie pour entretenir sa santé et gérer les troubles mineurs.

• Informez-vous davantage sur les vaccins que votre médecin ne l’a fait. Votre médecin n’a probablement jamais rien lu sur les vaccins à part les publications sponsorisées par l’industrie qui en font évidemment l’éloge.

• Sachez que vous payez pour les soins de santé ; le traitement des maladies est remboursé par les compagnies d’assurance. Votre assurance payera les médicaments et les vaccins.

• Gérer votre budget de façon à pouvoir rester en bonne santé. Votre vie en dépend

 

Source : infos-autrement.com

 


 

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9 février 2014 7 09 /02 /février /2014 18:01

 

 

Source : rue89.nouvelobs.com

 

 

Toxicité 09/02/2014 à 10h40
Les pesticides, « deux à mille fois plus toxiques » qu’annoncé, dit une étude
Antonin Iommi-Amunategui | Blogueur, auteur

 

 


Un viticulteur épand des pesticides sur des vignes à Meursault (SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA)

 

Le biologiste Gilles-Eric Séralini, déjà à l’origine de l’étude controversée mettant en cause le maïs OGM NK 603 et le pesticide Roundup de Monsanto en 2012, remet le couvert. Avec ses collègues de l’université de Caen et du Comité de recherche et d’information indépendantes sur le génie génétique (Criigen), il signe cette fois une étude sur la toxicité des pesticides sous leur forme commerciale – c’est-à-dire assaisonnés d’adjuvants – et non plus limitée à la substance active, jusqu’alors seule prise en compte.

Différence notable : un institut public légitime cette nouvelle étude.

Jusqu’à « 1056 fois plus toxique » qu’annoncé

Le plan Cancer d’Hollande zappe les facteurs environnementaux

Pendant ce temps, François Hollande a dévoilé le plan Cancer 2014-2018 qui « zappe » les facteurs environnementaux, tels que les pesticides.

Les résultats de l’étude de Séralini en mettent à nouveau plein la vue : dans leur composition intégrale, les pesticides seraient de « 2 à 1 000 fois plus toxiques » pour les cellules humaines que lorsqu’ils sont considérés à partir de leur seule substance active.

Elle conclut que sur neuf des « principaux » pesticides utilisés dans le monde (dont le Roundup), « huit formulations sont clairement en moyenne des centaines de fois plus toxiques que leur principe actif ». Et jusqu’à « 1 056 fois plus toxique » pour le pesticide à base de tébuconazole (un fongicide autorisé en France).

En cause, selon Séralini et ses équipes, les adjuvants, qui « sont souvent confidentiels et déclarés comme inertes par les fabricants ».

Une étude automatiquement controversée

Les résultats de cette nouvelle étude pâtissent du statut controversé du professeur Séralini, dont la précédente étude choc avait été publiée puis retirée de la revue Food and Chemical Toxicology, celle-ci estimant que « les résultats présentés, s’ils ne sont pas incorrects, ne permettent pas de conclure ».

De même, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) en avait contesté les protocoles, le nombre de sujets étudiés (200 rats) étant jugé trop faible.

L’Anses notait néanmoins alors « l’originalité de cette étude » abordant le sujet, « jusqu’ici peu étudié », des effets à long terme (deux ans, en l’occurrence) des OGM associés aux pesticides.

Séralini affirmant de son côté que la marche arrière de Food and Chemical Toxicology était motivé par l’arrivée dans le comité éditorial de la revue de Richard Goodman, un biologiste ayant travaillé pour Monsanto.

L’Inserm alerte sur la question des adjuvants

 

Voir le document

(Fichier PDF)

 

Mais cette nouvelle étude de Séralini sur la toxicité effective des pesticides en formulation, publiée dans la revue Biomed Research International, fait cette fois écho au récent rapport de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).

En juin dernier, dans une longue publication [PDF] consacrée aux effets des pesticides sur la santé, l’Inserm avait déjà alerté sur la question des adjuvants, confirmant que ces derniers « peuvent posséder leur propre toxicité ou interférer avec la substance active ».

Ce que l’étude de Séralini prétend aujourd’hui brutalement démontrer. Ce qui contredit également Eugénia Pommaret, directrice de l’Union des industries de la protection des plantes (Uipp), perçue comme le « lobby des fabricants de pesticides », lorsqu’elle déclare :

« Tous les pesticides étudiés dans la publication [de Séralini] ont déjà été pleinement évalués avec des études de toxicité in vivo. Ces études doivent confirmer l’absence d’augmentation significative de la toxicité de la formulation par rapport à la toxicité de la substance active seule. »

« Ce qui est testé n’est pas ce qui est employé »

L’association Génération Futures, qui mène un combat de longue date contre les pesticides, s’est félicitée de cette nouvelle étude :

« [Elle] remet en cause le mode de calcul des doses journalières admissibles calculées aujourd’hui à partir de la toxicité de la substance active seule, ainsi que la procédure d’évaluation du risque des pesticides qui ne prévoit pas l’obligation de tests pour la toxicité chronique des pesticides en formulation. »

Son porte-parole, François Veillerette, a ensuite réagi à la communication de la directrice de l’Uipp :

« C’est d’autant plus inacceptable que l’Anses elle-même a relevé le manque des tests sur les effets chroniques des pesticides tels qu’ils sont vendus et utilisés. Ce qui est testé n’est pas ce qui est réellement employé par les agriculteurs. »

Pesticides : un manque de transparence avéré

Au terme de son rapport de 150 pages, l’Inserm – établissement public hors de tout soupçon de partialité – soulignait déjà « le manque de transparence en termes de composition intégrale des produits (adjuvants) pour des raisons de secret industriel ».

Joint au téléphone, Xavier Coumoul, cosignataire de ce rapport, spécialisé en pharmacologie et toxicologie, confirme la légitimité de l’étude de Séralini :

« Il est évident qu’il est nécessaire d’avoir accès à la formulation précise des pesticides. Et si Séralini en arrive à des résultats d’une telle ampleur, ça légitime qu’on y ait accès. Pour ma part, je n’ai jamais eu complètement accès aux formulations. »

 

Source : rue89.nouvelobs.com

 

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5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 14:50

 

Source : www.bastamag.net

 

Quand des poivrons deviennent la propriété de la multinationale Syngenta

par Sophie Chapelle 5 février 2014

 

 

 

Un nouveau brevet vient s’ajouter à la longue liste détenue par Syngenta, une multinationale suisse qui contrôle 9 % du marché mondial des semences. Le 8 mai 2013, l’Office européen des brevets (OEB) lui a accordé un brevet sur un poivron résistant aux insectes. Concrètement, tout agriculteur, maraîcher ou jardinier se trouvant dans l’un des 38 États dans lequel le brevet s’applique [1], et qui souhaite sélectionner un poivron présentant un trait de résistance à un insecte de la famille des Bemisia, doit demander l’autorisation à Syngenta. «  S’il ne le fait pas, cette utilisation risque de constituer une contrefaçon du brevet », prévient No Patent on Seeds, un collectif d’associations engagées contre le brevetage des végétaux, des graines et des animaux d’élevage. « Le brevet ne concerne que la génétique propre à notre invention, précise Syngenta. Le biomatériau d’origine reste libre d’utilisation par les autres sélectionneurs. »

Mais l’argument ne convainc pas les représentants d’une trentaine d’ONG européennes qui ont annoncé déposer un recours le 3 février. D’après elle, il ne s’agirait pas d’une invention mais d’une découverte. « Cette résistance spécifique a été obtenue en croisant un poivron sauvage, de Jamaïque, qui comporte naturellement des résistances aux insectes, avec un poivron commercial. Elle existe donc déjà dans la nature et n’a en aucun cas été inventée par Syngenta », écrit la coalition. Qui insiste également sur le non respect de la Convention sur le brevet européen. « Le poivron de Syngenta est le résultat de procédés essentiellement biologiques (méthodes de sélection traditionnelles) qui ne sont pas brevetables en vertu de l’art. 53 b) de la Convention sur le brevet européen ». Reste à la Grande Chambre de recours de l’OEB de décider si les produits découlant des méthodes de sélection traditionnelles sont brevetables ou non.

La coalition européenne considère plus généralement que ces brevets posent un problème d’un point de vue éthique, mais aussi en termes de réduction de la biodiversité et de phénomènes de concentration. Les trois plus grandes sociétés semencières – Monsanto, DuPont et Syngenta – contrôlent plus de 50 % du marché international des semences (voir notre enquête). « Dans le cas du poivron, Monsanto et Syngenta possèdent près de 60 % de toutes les variétés protégées en Europe », selon No Patent on seeds. Les organisations demandent à ce que « les plantes et les animaux ne puissent plus être brevetés. La révocation de ce brevet sur le poivron serait déjà un premier pas important. » Plus généralement, elles exigent du Conseil d’administration de l’OEB de modifier les critères d’octroi des brevets « afin d’en exclure toutes les plantes et en priorité celles qui sont obtenues par sélection traditionnelle ».

Plus d’information sur la campagne #FreePepper (« Libérez le poivron ») en cliquant ici.

 

 

Notes

[1Outre les 28 États membres de l’UE, les pays concernés sont la Suisse, la Norvège, l’Islande, le Liechtenstein, la Serbie, l’Albanie, la Macédoine, Saint Marin, Monaco et la Turquie.


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Source : www.bastamag.net

 


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