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23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 16:37

 

Source : ecologie.blog.lemonde.fr

 

 

Les lapins en cage : un élevage « choquant » qui reste méconnu

 

 

 

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Des lapereaux aux yeux infectés et avec des mycoses, des lapins entassés dans des cages trop petites, sombres et jonchées par des cadavres ou encore des kilos de déjections accumulés le long des barreaux : dans une enquête vidéo diffusée jeudi 23 octobre, l'ONG CIWF dénonce les "conditions de vie désastreuses" des lapins élevés en batterie dans l'Union européenne, un élevage industriel qui reste encore méconnu.

 

 

 

CIWF, qui promeut des pratiques d'élevage respectueuses du bien-être animal, a réalisé cette enquête – tournée sans recours à la caméra cachée – cet été dans 16 élevages de cinq pays de l'Union européenne (Italie, Grèce, Chypre, Pologne et République tchèque). Une situation qu'elle avait également dénoncée en France et en Espagne en 2012. En juin, l'association L214 avait elle aussi dénoncé "l'horreur" d'un élevage de milliers de lapins du Morbihan, en réclamant sa fermeture d'urgence, et mené plusieurs enquêtes dans cette industrie"une des pires formes d'élevage" existantes.

"Cette situation est choquante et alarmante, et pourtant elle reste méconnue, regrette Romina Sanfourche, chargée de campagnes CIWF France. La production cunicole [l’élevage de lapins] fait très peu parler d’elle, alors que les lapins sont le deuxième animal le plus élevé pour sa viande en Europe. Ils sont à 99 % élevés en cage."

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Selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), 332 millions de lapins sont élevés en cage dans l'Union européenne. Malgré une baisse continue de la consommation, la France, 3e producteur européen après l'Italie et l'Espagne, en élève encore 37 millions, essentiellement dans l'Ouest du territoire (48 % pour les Pays-de-la-Loire, 21 % en Bretagne et 11 % en Poitou-Charentes, selon l'interprofession du lapin). Avec la Chine, ces quatre pays assurent l'essentiel de la production mondiale.

Des animaux qui passent leur vie entière derrière des barreaux, dans des espaces trop étroits : ils naissent dans de petites cages grillagées hors-sol et y restent jusqu'à leur mort, soit 80 jours plus tard. Les lapines reproductrices sont quant à elles maintenues isolées et confinées pendant deux ans. Et tous sont gavés d'antibiotiques : les lapins sont les plus exposés à ces médicaments, devant les volailles et les porcs, selon l'indicateur ALEA (Animal Level of Exposure to Antimicrobials) livré par le rapport de 2012 de l'Agence nationale de sécurité sanitaire – un chiffre toutefois en baisse depuis quelques années. Malgré tout, près d'un tiers des lapins meurent avant d'atteindre l'âge d’abattage.

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Or, aucune réglementation n'existe au sein de l'Union en matière de bien-être des lapins, pour contrôler la taille des cages, le nombre d'animaux qu'elles peuvent contenir et les "enrichissements" (paille, objets à ronger, tubes pour se cacher, etc.) dont elles doivent être dotées, contrairement aux poules pondeuses ou aux truies.

"Les cages les empêchent d’exprimer leurs comportements naturels (faire des bonds, creuser et se mettre à l’abri, ronger pour se limer les dents), mais aussi les mouvements les plus basiques (comme se mettre debout et bondir) et leur causent des blessures fréquentes et un stress permanent", dénonce le CIWF, qui a lancé nouvelle campagne "Une nouvelle ère sans cage" assortie d'une pétition.

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Certains pays commencent à évoluer. En Autriche, les cages conventionnelles sont d’ores et déjà interdites, et elles le seront également aux Pays-Bas à partir de 2016. En Belgique, sous la pression de l’opinion publique, elles sont prohibées depuis le 1er janvier 2013 pour tout nouvel élevage, sauf pour les lapines reproductrices (prévu pour 2021). "Ces pays ont opté pour l’élevage en parcs en plein air, ou les systèmes de clapiers, avec de l'herbe pour nourriture principale, qui améliorent le confort des animaux et leur donnent la possibilité d’exprimer leurs comportements naturels, indique Romina Sanfourche. Tous les pays doivent faire de même et définitivement interdire les cages."

Audrey Garric

>> Me suivre sur Facebook : Eco(lo) et sur Twitter : @audreygarric

>> Lire mes autres articles sur le site du Monde

Photos : CIWF

     

     

     

    Source : ecologie.blog.lemonde.fr

     

     

     


     

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    23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 15:25

     

     

    Source : www.reporterre.net

     

     

    Décès inattendus à la ferme-usine des 998 vaches

    Barnabé Binctin (Reporterre)

    jeudi 23 octobre 2014

     

     

     

    Des clichés réalisés les 4 et 5 octobre, et que Reporterre dévoile aujourd’hui, prouvent qu’au moins deux bovins sont morts dans la ferme-usine dite des Mille vaches, trois semaines à peine après l’ouverture du site.


    La ferme-usine des Mille vaches pourrait mettre encore plus de temps que prévu à honorer son nom. Alors que les premières vaches sont arrivées sur le site de l’exploitation dans la nuit du 12 au 13 septembre dernier, certaines auraient succombé sur place, quelques semaines plus tard, selon les preuves fournies par l’association Novissen.

    Le samedi 4 octobre, Claude Dubois, vice-président de l’association d’opposants au projet de ferme-usine, effectue un tour en ULM. Retraité, ce passionné d’aviation vole fréquemment depuis l’aéroclub situé à 150 mètres de l’emplacement de la ferme-usine. Ce jour-là, ce n’est pas lui qui pilote, il se charge des photos aériennes.

    En les regardant le soir même, il constate une tache blanche et noire située entre l’énorme hangar et le tas de fumier. Une vache gît à même le sol. « Je n’avais pas de grand-angle et de loin, je ne m’en suis pas rendu compte sur le moment », raconte-t-il.

    Le lendemain, il remonte de nouveau à bord avec un collègue. Cette fois, son appareil photo est muni d’un zoom plus puissant. Et cette fois, ce n’est plus une vache, mais deux, qui sont étendues, inertes, sur le sol en bitume de l’exploitation, au même endroit que la veille.

    Lorsqu’on zoome sur l’image, on aperçoit des flaques de sang dégoulinant directement du museau du bovin. Il ne fait aucun doute : les vaches sont mortes.

    Reporterre a joint hier par téléphone Michel Welter, le directeur de l’exploitation. M. Welter se veut d’abord rassurant concernant l’état de santé de son troupeau : « Les vaches vont très très bien. Ça je peux vous dire, elles vont bien : on a tout fait pour qu’elles aillent bien »....

     

    *Suite de l'article sur reporterre

     

     

    Source : www.reporterre.net

     

     

     

     

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    23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 15:09

     

    Source : www.mediapart.fr

     

     

    Santé et produits chimiques : « l’inaction confondante des pouvoirs publics »

    |  Par christophe Gueugneau

     

     

     

    Le journaliste Fabrice Nicolino publie une enquête remarquable sur la place prise par la chimie dans nos vies. Plongée effarante depuis la découverte de la chimie industrielle, au milieu du XIXe siècle, jusqu'au drame sanitaire en cours, en passant par les gaz moutarde et autres gaz de combat, les pesticides, les PVC…

     

     

    Depuis plusieurs années maintenant, le journaliste Fabrice Nicolino tire des fils : comment et pourquoi ce que l'on mange est-il gavé de milliers de produits chimiques ? Qui est responsable ? Pourquoi les pouvoirs publics ne font-ils rien, ou presque ? Mais avec son dernier livre, Un empoisonnement universel, c'est l'ensemble du tableau qui se dessine sous les yeux du lecteur.

    Pourquoi, entre 1980 et 2012, assiste-t-on à une augmentation de 110 % du nombre de cancers en France ? L'industrie chimique figure une excellente piste, explorée sous tous les angles dans le livre : l'impunité totale des industries de la chimie, l'action des lobbies industriels, l'« ignorance crasse », pour reprendre Nicolino, des pouvoirs publics.

    Un exemple ? La dose journalière admissible, censée être la dose maximale qu’un homme normal peut ingérer chaque jour pendant toute sa vie. D'où vient-elle ? Mais des lobbies industriels évidemment. « Une mystification destinée à rassurer mais qui ne repose sur rien de scientifique, bricolée sur un coin de table », assène l'auteur. Le reste est à l'avenant.

     

    Un empoisonnement universel – Comment les produits chimiques ont envahi la planète

    Fabrice Nicolino

    Éditions Les liens qui libèrent

    Septembre 2014, 448 pages, 23 €.

     

     

    Source : www.mediapart.fr

     

     

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    21 octobre 2014 2 21 /10 /octobre /2014 21:15

     

    Source : rue89.nouvelobs.com

     

    Camouflage 21/10/2014 à 12h50
    Pour être efficace, la publicité doit faire semblant de rater sa cible
    Philippe Vion-Dury | Journaliste Rue89

     

    Les marketeurs sont tombés sur un écueil : la personnalisation à outrance de la pub la rend insupportable et donc inefficace.


    Un jeu de tir dans un Luna Park (Sarah Ackerman/Flickr/CC)

     

    « Prêt à décoller pour la Turquie ? », « Vivez le week-end de vos rêves à Antananarivo »... Qui n’a pas vécu sur son écran l’irruption très irritante d’une publicité en lien direct avec des e-mails échangés avec sa mère ou ses dernières recherches sur Google ? On sait que vous allez partir en voyage, que vous êtes prêt à débourser une bonne somme d’argent, alors on vous balance la pub adéquate.

    Après la personnalisation calibrée sur le profil de chacun, les publicitaires ont passé un cap en intégrant le facteur temporel : à quel moment exact faut-il placer l’annonce sous les yeux du consommateur. Et surtout, quel moment est significatif, « bankable » ?

    Le voyage est un événement parmi d’autres : le divorce cause des déménagements, la maladie impose des traitements et accompagnements, la naissance d’un enfant suppose l’achat de matériel approprié... Autant de jackpots pour l’intermédiaire qui saura se manifester opportunément.

    A trop se personnaliser, la publicité n’en est-elle pas devenue inquiétante, révoltante ?

    Le supermarché qui détecte les femmes enceintes

    La polémique a émergé sur la question sensible de la grossesse. En 2011, un père excédé interpelle le directeur de la chaîne de magasins américains Target en lui demandant s’il veut pousser sa fille, 16 ans, à tomber enceinte. Son grief : le flot de publicités pour couches et habits de bébés que reçoit cette dernière.

    Manque de bol, c’est l’entreprise qui avait vu juste et la jeune fille passe aux aveux quelques jours plus tard : elle est bien enceinte. Etrange fait divers qui esquisse un monde où nous nous renseignerions auprès d’entreprises tierces pour percer les secrets de nos proches.

    Comment ce petit miracle est-il possible ? En 2002, un statisticien fraîchement recruté par Target, Andrew Pole, se voit confier une mission bien particulière : bâtir un algorithme capable d’identifier les femmes qui en sont à leur second semestre de manière à les « capturer pour des années » dans les filets du magasin.

    Pour réaliser cet exploit, l’analyste va utiliser toutes les données qui sont à sa disposition : activité de la carte de fidélité, ouverture de e-mails, les historiques de visites sur le site, informations relatives au nombre d’enfants, statut marital, quartier habité, et toutes les données complémentaires concernant goûts et activités que l’entreprise peut acheter à des « fossoyeurs numériques », les « databrokers ».

    Ensuite, il « suffit » d’étudier le comportement des femmes que l’on sait enceintes, en direct ou rétrospectivement, et voir si des habitudes sont identifiables, si des schémas comportementaux types peuvent être établis. Exemple : tel achat ou tel intérêt pour tel type de produit chez une femme mariée, sans enfants, de 35 ans, indique une probabilité qu’elle soit enceinte de 70%.

    Géolocalisation, caméras... une cible à tout moment

    Les marketeurs, dans leur course à la personnalisation, ont ajouté l’élément temporel. Le but : découvrir « le moment » optimum pour proposer des produits, ou les signes d’une vulnérabilité passagère annonçant ce qu’ils appellent un « comportement irrationnel ».

    Cette conquête est grandement aidée par une technologie particulièrement populaire : la géolocalisation. Le bon moment n’est pas uniquement le résultat d’un contexte familial ou d’un état physiologique : il dépend aussi du lieu fréquenté. Des entreprises travaillent ainsi à envoyer des publicités ciblées sur smartphones pour proposer une réduction ou une offre ciblée.

    Vous venez de quitter le domicile parental et d’emménager dans un petit studio ? Il est 14 heures, un jeudi (votre jour de congé), dans une rue où vous avez l’habitude de faire vos emplettes ? Pourquoi ne pas entrer dans ce magasin de décoration d’appartement à deux rues d’ici ? Pour vous convaincre : la deuxième lampe à moitié prix.

    Une autre technologie viendra peut-être prêter main forte au tout personnalisé : la reconnaissance faciale. La société britannique Amscreen a commercialisé des panneaux publicitaires qui s’adaptent à qui les regarde – comme dans « Minority Report ». A terme, ils sont pensés pour retrouver l’identité des passants et leur proposer une publicité ultraciblée.

    Les marques sont entrées dans une « vallée dérangeante »

    Quand la publicité arrive à ce point, la question se pose : la personnalisation à outrance est-elle une bonne chose, même pour les marketeurs ? Colin Strong, spécialiste du Big Data à l’institut d’étude GfK, pose le problème en ces termes : « Les marques entrent-elles dans une “vallée dérangeante” ? »

    Le terme est emprunté au vocabulaire de la robotique. L’effet « Uncanny Valley » est une hypothèse développée par un chercheur japonais : plus un robot ressemble à l’homme, plus il nous devient sympathique, mais lorsqu’il devient trop ressemblant, ses imperfections nous deviennent hideuses, comme un miroir déformant de l’homme. Et le robot nous devient insupportable.

    Strong avance deux chiffres qu’il présente comme des symptômes possibles d’un rejet des consommateurs face à la pub sur-mesure :

    • 38% des consommateurs auraient déclaré lors d’une récente étude GfK [PPT] utiliser une forme de blocage publicitaire de type Adblock ;
    • une autre étude de l’institut établit que 68% des britanniques consommant sur le Net considèrent que la manière dont les annonceurs utilisent les informations personnelles les concernant est « inquiétante ».

    Les recherches entreprises par GfK tendent en outre à montrer l’existence d’un phénomène similaire à celui qui touche la robotique humanoïde, rapporte Colin Strong :

    « Au départ, les consommateurs apprécient la personnalisation des messages publicitaires, avec une amélioration régulière de l’attachement à la marque à mesure que la personnalisation augmente. Il apparaît toutefois qu’une limite est franchie quand la personnalisation devient excessive, l’attachement à la marque décline alors rapidement, tombant dans une “ vallée dérangeante ”. »

    Le ciblage serait socialement excluant

    Qu’est-ce qui rend le phénomène dérangeant ? Il y a certes une dimension morale liée à ce qui nous apparaît comme une violation de notre intimité : difficile de supporter que Google soit le premier à savoir que vous avez un cancer ou que vous souhaitez un nouvel enfant. Mais ce seul facteur semble insuffisant.

    Joseph Turow, professeur à l’université de Pennsylvanie, tente une autre explication dans son ouvrage « The Daily You » (éd. Yale University Pres, 2013) Le rejet viendrait plutôt, selon lui, du miroir social que peut constituer une publicité trop ciblée :

    « Les publicités et offres commerciales sont des signaux : elles alertent les gens sur leur position sociale. Si vous recevez en permanence des annonces pour des voitures bas-de-gamme, des vacances tout près de chez vous, des fast-foods, et d’autres produits qui reflètent l’appartenance à une classe sociale défavorisée, votre perception des chances que vous offre le monde sera plus limitée que celle d’une personne qui reçoit des pubs pour des voyages plus lointains et des produits de luxe... »

    Les publicitaires résumeraient ainsi les individus à un statut fixe et rigide, créant de fait une exclusion, ou plutôt un enfermement social, en entravant leurs désirs d’émancipation en rétrécissant leurs horizons. Pour tirer au centre, mieux vaut que la cible ne soit pas mouvante.

    Cachez cette publicité où je ne saurais me voir

    La sémiologue Judith Williamson, dans son ouvrage référence « Decoding Advertisements », analyse le rapport à la publicité au-delà de son seul référentiel social.

    « Les publicités nous vendent quelque chose en marge des biens de consommation : en nous fournissant une structure dans laquelle nous, et ces produits, sommes interchangeables, ils nous vendent à nous-mêmes. »

    Consommer répondrait finalement à une logique d’identification : en achetant un produit, on n’achète pas seulement le produit mais aussi l’identité qui va avec, on « s’échange soi-même avec la personne “à qui l’on s’adresse”, le spectateur que la pub créé pour elle-même ».

    Dans une publicité pour BMW, on ne désire pas seulement le produit (l’élégance et la puissance d’une voiture de luxe) ou son marqueur social (le prix). La publicité produit un conducteur – généralement mâle, hétéro, sûr de lui – auquel le spectateur-consommateur peut s’identifier.

    En ayant recours à des publicités personnalisées, en vendant, et ce ostensiblement, un produit « sur-mesure », les publicitaires déchirent l’illusion du choix et les fantasmes de l’identification. On ne ressemble plus qu’à nous-mêmes, un « nous-mêmes » vu par le prisme réducteur du consumérisme. La voiture est d’occasion et le conducteur est affreusement familier.

    Le camouflage : l’avenir du marketing

    Sans regard à sa nature, les publicitaires commencent à prendre au sérieux le rejet des publicités trop ciblées. Chez Target, on avouait ainsi qu’on avait constaté que certaines femmes réagissaient « vraiment mal » à la publicité ciblée pour produits de bébés.

    Le département marketing de l’entreprise en a conclu que ce n’était pas tant le choix du produit qui dysfonctionnait que la méthode qui était un peu trop grossière. Qu’à cela ne tienne, il suffit donc de camoufler la technique en conservant le produit. Un responsable explique la procédure au journaliste du New York Times :

    « Nous avons commencé à mixer dans toutes ces pubs des trucs que nous savions qu’aucune femme enceinte n’achèterait jamais, pour que les pubs pour bébé aient l’air aléatoires. On a mis une pub pour une tondeuse à gazon à côté de couches. On a mis un coupon pour des verres à vin à côté de vêtements pour nourrisson ».

    Et devinez quoi ? Plus de rejet : les futures mères ont toutes recommencé à consommer paisiblement. Finalement, le défi de demain pour les publicitaires ne sera peut-être pas de trouver le produit idéal pour chacun, mais de développer des techniques pour rendre leur travail imperceptible et endormir toute méfiance.

     

     

     

    Source : rue89.nouvelobs.com

     

     

     

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    21 octobre 2014 2 21 /10 /octobre /2014 20:50

     

     

    Source : www.reporterre.net

     

     

    Center parcs 1- démocratie 0. Dans l’Isère, le béton veut détruire deux cents hectares de forêt

    Andrea Barolini (Reporterre)

    mardi 21 octobre 2014

     

     

     

    À Roybon, près de Grenoble, un immense projet de Center Parcs menace un site gorgé de sources d’eau, de zones humides et d’espèces protégées, avec à l’horizon : nature en toc, béton et emplois précaires. Les citoyens sont contre, l’enquête publique et les experts ont émis des avis défavorables. Mais les politiques veulent leur Center Parcs. Les travaux ont commencé. La bataille aussi.


    - Roybon (Isère), reportage

    Les opposants au projet étaient nombreux, lundi 20 octobre à 8h30, au cœur du bois des Avenières, en Isère, loin des villes. Plus de deux cents personnes ont participé à une manifestation menée par l’association Pour les Chambaran sans Center Parcs (PCSCP), le jour où la pose de la première pierre du Center Parcs, à deux pas de Roybon, était annoncée.

    Un petit brouillard accueille les militants sur la route blanche qui côtoie l’un des nombreux étangs de la zone. Ils se sont rassemblés en silence, à la lisière d’une partie de la forêt qui, selon les plans des promoteurs du projet, sera transformée en un immense parc ludique.

    Après le feu vert donné par le Préfet de l’Isère, la société Pierre et Vacances n’a pas perdu de temps, et a commencé les premiers travaux pour édifier son village de vacances et ses résidences de tourisme. Une petite équipe d’ouvriers, munie d’un tracteur et de deux fourgons, a arraché la végétation au bord de la route qui mène aux bois.

    C’est la première phase du balisage de la piste forestière. Dans les prochains mois, la multinationale touristique espère fonder une véritable ville de presque 6.000 habitants, construite sur des sources d’eau, des zones humides, au coeur d’un site qui regorge d’espèces protégées.

    Un déni de démocratie

    Stéphane Péron, président de l’association PCSCP, était sur place. La bouche scotchée, comme la plupart des militants présents, pour signifier qu’« une telle décision constitue un déni de démocratie ».

    À coté de lui, les habitants des villages qui entourent la forêt. Les gens sont arrivés en famille. Comme Mirelle et ses deux enfants, eux aussi avec des bâillons sur la bouche : « Je leur ai expliqué qu’on est ici parce que quelqu’un veut détruire la nature ».

    Dans les dernières semaines, le projet - programmé depuis 2007 - a subi une accélération qui n’était pas prévue. On n’était en effet qu’à la fin juillet, quand la commission d’enquête publique « loi sur l’eau » expliquait qu’« à l’examen de toutes les observations, tant écrites qu’orales, du public [...] et après avoir auditionné des experts », elle ne pouvait qu’émettre, unanimement, « un avis défavorable au projet ».

    Une décision motivée principalement par le fait que les incidences du village de vacances sur l’environnement avaient été mal mesurées et sous-évaluées. La construction de plus de mille bungalows sur deux cents hectares, le défrichement de plus de quatre-vingt-dix hectares, l’imperméabilisation de trente-et-un hectares, la dégradation de soixante-deux hectares de zones humides n’était donc pas acceptables. Ni, surtout, compatible avec la loi.

    Le maire de Roybon : "Je suis content pour les chefs d’entreprise"

    Mais les partisans du projet n’ont pas baissé les bras, en s’appuyant sur un soutien quasiment unanime de la part des politiques : sauf les écologistes, élus de droite et de gauche se sont rassemblés autour de Pierre et Vacances. Ainsi, toutes les collectivités locales se sont déclarées favorables : les mairies, le département, la région.

    Et malgré les avis négatifs des experts, vendredi 3 octobre, le préfet de l’Isère a pris un arrêté qui valide le projet, en s’appuyant sur un avis consultatif favorable du Conseil Départemental de l’Environnement et des Risques Sanitaires.

    La semaine dernière, le Conseil général de l’Isère a voté pour débloquer sept millions d’euros. Et vendredi, le maire de Roybon, Serge Perraud, a signé le document qui établit la vente du terrain où devrait être édifié le parc ludique : « C’est une formidable opportunité pour les chefs d’entreprises, je suis surtout content pour eux. En cette période de crise, le Center Parcs va apporter une vraie bouffée d’oxygène », a-t-il déclaré.

    « C’est une décision, il faut le dire, marquée par de l’imbécillité humaine et par la volonté d’une classe politique intellectuellement corrompue par les lobbies », a répondu M. Péron, en prenant la parole durant la manifestation.

    « Aujourd’hui démarrent les travaux d’un projet que la majorité des citoyens a refusé en enquête publique. Des travaux déclaré hors la Loi sur l’eau par la commission d’enquête publique à l’unanimité des trois commissaires enquêteurs. Des travaux qui ont reçu les avis négatifs de tous les experts qui ont étudié le dossier ».

    Quant à la décision du préfet de l’Isère et au début immédiat des travaux, le président de l’association des opposants a expliqué q’il s’agit « d’une rapidité qu’on reconnaît bien : c’est celle utilisée pour le stade des Alpes à Grenoble. C’est celle du barrage de Sivens, dans le Tarn, concernant l’engloutissement d’une zone humide pour favoriser une agriculture intensive de maïs ».

    Intérêt public ? Sérieusement ?

     

    *Suite de l'article sur reporterre

     

     

    Source : www.reporterre.net

     



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    10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 11:04

     

    Source : www.usinenouvelle.com

     

     

    Ces énergéticiens européens qui invitent l'Europe à ne plus subventionner les renouvelables

    Par  - Publié le 11 septembre 2013, à 07h48

     

    Eolienne
    © Swisscan - Flickr - C.C.

     

    Le français GDF Suez, les italiens Eni et Enel, les allemands EON et RWE, les espagnols Gas Natural Fenosa et Iberdrola... Neuf énergéticiens européens ont lancé le 10 septembre un appel à Bruxelles afin de limiter les aides aux énergies renouvelables et rebâtir "l'Europe de l'énergie".

    C'est une iniative rare. Neuf patrons de grands énergéticiens européens, unis sous la même bannière pour influer sur la politique de l'Union européenne en faveur du développement des énergies renouvelables.

    Les PDG de deux industriels de l'énergie - Gérard Mestrallet pour le français GDF Suez et Paolo Scaroni pour l'italien Eni - ont présenté le 10 septembre au Parlement européen des "mesures concrètes pour rebâtir l'Europe de l'énergie", selon un communiqué relayé par l'AFP.

    Soutenus par sept autres groupes (l'italien Enel, les allemands EON et RWE, les espagnols Gas Natural Fenosa et Iberdrola, le néerlandais Gas Terra et le suédois Vattenfall), ils demandent à l'Europe de freiner le soutien public au développement des énergies renouvelables.

    L'objectif est, selon eux, "d'alerter sur les risques inhérents à la politique énergétique européenne actuelle. En effet, les efforts des énergéticiens pour réaliser les indispensables investissements dans le secteur ont été entravés par l'incertitude sur la rentabilité de ces investissements en raison notamment de l'absence de cadre politique clair, prévisible et objectif, fondé sur une législation stable et prévisible", relate le communiqué.

    Et de tirer la sonnette d'alarme sur plusieurs points : "la sécurité d'approvisionnement énergétique n'est plus assurée, les émissions de CO2 repartent à la hausse, les investissements dans le secteur diminuent drastiquement et les factures énergétiques sont en forte augmentation".

    Dans les colonnes du Financial Times le 9 septembre, le PDG de GDF Suez Gérard Mestrallet met directement en cause le soutien public aux énergies renouvelables. "Nous devons réduire le rythme auquel l'Europe installe des parcs éoliens et des panneaux solaires. Actuellement, il est insoutenable", accuse-t-il.

     

     

    Source : www.usinenouvelle.com

     

     

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    8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 14:57

     

    Source : www.bastamag.net

     

     

     

    Europe

    Carburants très polluants : le lobby pétrolier remporte une bataille

    par Sophie Chapelle 8 octobre 2014

     

     

     

    Le lobbying de l’industrie pétrolière a remporté une bataille le 6 octobre. L’Union européenne semble renoncer à considérer le pétrole issu des sables bitumineux comme « hautement polluant ». Ces sables bitumineux sont un mélange de bitume, c’est-à-dire de pétrole brut à l’état solide, de sables de silice, de minéraux argileux et d’eau. Son extraction, en particulier au Canada, a des conséquences désastreuse sur les écosystèmes, les forêts, les ressources en eau, sans oublier les émissions de gaz à effet de serre.

    L’Union européenne souhaitait en limiter l’importation. Selon la directive sur la qualité des carburants, les fournisseurs devaient réduire de 6 % d’ici 2020 le contenu carbone de leurs produits. Pour évaluer ces efforts, la Commission a présenté en 2011 une première méthode de calcul qui inclut les émissions de l’ensemble du cycle de vie. Cette méthode aurait permis d’attribuer des valeurs plus élevées au pétrole issu des sables bitumineux, dont le mode d’extraction produirait 23 % de plus de gaz à effet de serre que le pétrole conventionnel [1].

    Le vote sur cette proposition, attendu initialement en 2012, a été maintes fois reporté. La France s’est notamment illustrée en refusant de soutenir cette directive européenne (lire notre article). Ces derniers mois, « les pressions des lobbies se sont intensifiées, notamment au travers des négociations commerciales avec les États-Unis (Tafta) et le Canada (CETA) », soulignent les Amis de la terre [2]. La Commission européenne a finalement émis une nouvelle proposition le 6 octobre fortement affaiblie : les fournisseurs devraient désormais déclarer le niveau d’émission moyen des matières de base utilisées dans leurs produits. La Commission abandonne ainsi l’idée de considérer les produits des sables bitumineux à part, leurs impacts négatifs étant dilués dans les moyennes fournies par les pétroliers. Cette proposition va maintenant être soumise pour décision au Conseil dans un délai de deux mois, et au Parlement européen pour examen.

    Suspension de projets d’extraction outre-Atlantique

    Au Canada, l’extraction de ce pétrole non conventionnel est en perte de vitesse. Fin septembre, l’entreprise norvégienne Statoil a reporté d’au moins trois ans un projet d’extraction de sables bitumineux d’une capacité de 40 000 barils par jour en Alberta (Canada). Elle a expliqué sa décision par des coûts de main d’œuvre et de matériaux devenus trop élevés. Cette annonce fait suite à celles de l’entreprise néerlandaise Shell et de la société française Total qui ont renoncé en 2014 à extraire respectivement 200 000 et 160 000 barils par jour dans les mines de Pierre River et de Joslyn, toujours en Alberta.

    La compagnie Statoil a indiqué que l’accès limité aux pipelines pour transporter le pétrole de l’Alberta vers les marchés avait pesé dans sa décision. Le gouvernement états-unien tarde à donner son accord pour la construction du pipeline Keystone XL. Une hésitation qui s’explique par la forte mobilisation contre ce projet de pipeline de 3200 kilomètres, depuis les gisements de sables bitumineux de l’Alberta jusqu’aux raffineries texanes du golfe du Mexique (notre précédent article). Selon les organisations écologistes, la quantité de barils extraite dans le cadre du projet de Statoil aurait produit « l’équivalent d’une année d’émissions de 204 centrales au charbon américaines ». « Obama devrait jeter un œil à ces données, avant de prendre sa décision » arguent-elles.

    La major de l’énergie nord-américaine TransCanada, en charge de la construction du pipeline, a besoin de l’accord de la Maison Blanche pour commencer à enterrer son oléoduc. D’abord favorable au projet, Barack Obama a depuis repoussé l’accord présidentiel à plusieurs reprises. Neuf prix Nobel, parmi lesquels le dalaï-lama (1989), Alfredo Pérez Esquivel (1980), Rigoberta Menchu (1992) et Shirin Ebadi (2003), ont exhorté le président états-unien à rejeter ce projet et à tenir « sa promesse de créer une économie faite d’énergie propre ». L’avis de la Maison Blanche sera donné après le mois de novembre, date des élections de mi-mandat.

    @Sophie_Chapelle

    Photo : source

     

    Notes

    [1107 grammes d’équivalent CO2 par megajoule d’énergie produite contre 87g pour le pétrole conventionnel : lire à ce sujet notre article.


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    Source : www.bastamag.net

     

     

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    7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 16:14

     

     

    Source : www.franceinfo.fr

     

     

    "Fais pas scier" scandent les professionnels du bois
    par Rédaction de France Info mardi 7 octobre 2014 14:44

    Plusieurs centaines de patrons de scierie rassemblés ce mardi près de l'Assemblée Nationale à Paris © Radio France / Nathanael Charbonnier

    Plusieurs centaines de patrons de scieries industrielles venus de toute la France se sont rassemblés ce mardi midi près de l'Assemblée Nationale à Paris. Ils entendaient demander au gouvernement de mieux encadrer les exportations de bois brut français vers l'Asie et notamment la Chine. Ils souhaiteraient la mise en place de quotas d'exportation.

     

     

                                                                         ******************************************

     

    Source : objectifaquitaine.latribune.fr

     

     Pour les scieurs, la coupe est pleine

    Pascal Rabiller  |  06/10/2014, 11:26

     

     

     

    BOIS Exporté vers la Chine en 2013, le million de m3 de grumes de forêts françaises aurait entrainé une perte de 800 M€ de CA pour les scieurs Exporté vers la Chine en 2013, le million de m3 de grumes de forêts françaises aurait entrainé une perte de 800 M€ de CA pour les scieurs

     

     

     

    Demain mardi 7 octobre, 1.000 dirigeants de scieries, en provenance de toute la France, membres de la Fédération nationale du bois, vont manifester devant l’Assemblée nationale, place Edouard-Herriot à Paris. Ils reprochent au gouvernement son “inaction et son laxisme” concernant l’exportation massive de grumes vers l’Asie.

     

    Demain, de 13 h à 18 h, les scieurs venus de toute la France, et donc d'Aquitaine, 2e région de France en implantation de scieries, vont manifester devant l'Assemblée nationale. Ils reprochent au gouvernement en général, et au ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll, en particulier, de ne rien proposer pour endiguer ce que la Fédération nationale du bois (FNB) qualifie "d'hémorragie des exportations de grumes vers la Chine".
    Selon la FNB, 1 million de m3 de grumes financées pour partie par le Fonds forestier national auraient été expédiées en Chine en 2013. Cette "fuite" des grumes vers la Chine où elles sont transformées, aurait entraîné une perte de valeur ajoutée, pour l'industrie française, estimée à 800 M€, toujours en 2013.

    800 M€ perdus, 45.000 emplois menacés

    Après avoir été reçus deux fois par Stéphane Le Foll pendant l'été, pour "expliquer l'urgence de la situation", les professionnels déplorent le fait qu'aucune disposition n'ait été prise pour la filière. "Si le gouvernement ne fait rien, ce sont 450.000 emplois qui sont directement et indirectement menacés", explique Laurent Denormandie, président de la FNB et porte-parole des scieurs.
    Paul Lesbats, président régional de la Fiba (Fédération des Industries du Bois d'Aquitaine) et PDG de Lesbats Scieries d'Aquitaine (Deux sites industriels, 100 salariés. Siège à Léon dans les Landes) souligne que si "pour le moment, les industriels aquitains sont peu concernés par ses exportations qui concernent des feuillus principalement, l'intérêt grandissant des asiatiques pour nos stocks de résineux laisse planer une menace à court terme pour notre secteur de la transformation". Un secteur qui emploi 34.000 personnes en Aquitaine et génère 2,6 Md€ de chiffre d'affaires.
    Laurent Normandie s'interroge : "De nombreux pays, comme les USA, pratiquent une politique de quotas pour la sauvegarde de leur industrie nationale, pourquoi pas la France ?", tout en rappelant que la filière forêt-bois a été reconnue comme étant une filière stratégique pour une nouvelle France industrielle, et que, de fait, la sécurisation des approvisionnements devrait constituer, a minima, un préalable au développement de cette industrie du sciage.

     

     

     

                                                                               *************************************

     

     

     

    Rappel des faits :

     

    Source : www.consoglobe.com

     

    La forêt et le bois français pillés

    Marché du bois ; l’Europe naïve ?

    bois françaisContrairement à la Chine, l’Europe n’a instauré aucune politique tarifaire pour soutenir ses industriels et sa filière de transformation. La Chine, elle, s’appuie sur une politique tarifaire qui favorise son industrie de transformation. D’où le déséquilibre.

    Un déséquilibre qui au total ne menace pas que les exportateurs mais aussi la survie du reste de la filière bois, la première et la seconde transformations :
    – Parce que, on l’a vu, les prix des matières premières augmentent trop vite,
    – Parce que dans le même temps, la matière première se fait plus rare et l’approvisionnement plus difficile,
    – Parce que, surtout, Chinois et Indiens se sont spécialisés dans la production de parquets et meubles dont les importations en France et en Europe, sans contrainte, explosent,
    – Parce que les industriels de seconde transformation français ne sont pas compétitifs face aux asiatiques.

    Bois – Une politique tarifaire déséquilibrée

    La politique tarifaire chinoise conduit très exactement à importer des bois non travaillés. Alors qu’aucun de ses produits n’est taxé à l’entrée en Europe, pour favoriser ses transformateurs, la Chine taxe les importations :

    - De bois brut à 8%
    – De sciage à 14%
    – De parquets à 20%
    – De meubles à 100%

    sylviculture bois françaisLa Fédération française du bois s’inquiète ainsi de la probable fermeture de nombreuses scieries et industries de la seconde transformation. Elle réclame  une régulation de l’exportation de bois. Il faut agir « avant la disparition de l’outil industriel ». Elle souhaite ainsi  freiner l’exportation de bois brut au profit de bois ayant subit en France une minimum de transformation et donc une augmentation de sa valeur ajoutée (transformation en planches, par exemple).

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    Il ne s’agit pas de pointer du doigt les exportateurs de grumes qui seraient des accusés faciles, mais il faut (pour la sylviculture comme en d’autres domaines) une action régulatrice à l’échelle de l’Europe. Des mesures (taxe carbone, TVA sociale, …) imposées aux produits chinois pourraient réduire les écarts de compétitivité.

    Le rééquilibrage des taxes européennes et chinoises ne ferait que du bien à nos forêts finalement. Messieurs les Politiques, à vous d’agir….

    *

     

    (1) selon les chiffres de la FNB dans un document diffusé le 3 avril 2012.

    Encouragez les Pouvoirs publics à agir et signez la pétition !


    Lire aussi au sujet du bois et de l’achat de bois

    Outils pratiques


     

     

    Source : www.consoglobe.com

     


     

     

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    6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 14:46

     

    Info reçue par mail :

     

    Une gare TGV à la Mogère. Un projet néfaste imposé, au mépris des usagers et des contribuables   

     
    > RFF (Réseau Ferré de France) tente d'imposer une gare TGV appelée provisoirement La Mogère, au-delà d'Odysseum sur la nouvelle voie ferrée dédiée au fret vers l'Espagne, actuellement en construction.

    Un choix absurde car il n'y a pas d'interconnexion avec la gare TGV et TER de Montpellier-Saint-Roch. 
    > La solution envisagée est un allongement de la ligne 1 de tramway, déjà plus que saturée pour un coût de 40 millions.

    La gare n'est pas nécessaire ! La SNCF termine fin 2014 la réfection de la gare de Montpellier pour un coût 
    > de 50 millions d'euros. Cette nouvelle gare ex-centrée va coûter environ 200 millions d'euros sur une ligne réservée 
    > au trafic de marchandises et dans une zone inondable !
     150 millions pour la gare, 40 millions pour l'extension du tram, 
    > plus les parkings et autres aménagements sans compter les inévitables dépassements.
    > Un contrat de partenariat public-privé est bien sur prévu avec des clauses secrètes au profit du privé. 
    > Ce marché de dupes sera financé par les contribuables.

    Tout se joue maintenant ! Une enquête publique « d'intérêt général » s'ouvre à Montpellier jusqu'au 
    > vendredi 24 octobre 2014. Elle est ouverte à tous.

     

     

    Compléments BernardD :
    La question n'est pas la construction de la ligne (en cours) mais celle des gares nouvelles pour Nîmes (on parle de Manduel) et Montpellier (on parle de Mogère), et, tout aussi déterminant : les embranchements pour passer de la ligne nouvelle à la ligne actuelle, car suivant les embranchements qui sont faits on pourra ou ne pourra pas quitter la voie nouvelle pour passer à Nîmes, ou pour passer à Montpellier.
    L'autre enjeu est évidemment que la gare de Mogère est prévue par PPP, donc dans l'opacité la plus totale (pour Manduel nous n'avons pas ce même problème, c'est RFF qui finance et fait construire la gare).
    Un  autre enjeu  ressemble fort à ce que nous avons vécu à Nîmes avec le projet de tram bus : l'enquête première du projet global avait été annulé, projet réalisé quand même, mais la deuxième enquête sur un prolongement de ligne - contournement de l'Ecusson - est validée alors que  l'intérêt global du projet n'a pas été validé. L'enjeu  est donc aussi que la superposition enquête publique, périodes d'information publique, abandons de parties  de projets sans enquête publique crée maintenant systématiquement perte de lisibilité dans tous les grands projets et donc de démocratie. 
    Un travail très précis (et remarquable) d'analyse du projet et des dossiers d'enquête a été élaboré et je l'envoie à qui est intéressé.
    Il est évident que la bataille de Montpellier est aussi la nôtre (pourquoi dépenser 200M€ pour une gare qui desservira nettement moins bien l'agglo que celle actuelle qui s'achève maintenant et qui est centrale, et qui a couté 50 M€ ?) mais chez nous c'est pire : la gare prévue est éloignée, et aucune urbanisation cohérente n'y est possible. Donc il faut aller à Montpellier les soutenir pendant l'enquête, mais il faut aussi travailler localement sur le sujet, encore plus grave qu'à Montpellier, et les spécialistes rencontrés sont prêts à venir nous expliquer ce qu'ils ont compris. C'est bien la même bataille, et la communauté d'intérêt Montpellier - Nîmes y est là aussi tout à fait évidente.
    Que souhaite le CA ?
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    25 septembre 2014 4 25 /09 /septembre /2014 17:03

     

     

    Source : www.youtube.com

     

     

     

     

     

    Naked World

     

    Ajoutée le 3 sept. 2014

    Aux quatre coins de la planète des citoyens refusent de se soumettre aux diktats de l'urgence et de l’immédiateté, pour redonner sens au temps. En Europe, aux États-Unis, en Amérique Latine ou encore en Inde, Philippe Borrel est allé à la découverte d'initiatives, individuelles et collectives, qui proposent des alternatives basées sur d’autres paradigmes.

     

     

     

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