Source : https://resistanceinventerre.wordpress.com
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Mécontents des prestations et des services de SFR, les clients désertent par milliers. En un an, l’opérateur téléphonique a perdu plus de 750.000 clients. Cette érosion fragilise un peu plus le groupe très endetté. Pourtant, Patrick Drahi veut poursuivre sa politique de réduction des services, au risque de dégrader encore la situation.
Lentement, SFR se délite. Déjà déstabilisé depuis le lancement de la quatrième licence attribuée à Free en janvier 2012, l’opérateur téléphonique semble entraîné dans une chute inexorable depuis son rachat par Patrick Drahi en novembre 2014. Au deuxième trimestre, l’opérateur a encore perdu 257 000 abonnés, particuliers comme professionnels, dans le fixe comme dans le mobile, selon un communiqué publié le 9 août. En un an, le nombre de ses clients est passé de 17,4 à 16,64 millions. Même s'il y a eu une redistribution, aucun de ses concurrents n'a perdu proportionnellement autant de clients et pendant si longtemps.
Cette érosion spectaculaire de la clientèle trouve sa traduction comptable. Au premier semestre, le chiffre d’affaires est en baisse de 4,2 %, à 5,3 milliards d'euros. L’excédent brut d’exploitation ajusté (Ebidta) – référence majeure dans le groupe SFR qui a bâti toute sa stratégie financière autour de ce chiffre – est lui aussi en diminution de 7,6 % à 1,84 milliard d’euros.
Tous ces chiffres semblent justifier les dernières annonces sociales de la direction de SFR : les 5 000 emplois appelés à être supprimés – soit le tiers des effectifs du groupe – au cours des deux prochaines années paraissent s’expliquer au vu des difficultés commerciales et financières rencontrées par l’opérateur. De plus, la direction de SFR y met les formes : un accord a été signé avec la CFDT et l’UNSA le 4 août pour transformer le plan de suppression d’emploi en un plan de départs volontaires. Ce plan, estimé entre 600 et 800 millions d’euros, devrait permettre au groupe d’économiser 400 millions d’euros à partir de 2018.
Mais cette présentation, qui se veut rationnelle, est-elle la bonne ? La stratégie de réduction des coûts sans ménagement, adoptée par Patrick Drahi depuis qu’il a pris les rênes de SFR, n’est-elle pas une des causes, voire la principale, de la désaffection des clients ? La renforcer ne va-t-elle pas conduire à de nouvelles difficultés financières ?
Lors de sa prise de contrôle de SFR, Patrick Drahi avait justifié la reprise en main sévère du groupe : SFR était une fille à papa, qui menait grand train sans savoir compter, comme il le raconta lors d’une audition à l’Assemblée nationale (retrouver son audition ici). L’environnement, rappelait-il, ne permettait pas de toute façon des frivolités, alors que la concurrence dans les télécoms en France est considérée comme une des plus dures d’Europe.
La cause de cette concurrence acharnée est connue : c’est l’arrivée dans la téléphonie mobile de Free, qui a bénéficié de conditions exceptionnelles en pouvant utiliser jusqu’à fin 2016 les infrastructures de l’opérateur historique orange. À l’époque, le président de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), Jean-Ludovic Silicani, expliquait que ce regain de concurrence allait soutenir le développement du marché et des nouvelles technologies.
Les très libéraux économistes Augustin Landier et David Thesmar de l’école de Toulouse – aujourd’hui très discrets sur le sujet – venaient en renfort de cette thèse. Dans une étude commandée par Free, ils annonçaient que la concurrence allait permettre de créer 30 000 emplois supplémentaires à long terme. En face, le professeur d'économie à l'université de Paris-II Panthéon-Assas, Bruno Deffains, se voyait poursuivi pour dénigrement par Xavier Niel (patron de Free) et perquisitionné à son domicile par la police pour avoir publié un article intitulé « Free : quand l’idéologie de la concurrence dessert l’économie ». Il y prédisait que la quatrième licence allait mener à une destruction sociale et de valeur sans précédent, se traduisant par 70 000 disparitions d’emploi. On en est aujourd’hui à 15 000 emplois perdus dans le secteur, selon les estimations, sans compter la disparition des boutiques, des franchisés, des emplois des sous-traitants qui ne sont pas intégrés dans leur totalité.
Car tous les opérateurs ont dû s’aligner sur la nouvelle norme imposée par Free : l’abonnement à 20 euros si ce n’est 2 euros est devenu la référence de la téléphonie mobile en France. Tous ont été contraints de s’adapter, de réduire leurs coûts, de supprimer plus ou moins discrètement des effectifs. Avant même d’être racheté, SFR s’était lui aussi engagé dans cette voie.
Mais l’opérateur a un boulet de plus au pied dans cette bataille sans merci, depuis son acquisition. Il lui faut non seulement s’adapter à un environnement bouleversé mais aussi trouver les ressources financières nécessaires pour payer sa dette de rachat et apporter sa quote-part pour honorer aussi la dette de sa maison mère, la holding Altice. Car en parfait financier, Patrick Drahi a financé la constitution de son empire à crédit, en reprenant les techniques éprouvées du LBO (leverage buy out) : endetter au maximum l’entreprise acquise afin d’extérioriser les richesses immobiles et cachées du groupe et de permettre à ses actionnaires de s’enrichir, comme on dit en langage financier.
Dès les premiers mois, les salariés ont compris qu’ils avaient changé de monde (lire notre enquête : Drahi face au défi de SFR). Tous les budgets de Recherche & Développement ont été coupés, tous les projets arrêtés, les organisations révisées. Les sous-traitants ont vu les délais de paiement s’allonger de façon exponentielle, au point que Bercy a décerné à SFR la palme du mauvais payeur. Aux États-Unis, les salariés du cablô-opérateur Suddenlink, récemment racheté par Altice, sont en train de découvrir, à leur tour, les méthodes de réduction de coûts favorites de Patrick Drahi. Ils n’ont pas été élevés comme des « princesses », selon les propos de l’homme d’affaires. Pourtant ils s’étonnent du traitement qu’on leur impose...
*Suite de l'article sur
Source : https://www.mediapart.fr
Si nous vivions dans un monde idéal, à partir de ce lundi 8 août, aucun humain ici-bas ne consommerait plus rien : ni eau, ni fruit, ni légume, ni viande, ni quoi que ce soit. Et il n’émettrait plus un gramme de gaz à effet de serre. Dans un monde idéal, cette diète durerait jusqu’au 31 décembre, afin que la planète Terre ait le temps de se régénérer.
Mais nous ne vivons pas dans un monde idéal, donc ce lundi est l’Overshoot Day (le "Jour du Dépassement'). Et les 21 semaines qui nous séparent de 2017 sont "en trop" pour les ressources que la Terre a à nous offrir.
C’est ce concept qu’essaie de répandre, via une campagne, deux ONG : le Global Footprint Network et le WWF. Le message est clair : nous, humains, devons cesser de griller des cartouches irremplaçables. D’autant que ce grignotage ne fait que s’aggraver depuis 1986, année où la Terre nous donnait exactement ce dont elle disposait (où l’Overshoot survenait donc le 31 décembre).
En 1986, nous n'habitions pourtant pas dans des grottes éclairées à la lueur de lampes à la graisse de mammouth… Mais, entretemps, la surconsommation a continué à exploser dans les pays du Nord, les émissions de gaz à effet se sont envolées. Surtout, les pays du Sud (Chine en tête) sont parvenus un stade de développement économique catastrophique pour l’environnement.
Mais quelles sont les ressources concernées ? Pour que le calcul soit possible, les initiateurs de l’Overshoot Day mesurent tout en hectares terrestres. D’abord, les tonnes de gaz à effet de serre émis : chaque tonne dans l’atmosphère est ramenée à une surface d’arbres capable de l’absorber.
Cela vaut aussi pour chaque animal mangé, pour chaque verre d’eau bu, qui correspond à une surface de pâturage ou de sol utilisé. Chaque arbre tronçonné pour faire du papier ou des meubles, mais également chaque mètre de route ou d'habitation recouvrant le sol naturel sont enfin comptabilisés.
La biocapacité mondiale (la moyenne des hectares disponibles pour contenter chaque homo sapiens) est, en moyenne de 1,72 ha/hab. Mais cela ne nous suffit plus : il faut aujourd’hui 1,6 planète pour satisfaire chacun d'entre nous. Evidemment, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne : si un Philippin grignote moins que ce que la Terre met à disposition, un habitant des Etats-Unis en consomme, lui, 4,8 fois plus !
Voici combien de Terre il faut pour contenter chaque habitant de ces pays, selon Global Footprint Network :
La France est placée au 6e rang mondial des plus gros grignoteurs de planète, malgré son très important parc nucléaire (donc, la faiblesse relative des ses émissions de C02 pour produire son électricité).
Comment chaque Français grignote la planète :
Mais comment notre planète, écosystème fini, peut-elle donner plus que ce qu’elle a, donc, d’une certaine manière, donner ce qu’elle n’a pas ? C’est bien simple : elle s’épuise à ce petit jeu. Une espèce de poisson trop pêchée (qui, donc, n’a pas le temps de se reproduire), une espèce d’arbre trop coupée (qui n’a pas le temps de repousser) finit logiquement par se raréfier et disparaître.
La Terre a de moins en moins d’arbres, de poissons à nous offrir et, l’excès de gaz à effet de serre crée un dysfonctionnement gravissime : le réchauffement climatique. Malgré les COP 20, 21, 22, les choses ne s'améliorent pas... Déprimant?
En revanche, si tout le monde continue ainsi, en 2030, le Jour du Dépassement se situera… le 28 juin. Au boulot !
Arnaud Gonzague
LE MONDE | • Mis à jour le | Par Nicolas Celnik et Martine Valo
On y élève des vaches et des brebis. Pas des chevaux. Qu’importe : pour se débarrasser du domaine de Grignon, dans les Yvelines, le gouvernement a sorti son arme secrète, le « cavalier » législatif. Autrement dit, un amendement qui n’a rien à voir avec la loi présentée devant les parlementaires mais que l’exécutif tente de faire voter en catimini, par pur opportunisme politique. Le 2 juin, un article 15 ter a été glissé dans le projet de loi relatif à la lutte contre la corruption, dite "loi Sapin 2". Ce rajout de dernière minute, postérieur aux trois réunions de la Commission des lois et à l’audition du ministre Michel Sapin, accorde à l’école d’ingénieurs AgroParisTech et à l’INRA, l’Institut national de la recherche agronomique, plusieurs dérogations au code général de la propriété publique.
L’idée ? Permettre à ses deux institutions, qui occupent aujourd’hui le domaine de Grignon et qui veulent déménager, d’encaisser illico le produit de la vente. Le hic, c’est qu’on ne parle pas ici d’un champ de patates ou d’un bout de forêt dans lesquels quelques chercheurs se baladent éprouvettes en main. Avec son château du XVIIe siècle de style Louis XIII inscrit à l’inventaire des monuments historique, sa riche bibliothèque, son musée du Vivant, son exceptionnel arboretum (200 espèces différentes), ses jardins et ses prairies, ce site de 291 hectares est l’un des joyaux du patrimoine culturel et scientifique français.
"Selon nos experts, il y a un gros loup derrière cet amendement surgi de nulle part, explique à Marianne Frédéric Delaméa, membre actif du collectif pour le futur du site de Grignon, qui crie depuis des mois au scandale. L’hypothèse est que l’Etat, qui n’avait pas les mains libres pour céder le domaine, chercherait à faire valider rétroactivement un accord qui n’aurait pas été conclu dans les règles." Ratifié en première lecture à l’Assemblée nationale, l’amendement incongru a été rejeté par le Sénat. Mais l'urgence est telle que l’exécutif a déjà prévu de revenir à la charge. "L’article pourra être revu lors d’une commission mixte paritaire", nous assure-t-on au cabinet du ministre des Finances.
Convaincu que le gouvernement cache quelque chose, Jean Vincent, le président du collectif, a envoyé le 18 juillet une pétition aux présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat : "Malgré l’enjeu national que représente cette vente, le gouvernement se refuse à toute communication à son propos et agit dans l’opacité la plus complète", écrit-il. Et ce dernier de demander à Claude Bartolone et Gérard Larcher qu’ils invitent "le Premier Ministre et les ministres concernés à informer sans délai l’Assemblée Nationale sur l’état d’avancement de la vente de ce domaine"
Gérard Larcher a accusé récéption de la pétition, faisant savoir au président du collectif pour le futur du site de Grignon qu'il "ne manquerai[t] pas de [le] tenir informé des suites qui lui seront réservées".
A Grignon, depuis des mois, le nom d’un potentiel acquéreur est sur toutes les lèvres : l’émir du Qatar. Tamim al-Thani, 36 ans, s’est rendu sur place à plusieurs reprises. Le propriétaire du PSG a même envisagé d’y installer le futur centre d’entraînement du club. A grand frais : l’enveloppe totale du chantier, dévoilée par Le Parisien, s’élève à 300 millions d’euros ! Devant la bronca locale, appuyée par une pétition de 26 000 signatures, la direction du PSG a annoncé mi-juillet qu’elle préférait se rabattre sur un site voisin, à Poissy. Mais la piste qatarie continue d’alimenter les conversations à Grignon, où il se dit que Tamim am-Thani pourrait transformer le domaine – estimé au bas mot à 35 millions d'euros – en résidence de luxe pour les joueurs, ou pour ses hôtes de marque. Une rumeur qu'aucun des acteurs contactés par Marianne n'a formellement démentie. "Je ne peux rien dire", nous a glissé un membre du cabinet de Stéphane Le Foll, le ministre de l'Agriculture, qui supervise l'opération (...)
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Source : http://www.marianne.net
L'Etat héberge plus de 800 sites qui consomment pour certains plusieurs centaines de millions de litres d'eau chaque année.
Le coût écologique des data centers en Californie inquiète fortement les investisseurs américains, rapporte vendredi 5 août Bloomberg.
Berceau de la révolution numérique, l’Etat américain héberge en effet aujourd’hui sur son sol certains des plus grands data centers du monde et compte plus de 800 sites. Le principal impact écologique de ces gigantesques centres de stockage de données, composés de rangées de serveurs, vient de l’énorme quantité de chaleur qu'ils dégagent.
Selon un rapport de 2010, les data centers représenteraient déjà 0,2 % des émissions de dioxyde de carbone dans le monde entier. De plus, pour refroidir leurs installations, les entreprises utilisent d’énormes quantités d’eau, souvent plusieurs centaines de millions de litres par an pour un seul data center.
Alors que la Californie est confrontée à un épuisement de ses ressources naturelles et à des périodes de sécheresse récurrentes, de plus en plus d’investisseurs envisagent donc de réorienter leurs placements vers des entreprises plus respectueuses de l’environnement.
A lire sur le site de Bloomberg.
Source : https://www.mediapart.fr
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Data centers, used by governments and large corporations to house their computer systems, have one big environmental problem: They get hot.
To keep them from overheating, large data centers can pump hundreds of millions of gallons of water a year through the facilities, according to company reports. That high demand for water has some investors concerned, especially in places where natural water resources are becoming ever more precious, like tech-heavy California.
"We definitely want our portfolio companies to be cognizant of their water use and take the appropriate steps to minimize their water use and recycle water," said Brian Rice, portfolio manager at the California State Teachers' Retirement System, which manages about $189 billion in assets as of June 30. He cited water usage as a concern at data centers as well as at other portfolio companies, such as those in agriculture.
California—home to companies running some of the world's biggest data centers—houses more than 800 of the facilities, the most of any U.S. state, according to Dan Harrington, research director of 451 Research LLC, a technology consulting firm.
Water usage there is especially a concern as the state's drought pushes into its fifth year. California Governor Jerry Brown issued an executive order in May to extend statewide emergency water restrictions, establishing long-term measures to conserve water.
The water risk to investors of California-based companies operating data centers will not affect them gradually, said Julie Gorte, senior vice president of sustainable investing at Pax World Management LLC. "It will probably come in one big splashy moment," she said....
Suite de l'article sur bloomberg
Source :
Le 21 juillet, il a fait 54 degrés à Mitribah, au Koweït. Une température si irréelle qu'on se sent obligé de préciser "Celsius"... Probablement un plus haut absolu, selon l'Organisation météorologique mondiale. En tout, ce sont près de 25 pays, dont l'Inde, la Chine, le Ghana, la Colombie ou l'Allemagne, qui ont battu leur record absolu de chaleur au cours des 18 derniers mois.
chaleur historique ce 21/07 au Koweit, 54°C à Mitribah, record absolu national et record pr le continent asiatique !
Et 8 mois après la clôture de la COP21 à Paris, le rapport annuel de la NOAA dépeint de nouveau un portrait bien sombre de la situation climatique sur Terre. Les températures, la montée des eaux et les émissions de gaz à effet de serre ont atteint des niveaux records l'an dernier, faisant de 2015 la pire année de l'histoire moderne.
Le phénomène météorologique El Niño, particulièrement vigoureux en 2015, a "exacerbé" la tendance au réchauffement l'an dernier, ajoutent les experts. Une évolution qui devrait se confirmer cette année, puisque les six premiers mois de 2016 ont été de loin les plus chauds jamais recensés sur le globe. Juin 2016 a été le 14e mois consécutif lors duquel le record mensuel a été battu sur la planète, et le 40e mois consécutif avec des températures au-dessus de la moyenne du XXe siècle.
Voici les principales conclusions du rapport "State of the Climate" 2015 (voir en bas d'article), document de 300 pages auquel ont participé 450 scientifiques du monde entier.
Les concentrations de trois des principaux gaz à effet de serre - dioxyde de carbone (CO2), méthane et protoxyde d'azote - ont "atteint de nouveaux sommets en 2015", indique le rapport, qui s'appuie sur des dizaines de milliers de relevés tirés de nombreuses bases de données indépendantes.
A Hawaï, sur le volcan de Mauna Loa, la concentration de dioxyde de carbone a enregistré en moyenne annuelle "la plus forte augmentation depuis le début des relevés il y a 58 ans".
Sur l'ensemble de la planète, le CO2 a frôlé la limite symbolique de 400 parties par million (ppm) en 2015, atteignant 399,4 parties par million (ppm), soit une hausse de 2,2 ppm par rapport à 2014. Et "2016 va facilement surpasser cette marque", anticipe Jessica Blunden, de la NOAA.
La température mondiale en 2015 était supérieure d'environ 0,45°C à la moyenne enregistrée entre 1980 et 2010, battant de 0,15°C le record de l'année précédente. Jamais un tel "saut" n'avait été observé entre deux années records.
14 des 15 années les plus chaudes jamais enregistrées ont eu lieu depuis... l'an 2000, rappelle la NOAA.
La carte ci-dessus montre la température moyenne en 2015, comparée à la moyenne des 3 dernières décennies. La Russie et le Pacifique nord ont connu une année exceptionnelle. Seules certaines zones, dont l'Atlantique Nord, ont connu des températures plus froides que la moyenne.
Le niveau des eaux a atteint son plus haut point, avec quelque 70 millimètres de plus que la moyenne enregistrée en 1993, au début des mesures par satellite.
Ce niveau monte graduellement autour de la Terre, avec une poussée d'environ 3,3 millimètres par an, selon le rapport, mais la hausse est plus rapide en certains points du Pacifique et de l'océan Indien.
Zone particulièrement sensible au changement climatique, l'Arctique a continué de se réchauffer. "La température à la surface des terres de l'Arctique a retrouvé les niveaux enregistrés en 2007 et 2011, soit des records depuis le début des relevés au début du XXe siècle, avec une augmentation de 2,8°C depuis cette époque", selon les scientifiques.
Depuis le début de l'année, selon les climatologues de la Nasa, le phénomène El Niño ne contribue plus qu'à environ 40% de la hausse des températures" : les 60% restant sont essentiellement "dus au très fort réchauffement de l'Arctique", expliquait le Centre Goddard le mois dernier. En septembre 2015, l'étendue minimale de la banquise était 29% inférieure à la moyenne des 3 dernières décennies, écrit la NOAA, forçant notamment les populations de morses à migrer vers la terre ferme.
A l'inverse, les températures ont été plus froides dans l'Antarctique, seule exception. Mais partout dans le monde, le recul des glaciers dans les massifs de type alpin s'est poursuivi pour la 36e année de suite - et semble s'accélérer depuis 2000.
Sur ce graphique, la ligne rouge représente la déperdition de neige cumulée depuis 1980 pour 41 glaciers de référence : près de 20 mètres, à la fin 2015. A travers le monde, des millions de personnes comptent sur l'eau douce des glaciers pour leur consommation personnelle, l'irrigation des cultures et le fonctionnement des barrages hydroélectriques.
La saison des ouragans dans l'Atlantique Nord a été particulièrement modérée pour la deuxième année de suite, là encore en grande partie affectée par El Niño. En revanche, le nombre global de cyclones tropicaux "a été bien au-dessus de la moyenne" : 101 au cours de l'année, contre une moyenne de 82 par an au cours des 3 dernières décennies (1981-2010).
Capricotta, Italy just got slammed with 100" of snow in 18 hours: http://www.cnn.com/2015/03/10/europe/italy-possible-snow-record/index.html …
Le 5 mars 2015, il est tombé 2,56 mètres de neige à Capracotta, au centre de l'Italie : un probable record mondial. L'année a aussi été marquée par une saison des pluies plus abondante que la moyenne, qui a provoqué de graves inondations comme au Mexique en mars.
San Diego, Californie, 8 avril 2015. (Sandy Huffaker/Getty Images/AFP)
Des sécheresses sévères ont également frappé, notamment en Californie, dans l'ouest du Canada et en Chine, affectant des superficies presque deux fois plus importantes en 2015 que l'année précédente (14%, contre 8% en 2014). L'Europe et l'Inde ont également connu des canicules, mortelles à grande échelle.
Propagation d'algues
Les océans absorbent environ 90% du surplus de chaleur engendré par le réchauffement climatique, rappelle le rapport. Et la température moyenne à la surface des mers au niveau mondial a encore augmenté en 2015, battant le record de 2014, ce qui a contribué à perturber gravement la faune et la flore marine.
Les eaux plus chaudes ont ainsi aggravé la propagation d'algues, qui a affecté l'été dernier une importante zone du Pacifique nord, allant de la Californie jusqu'en Colombie-Britannique (Canada), avec des "effets significatifs sur la vie marine, les ressources côtières et les habitants qui dépendent de ces ressources".
Fanny Lesbros et Timothée Vilars
Le rapport 2015 de la NOAA :
2 août par Jérémie Cravatte
Au Nord comme au Sud, la mise en place de ces mégaprojets entraîne – presque systématiquement – des conséquences écologiques |1| catastrophiques, ce qui souligne leur caractère arriéré et teinté de folie au vu des enjeux climatiques et environnementaux actuels.
L’expression « éléphant blanc » désigne un mégaprojet, souvent d’infrastructure, qui amène plus de coûts que de bénéfices à la collectivité. Pour la petite histoire, la métaphore de l’éléphant blanc provient de la tradition des princes indiens qui s’offraient ce cadeau somptueux. Cadeau empoisonné, puisqu’il entraînait de nombreux coûts et qu’il était proscrit de le faire travailler. Ce terme est généralement utilisé pour désigner des mégaprojets développés dans les pays du Sud.
L’expression « grands projets nuisibles et imposés », qui fait suite à l’expression plus connue de « grands projets inutiles et imposés », désigne également des mégaprojets qui parfois n’ont même pas été terminés ou se sont avérés par la suite inutiles et coûteux. « Inutiles »... vraiment ? Ces projets servent en fait des intérêts bien particuliers, ceux des firmes grassement payées pour leur construction et / ou par l’usage qui en sera fait. Ils sont donc bien utiles pour une poignée de privilégiéEs, même s’ils sont nuisibles pour la majorité de la population et l’environnement. Cette expression est généralement utilisée pour désigner des mégaprojets développés dans les pays du Nord.
Dette écologique
Le cas d’Assouan en Égypte montre bien les désastres écologiques provoqués par les grands barrages. Inondations, inégalité d’accès à l’eau, élévation du niveau de la nappe phréatique, salinisation et érosion des sols, évaporation de l’eau (douze milliards de mètres cubes, soit 14 % du débit du Nil), destruction des fertilisants naturels et recours aux engrais chimiques, apparition d’espèces invasives et de nouvelles maladies. Et c’est sans parler de la catastrophe humanitaire qu’ont vécu les Nubiens dont les terres ont été noyées et qui ont été forcés à un exil catastrophique |2|.
Ces mégaprojets onéreux se multiplient dans les pays qui connaissent une crise financière et économique.
Plus proches de nous dans le temps et l’espace, les projets d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes et de la LGV (TAV) Lyon-Turin en Italie entraîneraient également des destructions à grande échelle (voir encadré). Dans le premier cas, il est facile de penser à l’impact climatique qu’auraient les activités de ce nouvel aéroport. Mais c’est également la destruction de 2000 hectares d’une zone bocagère à la biodiversité et à la participation au cycle de l’eau exceptionnelles, et de terres cultivables – à l’heure où l’insécurité alimentaire en Europe atteint des sommets – qui mobilise les foules. Et le fait que le projet soit certifié « Haute Qualité Environnementale » n’y changera rien...
C’est souvent cette attaque contre les écosystèmes (au sens large, dans lequel vit la population) que ces projets impliquent qui provoque l’indignation et la résistance des habitants et des mouvements sociaux. Peut-être plus que leur impact financier, et pourtant…
Dette financière
Paradoxe (apparent du moins) : ces mégaprojets onéreux se multiplient dans les pays qui connaissent une crise financière et économique. Ces situations constituent en fait une occasion pour les multinationales de développer encore plus de tels projets. Il a fallu attendre 2010 et les plans d’ajustement structurel, incluant la destruction des codes environnementaux et du travail, pour voir apparaître en Grèce des projets tels que les grands complexes touristiques (aéroport d’Elliniko), le « Programme Soleil » (centrales solaires industrielles), les parcs éoliens d’EDF en Crète, les centrales hydroélectriques, la mine d’or dans la forêt de Skouries, etc |3|.
Au-delà de tous les coûts environnementaux et sociaux (impayables) qu’ils provoquent, ces mégaprojets grèvent les finances publiques et coûtent toujours beaucoup plus cher que prévu (et ce, bien sûr sans compter les coûts de la répression utilisée pour tenter de les imposer).
Les coûts pour la collectivité, et les bénéfices pour les multinationales, voilà pourquoi des projets nuisibles sont imposés un peu partout sur le globe.
Un des projets les plus tristement célèbres est celui des barrages INGA, lancés par l’ex-colonisateur belge, repris par le dictateur Mobutu et financés par la Banque mondiale. Les coûts des travaux ont été largement sous-estimés et ont plus que doublé. La moitié de l’augmentation de la dette de la RDC entre 1970 et 1982 lui est attribuable. Au final, INGA ne fournit que 11 % de la population en électricité et a surtout été utilisé pour l’extraction de minerais au Katanga, à 1 900 kilomètres de distance.
Aux Philippines, la centrale nucléaire de Bataan, construite sous le règne de Marcos, a coûté 2,3 Mds $. En 1986, le stock de la dette publique était principalement dû à ce projet (dont le paiement n’a pris fin qu’en 2007...).
Concernant la LGV (TAV) Lyon-Turin, les coûts annoncés de 26 Mds € (à se partager entre l’Italie et la France) seraient sous-estimés de 400 % selon l’association Habitat. Le coût de la seule partie française serait supérieur à 11 Mds €, soit l’équivalent du « trou » annuel de la sécurité sociale |4|. rappeler la logique derrière les sauvetages bancaires ou des mécanismes tels que l’ISDS prévu dans le traité transatlantique en cours de négociation et l’indemnisation pour perte de « bénéfices escomptés »). En Russie, pour un chantier évalué à 1,8 milliard d’euros (l’autoroute Khimki), le groupe Vinci prévoyait une rente annuelle de 700 millions d’euros |5|. Les coûts pour la collectivité, et les bénéfices pour les multinationales, voilà pourquoi des projets nuisibles sont imposés un peu partout sur le globe.
Tout ceci avec la complicité active des États qui s’empresseront d’utiliser le gonflement de la dette publique comme argument pour imposer une austérité et des réformes drastiques à la population. La même excuse est utilisée par ces États pour brader les biens communs et faciliter la privatisation de tout ce qui peut rapporter à la classe capitaliste. Comme cette forêt remplie d’or au Nord de la Grèce vendue à la société canadienne Eldorado Gold. Vendue, ou plutôt donnée, pour 1€ symbolique. Ce qui prouve que le but de la privatisation n’est pas de faire rentrer de l’argent dans les caisses de l’État mais de faire des cadeaux aux petits amis |6|. Les pays de la « périphérie » sont évidemment les plus touchés, et spécifiquement les plus endettés. Vinci est là pour en profiter, il a racheté 10 aéroports portugais depuis le début de la crise, rien de moins.
Nous ne paierons pas pour leur folie
Ces folies ne sont donc pas inutiles pour tout le monde. Et si parfois ces projets ne sont que le fruit de mégalomanies, ils sont souvent présentés comme répondant à l’intérêt général. Pourtant, ils se moquent généralement de l’opinion publique. Le prétendu « développement » et la « croissance », au Sud comme au Nord, nous sont resservis sans cesse, ainsi que le respect de « l’État de droit » et de la « démocratie ». Mais cette fable convainc de moins en moins...
« Nous n’avons rien à négocier avec ceux qui nous construisent ce monde de merde » - Camille, zadiste
Les résistances face à ces méga-projets ont toujours existé mais, nous sommes aujourd’hui dans une autre échelle, autant du côté des projets que des résistances. Et une coordination de ces luttes devient nécessaire. Un des espaces où cette coordination s’organise en Europe est le Forum annuel contre les grands projets inutiles et imposés. Mais c’est bien sûr dans la lutte elle-même, sur le terrain, que les meilleures coordinations et renforcements mutuels se sont développés et se développent encore aujourd’hui.
Soulignons d’ailleurs qu’un nombre non négligeable de tous ces méga-projets ont été annulés, sabotés, suspendus ou abandonnés. Au-delà de la résistance, il faut poser la question de la lutte pour le contrôle des investissements faits avec l’argent de la collectivité et de l’audit des dettes liées à ces mégaprojets. Que leur folie soit illégale ou illégitime, nous n’allons pas payer pour elle. Il faut les faire revenir sur terre.
Les éléphants blancs et autres GPNIs doivent continuer à avoir la vie dure. Comme dirait Camille |7| : « Nous n’avons rien à négocier avec ceux qui nous construisent ce monde de merde ». Toutes ces luttes amènent précisément à d’autres possibles, à d’autres projets situés aux antipodes de l’accumulation d’une dette écologique et financière illégitimes. Ces luttes de territoires, qui concernent des infrastructures, s’attaquent au cœur même du pouvoir et de la démocratie.
Liste (minuscule) d’éléphants blancs et autres GPNIS :
Le barrage de Belo Monte au Brésil : déplacement de populations / destruction de la nature et des écosystèmes
Les parcs éoliens industriels de Tehuantepec au Mexique : accaparement de terres
La centrale nucléaire de Bataan aux Philippines : n’a jamais produit d’électricité
La ville fantôme de Kangbashi en Mongolie : construite pour ... booster la croissance
Les barrages INGA I, II et III en RDC : fonctionnent à 20 % de leur capacité alors qu’ils étaient censés fournir de l’électricité à tout le pays
Le monument de la renaissance africaine au Sénégal : gouffre financier
La cathédrale de Yamoussoukro en Côte d’Ivoire : plus grand édifice religieux du monde
Les centraux téléphoniques en Ouganda : alors qu’il n’y avait pas de réseau électrique pour les faire fonctionner
Le barrage d’Assouan en Egypte : désastre écologique
La ligne ferroviaire TGV Tanger-Casablanca au Maroc : ligne de luxe pour une poignée de privilégiés : remplir les carnets de commande d’Alstom
L’autoroute de Khimki en Russie : destruction du poumon vert de Moscou (1000ha de forêts à haut taux de biodiversité)
Coupe d’Europe de 2012 en Pologne : a coûté 20 fois plus que le service de la dette du pays
La centrale nucléaire de Zwentendorf en Autriche : n’a jamais été utilisée
Les JO de 1976 à Montréal au Canada : ont terminé d’être remboursés en... 2006
Les JO de 2004 en Grèce : ont coûté autour de 20 milliards d’euros
au lieu des 1,3 Mds € prévus initialement
Les aéroports fantômes de Ciudad Real et de Castellon (Valence) en Espagne : corruption
La ligne ferroviaire LGV Lyon-Turin en Italie : détruirait l’équivalent de 12 pyramides de Khéops pour creuser, à travers uranium et amiante, un tunnel de 52 km sous les Alpes
La gare de Stuttgart 21 en Allemagne : ampleur disproportionnée
L’aéroport du grand Ouest de Notre-Dame des Landes en France : projet totalement irrationnel qui patine depuis 1974 (et c’est tant mieux)
La ferme des milles vaches en France : destruction de la paysannerie et maltraitance animale
La mégaprison de Haren en Belgique : bétonnage de terres cultivables pour enfermer plus
Liste (non-exhaustive) de multinationales profitant de ces mégaprojets
Alcatel (centrales téléphoniques d’Ouganda)
Alstom (TGV Tanger-Casablanca, LGV Lyon-Turin)
Bouygues (bâtiments somptuaires à Yamoussoukro)
BHP Billiton (barrages INGA)
Deutsche Bank (Desertec)
EDF (parcs éoliens de Tehuantepec au Mexique et de Crète en Grèce)
Eskom (barrages INGA)
Vinci (autoroute de Khimki, aéroport de NDDL, LGV Lyon-Turin, spatioport de Kourou)
Westinghouse Electric Company (centrale nucléaire de Bataan)
Calatrava (architecte des JO de 2004 en Grèce, du TAV en Italie, de la Cité des Arts et des Sciences de Valence en Espagne, de la gare des Guillemins à Liège en Belgique, etc.)
Cet article est extrait du magazine du CADTM : Les Autres Voix de la Planète
|1| Au sens large, catastrophes humaines comprises.
|2| Voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Haut_...’Assouan
|3| Voir : « Austérité et destruction de la nature : l’exemple grec » de Roxanne Mitralias, avril 2013.
|4| Voir : « Lyon-Turin : comment Hollande s’apprête à gaspiller 11 milliards d’euros » de Sophie Chapelle, janvier 2013.
|5| Voir : « Ces projets coûteux et polémiques qui bétonnent la France et l’Europe » de Rachel Knaebel, juillet 2012.
|6| Les cas de corruption sont d’ailleurs légion dans le développement d’éléphants blancs et autres GPNIs. Pour ne citer qu’un exemple : concernant le projet de Bataan, l’entrepreneur britannique Westinghouse a admis avoir payé 17 mds $ de commissions à un ami de Marcos. Voir : « Manuel pour des audits de la dette du tiers monde », page 15.
|7| Camille est un nom générique que tous les zadistes se donnent
Source : http://www.cadtm.org
Source : https://www.quechoisir.org/comparatif-ingredients-indesirables-n941/
Les produits ou services sont classés par défaut selon l’appréciation globale obtenue lors de nos tests, à partir d’un protocole établi par nos experts. La sélection de produits ou services est représentative du marché, bien que non-exhaustive. L’UFC-Que Choisir ne perçoit aucune rémunération en raison du référencement des offres de biens ou services comparés.
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Phenoxyethanol | Non |
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Sodium Lauryl Sulfate, Sodium Propylparaben | Oui |
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Cyclopentasiloxane | Oui |
Bioderma
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Cyclopentasiloxane, Phenoxyethanol | Non |
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Sodium Lauryl Sulfate | Oui |
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Sodium Lauryl Sulfate | Oui |
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Methylisothiazolinone | Non |
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Cyclopentasiloxane | Oui |
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Methylisothiazolinone, Sodium Lauryl Sulfate | Non |
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Déodorant fraîcheur intime Soin hygiène intime - Produit acheté en mars 2016
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Cyclopentasiloxane | Non |
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Methylisothiazolinone | Non |
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Cyclopentasiloxane, Ethylhexyl Methoxycinnamate | Non |
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Methylisothiazolinone | Oui |
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Phenoxyethanol | Non |
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Cyclopentasiloxane, Methylisothiazolinone | Non |
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Ammonium Lauryl Sulfate | Non |
Le Petit Marseillais
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Cyclopentasiloxane | Non |
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Démêlant soin sans rinçage aux huiles d'olive karité argan Soin capillaire - Produit acheté en mars 2016
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Cyclopentasiloxane, Methylisothiazolinone | Oui |
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Cyclopentasiloxane | Oui |
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Cyclopentasiloxane, Propylparaben | Oui |
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Methylisothiazolinone | Non |
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Cyclopentasiloxane | Oui |
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Ethylhexyl Methoxycinnamate | Oui |
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Sodium Lauryl Sulfate | Oui |
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Sodium Lauryl Sulfate | Non |
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Sensibilité gencives Dentifrice - Produit acheté en mars 2016
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Sodium Lauryl Sulfate, Propylparaben | Oui |
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Methylisothiazolinone | Non |
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Cyclopentasiloxane | Oui |
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Phenoxyethanol | Non |
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Got2b coup de tête gel fibre décoiffant Gel coiffant - Produit acheté en mars 2016
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Methylisothiazolinone | Oui |
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Interdentaire, Intégral 8 actions Dentifrice - Produit acheté en mars 2016
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Sodium Lauryl Sulfate | Oui |
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Cyclopentasiloxane | Non |
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Junior, spray magique ultra-lissant, amande douce Lissant capillaire - Produit acheté en janvier 2016
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Cyclopentasiloxane, Ethylhexyl Methoxycinnamate | Oui |
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Propylparaben, Methylchloroisothiazolinone, Methylisothiazolinone | Oui |
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Cyclopentasiloxane | Oui |
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Cyclopentasiloxane | Oui |
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Dry Dark Temptation, 48h anti-transpirant spray Déodorant ou anti-transpirant - Produit acheté en janvier 2016
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Cyclopentasiloxane | Oui |
Baumes de Provence
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Methylchloroisothiazolinone, Methylisothiazolinone | Oui |
Bébé Cadum
Baume hydratant apaisant, bonne nuit Hydratant corporel tout-petits - Produit acheté en janvier 2016
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Phenoxyethanol | Non |
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Dentifrice protection caries Dentifrice - Produit acheté en janvier 2016
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Sodium Lauryl Sulfate, Sodium Propylparaben | Oui |
bien-être
Eau de lavande naturelle 70° Eau de Cologne - Produit acheté en janvier 2016
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Ethylhexyl Methoxycinnamate | Oui |
Biolane
Biolane, lait de toilette douceur Lait de toilette - Produit acheté en janvier 2016 mais reformulé en septembre 2015 : suppression de l’ingrédient pointé ici. Les deux versions sont encore en vente. Scrutez les étiquettes.
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Methylisothiazolinone | Oui |
Biolane
Lingettes pocket visage et mains Lingettes tout-petits - Produit acheté en janvier 2016. Le fabricant nous a signalé la suppression de l’ingrédient indésirable. Vérification en cours par nos soins.
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Methylisothiazolinone | Non |
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Solution micellaire, nettoyant sans rinçage, peaux sèches et sensibles Lotion de toilette - Produit acheté en janvier 2016. Le fabricant nous a signalé la suppression de l’ingrédient indésirable. Vérification en cours par nos soins.
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Aquasource BB cream BB crème - Produit acheté en janvier 2016
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Biotherm
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Methylisothiazolinone | Oui |
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1 août 2016
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15:33
Un salarié peut-il refuser d’être géolocalisé ?
En 2015, 125 plaintes adressées à la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) concernaient la géolocalisation. Un employeur peut-il installer un dispositif de géolocalisation sur la voiture d’un employé ? Ce dernier peut-il le refuser ? Au cours de l’année 2015, 6 852 dispositifs de géolocalisation ont été déclarés à la Cnil (Commission nationale de l’informatique et des libertés), principalement dans le secteur du transport et de la livraison. Un chiffre en augmentation. En parallèle, sur les 7 908 plaintes enregistrées par la Cnil en 2015, 16 % sont liées au monde du travail (ressources humaines). Si la moitié de ces plaintes visent des dispositifs de vidéosurveillance, la géolocalisation des véhicules ou des téléphones constitue une nouvelle tendance (125 plaintes comptabilisées en 2015). Danièla Parrot, chef du service des plaintes de la Cnil, explique à Rue89 ce qu’il s’y dégage.
Rue89 : Quels types de plaintes portant sur la géolocalisation recevez-vous ? Danièla Parrot : Les principaux sujets de plaintes sont le « flicage » – le mot revient souvent – pendant les temps de pause. La position de la Cnil là-dessus est claire : si le salarié n’est pas payé pendant les temps de pause, il ne doit pas être géolocalisé. Il y a aussi des plaintes liées à la géolocalisation des représentants syndicaux : quand ils sont en mandat de représentation, le dispositif doit pouvoir être désactivé. On a parfois des cas de demande de droit d’accès de salariés qui espèrent faire valoir des heures supplémentaires... On a aussi des cas de suspicion de géolocalisation : des salariés qui ont peur qu’on les géolocalise via leur portable ou leur tablette. Autre sujet important qui revient souvent : l’installation dans les véhicules de dispositifs de géolocalisation sans information préalable des personnes concernées : « On m’a installé la géolocalisation sans me prévenir. » On a très régulièrement des plaintes à ce sujet alors qu’au sein des organismes, il doit y avoir une information collective sur la mise en place de ces dispositifs, via les représentants du personnel. L’employeur doit informer les salariés qu’ils ont un droit d’accès à ces données et leur expliquer les modalités de traitement.
Comment ces salariés découvrent qu’ils sont géolocalisés ? Des salariés nous expliquent avoir découvert dans leur véhicule professionnel que des dispositifs de géolocalisation avaient été installés à leur insu. Il arrive aussi que l’employeur, dans le cadre de procédures prud’homales, va s’appuyer sur des données de géolocalisation pour pouvoir sanctionner la personne. Rappelons que si le dispositif de géolocalisation n’est pas déclaré, ces données ne valent rien aux prud’hommes. Des gens nous écrivent aussi pour savoir si un dispositif a été déclaré auprès de la Cnil et si ce n’est pas le cas, le dénoncer. A noter qu’avec l’adoption du règlement européen sur la protection des données, il n’y aura plus de déclarations de ce type de dispositifs d’ici deux ans.
Comment la Cnil traite-t-elle ces plaintes ? Notre rôle est de trouver un équilibre, une forme de proportionnalité, entre deux notions. D’un côté, le respect de la vie privée du salarié au sein de l’entreprise et, de l’autre côté, le fait que l’employeur a le droit de surveiller et de contrôler l’activité des salariés. Ce sont majoritairement des salariés qui nous saisissent. Quand on est saisi d’une plainte, on va d’abord faire un courrier ou un e-mail à l’organisme incriminé pour porter à sa connaissance les faits qui ont été dénoncés et rappeler les règles applicables. On leur présente aussi les mesures de mise en conformité avec la loi. Soit l’organisme reconnaît le problème et le traite, soit il va y avoir un échange pour ajuster ce que l’entreprise peut faire. A la suite de quoi on va revenir vers le plaignant pour lui expliquer ce qui a été mis en place. On a eu le cas, une fois, d’un salarié qui pensait que son téléphone était géolocalisé alors que ce n’était pas le cas. Dans ce cas précis, on a eu un échange de questions/réponses avec l’employeur et on est allés vérifier sur place.
Google Maps sur un iPhone - Alex Segre/Rex Featur/REX/SIPA
Il arrive qu’on se déplace lors d’une mission de contrôle pour voir concrètement ce qu’il en est. S’il y a des manquements à la loi informatique et libertés, on va mettre en demeure l’organisme. S’il ne se met pas en conformité avec la loi, on peut engager des procédures de sanctions. L’employeur met en place un dispositif de géolocalisation pour poursuivre un objectif (qu’on appelle finalité). Dans l’appréciation de ce type de dispositifs, on se pose la question : n’est-il pas possible de mettre en place un dispositif plus simple et moins intrusif dans la vie privée pour remplir la même finalité ? Un exemple : si une entreprise veut vérifier qu’il n’y a pas une utilisation déviante d’un de ses véhicules pendant le week-end, ce n’est sans doute pas la peine de le géolocaliser. Peut-être qu’en relevant simplement le compteur avant et après le week-end on peut être en capacité de dire si le véhicule a été utilisé ?
Quels échanges avez-vous alors avec l’entreprise ? Il arrive qu’on se retrouve à dire à un organisme : « vous avez mis en place un dispositif de géolocalisation, mais vous avez d’autres moyens pour obtenir le même résultat ». Généralement, l’entreprise va se mettre en conformité, ou va revenir vers nous, en nous expliquant que ce dispositif de géolocalisation a en fait d’autres finalités... Peut-être peut-on alors envisager de limiter la remontée d’informations ? Souvent, il y a à la base un problème d’information : si l’employeur avait effectivement informé les salariés avant la mise en place d’un dispositif, il aurait eu une remontée d’inquiétudes et il se serait peut-être posé les bonnes questions.
Dans son dernier rapport d’activité [PDF], la Cnil pointe justement des lacunes d’information... Oui, on a un vrai problème avec cette phase d’information qui est trop souvent négligée alors qu’elle pourrait permettre des relations de travail plus saines et, pour le salarié, de connaitre les limites. Tout le monde y gagne.
Un salarié peut-il refuser d’être géolocalisé ? D’une manière générale, la loi permet de s’opposer à un dispositif de géolocalisation pour des motifs légitimes. Encore faut il en avoir un... A travers les différentes plaintes, je n’ai pas vu de personnes qui ont réussi à le faire valoir, en dehors des représentants du personnel, sur leur mandat de représentation. Ce qu’on a considéré comme n’étant pas proportionnel, c’est le fait de contrôler en temps réel la vitesse d’un véhicule, parce que des infractions au code de la route pouvaient être constatées (les données d’infractions ne peuvent être traitées que par des personnes habilitées). Les employés ayant une réelle autonomie dans l’organisation de leur travail ne peuvent pas être géolocalisées, sauf dans quelques cas particuliers. Pas de géolocalisation non plus si on peut trouver un dispositif équivalent moins intrusif. Les employeurs peuvent mettre en place des dispositifs de géolocalisation. En revanche, ils ne peuvent pas fliquer toute la journée des personnes en dehors du temps de travail et il doit y avoir un cadre et une utilité. On ne peut pas géolocaliser des personnes pour les géolocaliser... Norme simplifiée
« La norme simplifiée est un standard mis en place par la Cnil pour faciliter les démarches des organismes. Ce standard définit des utilisations (finalités), des destinataires des données (ceux qui ont le droit d’avoir accès), des durées de conservations (qui restent pertinentes par rapport à la finalité), etc. »
Qu’a changé pour le salarié la nouvelle norme simplifiée n°51, mise en œuvre début juin 2016 ? Ce qui a changé principalement avec la norme simplifiée, c’est que la Cnil a réaffirmé clairement que les temps de trajet domicile-travail et les temps de pause ne devaient pas être géolocalisés, sauf si le salarié est payé pendant cette période-là (temps de travail effectif). L’organisme peut récolter les données du compteur kilométrique du véhicule afin de pouvoir calculer s’il n’y a pas eu de kilométrage important lors de la désactivation du dispositif pendant les temps de pause. L’organisme a aussi la possibilité d’enregistrer les connexions/reconnexions. Les dispositifs n’entrant pas dans le cadre de cette norme simplifiée doivent apporter des justifications. Exemple : un organisme explique ne pas avoir mis en place la désactivation du dispositif de géolocalisation de ses véhicules parce que l’heure de pause est comprise dans le temps de travail des salariés. La norme simplifiée introduit également une nouvelle finalité à la mise en place de dispositifs de géolocalisation : le fait d’assurer la sécurité des employés (géolocaliser les véhicules pour pouvoir intervenir en cas de problèmes). Cela concerne par exemple les ambulanciers. A été ajoutée aussi la possibilité de géolocaliser un véhicule dans le cadre de la lutte contre le vol. Attention, cela ne signifie pas la géolocalisation 24/24 heures : c’est un dispositif inerte, activable à distance. Dans la norme simplifiée, en matière d’information du salarié, il a été acté que le salarié devait être informé de l’identité du responsable de traitement au sein de l’entreprise. Avant, les salariés ne savaient pas forcément qui avait accès à leurs données. Au sein de l’entreprise, ce sont uniquement ceux dont les fonctions nécessitent le traitement des données qui ont accès à ces informations.
Source : http://rue89.nouvelobs.com
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31 juillet 2016
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Caf : des milliers de foyers privés d’APL en août… et la plupart ne le savent pas
Samedi 30 Juillet 2016 à 12:00 Ce mois d'août 2016, 80.000 foyers vont être privés de toute ou partie de leur aide au logement (APL). Et la plupart n'ont pas été prévenus correctement.
Le paiement des APL étant différé d'un mois, la mesure de la Caf sera concrète en août pour de nombreux foyers. - Sipa
Esther, 85 ans, a reçu la lettre couperet courant juin. "Vos droits changent à compter du 1er juillet", lui indique la Caisse d’allocations familiales (CAF). L’aide au logement de quelques centaines d’euros dont elle bénéficiait jusqu’ici est purement et simplement supprimée. Esther vit à Nice et, pour la CAF, son loyer est jugé trop élevé. Esther habite le même logement depuis trente ans. Elle vient de perdre son mari. Sa retraite, désormais de 800 euros, ne suffit plus à payer son loyer de 940 euros, mais ses enfants ont choisi de l’aider plutôt que lui imposer un déménagement. "Qui accepterait de me louer un appartement, à mon âge ?", s’interroge-t-elle. Pour la vieille dame, la sanction est rude : sans APL (aide personnalisée au logement), ses revenus mensuels chutent d’un mois sur l’autre de près de 300 euros, sans recours possible !
Les villes chères sont les plus concernées Esther n’est pas la seule dans ce cas. Depuis le 1er juillet – les locataires ne s’en rendront compte qu’en août, les aides au logement étant perçues avec un mois de retard –, près de 80 000 foyers vont subir une baisse, voire la suppression, de leur APL si leur loyer est manifestement trop élevé par rapport à la taille du ménage. Un rabotage qui concerne surtout les personnes vivant dans des villes chères comme Paris, Nice, Lyon… "Plus précisément 1,2% des allocataires percevant les aides au logement. Pour 98,8% des allocataires, il ne se passera rien !" , se défend-on au ministère du Logement. Il n’empêche : pour près de 80% des foyers concernés, l’aide diminuera de 70€ en moyenne. Pour les 20% restants, elle va disparaître. La mesure ne vise pas les ménages aisésL’affaire a été rondement menée : la CAF de Nice a informé ses allocataires le 28 mai dernier. A Paris, la communication a été plus succincte : pas de courrier, juste un coup de fil ou un SMS… Et pour cause, le décret d’application de la réforme n’a été publié que le 6 juillet ! "Les gens ont été prévenus", assure la CAF de Paris, qui redoute l’afflux de mécontents… La mesure d’aujourd’hui ne vise pas les ménages aisés. "On fait porter sur les familles la responsabilité de payer des loyers élevés, parce qu’ils habitent dans des zones tendues, en leur supprimant leurs aides", explique-t-on à la Confédération nationale du logement. Les APL représentent près de 18 milliards d’euros, distribués à 6,5 millions de bénéficiaires. En les limitant, le gouvernement cherche à briser la hausse des loyers, qui serait encouragée par ces aides qui ne cessent d’augmenter (+ 2% par an environ depuis cinq ans). Ce que contestent les associations de locataires, favorables à l’encadrement des loyers. Paradoxe : des dizaines de milliers de locataires risquent de se retrouver dès le mois prochain dans l’incapacité de faire face à leurs prochaines échéances, alors que l’Etat n’a jamais consacré autant d’argent à l’aide au logement…
Source : http://www.marianne.net
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A partir du 16 Juillet 2014
et pendant l'été RV chaque mercredi à 18h et samedi à 13h sur le terrain de Caveirac
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