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1 août 2012 3 01 /08 /août /2012 14:13
Rue89 - Nesrine Briki | Journaliste

Mon précieux 01/08/2012 à 12h57

 

 


La bague soi-disant en or (Nesrine Briki)

 

J’ai assisté à une scène assez étrange lors de mon dernier séjour à Paris : cela remonte à quelques jours, fin juillet, en pleine saison touristique. Fatiguée d’avoir trop marché, je décide de faire une halte au niveau du pont Alexandre III. Je m’accoude à la rambarde pour me reposer et admirer ce chef d’œuvre architectural et la vue sur les Invalides.

Mon esprit vogue au gré des bateaux-mouches de passage, lorsqu’un « Madame » vient interrompre mon activité méditative. En tournant la tête, je m’aperçois que ça ne m’est pas adressé, mais destiné à une femme occupée à prendre des photos à quelques pas de moi.

La personne qui a lancé le « Madame » est une jeune fille d’environ 25 ans. Son allure est rassurante, son look simple et discret... peut-être une étudiante, pensé-je.

« C’est sûrement de l’or »

L’étudiante pointe un objet brillant par terre, le ramasse et se dirige vers la femme aux photos. S’ensuit alors un échange troublant :

L’étudiante : « Vous avez perdu ça ?

La femme : – Non, ce n’est pas à moi.

L’étudiante : – Vous avez vu ça, c’est du vrai, vous pensez-pas ? »

La femme saisit l’objet que l’étudiante agite sous son nez : un gros anneau doré, style jonc en or, l’examine quelques secondes, puis déclare : « Effectivement, elle est poinçonnée, c’est sûrement de l’or »

L’étudiante reprend la bague et revient à la charge :

« Et vous avez-vu la grosseur ?

La femme : – Oui c’est massif, elle doit avoir beaucoup de valeur. Vous avez de la chance de l’avoir vue en premier.

L’étudiante, en souriant : Ah ! ça, c’est la vie ! »

Cette dernière parle un français correct, mais avec un petit accent que mon oreille n’arrive pas à identifier.

« 200 euros et je vous la laisse »

Toujours en souriant, l’étudiante met la bague trouvée à son annulaire puis, l’air déçu, déclare : « C’est dommage, elle est beaucoup trop grande pour moi. » Elle l’ôte, la glisse prestement au doigt de la femme et dit avec enthousiasme : « Regardez, elle est à votre taille, quelle chance ! »

La femme tend la main devant elle pour voir l’effet. L’air satisfait, elle admet que la bague lui va très bien. L’étudiante ne lui laisse pas le temps de souffler et enchaîne :

« Ecoutez, elle ne me va pas à moi et elle vous va bien à vous, je suis en galère en ce moment, donnez-moi 200 euros et je vous la laisse. »

La femme répond vivement qu’elle ne les a pas, l’étudiante prend une voix très douce : « Vous faites comme vous voulez... Elle vous plaît, c’est dommage de rater cette affaire. Combien vous avez ? »

La femme sort son porte-monnaie et en tire deux billets bleus, l’étudiante dit que ça ira, s’empare rapidement des 40 euros, salue la femme, et les deux partent dans des directions différentes.

Cet échange s’est déroulé très vite ; le temps qui sépare la rencontre de la prise de congé n’excède pas les trois minutes.

Soit l’étudiante a une chance inouïe, soit...

Après un moment, je décide de reprendre ma marche. Je me dirige vers les Champs-Elysées, en repensant à la scène dont je viens d’être le témoin ; je me dis que cette étudiante est naïve ou pas très maline, car au prix de l’or, n’importe quelle centrale de rachat d’or (comme on en voit un peu partout) lui en aurait offert plus que 40 euros...

Je constate aussi qu’à aucun moment, la femme et l’étudiante n’ont évoqué la possibilité de remettre la bague à la police.

Arrivée au niveau du Petit Palais, quelle n’est pas ma surprise de voir la même étudiante montrer une autre bague à une autre femme. Je reste interdite devant la scène déjà vue une demi-heure plus tôt : soit l’étudiante a une chance inouïe et un altruisme surhumain, soit...

Je viens de comprendre qu’il s’agit d’une arnaque et que l’étudiante est une escroc. Cette fois-ci en revanche, elle a moins de chance : la femme abordée a l’air de ne pas parler français et semble méfiante. Elle hoche la tête frénétiquement en s’écartant de l’étudiante.

Poussée par ma curiosité et sans réfléchir, je m’approche de l’étudiante, la salue et sort un Ticket Resto de mon sac, je lui propose de l’échanger contre sa bague. Elle fait mine d’hésiter, je finis par lui avouer que je l’ai vue tout à l’heure, sur le pont Alexandre III. Elle prend le Ticket Resto, me jette la bague et s’enfuit à toute vitesse.

Une boîte à chaussures pleine de bagues

Je ramasse la bague et l’examine minutieusement. Elle est effectivement massive et pèse assez lourd. Deux poinçons sont gravés à l’intérieur : « 750 » et « 18K ». A priori, rien ne les distingue des poinçons authentiques. Pour en avoir le cœur net, je me mets aussitôt en quête d’un bijoutier. Je traverse les Champs-Elysées, je passe l’Arc de triomphe et finis par en trouver un dans le XVIe arrondissement.

Je lui montre la bague et lui demande si c’est de l’or. Une seconde lui suffit pour m’affirmer de façon catégorique que c’est du toc. J’insiste pour savoir comment il peut en être aussi sûr si vite. Le bijoutier montre des signes d’agacement :

« Tenez, regardez ça si vous mettez ma parole en doute ! »

Il me tend une boîte à chaussure pleine à craquer de bagues identiques à celle « trouvée » par l’étudiante, si ce n’est qu’elles sont oxydées et que leur couleur vire au gris vert.

J’expose au bijoutier les circonstances de mon acquisition et ma véritable motivation (la rédaction de cet article), il me répond :

« Je sais juste que les gens qui viennent avec cette bague sont victimes d’une arnaque bien rodée et très efficace : on vous aborde pour vous rendre une bague en or que vous auriez soi-disant perdue, la personne prétend ensuite que sa religion lui interdit de porter des bijoux ou qu’elle n’est pas à sa taille et vous la cède contre de l’argent, sauf que la bague est en cuivre et qu’elle n’a aucune valeur. »

Selon le bijoutier, cette escroquerie est apparue il y a quatre ou cinq ans, mais les cas se multiplient depuis 2010.

Décryptage d’une manipulation

Si l’étudiante avait abordé ces femmes en leur proposant simplement de leur vendre des bagues en or, aurait-elle eu autant de succès ? Probablement que non, car elle paraîtrait immédiatement louche, et la réceptivité des victimes au discours en serait drastiquement réduite.

Tandis qu’en mettant en place un scénario stratégique impliquant des procédés de manipulation, il est plus aisé pour l’étudiante-escroc d’arriver à ses fins, tout en faisant croire à ses victimes que la décision de donner de l’argent émane de leur propre volonté. Là réside l’art de la manipulation – dont l’étymologie ne signifie rien d’autre que « conduire par la main ».

Dans « Petit traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens », rédigé par deux chercheurs en psychologie sociale, Vincent Joules et Jean-Léon Beauvois, on apprend que lorsqu’une requête est formulée directement, elle a peu de chance d’aboutir. Mais si une question anodine précède la demande, les probabilités de réussite sont multipliées par quatre.

La manipulation en question repose sur trois principes.

  • Ouvrir le dialogue

Effectivement, dans cette affaire, tout s’est joué lors de la phrase initiale. Le « Vous avez perdu ça ? » permet d’ouvrir le dialogue, d’attirer l’attention et d’imprimer dans l’esprit de la victime la notion d’honnêteté : puisque la personne restitue l’objet, elle est forcément vertueuse, donc crédible.

  • Obtenir l’adhésion

L’étudiante focalise l’attention sur la valeur de la bague, tout en cherchant à obtenir l’adhésion de l’interlocutrice par des questions récurrentes et des « Vous pensez-pas ? ». Aussi lorsque la victime confirme que la bague est probablement en or et qu’elle doit valoir beaucoup, elle a déjà mordu à l’hameçon, le leurre a bien fonctionné.

  • La victime a de la chance

En outre, la sollicitation par la forme interrogative prépare la victime à une requête ultérieure plus importante, c’est la technique du « pied dans la porte ». Lorsque, plus tard, l’étudiante s’exclame « Quelle chance ! », elle inverse la situation et place la chance du côté de la victime. La transaction devient imminente. Elle commence par faire une proposition exorbitante (200 euros) pour finalement accepter ce que la femme a sur elle (40 euros). L’étudiante a utilisé la stratégie de la « porte au nez ».

Dans cette arnaque, en plus de faire appel à ce sentiment humain qu’est la cupidité, le principe de réciprocité est également fortement utilisé ; si on offre un objet de valeur, il est normal d’attendre une compensation en retour.

Pour toutes ces raisons, cette escroquerie aux abords simplistes se révèle être d’une efficacité redoutable. Si vous flânez dans cette superbe ville, ouvrez l’œil.

 

MERCI RIVERAINS ! Priscillamc, Dosna


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31 juillet 2012 2 31 /07 /juillet /2012 22:40

 

 

 

« La question qui se pose aujourd’hui n’est pas de savoir si nous manquons ou pas de réserves pétrolières, mais de sortir de cette dépendance qui ne cesse d’accumuler les dégâts environnementaux et humains. Savoir que notre sous-sol possède d’énormes réserves de gaz de roche ne doit donc pas nous obliger à les exploiter, quels que soient les progrès techniques. » Par Noël Mamère, député EELV de Gironde.

 


 


« Les dégâts du progrès ». C’est le titre que la CFDT avait choisi dans les années 1970 pour montrer les limites d’une conception du progrès fondée sur le productivisme et la croyance quasi religieuse dans les vertus de la technique. En ce sens, elle ne faisait que reprendre les analyses prémonitoires de Jacques Ellul dans La technique ou l’enjeu du siècle, datant de… 1953. Un demi siècle plus tard, force est de constater que cette conception archaïque du progrès, appliquée à un monde aux ressources limitées et vivant largement au dessus de ses moyens, est encore dominante chez nos élites bien pensantes, politiques, scientifiques et faiseuses d’opinion.

 

Les derniers exemples en date nous viennent du journal Le Monde, à coup de reportages et d’éditoriaux consacrés à l’exploitation des gaz de schiste. Le sujet est hautement emblématique pour tous ceux qui se battent sur cette planète pour un changement de nos modes de vie et de nos modes de production et qui réclament la fin de notre dépendance au pétrole, conventionnel ou pas.

 

L’un de ces articles, daté du 18 juillet dernier, intitulé Les nouvelles frontières de l’Amérique, présente les gaz de schiste comme la « révolution » industrielle du XXIe siècle, censée défaire les Etats-Unis de leur dépendance aux pays pétroliers du Golfe et assurer leur prééminence sur le monde. L’autre, daté du 26 juillet dernier, nous conduit à Fort Worth, au Texas, redevenu l’eldorado de l’Amérique grâce à cette nouvelle manne pétrolière… Il prolonge un éditorial étonnant – le deuxième consacré à ce sujet – intitulé N’enterrons pas le débat sur les gaz du schiste, rédigé de telle manière qu’on est ne peut être ni vraiment pour ni farouchement contre !

 

Il faut attendre le 27 juillet pour découvrir un article plus critique, révélant que le professeur de l’université d’Austin (Texas) qui avait minimisé l’impact de l’exploitation des gaz de schiste sur l’environnement et la santé, est en fait « membre du conseil de direction et actionnaire de PXP, une société de forage spécialisée dans les gaz de roche » ! Il a fallu toute l’opiniâtreté d’une ONG environnementale pour débusquer cette vérité peu reluisante que l’administration américaine s’employait à dissimuler. De l’amiante aux OGM, des pesticides au médiator, nous ne sommes pas surpris de ces connivences entre scientifiques vénaux et industriels prêts à tout pour augmenter leurs profits, y compris en saccageant notre fragile planète.

 

Car la question est bien celle-ci : au nom de notre voracité et de notre addiction au pétrole, sommes-nous prêts à assumer devant les générations futures la destruction massive de notre environnement et tous les dégâts collatéraux qu’elle induit en termes de santé, de modes de vie, de production de gaz à effet de serre ? Quand la planète est à bout, doit-on s’obstiner à défendre une idée du « progrès » qui peut être criminelle ou proposer un autre modèle de société, sobre, juste, solidaire, plus humain ? 

Que serait un « débat » sur l’exploitation des gaz de schiste, comme le propose l’éditorialiste du Monde, si ce n’est cautionner une logique infernale inscrivant le destin de nos sociétés dans la dépendance à l’or noir? Comme s’il n’existait pas d’autres voies.

 

Après tout, quand l’humanité est passée de l’âge de pierre à l’âge de fer, ce n’est pas par manque de pierres, mais parce que son mode de vie avait évolué. La question qui se pose aujourd’hui n’est pas de savoir si nous manquons ou pas de réserves pétrolières, mais de sortir de cette dépendance qui ne cesse d’accumuler les dégâts environnementaux et humains. Savoir que notre sous-sol possède d’énormes réserves de gaz de roche ne doit donc pas nous obliger à les exploiter, quels que soient les progrès techniques. Ce n’est pas la technique qui doit s’imposer aux sociétés humaines, mais l’homme qui doit en garder la maîtrise. A défaut, il choisit la « servitude volontaire » (La Boëtie) ou se trouve condamné à la « honte prométhéenne », autre nom donné à la fuite en avant et au délire de puissance par le philosophe allemand Günther Anders. En ce sens, l’éditorial du Monde est fondé à dire qu’il s’agit d’un problème moral, philosophique et politique…

 

Mais les écologistes ont démontré à maintes reprises que les pétroliers, les semenciers, l’agro-industrie, les lobbies de la chimie, de la pharmacie ou du nucléaire, se fichent comme d’une guigne de ces questions. Ils les considèrent, au mieux comme secondaires, au pire comme nuisibles et leurs moyens de pression sur les politiques sont, pour l’heure, plus efficaces que les mobilisations citoyennes. Il suffit pour s’en convaincre de considérer le combat de la société civile japonaise contre le nucléaire. Jamais il n’avait pris une telle ampleur, pourtant Tepco et le gouvernement continuent à mentir et rouvrent des centrales sur des failles sismiques très actives.

Quoi qu’en pensent nos élites et de nombreux politiciens conservateurs – il n’en manque pas à gauche sur ces sujets – le « progrès » n’est plus dans les vieux pots des Trente Glorieuses ni de l’ère de l’opulence. Nous sommes à la fin d’un cycle dont nous mesurons aujourd’hui les limites. Il est temps de changer le logiciel et d’affirmer haut et fort que gaz de schiste et autres ressources fossiles ne seront pas les « nouvelles frontières » de notre monde en mutation.

 

 

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30 juillet 2012 1 30 /07 /juillet /2012 17:23

 

http://globalpresse.wordpress.com/2012/07/30/additifs-alimentaires/

 

30 juillet 2012


 

Depuis des dizaines d’années, ils envahissent les produits de consommation quotidienne. Repérables dans la liste des ingrédients avec leur nomenclature « Exxx », ils colorent, conservent, aromatisent ou encore ajoutent du goût aux aliments industriels qui, sans eux, seraient insipides, moins appétissants et de conservation limitée…

Il existe 25 familles d’additifs alimentaires, les plus connues et fréquentes étant les colorants , les conservateurs, les antioxydants, les arômes artificiels, les exhausteurs de goût, les émulsifiants, les stabilisants, les acidulants, … 

Leur nom est parfois inquiétant , ils sont souvent exclusivement synthétisés sans aucune origine naturelle, et les rapports bénéfices/risques sont de plus en plus contestés pour certains d’entre eux. Ainsi, vous trouvez des additifs parfaitement autorisés en France mais interdits dans d’autres pays européens, d’autres qui, après un certain temps d’utilisation légale deviennent dangereux et interdits, d’autres contenant des neurotoxiques avérés, ou encore des additifs reconnus comme néfastes, interdits dans la majorité des pays, mais figurant dans le codex alimentarius !

L’argument principal des défenseurs des additifs alimentaires est celui de la « dose ». Chaque additif autorisé ne serait pas dangereux tant qu’il est consommé en quantités limitées. Or, il n’y a pas de restriction de quantité connue, et aucune indication suivant l’âge ou la physiologie du consommateur. Ainsi, qu’en est-il des femmes enceintes qui consomment dans la même journée et durant toute leur grossesse des sulfites dans des fruits secs, des colorants et conservateurs de charcuteries industrielles et des édulcorants comme l’aspartame dans les cafés ? Toutes ces substances majoritairement reconnues comme toxiques passent la barrière placentaire et entrent en contact direct avec le sang de l’enfant à naître.

De même, qu’en est-il d’un enfant de 3 ans qui mangerait dans la même journée et ce pendant toute sa croissance, des gélifiants dans des bonbons, des colorants artificiels dans un yaourt aux fruits ou des épaississants à base d’aluminium dans une pâtisserie ?

On peut raisonnablement penser que la consommation excessive d’additifs alimentaires est, entre autre, à l’origine de l’augmentation de la fréquence des cancers (la fréquence des cancers a plus que doublé en quelques décennie, fréquence qui pourrait encore augmenter de 50% d’ici à 2020 selon le World Cancer Report), de l’hyperactivité constamment diagnostiquée chez les plus jeunes et soignée par la ritaline, de l’augmentation des allergies, des carences, des irritations du tube digestif, des irritations cutanés, ou encore de troubles du transit et de la digestion.

Que faire donc face à une législation autorisant plus de 350 additifs alimentaires en France, qui ne prend pas en compte toutes les études de toxicité et qui ne donne aucune indication d’utilisation selon les consommateurs ?

La solution : L’alimentation certifiée agriculture biologique, dite « bio ». À défaut de tout produire et préparer soi-même, le label bio est un ensemble de produits certifiés sans pesticides, avec très peu d’additifs alimentaires autorisés, considérés comme inoffensifs et d’origine naturelle.

Autant dire une alimentation normale avant l’arrivée de l’industrie dans nos assiettes, à l’exception du prix, souvent doublé ou triplé par rapport à l’agriculture conventionnelle…

Malheureusement, les nouvelles directives européennes rendent les agricultures contrôlées et certifiées « bio » de plus en plus laxistes, autorisant un pourcentage d’OGM ou autres additifs alimentaires.

Autre alternative : S’armer d’une loupe et connaître la toxicité de tous les additifs alimentaires grâce à des livres énumérant chacun d’eux et leurs potentiels effets indésirables.

Aubonsens met cette semaine à la vente le livre de Corine GOUGET « Additifs alimentaires – DANGER » qui répertorie tous les additifs alimentaires et leurs effets secondaires dans un format poche très pratique d’utilisation et facile à emporter sur soi pour faire ses courses.

On y apprend par exemple les effets secondaires des additifs alimentaires les plus dangereux qui sont à supprimer en priorité :

L’aspartame (E951) avec plus de 90 effets secondaires : maux de tête, troubles digestifs, diabète, fatigue chronique, dépression, agressivité, déformations congénitales, etc. etc.

Le glutamate monosodique (E621) : Ulcère, vomissements, asthme, anxiété, troubles de la mémoire, migraines, infertilité, …

Et tous les autres.

Nous rappelons que tous ces additifs (même les plus inoffensifs) n’ont rien à faire dans notre sang et que la meilleure des alimentations se compose de produits frais et matières premières, peu transformés et sans adjuvants chimiques. L’idéal reste un approvisionnement alimentaire de choix (potager, verger, élevage, etc. ou producteur de confiance) et un(e) cuisinier(e) qui a du temps pour préparer avec amour les repas du quotidien.

aubonsens.fr

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29 juillet 2012 7 29 /07 /juillet /2012 21:39

 

http://www.youtube.com/watch?v=XlH9KSR3X5U

 

 

 

Publiée le 24 juil. 2012 par Marie Bréda

 

Les semenciers tuent la biodiversité, s'approprient le vivant, affament les populations du sud, empoisonnent les consommateurs...et nos dirigeants regardent faire...

 

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24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 21:49
http://libertesconquises.blogspot.fr/2012/07/dansons-avec-kokopelli.html

mardi 24 juillet 2012

Dansons avec Kokopelli

 

Citoyens, ouvrons les yeux ! Organisons-nous en dehors des partis pris dans l'engrenage des pouvoirs en place.  Unissons-nous contre la corruption et le crime légalement orchestrés avec la volonté sans faille de changer ici et maintenant le cours des choses, d'abattre, à nos risques et périls, la tyrannie de l'économie capitaliste mondiale qui est en train de détruire toutes les raisons d'être de la sagesse humaine en sapant et violentant les fondements même de la vie . Il est urgent, très urgent que nous redescendions sur terre sans tarder, que nous nous éveillions pour de bon car pendant que sur les réseaux virtuels nous dissertons, analysons et nous querellons en vain à longueur de temps sur les actions à engager, l'engeance dictatoriale (étymologiquement parlant ce terme effrayant se trouve ici à sa juste place) réduit de jour en jour l'espace vital des peuples morcelés par des stratégies machiavéliques et guerrières basées sur la suprématie de l'argent : le jeu inique des hiérarchies, la compétition déloyale et la concurrence à tout prix entretiennent la machine ignominieuse à dégrader les troupeaux d'humains décervelés par des propagandes savamment dosées. Le Nouvel Ordre Mondial que nous voyons actuellement s'instaurer en Europe, avec ses dégâts collatéraux "nécessaires", n'est-il pas lui-même un féroce processus de soumission, de déshumanisation, et de division de populations mises en état de choc ? La Grèce est à genou, vendue au plus offrant. L'Irlande et le Portugal ne valent guère mieux. L'Espagne et l'Italie se trouvent en plein tsunami financier.  La France attend son tour avec un optimisme déconcertant. L'Islande a jeté ses cartes à jouer truquées de casino  et met en prison ses banquiers roublards.  A y regarder de près, notre planète est en train de s'étouffer et de devenir un camp de concentration pour les masses croissantes de miséreux, un lieu mortifère sans perspectives pour les jeunes générations. A l'instar du continent africain sous le joug du FMI et de l'OMC, notre vieille Europe, gérée par de piètres pitres non élus,  banquiers sans âme de leur état,  croule sous le poids de sa gloire passée. La colonisation anglo-saxonne des esprits cache si peu la confiscation des ressources naturelles et des matières premières. Le pain n'a plus de goût depuis longtemps dans les supermarchés pittoresques de la malbouffe.  Les génocides des siècles précédents paraîtront des jeux d'enfants sadiques en comparaison de celui qui, avec pertes et fracas, a commencé à se faire sentir dès le début de ce millénaire. Une rigolade à côté de ce qui nous attend, les millions de mort de la der des der qui ne s'est vraiment vraiment terminée ! Circulez braves gens... Il ne reste plus guère de salut ici bas pour les damnés de la terre, passage obligatoire par les check points  bardés d'appareils de surveillance électronique. Alors que les indignés font figure de contestataires plus ou moins inoffensifs par les médias des bigs brothers en place, les révoltés, eux, sont d'emblée qualifiés de terroristes, de conspirationnistes, de complotistes ou d'anarchistes. Un révolté musulman est un islamiste, parfaitement Mesdames et Messieurs, c'est comme ça et pas autrement, tandis que les rois et princes intégristes des émirats sont les mécènes amis de nos démocraties. Respirez un bon coup, Mesdames et Messieurs, tant que le fond de l'air pas encore tout à fait capitalisé vous le permet. En dépit de la pagaille organisée à votre respectable insu, je me dis malgré tout qu'il n'est jamais trop tard tant qu'il nous reste du sang et du feu dans les veines, assez de liberté et de conscience vive  pour nous soulever en toute beauté et en toute fraternité.  Dansons avec le sage  et joyeux Kokopelli.
 Gaël Hadey.



 




Les Pétitions : les psychopathes prédateurs s'en torchent leur barbecul



Suite au jugement scandaleux de la Cour Européenne de Justice — qui prouve une fois de plus que ces institutions Européennes sont complètement corrompues et à la botte des banskters, du Cartel de la Chimie, des multinationales biocidaires et autres marionnettes politiques — certains amis de Kokopelli ont pensé qu'il était adéquat de relancer des énièmes pétitions pour la défense des semences libres.

Qu'il soit, donc, bien clair que l'Association Kokopelli ne cautionne, en aucune manière, la pétition lancée par Cyberacteurs et, cent mille fois moins, celle lancée par Avaaz. J'ai déjà exprimé — dans l'un de mes articles sur l'arnaque du réchauffement climatique anthropique — ce que je pensais de cette organisation bien ancrée dans la mouvance de l'opposition contrôlée et créée par Ricken Patel qui fut consultant pour l'ONU, la Fondation Rockefeller, la Fondation Bill Gates…

N'est-il pas évident, après tant d'années de lutte, que les pétitions, les psychopathes prédateurs s'en torchent leur barbecul sur leurs pelouses transgéniques ?

Le jugement de la Cour Européenne de Justice est totalement en phase avec les délires génocidaires de la clique criminelle du complexe militaro-industriel qui ruine les peuples par des dettes nationales générées ex-nihilo, fomente des guerres "libératrices", détruit l'intégralité de la biosphère et assassine l'humanité.

Vandana Shiva — qui sera présente lors de notre Festival Kokopelli/Pachamama au Pérou — a récemment évoqué l'offensive généralisée des multinationales de l'agro-chimie dans les pays dits "émergents". Aux USA, Monsanto et les multinationales biotechs, tentent de faire passer, au Congrès, un décret qui les mettrait au-dessus de toutes les lois. Quant à l'Europe, elle continue de se transformer en poubelle cancérigène sous l'assaut de l'agriculture toxique et du Cartel Nucléaire.

Et pour ne pas évoquer un sujet tabou — la contamination radioactive de toute la chaine alimentaire planétaire — une première ferme bio, en Oregon, selon l'expert nucléaire Arnie Gundersen, a fermé ses portes en raison de la contamination radioactive de ses sols. Et le Japon se meurt inexorablement de Fukushima, l'oubliée des médias à la solde de la mafia. Tout comme les citoyens de la côte ouest US, tout comme les peuples de la planète…, mourront inexorablement de Fukushima le jour où son réacteur 4 s'effondrera.

Très chères Amies et Amis de Kokopelli et de la Vie, pensez-vous vraiment que nous allons neutraliser les criminels psychopathes et prédateurs avec de mignonnettes pétitions ?

Les Peuples de cette belle Planète, notre Terre-Mère, apprendront-ils un jour qu'une société qui ne peut pas discerner et éliminer, par tous les moyens possibles, la psychopathie, en son sein, n'est tout simplement pas digne de survivre ?

Il est vrai que la Rage monte, que certains Peuples se réveillent (en Islande, les banquiers mafieux sont en prison) mais il ne reste que peu de temps. L'Humanité est dans une situation critique de légitime défense car les psychopathes dégénérés ont déclaré la guerre à la Vie — une guerre totale et terminale — et ils iront jusqu'au bout de leur démence meurtrière.

Quant à Kokopelli, ce n'est ni la Cour Européenne de Justice, ni le GNIS, ni Baumaux, ni la clique génocidaire qui s'est donné comme mission d'éradiquer la Vie de notre belle Planète, qui nous empêcheront de continuer notre travail de protection de la biodiversité alimentaire : un travail de 20 années dans le non-respect total de leur illégalité mortifère.

Dominique Guillet. Le 22 juillet 2012.

Source : http://www.kokopelli-semences.fr/

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24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 21:36

 

Moi, ce que j’en dis, hein !... C’est pour vous (enfin, aussi un peu pour moi, pour nous tous). Bref, si la société civile ne veut pas entendre et encore moins réagir, personne ne pourra rien pour vous, pour nous tous, pour nos enfants. À ma modeste mesure, j'ai essayé de transmettre ce que les rédactions des organes de presse et les politiques devraient transmettre à tous les citoyens pour les alerter et les protéger au sujet des sociétés de flicage tout azimut qui nous menacent dès les prochains mois.

Jean-Jacques M’µ

 

Rassemblement européen de mobilisation  Stop INDECT !

http://www.demosphere.eu/node/31268

  Pire qu' ACTA, PIPA et SOPA réunis, il y a INDECT, le grand oublié des pétitions qui tournent en ce moment. Lancé en silence le 1er janvier  2009, le programme européen de recherche INDECT est étallé sur 5 ans.  C'est le temps nécessaire pour mettre en place ce méga cyber espion.  Officiellement, la Commission Européenne a chargé le consortium INDECT  de mettre en place "un système intelligent d'information permettant  l'observation, la recherche et la détection en vue d'assurer la sécurité des citoyens dans un environnement urbain" et dont le but est en fait  "la détection automatique des menaces, des comportements anormaux ou de  violence.". Voilà qui a le mérite d'être explicite ...

  Au nom de notre "sacro-sainte" sécurité, il se construit un monde où  notre liberté semble fondre comme neige au soleil. Le consortium INDECT  est en train de plancher très discrètement sur une sorte de méga robot  qui épluchera minutieusement et automatiquement tous les sites internet, les forums de discussion, les FTP, les P2P et même nos ordinateurs  personnels ... Une sorte de clône du projet ECHELON des Etats-Unis.

  Les informations collectées seront traitées par des programmes qui  seront en mesure de comprendre et d'enregistrer les relations entre les  individus ainsi que les diverses organisations aux quelles ils  appartiennent. Avec en prime, la création automatique de dossiers sur  les individus et les différentes oragnisations. Autant dire que notre  vie privée ne l'est plus du tout. Il en ressortira une méga base de  données extrêment détaillée et pointue de chacun d'entre nous. Il y est  même question d'inclure le fichier ADN des Européen ainsi que leurs  goûts et préférences !!!

  Big Brother est bien là ...

  La Commission Européenne avait prévu en 2009, un investissement de  plus de 10 millions d'euros. Nous ne savons pas à ce jour combien le  projet à coûté à la collectivité.

  Le préambule du cahier des charges fixé en 2009 est sans appel :

  • "…La sécurité devient le maillon faible des infrastructures  énergétiques et de communication, des centres commerciaux, des centres  de conférence, des aéroports et plus généralement des sites fréquentés  par un grand nombre de personnes." 
  • " En pratique, tout lieu public est vulnérable et les risques qu'il  supporte doivent être contrôlés et réduits autant que possible. Un  contrôle d'accès et une réponse rapide à toute menace potentielle sont  des propriétés que tout système de sécurité de tels sites doit  absolument posséder." 
  • " Le projet Indect est destiné à développer de nouveaux outils et de nouvelles techniques qui permettront à leurs utilisateurs finaux  d'améliorer leurs capacités de détection et de prévention des actes  criminels, améliorant ainsi la sécurité des citoyens européens… ». 

L'utilisateur final d'INDECT est la sécurité nationale c'est à dire la police, la gendarmerie et l'armée pour tout ce qui relève de la  criminalité, du terrorisme et la gestion des migrations. Par ailleurs,  quand on sait la perméabilité des services de polices, on peut craindre  que les employeurs ne puissent également être au courant de ces  informations afin de juger sur pièces de votre "bonne moralité".

  Le « club Indect » comprend d'ailleurs du très beau linge en matière  de prévention des méga-menaces : la police d'Irlande du Nord, le  quartier général de la police polonaise, les universités et pôles  universitaires de technologie les plus pointus en intelligence  artificielle, tels ceux de Grenoble, Madrid, Vienne, Wuppertal et York,  auxquels se sont joints des représentants de Gdansk, Kosice, Ostrava et  Poznan.

  Au niveau Européen, l'examen à mi-parcours du 7ème programme-cadre au  Parlement Européen a invité la Commission Européenne à instamment rendre public tous les documents disponibles et définir un mandat stricte et  clair de l'objectif de la recherche, l'application et les utilisateurs  finaux d'INDECT. Il a été souligné l'importance d'une enquête  approfondie sur l'impact possible sur les droits fondamentaux des  citoyens européens.

  Ces questions légitimes ont été balayées d'un revers de manche. En  effet, le 15 mars 2011, INDECT a passé avec brio son examen éthique sous la houlette d'experts en éthique autrichien, français, anglais,  hollandais et allemands. Il a été officiellement confirmé qu'il n'y  avait pas de lacunes relatives aux aspects éthiques du projet.  Permettez-nous d'en douter quelque peu ...

  Il est étonnant qu'il n'y ait quasiment aucune documentation sur le  sujet sur internet. Aucun grand média national n'a de documents web  archivés sur le sujet.

    Seuls quelques circuits informatifs alternatifs  ont diffusé quelques infos en 2009 mais quasiment rien depuis. Pas de  publication sur le sujet. INDECT a bien un site internet ... en anglais, traduisible en polonais. Rechercher des informations sur GOOGLE relêve  du parcours du combattant. Il est plus qu'étonnant qu'un tel projet soit passé quasiment sous silence. Il serait temps de mettre INDECT dans le  débat démocratique tant que cela est encore possible.

  En effet, se pose la question légitime de savoir ce qu'est la  prévision d'un comportement “anormal”. C'est un grand  fourre-tout liberticide aux mains de nos politiques, du futur MES (qui  seront immunes et au-dessus de tous les gouvernements et tribunaux) et leurs amis "bienveillants". Oui, ces braves gardiens de nos libertés  d'agir et de penser qui agissent pour le bien commun. Savent-ils  vraiment au moins ce que cela veut dire?

  Il est plus que temps de renverser cette tendance fascisante de notre  société. Nous sommes en train de creuser nos propres tombes en nous  déchargeant du débat politique à nos pseudos élites. Devenons des  consciences éclairées et politiquement actives tant que cela est encore  possible.

  Réinvestissons l'espace politique qui nous appartient et défendons bec et ongles nos intérêts, celui de l'humain d'abord.

  Il est temps que toute cette conscience active se rassemble afin de mettre à mal leurs noirs desseins.

  La balle est dans notre camp. Prenons-la avant de la prendre dans la  tête et dans la rue. À moins que nous ne finissions tous par croupir au  fond de je ne sais quelle cellule avec, pour seul crime, celui de vouloir s'informer en dehors des médias traditionnels, de  sortir de la pensée unique, de vouloir changer le monde pour le rendre  meilleur, plus humain, moins technocratique et oligarchique ...

  Vous ne serez pas les fossoyeurs de notre vie privée et de la démocratie.

NON À L'INDECT, PIPA, SOPA , ET AU MES !!!

RÉSISTANCE !!!

 

                                                                           ************************************

 

 

 

Anonymous « Stop Indect »

 

Explication projet INDECT

 

 

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19 juillet 2012 4 19 /07 /juillet /2012 15:27

 

Jeudi 19 Juillet 2012 à 16:00

 

 

L'usine de Sevelnord pourrait fabriquer le futur utilitaire de la marque, en 2016. Cette possibilité serait une bonne nouvelle pour le maintien de l'activité d'un site menacé de fermeture, selon le document confidentiel révélé en 2011 qui prévoyait déjà la fermeture de l'usine d'Aulnay. Mais elle est conditionnée par l'approbation d'un accord instaurant plus de flexibilité. Pour les salariés de l'usine, c'est plus de précarité ou rien.

 

(Thibault Camus/AP/SIPA)
(Thibault Camus/AP/SIPA)
L'annonce de la production d’un nouvel utilitaire à Sevelnord, une bonne nouvelle ? Oui, à en croire la presse, ces derniers jours. C'est que la probable production en 2016 du K-Zéro sur le site d’Hourdain (Nord) doit permettre aux salariés de souffler, tandis que la direction du groupe a annoncé la suppression de 8 000 postes en France, le 12 juillet.
 
L’officialisation de l’arrivée sur les lignes de cet utilitaire aux courbes futuristes devrait être officialisée le 20 juillet. «Le site de Sevelnord sauvé par K-zéro ?»  La question a du sens puisque l'usine figurait sur le document confidentiel révélé par la CGT, en juin 2011. Selon cette note, elle devait être la prochaine sacrifiée, après l'usine d'Aulnay. Or, si l'assemblage d'un nouveau véhicule est prévu d'ici quatre ans, cela voudrait dire que l'usine est épargnée.

«chantage»

A quel prix ? Dans un document publié par l’Humanité, jeudi 19 juillet, la direction du site conditionne l’arrivée du K-zéro à l’adoption de mesures de flexibilisation importantes. L’accord-cadre prévoit, entre autre, un système de «prêt à la main d’œuvre [pour des entreprises extérieures] comme un outil de flexibilité permettant de limiter – voire d’éviter les licenciements économiques – et de limiter le recours au chômage partiel, tout en conservant les compétences des salariés». 
 
Autre élément que les salariés devront approuver avant leur congé, fin juillet : «L’organisation des horaires de travail du personnel de production.» Il est écrit noir sur blanc que «les parties conviennent que lorsque la production journalière n’est pas atteinte, la Direction pourra organiser un rattrapage collectif de production le jour même et sans versement d’une prime de prévenance tardive». Comprendre, on reste sur la ligne jusqu’à que les objectifs soient remplis. 
 
Les ouvriers de Sevelnord, rendus vulnérables par la batterie d’annonces de la semaine dernière, sont donc priés de valider la stratégie du constructeur. Un procédé que l’Humanité qualifie de «chantage». Rien de très surprenant, ceci dit. Il y a quelques jours, le PDG du groupe, Philippe Varin, a fait savoir que PSA ne pourrait, selon lui, remonter la pente qu’au prix d’une baisse «des charges qui pèsent sur le travail.» Souplesse et flexibilité, seuls outils valable pour espérer un redressement productif, en somme.
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19 juillet 2012 4 19 /07 /juillet /2012 15:20

 

Document révélé dans l'Humanité de ce jeudi 19 juillet

 

  - le 19 Juillet 2012


 

L'Humanité de ce jeudi révèle un projet d'accord proposé à la direction de PSA Peugeot-Citroën aux salariés du site de Sevelnord. Profitant de l'onde de choc provoquée par son plan de restructuration, le groupe automobile exerce un véritable chantage à l'emploi dans cette usine du Nord pour imposer un accord de compétitivité synonyme de détérioration sans précédent des conditions de travail.


Extrait de notre révélation:

«Le présent accord n’aura vocation à s’appliquer qu’à la condition que Sevelnord soit désigné par le groupe PSA Peugeot Citroën comme le site de production du projet de véhicule intitulé K-Zéro ». Dès le premier article, la direction du site de Sevelnord (Nord), dans un projet d’accord manifestement dicté par la maison mère PSA et révélé aujourd’hui par l’Humanité (voir nos extraits en fac-similé), pose le chantage fait aux salariés et à leurs représentants syndicaux : l’arrivée du nouvel utilitaire – le K-Zéro – serait indissociable de l’adoption des mesures de flexibilisation particulièrement désastreuses pour les conditions de travail des salariés. « Les dirigeants veulent qu’on signe d’ici la fin du mois, avant les congés », rapporte le délégué FO, Jean-François Fabre. « On nous a clairement fait comprendre qu’on n’aurait pas le K-Zéro si on ne signait pas », affirme pour sa part 
Ludovic Bouvier, délégué CGT sur le site. L’objectif affiché : obtenir « une amélioration de la marge unitaire d’environ 1000 euros », annonce le préambule, en imposant une flexibilité à outrance aux salariés, en même temps qu’un gel des salaires pour au moins deux ans. Lire la suite dans l'Humanité de ce jeudi 19 juillet.

  • A lire aussi:

Pressions maximales en coulisses

"On ne veut pas de ce type d'accord compétitivité-emploi", le point de vue de Maurad Raghi (CGT)

PSA toujours dispo pour le sale boulot: au sein du patronat, le groupe a touours été un pionnier dans la guerre contre les droits sociaux

Patron de choc, l'éditorial de Paule Masson

  • A lire sur l'Humanité.fr:

Tous nos articles consacrés à PSA Peugeot-Citroën et PSA Sevelnord

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19 juillet 2012 4 19 /07 /juillet /2012 15:07
Marianne2 2012

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Mercredi 18 Juillet 2012 à 20:42

 

Gérald Andrieu et Emmanuel Lévy - Marianne

 

Suite aux révélations de Marianne début juillet, Gabriel Amard, président PG de la Communauté d'agglomération « Les Lacs de l'Essonne » a décidé de porter plainte pour « trafic d’influence » contre une filiale régionale de la Lyonnaise des eaux et un cabinet de lobbying chargé de « discréditer » sa politique de remunicipalisation de la distribution de l’eau.

 

Gregory Bull/AP/SIPA
Gregory Bull/AP/SIPA
Remunicipaliser la distribution de l’eau sur son territoire, voilà une décision qui n’est pas sans risque pour un élu de la République. Le 6 juillet dernier, Marianne révélait comment Eau du Sud Parisien, une branche régionale de la Lyonnaise des eaux (Groupe Suez environnement) s’était offert les services de Vae Solis, un « cabinet de conseil en stratégie de communication et gestion de crise », pour discréditer l’action menée dans le domaine par la Communauté d’agglomération Les Lacs de L’Essonne (qui compte les communes de Grigny et de Viry-Châtillon).
 
Dans leur ligne de mire : son président, Gabriel Amard, membre du Parti de gauche, dont la « communication » était jugée « agressive » et « outrancière ». Comme Marianne le montrait, la palette d’actions proposée par Vae Solis à la filiale régionale du géant de l’eau était très vaste : alimentation d’un blog que l’on croyait pourtant animé par un simple citoyen de Viry-Châtillon, diffusion de « notes blanches » et d’« éléments de langage » aux opposants locaux, « recherche de médiatisation “spontanée” » (avec les guillemets, s'il vous plaît) dans « la presse nationale et locale pour dénoncer la démarche de la mairie de Viry » ! Bref, l’objectif était clairement édicté, écrit noir sur blanc : « Empêcher in fine la collaboration entre Eaux des lacs de l’Essonne et Eau de Paris, soit en conduisant la [Communauté d’agglomération Les Lacs de l’Essonne] à renoncer à son projet, soit en conduisant la Ville de Paris à renoncer à y participer à ses côtés ».

La maison-mère de la Lyonnaise se désolidarise mais...

Un contrat que la maison-mère a « [condamné] vigoureusement » dans un communiqué daté du 8 juillet  et, dit-elle, « immédiatement suspendu ». Une « enquête interne » aurait été ouverte et la Lyonnaise aurait « décidé, est-il aussi écrit, à titre conservatoire, de suspendre de ses fonctions le directeur général délégué de Eau du Sud Parisien, signataire du contrat ». Sauf que sur le contrat avec Vae Solis que nous nous sommes procurés (et qui se garde bien de mentionner dans le détail la mission de lobbying), c’est un membre du Comité de direction générale de la Lyonnaise des eaux qui apparaît : Hélène Valade, directrice déléguée au développement durable.  
 
Pour y voir clair dans cette affaire et parce qu’il n’entend pas laisser faire, Gabriel Amard a donc décidé de déposer plainte contre la branche régionale de la Lyonnaise pour « trafic d’influence actif ». Le courrier au procureur du TGI d’Evry devait partir ce mercredi après-midi. « La semaine prochaine, explique Amard, une plainte pour le même motif sera déposée contre Vae Solis auprès du Procureur de Paris. » A suivre…
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17 juillet 2012 2 17 /07 /juillet /2012 21:01

http://www.youtube.com/watch?v=2PdX-2rGBSc

 

 

 

Ajoutée par MrTransmutation le 20 janv. 2012

L'obsolescence programmée (aussi appelée « désuétude planifiée ») regroupe l'ensemble des techniques visant à réduire la durée de vie ou d'utilisation d'un produit afin d'en augmenter le taux de remplacement.

La demande ainsi induite profitera au producteur, ou à ses concurrents — ce qui explique certains cas de cartels. Le secteur bénéficie alors d'une production plus importante, stimulant les gains de productivité (économies d'échelle) et le progrès technique (qui accélère l'obsolescence des produits antérieurs).

Cette stratégie n'est pas sans risques : elle implique un effort de recherche et développement, n'allant pas toujours dans le sens d'une amélioration du produit. De plus, elle fait courir un risque à la réputation du fabricant (son image de marque) ; enfin, elle implique un pari sur les parts de marché futures de la firme (sur les produits de remplacement).

Cette stratégie a également un impact écologique direct. L'obsolescence programmée visant la surconsommation, elle est la cause d'un surplus de déchets, indépendamment de l'état de fonctionnement effectif des produits techniques mis au rebut ou de l'état d'usure des objets d'usage. Les circuits de recyclage ou de conditionnement des matières plastiques et des métaux, en particulier, ne prennent pas en charge le stockage des déchets informatiques, malgré l'abondance de matières premières de valeur qu'ils peuvent contenir (fer, aluminium, mais aussi tantale pour les condensateurs et métaux rares, etc.). L'exportation en masse de déchets des pays de grande consommation vers des zones géographiques où le stockage est négociable à moindre coût est d'autant plus problématique et expose classiquement les pays receveurs à des pollutions spécifiques sur les sites de décharge de grande envergure.

 

 

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