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2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 13:46

LEMONDE.FR avec AFP | 02.01.12 | 10h49   •  Mis à jour le 02.01.12 | 11h26

 
 

 

Des centaines de manifestants ont réclamé la chute du régime à Manama, le 1er janvier.

Des centaines de manifestants ont réclamé la chute du régime à Manama, le 1er janvier. REUTERS/HAMAD I MOHAMMED

Des affrontements ont opposé des manifestants chiites aux forces anti-émeutes au Bahreïn dimanche soir, lors des funérailles d'un adolescent, faisant au moins un blessé grave, selon l'opposition. Les policiers ont dispersé à coups de grenades lacrymogènes et de barres de fer des jeunes qui manifestaient à Sitra et dans d'autres localités chiites des environs de Manama après les funérailles de Sayyed Hachem Saïd, 15 ans, tué samedi par une bombe lacrymogène qui l'a frappé à la tête.

Un jeune homme a été grièvement blessé par une grenade lacrymogène qui l'a également atteint à la tête, a indiqué lundi un ancien élu de l'opposition chiite, Matar Matar. "Des dizaines de personnes ont été incommodées par les gaz lacrymogènes ou blessées, mais ont été traitées dans les maisons par des médecins volontaires, de peur d'être arrêtées à l'hôpital", a pour sa part déclaré Nabil Rajab, président du Centre de Bahreïn pour les droits de l'homme (opposition).

"SABOTEURS"

L'agence officielle BNA a indiqué qu'après les funérailles, "un groupe de saboteurs a mené une marche illégale, bloqué les rues et lancé des pierres, des barres de fer et des cocktails Molotov en direction de la police". Le gouvernement avait fait état d'une embuscade tendue vendredi par des manifestants à une patrouille de police, pendant laquelle des cocktails Molotov ont été utilisés et les autorités ont annoncé dimanche l'arrestation de onze "saboteurs" liés à cet incident.

Les chiites de Bahreïn, majoritaires parmi la population autochtone, tentent de relancer la contestation contre la dynastie sunnite commencée au printemps dernier, qui a été durement réprimée, en estimant qu'elle n'a pas accédé à leur demande d'une véritable monarchie constitutionnelle.

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27 décembre 2011 2 27 /12 /décembre /2011 15:44

Le Monde - 27 décembre 2011

GAUCHISTES – Les Etats républicains américains tentent d’empêcher leurs étudiants de voter

De jeunes manifestants du mouvement Occupy Wall Street, le 9 novembre. Spencer Platt/Getty Images/AFP

Alors que les Français ont jusqu'au 31 décembre pour s'inscrire sur les listes électorales et participer aux élections présidentielle et législatives en 2012, aux Etats-Unis, de nombreux Etats républicains se préparent à empêcher un maximum d'étudiants de voter à la présidentielle à l'automne prochain, affirme, mardi 27 décembre, le New York Times.

La raison en est simple : les jeunes "votent comme des gauchistes" – c'est-à-dire majoritairement pour le Parti démocrate – affirmait récemment le président (républicain) du Parlement du New Hampshire, William O’Brien, cité par le New York Times.

A l'approche des élections, de nombreux Etats républicains ont déjà mis en place ou envisagent un durcissement des lois électorales, arguant d'une meilleure lutte contre les fraudes, pourtant quasiment inexistantes aux Etats-Unis. Ces manœuvres pourraient affecter plus de 5 millions d'électeurs, selon le Brennan Center for Justice, de l'université de New York. Or les deux dernières élections présidentielles américaines se sont jouées sur des écarts de vote inférieurs à ce chiffre.

Sept Etats républicains ont déjà adopté des lois imposant aux électeurs de présenter une pièce d'identité officielle (comme un passeport ou un permis de conduire), avec photo, pour voter. Vingt-sept autres Etats envisagent d'adopter de telles mesures. Dans la plupart des Etats américains, une simple signature ou une facture d'électricité mentionnant le domicile du votant suffisent pour authentifier un vote.

Parmi les quelque 21 millions d'Américains (6,7 % de la population) qui ne possèdent pas de papiers d'identité, on compte une immense majorité de jeunes, de Noirs, d'hispaniques, de pauvres... Soit une population fortement encline à voter pour les démocrates.

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27 décembre 2011 2 27 /12 /décembre /2011 15:39

LEMONDE | 27.12.11 | 13h52

 
 

Selon l'organisation humanitaire Amnesty International, la succession engagée à la tête de la Corée du Nord après le décès, le 19 décembre, de son dirigeant Kim Jong-il, a conduit ce pays, l'un des plus répressifs au monde, à "faire exécuter ou emprisonner un grand nombre, voire des centaines" de personnes. Selon Amnesty, "le gouvernement nord-coréen s'est débarrassé des responsables soupçonnés de constituer une menace pour l'accession au pouvoir" de Kim Jong-un, le fils de l'ancien dictateur.

Le directeur Asie-Pacifique de l'organisation, Sam Zarifi, redoute, au regard des informations recueillies par le réseau d'Amnesty dont certains membres se trouvent à l'intérieur du pays, que "Kim Jong-un et ses sympathisants veuillent renforcer le nouveau régime en intensifiant la répression et en écrasant toute tentative d'opposition".

Cette pratique n'est pas nouvelle en Corée du Nord. Déjà, lors de l'arrivée au pouvoir, en 1994, de Kim Jong-il, après la mort de son père, Kim Il-sung, des dizaines de milliers d'opposants politiques potentiels avaient été envoyés dans des camps de prisonniers politiques avec les membres de leurs familles. "Certains avaient été exécutés en secret ou publiquement à la suite de procès iniques ou sans même être jugés", précise Amnesty International.

Le gouvernement de Pyongyang a toujours nié l'existence des camps de prisonniers politiques pourtant avérés grâce à de rares témoignages et des photos satellites. Il existe, selon Human Rights Watch, six camps de ce type dont le plus connu se trouve à Yodok (nord-est).

D'après Amnesty International et Human Rights Watch, la Corée du Nord compte "200 000 prisonniers politiques". Une grande partie de ces détenus sont accusés de "crime par association" par le seul fait d'être parent avec une personne soupçonnée "d'activités antigouvernementales" telles que le visionnage d'émissions télévisées sud-coréennes, le frère ennemi. Tous les camps recensés disposent de vastes zones agricoles où les détenus sont soumis aux travaux forcés pendant dix à douze heures par jour. Tous les enfants nés dans ces camps de prisonniers restent enfermés à vie ainsi que la plupart des détenus.

La torture y est systématique. Les "aveux" servent de base à l'enfermement. Selon un diplomate français qui requiert l'anonymat, ils sont souvent obtenus au centre de détention de la province de Hamkyung du sud et sont supervisés par l'Agence de sécurité nationale, étroitement contrôlée par la famille dirigeante.

Selon Amnesty, qui a mené, en 2011, un travail comparatif sur dix ans, sur la base de photos satellites et de témoignages, ces camps se sont étendus depuis 2001. Certains atteignent 90 km2. "C'est l'un des derniers pays au monde à gérer un tel système concentrationnaire", affirme le même diplomate français.

Jacques Follorou

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22 décembre 2011 4 22 /12 /décembre /2011 21:57

LEMONDE | 22.12.11 | 08h53   •  Mis à jour le 22.12.11 | 11h03

 
 

 

En Corée du Nord, le Programme alimentaire mondial et des ONG tentent de remédier à la malnutrition de tout un peuple, due à une organisation agricole délirante et à la rapacité des privilégiés.

En Corée du Nord, le Programme alimentaire mondial et des ONG tentent de remédier à la malnutrition de tout un peuple, due à une organisation agricole délirante et à la rapacité des privilégiés.REUTERS/KIM KYUNG-HOON

Pyongyang Envoyé spécial - A perte de vue sur un millier d'hectares de vallons, de jeunes pommiers aux troncs enveloppés de paille sont parfaitement alignés. Cet immense verger grillagé dont les premières récoltes sont attendues en 2012 est situé à 30 km au nord de Pyongyang. Il est assorti d'un élevage de cochons et d'un autre de tortues, tous deux informatisés et flambant neufs. La ferme d'Etat de Daedonggang est une "poche" inattendue de développement agricole dans un pays qui souffre d'une grave pénurie alimentaire. Remédier à la détérioration des conditions de vie de la population, sous le choc de la mort du dirigeant Kim Jong-il et inquiète de ses conséquences, sera la priorité de la nouvelle équipe dirigeante.

Le Programme alimentaire mondial (PAM) et le Fonds pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) font état d'une augmentation de 8,5 % des récoltes en 2011 tout en soulignant la persistance de la malnutrition dans les couches vulnérables de la population (enfants, femmes enceintes, vieillards), soit 3 millions de personnes sur 24 millions (dans les rapports précédents, PAM et FAO avançaient le chiffre de 6 millions). Le déficit alimentaire sera cette année de 739 000 tonnes (un million en 2010). "La situation alimentaire reste critique", estimait, il y a deux semaines à Pyongyang, Ri Ho-rim, secrétaire général de la Croix-Rouge nord-coréenne.

Au fil des 240 km de voie ferrée entre Pyongyang et Sinuiju (à la frontière avec la Chine), on croisait des trains chargés de sacs de riz. La République populaire démocratique de Corée (RPDC) importe 320 000 tonnes de céréales et bénéficie d'une aide chinoise dont on ignore le volume. Il reste à trouver 400 000 tonnes pour atteindre les 5,4 millions nécessaires à la survie de la population.

Sur les 200 millions de dollars d'aide demandée par le PAM, un tiers a été couvert. A la fin du printemps, les rations étaient tombées à 200 grammes de céréales par jour et par personne (soit un tiers du minimum requis). Ceux qui disposent de liquidités ont accès aux marchés, mais les autres dépendent du système de distribution public.

A l'insuffisance quantitative s'ajoute le déséquilibre nutritionnel. Des experts étrangers évoquent une "génération perdue" : enfants dont la taille est inférieure à la moyenne, pour leur âge, constatée en Corée du Sud, ou qui risquent de souffrir d'effets psychiques dus à la malnutrition. En 2009, le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) estimait que dans les provinces reculées du Nord, 45 % des moins de 6 ans étaient sous-alimentés. La situation n'a pas changé. A l'hôpital de Junghwa, dans la province agricole du Hwanghae du Nord, "les cas d'enfants sous-alimentés ont doublé en un an", selon le médecin chef, Chang Gil-nam. En 2011, Unicef a reçu un quart des fonds demandés.

Des projets européens tentent de pallier la carence de vitamines chez les enfants. C'est le cas de la ferme de Pongsu à la périphérie de Pyongyang, développée sous l'égide de l'Unité 4 du programme de soutien européen - qui n'est autre que l'organisation allemande Welthungerhilfe, les ONG n'étant plus présentes en RPDC sous leur appellation. La production en serre de tomates et de concombres alimente en priorité vingt-huit jardins d'enfants, ainsi que la population du canton (80 000 personnes). Le projet s'autofinance, explique le maître d'oeuvre, Karl Fall : "Nous produisons aussi des fraises - un luxe ici - vendues à l'élite et aux étrangers. Avec ces revenus, nous faisons tourner la ferme." Prochaine étape : "Le bouclage du cycle de production avec l'élevage de poissons : l'eau des bassins servira d'engrais organiques ."

"Travailler ici est un défi mais, sur le terrain, les gens font au mieux dans le carcan des contraintes." En dix ans, l'Unité 4 a construit 600 serres à énergie solaire. Dans le même esprit, l'Unité 5 (l'ONG française Triangle) réhabilite des fermes laitières dans les provinces de Pyongan du Sud et du Hwanghae du Nord, ainsi qu'une ferme piscicole dans le Hamgyong du Sud : 15 000 enfants dans le premier cas et 19 000 dans le second en bénéficieront.

En dépit de ces projets modèles et de l'énorme effort humain exigé de la paysannerie pour remédier à une mécanisation défaillante, la RPDC est chaque année au bord de la disette, voire de la famine - comme ce fut le cas en 1995-1998 (plus de 600 000 morts). Seulement 20 % des terres sont arables et les plantations s'arrêtent à la limite des routes ou du ballast des voies ferrées pour grimper à l'assaut des collines (provoquant un déboisement alarmant dû aussi à la quête de bois de chauffage pour affronter des hivers sibériens). Le long des routes, en ville dans les parcs, des femmes accroupies cueillent des herbes comestibles. Les cultures "privées" légales ou illégales pallient la pénurie sans pour autant l'atténuer.

Poursuivant une utopique autosuffisance, la RPDC s'est lancée dans les années 1970 dans une culture intensive qui nécessite énergie et engrais chimiques. A la suite de l'effondrement de l'URSS et de l'évolution de la Chine, ces approvisionnements à des conditions privilégiées ont cessé. La pénurie d'énergie a un autre effet : 20 % des récoltes sont perdues. Fin novembre, dans les rizières gelées, des meules pourrissaient faute de transports.

Le PAM et la FAO notent des améliorations (plus d'engrais, meilleure alimentation en énergie), mais le rendement des rizières est inférieur de 60 % à celui de la Corée du Sud. Tant que le régime n'aura pas mis fin à son isolement, la population sera sous-alimentée et dépendante de l'aide internationale. Mais les donateurs sont réticents : l'assistance n'irait pas aux populations vulnérables. Dans le passé, une partie a été détournée : "prélèvement" par l'armée ; vente sur les marchés. Certaines catégories sociales, "coupables" d'attitudes "antiparti", sont en outre pénalisées... Sans nier ces phénomènes, les spécialistes américains ou sud-coréens de la RPDC sont partagés sur leur ampleur.

En 2011, le PAM a mis en place une surveillance stricte de la distribution de l'aide : ses experts parlant le coréen peuvent aller partout, sans préavis, pour s'assurer que les denrées arrivent à destination. Un système informatique dans trois villes permet de suivre leur acheminement. "Nous avons fait des efforts, mais le PAM n'a reçu qu'un tiers de ce qu'il demandait. Quelle leçon en tirer ?", interroge un haut fonctionnaire.

L'attitude des Etats-Unis et de la Corée du Sud qui dénoncent des détournements de l'aide ou minimisent la gravité de la situation n'est pas étrangère aux réticences des pays donateurs. Séoul et Washington affirment que leur assistance n'est pas liée à des considérations politiques. Ce que contestent des ONG américaines comme Mercy Corps.

Après bien des tergiversations, le 16 décembre, à la veille de la mort de Kim Jong-il, Pyongyang et Washington étaient parvenus à un accord de principe : en échange de la suspension de son programme d'enrichissement de l'uranium, la RPDC recevrait 220 000 tonnes de produits destinés à lutter contre la malnutrition (vitamines, lait pour les nourrissons, biscuits enrichis en protéines). Si cet accord est officialisé, ce sera la première fois depuis trois ans que les Etats-Unis reprendront leur assistance alimentaire à la RPDC.

Quelles que soient les responsabilités politiques, une bonne partie de la population nord-coréenne souffre. Bien des incertitudes planent sur l'avenir du pays mais, sur ce point, à voir certains visages, à visiter hôpitaux et écoles, le doute n'est guère permis.

Philippe Pons

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22 décembre 2011 4 22 /12 /décembre /2011 21:44

LEMONDE.FR avec AFP | 22.12.11 | 13h05

 
 

Un jeune chômeur s'est immolé par le feu, mercredi 21 décembre au soir, en plein centre de la petite ville d'Aoukas, à quelque 260 km à l'est d'Alger, a rapporté jeudi le quotidien arabophone El-Khabar.

5 litres d'essence sur le corps et y a mis le feu", sans que plusieurs personnes accourues à son secours aient pu éteindre les flammes. Transporté d'urgence au service des grands brûlés de l'hôpital de Sétif, à une cinquantaine de kilomètres de là, il est décédé peu après, a ajouté le quotidien arabophone.

Sa famille a affirmé qu'il ne souffrait d'aucun trouble mental, et ses amis ont indiqué que le chômage était la cause de son suicide.

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22 décembre 2011 4 22 /12 /décembre /2011 21:38

LEMONDE.FR avec AFP | 22.12.11 | 17h12   •  Mis à jour le 22.12.11 | 17h27

 
 

 

D'après un nouveau bilan officiel, les émeutes à Janaozen ont fait quinze morts.

D'après un nouveau bilan officiel, les émeutes à Janaozen ont fait quinze morts. REUTERS/STRINGER

Des têtes  tombent, au Kazakhstan, après la répression des émeutes qui ont secoué la semaine dernière l'ouest du pays. En marge d'une visite du président Noursoultan Nazarbaïev dans la région de Manguistaou jeudi 22 décembre, les autorités ont annoncé le limogeage du gouverneur régional, des patrons du géant des hydrocarbures de l'Etat kazakh Kazmunaïgas et de plusieurs de ses filiales qui employaient les grévistes. Le président a également débarqué son gendre, Timour Koulibaïev, de la direction de la holding d'Etat contrôlant les principaux actifs du pays.

L'opposition, qui accuse la police d'avoir réprimé dans le sang un mouvement de contestation sociale au lieu de chercher à arrêter les fauteurs de troubles, a dénoncé jeudi des dizaines d'arrestations et le recours à la torture dans les prisons de Janaozen. "Le pouvoir, qui a ouvert le feu sur son propre peuple, ne va pas se gêner pour obtenir des aveux à coups de poing", accuse la coalition Khalyk Maïdany (Front populaire). "Les proches des détenus auxquels il a été possible de parler racontent qu'un véritable règlement de compte est en cours. Les gens sont torturés, battus et on les force à faire des aveux", poursuit le communiqué.

De son côté, l'ONG de défense des droits de l'homme Human Rights Watch a appelé jeudi Astana à "ouvrir immédiatement une enquête" sur les soupçons de torture et de mauvais traitement. Le procureur du Kazakhstan, Achkat Daoulbaïev, a indiqué "inviter des experts des Nations unies à prendre part à l'enquête", a indiqué le parquet sur son site. L'ONU s'est dite "très inquiète" de ces violences, alors qu'une vidéo circulant sur Internet montre des forces de sécurité tirant à l'arme automatique sur des protestataires en fuite et en frappant d'autres, blessés, au sol.

 

 

D'après un nouveau bilan officiel, les émeutes à Janaozen ont fait quinze morts. Le régime kazakh a affirmé que les troubles avaient été organisés par des "voyous" se cachant derrière les employés en grève. Les autorités ont répété depuis que la situation était désormais sous contrôle et le parquet a affirmé qu'aucune infraction à l'ordre public n'a été enregistrée à Janaozen au cours des quatre derniers jours.

Plusieurs grèves ont eu lieu ces derniers mois dans cette région qui regorge de pétrole, située sur la rive orientale de la mer Caspienne. Les violences de ce type sont inhabituelles dans cette ancienne République soviétique qui se targuait d'être l'Etat le plus stable de la région, d'attirer les investisseurs étrangers et qui entretient de très bonnes relations avec l'Occident, la Russie et la Chine.

Mais depuis plusieurs mois des troubles se sont multipliés : une mutinerie dans une prison a fait seize morts en juillet et plusieurs policiers ont été tués dans des attentats, des actes revendiqués par des mouvements islamistes. Le Kazakhstan, qui est dirigé d'une main de fer par M. Nazarbaïev depuis la période soviétique, souligne cependant que la stabilité du pays n'est pas menacée, relevant notamment que la production de pétrole dans l'ouest n'a pas été perturbée par les récentes violences

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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 21:56

LEMONDE.FR avec AFP | 21.12.11 | 07h46

 
 

 

Une femme pleure sur le cercueil de son mari, mort dans les inondations sur l'île de Mindanao aux Philippines, le 20 décembre.

Une femme pleure sur le cercueil de son mari, mort dans les inondations sur l'île de Mindanao aux Philippines, le 20 décembre.AFP/TED ALJIBE

La tempête tropicale Washi qui a balayé le sud des Philippines ce week-end a fait plus d'un millier de morts confirmés et de nombreux disparus, selon le dernier bilan officiel des secours communiqué mercredi 21 décembre.

La tempête, qui a frappé l'île de Mindanao à partir de vendredi soir, a fait 1 002 victimes, selon l'Organisme national de prévention des catastrophes. "Je m'attends à ce qu'il (le bilan) monte parce qu'il y a encore de nombreux disparus", a déclaré Benito Ramos, directeur de la sécurité civile philippine, sans donner de chiffre sur les personnes manquantes.

Le dernier bilan faisait état mardi de 957 morts et 49 disparus. Il s'est progressivement alourdi depuis samedi, à mesure que les corps emportés par les eaux remontaient à la surface ou étaient rejetés sur les plages. Des villages entiers ont été balayés par les inondations, des routes et des ponts ont été détruits, jetant en pleine nuit des dizaines de milliers de personnes à la rue, sans vêtements ni nourriture.

>> Voir le passage du typhon Washi en images

ÉTAT DE CATASTROPHE NATURELLE

Les intempéries ont particulièrement touché les plus pauvres dont les habitations illégales, érigées sur des terrains proches de cours d'eau, les exposent à une brusque montée des eaux. Le président Benigno Aquino s'est rendu sur place mardi. Il a promis une aide de l'Etat à la reconstruction, mais demandé aux sinistrés de ne plus s'installer dans les zones inondables.

De retour à Manille, il devait décréter l'état de catastrophe naturelle. Les villes portuaires de Cagayan de Oro et Iligan ont payé le plus lourd tribut humain et matériel dans les intempéries, fréquentes dans le nord des Philippines mais inhabituelles au sud. Au total, quelque 285 000 personnes ont été déplacées et plus de 40 000 accueillies dans des centres d'hébergement publics.

Des navires des garde-côtes et de la marine appuyés par trois hélicoptères de l'armée de l'air ratissaient toujours la zone mercredi pour retrouver des corps. "Il reste encore beaucoup de disparus. Ils réapparaissent sur les plages", des cadavres ayant été récupérés à près de 100 kilomètres des lieux dévastés, a souligné M. Ramos.

MOBILISATION INTERNATIONALE

La communauté internationale se mobilise pour venir en aide aux populations et le Programme alimentaire mondial (PAM) a décidé d'acheminer rapidement de la nourriture pour les sans-abri, notamment dans les centre d'évacuation des villes de Cagayan de Oro et Iligan.

L'Unicef estime que 200 000 enfants ont été touchés par la tempête, et 20 000 d'entre eux ont trouvé refuge dans des centres d'évacuation. Enfin, l'OIM (Organisation internationale des migrations) a indiqué en début de semaine avoir débloqué une aide de première urgence de 50 000 dollars (soit plus de 38 000 euros) pour aider le gouvernement  à soutenir les victimes de la tempête.

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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 21:21

LEMONDE.FR avec AFP | 19.12.11 | 11h43

 
 

 

Les forces de police anti-émeutes se déploient dans le centre-ville d'Aktaou, dans le sud-ouest du Kazakhstan, dimanche 18 décembre.

Les forces de police anti-émeutes se déploient dans le centre-ville d'Aktaou, dans le sud-ouest du Kazakhstan, dimanche 18 décembre.AP/Peter Leonard

Plusieurs milliers de personnes protestaient, lundi 19 décembre dans l'ouest du Kazakhstan, contre les violences des trois derniers jours dans cette région pétrolifère, survenues après la répression vendredi d'une émeute à Janaozen, faisant au moins quinze morts selon les autorités.

Environ trois mille personnes étaient rassemblées à Aktaou, la principale ville de cette région située sur la rive orientale de la mer Caspienne, pour appeler les autorités à mettre fin aux violences et retirer les troupes de la ville de Janaozen. Les manifestants se tenaient près de la principale place d'Aktaou, bloquée par la police anti-émeute, en scandant des slogans tels que : "Ne tirez pas sur le peuple !"

Des employés des gisements de pétrole de Karazhanbas se sont joints au rassemblement lundi. "Les employés des gisements pétroliers ont arrêté le travail, mais les pompes sont alimentées à l'électricité, donc elles fonctionnent toujours", a expliqué le chef du parti non reconnu d'opposition Alga Vladimir Kozlov.

ÉTAT D'URGENCE

Vendredi, la police avait ouvert le feu lors de violents heurts impliquant apparemment des employés grévistes du secteur pétrolier, qui ont éclaté le jour de l'anniversaire de l'indépendance du Kazakhstan sur la place centrale de Janaozen. Le lendemain, de nouvelles violences ont été signalées dans la localité de Chetpe, à mi-chemin entre Janaozen et Aktaou.

Le président du Kazakhstan, Noursoultan Nazarbaïev, a décrété samedi l'état d'urgence et instauré le couvre-feu à Janaozen, jusqu'au 5 janvier. Lundi, le parquet du Kazakhstan a indiqué dans un communiqué que "la situation à Janaozen se normalisait peu à peu". Selon les autorités, le bilan dans cette ville s'élève à quatorze morts, tandis qu'une personne a été tuée dans des heurts à Chetpe.

L'opposition kazakhe en exil a, pour sa part, indiqué dans un communiqué reçu par l'AFP que "plusieurs dizaines de civils ont été tués et des centaines ont été blessés".

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18 décembre 2011 7 18 /12 /décembre /2011 18:15
Aux Philippines, les inondations font plus de 500 morts

LEMONDE.FR avec AFP | 17.12.11 | 09h12   •  Mis à jour le 18.12.11 | 13h10

 
 

 

A Cagayan de Oro, le 17 décembre.

A Cagayan de Oro, le 17 décembre. AP/Froilan Gallardo

Selon un bilan communiqué dimanche 18 décembre en fin de matinée, le typhon Washi, qui a balayé le sud des Philippines vendredi, a fait au moins 800 morts. Ce chiffre pourrait encore augmenter dans les prochaines heures. Des centaines de personnes sont encore portées disparues, et plus de 100 000 personnes ont quitté leur logement après le passage du typhon.

La tempête a laissé des milliers de Philippins sans abri, eau et électricité, dans un paysage de désolation, envahi par l'odeur des corps décomposés. Des villages entiers ont été balayés, des routes et des ponts détruits, selon des témoins.

La tempête a touché de plein fouet l'île de Mindanao, où 97 corps ont été repêchés à Cagayan de Oro, un des principaux ports de l'île, et 75 à Iligan, un autre port du sud, selon un porte-parole, le colonel Leopoldo Galon, qui a précisé que 375 personnes étaient portées disparues dans ces deux seules villes.

Près de 2 000 personnes prises dans les inondations ont été récupérées par les secours militaires en camion, bateau ou hélicoptère, a-t-il ajouté. "Je ne peux pas expliquer comment de pareilles choses arrivent, des villages entiers ont été balayés vers la mer", a déclaré Leopoldo Galon.

>> Voir les images de la catastrophe

UNE VINGTAINE DE TEMPÊTES PAR AN

 

Les pluies qui sont tombées depuis 24 heures dans le sud des Philippines ont gonflé les rivières et provoqué des inondations

Les pluies qui sont tombées depuis 24 heures dans le sud des Philippines ont gonflé les rivières et provoqué des inondationsREUTERS/ERIK DE CASTRO

Les pluies qui sont tombées en l'espace de 24 heures ont gonflé les rivières et provoqué des inondations très importantes."C'est arrivé très vite, à un moment où les gens dormaient", a raconté à la chaîne de télévision GMA le maire d'Iligan, Lawrence Cruz. "En dépit de l'alerte (sur l'approche de la tempête), il n'y a pas eu d'évacuation préventive", s'est étonné Benito Ramos, directeur de l'organisme national pour la prévention des catastrophes. Cinq personnes ont également péri dans un glissement de terrain sur la côte est, et trois autres sont décédées à Polanco, dans le sud.

L'armée, dont 20 000 soldats ont été mobilisés, continue de retirer des cadavres ensevelis sous des torrents de boue. "Les cadavres se décomposent très rapidement parce que ce sont des noyés et que les corps sont gonflés d'eau boueuse. On ne peut pas les embaumer car il n'y a pas d'eau et il n'y a plus de produit nécessaire à l'embaumement", a raconté à l'AFP Leonardo Vicente Corrales, un journaliste de Cagayan de Oro. "L'électricité a été rétablie dans le centre-ville mais pas dans les quartiers de la ville les plus affectés et il n'y a toujours pas d'eau potable", a-t-il ajouté. Au funérarium, les cercueils viennent à manquer et les responsables craignent des conséquences sanitaires.

 

Le tempête, qui s'accompagne de vents allant jusqu'à 90 km/h, se dirigeait samedi vers l'île de Palawan. Les Philippines sont touchées chaque année par une vingtaine de tempêtes, mais la plupart affectent le nord du pays, ce qui explique que les habitants des régions touchées n'étaient pas du tout préparés à cette catastrophe naturelle, selon les responsables des secours.

Deux violents typhons, Nesat et Nalgae, ont frappé l'archipel en septembre dernier, causant la mort d'une centaine de personnes. En 2009, la tempête tropicale Ketsana, qui avait noyé une grande partie de Manille, avait fait 464 victimes.

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18 décembre 2011 7 18 /12 /décembre /2011 18:10

LEMONDE.FR avec Reuters | 18.12.11 | 09h13   •  Mis à jour le 18.12.11 | 09h13

 
 

 

Trente-trois personnes seulement auraient été secourues.

Trente-trois personnes seulement auraient été secourues. AP

Différents chiffres circulent sur le nombre de victimes et de disparus, mais une chose est sûre, le bilan du naufrage au large de la côte Est de Java (Indonésie) d'un bateau à bord duquel se trouvaient 380 immigrants, la plupart venus du Moyen-Orient, est très lourd.

Seulement 76 occupants du navire ont pu être secourus, a indiqué Sahrul Arifin, responsable des situations d'urgence et de la logistique au sein du Centre de gestion des catastrophes de Java-Est. Mais un porte-parole des seccouristes, Hariyadi Purnomo, a indiqué que 33 personnes seulement avaient été sauvées et que 217 étaient portées disparues. "Les rescapés souffrent de déshydratation et d'épuisement après avoir dérivé au milieu de la mer pendant à peu près cinq heures", a déclaré Kelik Enggar Purwanto, coordinateur des opérations de secours.

 CLANDESTINS

De puissantes vagues ont fait couler le bateau de bois à environ 90 km des côtes. "Nous ne trouvons pas la trace de survivants et de victimes, et maintenant nous tentons de mener des recherches à l'est de là où nous avons trouvé les survivants hier (samedi). D'après les témoignages des victimes, les vagues ont touché un côté du bateau, l'ont brisé en deux et l'ont fait chavirer", poursuit Purwanto, précisant que les vagues faisaient des creux de trois mètres au moment du naufrage.

Les passagers du navire étaient des immigrants clandestins venus principalement d'Iran, d'Irak et d'Afghanistan. L'Indonésie sert de point de transit à de nombreux clandestins venus du Moyen-Orient et d'Asie et cherchant à rejoindre l'Australie. Selon un avocat australien de réfugiés, Jack Smit, les clandestins doivent débourser entre 3 000 et 8 000 dollars pour monter à bord de ces bateaux clandestins à destination de l'Australie.

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