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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 14:21

LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 14.02.12 | 08h36

 
 

Un jeune moine bouddhiste a tenté de s'immoler par le feu dans la province du Sichuan, rapportent International Campaign for Tibet (ICT) et Free Tibet, deux organisations de défense des Tibétains.

Le moine est originaire du monastère de Kirti, dans la préfecture autonome d'Aba, où la révolte contre la tutelle de la Chine est particulièrement active. Les policiers ont violemment frappé le moine tout en éteignant les flammes qui le dévoraient, puis l'ont emmené dans un endroit inconnu, a précisé ICT.

L'agence de presse Chine nouvelle confirme par ailleurs la mort d'une nonne qui s'est immolée samedi. Vingt-trois tentatives d'immolation, qui se seraient soldées par quinze morts, ont été recensées au cours de l'année écoulée en Chine.

Les autorités chinoises ont empêché ces dernières semaines la presse étrangère de se rendre sur place. De nombreux Tibétains ne supportent plus la répression de leur religion et de leur culture et ce qu'ils considèrent comme une domination grandissante des Han, ethnie fortement majoritaire en Chine.

Cette nouvelle tentative de suicide d'un Tibétain intervient alors que Xi Jinping, le vice-président et probable futur numéro un chinois, doit être reçu mardi par le président Barack Obama à la Maison Blanche. La police américaine a interpellé lundi des militants de la cause tibétaine qui avaient accroché sur un pont de Washington une banderole sur laquelle était inscrit : "Tibet will be Free" (Le Tibet sera libre).

Chen Quanguo, le plus haut responsable au Tibet, a appelé la semaine dernière à renforcer la lutte contre "la clique du dalaï-lama", selon la terminologie utilisée par le pouvoir chinois pour parler du chef spirituel des bouddhistes tibétains.

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 14:07

LEMONDE.FR avec AFP | 14.02.12 | 14h03   •  Mis à jour le 14.02.12 | 15h01

 
 

 

Cette coalition avait proclamé mardi "journée du retour" à la place de la Perle. "Nous y retournons tous", a affirmé une annonce sur sa page Facebook.

Cette coalition avait proclamé mardi "journée du retour" à la place de la Perle. "Nous y retournons tous", a affirmé une annonce sur sa page Facebook. AFP/-


Les forces anti-émeutes bahreïnies ont violemment dispersé mardi 14 février des protestataires qui marquent l'anniversaire du déclenchement de la contestation du régime, dont la répression a plongé ce petit royaume du Golfe dans une impasse politique. Dans un discours au cours duquel il n'a pas fait allusion à l'anniversaire du soulèvement, le roi Hamad Ben Issa Al-Khalifa a appelé à "la cohésion" entre les communautés chiite et sunnite, plus que jamais divisées.

La police, massivement déployée sur les principaux axes routiers, est intervenue pour disperser des centaines de manifestants qui ont tenté de s'approcher de la place de la Perle, symbole de la contestation à Manama.
Selon des témoins, la police a procédé à plusieurs arrestations parmi les protestataires, y compris des jeunes femmes, qui cherchaient à s'approcher de la place, totalement assiégée et où des chars ont été déployés. "Nous sommes dans un état d'urgence non déclaré", a indiqué un responsable du Wefaq, principal groupe de l'opposition chiite, Matar Matar. Les autorités ont multiplié les restrictions à l'occasion de l'anniversaire du soulèvement, s'abstenant notamment de délivrer des visas aux correspondants de la presse internationale.

 

"A BAS HAMAD"

La police a lancé des grenades lacrymogènes et assourdissantes pour disperser les jeunes, qui manifestaient à l'appel de la coalition des "Jeunes du 14 février", un groupe radical qui utilise massivement les réseaux sociaux pour mobiliser ses partisans.

La police a lancé des grenades lacrymogènes et assourdissantes pour disperser les jeunes, qui manifestaient à l'appel de la coalition des "Jeunes du 14 février", un groupe radical qui utilise massivement les réseaux sociaux pour mobiliser ses partisans.AFP/WIFAQ


Certains des jeunes manifestants, venant des villages chiites entourant Manama, dont Sanabès, Deih et Jidhafs, ont pu s'approcher jusqu'à environ 500 mètres de la place de la Perle, malgré l'important dispositif de sécurité qui l'entourait, ont indiqué ces témoins. "A bas Hamad", le roi, scandaient les jeunes, dont certains étaient revêtus de linceuls blancs pour marquer leur disposition au martyre, et qui brandissaient le drapeau bahreïni, rouge et blanc. La police a lancé des grenades lacrymogènes et assourdissantes pour disperser les jeunes, qui manifestaient à l'appel de la coalition des "Jeunes du 14 février", un groupe radical qui utilise massivement les réseaux sociaux pour mobiliser ses partisans.

Cette coalition avait proclamé mardi "journée du retour" à la place de la Perle. "Nous y retournons tous", a affirmé une annonce sur sa page Facebook. Depuis dimanche, des militants tentent de défier la police et de marcher sur la place de la Perle, où des opposants avaient observé un sit-in du 14 février à la mi-mars 2011 avant d'en être violemment chassés par les autorités, qui y avaient rasé le monument central de la place. Mais les partis de l'opposition traditionnelle, dirigés par le Wefaq, n'ont pas soutenu l'appel à marcher sur la place de la Perle. Les Etats-Unis avaient appelé lundi à la "retenue" à Bahreïn, siège de la Ve Flotte, appelant toutes les parties à "éviter la violence" et trouver le moyen d'entamer un vrai dialogue sur l'avenir politique" du pays.

 

 

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9 février 2012 4 09 /02 /février /2012 17:29

LEMONDE.FR avec AFP | 09.02.12 | 09h29

 
 

 

Des policiers dispersent une manifestation de partisans de Mohamed Nasheed, le 8 février à Male.

Des policiers dispersent une manifestation de partisans de Mohamed Nasheed, le 8 février à Male.REUTERS/DINUKA LIYANAWATTE


Le nouveau président des Maldives, Mohamed Waheed, qui est accusé par son prédécesseur d'avoir pris part à un coup d'Etat, voulait lutter jeudi contre "l'anarchie" sur cet archipel de l'océan Indien où la violence s'est propagée dans plusieurs atolls.

M. Waheed, qui planche sur la formation d'un gouvernement d'"unité nationale", a déjà attribué deux portefeuilles ministériels. Il a nommé le ministre de l'intérieur et celui de la défense après la mise à sac de plusieurs postes de police et l'incendie de bâtiments gouvernementaux sur des atolls.
"Même si la nomination d'un gouvernement d'unité nationale prend du temps, le président a annoncé ces deux nominations urgentes pour contrôler la violence qui se répand", a annoncé un conseiller présidentiel, Mohamed Shareef. "Ce que l'on voit sur les routes, c'est de l'anarchie", a-t-il ajouté.

Dans la capitale, Malé, des heurts se sont produits mercredi entre la police et des milliers de partisans de l'ancien président Mohamed Nasheed, rassemblées sur une place pour dénoncer la "prise de pouvoir" de son successeur. Des informations de presse, non confirmées, ont fait état de trois morts.

Des mandats d'arrêt ont été émis par un tribunal pénal contre l'ancien président Mohamed Nasheed, évincé du pouvoir, et son ancien ministre de la défense, a déclaré mercredi un haut responsable de la formation de l'ancien chef d'Etat. "Nous n'avons aucune idée [des charges qui pèsent contre eux]", a déclaré Adam Manik, du Parti démocratique des Maldives (MDP). La police et l'armée seraient sur le point d'arrêter l'ancien président qui vient de rencontrer une délégation du Commonwealth pour trouver une issue à la crise qui a éclaté mardi lorsqu'il a été contraint de quitter le pouvoir après une mutinerie de policiers et trois semaines de manifestations d'opposants.

 

 

Un barrage de la police à Male, le 9 février.

Un barrage de la police à Male, le 9 février.AFP/Ishara S.KODIKARA


Un responsable de la police a confirmé que la violence s'était propagée à des atolls éloignés mais il a assuré que les établissements hôteliers n'étaient pas affectés. Selon lui, la police a l'intention de mener "une opération conjointe avec les forces armées pour contrôler la situation". La deuxième plus grande ville de l'archipel des Maldives, Addu (32 000 habitant), était jeudi en proie au chaos après une nuit de violences au cours de laquelle des postes de police ont été attaqués et incendiés, a déclaré le maire d'Addu City. Selon lui, la police était invisible tandis que des troupes d'une base militaire proche étaient occupées à protéger l'aéroport de Gan, où de nombreux touristes étrangers atterrissent depuis la capitale avant d'être acheminés vers de luxueux hôtels répartis sur les îles. L'aéroport de Gan est situé sur l'île de Gan, dans l'atoll d'Addu.

Les Maldives, un archipel constitué de près de 1 200 îles où vivent 330 000 musulmans sunnites, ont attiré l'an dernier plus de 850 000 touristes.

 

 

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9 février 2012 4 09 /02 /février /2012 17:24

LEMONDE.FR | 09.02.12 | 09h38   •  Mis à jour le 09.02.12 | 09h56

 
 

 

Une capture d'écran de vidéo, réalisée par un étudiant, montre un moine tibétain en train de s'immoler le 21 novembre 2011 dans la province du Sichuan.

Une capture d'écran de vidéo, réalisée par un étudiant, montre un moine tibétain en train de s'immoler le 21 novembre 2011 dans la province du Sichuan.AFP/Students for a Free Tibet


Pékin, correspondant - Plusieurs manifestations ont eu lieu mercredi 8 février dans les régions tibétaines du Sichuan, mais aussi du Qinghai.

Un homme, possiblement un moine ou un ancien moine, se serait immolé par le feu à Aba (Ngaba en tibétain), préfecture de Ganzi (Sichuan), le même jour, portant à 21 le nombre de personnes qui ont recouru à cette forme de protestation depuis le début de l'année 2011, selon les médias et ONG liés à la communauté tibétaine en exil. Trois personnes auraient tenté de s'immoler par le feu la semaine dernière dans le comté de Serthar, siège de plusieurs manifestations réprimées ces dernières semaines.

 

Près d'un millier de manifestants demandant le retour du dalai lama se seraient ainsi rassemblées hier à Nangcheng, un comté de la préfecture de Yushu connu pour les dizaines de monastères qu'il abrite, ainsi que dans une autre région de cette préfecture. Comme Ganzi dans le Sichuan, Yushu fait partie de l'ancien Kham tibétain, une terre de guerriers extrêmement attachés à la culture tibétaine. Radio Free Asia a publié sur son site des photos des manifestations.

Brice Pedroletti


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9 février 2012 4 09 /02 /février /2012 17:15

LEMONDE.FR | 09.02.12 | 15h38   •  Mis à jour le 09.02.12 | 15h45

 
 

 

En Israël, une grève général a bloqué l'aéroport Ben Gourion pendant une heure et demie, mercredi 8 février.

En Israël, une grève général a bloqué l'aéroport Ben Gourion pendant une heure et demie, mercredi 8 février.AFP/JACK GUEZ


Pour le deuxième jour consécutif, Israël doit faire face, jeudi 9 février, à une grève générale organisée à l'initiative du syndicat de travailleurs Histadrout, qui regroupe des centaines de milliers de salariés du secteur public. Ces derniers dénoncent le recours systématique à des employés intérimaires dans le service public, et réclament l'intégration de ces 250 000 salariés précaires ou l'obtention, par eux, de droits équivalents à ceux de leurs collègues titulaires. En moyenne, leurs salaires seraient de 30 % inférieurs à ceux de titulaires.

Le conflit affecte avait déjà paralysé – très brièvement – le pays en novembre 2011. Cette fois, ce sont en particulier les administrations, les banques, la Bourse, les ports, les réseaux ferrés et aériens qui sont affectés.

D'après le site du quotidien Haaretz, le gouvernement pourrait céder dans les prochaines heures sur une partie des revendications du syndicat, et accepter une augmentation des salaires et avantages sociaux des intérimaires, ainsi que l'embauche de quelques milliers d'entre eux.

 

SERVICES PUBLICS PARALYSÉS

Mardi encore pourtant, Youval Steinitz, le ministre des finances, avait fait preuve de fermeté, reprochant aux syndicats de "jouer avec le feu" en lançant une telle grève "en pleine bataille économique". Sur le fond, il avait aussi insisté sur le fait que l'embauche immédiate de ces intérimaires était économiquement ingérable, tout en admettant la nécessité d'améliorer leurs conditions de travail.

Un juge du tribunal du travail a donné jusqu'au jeudi 8 février aux deux parties pour arriver à un accord. Mais ce conflit dure depuis déjà quelques mois. Le 7 novembre, une grève de quatre heures avait été décidée, paralysant brièvement l'aéroport Ben Gourion. Le conflit avait vite cessé, grâce à l'intervention du premier ministre Benyamin Nétanyahou, qui craignait que l'ensemble du pays ne soit bloqué.

Delphine Roucaute

 


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7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 14:33

LEMONDE.FR avec Reuters | 07.02.12 | 08h36   •  Mis à jour le 07.02.12 | 10h27

 
 

 

Mohamed Nasheed, le 7 février 2012.

Mohamed Nasheed, le 7 février 2012.AFP/NDTV


Le président des Maldives, Mohamed Nasheed, a annoncé sa démission, mardi 7 févier, lors d'une conférence de presse télévisée, après une mutinerie de policiers dans la foulée de semaines de manifestations d'opposants. "Ce sera mieux pour le pays dans la situation actuelle si je démissionne. Je ne veux pas diriger le pays d'une main de fer. Je démissionne", a-t-il déclaré.

Peu auparavant, des policiers mutins avaient pris le contrôle de la télévision d'Etat et avaient commencé à diffuser des appels au renversement du président Mohamed Nasheed.

 

Le président Nasheed n'a "aucune intention de démissionner", avait pourtant affirmé à l'AFP une source au sein de la présidence, s'exprimant sous le couvert de l'anonymat. "Le président est dans son bureau et doit faire sous peu une déclaration à la nation", avait déclaré cette source.

Le pays est plongé dans une crise politique depuis l'arrestation à la mi-janvier du président de la cour criminelle, Abdulla Mohammed, accusé de corruption. L'opposition, emmenée par l'ancien président Maumoon Abdul Gayoom, accuse le président Nasheed de dérive autoritaire. Ancien militant des droits de l'homme, Mohamed Nasheed est devenu en 2008 le premier président élu à l'issue d'un scrutin pluraliste dans l'histoire de l'archipel de l'océan Indien. Il a mis fin à trente ans de règne de Maumoon Abdul Gayoom.

 

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6 février 2012 1 06 /02 /février /2012 12:11

 

LEMONDE.FR | 06.02.12 | 09h50   •  Mis à jour le 06.02.12 | 11h20
 
 

 

Le premier ministre roumain Emil Boc, le 13 octobre 2009.

Le premier ministre roumain Emil Boc, le 13 octobre 2009.AFP/DANIEL MIHAILESCU


Bucarest, correspondant - La rumeur grandissait depuis la mi-janvier lorsque les "indignés" roumains ont pris d’assaut la place de l’Université de Bucarest pour demander la démission du gouvernement de centre-droit dirigé par le premier ministre et président du Parti démocrate-libéral, Emil Boc.

Lundi 6 février, ce proche du président centriste, Traian Basescu, a annoncé la démission de son gouvernement après trois ans et demi de mandat. "Je dépose ma démission parce que je ne veux pas m’accrocher au pouvoir", a-t-il déclaré lundi matin après avoir passé la nuit au palais présidentiel en tête à tête avec le président. "Je remercie les Roumains pour avoir sauvé la Roumanie d’une faillite économique. Nous avons mis de l’ordre dans les finances du pays."

Depuis le début de la crise économique en 2008 le gouvernement d’Emil Boc a imposé la politique d’austérité la plus dure de l’Union européenne : baisse des salaires de la fonction publique de 25 % et augmentation de la TVA de 19 % à 24 % dans un pays où le salaire moyen est de 350 euros. Plus de 200 000 fonctionnaires ont été mis à la porte en l’espace de deux ans.
Le mouvement de colère spontané, très médiatisé, s’est rapidement répandu dans tout le pays. Les réseaux sociaux ont fait le reste et une trentaine de villes roumaines ont pris part à la mobilisation.

La réaction du gouvernement s’est révélée très insuffisante, M. Boc préférant d’abord ignorer les manifestants avant de donner d’infimes gages, plus symboliques que réels. Ainsi du limogeage du ministre des affaires étrangères, Teodor Baconschi, coupable d’avoir assimilé les "indignés" à des "supporteurs de macadam de la démocratie".

 

Cet "autisme politique", selon le mot du politologue Cristian Pirvulescu, a augmenté l’exaspération de la rue, défiante vis-à-vis de l’ensemble du personnel politique.

Au sein de son propre parti, la position de M. Boc semblait intenable, plusieurs voix importantes des démocrates-libéraux (PDL) osant depuis quelques jours évoquer sa démission. "Nous devons assumer nos difficultés publiquement et nous mettre à table avec l’opposition pour établir un calendrier électoral", affirmait fin janvier l’eurodéputé Cristian Preda, membre du PDL.

Lundi, le chef de l’Etat a convié tous les partis à une réunion pour décider du sort du futur gouvernement. L’hypothèse qui tient le haut du pavé est la mise en place d’un gouvernement de technocrates jusqu’à des élections législatives qui auraient lieu en novembre.

L’opposition, composée de socialistes et de libéraux, a prévenu qu’elle serait intransigeante. "Nous n’allons pas accepter un premier ministre proposé par le président Basescu, a déclaré Crin Antonescu, président du Parti libéral. Nous n’accepterons qu’une seule solution : les élections anticipées. La démission du gouvernement est la victoire de tous ceux qui ont protesté pour demander un changement."

Quant aux socialistes dirigés par Victor Ponta, ils espèrent, eux aussi, obtenir du président Traian Basescu l’organisation d’élections anticipées.


Mirel Bran et Benoît Vitkine (à Paris)


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5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 14:56
LEMONDE.FR avec AFP | 05.02.12 | 09h07   •  Mis à jour le 05.02.12 | 14h27
 
 

Vitaly Churkin, le représentant de la Russie au Conseil de sécurité de l'ONU, samedi 4 février 2012.

Vitaly Churkin, le représentant de la Russie au Conseil de sécurité de l'ONU, samedi 4 février 2012.AP/Seth Wenig


La Chine et la Russie ont opposé leur veto, samedi, à un projet de résolution du Conseil de sécurité de l'ONU condamnant la répression en Syrie pour éviter de "nouveaux troubles et victimes", affirme, dimanche 5 février, l'agence officielle chinoise Chine nouvelle. Le veto sino-russe est destiné à permettre "la poursuite de la recherche d'un règlement pacifique de la crise syrienne chronique", estime l'agence. "En opposant leur veto, la Russie et la Chine affirment que plus de temps et de patience devraient être consacrés à dégager une solution politique à la crise syrienne, épargnant ainsi au peuple syrien de nouveaux troubles et victimes", a-t-elle ajouté. C'est la deuxième fois que Moscou et Pékin empêchent le Conseil de sécurité de sortir de onze mois de silence sur la Syrie, pendant lesquels la répression a fait au moins 6 000 morts selon les militants. Un veto des deux pays avait bloqué une précédente résolution en octobre 2011.

Jusqu'au dernier moment, des tractations s'étaient poursuivies pour tenter de convaincre la Russie de ne pas bloquer l'adoption du texte. Le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, se rend à Damas le 7 février afin d'évoquer la mise en place rapide de "réformes démocratiques indispensables", a indiqué dimanche son ministère. La Russie "a l'intention de faire tout son possible pour une stabilisation rapide de la situation en Syrie via la mise en place rapide de réformes démocratiques indispensables", a indiqué le ministère dans un communiqué. C'est le but de la prochaine visite de M. Lavrov à Damas. Le vice-ministre des affaires étrangères russe a estimé dimanche que les Occidentaux étaient responsables de l'échec du vote au Conseil de sécurité de l'ONU. "A Moscou, on regrette que les auteurs du projet de résolution sur la Syrie n'aient pas voulu faire d'efforts supplémentaires et atteindre un consensus", a déclaré sur son compte Twitter le vice-ministre des affaires étrangères, Guennadi Gatilov.

 

 

 

POURSUITE DE VIOLENCES DIMANCHE

Les violences en Syrie ont fait samedi 48 morts, dont 24 civils et 18 soldats de l'armée régulière, a affirmé dans la nuit de samedi à dimanche l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Six déserteurs ont également été tués lors d'affrontements, selon un nouveau bilan établi par l'OSDH. Neuf militaires syriens ont été tués dans la nuit de samedi à dimanche lors d'affrontements avec des déserteurs dans le nord-ouest du pays, ajoute l'OSDH.

Le Conseil national syrien (CNS) qui regroupe la majorité des courants de l'opposition "condamne vivement" le veto opposé la veille par la Russie et la Chine au projet de résolution du Conseil de sécurité de l'ONU condamnant la répression en Syrie, et "considère cette décision irresponsable comme un permis donné au régime syrien de tuer dans l'impunité", indique un communiqué du CNS.

Les Comités locaux de coordination (LCC) à Damas, un groupe qui anime la contestation ont appelé à "une grève de deuil de deux jours" en dénonçant le veto russe et chinois lors du vote d'une résolution sur la Syrie au Conseil de sécurité de l'ONU. "La Russie et la Chine, à travers leurs vetos, sont en train de confirmer un soutien permanent au régime syrien", jugent les LCC, affirmant que la position de Pékin et Moscou est "une couverture des crimes du régime syrien".

 

Des membres de l'Armée syrienne libre, à Rastan, le 31 janvier 2012.

Des membres de l'Armée syrienne libre, à Rastan, le 31 janvier 2012.AP/STR


D'intenses coups de feu ont été entendus dans la nuit de samedi à dimanche à la frontière entre la Syrie et la Turquie, provoquant un mouvement de frayeur parmi les villageois turcs, a-t-on indiqué de source locale. Des rafales de fusils mitrailleurs se sont poursuivies jusqu'à tard dans la nuit, a indiqué un habitant turc du village de Güveççi, situé juste à la frontière dans la province de Hatay.
Cet habitant a affirmé que l'armée syrienne avait organisé une opération contre des opposants dans le village de Ain al-Beida, situé côté syrien. Le ministre turc des affaires étrangères Ahmet Davutoglu a appelé le gouverneur de Hatay pour s'informer de la situation sur place, rapporte de son côté l'agence de presse Anatolie.

 

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5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 14:51

LEMONDE.FR avec AFP | 05.02.12 | 10h25   •  Mis à jour le 05.02.12 | 10h25

 
 

Un Tibétain est mort et deux autres ont été blessés après s'être immolés par le feu pour protester contre la tutelle chinoise sur le Tibet, dans la province du Sichuan, affirment samedi un groupe de Tibétains en exil et une radio basée aux Etats-Unis.

L'association Free Tibet et Radio Free Asia ont indiqué que trois Tibétains s'étaient aspergés d'essence vendredi dans un village reculé de cette province chinoise. L'un d'eux est mort et les deux autres, âgés de 30 et 60 ans, sont grièvement blessés.

Selon ces sources, des protestations qui "appelaient à la libération du Tibet et au retour du dalaï lama" ont eu lieu à Phuhu, à 145 km de Seda, une région où au moins trois Tibétains ont été récemment tués et des dizaines d'autres blessés dans la répression de manifestations par les forces de l'ordre chinoises.
Au moins 16 Tibétains se sont immolés par le feu l'an passé pour protester contre la répression chinoise au Tibet.

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4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 17:21

LEMONDE.FR | 03.02.12 | 21h17

 
 

 

Affrontements entre jeunes Algériens et forces de l'ordre, le 31 janvier.

Affrontements entre jeunes Algériens et forces de l'ordre, le 31 janvier. REUTERS/STRINGER


Selon un édito d'El Watan, quotidien de référence dans le pays, le nombre de jeunes Algériens tentant de s'immoler prend des proportions tout à fait inquiétantes.

Le dernier drame a eu lieu le 26 janvier, sur un marché de Tiaret, une ville à 340 km à l'ouest d'Alger. Hicham Gacem se voit empêcher d'installer, comme à son habitude, son étal de lunettes. Desespéré, le jeune homme de 22 ans s'asperge d'essence qu'il enflamme. Hospitalisé à l'hôpital d'Oran, il succombe à ses brûlures quatre jours plus tard. Ses funérailles ont donné lieu à de violents affrontements : des centaines de jeunes ont lancé des pierres sur la police, qui a riposté en tirant des grenades lacrymogènes.

Selon le quotidien algérien arabophone El Khabar, au moins 30 personnes ont été blessées dont plusieurs policiers. Plusieurs édifices publics ont été également saccagés et les violences se sont étendues mercredi aux localités voisines, où des jeunes ont bloqué plusieurs routes.

Depuis décembre 2010, date du suicide par le feu du jeune Tunisien qui a provoqué la première révolution du printemps arabe, les tentatives d'immolation se sont multipliées dans le Maghreb et particulièrement en Algérie. La presse algérienne a comptabilisé plusieurs dizaines de tentatives dont plusieurs parmi des adolescents et dont un nombre indéterminé ont été mortelles. Selon la presse locale, 45 tentatives d'immolation par le feu qui se sont soldées par 43 décès ont par exemple été enregistrées en 2011 rien qu'au CHU d'Oran.

Le désespoir de ces jeunes, qui décident de faire de leur suicide un acte ultime de protestation, résulte d'une double fracture sociale : "L'une entre les 'privilégiés' et les laissés-pour-compte, écrit Reda Bekkat dans son éditorial d'El Watan. La seconde, plus générationnelle, oppose toujours les décideurs à la majeure partie de la population qui, il faut le reconnaître, aujourd'hui, a moins de 30 ans, alors que les gouvernants constituent une véritable gérontocratie où la moyenne d'âge dépasse allégrement 50 ans. Résultat : on a affaire à un pouvoir autoritaire, autiste, indifférent aux doléances et attentes des citoyens et aggravant par la même cette double fracture sociale." L'éditorialiste conclut en ces termes : "Tant que la nature du pouvoir n'aura pas changé, le pire est toujours à craindre.".

Le Monde.fr


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