#Tunisie et me voici à l'hôpital de #Siliana blessé par un tir de chevrotines mais ça va, il y a des blessés graves pic.twitter.com/SJesLq5Z
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Zone à défendre - http://zad.nadir.org/
En soutien à Notre Dame Des Landes, une marche sera organisé à partir du samedi 08 décembre 2012 au départ du Palais de Justice de Nice jusqu'à Notre Dame Des Landes, dont voici le texte ci dessous:
En soutient à la ZAD de NDDL une marche est organisée au départ de Nice jusqu'à Notre dame des landes. Nous en appelons donc à toute personne ou organisation motivée à nous soutenir. Que ce soit des personnes voulant se joindre au cortège, même temporairement, ou du soutient logisitque : accueil, organisation de débats et discutions lors des fin d'étapes, nourriture...
En effet, nous partons sans véhicule balai donc juste avec notre sac sur les épaules, il faut qu'on trouve des endroits où poser nos pieds et dos bien éprouvés par le froid et la marche ^_^
Voila l'itinéraire prévu, sous réserves de modifications en cours de route si besoin :
Le 8 decembre: RDV 7h30, place du palais de justice. Départ: 8h.
Nice à Golfe Juan: 23kms.
9/12: Miramar: 22kms.
10/12: Fréjus: 23kms.
11/12: Les Arcs: 23kms.
12/12: Le Thoronet: 20kms.
13/12: Le Val: 23kms.
14/12: Pourrières: 30kms
15/12: Aix en provence: 27kms.
16/12: la Fare les Oliviers: 23kms.
17/12: Eyguières: 24kms.
18/12: Fontvieille: 29kms. Ici, on triche, on va à Arles en caisse.
19/12: de Arles à St Gilles: 21kms.
20/12: Gallargues le montueux: 29kms.
21/12: Montpellier: 30kms. Trêve de noël. Reprise de la marche le 26!
le 26/12. RDV à définir.
De Montpellier à Saint Guilhem le désert: 30kms.
27/12: Saint Jean La Blaquière: 23kms.
28/12: Lodève: 15kms.
29/12: Lunas: 27kms.
30/12: Saint Gervais sur More: 29kms.
31/12: Murat sur Vebre: 26kms. Et on espère un bon réveillon et le
01/01: on cuve!
02/01: La salvetat sur Argout: 22kms.
03/01: Anglès: 20kms.
04/01: Noailhac: 23kms.
05/01: Viviers les Montagnes: 20kms.
06/01: Revel: 30kms.
07/01: Les casses: 17kms.
08/01: Avignonet-Lauragais: 24kms.
03/01: Mongiscard: 30kms.
04/01: Toulouse: 30kms.
La suite passe par le canal du midi, mais les étapes ne sont pas encore définies avec exactitude, je les mettrai des que possible.
En comptant sur votre soutient à tous pour faire reculer ces affairistes qui veulent s'en mettre plein les poches en nous niquant encore une fois !!!
Pour nous joindre, nous avons un mail et compte twitter:
marchenicenddl@gmail.com
https://twitter.com/MarcheNiceNNDL<http://www.facebook.com/l.php?u=https%3A%2F%2Ftwitter.com%2FMarcheNiceNNDL&h=3AQGohVFL&s=1>
http://www.facebook.com/events/280900685346580/
Pour plus de renseignement pour le moment, n'hésitez pas à me contacter au:
06 66 88 79 80
«Opération Astérix». C’est ainsi que les opposants au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (NDDL) ont baptisé leur action de résistance depuis six semaines. Une réponse ironique à «l’opération César» lancée par les forces de l’ordre, qui tentent – pour l’instant en vain – de détruire les installations illégales et de faire place nette avant d'éventuels premiers coups de pioche. Cette guérilla bocagère se joue entre bois et champs, les pieds dans la boue.
Ses acteurs sont éclectiques : riverains et agriculteurs, réunis au sein de l’Acipa (1), principale association d’opposants, «squatteurs» — pour certains installés là depuis cinq ans —, et une foule de nouveaux arrivants. Altermondialistes, autonomes... on leur a collés toutes sortes d'étiquettes. Les rassembler en un seul dénominateur est délicat. Certains espèrent mettre en pratique une autre façon de vivre, avec deux mots d’ordre : autogestion et autosubsistance. Il y a aussi les sympathisants curieux, qui viennent apporter leur soutien – matériel ou physique – au mouvement. Enfin, on retrouve une minorité adepte du coup de poing avec les forces de l’ordre.
Le résultat est là : plusieurs centaines de personnes en permanence sur un site de 1 600 hectares, qui font face à presque autant de gendarmes et CRS. Après les violents affrontements de la semaine dernière, la situation semble s'être apaisée. Alors que le gouvernement temporise avec sa «commission du dialogue», les squatteurs, eux, répètent qu’ils ont bien l’intention de prendre racine. Pour tenir le terrain, et éviter la reprise des expulsions et le début des travaux. Comment s’organisent-ils ? Explications.
A la permanence de l’Acipa, une carte résume l'état d’esprit des opposants : tirée de la bande dessinée Astérix, elle représente un camp retranché – Notre-Dame-des-Landes – face aux légions de l’Etat et de Vinci, futur constructeur et opérateur du site. Le petit local situé à quelques pas de la mairie de Notre-Dame-des-Landes est la plaque tournante de la mobilisation. Le matin, c’est là qu’on fait le point sur les barrages routiers des forces de l’ordre. On y renseigne les sympathisants, oriente les volontaires. Comme James, chauffeur routier âgé d’une trentaine d’années, qui dit avoir «lâché son boulot» pour «donner un coup de main». «J’ai apporté un pull chaud, des paires de chaussettes, explique-t-il. Je fais mon possible pour aider.»
A voir aussi : Notre diaporama sur deux ans de contestation
La nourriture et le matériel sont stockés dans le hangar d’un militant, à quelques kilomètres de là. Ils sont ensuite déposés à la Vache Rit, le QG des «zadistes» (2), un bâtiment agricole prêté. On y trouve de tout, ou presque. Une cantine, une friperie, des caisses de médicaments. C’est là que les premiers soins – extraction des éclats de flash-ball et sutures – ont été prodigués après les affrontements contre les forces de l’ordre, par deux médecins soutenant le mouvement. Un tableau sert de point d’information, avec notamment tous les numéros de téléphone utiles. Quelques sonos crachotent de la musique. On tend l’oreille, et on entend une voix dispenser un tas de conseils pratiques et juridiques en cas d’opposition avec les policiers. C’est «Radio Klaxon», la station des «zadistes». Les militants ont piraté la fréquence autoroutière de Vinci (107.7). «Il suffit d’avoir quelques compétences techniques pour monter un émetteur, éclaire un militant. Ensuite, il faut juste de l'énergie pour tenir les ondes.»
De l’autre côté de la route, à la Rolandière, un camp de tentes et de caravanes a été monté, et semble en mesure d’accueillir plusieurs centaines de personnes. Le reste des troupes est hébergé dans le bois de la Châtaigneraie. On y accède par le chemin de Suez, quand les gardes mobiles sont bien lunés. Dans le cas contraire, il faut couper à travers champs. Au milieu de deux clairières, des cabanes de bois et de torchis reconstruites à l’issue de la grande manifestation du 17 novembre. L’ensemble est ceint d’un cordon d’une quarantaine de tracteurs, censés protéger les lieux des pelleteuses de la gendarmerie. Le week-end dernier, leur incursion pour saisir du matériel a laissé l’endroit dévasté : souches éventrées, sol retourné... les «zadistes» s’affairent désormais pour nettoyer la place.
Combien y a-t-il de squatteurs dans le périmètre du futur aéroport ? Plusieurs centaines ? «Nous mêmes, on a du mal à se compter», reconnaît notre guide, un barbu à dreadlocks qui souhaite se faire appeler Camille, comme tous ses camarades. De l’avis général, les interventions policières des dernières semaines ont renforcé la mobilisation. Les «zadistes», malgré la pluie, le froid et l’hiver qui arrive, ne comptent pas quitter les lieux. «On a de quoi s’abriter, confie Camille. Ce qui compte, c’est l’isolation des cabanes. Or, ici, ce n’est pas compliqué. On a de la paille, et il suffit de creuser 20 centimètres pour trouver de l’argile. Tout cela fait un très bon isolant.»
A la Châtaigneraie, le 26 novembre 2012 (Photo Stéphane Mahé. Reuters)
A la Châtaigneraie, les cabanes-dortoirs, édifiées avec l’aide d’artisans qualifiés, ont chacune leurs fenêtres et même du chauffage. «On avait récupéré des poêles dans les maisons qui allaient être détruites, raconte Camille. Si on venait à en manquer, il suffirait de lancer un appel. En 24 heures, je suis sûr qu’on en récupère dix.» Entre les châtaigniers, on trouve aussi une «manufacture», qui sert à stocker le matériel de construction, une cuisine collective, des toilettes sèches, et le petit dernier, un bar-guinguette.
Habitués des contre-sommets altermondialistes, les «zadistes» s’appuient sur leurs propres réseaux de soutien, «en autonomie». Mais ils comptent aussi sur les solidarités locales. Les premiers squatteurs sont arrivés à NDDL il y a cinq ans. Une longévité qui leur a permis de tisser des liens avec les gens du coin. «On tient quasi-uniquement avec les dons, relate Camille. Lors de la manif du 17 novembre, on avait demandé des chaussettes chaudes, on en a récupéré 300 !» Le jour même, les participants s’attellent à la construction des cabanes. «Ce chantier a été un moment de partage de connaissances, les gens ont appris sur le tas», se souvient le «zadiste».
A lire aussi : Notre-Dame-des-Landes, tribus en guerre
Marie, riveraine, habite à quelques mètres du camp de tentes de la Rolandière. Aux squatteurs, elle offre des douches, sa connexion Internet, voire des tournées de machine à laver. «Si besoin, des copines me dépannent en venant prendre du linge», raconte-t-elle. En retour, certains jeunes «filent un coup de main aux paysans quand ils ont besoin d’aide sur leur exploitation». Camille, lui, espère aller plus loin : «D’ici quelques mois, on voudrait ressemer les terres rachetées par AGO [Aéroport du Grand-Ouest, la filiale de Vinci chargée du chantier, ndlr] et qui sont laissées en friche, avec le soutien des paysans.»
Sur la ZAD, les décisions sont prises «horizontalement», après un débat collectif, souvent le soir. Deux fois par semaine, tous les militants répartis sur le site se réunissent aussi à la Vache Rit pour un «moment de rencontre». «On n’a pas de comité directeur, éclaire Camille. On fonctionne avec plusieurs commissions, mais il n’y a pas besoin que tout le monde soit au courant de tout. Personne ne rend de comptes à personne.» Pour lui, la Châtaigneraie est un «lieu collectif d’organisation, plus large que de simples logements pour les zadistes». «On ne lutte pas seulement contre l’aéroport mais contre la logique capitaliste qui donne la priorité aux sociétés privées plutôt qu’aux terres agricoles», déroule-t-il.
Outre l’autogestion, les «zadistes» pronent l’auto-subsistance et l'échange de compétences. Pendant longtemps, ils ont exploité un potager d’1,5 hectare avec l’aide des paysans locaux. Le lieu est désormais inexploitable, ravagé par les grenades lacrymogènes des forces de l’ordre. Mais «on compte bien relancer un potager, c’est clair», souffle Camille. Une «chèvrerie» permettait également de produire du fromage. La boulangerie, elle, fonctionne toujours, et fournit du pain deux fois par semaine. «On a un marché à prix libre tous les lundis et jeudis, détaille Camille. Mine de rien, on vit toujours dans un système capitaliste. La farine a un coût. Mais ceux qui n’ont pas les moyens peuvent se nourrir gratuitement.» Le jeune homme conclut : «Si le projet d’aéroport est abandonné, l’avenir des lieux sera décidé collectivement avec les paysans locaux.»
Des ateliers bricolage (fabrication d'éoliennes, de fours) sont également organisés. Au milieu de la Châtaigneraie, rebaptisée «Châtaigne» en AG par les «zadistes», une jeune fille tape comme une forcenée sur des clous : «Depuis que je suis là, j’ai appris à faire du bardage, on m’a inculquée des notions de charpente.»
La Châtaigneraie a des airs de Fort Knox. Pour y accéder, il faut passer plusieurs «barricades», amas de tôles, de paille, et de bois. Chacune est «gardée» par des militants, talkies-walkies à l’oreille. Un moyen de ralentir les forces de l’ordre si celles-ci cherchaient à investir les lieux pour détruire les cabanes. «Une barrière défendue tiendra toujours plus longtemps», souligne Camille. Les militants sont à la recherche d’essence pour enflammer leurs palissades en cas d’assaut. Le long du chemin de Suez, des chicanes et des tranchées ont été mis en place, afin de ralentir les véhicules de destruction.
Une barricade dans un chemin forestier (photo Stéphane Mahé. Reuters)
Quand on déambule sur le site, il n’est pas rare de tomber nez à nez avec un «zadiste» cagoulé. Une dissimulation indispensable, selon eux. «Il ne faut pas oublier que nos constructions sont illégales.» Une légère atmosphère de paranoïa flotte sur les lieux, les rumeurs vont bon train. Des types jouent à cache-cache derrière les haies, certains refusent de parler aux journalistes sous l’oeil de leurs camarades. «C’est mal vu, on risque d'être pris pour des indics», juge l’un d’entre eux. L’homme, qui se fait appeler Jules, dit appartenir à la mouvance de «l’ultra gauche». «On n’est pas là pour s'établir, mais pour résister à la répression policière.» Il évoque la présence, sur place, d’un «atelier de fabrication de lance-pierres», avant de corriger : «On ne cherche pas la baston pour la baston, on ne veut pas tomber dans ce piège.»
Quoi qu’il en soit, les militants, rompus aux mouvements alter, restent très méfiants. Dans le local de l’Acipa, à Notre-Dame-des-Landes, une affichette annonce la couleur : «Souvenez-vous des "grandes oreilles" (...). Enlevez les piles de votre téléphone (...). La cinquième colonne vous surveille.» Les cartes d'état-major distribuées représentent les check points policiers avec... une tête de mort (voir ci-dessous). Camille le reconnaît, «il est évident que des flics en civil ont infiltré le mouvement. On essaye que cela ne devienne pas trop pesant. Mais on évite quand même de laisser des gens qu’on ne connaît pas trop s’approcher des radios». Un autre militant abonde : «Notre résistance dépendra de notre force et de celle des gendarmes. Il faut voir jusqu'à quel niveau de violence les flics sont prêts à aller.»
Cliquez ici pour voir le plan en plus grand
Autre sujet de débat, les journalistes. Dans les différents lieux occupés par les «zadistes», les panneaux sont peu accueillants. «Journalistes, vous n'êtes pas les bienvenus», «Chers amis, que vous soyez journaliste ou pas, gentils ou méchants, les images, ici, c’est de 11 h à 11h30.» Les rapports avec la presse «dominante» et «capitaliste» sont un sujet de débat important. Parmi les manifestants, certains prônent l’isolement : «On a nos propres médias, cela nous suffit.» D’autres jugent la médiatisation plus large du mouvement importante, sous conditions...
La preuve mardi matin. Accompagné d’un élu écologiste, on se pointe à la Châtaigneraie. A peine arrivé, immédiatement rembarré. «On t’invite à revenir d’où tu viens. Ou à poser ton sac pour venir travailler avec nous», annoncent deux jeunes. La hantise, sur place, ce sont les caméras et les appareils photos. «C’est une question de respect de notre intimité», affirme Camille, qui dit avoir «vécu des moments atroces quand les journalistes nous ont pris pour des morceaux de viande». «On considère que notre bien être est plus important que celui des journalistes, qu’il est prioritaire par rapport à la médiatisation», ajoute-t-il. Autre motif d’inquiétude, le fait que «les images puissent être utilisées contre nous par la police. Car malgré tout, on réalise des constructions illégales.» Finalement, rendez-vous est fixé le lendemain matin pour une «visite de presse», de 11 h à 11h30. L’atmosphère est plus détendue, les volontaires répondent sans souci aux questions.
A la mi-journée, les radios relaient la tentative de deux tracteurs d'apporter du matériel. «On a besoin de monde pour faire pression sur les flics», alerte un jeune homme. Les militants se dispersent. Quelques personnes restent là, s'affairant avec leurs outils. Philippe, cadre retraité de l'industrie, vient d'arriver avec sa femme, une couette sous le bras. «On est là pour les soutenir moralement, on se dit que ça pourrait être nos enfants.»
(1) Association citoyenne intercommunale des populations concernées par le projet d’aéroport. ↑
(2) Mot tiré de «Zone d’aménagement différée», devenu «Zone à défendre» dans le vocabulaire des militants, «ZAD». ↑
http://zad.nadir.org
Si jamais le site nous lâche comme l’autre jour, allez voir là-bas : http://lazad.noblogs.org/
Photos des jours passés ICI
Point d’info permanent sur le campement "hors contrôle" établi le long de la D81 entre le lieu dit Les Domaines (la Vache-Rit) et la Rolandière. Si vous nous rejoignez sur la zone, voyez ICI
Les trucs utiles à prendre en venant ici :
équipe legale : 06 75 30 95 45 : à contacter uniquement si vous êtes témoins d’arrestation, si vous êtes arrêté-e-s, et après votre libération
équipe médicale : 06 43 28 15 97
liste du matos à ramener (mise à jour le 25/11).
A propos de la situation de la Chataigneappel à occupations en cas de destruction.
Lecture : Pour une transition écologique radicale, juste et démocratique : http://www.france.attac.org/articles/climat-linertie-des-etats-doit-cesser-rapport-dattac-france et communiqué de presse relatif à la Conférence de Doha sur le Climat qui se tient du 26 novembre au 7 décembre 2012 (COP18 - Qatar), publié aujourd’hui par Attac France, Agir pour l’Environnement, Aitec, Bizi !, Confédération paysanne, Les Amis de la Terre et Solidaires
18h21 : AG sous le Chap, La boufee bientôt prêt !
et reçu : Très bonne idée le harcèlement de ALSETEX, mais il ne faut pas oublier que d’autres boites font la même chose et peuvent également être pris-e-s pour cible : comme la SAPL (http://www.sapl-sas.com) qui fabrique notamment les immondices (DBD/DMP en l’occurence) qui ont mutilé les camarades à Montabot le 24 juin dernier, ou encore Nobel Sport (http://www.nobelsport.fr) qui équipe également les chiens de garde de la bourgeoisie en France et ailleurs.
MDR : Châteaubriant. Qui veut courir 24 heures avec la gendarmerie pour le Téléthon ? Du vendredi 7 décembre à 17 h au samedi 8 décembre à 17 h, la Compagnie de gendarmerie de Châteaubriant organise « Les 24 heures de Choisel » à Châteaubriant. Il s’agit d’une course relais à pied, à allure et distance libre, ouverte à tous.... - Bah, je suis sure qu’on trouvera un equippe qui veut courir avec, on est plutôt en forme après tout cette guerilla :P
17h50 : pas des signalisations par rapport des GMs, Youhai :) le concert est en train de commencer il me semble. IL FAIT FROID quand même !
INFO : tiens, il y a TRYO qui nous joue un concert gratos sur le "hors contrôl", ça commence dans quelques minutes
Lecture : Quelques conseils pratiques suite à l’arrestation de copains...
16h08 : 10 fourgons de GMs vers le Palazzio prêt de partir ( pourquoi, pourquoi on en est même plus impressionés ? )
15h14 : 8 fourgons de GM sont garés entre la Gree et la chêvrerie, ils sont sortis de vehicules
Lécture : Lettre d’un médecin au préfet détaillant la gravité des blessures à Notre-Dame-des-Landes
Message : Merci Noëmi, chocolate et tabac sont arrivés :)
14H37 : 7 fourgons qui sint passé àla Paquelais et vont en direction de Vigneux
reçu : Il veulent des lois et bien voilà un article de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1793 (le XXXV) « QUAND LE GOUVERNEMENT VIOLE LES DROITS DES PEUPLES, L’INSURRECTION EST POUR LE PEUPLE ET POUR CHAQUE PORTION DU PEUPLE LE PLUS SACRE DES DROITS ET LE PLUS INDISPENSABLE DES DEVOIRS »
14h13 : 6 fourgons de la Gare seront repartis
Reçu : Voilà quelques jours maintenant que je harcèle la boîte alsetex qui fabrique les munitions que vous prenez sur la gueule. http://www.alsetex.fr/ Tel : 02 43 92 81 00 Courage et rage à vous tous-tes
14h01 : Fort mouvement des flics vers La Gare
13H47 : ATTENTION ! un type en voiture prendrit des photos des gens aux Ardillières.
13h33 : reçu - plus de 10 camion de CRS vue sur la route rennes-nantes direction nantes après guichen à 13h30. Sinon tout les autres 25, 20 qui ont été signalé sont probabalement perdu dans les bocages
12h45 : IL FAIT BEAU !!!!!!! :)
12H08 : plus de presence policière au niveau des Noues Pourries
11h56 : on nous signale 25 camions de CRS sur le periph en directioni de Nantes, qui accompagnent 2 pelleteuses. on ne sait pas si les 15 GMs sur la route des Noues Pourries, accompagnant un huisier ou Biotope. les 20 camions de GMs de la Paquelais ont disparu...
11h28 : un Huissier accompagné de 15 GMs sont vers le chêmin de "nouis pourris" ( vers le lac et sherwood )
11h25 : ERRATUM - les 25 fourgons de CRS ne sont pas aller a l’hôtel, en vrai ils sont même pas encore arrivé vers chez nous mais encore sur la RN Rennes direction Nantes
11h21 : 20 GM et 2 cars vu vers la Paquelais sur la D42 ( si ca sont les mêmes ou 20 en plus, on sais pas )
11h17 : 25 fourgons vennent de la 4/4 de Rennes sont arrivés a l’hôtel Ibis a Treilliers
10h17 : 7 fourgons avec deux pelleteuses arrivent vers la Curette sur la zone
10h13 : circulation - pas mal présent au carrefours, mais ca circule bien sans forcement des contrôls, mais rien est très sure
9h46 : Infos de la nuit passé - les flics qui ont ennuyés la barricade vers le Rosièr ont été repoussés et dégagés par des amiEs barricadeurs-euses ! ( Bon boulot )
9h06 : pas des nouvelles, bonnes nouvelles :) plein des autres choses a faire sur la Zone
Ayant pris connaissance de la volonté du gouvernement d’ouvrir des négociations avec les différentes parties en présence dans la lutte, nous avons donc décidé de faire part des notres :
la fermeture de toutes les entreprises de plus de 12 salariéEs
une rente à vie pour les salariéEs
20h de soleil en hiver
multiplication par huit de tous les minimas sociaux
le RSA pour tous et toutes, attribué dès la naissance
le retrait des implants capillaires des présentateurs télé
le nucléaire remplacé par des ministres qui pédalent
l’Elysée transformé en zone humide
toutes les lettres au Père Noel seront reçues exaucées par le gouvernement
Manuel Valls ainsi que tous les corps de la Défense et de l’Intérieur se tatoueront "Nique la police" sur le front
que l’académie française accepte et utilise le langage sms
qu’après la mort de Jean Marc Ayrault soit gravé sur sa tombe " la ZAD m’a tuer"
que la Terre tourne dans l’autre sens
repousser la fin du monde (bien après le 21 décembre)
le même temps à Lille qu’à Marseille, mais sans Mistral
La Marseillaise sera remplacée par une comptine pour enfant chantée à l’envers
les séances de spiritisme seront remboursées par la SECU
les pipelines seront exclusivement reservés à des transports de jus de fruits
pour chaque animal tué, un parlemantaire sera sacrifié (même quand on écrase une fourmi par erreur)
20à 30 hectares de terres attribuées à tous les gens étant passés ou ayant habités sur la ZAD (plus un tracteur ou hélicoptère si souhaité)
que les négociations soient interdites
cette liste est ouverte et non exhaustive
7h56 : circulation sur la D81 passe, après la nuit sous le plein lune, il commence a faire jour, encore un jour ou nos trajets passents travers champs, on connais quasi chaque vache par son prenom...
7h26 : Bonjour sur la zone militarisé - 3 fourgons ont gardé le carrefour sur la D81/Fosses noires a la Saulce et ils sont toujours la. 4 fourgons sont depuis une heure vers la barricade ouest de la Chat Teigne, ca bouge un peut. Sinon ils sont aussi au Carrefour Ardillières !
Chat Teigne à midi, Réunion pour Appel pour la semaine de resistance de la Chat Teigne
à l’Acceuil "hors contrôl", chantier amenagement et déménagement de la Vache rit
réu non mixte-apéro meufs gouines trans à la maison rose à 17 heures !!
réu non-mixte hommes au fosses noires 19h
Chap "hors contrôl", 19h - Réunion pour les gens qui veulent bien s’installer sur la Zad
29 novembre à Rochefort Rassemblement aujourd’hui (29/11) à 15 heures devant la Gare SNCF de Rochefort (17). Le message d’hier :
Le comité départemental de lutte contre l’aéroport et son monde, qui s’est créé aujourd’hui (27 novembre) à Rochefort, appelle à un rassemblement bruyant et voyant (apportez vos casseroles et vos banderoles mais laissez vos étiquettes politiques chez vous), demain, Jeudi 29 novembre, devant la Gare SNCF de Rochefort, à partir de 15 heures.
Ce comité, indépendant des partis politiques, est ouvert à les individus et a pour but d’organiser des actions contre le projet d’aéroport de NDDL et ses promoteurs (Vinci, PS ...).
Venez nombreux.
29 novembre à Guéret
Benoît HAMON, Ministre délégué à l’économie sociale et solidaire et à la Consommation vient à Guéret pour différentes interventions. à 14h il y aura un colloque dont le programme est :
« MOBILISATION CITOYENNE ET COLLECTIVITÉS TERRITORIALES : UNE COOPÉRATION POUR UN AUTRE RAPPORT À LA PROPRIÉTÉ FONCIÈRE »
ça frise le comique, par les temps qui courent !
le collectif creusois de soutien à la lutte contre l’aéroport de notre dame des landes et contre les grands projets inutiles invite à se réunir à 15h30 devant l’espace A. Lejeune (à côté du Campanile) - Guéret
Contact : zad.23 (chez) hotmail (point) fr
29 Novembre à Nantes (B17) AG discussion sur la métropole Nantes/St/Nazaire et ses conséquences sur notre territoire. 19h30 au 17 rue Paul Bellamy, deuxième cour au fond à gauche.
29 Novembre à Pontivy : manif à 18h30 devant la sous-préfecture (parking de la plaine), puis réunion du collectif Centre Bretagne à 20h au Grenier à Bières
Jeudi 29 Novembre - 20h30, La ROCHE sur Yon : La CNT 85 , l’Union régionale Bretagne / Pays de la Loire de la CNT et la Fédération CNT des Travailleurs de la Terre et de l’Environnement
vous invitent : JEUDI 29 NOVEMBRE - 20h30 *ATTENTION CHANGEMENT DE LIEU* Au dernier moment, la Mairie de La Roche sur Yon nous fait savoir qu’elle refuse d’accorder une salle de réunion pour la CNT (vive la démocratie socialiste !!!) ; La soirée annoncée dans le mail ci-dessous aura lieu donc lieu *au gîte de La Chevalerie *
*Soirée d’informations et de discussions :*
*Être paysan(e) et anarcho-syndicaliste ?* *Quelles luttes aujourd’hui* ?
Venez vous joindre à nous pour échanger de :
La terre , le foncier : quel accès , quelle forme ? quel mode de production ? Circuit - filière : du producteur au consommateur ou autre ? Liens vers d’autres luttes , lien vers Notre Dame des Landes Education à l’environnement et communication : quelle pédagogie ? quelle forme ? La question du patronat
Venez témoigner de vos pratiques , problèmes , solutions, de vos envies , bref, de ce que vous vivez .
N’hésitez pas à faire passer cette invitation autour de vous
Au plaisir de vous y retrouver
La richesse de la vie n’est-elle pas la diversité ?
Union locale des syndicats CNT de Vendée.
Jeudi 29 Novembre, 20h30, St.Lô
Réunion du comité créé à Coutances vendredi dernier 23 novembre, Maison des Associations, Impasse Docteur Schweitzer, salle numéro 1.
Contact : comite.nddl.lechefresne@gmail.com
Publié le 29/11/2012 à 14h34
La ville de Siliana (à l’ouest de la Tunisie, à 127 kilomètres de Tunis) a vécu mardi et mercredi deux journées de manifestations violemment réprimées par la police, qui a blessé des dizaines de personnes à l’aide de chevrotines.
Une manifestation pacifique avait été organisée mardi par la centrale syndicale tunisienne UGTT (Union générale tunisienne du travail), réunissant des milliers de citoyens. Les revendications étaient le départ du gouverneur Ahmed Ezzedine Mahjoub (Ennahdha) jugé incompétent et la mise en place de projets de développement dans la région.
Ahmed Chafii, le secrétaire général adjoint de l’UGTT à Siliana, explique les motivations de sa centrale au site indépendant tunisien Nawaat.org :
« On n’arrive plus à dialoguer avec le gouverneur, on veut son départ. On veut surtout la création de l’emploi et la mise en place de projets de développement dont la priorité serait la construction d’infrastructures. A Siliana, on a 6 600 chômeurs (enregistrés) dont 4 000 ont des diplômes de l’enseignement supérieur. Nous voulons aussi la libération des manifestants détenus depuis le 26 avril dernier et qu’il y ait justice. »
Sur Nawaat.org, la journaliste Lilia Weslaty donne la toile de fond économique et sociale de ces événements.
Le site Nawaat.org poursuit le récit des événements :
« Devant le gouvernorat, la situation a dégénéré à la suite de jets de pierres. Les forces de l’ordre ont réagi contre les manifestants en utilisant des bombes de gaz lacrymogène, mais aussi des balles de plomb – utilisées pour la première fois en Tunisie – de la société italienne NobelSport. »
David Thomson, correspondant de France 24, et Hamdi Tlili, son fixeur tunisien, ont été blessés par un tir de chevrotine, dans les jambes pour l’un, dans le dos pour l’autre. Le journaliste explique sur Twitter :
« Ça va, il y a des blessés graves. »
#Tunisie et me voici à l'hôpital de #Siliana blessé par un tir de chevrotines mais ça va, il y a des blessés graves pic.twitter.com/SJesLq5Z
David Thomson a déclaré à Radio Kalima, une radio indépendante en Tunisie :
« Ça fait deux ans que je couvre des manifestations en Tunisie et je n’ai jamais vu un usage de la force aussi disproportionné. Il n’y avait aucune retenue. La ville de Siliana est en feu ! »
Selon des sources hospitalières, 265 manifestants ont été blessés suite aux affrontements qui ont éclaté entre forces de l’ordre et manifestants.
Voir le diaporama sur le site Tunis14.tn
Ils souffraient d’impacts de chevrotine de petit calibre, de contusions, de fractures et de coupures. Dix-neuf personnes ont été éborgnées ou aveuglées par les tirs et ont été transférées à la clinique ophtalmologique de Tunis.
Selon le quotidien gouvernemental La Presse, à l’hôpital de Siliana, « en manque total de médicaments contre la douleur type Doliprane, Adol, Dialgesic ».
Dans l’ensemble Ennahdha met en cause une provocation organisée par l’UGTT et les partis de gauche, notamment Chokri Belaid (Front populaire).
Selon le site tunisien DirectInfo, Ennahdha a affirmé, mercredi, que les habitants de Siliana ont été contraints, sous la menace et la peur, à observer une grève générale.
Dans un communiqué publié en réaction à l’escalade des tensions à Siliana durant les trois derniers jours, le Mouvement Ennahdha appelle « au calme, à déterminer la responsabilité de chacun et à donner à l’administration et aux autorités régionales et centrales la possibilité de stopper les affrontements et de réaliser les revendications légitimes du gouvernorat ».
Le mouvement met en cause « des parties étrangères au gouvernorat qui ont dévié les revendications légitimes au développement et à l’emploi pour attaquer l’Etat et ses symboles, rejeter le dialogue avec les responsables régionaux et conduire les événements vers des affrontements sanglants avec les forces de l’ordre ».
Le site d’info tunisien Mag14 se fait l’écho de cette théorie du complot, avec des détails comme le fait que les pierres jetées sur les policiers auraient été « importées » de l’extérieur... Selon le gouverneur de Silana :
« La municipalité est en train de travailler dur à nettoyer les rues des pierres importées, oui je dis bien importées et non pas des pierres de Siliana. »
A l’opposé, le leader Le local de la centrale UGTT dit avoir été agressé par des personnes appartenant à Ennahdha.
Pour sa part, Iyedh Dahmani, député d’opposition, élu de Siliana a entamé mercredi une grève de la faim.
Amazon va ouvrir une quatrième plateforme logistique en France : le leader américain de la vente en ligne va implanter un nouvel entrepôt dans le département du Nord, près de Douai.
Ces derniers mois, Amazon a annoncé plusieurs gros investissements avec à la clé plusieurs milliers d’emplois. Mais ces emplois ont un prix : celui des subventions publiques qui vont être accordées à l’entreprise américaine, malgré ses astuces pour échapper à l’impôt en France.
Cette nouvelle base porte à quatre le nombre d’entrepôts Amazon en France (lire encadré ci-contre).
Pourquoi ces investissements ? Amazon se porte très bien, et a les moyens de ses ambitions : son chiffre d’affaires mondial en 2011 était en progression de 41%. En France, on estime qu’il est déjà le premier magasin en ligne avec 12 millions de clients.
La construction de ces entrepôts répond à sa stratégie ambitieuse : livrer toujours plus vite. Aux Etats-Unis, le groupe s’approche des grandes villes pour tenter de faire passer le délai de livraison à une journée, afin de concurrencer tous les magasins.
Concrètement, ces implantations donnent de gros avantages économiques aux régions concernées.
La filiale qui gère les entrepôts, Amazon logistique, employait un peu moins d’un millier de salariés fin 2011. Mais ce chiffre est en pleine explosion, la plateforme bourguignonne, ouverte en septembre, affichant ainsi l’ambition d’un millier d’embauches avant la fin de l’année 2012.
Dans le Nord, ce sont 2 500 emplois d’emplois qui sont promis.
Cette manne économique est particulièrement bienvenue dans certaines régions meurtries par la crise. La région de Châlon-sur-Saône a perdu 3 000 emplois lors du départ de Kodak. L’agglomération du douaisis affiche un taux de chômage de 14%.
Tous ses emplois créés ou promis ne parviennent pas faire oublier les pratiques d’Amazon en matière fiscale : l’immense majorité des revenus gagnés en France échappent à toute taxation (elle facture par ailleurs ses livres numériques au taux de TVA luxembourgeois réduits, bien plus avantageux que le taux de TVA français, même si ça ne devrait plus durer très longtemps).
Le timing de l’annonce de l’ouverture de la nouvelle plateforme près de Douais n’est pas anodin : l’administration fiscale réclame au vendeur américain près de 200 millions d’euros.
Comme si cela ne suffisait pas, Amazon va largement bénéficier des subsides de l’Etat et des collectivités.
En 2012, 1,125 million d’euros d’aides publiques lui seront attribués par le Conseil régional de Bourgogne, soit 3 400 euros par CDI. L’assemblée régionale a voté cette attribution ce lundi : le PS était pour, plusieurs élus EELV, communistes et du Front national s’y sont opposés. En outre, cela représente, selon le Conseil régional, une « première phase ».
Selon l’agence Sipa, l’Etat pourrait rajouter 1 000 à 2 000 euros d’aides par CDI.
C’est sans compter que la zone d’activité sur lequel sera implanté l’entrepôt a déjà bénéficié d’aides publiques (de la communauté de communes du Grand Châlon) : près de deux millions et demi d’euros fin 2008, 400 000 euros en 2009 [PDF] et 500 000 euros en 2010 [PDF]. Ces sommes doivent être pondérées : les parcelles et les bâtiments construits sont ensuite vendus aux entreprises qui s’installent et Amazon n’est pas la seule à en profiter. Elle a quand même bénéficié de l’investissement public.
Dans le Nord-Pas-de-Calais, Amazon pourrait également bénéficier d’aides, selon l’agence Sipa.
Du côté des politiques, on voit d’un mauvais œil cette contribution publique, notamment Dominique Plancke, élu EELV au Conseil régional du Nord-Pas-de-Calais :
« Il serait délirant d’attribuer des aides publiques à un groupe qui triche avec le fisc [les pratiques fiscales d’Amazon sont légales et courantes parmi les entreprises du Web, ndlr]. »
Et forcément, cela fait aussi grogner les concurrents d’Amazon. Alexandre Bompard, le PDG de la Fnac, par exemple :
« Il serait fort éclairant de donner la liste des distributeurs disparus dans le monde, à cause des pratiques hégémoniques et du dumping fiscal et réglementaire habituels chez ces entreprises américaines de e-commerce. »
Ou Jacques-Antoine Grandjon, PDG du site Vente-privee.com :
« Amazon va créer des emplois dans un village. C’est très bien. Mais, dans une Europe sans frontières, il n’y aucune raison qu’il paye quasiment zéro impôt. C’est aux politiques de faire en sorte que tout le monde paye la même chose. Sinon, c’est de la concurrence déloyale. »
Ces sorties ont contraint la ministre déléguée à l’Economie numérique Fleur Pellerin à faire l’équilibriste :
« Une collectivité locale qui se voit proposer la création de 1 000 emplois ne peut pas balayer cette offre d’un revers de la main. La question qui se pose est celle du comportement de cette entreprise par rapport à son environnement économique et fiscal. Mais c’est un autre sujet. »
Un sujet qui pourrait être simplifié lorsqu’Amazon n’aura plus du tout besoin de salariés humains ?
L’entreprise américaine a en tout cas récemment acheté Kiva, une entreprise qui fabrique des robots spécialement conçus pour la manutention, capables de soulever et déplacer des colis quasiment sans intervention humaine.
Un ouvrier à l’entrée du site PSA de Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), le 4 septembre 2012 (Thibault Camus/AP/SIPA)
L’usine PSA Peugeot-Citroën d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) tourne au ralenti depuis mercredi matin. Une grève bloque la chaîne de production. Et les voitures sortent de moins en moins nombreuses du site.
L’usine doit fermer en 2014. D’ici là, elle va voir disparaître l’une de ses deux équipes, expliquent les syndicats, qui n’ont pas épuisé tous les recours, mais gardent peu d’espoir de faire annuler le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE).
C’est cependant la première fois qu’un mouvement de résistance au sein de l’usine dure plus de quelques heures depuis l’annonce de la fermeture, qui n’avait pas suscité d’arrêt de la production l’après-midi du 12 juillet.
Tout a commencé à l’atelier ferrage jeudi dernier. Là, 400 salariés interviennent sur les éléments de tôle nue qui vont constituer la C3, au début du parcours de fabrication. Leur rythme de travail conditionne celui du reste de l’usine.
Or, depuis juillet 2012, il leur arrive de ralentir la cadence, raconte Gaëtan Minardi, qui travaille à l’atelier :
« En moyenne, on voyait passer 700 voitures par jour avant l’annonce. Depuis, c’est plutôt 400 par jour. »
Le choix de lever le pied est souvent délibéré, explique le militant CGT. C’est une réponse à l’attitude de la direction, qui « fait traîner les négociations » :
« La direction fait semblant de discuter, on fait semblant de travailler. »
Et « tant que ça collait avec les objectifs de production, ça allait », pour Patrice Zahn, délégué syndical CGT à Aulnay.
Jeudi dernier, l’équilibre a flanché. Ce jour-là, les ouvriers de l’atelier, en forme, « font plus de véhicules » que les autres jours :
« Il leur a pourtant été reproché d’être partis cinq minutes en avance sur leur horaire. Ça les a énervés. »
Il ne fallait pas les énerver. Le lendemain, ils décident de ralentir à nouveau le rythme. Ce qui leur est reproché « à deux doigts des moustaches », poursuit Gaëtan Minardi. Des cadres sont également envoyés pour « surveiller les lignes », ajoute Patric Zahn.
Mardi, cinq ouvriers de l’atelier se voient remettre une lettre recommandée : ils sont convoqués à un entretien préalable à une sanction. Deux femmes – elles sont peu nombreuses au ferrage – font partie du lot. Pour Gaëtan Minardi, on s’attaque aux plus faibles :
« Par solidarité, nous avons débrayé. »
Une centaine de salariés du ferrage sont mobilisés, selon la direction. D’autres ateliers suivent, selon la CGT, qui fait partie du mouvement. Depuis mercredi 27 octobre, 10 heures, l’usine ne tourne plus que sporadiquement. Elle « produit au ralenti », constate la direction, qui ne souhaite pas donner de chiffres.
Pour Patrice Zahn, ce qui se joue, ce ne sont pas les sanctions :
« On a déjà fait annuler des sanctions mais, là, ce n’est pas la question. Ce qui se joue c’est qui contrôle quoi. C’est le premier moment un peu chaud depuis la fermeture de l’usine : l’arrêt dure, et les ouvriers ne veulent pas lâcher l’affaire. Si la direction recule, ça fera un précédent pour les ouvriers. »
Pour l’ouvrier, qui travaille depuis 1995, à Aulnay :
« Depuis quinze jours, le moral baisse, alors la direction essaie d’avancer. »
Mais la situation a bougé mardi 27 novembre. Des représentants du personnel ont été reçus au ministère du du Travail, raconte Gaëtan Minardi :
« Le ministère nous a dit qu’il ne pouvait rien faire, qu’il nous fallait nous débrouiller avec PSA. Y a des gens qui se réveillent du coup, chez nous. La résistance n’est pas encore massive, mais certains se réveillent enfin. »
Ce jeudi en fin de matinée, le DRH de l’usine reçoit une délégation de six ouvriers pour discuter de la situation à l’atelier ferrage. Pour la direction, cet événement reste local et reste sans lien avec le plan social qui doit toucher le groupe.
Au même moment, la direction centrale rencontre, comme chaque semaine, les syndicats du groupe, à Poissy, pour des négociations sur l’avenir du site. Patrice Zahn reste prudent :
« Pour de vraies négociations, il faut un rapport de force. Il n’est pas là pour le moment. »
Le Monde.fr avec AFP | 29.11.2012 à 09h18 • Mis à jour le 29.11.2012 à 11h02
M. Di Zazzo et neuf autres prévenus comparaissent à partir de jeudi 29 novembre devant le tribunal correctionnel de Paris. M. Di Zazzo est poursuivi pour complicité de "violation du secret professionnel", d'"accès frauduleux à un système de traitement automatisé de données" et de "détournement de finalités de données".
"DONNEUR D'ORDRE"
Selon l'accusation, le patron de SMP Technologies apparaît comme le "véritable donneur d'ordres" et, "afin de tout connaître de la situation personnelle et financière de son adversaire, M. Di Zazzo a sollicité le cabinet Dussaucy-Batana afin qu'ils obtiennent" des informations confidentielles.
Un compte rendu détaillé des filatures et surveillances dont ont été l'objet l'ancien porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) et son proche entourage, entre octobre 2007 et janvier 2008, avait notamment été saisi au siège de SMP Technologies, dans le XVIe arrondissement de Paris.
M. Di Zazzo assure avoir juste demandé à un détective privé d'effectuer un relevé cadastral pour obtenir l'adresse de M. Besancenot afin de l'assigner en diffamation et affirme que c'est de sa propre initiative que le cabinet Dussaucy-Batana a effectué un certain nombre d'investigations. Pour son avocat, Me Jean-Pierre Versini-Campinchi, on "fait porter" à Antoine Di Zazzo "un chapeau beaucoup trop large pour lui".
Mais, selon le conseil du détective Gérard Dussaucy, M. Di Zazzo n'avait pas besoin d'engager son client pour un simple relevé de cadastre. Selon Me Jean-Pierre Cahen, il avait bien été demandé à M. Dussaucy d'enquêter sur la "surface financière" d'Olivier Besancenot. Et ce, pour évaluer le montant des dommages et intérêts qu'il pourrait prétendre lui demander dans le cadre du procès en diffamation, dans lequel le patron de Taser France avait finalement été débouté.
Lire : Taser France débouté contre M. Besancenot, de nouveaux éléments apparaissent dans l'affaire d'espionnage
PROBLÈME DE CONFIDENTIALITÉ
Pour Olivier Besancenot et son avocat, Me Antoine Comte, cette affaire met en lumière les problèmes de confidentialité des fichiers de la police censés être protégés. L'ex-porte-parole du NPA attend des "explications et des condamnations à la hauteur de cette forme d'intimidation qu'est l'espionage", affirmant que sa compagne, ses enfants, sa famille ont été suivis. "Tout le monde se renvoie la balle" dans cette affaire, ajoute-t-il.
Il souhaite, au-delà de l'affaire jugée par le tribunal, un "débat public" sur ces questions et une commission d'enquête, soulignant l'opacité de ces "officines privées". Il souhaite également un "moratoire" et un débat sur le pistolet à impulsions électriques.
Deux autres détectives sont également poursuivis, tout comme un agent des douanes, un agent des impôts, deux policiers et un responsable bancaire, qui ont été sollicités pour fournir ces données confidentielles. Les débats doivent se dérouler jusqu'au 7 décembre devant la 17e chambre du tribunal correctionnel, qui devrait mettre sa décision en délibéré à plusieurs semaines.
Lire : Taser : Amnesty demande la suspension de l'équipement des policiers municipaux
Violée et accusée d'atteinte à la pudeur, une Tunisienne bénéficie d'un non-lieu
Le Monde.fr avec AFP | 29.11.2012 à 12h59 • Mis à jour le 29.11.2012 à 16h38
Lire : Violée par des policiers, une Tunisienne risque d'être jugée pour 'atteinte à la pudeur'
ILLUSTRATION DE LA POLITIQUE À L'ÉGARD DES FEMMES
Le viol de cette jeune femme début septembre par deux agents de police a entraîné un vaste scandale en Tunisie et à l'étranger, la victime risquant d'être poursuivie pour "atteinte à la pudeur", un délit passible de six mois de prison. Elle avait été interpellée par les policiers dans une "position immorale" avec son fiancé tout juste avant le viol, selon le parquet.
Des opposants tunisiens, des ONG et des médias estimaient que les déboires judiciaires de la jeune femme transformaient la "victime en accusée" et illustraient la politique à l'égard des femmes menée par les islamistes qui dominent le gouvernement tunisien.
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