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30 novembre 2012 5 30 /11 /novembre /2012 19:04

 

http://zad.nadir.org

vendredi 30 novembre 2012, par zadist

 

 

Le lundi 26 novembre 2012, 5 personnes ont été interpellées par des gendarmes en civil, infiltrés derrière la barricade du sabot. Selon des témoins, il n’y a pas eu de sommations. Pourtant, elles ont été accusées de ne pas avoir obéi aux ordres de dispersion. Selon les personnes arrêtées, les gendarmes ne portaient pas de brassard au moment de l’interpellation et ne l’ont mis qu’après. Elles ont également été rouées de coup (visages tuméfiés, bleus sur le corps). Ayant tenté de se défendre contre un agresseur non-identifié en l’absence de brassards visibles, elles sont accusées de violence envers les gendarmes. En l’absence de preuves formelles (photos,vidéos,témoignages), le juge a validé la version policière au détriment de celle des accusées. Une personne a été emprisonnée et deux procès restent à venir.

Nous appelons toutes les personnes possédant des images (photos ou vidéos) de la foule avant ou pendant la scène (selon des témoins, les flics déguisés en Black Block auraient incité les gens à commettre des délits), ainsi que les témoins à nous contacter au plus vite sur zad@riseup.net (merci de mettre en objet qu’il s’agit d’un témoignage concernant les interpellations du 26). Ces informations pourraient permettre de disculper les personnes accusées.

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30 novembre 2012 5 30 /11 /novembre /2012 19:02

 

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vendredi 30 novembre 2012, par zadist

Commission du dialogue ou compromission du dialogue ?

 

Pour régler un différend, on dit souvent : "faut qu’on parle". Mais ça vaut pour crever un abcès, évacuer les non dits, déballer ses motifs de divergence. Ici quel dialogue, quel apaisement ? Dans la fumée des grenades, c’est bien de la poudre aux yeux.

Porte parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem a expliqué ce dimanche 25 novembre qu’il fallait expliquer aux obtus anti aéroport qu’il n’ont rien compris : "Il est pris acte qu’il y a des divergences d’interprétation sur l’impact de ce projet sur l’environnement, et pour lever ces divergences, cette commission du dialogue servira à exposer à toutes les parties prenantes la réalité des travaux réalisés, de leur impact sur la biodiversité", a dit. C’est ça, le dialogue façon Ayrault : de la pédagogie forcée, et à retardement. Une commission qui lèverait le flou sur les intentions des promoteurs. Comme si’l ne s’étaient pas assez exprimé. serait donc la méthode enfoncez-vous bien ça dans le crane, bande de réfractaires à la bonne interprétation. Une commission du dialogue, ce n’est pas une instance qui envisage les bonnes - ou mauvaises- raisons d’abroger la déclaration d’utilité publique. C’est juste un machin pour temporiser, espérer démobiliser, et enfumer ceux qui participeraient.

Certains ont suivi les exploits de la commission (tiens encore une commission) du débat public qui a en 2003 fait semblant d’écouter tout le monde. On a vu le résultat. Depuis Ayrault raconte partout que le débat a eu lieu à cette époque. Un peu coincé il suggère de la même manière une autre instance d’acceptabilité, un truc pour faire passer la pilule. Comme les enquêtes d’utilité publique, qui font mine de solliciter les avis de tout le monde et qui finissent par donner l’avis qu’attend le commanditaire. Lors du débat de la commission de débat public sur les nanotechnologies (déjà inclues, bien avant ce débat dans des programmes de recherche financés par l’état), les opposants aux nanotechnologies ont bien eu raison de foutre le souk dans ce machin bidon.

Ayrault propose donc sa commission de dialogue. Il le fait le dos au mur, alors que l’image de la vaste et longue opération militaire sur la Zad est un double désastre : de com externe (vis à vis de l’électorat de goche qui s’est réjoui mollement de l’avènement de Hollande et qui trouve que cette répression opiniâtre fait tache dans le paysage ) et de com interne, par rapport aux socialistes qui jugent que dans le genre contre productif, faudrait voir à mettre le hola.

A quoi sert d’aller causer dans ce machin à dialogue, inventé par le grand expert du monologue sur l’aéroport ? Le gouvernement n’a qu’à abroger la DUP et on gagnera du temps, de la salive. Et du gaz.

Nicolas, futur retraité

 

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30 novembre 2012 5 30 /11 /novembre /2012 19:00

 

http://zad.nadir.org

 

vendredi 30 novembre 2012, par zadist

 


Si jamais le site nous lâche comme l’autre jour, allez voir là-bas : http://lazad.noblogs.org/

Point d’info permanent sur le campement "Hors Contrôle" établi le long de la D81 entre le lieu dit Les Domaines (la Vache-Rit) et la Rolandière. Si vous nous rejoignez sur la zone, voyez ICI.

Les trucs utiles à prendre en venant ici :

- équipe legale : 06 75 30 95 45 : à contacter uniquement si vous êtes témoins d’arrestation, si vous êtes arrêté-e-s, et après votre libération
- équipe médicale : 06 43 28 15 97
- liste du matos à ramener (mise à jour le 25/11).

A propos de la situation de la Chataigne : point sur la situation et appel à occupations en cas de destruction.


Fil d’infos

- 18h30 : apparament les gendarmes veulent mettre des herses sur la route pour qu’on passe pas (?). Bon on attends voir ça sur place avant croire, c’est quand même taré, mais bon, même temps....

recu : 15 camions de CRS + 1 bus + 1 camion PC vu apres peage d angers direction Nantes -> si c’est ne pas pour nous, c’est surement pour faire une autre cochonerie

- 18h03  : au carrefour Fosses noires /chemin de suez, encore fouille de voitures, comme tout la journée. Avec une carte de la zad c’est possible d’y arriver par les petites chemins ou faites carrement la tour autour de la Zad pour y arriver plus tranquillement sans être obliger de voir les petit casse-pieds en bleu

De Toulouse : A l’appel du collectif 31, une cinquantaine de personnes se sont réunis cette après midi. Pendant qu’un groupe de 20 personnes entrait dans la mairie pour déployer une banderole sur les balcons, l’autre groupe a déployer une banderole dans côté jardin. Les crs ont bloqué les accès à la mairie enfermant les manifestants à l’intérieur. L’occupation a durée une quarantaine de minutes, avant une sortie en douceur négociée. Le cortège s’est dirigé ensuite dans le marché de noel place du capitole avant de se disperser dans le calme.

- 17h10  : Pas plus des infos que ça apart que la zone semble une enorme fourmilière, ça bouge dans tout les senses, ça bricole et malgre les barrages, du matos arrive quand même. Points barrages autour de la Zad, parfois tenu depuis 7 jours 24/24 (carrefour Fosses noires/chemin de suez ) Paye ton Ayraultporc...

INFO : La Zad sur le bon coin :D

INFO : Nos amis Toulousains en pleine action de soutien en ce moment même (16h) à la marie de la ville rose place du capitole. Le batiment est occupé et 2 banderoles ont été déployées ! - TRop fort les copains et copines !!!

- 16h05 : L’Héli est la, il doit halluciner, joli bordelle par terre :D

Appel à témoins et à solidarité concernant les arrestations du lundi 26 novembre sur la ZAD

Brique par brique, mur par mur, détruisons toutes les prisons

- 15h36 : Circulation - autour de la Zad, notamment Ardillières et carrefour Fosses noires/chemin de suez mais aussi sur des autres point d’arrivé barrages filtrante avec fouille des voitures. Ils cherchent suivant de matos de construction. Qui veut venir amener de matos fait mieux nous apppeler avant sur le telephone de l’acceuil ou nous contacter par mail

- 14h10 : 9 camions de gardes mobiles ont été aperçus à Curette (commune de Grandchamps) en direction de la ZAD, vers l’endroit où des fouilles archéologiques ont eu lieu en début de semaine.

- 12h50 : au croisement Moulin de Rohanne (entre la route des Fosses Noires/chemin de Suez et la D81) les flics ont arrêté un véhicule transportant du matériel. Il a maintenant pu repartir, mais faut savoir qu’il semble que les flics bloquent les arrivée de matos vers la Chataigne.

- 12h10 : on nous informe de la présence d’un camion de flics au croisement de la route du Liminbout avec celle du Chêne des Perrières à Vigneux - comme d’habitude quoi...

- 11h30 : le soleil brille et fait doucement fondre la gelée blanche, la journée semble tranquille, les chantiers, l’aménagement des campements, etc. continuent.

A ceux qui viennent sur place : merci de vous garer tous du même côté de la D81 (Ardillères - Vache-Rit - Rolandière - Moulin de Rohanna) sinon c’est le bordel et on peut plus passer !

- 9h : A part les contrôles évoqués précédemment, pas de nouvelles...

- 7h : Y’a aussi les flics au carrefour au bout du chemin de Suez (comme d’habitude quoi). Ils laissent passer les gens à pied.

- 6h30 : Il y a un barrage filtrant aux Ardillères sur la D81 pour les véhicules qui rentrent sur la ZAD. C’est probablemet le cas sur d’autres accès à la ZAD.


RDV à venir

Voir la page spécifique ici pour les rendez-vous plus lointains.

Vendredi 30

- vannes manif de soutient a 18h30

- Liège : 19h à l’Horloge du Sud (141, rue du Trône à Ixelles) aura lieu la première assemblée du comité bruxellois de soutien à la lutte de Notre-Dame-des-Landes.

- Le 30 novembre à Genolhac : à 20h

- Carcassonne 14 h : réunion du comité de soutien audois à NDDL va avoir lieu dans les locaux de EEVL à Carcassonne 12 avenue Arthur Mulot (proche du square Gambetta). Au programme : prévoir et organiser de futures actions et optimiser le réseau d’information local.

- Brioude (43) première réunion des brivadois-es soutenant la lutte contre l’aéroport de NDDL aura lieu le vendredi 30 novembre à 20h, au 1er étage de la Pardige (1er étage).

- Genolhak

De la souveraineté du peuple à l’oligarchie

L’obsolète projet d’aéroport de Notre Dame des Landes met en lumière cette dérive de la démocratie où un groupe restreint d’individus confisque le pouvoir pour son intérêt personnel et immédiat. Le peuple souverain est dépossédé d’un droit élémentaire, de décider de son présent et de son avenir. Il est plus que temps aujourd’hui et même salutaire que ce peuple relève la tête et affirme à la face du monde cette volonté de prendre son destin en main. Vouloir vivre dans une société libre,fraternelle et égalitaire n’est pas une utopie. Si comme nous vous voulez refaire ce monde ici et maintenant, venez nous rejoindre au café repaire de Génolhac au bar de l’Union le vendredi 30 novembre à 20 h. Nous visionnerons ensemble les évènements de Notre Dame des Landes et nous débattrons sur un avenir meilleur tout en nous sustentant de mets divers et variés que chacun-e aura confectionné avec amour.

- Cholet (9) au bar’ouf vendredi à 21h.

- Rouen Another week, another action ! ACAB ! : rassemblement festif et convivial ce vendredi, en soutien à la ZAD de Notre-Dame-Des-Landes. RDV est fixé à partir de 16h place St Sever, rive gauche. La fête pouvant durer, nous vous conseillons de ramener à boire et à manger... Pensez également à vos drapeaux de la ZAD les pochoirs ici , panneaux, banderoles et Cie. Les instruments de musique sont bienvenue aussi ! à vendredi, Le collectif. collectif solidarité des Zones à Défendre-Rouen/Notre-DamesDes-Landes

- Châteaubriant (44) : rassemblement de vendredi toujours à 18h30 et toujours devant la mairie, n’hésitez pas venir avec des idées d’actions, pancartes, banderoles.

Ce week-end

sur la ZAD

Le samedi,

A partir de 10h : début des chantiers (RDV au Phare Wezt) A partir de 12h30 : bouffe à l’espace collectif du théâtre (NoName) Après-midi : chantiers, échanges et discussions A partir de 19h : bouffe et soirée crémaillère au Port (lac des Noues Pourries)

Le dimanche,

A partir de 8h : petit-déjeuner, Ballade ornitho (prévoir des jumelles), chantiers, discussions, échanges (...). RDV au Phare Wezt

Plusieurs chantiers seront proposés au Phare Wezt :
- Pinky (cabane)
- Yourte (isolation)
- Port (isolation)
- Phare Wezt (vaisselier)
- Conserverie (cabane) - proche Noname
- Construction d’une Agora - proche Phare Wezt
- Freeperie - proche Phare Wezt
- Construction d’un sona au NoName

d’Ailleurs

- Samedi 1er décembre à Nantes

Le groupe Vélorution Nantes apporte son soutien aux opposants au projet d’aéroport de Notre Dame des Landes et lance une opération "des vélos pour la ZAD".

Dans le cadre de la vélorution du 1er décembre 2012 (voir fly en pièce jointe), nous vous proposons de nous rejoindre, à 16h30 place de la cathédrale, pour manifester avec nous à vélo et de laisser votre monture à l’arrivée au profit des occupants de la ZAD.

Si vous ne pouvez pas participer à la vélorution, vous pourrez amener directement des vélos sur le lieu d’arrivée, vers 18h30 square Daviais, sur la pelouse entre la FNAC et "le petit marché de Noël".

- Samedi 1er décembre à Nice : RDV tous les samedis 10h à un des marchés niçois. Prochain samedi 1er décembre : la libération RDV devant le jardin de la villatiole

- Samedi 1er décembre à Soudan : concerts de soutien à la Rouillardière, à partir de 19h Concerts (Armando, Autonomia Paradise and the Dread locks terror, Pizza) projections/bar/prix libre, en soutien aux agité-e-s du bocage en lutte contre le projet d’aéroport

- Semedi 1er décembre à Bain de Bretagne : l’AVEC (Asso de Vighilance Ecologique et Citoyenne), en soutien aux citoyens qui résistent à Notre Dame des Landes et pour demander que ce projet d’aéroport soit abandonné, organise un rassemblement samedi 1er décembre, 11h00, place de la République (en haut de la place) à Bain de Bretagne afin de renommer cette place Place Notre Dame des Landes.

- Samedi 1 décembre, St. Martin en Vercors : Soirée/repas de soutien aux irréductibles de Notre dame des Landes

- Samedi 1er décembre, Epinal (88) à 10h30 au marché d’Epinal : Diffusion de tracts, appel à la solidarité financière... Comme il y a 15 jours, chacun réalise ses pancartes et affiches Nous étions 40 le 17/11, restons mobilisés ! "Nouvelle mobilisation pour la lutte contre l’aéroport VINCI-Notre Dame des Landes : Les militants sur place ont besoin de notre soutien, après les évènements du WE : destructions et violences policières, provocation du ministre de l’intérieur, manif de 8000 personnes à Nantes, radicalisation de la lutte, 1ère reculade gouvernementale..."

- Samedi 1er décembre, Strasbourg manifestation à partir de 15h préfecture du Bas-Rhin, Place de la République : "En tant que citoyen, nous ne pouvons pas accepter l’attitude de l’Etat sur les violences policières surdimensionnées et illégales dans les moyens utilisés. La France devra tôt ou tard répondre de ses actes dans la bataille de Notre Dame des Landes. Repousser de 6 mois, les travaux et nommé une commission ne sont que de la poudre aux yeux. L’Etat doit comprendre qu’il n’y a pas de négociation possible, seule, la capitulation par l’abandon du projet est recevable."

- Rassemblement Pays de Fougères (35) ille et vilaine

Le collectif de soutien aux opposants au projet d’aéroport de Notre Dame des Landes < nddl.fougeres@yahoo.fr> vous invite à un 1er rassemblement sur le Pays de Fougères samedi 1 décembre 11h au rond Point de la Pilais Lécousse ( entrée du "barreau" vers A 84 et Rennes) Face à la zone commerciale de La Pilais en plein chantier, prévue pour 2013 Objet dire Non au projet d’aéroport de Notre Dame des Landes manifester notre soutien aux opposants de NDdL - riverains habitants, agriculteurs, aux occupants de la Zad - dire Non à l’artificialisation des sols et à l’urbanisation dévoreuses des sols et des espaces dire Oui à la vocation nourricière de la terre ici et ailleurs

 

- Samedi 1 décembre à Figeac : rassemblement à 10 h devant la mairie.

- Samedi 1 décembre à Cahors : rassemblement à 10 h devant la mairie.

- Quimper, 11h Place Terre au Duc


Tour de contrôle n°2 à tour de contrôle n°1 :
- Le décollage est imminent- Avis d’embarquement : A tous les pilotes, hôtesses de l’air, passagers ou oiseaux de passage ; veuillez vous présenter samedi 1er décembre à 11h Place Terre au Duc à Quimper, munis de vos ailes, plateaux repas, cartes postales ou fleurs au bec. Toutes réclamations seront à déposer une fois l’atterrissage effectué. Quelques consignes : Action non violente, munissez-vous de votre bonne humeur ! Fils de fer, pinces, ciseaux et ficelles sont recommandés à bord. PS : petits règlages à fabriquer sur place ex : cerf-volant avec articles de journaux....

 

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30 novembre 2012 5 30 /11 /novembre /2012 18:43

 

Marianne - Vendredi 30 Novembre 2012 à 15:00

 

Grand reporter au journal Marianne En savoir plus sur cet auteur

 


(PRM/SIPA)
(PRM/SIPA)
Réunis depuis ce vendredi matin au siège du Medef, les partenaires sociaux négocient difficilement sur la sécurisation des emplois dans l'Hexagone. Dans sa dernière mouture de projet d'accord, le patronat suggère en effet de faire payer par les chômeurs, l'émiettement du travail. 

Excluant obstinément toute modulation de charges sociales patronales pénalisant l'abus de contrats courts, le Medef la CGPME et l’UPA ont sorti ce matin leur joker pour débloquer la négociation sur la sécurisation des emplois que le président de la République François Hollande souhaite historique : ils proposent, pour se concilier la CFDT,  de créer des droits rechargeables à l’assurance chômage pour tous les salariés. Une idée en apparence géniale puisque ainsi les demandeurs d’emploi indemnisés conserveraient leur droit non épuisés en cas de reprise d’emploi, fût ce un job de très court terme. Sauf que…

Bien évidemment, la mise en place de ce nouveau dispositif pèserait lourdement sur l’assurance chômage dont le déficit cumulé, fin 2013, devrait atteindre près de 18 milliards d’euros. C’est pourquoi le Medef propose de faire payer ce surcoût… par les chômeurs !

Comment ? Primo : en ne calculant plus leur indemnisation sur la période d’emploi qui leur est la plus favorable financièrement comme c’est le cas aujourd’hui. Mais en tenant compte de l’ensemble de leurs périodes d’activité (un peu comme pour le calcul des retraites).
Secundo en contrebalançant la mise en place de ce dispositif de droits rechargeables, « d’une mesure d’équilibre financier concernant le taux d’indemnisation ».

Bref en reprenant de la main gauche, ce qui serait accordé aux demandeurs d’emplois de la main droite. Dans un pays où 60% des demandeurs d’emplois ne perçoivent déjà plus aucune indemnité de chômage, pas sûr que cette idée satisfasse les partenaires sociaux ! 

Projet Du Medef  (*visible sur le site de Marianne)
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30 novembre 2012 5 30 /11 /novembre /2012 18:33

 

LE MONDE | 29.11.2012 à 12h03 • Mis à jour le 30.11.2012 à 15h21 Par Philippe Bernard

 

 

 

Un site d'exploitation de schiste dans le Dakota, aux Etats-Unis.

Le 6 novembre, le résultat du vote des 80 000 habitants de Longmont (Colorado) a fait moins de bruit que la réélection de Barack Obama. Marquant le début d'une fronde citoyenne contre l'exploitation du gaz de schiste, il pourrait compliquer la stratégie énergétique d'un président qui compte sur les immenses réserves du pays en gaz pour réaliser l'une des promesses phares de sa campagne : l'indépendance énergétique des Etats-Unis en 2020.

Ce jour-là, en même temps que le choix du président, les électeurs de cette cité résidentielle nichée au pied des Rocheuses étaient aussi invités à se prononcer sur une proposition de texte interdisant la fracturation hydraulique (fracking) sur le territoire de la commune. Cette technique, la seule permettant aujourd'hui d'exploiter le gaz de schiste, consiste à fracturer les roches du sous-sol en injectant à très haute pression de l'eau mélangée à du sable et à des produits chimiques, afin de faire jaillir le gaz. Pareils forages font courir le risque d'une contamination des nappes phréatiques et rejettent dans l'atmosphère une importante quantité de méthane.

A Longmont, les 500 000 dollars (386 596 euros) investis par les compagnies gazières dans une campagne de mailing et de publicité destinée à convaincre de l'innocuité de cette technique créatrice d'emplois et à tuer dans l'oeuf le référendum n'ont pas suffi : par 59% contre 41%, les habitants ont approuvé l'interdiction.

 

"MÉPRIS DES FAITS"

Ce vote "ignore notre besoin crucial du gaz et de ses dérivés pour produire de l'électricité et répondre aux besoins du commerce et des transports", a protesté l'association des producteurs de gaz du Colorado, tandis que sept anciens maires de la ville ont fustigé "les accusations sans fondement sur la santé et la sécurité de notre communauté", dénonçant la "guerre au fracking" menée "par des militants au mépris des faits". Les producteurs s'apprêtent à porter plainte pour entrave aux droits de forages qu'ils ont acquis en ville. Ils entendent aussi réclamer à la municipalité des indemnités pour les propriétaires des terrains concernés.

 Les industriels ne sont pas les seuls à préparer la contre-offensive. Le gouverneur (démocrate) du Colorado, John Hickenlooper, menace d'attaquer en justice la ville de Longmont, arguant que seul l'Etat a le droit de réglementer les forages. Il faut dire que, pour sa campagne électorale de 2010, le gouverneur, ancien géologue dans une compagnie de forage, a reçu 76 441 dollars (59 103 euros) de l'industrie gazière, d'après la liste des contributions rendues publiques.

En face, les opposants au gaz de schiste exultent et saluent un "soulèvement citoyen". Leur mouvement a démarré en 2011, lorsqu'il a été question d'implanter un puits de forage à proximité d'un collège et d'un lac apprécié des baigneurs. L'alerte avait été sonnée par la publication d'une étude de l'université du Colorado, selon laquelle les personnes vivant dans un rayon d'un demi-mile (805 mètres) autour d'un site de fracturation hydraulique sont exposées à des rejets toxiques cinq fois supérieurs aux normes. Rapidement, 8 200 signatures ont été collectées pour que soit soumise au vote la question de l'interdiction.

 

TÂCHE D'HUILE

Il s'agissait moins de défendre une cause planétaire que de protéger sa famille, sa maison et son jardin. "Nous avons montré que l'argent des pétroliers ne leur permet pas toujours de gagner et que notre droit constitutionnel à la santé, à la sécurité et à la protection de la propriété n'est pas à vendre", se félicite Michael Bellmont, l'un des initiateurs de la campagne. Depuis le 6 novembre, la protestation a fait tâche d'huile dans les villes environnantes où les puits ont poussé comme des champignons, y compris en plein milieu de lotissements, et où des norias de camions approvisionnent en eau les sites de fracking.



La fronde de Longmont n'est pas le premier mouvement anti-gaz de schiste aux Etats-Unis depuis que la ruée vers le gaz, partie du Texas, a semé des centaines de milliers de puits dans le Dakota du Nord, en Pennsylvanie et dans le Colorado. Dans son documentaire choc Gasland, Josh Fox a filmé l'eau qui s'enflamme en sortant de robinets à Dimock (Pennsylvanie), où l'on extrait le gaz de schiste. Dans l'Etat de New York, Lady Gaga et Yoko Ono ont rejoint la contre-croisade.

L'initiative discrète mais radicale des citoyens du Colorado, restés jusque-là en dehors des radars militants et médiatiques, pourrait donner une autre dimension au débat, après la présidentielle. L'organisation écologiste Sierra Club vient de lancer une campagne destinée à faire pression sur l'administration Obama en faveur d'une réglementation plus stricte d'un secteur qu'elle qualifie de "sale, dangereux et incontrôlable".

 

 

La prochaine salve pourrait venir de Promised Land, un film anti-fracking. Matt Damon y campe un représentant d'une compagnie gazière chargé d'obtenir des droits de forage de petits paysans frappés par la crise. Avant même la sortie du film, en décembre, la polémique a commencé : les partisans du gaz de schiste soulignent que le film a été cofinancé par une société détenue par les Emirats arabes unis dans le but de perpétuer la dépendance américaine à l'égard du pétrole étranger.

Philippe Bernard

 

 

 

 

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30 novembre 2012 5 30 /11 /novembre /2012 18:30

 

 

Cela n'a pas tardé! Confirmant à l'AFP un tweet du journaliste du Haaretz @BarakRavid, une source officielle israélienne a annoncé la construction de 3 000 nouveaux logements dans les territoires occupés palestiniens, à Jérusalem-Est. Le réflexe israélien est à la mesure du camouflet enregistré le 29 novembre aux Nations unies et à l'alacrité de l'intervention de Mahmoud Abbas comme de la réponse un peu plus tard dans la soirée de Benyamin Nétanyahou. Dans une large mesure, elle était anticipée par les Palestiniens.

 

 

Extrait du compte twitter de Barak Ravid

 

Les autorités israéliennes ne peuvent pas en effet interrompre le versement du produit des taxes collecté au profit de Ramallah sur les importations palestiniennes, ce qui constituait l'une de leurs représailles par le passé. L'Autorité palestinienne est au bord de la faillite et Israël n'a aucun intérêt à précipiter sa déconfiture, au risque de devoir prendre en charge, comme avant Oslo, la population de la Cisjordanie.

Construire plus encore dans les territoires occupés semble donc la riposte choisie. Le nombre annoncé de logements supplémentaires s'inscrit dans une continuité. Du 29 octobre au 29 novembre, l'organisation non-gouvernementale israélienne Shalom Arschav a recencé un total de 2 003 nouveaux logements. Avec la dimension supplémentaire qu'implique l'hypothèse d'une relance du projet E1, une zone stratégique située à l'est de Jérusalem. Selon une note de l'ONG pacifiste israélienne Ir Amim, les Etats-Unis et l'Union européenne considèrent ce projet comme une ligne à ne pas franchir pour préserver la solution des deux Etats. 

 

Extrait du compte twitter de Barak Ravid

 

 Ce projet, comme le montre la carte ci-dessous, peut potentiellement, avec l'aide du relief, couper le nord du sud de la Cisjordanie et achever l'encerclement oriental de Jérusalem-Est en coupant les quartiers palestiniens de leur hinterland.

 

Le projet E1, en rose au centre de la carte (source OCHA)

 

Benyamin Nétanyahou a-t-il pris la décision définitive de lancer un dossier aussi sensible? Egalement sur twitter, un autre journaliste du Haaretz, @Alufbenn, en doute et opte plutôt pour la gesticulation:

 

Extrait du compte twitter d'Aluf Ben

 

 

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30 novembre 2012 5 30 /11 /novembre /2012 18:22

 

lagazettedescommunes.com

 

Par A. l'AFP

Publié le 29/11/2012  

 

Près d'un an après l'ouverture du centre hospitalier sud-francilien (CHSF) d'Evry et Corbeil-Essonnes (Essonne), le partenariat public-privé (PPP) qui a permis sa construction reste décrié et va faire l'objet d'ici à septembre prochain d'un rapport parlementaire, a souligné mercredi 28 novembre 2012 la députée Jacqueline Fraysse.

Un amendement au projet de loi sur le financement de la sécurité sociale, déposé par la députée (GDR) Jacqueline Fraysse et voté en octobre, stipule qu’un rapport sur le PPP liant le CHSF à Eiffage doit être rendu en septembre 2013.

Lors d’une conférence de presse, Mme Fraysse a indiqué avoir demandé la publication de “deux rapports financés par l’argent public” sur le sujet, l’un de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS), l’autre de celle des finances (IGF).

Une demande que le conseiller général (PCF) de Corbeil-Essonnes Bruno Piriou a adressée au président du conseil de surveillance de l’hôpital, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls.

Initialement prévue en mai 2011, l’ouverture de l’hôpital avait été reportée après la détection d’une kyrielle de malfaçons – 8 000 selon l’hôpital – auxquelles il a été remédié aux frais à la fois d’Eiffage et de l’hôpital.        
> Une procédure est en cours à ce sujet au tribunal administratif de Paris.

Le Dr Henri Lelièvre, chirurgien-orthopédiste et président de l’association “Sauvons notre hôpital public”, réunissant usagers et personnels, a estimé “les PPP pas du tout adaptés à la gestion et à la maintenance des hôpitaux publics”.

Vers une sortie partielle ? Une sortie partielle du PPP pourrait être envisagée, concernant les parties maintenance et exploitation du contrat. Des négociations pourraient débuter en 2013, a indiqué la direction du CHSF.

Selon le Dr Lelièvre, le CHSF “devient l’exemple emblématique de l’échec de ce type de partenariat” et il évoque 8 millions d’euros de surcoût pour 2012, sur les opérations de maintenance par Eiffage.

“Si une rayure est faite par un brancard sur un mur, avant, nos services d’entretien passaient un coup de peinture. Mais Eiffage considère que c’est une dégradation et facture. (…) Au final, c’est le contribuable qui va payer”.
> Températures qui ne peuvent être réglées que par Eiffage, portes battantes qui restent ouvertes grâce à des bandes adhésives : les dysfonctionnements sont nombreux, selon les exemples évoqués.

“On n’est plus dans un hôpital qu’on peut dire dangereux”, a toutefois précisé le Dr Lelièvre.

46 millions d’euros par an de loyer - Le loyer versé par le CHSF à Eiffage, pour la construction, la maintenance et l’exploitation du bâtiment, s’élève à 46 millions d’euros annuels.
> Lors de la pose de la première pierre, un loyer de 38,8 millions d’euros en 2011 était annoncé.

La Cour des comptes avait épinglé le PPP de ce bâtiment de 110 000 m2 ; et plus d’un millier de lits, plus grand chantier hospitalier de France, qui représente un investissement de 344 millions d’euros.

La sortie du PPP avait été votée en juin 2011 par le conseil de surveillance de l’hôpital.

 

 

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29 novembre 2012 4 29 /11 /novembre /2012 22:45

 

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Comment la Grèce a-t-elle fait pour masquer son endettement au moment de son entrée dans l’euro ? De quelles complicités a-t-elle bénéficié ? Nous ne le saurons peut-être jamais. La Cour européenne de justice a rejeté ce 29 novembre la requête présentée en août 2010 par l’agence Bloomberg d’avoir accès à des documents internes de la Banque centrale européenne sur la crise grecque. « Dévoiler ces documents aurait nui à la protection de l’intérêt public, en ce qui concerne la politique économique de l’Union européenne et de la Grèce », a statué la Cour européenne, en donnant raison à la BCE d’avoir refusé de rendre publics certains documents internes.

Au nom de la liberté de l’information, Bloomberg, enquêtant sur la crise grecque, avait demandé d’avoir accès à deux études internes soumises au conseil de la banque. Intitulée L’incidence des échanges hors-marché sur le déficit et la dette publics : le cas de la Grèce, la première étude revenait sur le montage imaginé par Goldman Sachs, qui avait permis à la Grèce d’emprunter 2,8 milliards d’euros à la banque en 2001, au travers de produits dérivés de dettes libellés en dollar et en yen émis par la Grèce. Par la suite, ceux-ci avaient été échangés contre des euros auprès de la Banque centrale européenne.

Grâce à ce mécanisme, la Grèce avait pu cacher une partie de sa dette et intégrer la zone euro. Mais la fraude avait fini par être découverte au début de la crise grecque, à l’automne 2009.

La seconde étude portait sur « la transaction Titlos et l'existence éventuelle de transactions analogues affectant les niveaux de déficit et de dette publics de la zone euro ». Titlos est la structure qui avait été utilisée par la Banque nationale de Grèce pour emprunter auprès de la BCE. Créée en février 2009, celle-ci avait permis à la Banque centrale grecque d’emprunter 5,4 milliards d’euros auprès de la BCE pour les reprêter par la suite au gouvernement grec.

Lorsque la BCE s’était vu demander communication de ces documents, elle avait refusé au motif qu'ils étaient dépassés. L’embarras des instances européennes était d’autant plus manifeste que le sujet mettait en cause son contrôle, la responsabilité de Goldman Sachs et faisait peser le soupçon sur Mario Draghi, pressenti alors pour succéder à Jean-Claude Trichet.

En tant que directeur général au ministère des finances, Mario Draghi n’avait pu ignorer que le gouvernement italien avait eu recours au même subterfuge que la Grèce au milieu des années 1990 pour cacher l’endettement italien. Devenu senior advisor chez Goldman Sachs de 2002 à 2005, il avait alors pour mission « d'aider la firme à développer et exécuter des affaires avec les principales entreprises européennes et avec les gouvernements et les agences gouvernementales à l'échelle mondiale ». Mario Draghi s’est toujours défendu d’avoir trempé dans la fraude grecque, en soulignant que tout cela s’était passé bien avant son arrivée. Et lors de son passage chez Goldman Sachs, il ne s’est occupé que du secteur privé. Sa défense n’a guère convaincu.

Lors du procès, la BCE a expliqué que la publication de ces études pourrait aggraver la crise de la dette souveraine et mettre l’avenir de l’euro en danger. Elles contiennent des suppositions et des hypothèses qui ont été utilisées pour forger des décisions et leur divulgation pourrait menacer la politique monétaire de la BCE, avait alors expliqué un représentant de la Banque centrale.

La Cour européenne de justice a suivi cet argumentaire en tout point. Le jugement reconnaît que « tout citoyen de l'Union et toute personne physique ou morale résidant ou ayant son siège dans un État membre (de l'UE) a un droit d'accès aux documents de la BCE ». Mais, ajoute-t-il, « la BCE est dans son droit de refuser l'accès à un document lorsque, notamment, sa divulgation porterait atteinte à la protection de l'intérêt public ». « Dès lors, poursuit l’arrêt, la divulgation de ces informations présenterait un risque important et grave de tromper fortement le public en général et les marchés financiers en particulier. » Cela « aurait pu avoir des conséquences négatives sur l'accès, notamment de la Grèce, aux marchés financiers, et aurait donc pu affecter la conduite effective de la politique économique de la Grèce et de l'Union ».

Cette décision, regrettent certains experts, souligne le fait que la Banque centrale européenne est dégagée de ses obligations de rendre des comptes et de s’expliquer au moment même où l’institution prend un rôle politique de plus en plus important. « La Cour a tordu les règles afin de légitimer les politiques des institutions européennes et d’aider à stabiliser la région », relève l’allemand Georg Erber, spécialiste de la régulation financière. « Cela révèle implicitement que l’Union européenne était parfaitement informée de ce qui se passait et n’a pris aucune mesure pour éviter la crise. »

 


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29 novembre 2012 4 29 /11 /novembre /2012 22:31

 

 

Alors que leur guide des « 4000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux » caracole en tête des ventes en librairie avec plus de 200 000 exemplaires écoulés en quelques semaines, les co-auteurs Philippe Even et Bernard Debré font désormais l’objet de plus de 130 plaintes devant le Conseil de l’ordre des médecins.

Venus débattre face à Gilles Bouvenot, président de la commission de la transparence à la haute autorité de santé et à Jean-François Bergmann vice-président de la commission d’autorisation de mise sur le marché à l'agence nationale de sécurité du médicament devant l’association des journalistes de la presse santé grand public (Ajmed), les professeurs Even et Debré maintiennent que leur « livre d'indignation aboutit à un constat cinglant qui dérange. » Martelant que la moitié des médicaments seraient inutiles, 20 % mal tolérés et 5 % potentiellement très dangereux, les auteurs affirment que près de 100 000 accidents liés aux médicaments nécessiteraient une hospitalisation faisant près de 20 000 morts chaque année. Ces pourfendeurs d'une industrie pharmaceutique «  qui ne s'occupe pas de la santé publique » seraient «  dans une impasse totale » ne comptent pas en rester là  et peaufinent déjà leur ouvrage suivant consacré aux statines, quant à elles best-seller des traitements anticholestérol.

 

Quand le principe de précaution devient une rente

Mais toute la communauté médicale ne partage pas leur diagnostic sur les produits alignés dans nos pharmacies et aujourd’hui Philippe Even et Bernard Debré affrontent ensemble plus de 130 plaintes déposées contre eux devant le Conseil de l’Ordre. Sans les poursuivre pour autant, le Vice-président de la commission d’AMM, Jean-François Bergmann qui a l'habitude d'étudier les autorisations de mise sur le marché des nouveaux produits, ne mâche pas ses mots au sujet de ce livre qu’il estime « truffé d'imprécisions et d'erreurs. Certains constats sont justes, mais l'ensemble est trop approximatif et manque sincèrement d'objectivité et l'idée que de nombreux patients puissent du jour au lendemain être tentés d’arrêter leur traitement à la lecture de ce guide me paraît un réel danger. » Gilles Bouvenot renchérit et critique le caractère « anxiogène » du livre tout en admettant qu'il ait le mérite de « secouer les choses. » Car, il s'agit bien d'un électrochoc. En découpant au scalpel les motivations purement économiques de l'industrie pharmaceutique, Philippe Even, reconnaît que son guide d'un bon millier de pages comporte « une bonne vingtaine de feuillets purement et simplement tragiques. » Une succession de conflits d'intérêts à n'en plus finir qui aboutissent à des prescriptions injustifiées, voire selon lui, dangereuses. Bernard Debré insiste sur l'incroyable marché des pré-maladies. « Sous couvert de prévention et de santé publique les gens se retrouvent avec des prescriptions à vie. » Le principe de précaution se transformerait alors en rente pure et simple.

 

15 milliards d’euros jetés par les fenêtres

Les auteurs sont révoltés à l'idée que 75 % de ces produits soient encore remboursés par la sécurité sociale. Ils soulignent d’ailleurs le courage de Jean-François Mattei, «  premier des ministres de la Santé à avoir eu le cran de dégager 400 produits des listes de remboursement. » Philippe Even et Bernard Debré ont fait leur petit calcul estimant que « 10 à 15 milliards d'euros sont jetés par les fenêtres sans aucun bénéfice pour la santé. »

Un appel sans concession a cessé de boulotter de la gélule, au bénéfice de pratiques bien plus simples. «  Le médicament est devenu une béquille, alors qu'une hygiène et un style de vie permettent souvent de diminuer une glycémie, » estiment-ils. Un seuil supplémentaire serait même franchi dans la prise en charge du cholestérol. « Au premier signe avant-coureur ou dosage limite, quel cardiologue aujourd'hui ne propose pas de statines ? » s'interroge le professeur Even. Ces produits seraient même en tête du top des ventes de l'industrie pharmaceutique avec un chiffre d'affaires global au-delà de 25 milliards de dollars à travers le monde enregistré chaque année. Désormais, les statines sont 4 fois plus prescrites que les anticancéreux et dans 2/3 des cas… ces prescriptions seraient réalisées à titre préventif. « Mais vous allez voir, l'an prochain les statines ne seront peut-être plus aussi utiles… à partir du mois d'août toutes les statines seront génériquées et spontanément, l’industrie s’en désintéressera et les prescripteurs suivront,» déplorent ces deux professeurs qui ne boudent pas leur plaisir de faire encore un peu durer le suspense sur ce qu’ils veulent encore révéler au sujet des traitements au long cours du cholestérol, devenu « l’anomalie » la plus fréquente touchant 30% des Français. Mais, là aussi, il y le bon et le mauvais… cholestérol ! Gageons que les Professeur Even et Debré nous éclairent prochainement à ce sujet en donnant « un nouveau coup de pied dans la termitière. »

 

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29 novembre 2012 4 29 /11 /novembre /2012 22:12

 

 

Samedi 2 décembre

Journée d'action contre la précarité

A partir de 13h à la maison carrée, Nîmes.

Nous allons planter nos sapins pourris, décorations accablantes

et cadeaux empoisonnés ....


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