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10 août 2016 3 10 /08 /août /2016 17:37

 

Source : http://www.marianne.net

 

 

Molex : les 191 licenciements étaient "sans cause réelle ni sérieuse"

 
La cour d'appel de Toulouse a jugé ce mardi 9 août "sans cause réelle ni sérieuse" le licenciement de 191 anciens salariés de l'usine Molex de Villemur-sur-Tarn, en Haute-Garonne. Une victoire après sept ans de bataille judiciaire et la brusque fermeture de l'usine de composants électroniques en octobre 2009.
 
 
Illustration - Les salariés de Molex ont obtenu réparation après la brusque fermeture de leur usine en 2009. SIPANY/SIPA
 

Depuis la fermeture de leur usine, en octobre 2009, ils n’ont cessé de se battre. Le combat des anciens salariés du site Molex de Villemur-sur-Tarn, en Haute-Garonne, a fini par payer. La cour d'appel de Toulouse a jugé ce mardi 9 août "sans cause réelle ni sérieuse" le licenciement de 191 d’entre eux et leur a accordé 7 millions d'euros d'indemnités au total, un peu moins que les 10 millions d’euros initialement fixés, a indiqué leur avocat, Me Jean-Marc Denjean. Soit des indemnités allant de 7.200 euros pour un travailleur à mi-temps à 80.000 euros. 

Une décision qui confirme le jugement des prud'hommes de Toulouse qui avait également déclaré en 2014 les licenciements abusifs. Dans un contexte de désindustrialisation française, Molex - fabriquant américain de composants électroniques - était devenu "un nouveau symbole de ces entreprises jugées rentables, mais sacrifiées sur décision étrangère au nom d'une logique financière globale échappant au personnel et aux communes frappés", explique en effet à l’époque le magazine Ce que n'a pas manqué de souligner la cour d'appel de Toulouse. La décision de fermer l'usine a été prise "alors que le secteur n'était pas en difficulté", a-t-elle de fait noté.

 

Molex 7 ans de bataille judiciaire
 

Après sept ans de bataille judiciaire, les magistrats ont donc reconnu que Molex avait agi avec une "légèreté blâmable." Deux ex cadres du groupe ont d’ailleurs été condamnés en 2010 à 6 mois d’emprisonnement avec sursis pour délit d’entrave au CE là encore par le tribunal correctionnel de Toulouse. Les intéressés n’ayant ni consulté ni informé les représentants du personnel avant d’annoncer en 2008 la fermeture du site. "Les salariés ont besoin de reconnaissance", avait ainsi confié un ancien délégué syndical au micro de quelques heures avant le rendu du jugement. Ils semblent l'avoir obtenu. La direction de Molex a toutefois deux mois pour se pourvoir en cassation...

 

 

Source : http://www.marianne.net

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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10 août 2016 3 10 /08 /août /2016 16:53

 

Source : https://www.mediapart.fr

 

 

SFR pris au piège de la dégradation de ses services
9 août 2016 | Par martine orange
 
 

Mécontents des prestations et des services de SFR, les clients désertent par milliers. En un an, l’opérateur téléphonique a perdu plus de 750.000 clients. Cette érosion fragilise un peu plus le groupe très endetté. Pourtant, Patrick Drahi veut poursuivre sa politique de réduction des services, au risque de dégrader encore la situation.

Lentement, SFR se délite. Déjà déstabilisé depuis le lancement de la quatrième licence attribuée à Free en janvier 2012, l’opérateur téléphonique semble entraîné dans une chute inexorable depuis son rachat par Patrick Drahi en novembre 2014. Au deuxième trimestre, l’opérateur a encore perdu 257 000 abonnés, particuliers comme professionnels, dans le fixe comme dans le mobile, selon un communiqué publié le 9 août. En un an, le nombre de ses clients est passé de 17,4 à 16,64 millions. Même s'il y a eu une redistribution, aucun de ses concurrents n'a perdu proportionnellement autant de clients et pendant si longtemps.

Cette érosion spectaculaire de la clientèle trouve sa traduction comptable. Au premier semestre, le chiffre d’affaires est en baisse de 4,2 %, à 5,3 milliards d'euros. L’excédent brut d’exploitation ajusté (Ebidta) – référence majeure dans le groupe SFR qui a bâti toute sa stratégie financière autour de ce chiffre – est lui aussi en diminution de 7,6 % à 1,84 milliard d’euros.

Tous ces chiffres semblent justifier les dernières annonces sociales de la direction de SFR : les 5 000 emplois appelés à être supprimés – soit le tiers des effectifs du groupe – au cours des deux prochaines années paraissent s’expliquer au vu des difficultés commerciales et financières rencontrées par l’opérateur. De plus, la direction de SFR y met les formes : un accord a été signé avec la CFDT et l’UNSA le 4 août pour transformer le plan de suppression d’emploi en un plan de départs volontaires. Ce plan, estimé entre 600 et 800 millions d’euros, devrait permettre au groupe d’économiser 400 millions d’euros à partir de 2018.

Mais cette présentation, qui se veut rationnelle, est-elle la bonne ? La stratégie de réduction des coûts sans ménagement, adoptée par Patrick Drahi depuis qu’il a pris les rênes de SFR, n’est-elle pas une des causes, voire la principale, de la désaffection des clients ? La renforcer ne va-t-elle pas conduire à de nouvelles difficultés financières ?

 

Patrick Drahi en avril 2016 © Reuters Patrick Drahi en avril 2016 © Reuters
 

Lors de sa prise de contrôle de SFR, Patrick Drahi avait justifié la reprise en main sévère du groupe : SFR était une fille à papa, qui menait grand train sans savoir compter, comme il le raconta lors d’une audition à l’Assemblée nationale (retrouver son audition ici). L’environnement, rappelait-il, ne permettait pas de toute façon des frivolités, alors que la concurrence dans les télécoms en France est considérée comme une des plus dures d’Europe.

 

La cause de cette concurrence acharnée est connue : c’est l’arrivée dans la téléphonie mobile de Free, qui a bénéficié de conditions exceptionnelles en pouvant utiliser jusqu’à fin 2016 les infrastructures de l’opérateur historique orange. À l’époque, le président de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), Jean-Ludovic Silicani, expliquait que ce regain de concurrence allait soutenir le développement du marché et des nouvelles technologies.

Les très libéraux économistes Augustin Landier et David Thesmar de l’école de Toulouse – aujourd’hui très discrets sur le sujet – venaient en renfort de cette thèse. Dans une étude commandée par Free, ils annonçaient que la concurrence allait permettre de créer 30 000 emplois supplémentaires à long terme. En face, le professeur d'économie à l'université de Paris-II Panthéon-Assas, Bruno Deffains, se voyait poursuivi pour dénigrement par Xavier Niel (patron de Free) et perquisitionné à son domicile par la police pour avoir publié un article intitulé « Free : quand l’idéologie de la concurrence dessert l’économie ». Il y prédisait que la quatrième licence allait mener à une destruction sociale et de valeur sans précédent, se traduisant par 70 000 disparitions d’emploi. On en est aujourd’hui à 15 000 emplois perdus dans le secteur, selon les estimations, sans compter la disparition des boutiques, des franchisés, des emplois des sous-traitants qui ne sont pas intégrés dans leur totalité.

Car tous les opérateurs ont dû s’aligner sur la nouvelle norme imposée par Free : l’abonnement à 20 euros si ce n’est 2 euros est devenu la référence de la téléphonie mobile en France. Tous ont été contraints de s’adapter, de réduire leurs coûts, de supprimer plus ou moins discrètement des effectifs. Avant même d’être racheté, SFR s’était lui aussi engagé dans cette voie.

Mais l’opérateur a un boulet de plus au pied dans cette bataille sans merci, depuis son acquisition. Il lui faut non seulement s’adapter à un environnement bouleversé mais aussi trouver les ressources financières nécessaires pour payer sa dette de rachat et apporter sa quote-part pour honorer aussi la dette de sa maison mère, la holding Altice. Car en parfait financier, Patrick Drahi a financé la constitution de son empire à crédit, en reprenant les techniques éprouvées du LBO (leverage buy out) : endetter au maximum l’entreprise acquise afin d’extérioriser les richesses immobiles et cachées du groupe et de permettre à ses actionnaires de s’enrichir, comme on dit en langage financier.

Exaspération

Dès les premiers mois, les salariés ont compris qu’ils avaient changé de monde (lire notre enquête : Drahi face au défi de SFR). Tous les budgets de Recherche & Développement ont été coupés, tous les projets arrêtés, les organisations révisées. Les sous-traitants ont vu les délais de paiement s’allonger de façon exponentielle, au point que Bercy a décerné à SFR la palme du mauvais payeur. Aux États-Unis, les salariés du cablô-opérateur Suddenlink, récemment racheté par Altice, sont en train de découvrir, à leur tour,  les méthodes de réduction de coûts favorites de Patrick Drahi. Ils n’ont pas été élevés comme des « princesses », selon les propos de l’homme d’affaires. Pourtant ils s’étonnent du traitement qu’on leur impose...

 

*Suite de l'article sur mediapart

 

 

 

 

 

Source : https://www.mediapart.fr

 

 

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10 août 2016 3 10 /08 /août /2016 16:42

 

 

 

Creuse: une Ferme des mille veaux suspendue
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La justice a suspendu aujourd'hui l'exploitation d'un centre d'engraissement bovin en Creuse, donnant raison aux opposants à cette "Ferme des mille veaux", qui considèrent que l'autorisation d'exploiter est "caduque", car le délai imparti de 3 ans est dépassé.


Dans un jugement vendredi, au lendemain de l'audience, le tribunal administratif de Limoges, saisi en référé par le collectif le L-PEA (Lumière sur les Pratiques d'Elevage et d'Abattage), "a enjoint au préfet de la Creuse de constater la caducité" d'un arrêté du 8 janvier 2013 qui donnait autorisation d'exploitation du centre à Saint-Martial-le-Vieux à la SAS Alliance Millevaches. Cette exploitation devait intervenir sous trois ans. Passée la date du 9 janvier 2016, le collectif le L-PEA avait donc d'abord demandé lui-même au préfet de "constater" cette caducité. Une demande restée sans suite, ce qui équivaut à une "décision implicite de rejet", que le tribunal a "suspendue" aujourd'hui.

Le chantier du centre d'engraissement se poursuivait en parallèle ces derniers mois et de premiers veaux y sont arrivés ces derniers jours, au moins dix, selon L-PEA, qui a fait constaté leur présence par huissier. L'Atelier d'engraissement bovin collectif de Saint-Martial est un projet limousin porté depuis plusieurs années par une cinquantaine d'éleveurs de Creuse et Corrèze, soutenu par les chambres d'agriculture et la communauté des communes locale.  Il a déjà reçu plusieurs subventions de l'Etat (au titre notamment de reconversion d'un ancien site militaire) et des collectivités locales : fin 2015, encore 325.000 euros de l'ex-Région Limousin, pour une unité de méthanisation attenante au centre d'engraissement. D'une capacité de 1000 places, il doit accueillir des broutards, veaux de 8-9 mois, engraissés sur place plusieurs mois avant abattage.

Le tribunal a enjoint au préfet de constater la caducité de l'arrêté (autorisant l'exploitation) "jusqu'à ce qu'il ait été statué sur la requête en annulation" de cet arrêté. Un recours en annulation de l'arrêté été déposé début juillet par les opposants. Le tribunal pourrait statuer sur le fond d'ici quelques mois à un an et demi, délai pendant lequel le centre ne pourra donc être exploité, et les quelques veaux qui s'y trouvent devront être retirés, affirme L-PEA.

Le collectif a salué une "première victoire" contre la ferme-usine, "un projet d'élevage intensif (...) qui ne correspond plus aux besoins de la société". Contactée par l'AFP, la préfecture n'était pas en mesure ce soir de communiquer sur un éventuel appel.

 


LIRE AUSSI :
» Ségolène Royal demande une nouvelle enquête sur la ferme des «mille vaches»

 
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8 août 2016 1 08 /08 /août /2016 15:21

 

Source : http://tempsreel.nouvelobs.com

 

 

Depuis ce lundi, notre planète vit à crédit… et s’épuise

 

 

 

 

Depuis ce lundi, notre planète vit à crédit… et s’épuise

La déforestation massive, c'est aussi une perte assurée en biodiversité. Ainsi l'immense écorégion du Pantanal – vue ici depuis l'Etat brésilien du Matto Grosso, en janvier 2011 – est en danger à cause de la culture intensive du soja et de la déforestation, alertent des sources scientifiques. (AFP PHOTO/Yasuyoshi CHIBA)

 

Ce lundi 8 août est l’Overshoot Day, le jour où les humains consomment plus de ressources naturelles que ce que la Terre peut leur fournir.

 

Si nous vivions dans un monde idéal, à partir de ce lundi 8 août, aucun humain ici-bas ne consommerait plus rien : ni eau, ni fruit, ni légume, ni viande, ni quoi que ce soit. Et il n’émettrait plus un gramme de gaz à effet de serre. Dans un monde idéal, cette diète durerait jusqu’au 31 décembre, afin que la planète Terre ait le temps de se régénérer.

Mais nous ne vivons pas dans un monde idéal, donc ce lundi est l’Overshoot Day (le "Jour du Dépassement'). Et les 21 semaines qui nous séparent de 2017 sont "en trop" pour les ressources que la Terre a à nous offrir.

C’est ce concept qu’essaie de répandre, via une campagne, deux ONG : le Global Footprint Network et le WWF. Le message est clair : nous, humains, devons cesser de griller des cartouches irremplaçables. D’autant que ce grignotage ne fait que s’aggraver depuis 1986, année où la Terre nous donnait exactement ce dont elle disposait (où l’Overshoot survenait donc le 31 décembre).

 

Graisse de mammouth

En 1986, nous n'habitions pourtant pas dans des grottes éclairées à la lueur de lampes à la graisse de mammouth… Mais, entretemps, la surconsommation a continué à exploser dans les pays du Nord, les émissions de gaz à effet se sont envolées. Surtout, les pays du Sud (Chine en tête) sont parvenus un stade de développement économique catastrophique pour l’environnement.

"En 1990, l’Overshoot Day survenait le 7 décembre. En 2000, c’était le 1er novembre. En 2010, c’était le 21 août et aujourd’hui le 8 août. L’aggravation des choses est patente", détaille Arnaud Gauffier, responsable de cette campagne au WWF

Mais quelles sont les ressources concernées ? Pour que le calcul soit possible, les initiateurs de l’Overshoot Day mesurent tout en hectares terrestres. D’abord, les tonnes de gaz à effet de serre émis : chaque tonne dans l’atmosphère est ramenée à une surface d’arbres capable de l’absorber.

Cela vaut aussi pour chaque animal mangé, pour chaque verre d’eau bu, qui correspond à une surface de pâturage ou de sol utilisé. Chaque arbre tronçonné pour faire du papier ou des meubles, mais également chaque mètre de route ou d'habitation recouvrant le sol naturel sont enfin comptabilisés.

 

Biocapacité limitée

La biocapacité mondiale (la moyenne des hectares disponibles pour contenter chaque homo sapiens) est, en moyenne de 1,72 ha/hab. Mais cela ne nous suffit plus : il faut aujourd’hui 1,6 planète pour satisfaire chacun d'entre nous. Evidemment, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne : si un Philippin grignote moins que ce que la Terre met à disposition, un habitant des Etats-Unis en consomme, lui, 4,8 fois plus !

Voici combien de Terre il faut pour contenter chaque habitant de ces pays, selon Global Footprint Network :

  • Australien : 5,4 planètes
  • Etatsunien : 4,8 planètes
  • Finlande : 3,4 planètes
  • Russie : 3,3 planètes
  • Allemagne : 3,1 planètes
  • France : 3 planètes
  • Japon : 2,9 planètes
  • Italie : 2,7 planètes
  • Espagne : 2,1 planètes
  • Chine : 2 planètes
  • Brésil : 1,8 planètes
  • Moyenne mondiale : 1,6 planètes
  • Inde : 0,7 planète
  • Philippines : 0,6 planète

La France est placée au 6e rang mondial des plus gros grignoteurs de planète, malgré son très important parc nucléaire (donc, la faiblesse relative des ses émissions de C02 pour produire son électricité).

"Il y a une décennie, en 2005, il ne fallait 'que' 2 planètes pour chaque Français, précise Arnaud Gauffier. Mais l’augmentation de nos déplacements et de nos importations a alourdi le bilan."

Comment chaque Français grignote la planète :

  • Emissions de gaz à effets de serre : 53%
  • Cultures alimentaires non-animales : 24%
  • Produits forestiers (papier surtout) : 10%
  • Pâturages (ou paissent bovins, ovins…) : 5%
  • Poissons : 4%
  • Hectares grignotés par les villes et les routes : 4%

Mais comment notre planète, écosystème fini, peut-elle donner plus que ce qu’elle a, donc, d’une certaine manière, donner ce qu’elle n’a pas ? C’est bien simple : elle s’épuise à ce petit jeu. Une espèce de poisson trop pêchée (qui, donc, n’a pas le temps de se reproduire), une espèce d’arbre trop coupée (qui n’a pas le temps de repousser) finit logiquement par se raréfier et disparaître.

Dysfonctionnement

La Terre a de moins en moins d’arbres, de poissons à nous offrir et, l’excès de gaz à effet de serre crée un dysfonctionnement gravissime : le réchauffement climatique. Malgré les COP 20, 21, 22, les choses ne s'améliorent pas... Déprimant?

"Cette campagne ne sert pas à accabler tout le monde ! prévient Arnaud Gauffier. Juste à faire comprendre qu’en modifiant nos comportements – en mangeant moins de viande, en consommant plus local, en recourant plus au vélo ou aux transports en commun… - nous pouvons tous faire reculer l’Overshoot Day. Avec un idéal : 'atteindre' à nouveau le 31 décembre."

En revanche, si tout le monde continue ainsi, en 2030, le Jour du Dépassement se situera… le 28 juin. Au boulot !

 Arnaud Gonzague

Arnaud Gonzague
Arnaud Gonzague

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Source : http://tempsreel.nouvelobs.com

 

 

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Source : http://www.lemonde.fr

 

 

Sols, forêts, poissons... Depuis le 8 août, l’humanité vit à crédit

LE MONDE | • Mis à jour le | Par

 

 

A

La journée mondiale du « dépassement » ne se célèbre pas, elle résonne comme un cri d’alerte. A partir du lundi 8 août, l’humanité va vivre à crédit, puisant au-delà de ce que la planète peut lui procurer comme ressources naturelles en une année. C’est la date – un peu approximative, mais édifiante – qu’a arrêtée, pour 2016, le Global Footprint Network (GFN).

Cet institut de recherches international, basé à Oakland (Californie), aux Etats-Unis, mène régulièrement cette campagne d’information axée sur ce jour fatidique (Earth Overshoot Day, en anglais). Ses experts estiment qu’au rythme actuel, les humains auraient besoin de l’équivalent de 1,6 Terre pour assouvir leur surconsommation globale annuelle.

Les Australiens et les Américains sont les champions de cette démesure : si tous les Terriens vivaient sur le même pied qu’eux, ils engloutiraient les bienfaits d’au moins cinq planètes. La croissance démographique est loin de justifier un tel appétit. La consommation moyenne par habitant augmente continuellement autour du globe.

La date funeste arrive de plus en plus tôt

Exploitation – durable ou non – des sols agricoles, des forêts, des pâturages, des populations de poissons, sans compter l’accélération vertigineuse de l’artificialisation des terres qui bride la production de matières organiques : ce que nous prélevons a-t-il le temps de se renouveler ? C’est ce qu’analysent les experts de GFN à partir de données émanant des Nations unies (ONU).

Pour évaluer notre empreinte écologique sur la Terre, ils prennent en compte non seulement la pression que nous exerçons sur les ressources naturelles, mais la « biocapacité » de la planète, c’est-à-dire son aptitude à se régénérer tout en absorbant les déchets. Leur diagnostic est sans appel : le jour du dépassement survient de plus en plus tôt.

 

En 1970, ils avaient estimé que la date funeste correspondait au 23 décembre ; en 1990, au 13 octobre ; en 2010, au 28 août : soit en moyenne quatre jours plus tôt chaque année. Le rythme semble cependant avoir légèrement ralenti ces cinq dernières années.

Lire notre article publié en 2015 :   Depuis cette nuit, la Terre vit sur ses réserves

Maigre consolation, car cette surexploitation généralisée épuise notre capital naturel. La déforestation, l’érosion des sols, la désertification et l’appauvrissement de la biodiversité en témoignent. Mais le principal indicateur de nos excès est d’abord à chercher dans l’atmosphère, où le dioxyde de carbone s’accumule à cause de notre propension à brûler toujours plus d’énergie. Nos émissions de CO2 représentent désormais plus de 60 % de notre empreinte écologique globale.

La volonté politique fait défaut

Mathis Wackernagel, cofondateur de Global Footprint Network, rappelle que l’année 2015 s’est close par l’annonce d’un accord mondial en faveur d’une réduction des émissions de gaz à effet de serre, à la Conférence de Paris sur le climat, la COP21.

Il y voit un signe encourageant pour le développement des énergies renouvelables et l’adaptation au réchauffement. La transition « va requérir de gros efforts », estime-t-il, mais elle est possible. Pour réduire notre empreinte carbone, « la seule ressource qui nous fasse véritablement défaut aujourd’hui est la volonté politique », assure-t-il.

Même constat du côté du WWF, le Fonds mondial pour la nature, l’un des vingt-cinq partenaires de cette opération. « Nous continuons à creuser notre dette écologique, constate Pascal Canfin, directeur général du WWF France. Nous devons impérativement changer de modèle de développement. La bonne nouvelle est que les solutions sont là. »

Lire aussi :   Climat : le désinvestissement dans les énergies fossiles rallie 500 institutions à sa cause

99 % d’électricité renouvelable

Pour l’heure, les champions de la révolution énergétique ne sont pas légion. Le Costa Rica a été capable de fonctionner avec 99 % d’électricité renouvelable en 2015, et s’est donné pour objectif de devenir neutre en CO2 en 2021. Mais, même pour un Etat aussi vert que lui, de telles ambitions sont difficilement atteignables : l’électricité ne répond qu’à un quart des besoins du pays. Souvent cité en exemple lui aussi, le Portugal a réussi à n’avoir recours qu’à des énergies vertes pendant quatre jours consécutifs.

Et si l’effet d’entraînement venait plutôt des villes ? Dans la dynamique qui a suivi l’accord de Paris, 533 grandes cités ont décidé de mesurer leur empreinte écologique, de partager leurs données en la matière et se sont engagées à modérer leurs émissions de CO2. De New York à Tokyo en passant par Londres et Johannesburg, ce sont ainsi 621 millions de personnes qui se trouveraient potentiellement impliquées.

Enfin, le laboratoire d’idées d’Oakland suggère au grand public plusieurs résolutions bénéfiques pour la planète. L’ONG incite chacun à poster les clichés de ses bonnes actions sur Internet avec le mot-clé #pledgefortheplanet (« promesse à la planète »).

 

 
 
 
 
 
 
 

 
Source : http://www.lemonde.fr
 
 
 
 
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8 août 2016 1 08 /08 /août /2016 15:01

 

Source : http://tempsreel.nouvelobs.com

 

 

#AirFrance Licenciement du délégué CGT d'Air France : Philippe Martinez dénonce l'attitude "revancharde" du gouvernement

 

 

(THOMAS SAMSON - AFP)

Pas de trêve estivale dans la guerre ouverte entre CGT et Myriam El Khomri. Philippe Martinez, secrétaire général du syndicat, juge ce lundi "proprement scandaleux" que la ministre du Travail ait validé le licenciement d'un délégué CGT d'Air France, et y voit une "attitude revancharde" du gouvernement après la bataille menée par le premier syndicat français contre la loi travail.

La validation par Myriam El Khomri du licenciement d'un délégué CGT accusé d'avoir participé à l'épisode de la "chemise arrachée", est "une décision éminemment politique" qui "désavoue la décision de l'Inspection du travail", déclare-t-il à l'AFP. "Il est proprement scandaleux que la ministre casse cette décision".

L'Inspection du travail, saisie, avait refusé en janvier le licenciement pour faute lourde du magasinier, une décision invalidée ce lundi par le ministère du Travail.

 

 

Source : http://tempsreel.nouvelobs.com

 

 

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8 août 2016 1 08 /08 /août /2016 14:57

 

Source : http://rue89.nouvelobs.com

 

 

 

Jetlag
Une appli dénonce les commissariats adeptes de la culture du viol au Brésil

Pour soutenir les victimes d’agressions sexuelles, une application note la qualité de l’accueil des victimes dans les hôpitaux et les commissariats.

 
 

(De Rio de Janeiro) La jeune femme est seule dans la pièce avec l’inspecteur. Il la juge, il doute, il pense qu’elle ment. Pour lui, elle n’a pas été violée par 30 personnes, c’est une ado paumée, une droguée qui traîne avec des bandits. Il appelle trois collègues et ils lui posent des questions sur ses goûts sexuels :

« Tu as l’habitude de faire des partouzes non ? Tu aimes ça ? »

L’attitude de l’inspecteur est courante dans les commissariats brésiliens. La parole des victimes est souvent mise en doute sans détour. C’est ce type d’histoire qui a poussé Maria Wotzik et ses collègues à mettre en place la mapa do acolhimento (carte de l’accueil) pour les victimes d’agressions sexuelles.

« L’horreur de ce viol collectif m’a choquée. L’attitude de la police aussi. C’est à partir de là que le projet est né. »

90% des victimes ne portent pas plainte

Maria travaille à l’ONG « Nossas Cidades » (Nos Villes) qui vise à créer des réseaux de mobilisation citoyens en mettant l’expérience et les connaissances des activistes au service des causes les plus variées. Avec les membres du collectif féministe #agora é que são elas, elle se penche donc sur ce projet, finalement lancé fin juin.

 

La carte de l'accueil pour les victimes d'agressions sexuelles

La carte de l’accueil pour les victimes d’agressions sexuelles - Capture d’écran
 

La carte veut recenser et noter l’ensemble des établissements publics du Brésil censés accueillir les victimes de violences sexuelles. Depuis 2013, un décret présidentiel oblige les professionnels des hôpitaux et les policiers à adopter une attitude « plus humaine, en respectant la dignité de la personne » et interdit « toute forme de discrimination ».

Mais les habitudes ont la vie dure et beaucoup de femmes craignent de se rendre dans un commissariat. Plus de 90 % des victimes d’agressions sexuelles ne portent pas plainte selon une étude publiée par l’INSEE local.

 

« Ils n’allaient pas me croire »

Olivia, jeune habitante de Rio de Janeiro violée par deux hommes il y a deux ans, a préféré se taire plutôt que d’affronter le regard inquisiteur des policiers :

« Ça aurait été une nouvelle épreuve. J’étais traumatisée et j’étais sûre qu’ils n’allaient pas me croire. »

Carol Sosô, psychologue qui a adhéré au projet assure que ce type de cas n’est pas du tout isolé :

« J’ai plusieurs patientes qui ont été reçues par des policiers, souvent des hommes, totalement insensibles. Ils parlent vulgairement, sans aucune empathie, demandent ce qu’elle portait pour “ provoquer ” le viol... »

 

« On veut les faire évoluer ! »

Même dans les commissariats réservés aux femmes, les victimes ne sont pas encouragées à dénoncer leur(s) agresseur(s). A Fortaleza, dans le nord-est du Brésil, une jeune femme a posté une critique dans l’application : « A l’accueil, une fonctionnaire demande aux personnes si elles sont sûres de vouloir porter plainte parce qu’après cela, elles devront élever leurs enfants toutes seules. » Dans la majorité des cas, les agresseurs sont des proches.

Maria détaille le fonctionnement du projet :

« Nous nous sommes basés sur le décret présidentiel pour mettre en place une grille de critères afin que nos volontaires, qui ne sont pas nécessairement des victimes d’abus sexuels, puissent se rendre sur place et évaluer la qualité de l’accueil. »

L’idée est de guider les femmes agressées afin qu’elles bénéficient du meilleur service possible. Mais Maria veut aller plus loin. « Dans un deuxième temps, nous allons mettre en place des outils pour que nos utilisateurs mettent la pression sur les lieux qui ont reçu de mauvaises critiques. On veut les faire évoluer ! »

 

« La victime est souvent culpabilisée »

Au Brésil, un viol a lieu toutes les onze minutes, soit 527 000 par an et autant de traumatisme. Évaluer simplement l’accueil des victimes semblait donc insuffisant pour Maria.

« Les hôpitaux publics ou les commissariats sont un premier pas, mais les conséquences psychologiques d’une agression sont incommensurables. D’autant que la société brésilienne est très machiste et la victime est souvent culpabilisée. »

 

Manifestation à Sao Paulo contre les violences faites au femmes au Brésil

Manifestation à Sao Paulo contre les violences faites au femmes au Brésil - Fabio Vieira/FotoRua/SIPA
 

58,5 % des Brésiliens sont d’accord avec la phrase « si les femmes savaient se comporter, il y aurait moins de viols » [PDF]. Pour elle, l’aide psychologique est indispensable pour pouvoir se reconstruire.

« Devant l’inefficacité de certains établissements publics, on a décidé d’intégrer le secteur privé. Or, on a vite constaté que beaucoup de psychologues étaient prêts à accueillir gratuitement des femmes qui ont subi des abus sexuels. »

Les psychologues intéressés s’inscrivent sur l’application qui incite les victimes à entrer en contact avec l’un d’eux. Quelques conseils pour choisir son thérapeute sont publiés sur l’application.

 

Thérapie

Carol Sosô assure que proposer un grand choix de psychologues aide les victimes à suivre une thérapie jusqu’au bout.

« Pour une bonne thérapie, il faut que la patiente se sente à l’aise avec son psy. Beaucoup abandonnent après une première tentative frustrante. Mais en proposant un large panel gratuit, on leur permet de pouvoir choisir plus sereinement. Elles peuvent essayer plus facilement différentes personnes. »

Pour le moment, 2 578 volontaires et 457 thérapeutes se sont inscrits dans plus de 18 Etats du Brésil, principalement dans le sud du pays où le réseau des activistes de « Nossas Cidades » est plus développé. Mais l’idée est de toucher l’ensemble du Brésil, et à terme, d’autres pays.

 

 

Source : http://rue89.nouvelobs.com

 

 

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8 août 2016 1 08 /08 /août /2016 14:44

 

Source : http://www.lemonde.fr

 
 
« Chemise arrachée » : la ministre du travail, Myriam El Khomri, valide le licenciement d’un délégué CGT d’Air France

Le Monde.fr avec AFP | • Mis à jour le

 
 

Les images de Xavier Broseta, alors DRH d’Air France, la chemise arrachée avaient fait le tour du monde.

La ministre du travail Myriam El Khomri a validé le licenciement d’un délégué CGT d’Air France accusé d’avoir participé à l’épisode de la « chemise arrachée », a annoncé lundi 8 août son ministère dans un communiqué.

 

« A l’issue d’une analyse longue et minutieuse des faits survenus le 5 octobre 2015 en marge du comité central d’entreprise du groupe Air France, et sur la base des éléments portés au dossier, il ressort que la faute reprochée est d’une gravité suffisante pour justifier le licenciement du salarié protégé », précise le communiqué du ministère.

 

Lire :   Violences à Air France : l’inspection du travail refuse le licenciement d’un délégué CGT

 

Le représentant du personnel était sous le coup d’une procédure de licenciement pour faute lourde, accusé d’avoir « poussé et bousculé un autre salarié » en direction de Xavier Broseta, alors DRH d’Air France, et de deux vigiles. Le directeur des ressources humaines avait eu sa chemise arrachée lors d’une manifestation d’employés de la compagnie, qui protestaient contre l’annonce d’une restructuration menaçant près de 3 000 emplois. Les images avaient fait le tour du monde.

Procès en septembre

Quatre employés d’Air France ont été licenciés dans le cadre de cette affaire. L’inspection du travail avait refusé d’autoriser le licenciement du cinquième, le délégué du personnel, indiquant que les « faits invoqués pris dans leur ensemble ne permettent pas d’établir l’existence d’une faute lourde commise par le salarié, caractérisant son intention de nuire vis-à-vis de l’entreprise ».

 

Les cinq hommes doivent être jugés les 27 et 28 septembre au tribunal correctionnel de Bobigny pour violence.

 

Lire aussi :   Ce qui est reproché aux cinq salariés d’Air France mis en cause pour « violences en réunion »

 


Source : http://www.lemonde.fr

 

 

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8 août 2016 1 08 /08 /août /2016 14:31

 

Source : https://la-bas.org

 

 

Front Populaire. Il y a 80 ans, LES ACCORDS MATIGNON [VIDÉO 07’24]

 

7 JUIN 36, VICTOIRE DES SALOPARDS EN CASQUETTE !

Le

 

 

Jamais autant d’avancées sociales n’ont été obtenues d’un seul coup. Congés payés, semaine de 40 heures, convention collective, libre exercice du droit syndical, contrat de travail, augmentation des salaires jusqu’à 15%… « VICTOIRE SUR LA MISÈRE ! », titrait Le Peuple : « 8 MILLIONS DE SALARIÉS OBTIENNENT SATISFACTION ».

 

Grâce au combat des nôtres, les « salopards en casquette » comme les appelaient les Gattaz de l’époque, nous bénéficions toujours aujourd’hui des conquêtes sociales remportées grâce aux grèves et aux occupations spontanées du printemps 1936.
C’est aux législatives du 03 Mai 1936 que le Front Populaire l’a emporté. Mais de peu et avec un programme assez limité. Mais le mouvement social ne s’est pas arrêté là. Une immense vague de grèves spontanées avec occupation s’est imposée en exigeant des réformes sans précédent. Syndicats et partis ont dû suivre cette formidable mobilisation. Le gouvernement d’union de la gauche a dû écouter le mouvement social et transformer les revendications en autant de lois.
Aujourd’hui c’est l’inverse. Un gouvernement « socialiste » s’emploie à détruire ces acquis en imposant brutalement par la ruse et par la force sa « Loi Travail », combattue depuis trois mois par un vaste mouvement social.
HOLLANDE, VALLS, MACRON, TROIS IMPOSTURES PAR JOUR

 

Pour cet anniversaire du Front Populaire, leurs conseillers en com’ se sont surmenés mais c’est encore raté :
- grève partout contre la Loi Travail, notamment à la SNCF à quelques jours de l’Euro de foot. Au journal La Voix du Nord, le 07 juin, François Hollande cite le leader communiste de 1936, Maurice Thorez, « IL FAUT SAVOIR ARRÊTER UNE GRÈVE ». Mais Hollande oublie de citer la suite : « DÈS QUE LA SATISFACTION A ÉTÉ OBTENUE ».
- Manuel Valls, acharné à imposer la Loi Travail en déployant une répression policière brutale, célèbre avec lyrisme les accords Matignon le 07 juin, tout en faisant tout ce qu’il peut pour en détruire l’essentiel.
- Emmanuel Macron inaugure un timbre poste à la mémoire du Front Populaire. Il choisit judicieusement la poste de Montreuil (93) dont le maire communiste Patrick Bessac refuse de le recevoir. Huées, sifflets. Malgré les forces policières qui l’entourent, il se prend un œuf sur la tête.
LES ACCORDS MATIGNON
« Nous avions pour nous la force et nous pouvions parler haut », dit Benoît FRACHON (CGT) face à Alfred LAMBERT-RIBOT, du Comité des Forges, dans ce document d’anthologie !
Extrait de l’émission PANORAMA du 15 juillet 1966 : « Il y a 30 ans, le Front populaire » :

 

07 JUIN 36, VICTOIRE DES SALOPARDS EN CASQUETTE ! par Là-bas si j'y suis

 

 

Source : https://la-bas.org

 

 

 

 

 

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6 août 2016 6 06 /08 /août /2016 21:17

 

Source : http://www.greenpeace.org

 

Victoire: le mega barrage du rio Tapajos ne sera pas construit!
Ajout de blogue par An Lambrechts - 5 août, 2016 à 8:30
 
 

Une excellente nouvelle vient de nous arriver du Brésil. L'agence brésilienne pour l'Environnement a annulé la license pour la construction d’un méga barrage sur le rio Tapajos, au coeur de l'Amazonie. Le projet est donc abandonné. C'est une immense victoire pour les indigènes Mundurukus qui auraient été considérablement affectés par le projet.

Cette fois c’est officiel ! Le projet de méga barrage sur le rio Tapajos est abandonné. Merci à tous ceux qui se sont mobilisés aux côtés des Mundurukus et qui ont rendu cette victoire possible.

Tout au long de ces derniers mois, nous avons espéré que l’agence brésilienne pour l’Environnement (IBAMA) reconnaisse les dommages considérables que ce barrage aurait causé à la forêt amazonienne et aux indigènes Mundurukus. La mobilisation a fini par payer. Sans la license de l’IBAMA, le barrage ne pourra pas être construit.

Plus de 1,2 millions de personnes s’étaient mobilisées à travers le monde pour relayer l’appel des Mundurukus et faire pression sur la société Siemens afin qu’elle prenne ses distances par rapport au projet. D’autres organismes officiels au Brésil, comme la Fondation nationale indigène (FUNAI) ou le procureur fédéral de l’état du Para, avait recommandé que cette license ne soit pas octroyée car la construction du barrage aurait impliqué un déplacement complet des populations Mundurukus qui vivent dans la région, ce qui est inconstitutionnel.

Une partie du territoire des Mundurukus – qu’ils nommment Sawré Muybu - et qui aurait été eest en passe d’être reconnu officiellement comme terre indigène. Si le barrage avait été construit, ce territoire aurait été enseveli. Maintenant que le projet est abandonné, le ministère brésilien de la Justice doit aller au bout de sa démarche et faire en sorte que le territoire Sawré Muybu soit officiellement délimité.

Car même si, aujourd’hui, nous célébrons une victoire, nous savons qu’il reste beaucoup à faire pour protéger le rio Tapajos et les affluents de l’Amazone. Il reste, à ce jour, 42 projets de barrage hydroélectrique dans les tiroirs, et une centaine de lieu désignés pour leur construction. Tous ces projets relèvent d’un modèle économique agressif qui ne prend pas en compte l’importance cruciale de protéger la forêt amazonienne et les populations qui y vivent. Des barrages déjà construits ont eu un impact dévastateur sur les communautés locales et sur l’Environnement, sans compter les scandales de corruption. Nous devons continuer la bataille pour les stopper un à un, tous jusqu’au dernier !

Et puis n'oublions pas, il existe une autre voie que les barrages hydroélectrique. En investissant davantage dans le solaire et l'éolien, le Brésil peut créer la même quantité d'énergies renouvelables que ce qu'un méga barrage aurait généré.

 

 

Source : http://www.greenpeace.org

 

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6 août 2016 6 06 /08 /août /2016 20:23

 

Vu sur facebook

 

 

Communiqué de presse des Faucheurs Volontaires d'OGM

 

Les Faucheurs Volontaires d'OGM ont procédé à la destruction d'une parcelle de plus de 3ha, de semences de tournesols rendus tolérants aux herbicides ( Variété rendue Tolérante aux Herbicides : VrTH), située dans le département des Pyrénées Orientales, sur la commune d'Elne, route du Bocal du TECH.

Depuis 2013, l'entreprise NIDERA loue des terres aux agriculteurs pour y cultiver des semences de tournesols préparant des hybrides VrTH destinés à être semés dans toute la France.

Dès le printemps 2013, différentes entités opposées aux VrTH ont alerté les autorités sur la caractère nocif de ces cultures : réunions avec la Chambre d'Agriculture, le GNIS, le Conseil Général, les responsables locaux de NIDERA.

Les media locaux se sont faits l'écho de ces préoccupations.

La population a été invitée à manifester son opposition, en plantant des graines de tournesols bio : 3000 sachets de graines ont été distribués.

Malgré cela, les Faucheurs Volontaires constatent la persistance de cultures de semences de tournesols, dans l'opacité la plus totale.

Les Faucheurs Volontaires dénoncent les conséquences des cultures de tournesols VrTH, identiques à celles des transgéniques :

l'atteinte à l'environnement par multiplication des résistances à l 'herbicide Imazamox, et, par conséquent, l'augmentation des doses d'herbicides déversés dans les champs de tournesols,

l'atteinte à la santé puisque l'herbicide se retrouve dans la plante et donc, dans l'huile,

l'absence de réglementation de ces cultures : pas d'autorisation de mise sur le marché, pas d'information, pas de traçabilité : le consommateur doit subir sans pouvoir choisir,

la mainmise sur le vivant par dépôt de brevets, ayant pour but d'empêcher à terme, la libre circulation de toutes les semences.

 

Les Pyrénées Orientales où sont cultivées les semences de tournesols sont un maillon à l'origine des cultures d'hybrides de tournesols VrTH.

Même si le département ne subit pas directement toutes les conséquences néfastes de ces cultures, les Faucheurs Volontaires ne peuvent rester passifs face à leur dissémination : ils doivent faire ce qui est en leur pouvoir pour les empêcher :

Prenant acte de l'indifférence des autorités et des entreprises semencières quant aux conséquences inacceptables des VrTH, les Faucheurs Volontaires ont procédé à leur destruction.

 

Les Faucheurs Volontaires demandent :

un moratoire sur les VrTH cultivés en France : colza et tournesol, en attendant que leurs conséquences sociales et environnementales soient évaluées par un organisme indépendant.

 

Perpignan, le 2 août 2016

 

 

 

 

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