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14 janvier 2013 1 14 /01 /janvier /2013 13:07

 

 

Par Okeanos

14 janvier 2013 - 9:50 (dernière modification le 14/01/2013 - 10:12)

 

Le QG de la Nouvelle Démocratie, Athènes (photo @MakisSinodinos)

Le QG de la Nouvelle Démocratie, Athènes (photo @MakisSinodinos)

 

Le bâtiment principal du parti de la Nouvelle Démocratie du premier ministre A. Samaras a été attaqué ce matin vers 2h30 par 2 hommes qui auraient utilisé des kalachnikovs. Il n’y a pas eu de blessé.

Une voiture incendiée aurait été retrouvée près du quartier général du parti : la police pense qu’elle aurait pu servir dans l’attaque.

La police scientifique a recueilli sur les lieux neuf douilles de fusils d’assaut Kalachnikov, selon la presse.

Après la bombe incendiaire à la résidence du frère du porte parole du gouvernement hier, les incendies criminels dans 3 bureaux de la Nouvelle Démocratie et un bureau du PASOK avant-hier et les (petites) bombes qui ont explosé devant les domiciles de 5 journalistes en fin de semaine dernière, les actes de violence symboliques semblent s’accentuer.

Selon l’AFP, cette flambée de violence semble liée aux récentes opérations de police pour déloger des squatters de bâtiments publics, provoquant de vives tensions avec le principal parti d’opposition de gauche, Syriza. Une grande manifestation a eu lieu samedi à Athènes pour protester contre les expulsions de squatters pendant le week-end.

La vidéo après l’attaque du QG de la Nouvelle Démocratie :

 

 

source : enikos.gr

Dans le cas ou vous souhaitez partager cet article, vous devez a minima copier également le texte ci-dessous (en conservant le lien) :
source : OkeaNews

Merci de votre compréhension.

 

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14 janvier 2013 1 14 /01 /janvier /2013 12:37

 

RAPPEL 

  Invitation

Les amis de la Librairie Diderot proposent :

Une rencontre avec Bernard Friot,

Professeur émérite de sociologie

À l'Université Paris Ouest Nanterre

Autour de son livre :

 « L’ENJEU DU SALAIRE »

 Editions La Dispute, 2012

 

Le vendredi 18 janvier 2013

 18h30

Salle du syndicat CGT des cheminots "El toro loco"

15 rue Benoît Malon, à Nîmes

 

 L’enjeu du salaire : tremplin pour sortir du capitalisme ?

 


La crise est économique mais aussi politique. L’avenir est incertain et le sentiment d’impuissance domine !
Dans ce contexte est-il possible de faire émerger des revendications offensives et non pas seulement défensives, des revendications qui permettent de penser un autre avenir ?
Pour Bernard Friot, il y a dans le salaire quelque chose de révolutionnaire, un « déjà-là émancipateur » qui peut servir de point d’appui au dépassement du capitalisme.
Dans notre salaire il y a nos cotisations sociales qui financent directement, sans passer par le capital, 500 milliards d’euros de prestations maladie, retraite, famille et chômage ! Bernard Friot voit dans ces cotisations la reconnaissance de la valeur du travail produit par les soignants, les retraités, les parents et les chômeurs. Ainsi c’est la définition même du travail dans la société capitaliste que Bernard Friot nous invite à remettre en cause.

 

 

 

http://www.youtube.com/watch?v=8MWQBbLLwg4

 

Publiée le 31 déc. 2012

Bernard Friot, sociologue et économiste, nous montre comment nous pouvons à l'avenir nous réapproprier notre travail et la valeur économique que nous produisons, en nous opposant à la logique du capital et du marché du travail.

Supprimer la propriété lucrative, redéfinir la valeur et instaurer un salaire à vie pour tous, en prolongeant le principe de la cotisation sociale, déjà présente chez les fonctionnaires, les retraités, et dans la sécurité sociale : telles sont les pistes évoquées par Bernard Friot pour émanciper les individus économiquement et sortir du capitalisme.

Site officiel : http://www.avantgardeeconomique.fr
Page Facebook : http://www.facebook.com/Avantgardeeconomique

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    14 janvier 2013 1 14 /01 /janvier /2013 12:31

     

     

    Du Collectif Halte au nucléaire Nîmes
     à
      
    ATTAC / Les ALternatifs/ EELV / FASE / GREENPEACE / NPA / GA/ Parti de Gauche / Sortir du Nucléaire / Sud Rail /
     et aussi les INDIGNE/E/S / CNT / FA/ No Pasaran/ Confédération Paysanne / Solidaires / Artisans du Monde /...
    Vous pouvez inviter d'autres anti nucléaires ..
      
      
    Invitation à la réunion du Collectif Halte au Nucléaire Nîmes
      
     Vous le savez, votre association, syndicat, parti  est organisateur/trice ou  de la Chaîne humaine pour l'arrêt du nucléaire civil et militaire  qui aura lieu à Paris le 9 Mars .
    Pour la préparer , notre Collectif vous propose une réunion le JEUDI 31 janvier à 18h30 aux Ramblas , Boul Gambetta.
     
    Ordre du jour proposé : - Préparation de la chaine nationale et chaine décentralisée à Nîmes le samedi 9 février à partir de 13h  place de la Maison Carrée . Toutes les idées sont les bienvenues .panneaux , masques, salopettes, tracts, banderolles , autocollants, musique, théâtre , chants +++

    pour le Collectif

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    14 janvier 2013 1 14 /01 /janvier /2013 12:25

     

    http://marseille.indigne-e-s.net/2013/01/220113-projection-discussion-goldman-sachs-la-banque-qui-dirige-le-monde/

     

    jan 05

     

    «  Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde »

    Projection du film, suivie d’une discussion sous forme d’assemblée.

    Une proposition des Indignés Marseille.

    Mardi 22 janvier à 20h

    L’Équitable Café, 54 cours julien 13006 Marseille


    Nous avons choisi ce film documentaire car, à travers l’exemple de Goldman Sachs, il révèle les rouages d’un système global. Dans ce système, l’immoralité flagrante et les crimes, exercés au plus haut niveau, restent impunis et sont même récompensés. Le film montre aussi à quel point nous en sommes dépendants.

    • Sommes-nous suffisamment conscients de l’ampleur de notre dépendance ?

    • Pouvons-nous sortir de cette dépendance économique, sociale, politique, culturelle… ?

    • Quelles sont les alternatives actuelles à ce système global qui fonctionnent ? (dans les valeurs, les comportements, les modes de vie, les ressources, les formes d’organisation etc.)

    Nous vous invitons à partager expériences personnelles ou collectives, actions concrètes, alternatives… Retrouvons ensemble notre Dignité !

     

     

    Ce documentaire édifiant a été diffusé sur Arte en septembre 2012 et fait l’objet de censure dans certains pays.

    Petite maison de courtage fondée en 1869 par un immigré allemand, respectée par ses pairs, cette institution bancaire a basculé, depuis les années 90, dans le capitalisme le plus sauvage et s’est spécialisée dans l’infiltration au coeur du pouvoir.

    La première chose que l’on apprend chez Goldman Sachs c’est que l’on ne doit pas parler de Goldman Sachs. Les anciens ont peur, les stagiaires se cachent. Depuis décembre 2006, les banquiers de Goldman Sachs savaient qu’une crise financière se préparait et ont largement tiré profit de cette précieuse information.
    Les Américains, eux, en ont subi les conséquences et commencent à se réveiller. Ce plongeon au coeur de l’une des plus grandes institutions de Wall Street permet de lever le voile sur les méthodes de la finance mondiale.

    Un documentaire réalisé par Marc Roche, journaliste au quotidien Le Monde, spécialisé dans le milieu de la finance, et Jérôme Fritel, journaliste chez Capa .
    (coproduction : ARTE France, CAPA TV)

     

    http://marseille.indigne-e-s.net
    https://www.facebook.com/Marseille.Indignes.RDM.Occupy
    https://twitter.com/indignees_marse

     

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    13 janvier 2013 7 13 /01 /janvier /2013 22:57

     

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=KGwrcVWI6bw#!

     

     

     

     

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    13 janvier 2013 7 13 /01 /janvier /2013 22:47

     

    Médiapart - Blog

     

     

    Sur le marché de Volos situé à 200 miles au nord d'Athènes, ces étalages parlent d'eux mêmes pour un retour au troc... Volos était un centre industriel prospère avec un port dont les ferries non seulement reliaient au continent les îles voisines, mais avant la chute de la Syrie dans la guerre civile était une route commerciale entre la Grèce et le Moyen-Orient. Autrefois célèbre pour son tabac, Volos a accueilli les minoteries et les cimenteries, les aciéries et le métal.

    Aujourd'hui, le chômage atteint un record européen de 26%, dépassant même celui de l'Espagne.

    2.jpg

    Photograph: Despoina Vafeidou / AFP / Getty ImagesC


    Alors, c'est le système D qui devient la solution tels le troc, la solidarité dans les échanges de services et le TEM équivalent à un euro. D'autres réseaux identiques ont été mis en place dans la banlieue d'Athènes, l'île de Corfou, la ville de Patras et le nord de Katerini depuis la création du TEM en 2009.

    Il est inutile de rappeler ici les baisses de salaires de 40 % et autres coupes budgétaires laissant la précarité s'installer sans compter le désarroi des mères qui confient leur enfant à l'orphelinat. Fin de parenthèse douloureuse.

    Le gouvernement grec a voté l'an dernier une loi de soutien à la recherche de moyens créatifs pour faire face à la crise. Pour la première fois, d'autres formes d'entreprenariat et de développement local ont été activement encouragés.

    Tout en rêvant de quitter la zone euro, la population semble satisfaite du TEM, un complément de l'euro : "Franchement le Tem a été une bouée de sauvetage", a déclaré Christina Koutsieri, serrant DVD et un sac de nourriture. En Mars j'ai dû fermer l'épicerie que j'ai tenu pendant 27 ans puis tout simplement je n'ai pas pu assumer toutes les nouvelles taxes et les factures. Tout le monde que je connais a perdu son emploi. C'est tragique..."

    Pour l'Institut Panos Skotiniotis et le maire de Volos : "la monnaie de rechange s'est avérée être un excellent moyen de compléter l'euro. Nous sommes tous pour des alternatives qui aident à atténuer les conséquences économiques et sociales de la crise", a-il dit. "Il remplacera jamais l'euro mais il aide vraiment les membres les plus faibles de notre société. Dans toutes les activités sociales et culturelles de la municipalité, nous encourageons l'utilisation du Tem"
    (Propos recueillis par Hélène Smith)

    Moi même, je n'ai jamais été tentée d'en savoir plus sur le SOL, monnaie alternative en Haute-Garonne entr'autre, parce que l'expérience menée semble être une réussite a-t-on dit et les échanges plutôt sympathiques ne représentent pas à mes yeux cette situation dramatique que traversent nos amis grecs en proie à un cancer "inoculé" par des riches spéculateurs qui courent toujours, impunis et qui persévèrent à tous les postes de dirigeants, que nous n'en sommes pas à nous chauffer au bois sauf pour l'ambiance...

    Je souhaite à mes amis grecs une meilleure année 2013 bien que la formule se brise en mille morceaux quand les évènements de vie se bousculent dans une répétition infernale. Tout est relatif me diriez-vous, sauf la mort vous répondrais-je...

    Billet inspiré en partie d'après l'article d'Hélène Smith à Volos pour le Guardian.

    http://www.guardian.co.uk/world/2013/jan/02/euro-greece-barter-poverty-crisis

     

     

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    13 janvier 2013 7 13 /01 /janvier /2013 18:02

     

     

    Le Monde.fr | 13.01.2013 à 11h56 • Mis à jour le 13.01.2013 à 14h01


     
    L'exploitant historique du réseau ferroviaire français a décidé de dépenser 500 millions d'euros de plus qu'en 2012 "pour améliorer et développer les services pour les voyageurs".

    Les tarifs des TGV, des trains Intercités et des TER vont augmenter le 24 janvier en moyenne de 2,3 %, soit près du double de l'inflation, a annoncé dimanche la SNCF en précisant qu'elle engageait un "programme d'investissements sans précédent" de 2,6 milliards d'euros.

     

    L'exploitant historique du réseau ferroviaire français a décidé de dépenser 500 millions d'euros de plus qu'en 2012 "pour améliorer et développer les services pour les voyageurs". La priorité sera "l'amélioration de la qualité de service rendu aux voyageurs, grâce à de nouveaux trains, des gares rénovées et un service à bord plus étendu", a-t-il souligné. Pour "faire face à cette augmentation très importante des investissements, certains tarifs évolueront en 2013", a justifié la SNCF.

    Les abonnements Fréquence (TGV et Intercités), les abonnements régionaux ainsi que le tarif de base Loisirs 2e classe sont également concernés par cette hausse de 2,3 %, a précisé l'exploitant, qui a aussi prévu une augmentation "limitée à 2 %" pour le Forfait sur Intercités. En revanche, il a décidé de geler pour 2013 un certain nombre de tarifs comme les abonnements Forfait sur TGV, les réservations pour les abonnements Forfait et Etudiants, Elèves et Apprentis.

    Gel également en 2013 pour tous les clients Loisirs et Longue distance (plus de quatre heures de trajet) des tarifs Prem's, des prix des cartes de réduction et des tarifs sur les liaisons entre le nord-est de la France et les stations balnéaires (Lille-Marseille, Lille-Nice, Strasbourg-Nice et Metz-Marseille).

    En parallèle, la SNCF prévoit d'augmenter de 20 % le volume des billets à petit prix grâce à sa politique d'offres promotionnelles sur TGV (Prem's) et Intercités (100 % Eco et Mini-groupe), à l'élargissement de l'offre IDTVG vers Quimper et au lancement au premier semestre du TGV Eco.

    En ce qui concerne les investissements, la SNCF attend la livraison de 15 rames TGV neuves et de 30 rames équipées d'un nouvel aménagement intérieur. Ces 45 rames représentent 10 % du parc TGV. Elle prévoit aussi de rénover 15 rames Intercités. Pour les régions, elle devrait également réceptionner en 2013 10 tram-trains ainsi que 38 rames Regiolis et les premières rames Regio2N.

    Quelque 309 millions d'euros vont par ailleurs être dépensés par sa branche Gares&Connexions pour rénover les gares de Toulon, Lille-Europe, Orléans, Tours, Montpellier, Dijon et les gares d'Austerlitz et de Lyon à Paris.

    Côté services, la SNCF a mis en place un service de restauration ambulante dans les TGV Paris-Lille dès janvier. Elle prévoit de lancer des services et commerces en gare (centre d'affaires à Bordeaux, crèche à Castres) et de créer le billet sur téléphone mobile pour plus de 1.000 destinations en France et à l'international.

     

     

     

     

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    13 janvier 2013 7 13 /01 /janvier /2013 17:55

     

     

    Le village de tentes, Bab al-Shams, près de Jérusalem, en zone occupée

     

      - le 13 Janvier 2013

     

     

    Les militants palestiniens d'un campement dressé sur le site d'un projet de colonisation juive particulièrement controversé en Cisjordanie occupée, évacué tôt dimanche par la police israélienne, ont assuré qu'ils entendaient poursuivre leur "combat".

    Ce n'est "pas la fin du combat populaire, il continuera de façon puissante", a déclaré le Comité de coordination de lutte populaire, à l'origine de l'initiative. Des centaines de policiers israéliens ont évacué tôt dimanche le village de tentes appelé Bab al-Shams (la Porte du Soleil) de près de 250 militants palestiniens installés depuis deux jours sur le site du projet E1, entre la Cisjordanie et Jérusalem-Est occupées.

     

     

    Les activistes palestiniens avaient dressé ce camp dans le cadre d'une résistance non violente aux implantations et à l'occupation israéliennes. Le campement se voulait une réplique des colonies sauvages israéliennes. "Même si nous avons été expulsés, notre force est évidente car la police a dû recourir à des centaines et des centaines d'hommes des forces spéciales", ont précisé les organisateurs, ajoutant que six militants avaient été blessés par les policiers pendant l'expulsion.

    Samedi soir, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, en pleine campagne électorale, avait ordonné aux forces de sécurité d'expulser immédiatement les militants palestiniens. Dans des documents remis aux médias, le gouvernement avait estimé que si le campement était autorisé à se poursuivre, il y avait un risque que des colons israéliens de droite, parmi lesquels des "extrémistes", décident d'organiser des contre-manifestations sur le site, ce qui pourrait déclencher des violences.

    Le projet E1 relierait l'implantation israélienne de Maalé Adoumim à des quartiers de colonisation juive à Jérusalem-Est et couperait en deux la Cisjordanie, compromettant la viabilité d'un Etat palestinien. La communauté internationale considère illégales toutes les colonies israéliennes et ne reconnaît pas l'annexion en 1967 de Jérusalem-Est, où les Palestiniens veulent établir la capitale de l'Etat auquel ils aspirent.

     

     

    • Lire aussi :

    Israël légalise trois colonies sauvages
    Hisham Sharabati, juriste palestinien, travaillant pour Al Haq, ONG au statut consultatif auprès de l’ONU : "Israël utilise les ressources naturelles des territoires occupés pour les intérêts exclusifs 
des colons et de la colonisation"
    Paris, Londres et Washington demandent à Israël de revenir sur son projet de colonies

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    13 janvier 2013 7 13 /01 /janvier /2013 17:37

     

     

    De notre envoyé spécial à Bruxelles

    L'affaire du limogeage de John Dalli, commissaire européen à la santé, est en train de tourner au bras de fer entre le parlement européen et la commission. Dans un document daté du 9 janvier, auquel nous avons eu accès, les services légaux du parlement jugent que les raisons avancées par l'exécutif de José Manuel Barroso, pour ne pas donner accès au rapport de l'Olaf, pièce maîtresse au cœur de cette affaire complexe, ne tiennent pas. En clair : le parlement estime que la commission fait de l'obstruction et ne respecte pas ses engagements de transparence.

    C'est une nouvelle étape dans le durcissement des relations entre les deux institutions, depuis l'éclatement, mi-octobre, du « Dalligate », du nom de l'ex-commissaire John Dalli, contraint à la démission pour avoir, dit-on, accepté au moins un rendez-vous avec un lobbyiste de l'industrie du tabac sans en avoir fait état publiquement. Le Maltais avait été poussé vers la sortie après la remise du fameux rapport rédigé par l'Office européen de lutte anti-fraude (Olaf) à José Manuel Barroso, mais le document n'a jamais été rendu public.

    Depuis, cette opacité alimente tous les fantasmes sur l'influence des lobbies du tabac au sein de la bulle bruxelloise. D'autant que le principal intéressé, John Dalli, crie au complot : il aurait été piégé, assure-t-il, par l'industrie du tabac, prête à tout pour retarder la mise en route de la directive tabac sur laquelle il travaillait et qui s'annonçait particulièrement agressive pour freiner la vente de tabac. Ce texte a finalement été présenté fin décembre à la commission et la phase de discussions, côté parlement, s'ouvre cette année.

     

    John Dalli lors d'une conférence de presse à Bruxelles en septembre 2012. ©Commission 
    John Dalli lors d'une conférence de presse à Bruxelles en septembre 2012. ©Commission


    « C'est une affaire importante, et il faut que les choses s'éclaircissent. Les gens de la commission s'abritent derrière le secret de l'investigation, pour cacher leurs propres irrégularités », s'emporte Inge Grässle, une eurodéputée allemande, qui appartient au même parti politique (PPE, droite) que José Manuel Barroso. « Dans un État de droit, cela ne peut pas se passer comme ça. »

    Pour le Français José Bové, « on voit bien comment fonctionne la machine de la commission : personne n'a envie de regarder ce qu'il y a sous le tapis. » L'eurodéputé vert milite pour la mise sur pied d'une commission spéciale, au sein du parlement, pour faire la lumière sur l'entrisme du lobbying au sein de la commission. « L'affaire John Dalli pose aussi la question de l'équilibre des pouvoirs au sein des institutions européennes et la légitimité des gens qui y sont », poursuit-il.

    Depuis le départ de Dalli mi-octobre, la commission européenne avance un argument d'autorité pour ne pas publier ce rapport de l'Olaf : une enquête est en cours à Malte, qui vise John Dalli, et il est nécessaire d'attendre les conclusions de l'investigation. Il n'était même pas question de le transmettre, de manière confidentielle, à certains eurodéputés, par exemple les présidents des groupes.

    Mais les services du parlement européen viennent de livrer leur analyse : ils estiment au contraire que la commission a obligation de le faire et qu'il suffit, pour y parvenir, de respecter les règles fixées depuis 2010 en matière de transmission d'informations confidentielles de la commission au parlement (lire l'annexe 2). Certains élus désignés pourraient ainsi avoir accès au rapport. La balle est à nouveau dans le camp de M. Barroso.

    Au centre de l'affaire, l'irlandaise Catherine Day

    Depuis des semaines, ce rapport fait l'objet de toutes les spéculations à Bruxelles. Bon nombre d'observateurs redoutent que le document de l'Olaf ne contienne que très peu d'éléments à charge contre l'ancien commissaire. Qu'il s'agisse d'une coquille vide, réalisée à toute vitesse par les services de l'Olaf, qui laisserait penser que la « démission limogeage » de John Dalli, selon l'expression consacrée dans la capitale européenne, avait été planifiée de longue date (lire notre précédent article sur le « Dalligate »).

    La stratégie de José Manuel Barroso est donc en train de se compliquer. D'autant qu'en décembre, de nouveaux éléments avaient déjà fragilisé sa défense. Après les enquêtes menées d'un côté par des eurodéputés, de l'autre par une ONG bruxelloise, il est apparu qu'au moins sept réunions ont eu lieu entre des membres du cabinet de Barroso, ou du secrétariat général de la commission, avec des lobbyistes de l'industrie du tabac, sans que ces rendez-vous ne soient rendus publics sur le site de la commission, comme c'est officiellement la règle. Ces rencontres se sont déroulées entre mai 2010 et septembre 2012, en pleine période d'élaboration de la directive tabac.

    L'Union européenne est signataire d'une convention cadre de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), pour la lutte anti-tabac, qui l'oblige depuis 2011 à rendre publics les rendez-vous de son personnel avec les lobbies du tabac (lire l'article 5.3). Les services de la direction santé s'y sont en partie pliés, en publiant sur le site de la commission certains de leurs rendez-vous. Mais d'autres services semblent l'ignorer totalement.

    Problème : c'est exactement pour cette raison (le fait d'avoir caché deux rendez-vous avec un lobbyiste du tabac) que John Dalli semble avoir été remercié. L'impression d'un « deux poids deux mesures » aux dépens de l'ex-commissaire maltais, fait des ravages. La plateforme d'ONG Corporate Europe Observatory, qui milite pour davantage de transparence dans les institutions européennes, s'interroge désormais haut et fort : « Puisque le commissaire à la santé a dû démissionner pour ne pas avoir rendu publics des rencontres avec des lobbyistes du tabac, est-ce que la même logique ne devrait pas prévaloir en ce qui concerne les membres des cabinets de M. Barroso, du secrétariat général ou encore des services de la DG santé ? »

     

    L'affaire est d'autant plus gênante, pour la commission, que ce sont les mêmes services du secrétariat général, dirigés par la toute puissante Catherine Day (surnommé « la 28e commissaire » par les mauvaises langues (photo ci-contre), qui sont intervenus, à deux reprises, dans le courant de l'année 2012, pour retarder l'avancée de la directive tabac. Avec, dans l'un des deux cas, un argument pour le moins étonnant avancé en interne : Catherine Day préférait repousser la présentation de la directive tabac pour ne pas interférer avec… le conseil européen d'octobre, pourtant consacré à la crise de la zone euro. Difficile de voir en quoi les deux dossiers sont liés. L'Irlandaise sera reçue le 22 janvier au parlement européen par la commission du contrôle budgétaire. La séance s'annonce tendue.

    Dans ce contexte, la reconduction en décembre de Michel Petite, un avocat français qui a fait du lobbying pour le cigarettier Philip Morris au cours des derniers mois à Bruxelles, à la tête d'un comité d'éthique interne à la commission européenne (lire notre précédent article), achève de décrire un paysage inquiétant : celui d'une industrie du tabac installée au plein cœur des institutions européennes. Les silences de Barroso, jusqu'à présent, sont ravageurs.

     

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    13 janvier 2013 7 13 /01 /janvier /2013 17:28

     

     

    Rue89 - Les Français réacs ? 12/01/2013 à 12h49
    Renée Greusard | Journaliste Rue89

     

     

    Notre amour déraisonnable du débat, un gouvernement qui ne s’assume pas... Sept explications à la passion française sur la question.

    La semaine dernière, nous avons publié le témoigne d’un catholique qui racontait pourquoi il ne s’opposait pas au mariage pour tous. Sur Twitter, un utilisateur qui se dit « chercheur en philosophie, professeur, chroniqueur, journaliste » s’est mis à l’insulter :

    « Dégage. Tu pourris l’Eglise de l’intérieur avec tes vices. [Tu] Dois être arraché et jeté au feu. »

    Le tweet a finalement été supprimé. Mais ça donne le ton : depuis que le débat sur le mariage pour tous a commencé, les messages haineux, violents et viscéraux se multiplient.

     


    Manifestation contre le mariage pour tous à Nancy, le 8 décembre (POL EMILE/SIPA)

     

    En France : zoophilie et inceste

    Il y a eu le maire de Sète, qui a parlé des « gays femelles », comme s’il s’agissait d’animaux, l’Union des organisations islamiques de France (UOIF) qui a mis en garde contre « le risque de zoophilie », ou encore le maire du VIIIe arrondissement de Paris, qui a déclaré :

    « Et pourquoi interdire plus avant les mariages consanguins, la pédophilie, l’inceste, qui sont encore monnaie courante dans le monde ? »

    Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’en France le débat n’est pas apaisé. Quand on regarde la façon dont les choses se sont déroulées en Espagne et en Belgique, c’est d’autant plus étonnant. Là-bas, le mariage pour tous est passé comme une lettre à la poste.

    Chaque année en Belgique, sur 42 000 mariages, 1 000 sont célébrés entre homosexuels. Tandis qu’en Espagne, depuis le vote de la loi en 2005, 22 442 couples homosexuels se sont mariés. Et plus personne aujourd’hui ne le questionne, comme l’adoption. Tout cela est du domaine de la normalité.

    Pour cet article, j’ai interviewé des journalistes belges, un chercheur belge et un journaliste espagnol. Tous m’ont dit à un moment de la conversation combien le débat français les faisait « halluciner ».

    Un journaliste espagnol en France : « C’est comique »

    Pour Charline Vanhoenacker, journaliste à la RTBF basée à Paris :

    « On voit ressortir une France conservatrice, et on est très étonnés de l’ampleur que prend ce débat. »

    Ricardo Gutiérrez, journaliste au Soir :

    « Oui, on est très étonnés. On a, a priori, l’image d’une France qui établit des barrières fortes entre l’Eglise et l’Etat. Une république laïque. Alors que nous, en Belgique, on reste une monarchie catholique. [...]

    Ça fait presque rire quand on voit les arguments qui sortent chez vous. La famille qui va se dissoudre, tout ça. Les catholiques de chez nous n’oseraient jamais dire des choses pareilles. »

    Comme ces journalistes, David Paternotte, chercheur en sociologie au Fond de la recherche scientifique (FNRS) et auteur de « Revendiquer le mariage gay : Belgique, France, Espagne », ne pense pas pour autant que cette situation soit liée à une spécificité française sur l’homosexualité.

    « Je ne crois pas que la France soit un pays plus homophobe que la Belgique ou l’Espagne. »

    Comment donc expliquer ce décalage ?

                                                                                                                                                                                                                                 1 En France, on aime la guerre

     

    C’est une tradition française : nous aimons le débat, remarque Charline Vanhoenacker de la RTBF.

    « Vous, vous avez vraiment le goût du débat. Pour l’éloquence, pour le bon mot. Et c’est vrai qu’on a cette image du Français qui ouvre sa gueule à tout va. »

    Parce que l’essentiel, c’est presque parfois d’être dans un camp, de s’y tenir et de gueuler, et le débat s’emballe souvent. Ricardo Gutiérrez remarque :

    « On n’est pas dans une argumentation raisonnable. La guerre compte plus que l’argumentation. »

    Il a été étonné du peu de députés français présents à l’audition du mercredi 12 décembre sur le mariage pour tous, par la Commission des lois de l’Assemblée nationale.

    Ce jour-là, les députés français étaient censés écouter ce qu’avaient à raconter trois élus européens, dont le sénateur belge Philippe Mahoux (PS), à propos du mariage pour tous, déjà appliqué chez eux.

    Charline Vanhoenacker a raconté ce flop total avec humour sur son blog, « les 92 sièges libres », les « petites bouteilles d’eau » esseulées, les députés qui fuyaient.

    « Je chope in extremis l’élue avant qu’elle ne s’engouffre dans l’ascenseur :
    - A l’UMP, nous réclamons un grand débat national sur le mariage pour tous !
    - Dites-moi, c’est mal parti, vous êtes huit dans la salle, dont trois UMP…
    - Euh… je vous l’accorde, c’est très dommage… »

                                                                                                                                                                                                                                 2 La responsabilité des médias français

     

    Le chercheur David Paternotte émet l’hypothèse que les journalistes français ont une responsabilité dans la teneur actuelle du débat. Parce qu’ils ont cette tradition de toujours présenter la pensée de manière dialectique, même quand c’est foireux.

    « A la fin de l’été en France, les médias étaient en quête d’opposants. Ça tournait souvent à la caricature. N’importe quel curé de campagne qui était contre était interviewé. »

    Il parle de la tribune en décembre des psychanalystes Jean-Pierre Winter et Monette Wacquin dans le Monde, « Non à un monde sans sexes ! ».

    « C’est un recueil de bêtises, mais c’est publié dans Le Monde, un journal identifié à gauche. »

    Il rappelle qu’en Espagne, les médias de gauche ont clairement soutenu le projet de loi. Les opposants ne parlaient que dans les journaux dont ils étaient proches.

    Le chercheur pense que cette présence de l’opposition dans des médias où elle n’était pourtant pas attendue a envoyé, en France, « un signe aux opposants ».

    « Voilà, mobilisez-vous, il y a encore une possibilité. »

                                                                                                                                                                                                                                  3 En Espagne, le mariage gay, c’était... la modernité

     

    Si en France, les opposants au mariage pour tous parlent parfois zoophilie, consanguinité, inceste et pédophilie, les choses ne se sont pas du tout passées comme ça en Espagne. Andès Pérez, journaliste fondateur de l’agence Sancho Panza, raconte :

    « Au moment du vote de cette loi, l’Espagne était en pleine expansion. Elle se voyait dépasser la France en PIB. Barcelone se voyait supplanter New York culturellement. Il y avait beaucoup optimisme. [...]

    Et le mariage pour tous, c’était le comble de la modernité. Un peu comme le débat sur la question de la marijuana. »

    En riant, il s’amuse d’ailleurs de « la cour des vierges effarouchées » en France :

    « La loi et le pouvoir sont toujours en retard et il y a beaucoup d’hypocrisie. Où qu’on aille, en France, tout le monde fume des joints à fond, et pourtant vous avez toujours des lois hyper régressives. »

                                                                                                                                                                                                                                 4 En Belgique et en Espagne, des contextes politiques favorables

     

    La souplesse avec laquelle les Espagnols et les Belges ont accueilli cette évolution s’explique aussi par des contextes politiques qui y étaient favorables.

    • En Espagne, un Zapatero élu par surprise

    Mars 2004. Le pays est en pleine campagne d’élections générales. José Luis Zapatero, candidat du parti socialiste, promet que, s’il est élu, il fera passer le mariage gay. Le 11 mars, à Madrid, trois bombes explosent. Le pays ému désavoue la droite de José Maria Aznar et élit Zapatero.

    David Paternotte analyse :

    « Zapatero avait promis le mariage gay sans penser qu’il serait élu. Mais une fois élu, il a tenu sa promesse et l’opposition n’a pas eu le temps de se structurer. »

    • En Belgique, une opposition terrassée

    Depuis la guerre et jusqu’en 1999, en Belgique, des partis chrétiens avaient la main mise sur le pouvoir (le CVP, le CDH). Or, aux élections législatives et régionales de 1999, entre autres à cause de leur gestion de l’affaire Dutroux, ils ont volé dans l’opposition, et se sont retrouvés encore affaiblis aux élections législatives de 2003.

    Sous le choc, ils ne se sont pas vraiment mobilisés contre le mariage pour tous quand il a été adopté en 2003, même si le CDH avait appelé ses élus à voter contre. Ricardo Gutiérrez, journaliste au Soir, dit :

    « Ils venaient de reperdre une élection, ils n’allaient pas faire les malins. »

    Or, en Belgique, ces partis portaient traditionnellement aussi la voix de l’Eglise.

                                                                                                                                                                                                                                  5 Des rapports à l’Eglise différents

     

    En Belgique, l’Eglise n’est donc pas trop intervenue, explique Ricardo Gutiérrez :

    « Normalement, pour se faire entendre, l’Eglise passait par ces partis chrétiens. Elle n’avait pas non plus l’habitude de sortir dans la rue. On était aussi sous le règne de l’archevêque Godfried Danneels, qui était très consensuel. »

    Il rappelle qu’historiquement, l’Eglise en Belgique est très modérée, notamment parce qu’elle est en partie financée par l’Etat.

    Et du côté de l’Espagne, comment comprendre que la loi soit passée si facilement ? Dans un pays si catholique... Andrès Péres nuance ce qu’il pense être un cliché :

    « Cela fait longtemps que l’Espagne fait un travail pour sortir de cette domination de l’Eglise. Cherchez un cinéaste français qui, comme Pedro Almodovar, parle depuis les années 1980 de l’homosexualité, des questions de genre, du troisième genre, de la pédophilie dans l’Eglise...

    L’Eglise est en recul depuis trois décennies en Espagne. [...] Aujourd’hui, à situations égales, pour un jeune Espagnol dans une ville moyenne, c’est même plus facile d’avoir une sexualité libérée qu’un jeune Français. »

    Et puis, dit Charline Vanhoenacker :

    « La France, c’est historiquement la fille préférée de l’Eglise. Elle s’en est peut-être éloignée, mais elle reste fidèle à son nom de baptême. »

    La stratégie de l’Eglise est particulière en France. En perte de fidèles, « à l’agonie » même, selon le sociologue Olivier Bobineau, elle s’oppose comme dans un élan de fin de course. C’est d’ailleurs ce qu’explique Jean-Louis Schlegel, sociologue, dans nos colonnes ce vendredi :

    « Depuis les années 1960, l’Eglise catholique s’oppose de toutes ses forces et frontalement à toute évolution, elle se cramponne à son modèle de la sexualité, du mariage et de la famille comme le pendu à sa corde (en s’adossant curieusement à la loi de la République pour le mariage !), et comme si sa mise en cause était sa propre fin annoncée.

    Disons-le : comme si elle avait peur, cette vieille peur de l’anarchie et de ses conséquences qui la poursuit depuis la Révolution française et qu’elle se croit chargée de conjurer. »

                                                                                                                                                                                                                                  6 Une opposition contre la loi structurée et futée

     

    En Espagne, si les arguments de l’Eglise n’ont pas pris, c’est aussi qu’ils n’étaient pas adaptés, note David Paternotte :

    « Les arguments étaient trop conservateurs pour être entendus. [...] En France, vous avez des gens comme Frigide Barjot qui essayent de donner un côté moderne à l’opposition. »

    L’opposition a aussi eu du temps pour se structurer ; notamment parce que le gouvernement lui a laissé du temps. Nicolas Gougain, porte-parole de l’inter-LGBT, estime :

    « Personne n’a vu venir Christiane Taubira et ses déclarations à La Croix en septembre. Il y a eu ensuite deux mois de délai avant les auditions parlementaires. On aurait pu gagner du temps. »

                                                                                                                                                                                                                                  7 Des erreurs stratégiques du gouvernement

     

    Donner du temps à l’opposition, c’est l’une des erreurs du gouvernement, mais il y en a eu d’autres.

    • Il aurait pu s’appuyer sur les textes existants

    En Espagne, c’est ce qu’a fait Zapatero : étendre le droit du mariage aux homosexuels. Il n’a pas fait une réforme spécifique. Pour Nicolas Gougain, le choix du gouvernement Ayrault était risqué :

    « Il y avait toute une base législative sur laquelle s’appuyer pour ne pas faire un projet autonome. »

    • Il aurait pu ne pas parler de tout en même temps

    PMA, adoption et mariage en même temps, les débats ont été mélangés. Charline Vanhoenacker note :

    « Vous, vous faites une sorte de package mariage/adoption, chez nous il y a eu plusieurs étapes. Le mariage a été légiféré en 2003, l’adoption en 2006. Quant à la PMA, elle existait déjà pour les célibataires depuis les années 1980. »

    • Les bourdes Hollande

    Mais ce qui pêche probablement le plus, c’est le comportement du gouvernement et de Hollande.

    Contrairement à Zapatero, dont David Paternotte dit qu’il a complètement porté le dossier une fois élu parce qu’il en revendiquait la modernité, François Hollande a parfois eu l’air de douter de certains points.

    Sa plus grande erreur sur ce dossier aura été sa sortie sur la liberté de conscience des maires à célébrer les mariages homosexuels :

    « La loi s’applique pour tous dans le respect de la liberté de conscience. »

    Avec cette déclaration, Hollande a fait un cadeau à l’opposition. Et David Paternotte juge que :

    « Les opposants se sont dit : “il n’a pas l’air convaincu. Il y a moyen de négocier”. »

    C’est d’autant plus étonnant que, comme le rappelle Nicolas Gougain, pendant sa campagne, à chacun de ses discours, François Hollande avait parlé du mariage pour tous.

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