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2 octobre 2016 7 02 /10 /octobre /2016 14:21

 

 

 

 

MANIFESTATION RÉGIONALE À AIX : STOP/TAFTA/CETA

 

 

 

Le Collectif STOP/TAFTA/CETA organise un départ collectif pour la manifestation régionale du 15 octobre 2016 contre les traités TAFTA et CETA à Aix en provence. Départs d'Alès, Nîmes et Arles.

Réponse urgente avant le 2 octobre

Dans la cadre de la journée de mobilisation contre les traités TAFTA et CETA les collectifs régionaux ont décidé de faire masse et de se rassembler sur certaines métropoles.

 

Pour le Sud-Est c’est Aix-en-Provence qui sera le point de convergence. À cet effet le collectif du Gard envisage d’affréter un car en partance d’Alès, via Nîmes et Arles.

 

 

Le départ serait vers 12 h30 à Alès pour une arrivée à 15 h à Aix, début des manifestations, expositions et de la joyeuse pagaille (voir le programme ci-dessous).
Le retour se ferait à partir de 18 h pour arrivée vers 20 h 30 à Alès.

Il est indispensable que nous sachions au plus tôt le nombre de participants et que ceux-ci fassent une réservation ferme auprès des organisateurs et fassent parvenir leur paiement.

Le prix pour un car plein est de 15 € par personne. Nous vous tiendrons informés si le car est rempli ; dans le cas contraire nous annulerions ce déplacement. Si nous n’atteignons pas le montant requis pour cet affrètement les sommes et chèques perçus seront restitués.

Le collectif TAFTA-CETA sera présent à la fête de la Conf dimanche 2 octobre, de 9 h à 19 h à Saint-Geniès-de-Malgoirès.

DANS LA MESURE DU POSSIBLE, APPORTEZ VOS CHÈQUES CE DIMANCHE 2 OCTOBRE.

Contacts pour vous incrire :

Contact : stoptafta30@orange.fr

Le tract pour le 15 octobre :

 

 

Source : http://www.ensemble-gard.fr/

 

 

                                                                     **********************************

 

 

Source : https://www.collectifstoptafta.org

 

 

 

15 octobre : journée d’actions Stop TAFTA & CETA

 

 

 

On a toutes et tous une bonne raison de s’opposer au TAFTA et au CETA

Depuis 2013, une large mobilisation s’est mise en place contre le TAFTA, ce projet d’accord qui vise à libéraliser les échanges commerciaux et les investissements entre les États-Unis et l’Union européenne. Les négociations vont plus lentement que prévu, mais contrairement aux annonces récentes du gouvernement, elles continuent !

Pendant ce temps, l’Union européenne s’apprête à signer un traité similaire avec le Canada : le CETA. Celui-ci doit être soumis à l’approbation des États membres le 18 octobre prochain. S’il est approuvé, il sera soumis à la ratification du Parlement européen dans les mois suivants.

Le TAFTA et le CETA auraient des conséquences graves, telles que l’abaissement des barrières tarifaires en matière agricole qui aggraverait la crise que vivent déjà des centaines de milliers de paysans et le nivellement par le bas des normes qui protègent la qualité de notre alimentation, la santé publique, la sécurité industrielle et l’environnement.

La « coopération réglementaire », conçue pour impliquer directement les multinationales dans l’écriture des lois et réglementations et « l’arbitrage d’investissement » mettraient en danger les droits sociaux, la lutte contre le réchauffement climatique et le principe démocratique même. Dès l’approbation du CETA, les multinationales américaines, qui possèdent de nombreuses filiales au Canada, pourraient utiliser ces mécanismes pour attaquer les réglementations qu’elles jugent défavorables.

 

Alors le 15 octobre, toutes et tous mobilisé.e.s

https://www.facebook.com/events/939861132824306/

Carte des mobilisations en France le 15 octobre
OpenStreetMap
Liste des évènements
Date Ville Lieu Descriptif
15/10/2016 à 15:00 Aix-en-Provence Aix

Mobilisation Régionale PACA, en cours de préparation

15/10/2016 à 14:00 Valence Valence

Grand rassemblement place Porte Neuve

15/10/2016 à 14:00 Rennes Rennes

Initiative centralisée pour la Bretagne en cours de préparation.

22/10/2016 à 10:00 Montfort-en-Chalosse Montfort-en-Chalosse

Fête des « 100 communes landaises Hors tafta & Ceta » : débats, prise de paroles d"élu.e.s locaux, animations et repas collectif !

15/10/2016 à 10:00 Saint-Étienne Saint-Etienne

Manifestation puis pique-nique.
Chacun.e invité.e à venir avec sifflet, pipo, castagnettes, casserole... ou chorale !

15/10/2016 à 00:00 Nantes Nantes

Initiative centralisée pour les Pays de la Loire

15/10/2016 à 10:00 Nancy Nancy

Manifestation à 10h Place Charles III

15/10/2016 à 11:00 Boulogne-sur-Mer Boulogne-sur-Mer

Mobilisation centralisée pour le Pas de Calais à Boulogne-sur-Mer, angle rue des Thiers et Grande rue, sensibilisation du public aux dangers du CETA et du TAFTA

15/10/2016 à 10:00 Bayonne 30 place Rolland Barthes

Rassemblement et déambulation dans les rues de la ville de Bayonne pour dire non au TAFTA et au CETA !

15/10/2016 à 14:00 Lyon Lyon

De nombreuses initiatives sont en préparation à Lyon !

15/10/2016 à 10:00 Mâcon Marché de Macon

Grosse action à venir du Collectif Stop TAFTA de Macon, plus d’informations dans les jours à venir

15/10/2016 à 14:00 Annecy Annecy

Mobilisation mutuelle entre Annecy et Chambéry, Manifestation musicale à 14h

15/10/2016 à 15:00 Paris Paris, place de la République

Manifestation et concert prévu à République.
Initiative centralisée pour l’Ile de France, la Normandie et les Hauts-de-France

15/10/2016 à 10:00 La Roche-sur-Yon La-Roche-sur-Yon

Rassemblement au marché Garenne


 
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2 octobre 2016 7 02 /10 /octobre /2016 14:15

 

Source : http://www.ensemble-gard.fr

 

 

 

CRISE DU NUCLÉAIRE ET REGAIN DES MOUVEMENTS ANTI

 

 

 

Les derniers mois ont montré la volonté d’EDF d’accélérer la fuite en avant du nucléaire. L’entreprise a arraché de justesse un accord avec le gouvernement britannique pour construire deux EPR... ...à Hinckley Point en collaboration avec le constructeur chinois China General Nuclear Power (CGNP) d’ici à 2025. Coût estimé : 18 milliards de livres (23 milliards d’euros), afin de fournir 7 % de l’électricité britannique. Le prix d’achat fixé de l’électricité dans cet accord est de 92,5 livres (108 euros) le mégawatt pendant 35 ans, soit un prix supérieur à toutes les sources de production électrique dans ce pays. Cela est un élément clé de la tentative de réorganisation de la filière nucléaire, les profits générés étant censés éviter la faillite du nucléaire français.

Cela ouvre également la voie à l’accord entre EDF et Areva de façon à ce qu’EDF rachète le pôle « réacteurs et services » d’Areva, autrement dit qu’il devienne l’opérateur essentiel dans la construction des réacteurs et recapitalise Areva pour lui éviter la faillite totale.

L’Etat contribue directement à recapitaliser ces entreprises dont il est actionnaire : 3 milliards pour EDF, 5 milliards pour Areva, payés par les contribuables.
Du côté des salariés, l’austérité se traduit par 3500 suppressions de postes au minimum pour la période 2016-2018 et l’entreprise cherche à faire d’autres économies, en rognant sur les salaires et en réduisant les effectifs, accentuant d’autant plus les risques d’accident.

L’EPR est le symbole de cette faillite : après la dizaine d’années de retard sur le chantier du 1er EPR, en Finlande, celui de Flamanville accuse un retard de 6 ans. Se lancer dans de nouvelles constructions en Grande Bretagne est un pari plus que risqué. Les problèmes sur les autres chantiers montrent la non-rentabilité de tels choix et les dangers afférents : à Flamanville, le coût initial était estimé à 3,3 milliards pour une durée de 5 ans. On en est aujourd’hui à une évaluation de 10,5 milliards d’euros, pour un démarrage au plus tôt en 2018. L’ambition d’obtenir un kwH bon marché grâce à l’EPR de Flamanville apparait de plus en plus comme une chimère ; les dirigeants d’EDF ne peuvent désormais plus se cacher derrière l’argument économique.

Les problèmes économiques de l’entreprise sont d’autant plus accentués par le vieillissement du parc. Si se manifeste la volonté de les faire perdurer le plus longtemps possible, EDF, bien que criblée de dettes, doit néanmoins investir près de 100 milliards d’euros dans les années à venir pour assurer ce prolongement de vie des réacteurs, alors qu’à la fin de 2016, trois quarts des réacteurs français auront atteint la limite d’âge d’exploitation prévue initialement.

Par ailleurs, le rapport de 2015 de l’Autorité du Nucléaire en 2015 a montré les risques dus à la capacité de résistance aux chocs du couvercle et du fond de la cuve du réacteur EPR de Flamanville.

La situation d’EDF et sa fuite en avant dans le nucléaire est dénoncée y compris dans ses propres rangs. En juillet dernier, un membre du conseil d’administration nommé par l’État, Gérard Magnin, démissionne en expliquant qu’alors que « la diversification énergétique est partout à l’ordre du jour dans le monde et que les entreprises énergétiques opèrent des changements parfois radicaux, le centre de gravité d’EDF se déplace encore davantage vers le nucléaire. Depuis les décisions imminentes relatives au projet très risqué d’Hinkley Point à la reprise d’AREVA NP qui fera d’EDF un fabricant de réacteurs, de la poursuite sans questionnement de la coûteuse stratégie de retraitement des déchets à l’affirmation que tous les réacteurs du palier 900 MW verraient leur durée de vie prolongée à 50 ans ou plus, tout semble aller dans le même sens. ». Au début de l’année, c’était le directeur financier d’EDF qui avait lui aussi démissionné pour marquer son opposition au projet d’Hinckley Point.

Le gouvernement confirme la vision partagée avec EDF de la poursuite du nucléaire. La Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE) censée traduire les objectifs de la loi de transition nucléaire montre à quel point il s’agit surtout de maintenir en l’état le parc existant. L’objectif officiel de 50 % de nucléaire dans la production total d’électricité en 2025 nécessiterait de planifier la fermeture d’un certain nombre de réacteurs ; la Direction Générale de l’Énergie et du Climat avait d’ailleurs signalé en 2014 qu’à l’horizon 2025, une vingtaine de réacteurs ne seraient pas nécessaires. Or jusqu’à maintenant, seule la fermeture de Fessenheim semble envisagée, bien que des certitudes pèsent encore sur la date à laquelle pourrait intervenir cette fermeture. De plus raisonner en part du nucléaire à faire réduire est absurde car en cas d’augmentation de la production de consommation énergétique, la quantité produite par le nucléaire ne diminue pas. Bien entendu, le gouvernement ne se prononce jamais sur la diminution de la puissance installée et envisage de parvenir à réduire la production électrique d’origine nucléaire grâce aux arrêts ponctuels de réacteurs pour réparation, c’est-à-dire sans n’en fermer aucun.

Autant dire que face à ce soutien sans faille du gouvernement au nucléaire et aux orientations d’EDF, le camp antinculéaire, dans toute sa diversité, ne peut que se remettre en marche. On a vu cet été les points marqués à Bure par les opposants au projet Cigeo. En octobre, c’est à Flamanville que la mobilisation se déplace les 1er et 2 octobre pour exiger l’arrêt du chantier de l’EPR, l’arrêt des centrales de plus de 30 ans et défendre la sortie du nucléaire (Voir appel sur : http://www.can-ouest.org/)

Le succès de la mobilisation de Flamanville, préparée par un collectif regroupant des groupes membres du réseau Sortir du Nucléaire et des groupes qui n’en sont pas membres, peut aussi contribuer à la reconstruction d'un mouvement antinucléaire unitaire, indispensable pour vaincre ce lobby tentaculaire, à un moment de crise de l’industrie nucléaire.

Vincent Gay

 

 

 

Source : http://www.ensemble-gard.fr

 

 

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2 octobre 2016 7 02 /10 /octobre /2016 14:00

 

Source : https://local.attac.org/attacnimes/?Faire-commun-une-alternative-a

 

 

dardot

                                                            

 

 

                                                             

 

 

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2 octobre 2016 7 02 /10 /octobre /2016 13:47

 

 

Info reçue par mail

 

 

 

Le nouvel Atelier Philo de Nîmes est de retour, après un essai en juin!

 
Dans le cadre de l'association nîmoise Anima (http://www.zoanima.fr/anima/ ), un atelier mensuel de Lectures critiques pour tous va avoir lieu d'octobre 2016 à mai 2017. Il est ouvert à tous : chacune et chacun devant pouvoir avoir accès à la fabrication de problèmes philosophiques. Il est animé par Philippe Corcuff et Frédéric Toussaint. Il a une sensibilité libertaire, pluraliste et ouverte. Il s'agit à chaque fois pendant 1h30 de lire ensemble de courts textes de penseurs classiques ou contemporains qui sont distribués en début de séance et de mutualiser nos questionnements et nos réflexions.

Cela aura lieu à chaque fois un samedi, de 10h30 à 12h (attention : 30 mn avant la séance de juin). Où ?
Lieu artistique et culturel Le ZO
18 rue de l'Agau - Nîmes (écusson)
 
Première séance :
Anarchisme et religion 
samedi 1er octobre 2016


 

 

 Séances suivantes :
Samedis 19 novembre 2016 (Histoire et temporalités), 10 décembre 2016, 7 janvier 2017, 18 mars 2017, 29 avril 2017 et 20 mai 2017.

Thèmes envisagés :
Histoire et temporalités (19 novembre) - Croyances, identité, action - Démocratie - Individu - Méthodes

 

 

Voici les textes en PDF

 

 

 

 

 

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2 octobre 2016 7 02 /10 /octobre /2016 13:32

 

Info reçue par mail

 

 

 

Contactez nous pour participer à la collecte de médicaments et de petit matériel médical.Janie
 
Des Docs et
                                              Débats - Soirée nimoise
                                              sur les dispensaires
                                              solidaires grecs

Des Docs et Débats - Soirée nimoise sur les dispensaires solidaires grecs

Les membres de SoliGrecs Nîmes vous informent de l'organisation de la prochaine soirée nîmoise "Des Docs et Débats", consacrée aux Dispensaires Sociaux et Solidaires grecs :

Le mercredi                                      5 octobre 2016 à partir de 19h30

A la grande salle de la Maison du Protestantisme,

3 rue Claude Brousson à Nîmes (entre la Maison Carrée et le square Antonin)

Entrée gratuite.

Une soirée qui va se dérouler en 3 temps, à l'occasion de la Quinzaine de la Solidarité, organisée nationalement du 1er au 15 octobre, précédent le départ de la grande Caravane Solidaire vers la Grèce du 16 octobre                                    2016.

 
Une série de reportages TV

Cette courte projection (20 min environs) retracera l'origine et les motivations liées à la naissance de ces établissements de santé autogérés, créés spontanément par des citoyens, tous bénévoles, au lendemain de la crise financière de 2008 et à l'application des premières résolutions d'austérité imposées par l'Europe. Parmi celles-ci, des réformes drastiques qui concernent la santé ont touché directement les citoyens dont la population la plus vulnérable rencontrait des difficultés d'accès aux soins.

Ces initiatives ont mené de nombreux soignants, médecins, infirmiers et personnes impliquées dans la gestion d'activités sociales, à créer des dispensaires permettant de compenser les suppression / réduction d'accès au service public de santé. La fréquentation de ces dispensaire n'a cessé de croître avec la suppression progressive des aides sociales, dans un des pays connaissant les plus grosses difficultés financières d'Europe. S'ajoute aujourd'hui aux tâches gérées par ces Dispensaires Sociaux et Solidaires, la prise en charge nécessaire de migrants, compte-tenu de l'afflux sans précédent et du blocage des actions européennes pour gérer la question des réfugiés.

Un débat avec les membres du collectif

 

Les membres du collectif, impliqués dans la participation d'actions en soutien aux dispensaires grecs (apport de médicaments et de matériels médicaux...) relaieront le message adressé par les grecs et les besoins qu'ils expriment.

Au delà de récits sur le contexte social, économique et politique grec, ils décriront l'organisation qui est prévue pour la Caravane Solidaire 2016, événement national, fédérant toutes les organisations œuvrant pour le soutien apporté au peuple grec. Ils répondront bien volontiers aux suggestions, sollicitations et interrogations du public.

Buffet solidaire et collecte

L'organisation de l'événement est strictement bénévole. Les dons récoltés depuis cet été permettent dors et déjà de programmer le départ d'un fourgon avec ses 2 chauffeurs. Nous avons l'objectif de permettre le départ d'un second véhicule.

Dans ce but :

• Un buffet froid sera proposé, dont les bénéfices participeront au financement du trajet d'un véhicule supplémentaire,

• Un Point Collecte permettra aux visiteurs d'apporter médicaments et fournitures destinés à faire partie de la Caravane Solidaire,

• Des bons de commande seront à disposition pour obtenir des produits naturels grecs, rapportés en France par les véhicules de la Caravane, dont les bénéfices seront exclusivement consacrés à l'opération.

Ce moment convivial sera l'occasion de bavarder avec les membres de quelques organisations voisines avec lesquelles SoliGrecs Nîmes officie pour ce projet : Collectifs d'Alès, Avignon, Narbonne... et l'association Vivence de St Mamert du Gard.

Si vous souhaitez rencontrer plus spécifiquement les membres qui participeront à la Caravane Solidaire, nous vous proposons de nous contacter directement par email : soligrecsnimes@collectif-citoyen.fr

Téléchargez ici l'affiche relative à la participation de SoliGrecs Nîmes à la Caravane Solidaire 2016 : http://soligrecsnimes.collectif-citoyen.fr/wp-content/uploads/2016/09/Affiche-Caravane-Solidaire-2016-N%C3%AEmes-A4.pdf

Pour en savoir plus sur l'organisation de la Caravane Solidaire 2016, consulter notre publication : http://soligrecsnimes.collectif-citoyen.fr/category/les-actions-solidaires/caravane-solidaire-2016/. Revoir les publications de la précédente opération nîmoise Pharmacie Solidaire 2015 : http://soligrecsnimes.collectif-citoyen.fr/category/les-actions-solidaires/pharmacie-solidaire-nimes-athenes-2015/

Découvrir les produits naturels grecs proposés : http://soligrecsnimes.collectif-citoyen.fr/2016/09/commerce-solidaire-produits-naturels-grecs/

Voir l'article directement sur le site.

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Comment agit le Collectif SoliGrecs Nîmes ?

En venant en soutien au peuple grec :

• En apportant un éclairage différent sur la situation de la Grèce, face à la diffusion d'informations formatées et parfois tronquées au travers des MainSream Media ;

• En organisant une aide matérielle directe à des dispensaires de santé gratuits, avec des soignants bénévoles ;

• En interpellant les banquiers et les pouvoirs politiques.

 

 

 

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2 octobre 2016 7 02 /10 /octobre /2016 13:08

 

 

Info reçue par mail

 

 

En lien ci dessous, un petit montage vidéo de l'action des Pompiers du Gard, jeudi 29 septembre en grève :

https://vimeo.com/184981902

 

Pompiers du Gard Les raisons de la colère

 

 

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1 octobre 2016 6 01 /10 /octobre /2016 13:09

 

 

Source : http://www.ensemble-gard.fr

 

 

13ÈME FÊTE DES PAYSANS DE LA CONF' ST GENIÈS

 

Comme chaque année depuis 13 ans, la Confédération paysanne du Gard organise sa fête de l'agriculture paysanne. Cette année, elle aura lieu le dimanche 2 octobre, sur le parvis de la mairie de Saint-Geniès-de-Malgoirès

 

 

conf fete 16

 

 

 

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29 septembre 2016 4 29 /09 /septembre /2016 16:26

 

 

Source : http://www.marianne.net

 

 

Revenu universel : ce qu'ils en disent à la veille de la présidentielle

 
 
 
Si l'idée d'instaurer un revenu universel n'est pas nouvelle, elle connaît un regain d'essor à l'approche de la présidentielle de 2017. Surfant sur la sympathie que suscite a priori la mesure dans l'opinion publique, les politiques de tout bord se penchent dessus. Mais entre les réflexions à peine amorcées et les détournements de l'idée originelle, l'offre est encore floue sur la question… État des lieux.
 
Nichée à la croisée des idéaux solidaristes et libéraux, la création d'un revenu universel intéresse à droite comme à gauche. Photos : SIPA
 

C'est une idée qui fait son chemin. Alors que la campagne présidentielle n'en est qu'à ses balbutiements, le revenu universel - ou revenu de base - commence à se faire une vraie place au sein du débat politique. Souvent présenté comme utopiste, il repose sur une idée simple : celle de doter chaque citoyen d'une base pécuniaire inamovible, laquelle serait octroyée sans aucune condition. Cette somme pourrait être cumulée avec un salaire et servirait de base de vie en cas de chômage. En revanche, le financement d'une telle mesure impliquerait de supprimer tout ou partie des allocations actuelles, conduisant à changer profondément le paradigme sur lequel repose notre modèle social.

Selon ses défenseurs, le revenu universel constituerait l'arme ultime contre la pauvreté et permettrait de ravigoter le pouvoir d'achat. Ses détracteurs, au contraire, estiment qu'il inciterait à l'oisiveté et à l'assistanat. Au printemps dernier, a présenté un rapport modélisant la création du revenu universel : en retenant un montant de 750€, elle affirme qu'il pourrait être financé en mobilisant l’ensemble des dépenses actuelles de protection sociale, sans impôts supplémentaires. Et l'institut vient d'annoncer qu'il s'est associé au département de la Gironde pour mener une expérimentation en France.

A priori, l'idée est plutôt approuvée par l'opinion. Selon en mai 2016, 51% des Français se déclarent ainsi favorables au revenu universel. Logique, donc, qu'il soit désormais évoqué par un certain nombre des figures politiques qui animeront la présidentielle à venir. Le souci, c'est que le vocable "revenu universel" est parfois galvaudé, et que les propositions qui sont faites en son nom recouvrent des réalités bien différentes…

Valls fait un premier pas

Prenons le cas de Manuel Valls. Dans une tribune publiée le 21 septembre , le Premier ministre se prononce en faveur d'un revenu universel en écrivant ceci : "À présent, il faut ouvrir de nouvelles pistes. Le revenu universel, c’est-à-dire une allocation unique, ouverte à tous, à partir de 18 ans, pour remplacer la dizaine de minima sociaux existant, en est une. Le Gouvernement engagera un dialogue avec tous les acteurs pour construire une réponse souple, plus simple et donc plus efficace, qui prenne en compte les situations individuelles."

À ce stade, la proposition de Manuel Valls est assez éloignée de l'ambition véritable du revenu universel. Ce dernier ne consiste pas simplement en une fusion de diverses allocations ­- laquelle impliquerait de verser un revenu non pas universel mais variable - mais en la création d'un droit nouveau qui entraînerait l'extinction d'autres droits. Par ailleurs, en assurant vouloir "[prendre] en compte les situations individuelles", il achève de se détacher de l'idéal charrié par cette idée. Avec le Premier ministre, à ce stade, le changement de paradigme évoqué plus haut n'aurait pas lieu.

Sarkozy n'en veut pas

Nicolas Sarkozy a été plus clair : le lundi 26 septembre au micro d'Europe 1, le candidat à la primaire de la droite s'est dit opposé à l'idée d'un revenu universel. "Je préfère fusionner toutes les allocations en une seule, affirme l'ancien président de la République. Cette allocation unique fusionnerait le revenu minimum d'activité, les allocations personnelles pour le logement et même les allocations communales." Une proposition qui, au fond, ressemble beaucoup à celle faite par Manuel Valls. Sans l'habillage séduisant.

Macron y songe
 

Emmanuel Macron, pour sa part, se montre séduit par l'idée. En revanche, impossible aujourd'hui de savoir ce qu'il met dedans. "Le revenu universel est une idée intéressante, affirmait-il ainsi début 2016 sur RMC. C'est une idée qu'il faut creuser pour les prochaines années car elle permet d'offrir un point de départ dans la vie. Ça renvoie à la philosophie que l'on a de la société. (…) Moi, je ne crois pas à l'égalitarisme, je crois en l'égalité des opportunités. L'idée du revenu universel - ou d'une dotation en capital au début de la vie -, c'est une idée qui va dans ce sens et qui m'intéresse." Gageons qu'après avoir éclairci sa position quant à une candidature en 2017, il prendra soin de rendre aussi sa position sur le sujet plus nette.

Le Pen disserte

De son côté, Marine Le Pen ne s'est jamais clairement prononcée en faveur du revenu universel. En mars dernier sur LCI, la candidate du FN affirmait toutefois ne pas avoir "d'hostilité de principe", tout en constatant qu'il pouvait y avoir des difficultés "de faisabilité et de financement". Mais elle ne s'avance pas plus loin qu'une réflexion générale : "Je remarque que les classes moyennes françaises sont systématiquement les victimes des choix qui sont opérés. De plus en plus de gens obtiennent des aides sociales, mais ce sont toujours les mêmes qui ne les obtiennent pas et qui les financent. Ce ne serait pas le cas avec le revenu universel où tous les citoyens auraient un revenu, quel que soient leurs richesses. (…) Ça serait un bouleversement, car l'objectif est de remplacer l'intégralité de toutes les autres aides qui sont versées aujourd'hui. Ces dernières peuvent avoir un effet pervers car les Français de bonne foi peuvent se dire que s'ils travaillent, ils vivront moins bien que s'ils perçoivent des aides. Ça n'est pas sain."

Hamon veut le porter

Aujourd'hui, celui qui porte l'idée du revenu universel avec le plus d'ardeur se nomme Benoît Hamon. Invité le dimanche 25 septembre sur RTL, le député socialiste a eu l'occasion de préciser son ambition. Selon lui, bon nombre de personnes "n'articulent pas leur vie personnelle et leur vie professionnelle comme elles le souhaitent." Il poursuit : "L'objectif est d'être moins dépendant du travail. Ce revenu permettrait de favoriser la prise de risque entrepreneuriale et de permettre de faire du bénévolat (…) Pour qu'il ait un impact, le revenu universel ne peut pas être inférieur à 535€. Mais l'objectif doit être de le porter à 750€, voire 1.000€." Et de brandir les expérimentations menées au Canada pour affirmer que cette mesure n'a pas d'effet désincitatif sur l'emploi. Cependant, Benoît Hamon confesse que son projet n'est pas suffisamment abouti pour indiquer le moindre plan de financement. Il estime ainsi que "la question du cumul avec d'autres minima sociaux se pose" et "refuse de trancher à cette étape (de la campagne, ndlr)". Une copie qui reste encore à peaufiner, donc.

Les autres n'en parlent pas

Des candidats à la présidentielle ne se sont encore jamais véritablement exprimés sur le sujet. Ainsi d'Alain Juppé, en course pour la primaire de la droite, ou de Jean-Luc Mélenchon, ce qui peut paraître plus étonnant. Si ce dernier clame son désir d'augmenter le SMIC, il n'a jamais évoqué la création d'un revenu universel.

 

 

 

 

Source : http://www.marianne.net

 

 

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29 septembre 2016 4 29 /09 /septembre /2016 16:10

 

Source : http://www.revolutionpermanente.fr

 

 

#Assezdeviebroyée

Coup de gueule d’une infirmière. « Un citron pressé qui voit rouge et qui rit jaune »

Publié le 28 septembre 2016

 

 

 

 

Nous relayons ci-dessous le « coup de gueule » d’une infirmière, publié sur le blog C’est l’infirmière, Brèves et chroniques d’une infirmière rurale http://cestlinfirmiere.blogspot.fr/2016/09/les-infirmiers-ces-gros-citrons.html?m=1. Très beau témoignage sur la dureté et la beauté d’une profession pourtant bien méprisée par les politiques de santé de ces dernières années.

 

—Ah oui oui, j’ai vu à la télé l’autre jour, y’avait des infirmières qui parlaient de leurs conditions de travail et tout. C’est vrai que vous avez pas un boulot facile hein… Vraiment dur et ingrat des fois… ‘Pis vous êtes mal payé… Mais c’est un beau métier hein attention ! Mais moi j’voudrais pas l’faire…

 

«  J’voudrais pas l’faire…  » .

Le gentil petit père qui me tendait le bras pour sa prise de sang semblait presque peiné pour moi que je sois infirmière. Que je sois celle qui tenait l’aiguille à la recherche de l’unique micro-veine dans le pli de son coude, pour 3€04 net. Que je sois celle qui venait laver, habiller sa femme, dans une maison inadaptée pour 5€20 net la demi-heure. Que je sois celle qui parcourait les kilomètres au milieu des champs qui les séparaient du bourg dans lequel ils ne pouvaient plus se rendre, pour 2€50 à chacun de mes déplacements…

Mais voilà même si mon métier est parfois« dur et ingrat », mes patients restent le formidable moteur de ma motivation à me lever tous les matins. Grâce à eux, je n’ai presque pas besoin d’un pied de biche pour me décoller du matelas. Parce que je sais que ma petite-mamie-soleil va me sourire comme la veille, parce que je sais que mon autre patient-chouchou me demandera comment je vais moi et que ça me touchera comme la dernière fois, parce que je sais que sans mes soins, beaucoup de mes patients ne pourraient pas rester chez eux à profiter de ces maisons qui les ont parfois vus naître…

Mais alors que j’aime profondément mon métier, ceux que je soigne me font parfois l’effet d’un morceau de sucre dans le réservoir tellement certaines de leurs réflexions, volontaires ou non, ralentissent voire stoppent mon envie de continuer à aider l’autre :

« Vous êtes en retard !… Et c’est déjà bien assez cher !… Vous trouvez pas ma veine alors que vot’collègue, lui, il y arrive toujours !… Vous êtes en avance !… Ah parce que vous travaillez aussi le dimanche et à Noël ? Vous avez une sale mine ce matin !… Ah mais si, je suis sûr de vous avoir payée !… Ah bah pour une fois vous êtes à l’heure !… ».

« J’voudrais pas l’faire… ». Voilà ce qu’il m’a dit ce matin. Quelques mots tout cons, comme autant de petits sucres dans mon moteur un poil fatigué je dois l’avouer. Et d’un coup, sans crier gare, je n’ai plus eu envie. Je me suis garée sur le bas-côté tout près de ce grand chêne, un des rares endroits où je captais suffisamment pour écouter mon répondeur :

— Oui bonjour, voilà, je voulais savoir si vous pouviez venir voir mon pied parce que la plaie coule beaucoup et ça sent quoi… Ça sent pas bon en fait. J’ai une ordonnance mais le chirurgien m’a dit de faire mes pansements moi-même parce que je n’avais pas besoin d’une infirmière… Mais là ça fait dix jours que c’est rouge et ça coule et ça fait mal, voilà. Je serais chez moi qu’en début d’après-midi parce que je dois sortir faire des courses. À tout à l’heure !

Pfff.

J’ai reposé ma tête contre le siège de ma voiture en soufflant ce bruit de ras le bol, comme si mon envie se dégonflait. Quelques semaines plus tôt, c’étaient des injections ratées d’anticoagulants que j’avais dû rattraper chez une dame et peu de temps après, c’étaient carrément des agrafes qu’un patient s’était enfoncé profondément dans la peau en voulant les enlever lui-même, parce que son médecin lui avait dit qu’il n’avait pas besoin d’infirmière pour faire ça s’il se procurait un ôte-agrafes… J’ai imaginé ces médecins dire à leurs patients combien mon travail était inutile et j’en ai eu marre, d’un coup, qu’on puisse supposer que je ne serve à rien. Et, comme un engrenage à la con, je me suis mise à penser à tout ce que j’essayais de mettre de côté durant ma tournée pour ne pas parasiter mes soins et cet esprit Full of love avec lequel j’essayais de soigner chacun de mes patients.

 

« Qu’on arrête d’assimiler la santé à la rentabilité »

J’ai repensé aux cinq infirmiers qui s’étaient donnés la mort cet été et à notre profession toujours dans l’attente que notre Ministre exprime une peine qui ferait écho à la nôtre. J’ai repensé à sa réponse sous la forme d’une « Prévention des risques psychosociaux-bla-bla-bla-ressers-moi-un-café », alors qu’on aurait besoin d’actions concrètes et non de tables rondes qui ne feraient que confirmer ce que l’on sait déjà. On a besoin de moyens et qu’on arrête d’assimiler la santé à la rentabilité. J’ai repensé à l’infirmière et à cette kiné libérale abattues il y a deux ans pendant leur tournée de soins et dont on n’a jamais entendu parler dans les médias. J’ai repensé à ce patient qui me doit 17€ et qui refuse de me payer malgré mes relances depuis deux mois.

J’ai repensé à la visite annuelle de l’agent de la CPAM la semaine dernière à mon cabinet et qui a conclu notre entretien par un : « Nous allons augmenter les contrôles concernant les IK (le paiement des déplacements hors commune) et les tarifications de nuit, attention à vous ! », alors que ces deux points ne concernaient même pas mes soins. Je me suis dit que j’étais une fraudeuse avant même de l’être, je me suis dit qu’on se foutait bien de ne pas me payer, je me suis dit qu’on se foutait bien que les patients mettent leur santé en danger et qu’on n’en avait rien à faire que les soignants aillent mal… Je me suis dit que j’étais un citron.

J’ai regardé mes mains qui tenaient fermement le volant, pas décidées à passer la première. Je me suis revue regarder ces mêmes mains la veille au soir, posées sur le clavier de mon ordinateur, et ces doigts qui ne savaient plus quoi écrire alors que je relisais pour la énième fois le message de cette jeune femme en souffrance que j’avais reçu sur mon blog :

— Je suis émue et enragée car il n’y a pas eu cinq infirmiers suicidés cet été, mais 6. La sixième, c’est ma Maman. Un lundi matin, elle n’a plus eu la force de se lever pour aller travailler. Elle était infirmière. C’était le 4 juillet, elle avait 48 ans.

J’ai dégluti une boule de tristesse aromatisée à la colère dont l’amertume me fit monter les larmes… À l’époque de mes coups de mou à l’hôpital, je refilais mon couloir à ma collègue en l’implorant de me laisser descendre fumer une clope deux minutes. Mais en libérale j’étais seule et j’avais eu depuis, l’excellente idée d’arrêter de fumer. ’Chié.

 

J’ai baissé ma vitre. Dehors, le soleil se levait, le ciel était clair et l’air était frais. J’étais garée en bordure de ce champ de vaches dont les pattes étaient perdues dans la brume, putain que c’était beau ! C’était ma « rephase » à moi ça, les vaches, les champs et tout le kit d’infirmière de campagne. Ça marchait plutôt bien d’habitude, mais ce matin-là je regardais mes mains qui ne bougeaient plus et qui agrippaient le volant.

Le regard perdu sur du rien, j’ai senti monter en moi la fatigue. Puis, la fatigue a laissé place à un ras-le-bol qui lui a laissé place à la colère. Et de la colère est apparue l’évidence : je suis un citron.

Un putain de gros citron d’infirmière. Un citron pressé qui voit rouge et qui rit jaune.

Les politiques et les institutions du soin ont raison finalement. Ils ont tellement raison en fait de nous presser puisque tout le monde s’en fout de la santé des gens. Parce qu’ils chercheront toujours à faire des économies sur la santé, au risque de mettre celle des patients et des soignants en danger, et tout le monde continuera de s’en foutre.

Mais ils ont raison parce que tant qu’il y aura des citrons, il y aura du jus. Tant qu’il y aura du jus, ils continueront de nous presser. Et on continuera de boire cette limonade dégueulasse avec laquelle ils nous rincent le gosier depuis trop longtemps… J’ai l’impression que ceux qui nous gouvernent, que ceux qui nous embauchent et que ceux qui nous payent pensent qu’ils nous tiennent par le bout de notre empathie. Ils sont persuadés qu’on continuera de soigner nos patients, parce que le droit de grève est inexistant dans les services et en libéral, parce qu’on aura toujours peur de mettre nos collègues et nos patients dans la panade. Ils se disent qu’on n’intentera jamais rien qui pourrait mettre en danger les autres parce qu’on les aime trop nos patients.

Parce qu’on est des gros citrons de soignants.

Parce que tant qu’il y aura du jus… Les politiques continueront de nous presser. Mais les soignants se tuent de soigner, les cinq suicides officiels de cet été auront au moins servi à le mettre en lumière : l’empathie et la bienveillance ne suffisent plus à garder un soignant droit dans ses crocs, nous avons besoin de moyens et de reconnaissance.

Il y a un effet-buzz autour du mal-être des soignants en ce moment. Des micro-reportages dans les journaux télévisés, des interviews données dans les émissions de radio. Je ne sais pas combien de temps ça va durer. La parole se libère et je suis consternée, mais à peine étonnée, d’entendre ces discours de soignants que j’entendais déjà à l’école. Mais combien de temps va durer l’intérêt des médias pour notre cause ? Ils vont forcément se détourner de nous et demain on ne s’inquiétera plus de savoir comment nous allons, comment nous soignons et combien se sont tués de ne plus réussir à soigner ceux qui s’indignaient hier derrière leurs écrans de télé…

J’ai finalement dû redémarrer ma voiture parce que je commençais à être sacrément en retard. Et alors que je venais de pousser la porte de maison d’une dame que je connaissais à peine, son accueil pourtant souriant m’a fait grincer des dents : « Mais vous êtes en retard ce matin, vous devez être pressée ! ». N’ayant pas eu le temps de m’expliquer et me voyant vexée elle a rajouté : « Ah mais non, c’est pas pour vous faire la remarque, j’ai eu peur qu’il vous soit arrivé quelque chose sur la route, tout va bien ? ».

Tout va bien, c’est juste une histoire de citron… De citron pressé qui a un coup de mou…

 

 

 

Source : http://www.revolutionpermanente.fr

 

 

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29 septembre 2016 4 29 /09 /septembre /2016 15:56

 

Source : http://www.marianne.net

 

 

Manifestation des retraités : quand les seniors cherchent un job pour s'en sortir

Ce jeudi 29 septembre, neuf organisations syndicales appellent à défiler à Paris pour manifester contre la paupérisation qui touche de plus en plus de personnes âgées. Derrière les slogans, une réalité : de plus en plus de retraités sont contraints de trouver un job pour survivre.
 
Le nombre de seniors travaillant après leur retraite a augmenté de 30% en six ans - Sipa
 
 

Alors que les pensions des retraités ne devraient de nouveau pas être revalorisées ce 1er octobre - signant une quasi stagnation pour la troisième année consécutive -, neuf organisations syndicales appellent à manifester ce jeudi à Paris à partir de 14h30. Dans les rangs, des seniors qui sont poussés à travailler, même à la retraite. Selon le dernier  paru le 6 septembre dernier, ils étaient en effet 366.253 en 2015 soit une hausse de 30% en six ans. Avec un âge moyen de 66 ans. Une situation qui se dégrade au fil des temps et qui en pousse certains à rester actifs par nécessité.

C'est le cas de Nicole. A 69 ans, celle qui était auparavant secrétaire de mairie dans une petite commune du Val d'Oise a décidé de s'inscrire sur jobretraite.fr. Elle y propose ses services pour toutes sortes de missions : baby sitting, travail de frappe ou soutien scolaire. "Ma petite retraite ne me permet pas de faire de folies, alors si je peux rendre quelques services et arrondir mes revenus, c'est parfait pour moi", explique-t-elle à Marianne. Pourtant, elle se passerait bien de "jouer à l'étudiante", elle qui a cotisé une bonne partie de sa vie. "Ce n'est pas de tout repos, mais je n'ai pas tellement le choix. Il faut dire qu'on ne nous donne pas d'autres solutions pour mieux vivre", déplore t-elle.

Des pensions gelées

Un constat que partage Michel Dagomet, membre du bureau national de l'Union nationale des retraité(e)s et des personnes âgées (UNRPA). "Ce genre de situation est le résultat des politiques menées ces dernières années", s'insurge t-il auprès de Marianne.

"D'abord les pensions sont pratiquement gelées depuis 2013. La dernière revalorisation date de 2015 et elle était de 0,1%, ce qui n'équivaut même pas au prix d'une baguette ! On pousse les retraités à devoir se débrouiller seul pour vivre, ou plutôt survivre. On devrait plutôt aligner les pensions sur le Smic."

 

Pour ce cadre de l'Unrpa, ce point là est le "symbole d'un abandon total des plus âgé(e)s par l'Etat" et est un des éléments qui provoquent le salariat des retraités. "Depuis 1987, pour les ex-salariés du privé, et 2003 pour ceux du public, les pensions sont alignées sur les prix et non sur les salaires. Conséquence directe : l'écart entre la pension moyenne et les salaires s'accentue chaque année et leur niveau vie décroche."

Pendant ce temps, selon l'INSEE, le taux de pauvreté des retraité(e)s ne fait qu'augmenter. Même s'il reste inférieur aux autres catégories, 7,9% d'entre eux vivaient sous le seuil de pauvreté en 2013, selon leur , contre 7,7% en 2012. Les organisations syndicales de retraités, qui attendent une réponse à leurs préoccupations, seront reçues au ministère de la Santé dès aujourd'hui pour discuter de la problématique.

 

 

Source : http://www.marianne.net

 

 

 

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