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3 octobre 2016 1 03 /10 /octobre /2016 15:47

 

Source : https://la-bas.org

 

 

ELLES RESISTENT, ALLEZ LES APPLAUDIR...

Les anciennes ouvrières de Samsonite montent sur scène !

Le , par Anaëlle Verzaux

 

 

 

Vous vous en souvenez ? Vous y avez peut-être contribué… Chers AMG, en grande partie grâce à vous, à deux reprises, en 2012 et en 2014, les ex-Samsonite sont parties aux États-Unis, pour lutter contre le fonds d’investissement américain Bain Capital, responsable de leur licenciement.

 

Aujourd’hui, elles montent sur scène, pour jouer leur propre rôle dans une pièce imaginée par Hélène Desplanques, journaliste, réalisatrice et amie de Là-bas si j’y suis. Ne manquez pas les deux premières représentations, les 30 septembre et 1er octobre, à 20h30 à l’espace culturel Jean Ferrat, Place de l’Apollo, à Avion (Nord-Pas-de-Calais) [pour réserver : 02 21 79 44 89].

 

Les 200 ouvrières de l’usine d’Hénin-Beaumont, dans le Nord-Pas-de-Calais, ont été licenciées en 2005 du groupe Samsonite, qui les a revendues à des faux repreneurs. Un vieux procédé pour ne pas avoir à payer d’indemnités de licenciement…
Ces gentils repreneurs leur ont ensuite fait miroiter des emplois, qui n’ont jamais vu le jour… Puis ils ont mis l’entreprise en faillite, et se sont enfuis !
Mais ils ont fini par être rattrapés par la justice. Et aujourd’hui, ils sont en prison, pour avoir détourné la modique somme de 2,5 millions d’euros — qu’ils se sont mis dans la poche !
S’ils sont en prison, ce n’est pas par l’opération du Saint-Esprit. Mais bien parce que les femmes de Samsonite se sont battues. Et elles n’ont pas cessé ! Elles ont ensuite entamé une action aux prud’hommes pour obtenir des indemnités de licenciement plus importantes, puis une autre action devant le Tribunal de Grande Instance, avant de partir aux États-Unis porter plainte contre Bain Capital, un fonds d’investissement américain.
Fondé par Mitt Romney, le candidat républicain malheureux des dernières élections présidentielles américaine, Bain Capital était l’actionnaire principal du groupe Samsonite au moment des faits. C’est le responsable du licenciement des salariées de Samsonite.
C’était David contre Goliath. La dernière procédure judiciaire à Boston n’a pas été gagnée. Qu’à cela ne tienne, la lutte continue ! Sur scène cette fois.

 

Après des mois de répétitions, sept anciennes ouvrières s’apprêtent à jouer leur propre rôle dans une pièce de théâtre imaginée par une équipe de professionnels ! C’est une initiative d’Hélène Desplanques, une journaliste amie de Là-bas si j’y suis, qui suit les Samsonite depuis dix ans, et qui a déjà réalisé Liquidation Totale, un documentaire retraçant leurs années de lutte (à voir ici).
Allez donc faire un tour à Avion le 30 septembre ou le 1er octobre ! (d’autres lieux et d’autres dates suivent… à Lens, Rouvroy, Hénin-Beaumont… mais aussi à Lille et Grande-Synthe. Nous vous tiendrons informés)

Et en attendant, nous ne pouvons que vous conseiller d’écouter ou de réécouter les reportages que nous leur avons consacrées depuis 2012 :

- On va en Amérique mardi !, une émission du mardi 4 mars 2014

- Monsieur le Président, combien de nouveaux chômeurs aujourd’hui ?
, une émission du jeudi 13 décembre 2012

- Hénin-Beaumont : valises et patrons voyous, une émission du mercredi 6 juin 2012

- et de voir le documentaire d’Hélène Desplanques Liquidation Totale.

 

 

 

Source : https://la-bas.org

 

 

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3 octobre 2016 1 03 /10 /octobre /2016 15:37

 

Source : https://www.mediapart.fr

 

 

 

Affaires: les anciens alliés de Nicolas Sarkozy brisent l’omerta
2 octobre 2016 | Par Ellen Salvi et Mathilde Mathieu
 
 
 

Après avoir longtemps évité les attaques ad hominem, les anciens alliés – devenus adversaires – de Nicolas Sarkozy n’hésitent plus à s’emparer des affaires pour l’achever politiquement. Bygmalion, Kadhafi, Squarcini, Buisson… L’ex-chef de l’État croule sous le poids des révélations et des nouveaux témoignages. Pour la première fois, ils pourraient lui être fatals.

Ce fut longtemps un tabou. Un sujet dont les adversaires de Nicolas Sarkozy se délectaient sous cape, mais qu’ils refusaient d’aborder officiellement, de peur de passer pour des mauvais joueurs. Quand ils parlaient de l’ex-chef de l’État, ils évoquaient rapidement son mandat, louaient son énergie, regrettaient qu’elle confine souvent à l’excès, pointaient leurs divergences de fond avec lui, mais ne parlaient jamais de ses démêlés judiciaires. Jamais de ses mises en examen dans l’affaire Bygmalion et dans celle de Paul Bismuth. Jamais des multiples dossiers politico-financiers dans lesquels une trentaine de ses proches sont mis en cause. Tout cela, ils le réservaient au off.

 

Nicolas Sarkozy à Calais, le 21 septembre. © Reuters Nicolas Sarkozy à Calais, le 21 septembre. © Reuters

 

Depuis quelque temps, les choses ont changé. À cinquante jours du premier tour de la primaire de la droite et du centre, et à deux semaines du premier débat télévisé entre les candidats, les langues n’hésitent plus à se délier au grand jour. C’est François Fillon, le premier, qui a décidé de briser l’omerta, fin août, lors de sa rentrée politique de Sablé-sur-Sarthe (Sarthe). « Ceux qui ne respectent pas les lois de la République ne devraient pas pouvoir se présenter devant les électeurs. Il ne sert à rien de parler d’autorité quand on n’est pas soi-même irréprochable. Qui imagine le général de Gaulle mis en examen ? », a-t-il lancé, le 28 août. Une sortie qui a d’abord amusé les sarkozystes, persuadés qu’elle se retournerait contre son propriétaire.

Car les attaques sur les affaires ont jusqu’ici toujours nui à ceux qui les énonçaient et qui passaient pour des diviseurs, au sein d’une droite meurtrie par la guerre Copé-Fillon de 2012, pour la présidence de l’UMP (ex-LR). Or, cette fois-ci, l’effet escompté n’a pas eu lieu, ce qui est en dit long sur l’évolution de la situation politique de Nicolas Sarkozy. Pour la première fois, les nombreuses affaires qui entourent l’ex-chef de l’État et ses proches pourraient lui être fatales. Et c’est précisément la raison pour laquelle la plupart de ses anciens alliés, devenus aujourd’hui des opposants, s’en emparent en place publique.

Le coup le plus violent a été assené la semaine dernière par Jean-François Copé qui, fort de son statut de simple témoin assisté dans l’affaire Bygmalion, a décidé de sortir du silence pour dénoncer le complot politico-judiciaire dont il pense avoir été la victime. « Bygmalion, ce n’est que l’histoire de la dérive d’une campagne, a-t-il confié au Monde. Vous, quand vous dépassez de 15 km/h la limitation de vitesse, vous êtes renvoyé devant le tribunal. Lui, il voudrait que vous l’élisiez pour ne pas aller au tribunal ! » À ces propos, sont venus s’ajouter ceux de Franck Attal, ancien directeur de la filiale événementielle de Bygmalion et organisateur des meetings de Nicolas Sarkozy lors de la campagne présidentielle de 2012.

 

 © Reuters
© Reuters

 

Dans une enquête d’“Envoyé spécial”, diffusée sur France 2 le 29 septembre, l’homme qui est lui aussi mis en examen dans ce dossier est revenu avec force détails sur la façon dont le compte de campagne de l’ex-chef de l’État a été maquillé grâce à un système de double facturation (entre autres manipulations), pour dépasser 45 millions d’euros à l'arrivée contre 22,5 millions autorisés par la loi. « La vérité, c’est pas une vérité qui m’innocente, a-t-il déclaré. Il aurait été noble que des gens qui prétendent aux plus hautes fonctions de l’État aient au moins le même comportement que le mien. […] Je suis prêt à m’expliquer avec Nicolas Sarkozy sur un plateau télé, et que l’on défende argument contre argument, les faits qui sont relatifs à mon action à moi dans cette affaire. »

 

De son côté, l’ancien président continue de contester sa mise en examen et son interprétation par les médias, jurant qu’elle ne porte que sur une infraction « formelle » de dépassement des frais de campagne, comme si la justice n’avait retenu aucun élément intentionnel – un mensonge. Le 5 septembre, le parquet de Paris a d'ailleurs demandé son renvoi devant le tribunal correctionnel pour « financement illégal », reprochant en particulier à Nicolas Sarkozy d'avoir « sciemment » minoré ses dépenses. « Absolument pas. C’est faux ! C’est une mauvaise information », s’est-il exclamé sur le plateau de “L’Émission politique” de France 2, le 15 septembre. « Nicolas Sarkozy a été mis en examen pour le dépassement, et seulement pour le dépassement, de ses comptes de campagne. C’est le communiqué de presse du parquet de Paris qui a fait une erreur qui a été reconnue », a encore osé son coordinateur de campagne pour la primaire, Gérald Darmanin, au micro de BFM-TV, le 19 septembre.

 

Placé devant le fait accompli de l’enquête accablante d’“Envoyé spécial”, les sarkozystes ont choisi dattaquer le journaliste qui l’a réalisée, ainsi que le service public qui, après moult remous à France Télévisions, a fini par la diffuser. « C’est ça l’éthique du service public ? C’est ça l’objectivité de l’information ? Bravo Madame Ernotte [Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions – ndlr], bravo le service public ! » s’est agacé Luc Chatel sur LCP. « Il y a un problème avec le service public mais on verra plus tard », a renchéri Roger Karoutchi, sur la même chaîne....

 

*Suite de l'article sur mediapart

 

 

 

 

Source : https://www.mediapart.fr

 

 

 

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3 octobre 2016 1 03 /10 /octobre /2016 15:03

 

Source : http://rue89.nouvelobs.com

 

 

buzzfeed.com
Le site Asos accusé d’exploiter ses salariés

 

 

Jusqu’à maintenant, le site de vente en ligne de vêtements et accessoires Asos bénéficiait d’une image cool. Dans une enquête réalisée par la version britannique du site d’information Buzzfeed, trois journalistes dévoilent l’envers du décors de l’entrepôt de la marque à Grimethorpe, ancienne ville minière dans le nord de l’Angleterre. 

Dans ce hangar, qui compte 42 kilomètres d’allées, des hommes et des femmes travaillent sous la pression 7 jours sur 7, 24 heures sur 24. Le monstre du prêt-à-porter, aussi qualifié d’Amazon de la mode par son PDG, impose à ses employés des objectifs de productivité lourds. Afin de traiter un maximum de commandes par heure, les managers «  déconseillent  », par exemple, aux employés de faire des pauses pour boire de l’eau ou même aller aux toilettes, en particulier quand la fin de la journée approche. 

Modification des emplois du temps à la dernière minute, fins de contrats sans préavis, licenciements après avoir été en congé maladie… Les témoignages d’anciens salariés sont terrifiants. Le site dément cependant toutes ces accusations d’exploitation et estime traiter comme il faut ses employés. À la suite de cet article, les parlementaires britanniques ont affirmé vouloir ouvrir une enquête. 

 

 

 

Source : http://rue89.nouvelobs.com

 

 

                                                                        ****************************

 

 

Source : https://www.buzzfeed.com/saraspary/these-asos-workers-are-paying-the-true-price-of-your-order?utm_term=.aov2Dmnyq#.hfdBQJax3

 

 

 

The heart of the online retailer’s global empire is a giant warehouse in the north of England where workers say they are treated like machines to get your order to you wherever you are in the world. A BuzzFeed News investigation reveals allegations of exploitative contracts, an overbearing security regime, and stressed workers.

 

 

 

 

 

 

 

 

Joanne Goddard has lived in the South Yorkshire town of Barnsley her whole life. In April 2016 she took a job as an agency worker at online fashion retailer Asos’s vast global distribution centre, which sends millions of pounds’ worth of clothes to customers around the world every week.

Joanne Goddard Courtesy of Joanne Goddard

 

She was on the first floor of Asos’s huge, grey warehouse when the panic consumed her.

Stressed that she was falling behind on her work targets, she found herself rushing down wrong aisles trying to pick items for customer orders. Soon the familiar pangs of anxiety, which she had last suffered with 18 months earlier, began to take hold.

She tried to calm herself, but at 10:30pm, half an hour before the end of her shift, it was too late. In a blur and overwhelmed, she managed to make it to the third floor – the busiest floor – to put away her hand scanner as night staff were piling in all around her, ready to fulfil customers’ next-day-delivery orders.

She found a team leader and explained she was having a bad panic attack. The next thing she remembers is being taken to first aid, and then driven home.

A week later, her assignment was ended.

 

Pallets laden with boxes sit in the “Goods Inwards” section of Asos’s distribution warehouse in Barnsley, England, in April 2014. Chris Ratcliffe / Bloomberg / Getty Images

 

In a three-month investigation, BuzzFeed News interviewed current and former Asos warehouse employees and obtained internal documents, text messages, and phone recordings that lay bare the highly pressurised conditions involved in getting online orders from the company’s central warehouse to customers across the world within 48 hours.

Agency workers and permanent staff say they are saddled with onerous targets to process high volumes of orders each hour, and some say this discourages them from stopping to drink water or use the toilet – and that managers have even recommended they don’t do so towards the end of shifts.

The investigation comes as Asos finds its working practices under increased public scrutiny. Last month Labour MP and party leadership contender Owen Smith criticised the company’s use of flexible working contracts, and the trade union GMB called for the House of Commons business select committee to launch an inquiry into the firm following complaints about working practices at the Grimethorpe warehouse and “invasive monitoring and surveillance” of staff.

 

Workers unpack items from shipping crates at the Goods Inwards section inside Asos’s distribution warehouse in Barnsley. Chris Ratcliffe / Bloomberg / Getty Images

 

It also comes amid growing public concern over the use of flexible contracts following revelations about the treatment of workers by companies such as Sports Direct and Hermes, and protests by Deliveroo riders about pay structure.

BuzzFeed News can reveal that:

  • Asos managers allegedly live-monitor the number of orders put through the hand scanners used by workers, who can be reprimanded if they fall behind.

  • Staff say they are unable to take regular toilet breaks or water breaks for fear of missing targets, sometimes at the behest of managers.

  • Agency staff say they are kept on contracts they believe are exploitative as they allow for them to have assignments ended without notice, to be sent home without pay, or to be told not to come in if management decides to cancel their shift at any time.
     

  • Staff on “annualised hours” contracts say their shifts can also be cancelled or extended at short notice under arrangements that allow Asos to “flex up” and “flex down”, and that additional hours have been effectively unpaid with workers being given time off rather than money for time worked.

  • Workers have allegedly had their assignments ended after falling ill at work or taking time off to care for sick relatives.

  • Staff allege that security on the site is intrusive and “embarrassing” and that they are sometimes made to remove their shoes for spot checks and searched upon entering the toilets.

  • Pay is docked if an employee arrives at the warehouse even a single minute late. Workers claim 15 minutes’ pay has been docked for just one minute’s lateness.

Global logistics giant XPO, which runs the distribution centre, disputes the allegations. It also says workers are paid for every minute worked and that it works to ensure a “best-in-class and safe working environment”....

 

*Suite de l'article sur buzzfeed.com

 

 

Source : https://www.buzzfeed.com/saraspary/these-asos-workers-are-paying-the-true-price-of-your-order?utm_term=.aov2Dmnyq#.hfdBQJax3

 

 

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3 octobre 2016 1 03 /10 /octobre /2016 14:53

 

Source : http://www.franceculture.fr

 

 

 

Demain, aura lieu un événement majeur dans l'Histoire d'Internet. Ou pas

 

 

Le 1er octobre, les Etats-Unis doivent abandonner la tutelle de l'ICANN, un des principaux organismes de gouvernance de l'Internet.

Un serveur à New York

Un serveur à New York Crédits : Michael Bocchieri / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP - AFP

 

Et pour saisir tout l’enjeu de cet événement - c’est un peu compliqué, je vous demande toute votre attention.

L’ICANN, c’est un des organismes qui gouvernent l’Internet mondial. Créé en 1998 sous impulsion américaine, il chapote la gestion de deux fonctions très importantes de l’Internet, les adresses IP et les noms de domaine. Les adresses IP identifient les machines qui se connectent au réseau. Et les noms de domaine (le .com, le .net, le .fr etc) , c’est ce qui dessine la carte du monde numérique. Organiser tout ça n’est pas neutre.

L’ICANN fonctionne sur un mode théoriquement multipartite, c’est-à-dire qu’il comprend des représentants des gouvernements, des représentants du monde de l’entreprise et de la société civile, mais dans les faits, les Etats-Unis pèsent lourd dans la composition et les décisions du conseil d’administration qui assure la gestion effective de l’ICANN, au point que la nomination il y a quelques mois d’un président européen a été considérée comme une étape. Par ailleurs, l’ICANN est une association de droit californien, qui en dernier ressort, dépend du département du commerce des Etats-Unis.

Cette mainmise américaine est dénoncée depuis longtemps, et pas seulement par les Russes et les Chinois. La France aussi râle de longue date. En 2013, suites aux révélations par Edward Snowden du système de surveillance mis en place par les Etats-Unis, Barack Obama a décidé de défaire l’ICANN de la tutelle américaine, comme un signe adressé au monde qu’une nouvelle ère de l’Internet allait s’ouvrir. En effet, Mathieu Weill, qui dirige l’AFNIC (l’association gère les noms de domaine français), résume très bien dans Le Monde d’aujourd’hui, ce qui signifie concrètement cette tutelle : "Jusqu’à présent, quand nous prenions une décision concernant notre domaine.fr, nous avions besoin du tampon des Etats-Unis pour la valider. Pour nous, c’était une souffrance symbolique.”

Donc, une négociation dure depuis deux ans, qui a abouti à un accord qui vise en gros à faire à instaurer un nouveau mode de fonctionnement au sein de l’ICANN (je vous passe les détails), mais surtout à le détacher de la tutelle américaine. Un calendrier a été fixé. Tout devrait se passer demain. Voilà l’événement.

Sauf, que…. c’est plus compliqué que ça….

D’abord, les Républicains américains ne l’entendent pas de cette oreille et depuis des mois, ils tentent de retarder, voire d’empêcher ce désengagement. Donald Trump lui-même a promis qu’il l’empêcherait (ce qui n’est pas anodin, parce qu’à part ça, il se prononce assez peu sur les questions technologiques). Ted Cruz, le candidat malheureux à la primaire républicaine, s’est trouvé là un nouveau combat, il a saisi la justice fédérale amériaine pour cession d’une propriété du gouvernement, ce qui serait selon lui inconstitutionnel. Les juges fédéraux ont jusqu’à demain pour se prononcer. Donc, il est possible que l’accord capote.

Et puis, même s’il ne capotait pas, est-ce que cela changera vraiment quelque chose à l’avenir d’Internet ? Eh bien, on ne sait pas vraiment. Certes, l’ICANN deviendrait indépendant, mais il ne deviendrait pas une agence des Nations Unies comme le désirait par exemple la France, il resterait une association de droit californien et dans son nouveau fonctionnement, la place des géants de la Silicon Valley resterait importante.

Et puis, comme le rappellent les spécialistes de l’Internet, l’un des grands sujets de l’avenir de l’Internet, c’est la surveillance des Etats, or on a pu constater lors des révélations d’Edward Snowden qu’aucune des méthodes employées par les Etats-Unis pour surveiller les réseaux du monde entier n’avaient à voir avec les prérogatives de l’ICANN. Bref, que les Etats-Unis cèdent la tutelle de l’ICANN serait avant tout symbolique.

Eh bien voilà, j’ai occupé 4 minutes de votre temps à vous parler d’un événement imbitable, qui n’aura peut-être pas lieu et qui, même s’il avait lieu, ne changerait sans doute pas grand chose. J’espère que vous êtes content d’avoir écouté.

 

 

 

 

 

Source : http://www.franceculture.fr

 

 

 

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3 octobre 2016 1 03 /10 /octobre /2016 14:37

 

 

Source : http://tempsreel.nouvelobs.com

 

 

#Charbon La Banque mondiale finance en secret l'industrie du charbon en Asie, accuse une ONG

 

 

 

Andy Wong/AP/SIPA

La Banque mondiale finance indirectement la construction de centrales à charbon polluantes en Asie en dépit de son engagement à limiter ses aides à ce secteur et à combattre le changement climatique, affirme l'ONG Inclusive Development International (IDI) dans un rapport ce lundi.

En 2013, l'institution avait assuré qu'elle ne soutiendrait les projets de développement reposant sur le charbon que dans les "rares circonstances" où il n'existe pas d'autres alternatives énergétiques. Mais, selon ce rapport, la Banque mondiale a, depuis, indirectement aidé à co-financer 41 projets associés au charbon en Asie via sa branche dédiée au secteur privé, la Société financière internationale (SFI).

D'après l'ONG, la SFI aurait plus précisément accordé des prêts à des banques et fonds d'investissements de pays en développement qui auraient ensuite été utilisés pour financer des énergies polluantes, notamment la construction d'une centrale au Bangladesh.

Un porte-parole de la SFI a dit prendre le rapport très "au sérieux" en ajoutant qu'il montrait la nécessité de créer plus d'incitations pour que les Etats et le secteur privé investissent dans les énergies renouvelables. La SFI a par ailleurs, selon ce porte-parole, investi plus de 15 milliards de dollars depuis 2005 dans les énergies propres et les économies d'énergie.

La branche de la BM dédiée au secteur privé a été plusieurs mois critiquée par des ONG qui l'ont notamment accusé de financer indirectement des projets ayant conduit à des violations des droits de l'Homme.

(Avec AFP)

 

 

 

Source : http://tempsreel.nouvelobs.com

 

 

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3 octobre 2016 1 03 /10 /octobre /2016 14:20

 

Source : https://www.franceinter.fr

 

 

L'État assigné pour les rats et cafards de la prison de Fresnes

 

 

 

C'est une information France Inter. L'OIP saisit le tribunal administratif de Melun. En cause : la prolifération de nuisibles au centre pénitentiaire de Fresnes.

 

 

L'une des cours de promenade de la prison de Fresnes © Grégoire Korganow /

L'une des cours de promenade de la prison de Fresnes

CGLPL

 

L'Observatoire international dénonce la prolifération des rats, punaises, cafards, puces, au centre pénitentiaire de Fresnes.

 

 

La situation dure depuis des mois, deux détenus ont même été contaminés par la leptospirose, une maladie transmise par les rats, en février dernier. Le syndicat FO pénitentiaire a également publié une lettre ouverte cet été, pour dénoncer la présence des rongeurs et de leurs déjections.

Malgré ces alertes, la situation perdure dans ce centre pénitentiaire immense, le 2e de France avec ses 2.800 détenus, et 200% de surpopulation carcérale dans la maison d'arrêt des hommes. L'OIP a donc décidé d'attaquer l'Etat en urgence devant le juge des référés. La requête doit être déposée ce lundi au tribunal administratif de Melun, et une audience devrait se tenir dans les 48 heures.

A l'appui de sa requête, l'association a recueilli le témoignage de nombreux détenus.

Un témoignage extrait du référé liberté

Un témoignage extrait du référé liberté © Radio France /

 

Maud Schlaffman-Amprino est avocate au barreau de Créteil., elle se rend à Fresnes au moins une fois par semaine, pour rencontrer ses clients. Tous lui ont raconté comment ils cohabitent avec divers animaux nuisibles.
"A Fresnes, on trouve principalement des rats dans les cours de promenade et dans les coursives. Qui dit rats, dit déjections, ça fait beaucoup d'odeurs qui remontent, qui sont difficiles à supporter. C'est aussi, la nuit, des clients qui me racontent qu'ils entendent les rats se battre. C'est, au petit matin, entrer dans sa cour de promenade, et découvrir des cadavres de rats... Dans les cellules, ce sont les insectes, principalement des punaises de lit et des cafards. Un client m'a dit que son matelas était tellement infesté qu'il préférait dormir assis, la tête posée sur la table de la cellule, plutôt que dans son lit."

L'un des témoignages extraits du référé liberté

L'un des témoignages extraits du référé liberté © Radio France /

D'autres courriers de détenus et d'avocats transmis à l'OIP confirment ces témoignages. Alertée après deux cas de leptospirose, l'Agence régionale de santé avait estimé en mai dernier que la prolifération des rats était principalement due aux déchets jetés par les détenus.

 

Me Schlaffman Ampiro.
"Oui, des détenus me disent qu'ils jettent les détritus par la fenêtre. J'ai rencontré un monsieur l'autre jour qui m'a dit qu'on ne venait jamais récupérer son sac poubelle. Quand ça fait une semaine que vous avez des détritus qui s'accumulent dans 9 m2, partagés à deux ou à trois, ce n'est plus possible, alors la solution c'est : on jette par la fenêtre."

L'un des témoignages cités dans le référé liberté

L'un des témoignages cités dans le référé liberté © Radio France /

Le phénomène semble aujourd'hui hors de contrôle, malgré les mesures que la direction de l'établissement affirmait, fin juillet, avoir prises : nettoyage quotidien des allées, ramassage des poubelles une à deux fois par jour.

 

Toilettes dans une cellule de la prison de Fresnes

Toilettes dans une cellule de la prison de Fresnes © DR

 

Pour l'OIP, la situation est à la fois dangereuse pour la santé des détenus et du personnel, et attentatoire à la dignité

L'association demande donc au juge des référés de Melun d'ordonner à l'administration de mettre rapidement un terme à la situation. C'est ce que l'OIP avait obtenu pour les Baumettes, en 2012 : le juge des référés du Conseil d'Etat avait ordonné de réaliser sous dix jours un diagnostic de lutte contre les nuisibles, et le lancement une opération d'envergure de dératisation et de désinsectisation.

 

►►►Lire l'extrait de l'un des questionnaires remplis par les détenus à la demande de l'OIP

►►►Pour aller plus loin : retrouvez la matinale spéciale réalisée en direct de la prison de Fresnes.

Photos de "une" de Grégoire Korganow qui publie Prisons chez Neus/Les Belles Lettres

 

 

 

 

Source : https://www.franceinter.fr

 

 

 

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3 octobre 2016 1 03 /10 /octobre /2016 14:04

 

Source : http://tempsreel.nouvelobs.com

 

 

Manifestation de retraités contre l'austérité à Athènes

 

 

Publié le 03 octobre 2016 à 13h40

 

 

 

Manifestation de retraités contre l'austérité à Athènes

/Photo prise le 3 octobre 2016/REUTERS/Alkis Konstantinidis ((c) Reuters)

 

ATHENES (Reuters) - La police grecque a procédé à des tirs de gaz lacrymogènes pour disperser lundi une manifestation de retraités qui protestaient à Athènes contre la diminution de leurs pensions, conséquence des mesures d'austérité imposées par les créanciers internationaux de la Grèce.

Environ 1.500 personnes ont tenté de se rendre vers le siège du gouvernement avant d'être bloquées par la police anti-émeutes.

Plusieurs dizaines de manifestants ont alors voulu de renverser un autocar de la police qui bloquait l'accès aux bureaux du Premier ministre Alexis Tsipras.

Le gouvernement grec doit présenter lundi au Parlement son projet de budget pour 2017 alors que le pays subit encore les conséquences des plans d'austérité successifs imposés depuis sept ans.

 

(Renee Maltezou; Pierre Sérisier pour le service français)

 

 

 

Source : http://tempsreel.nouvelobs.com

 

 

 

 

 

 

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2 octobre 2016 7 02 /10 /octobre /2016 16:29

 

Source : https://www.mediapart.fr

 

 

La justice ouvre une enquête sur les marchés publics des radars automatiques
1 octobre 2016 | Par Stéphanie Fontaine
 
 
 

La justice a ouvert une enquête pénale pour favoritisme et prise illégale d’intérêts sur plusieurs marchés publics passés pour le fonctionnement des radars automatiques. Les noms de deux anciens ministres, Thierry Breton et Francis Mer, sont cités.

La justice a ouvert une enquête pénale sur plusieurs marchés publics passés pour le fonctionnement des radars automatiques, dans laquelle sont cités les noms de deux anciens ministres, Thierry Breton et Francis Mer, selon des informations de Mediapart. C’est sur la base d’une plainte de l’association d’Anticor, déposée le 24 novembre 2015, pour délit de favoritisme et prise illégale d’intérêts, dont les éléments ont été jugés « suffisamment sérieux », que le parquet national financier (PNF) « a en effet engagé une enquête préliminaire le 29 mars dernier », confirme une source judiciaire.

Dans sa plainte, l’association anticorruption s’interroge sur les conditions d’attribution de quatre juteux contrats passés entre l’État et des sociétés du groupe Atos entre 2003, année du lancement du contrôle-sanction automatisé (CSA), et 2011. Anticor soupçonne que l’entreprise de services informatiques a été tout simplement favorisée, et donc que la garantie d’une véritable mise en concurrence n’a pas été respectée.

 

L'ancien ministre Thierry Breton, le 13 avril 2016, aujourd'hui PDG du géant Atos. © Reuters L'ancien ministre Thierry Breton, le 13 avril 2016, aujourd'hui PDG du géant Atos. © Reuters

 

Les soupçons portent également sur l’influence potentielle de deux anciens ministres de l’économie et des finances dans l’attribution de certains de ces marchés et dans les commandes de prestations réclamées d’une manière générale dans le cadre de ce CSA. Des ministres qui ont pris par la suite la tête de deux des principales entreprises prestataires de l’État dans cette affaire.

Anticor vise Thierry Breton, l’actuel PDG d’Atos, ainsi que son directeur général adjoint, Gilles Grapinet, qui fut son directeur de cabinet à l’époque où il dirigeait Bercy (2005-2007). Dans le viseur également, Francis Mer, ministre des finances de mai 2002 à mars 2004, avant de prendre ses fonctions à la tête de Safran en 2007. Or, Morpho (ex-Sagem), l’une des filiales du groupe Safran, se trouve être l’un des principaux fournisseurs de radars en France...

 

*Suite de l'article sur mediapart

 

 

Source : https://www.mediapart.fr

 

 

 

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2 octobre 2016 7 02 /10 /octobre /2016 15:08

 

Source : http://garetgvaucoeurdenimes.collectif-citoyen.fr/2016/08/lignes-a-grande-vitesse-la-gabegie-des-partenariats-public-prive/

 

 

 

Lignes à grande vitesse : la gabegie des partenariats public-privé

 

 

 

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2 octobre 2016 7 02 /10 /octobre /2016 14:55

 

Info reçue par mail

 

 

Des Pyrénées à Paris, la marche des Jours Heureux

 

De Pau à Paris

Départ 7 octobre
Info ici
 
 

 

Des Pyrénées à Paris, la marche des Jours Heureux

Une marche citoyenne des Pyrénées jusqu’à Paris. Voici le programme des participants aux « Jours Heureux », qui partiront du village d’Oloron Sainte-Marie (64) le vendredi 7 octobre au matin pour arriver à Paris le samedi 5 novembre. Les étapes d’environ 25 km se feront à pieds, à vélo, en tandem, et avec des instruments de musique. Ils passeront à Pau-Lescar, Marmande, Bergerac, Périgueux, Limoges, Romorantin-Lanthenay, Orléans et Créteil.

 

 

La projection du documentaire Les Jours Heureux de Gilles Perret sera proposée dans certaines étapes. Ce film, dans lequel ont notamment tourné Raymond Aubrac et Stéphane Hessel, raconte l’histoire de la naissance du programme du Conseil National de la Résistance (CNR) intitulé : « Les jours heureux ». Un texte qui est encore au cœur du système social français puisqu’il a donné naissance à la sécurité sociale, aux retraites par répartition, aux comités d’entreprises, etc.

 

Carte de la marche des jours Heureux.
Carte de la marche des jours Heureux.

 

Les objectifs de cette marche sont multiples : rencontrer les citoyens et les résistants d’aujourd’hui, mieux faire connaître le programme du CNR et l’Appel des résistants de 2004.

Ses participants aimeraient que d’autres marches citoyennes convergent à Paris avant les primaires de novembre pour montrer la volonté d’un nouveau cap politique. Ils espèrent être plus de 1000 à Paris pour terminer la marche.

Tout au long de leur parcours, les participants aimeraient se mettre en lien avec les Nuits debout locales. Vous pouvez contacter Martin, l’un des organisateurs (martin.rf@laposte.net) pour organiser des rencontres.

Vous pouvez également les contacter sur Facebook et retrouver tous les détails de leur projet sur leur site internet. 

 

 

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