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20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 22:59

 

http://www.bioaddict.fr/article/produits-bio-comment-distinguer-le-vrai-du-faux-a2534p1.html

 


Sommaire
1 - Les dérives de la filière bio : faux bio et bio-industriel
2 - Comment sont contrôlés les produits bio ?
3 - Restons biovigilants !
Publié Le 6 Février 2012 à 14h13

 
Faux logos bio, bio-industriel, bio-énergivore, marges importantes des grandes surfaces... La dérive vers un "bio business" est de plus en plus décriée. Comment apprendre à distinguer le vrai du faux ?
Devenu le label référence de tous les consommateurs soucieux de l'environnement et de leur santé, le secteur du bio est en pleine croissance. Mais son succès est-il en train de lui monter à la tête ?  En effet, depuis quelques années, on assiste à la multiplication de cas frauduleux et de scandales autour du bio. On pense notamment à la commercialisation à venir de poulets plus industriels que bio, par la marque DUC, objet d'un précédent article et qui semblait annoncer l'arrivée d'un "bio" moins rigoureux.

Multiplication des fraudes au bio

La semaine dernière, le Tribunal correctionnel de Vevey, dans l'ouest de la Suisse, a condamné une agricultrice à 2 ans d'emprisonnement pour escroquerie. Celle-ci a vendu de faux légumes bio entre 2002 et 2006 après avoir modifié, avec l'aide de complices, les étiquettes de ses cageots. Si elle avait bien obtenu la labellisation pour certaines de ses cultures, l'agricultrice utilisait régulièrement du désherbant prohibé et grossissait ses stocks avec des produits issus de l'agriculture conventionnelle.

Si un tel acte de malhonnêté peut sembler anecdotique, une fraude bien grave a été mise à jour le 6 décembre dernier par la police véronaise, dans le nord-est de l'Italie. Celle-ci a intercepté quelque 2 500 tonnes de faux produits bio et démantelé la filière qui les écoulait en Europe. Les produits concernés étaient de la farine, du froment, du soja et des fruits secs avec de faux logos et de faux papiers de certification. Ce trafic, organisé entre la Roumanie et l'Italie, aurait ainsi porté sur plus de 700 000 tonnes, écoulées en plusieurs années. Les produits de base étaient achetés via des sociétés écran puis "transformés" discrètement en faux bio, avant d'être revendus aux consommateurs à un prix quatre fois plus élevés. Sept personnes ont été mises sous mandat d'arrêt, dont les dirigeants des sociétés Sunny Land, Sona et Bioecoitalia, ainsi que le directeur de l'organisme de certification pour la région des Marches.

Les importations rendent-elles les contrôles plus difficiles ?

L'organisation de l'agriculture biologique Italienne (AIAB) a réagi dès l'annonce de cette affaire : " L'éclatante fraude a mis en lumière la faiblesse du secteur que l'AIAB avait plusieurs fois souligné : le problème des matières premières importées, qui vont pour l'alimentation animale du soja à l'orge, et pour la boulangerie de la pâte au pain (...) Nous avions plusieurs fois tiré la sonnette d'alarme sur un secteur en plein expansion, pouvant attirer la spéculation et la criminalité.(...) Nous encourageons donc à proposer des produits bio et italiens, provenant d'entreprises exclusivement bio, et si possibles garanties par la marque de l'AIAB, et construire des filières entièrement italiennes ."

Afin de lutter contre ces fraudes, les associations prônent la multiplication des contrôles inopinés mais aussi l'augmentation des surfaces et des variétés cultutivées issus de l'agriculture biologique sur le territoire européen. Car comme le souligne Christopher Stopes, président de l'IFOAM Europe (International Federation of Organic Agriculture Movements), la démarche du bio va bien au-delà de l'achat de produits labellisés. "Plutôt que d'importer pour combler une demande très supérieure à l'offre disponible, il est urgent et nécessaire de développer la bio " ici et maintenant ", sur les territoires français, en aidant les agriculteurs conventionnels à évoluer vers la bio et en soutenant les installations bio " explique-t-il dans un communiqué publié peu après le scandale italien. Ainsi, les associations écologistes rappellent que la bio doit s'inscrire dans un territoire donné, respecter les rythmes des saisons et favoriser les circuits courts pour rester fidèle à sa philosophie de départ.


Quelles sont les autorités compétentes pour contrôler les produits bio ?

 


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20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 22:52

 

Agoravox - par rosemar (son site) mercredi 20 février 2013

 

 

 

 

Après le scandale des lasagnes à la viande de cheval, nous sommes en droit de nous poser bien des questions sur toute la chaîne alimentaire et ses dérives : le consommateur est sans cesse abusé, trompé sur la marchandise, le but étant pour l’industrie agro-alimentaire de générer des profits toujours plus importants au détriment de la santé de chacun : les produits sont mal contrôlés, mal étiquetés, le consommateur est mal informé…

Une nouvelle inquiétude se profile à l’horizon : la Commission européenne a indiqué, jeudi 14 février, que les poissons d'élevage pourront à nouveau être nourris avec des farines de porc et de volaille à compter du 1er juin. Ce mode d’alimentation avait été totalement interdit et banni dans l’Union européenne en 2001, après cinq années de crise de la "vache folle"…
 
" La commission prévoit d'autoriser le recours à des "protéines animales transformées" qui ne présenteraient pas les mêmes risques que les farines animales produites jusque dans les années 1990 pour nourrir poissons, poules ou mammifères d'élevage. Ainsi les PAT ne seraient fabriquées qu'à partir de produits d'abattage propres à la consommation humaine et prélevés sur des animaux sains, alors qu’on a longtemps utilisé dans ces farines toutes sortes de sous-produits de carcasses."
 
Le temps a passé et il semble qu’on n’ait pas vraiment tiré les leçons de ces erreurs graves, de leurs conséquences dramatiques : les technocrates de Bruxelles décident pour nous de notre alimentation…Qui pourra vraiment contrôler et vérifier le contenu de ces farines animales ?
 
D’ailleurs, quand on voit les conditions d’élevage des poissons dans les fermes d’aquaculture, on peut se demander qui a envie de manger du poisson d’élevage : pangas, saumons, tilapias, crevettes font, paraît-il, les délices des consommateurs chinois,la Chine étant le premier «  fabricant «  de ces poissons…
 
Plus gros producteur mondial de poissons d'élevage, la Chine en est également le principal client : 80,2 % des poissons consommés en Chine sont issus de la pisciculture, contre seulement 23,6 % en 1970. Dans le reste du monde, la proportion, bien que plus faible, est aussi en forte progression (26,6 % contre seulement 4,8 % en 1970).
 
Apparemment, les consommateurs chinois sont peu soucieux de leur alimentation et, aussi sans doute, fort mal informés…
 
Les conditions d’élevage de ces poissons sont le plus souvent indignes…Ainsi les pangas parqués dans des fermes d’élevage,au Vietnam sont des poissons omnivores capables de digérer tous les déchets, toutes les pollutions industrielles et le Mékong dans lequel ils vivent est un des fleuves les plus pollués du monde, un gigantesque égoût…
 
 De plus, ce poisson ne se reproduisant pas facilement à l’état naturel, il reçoit un traitement de choc pour faciliter la ponte des œufs : les femelles se voient donc injecter des hormones féminines qui servent à stimuler la reproduction…
 
En Norvège, les saumons d'élevage sont traités au diflubenzuron, pesticide destiné à lutter contre un parasite : les poux de mer...
 
Les problèmes sont multiples et la pisciculture elle-même semble générer de nouvelles maladies des poissons comme ces poux de mer, par exemple...
 
De plus, dans cette industrie du poisson, les producteurs se trouvaient devant une impasse car les poissons d'élevage étaient et sont nourris pour une grande partie de farine et d'huile de poissons issus... de la pêche.
 
La pisciculture, souvent présentée comme une solution idéale à la surpêche, pèse en fait lourdement sur les ressources halieutiques. Sur les 90 millions de tonnes de poissons pêchés chaque année, près du quart sert à nourrir d'autres poissons ou des animaux d'élevage. C'est ce qu'on appelle la pêche minotière. 
 
Dès lors, la seule solution serait de revenir aux farines animales…
 
Mais quand on voit tous les détournements, toutes les tromperies et toutes les fraudes qui pèsent sur l’industrie alimentaire, on se demande s’il ne serait pas plus judicieux de tempérer notre consommation de viandes et de poissons…
 
En Manche, en baie de Seine, les sardines et d'autres espèces comme les bars ou les maquereaux sont contaminées aux PCB....
 
Pour ma part, j'ai éliminé de mon alimentation la plupart des produits préparés et je me refuse à acheter du poisson d’élevage dans la mesure où les producteurs se permettent tous les abus... mais même les poissons pêchés en mer sont parfois pollués...
 
 
Source : Le Monde

 

 

 

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20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 22:44

 

 

Lire aussi

Les factures d’électricité des Français vont encore gonfler dans les années à venir : une hausse d’environ 30 % est à prévoir sur la période courant de 2012 à 2017, a annoncé la commission de régulation de l’énergie (CRE), lundi 18 février, dans son rapport sur le fonctionnement des marchés de détail (à lire en cliquant ici). Un tel bond représenterait une augmentation annuelle d’environ 6 % du prix de l’électricité pour les consommateurs, un rythme qui semble difficilement acceptable pour les autorités politiques, en pleine explosion du chômage et des inégalités sociales (voir ici et là les notes de l’Insee sur ces sujets).

Comment expliquer cette course folle des tarifs de l’énergie ? Selon la CRE, cette inflation « est due pour plus du tiers à l’augmentation de la CSPE », à savoir la contribution au service public de l’énergie, qui « s’explique pour l’essentiel par le développement des énergies renouvelables ». Les autres causes détaillées par les commissaires sont la hausse prévisible du prix de l’énergie et les investissements nécessaires dans les réseaux.

 

Rapport de la CRE sur le marché de l'électricité. 
Rapport de la CRE sur le marché de l'électricité.

Les prix de l’électricité vont-ils exploser à cause de l’éolien et du solaire ? En quelques heures, ce raccourci s’est propagé à la vitesse de la lumière dans les médias et sur les réseaux sociaux, occupant les grands titres des journaux du soir et du lendemain matin.

Il est pourtant faux : depuis sa création en 2003, la CSPE a majoritairement servi à financer les énergies fossiles, pas du tout renouvelables, indiquent les calculs du Comité de liaison énergies renouvelables (Cler), un réseau d’experts indépendants. Entre 2009 et 2012, la part des énergies renouvelables n’a représenté en moyenne que 43 % des charges totales de la CSPE. Tout le reste, soit près de 2,5 milliards d’euros, a servi à financer les énergies fossiles. Ce n’est qu’en 2012 que, pour la première fois, la part des renouvelables a dépassé la barrière des 50 % de charges de la CSPE (à 52 %). Il est donc erroné de leur attribuer en priorité la responsabilité de l’explosion des coûts.

 

Evolution des charges de la CSPE ©Cler 
Evolution des charges de la CSPE ©Cler

 

Prélevée sur la facture des consommateurs, personnes physiques et morales, la CSPE doit couvrir toute une série de charges : les surcoûts liés aux obligations d’achat des renouvelables et de la cogénération (produire de la chaleur et de l’électricité en même temps), ceux liés aux appels d’offres (du fait de l’ouverture du marché à la concurrence), la péréquation tarifaire, le tarif de première nécessité, le fonds solidarité logement. Ces charges ont progressé avec le temps, mais le montant de la contribution n’a pas été suffisamment réévalué, créant un méga déficit de 4,9 milliards d’euros, dus par l’État à EDF. En janvier dernier, un accord a été trouvé pour le résorber d’ici fin 2018. La CSPE s’établit à 13,5 euros par mégawattheure (Mwh) au 1er janvier 2013, soit trois fois plus que lors de sa création dix ans auparavant.

 

Tableau de l'évolution des charges de la CSPE (©Cler) 
Tableau de l'évolution des charges de la CSPE (©Cler)

 

Cette « dette CSPE » s’ajoute aujourd’hui aux charges annuelles de la contribution et en renchérit le coût. Or, sur la première période de la CSPE, entre 2003 et 2009, la part des renouvelables n’a même pas atteint 10 % des charges globales – et fut d’ailleurs négative en 2008, analyse le Cler. Elle coûtait alors entre 1,5 et 2 milliards d’euros par an.

 

« À 90 % de l'énergie fossile »

À quoi a servi tout cet argent ? À payer la péréquation tarifaire, c’est-à-dire la continuité des tarifs d’électricité où que l’on se trouve sur le territoire au nom de l’égalité républicaine, y compris dans les îles, et la cogénération. À ce titre, EDF s’est ainsi retrouvée à payer de l’électricité fossile plus de 200 euros le Mwh (par comparaison, elle vend son électricité à ses concurrents 42 euros le Mwh). Les zones concernées sont les départements d’outre-mer, la Corse et quelques rares îles métropolitaines.

Le montant de ce soutien est passé d’environ 300 millions d’euros par an en 2003 à plus d’un milliard d’euros ces dernières années, pour un coût cumulé d’environ 9 milliards d’euros sur dix ans, ajoutent les experts du Comité. « C’est donc de l’énergie à 90 % fossile qu’ont alors financé les consommateurs, sans que personne ne s’en émeuve », commente Raphaël Claustre, directeur du Cler, qui s’interroge ouvertement : « La CSPE vient-elle en accompagnement de la transition ou en financement de la stagnation ? » 


 Saint-Denis, près des anciens gazomètres (JL).
Saint-Denis, près des anciens gazomètres (JL).

Représentant des ONG écologistes dans le groupe de travail n°3 du débat sur la transition énergétique – dédié aux renouvelables et au développement des territoires –, Claustre reconnaît la justification du principe de péréquation tarifaire, mais constate : « Il est regrettable que depuis dix ans, le coût réel élevé de l’électricité dans ces zones n’ait pas été le déclencheur de politiques ambitieuses visant à mettre en œuvre une transition des énergies fossiles vers les renouvelables et la maîtrise de l’énergie. »

Quant à la cogénération, généralement considérée comme une technologie écologiquement valable puisqu’elle est récupère la chaleur produite par une centrale électrique, elle est souvent d’origine fossile (en général, le gaz). Le tarif moyen d’achat de la cogénération atteint 130 euros par MWh en 2012, pour un impact sur les charges de service public d’environ 800 millions d’euros par an, soit 8 milliards sur dix ans. « On peut s’interroger sur la pertinence de cet achat », ajoute Raphaël Claustre. 

 

Dans la Manche, en 2007 (©Terfili) 
Dans la Manche, en 2007 (©Terfili)

C’est dans ce contexte de coûts substantiels et pérennes des hydrocarbures que les charges liées aux énergies renouvelables ont, elles aussi, beaucoup augmenté depuis 2009, passant de 21 % de la CSPE à 52 % en 2012. C’est essentiellement le photovoltaïque qui a coûté cher à la collectivité, du fait de tarifs d’achat surestimés à la fin des années 2000, qui ont créé une véritable bulle spéculative. Ce mauvais calage de prix a conduit Nathalie Kosciusko-Morizet, alors ministre de l’écologie, à geler les tarifs avant de les revoir à la baisse, sous la précédente mandature. « Ces erreurs de pilotage ont eu des conséquences dramatiques pour de nombreuses PME, mais aussi pour les charges de service public », analyse Raphaël Claustre.  

Même si les coûts de production de l’éolien terrestre, en pleine baisse, deviennent aujourd’hui compétitifs de ceux de l’EPR de Flamanville (entre 90 et 110 euros le Mwh), les énergies renouvelables restent globalement beaucoup plus chères que l’énergie de l’atome. La part d’éolien, de photovoltaïque ou encore de biomasse à la charge de la CSPE est donc promise à grossir encore, au fur et à mesure que leur parc s’étendra. Ce coût ne sera supportable à terme que si, parallèlement, les charges des énergies fossiles baissent. C’est l’objectif de la transition énergétique que le gouvernement dit vouloir défendre. Il est pourtant contredit par un épisode récent : l’autorisation de la construction de la centrale à gaz de Landivisiau, dans le Finistère, que doit financer la CSPE (voir ici notre article) à hauteur de 40 millions d’euros par an pendant vingt ans. 

C’est encore au nom de leur coût supposé exorbitant que les sénateurs ont bataillé contre les éoliennes la semaine dernière, lors de la discussion sur les bonus malus énergétiques, et rétabli un seuil de trois mâts aux parcs éoliens autorisés à bénéficier du tarif d’achat (voir ici notre article). La bataille du juste prix est ainsi la première épreuve à réussir pour les participants au débat national sur la transition énergétique.

 


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20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 22:36

 

Libération 

20 février 2013 à 20:54


Manifestation à Athènes contre les mesures d'austérité, le 20 février 2013
Manifestation à Athènes contre les mesures d'austérité, le 20 février 2013 (Photo Angelos Tzortzinis. AFP)
Par AFP

Au moins 50.000 manifestants sont descendus dans la rue mercredi en Grèce dans le cadre d'une grève générale perturbant notamment les transports, pour protester contre l'austérité dont les créanciers internationaux s'apprêtent à vérifier la mise en oeuvre.

A Athènes, la police, largement déployée, a estimé les manifestants à quelque 35.000, et à quelque 15.000 à Salonique, deuxième ville de Grèce, dans le nord.

Des incidents limités ont été signalés: dans la capitale, des policiers ont tiré des gaz lacrymogènes pour repousser des manifestants qui leur lançaient des pierres, tandis qu'à Salonique et Héraklion (Crète), le véhicule d'une télévision et une voiture de patrouille ont été incendiés, et des vitrines de prêteurs sur gages endommagées.

La mobilisation visait, selon les centrales syndicales GSEE du privé et Adedy du public, à "répondre aux politiques anti-croissance qui ont paupérisé la société et enfoncent l'économie dans la crise". Elle était au niveau de celle de la dernière journée de protestation sociale en novembre.

"Stop, nous n'en pouvons plus", proclamait la banderole centrale du cortège syndical, grossi par les troupes du principal parti d'opposition, le Syriza, de gauche radicale, dont les tracts appelaient à "faire tomber le plus vite possible" le gouvernement.

Dans la foule, Panayotis Kolovos, jeune avocat de 25 ans "se considère comme chanceux avec au moins un emploi, même s'il n'est payé que 600 euros". "Nous ne survivons qu'à grand peine", lance-t-il à l'AFP.

"Tout le monde autour de moi est sans emploi", affirme Alexandra Papadatou, 28 ans, diplômée d'économie au chômage. Le chômage frappe 27% des actifs, plus de 60% chez les jeunes.

Comme de coutume, le Front syndical communiste Pame a manifesté à part, sous le slogan "Non aux bagnes modernes", pour dénoncer la dérégulation en cours du marché du travail qui fait baisser les salaires en cascade.

Quelques tracteurs figuraient dans son cortège, signal de la colère des agriculteurs, mobilisés dans le centre rural contre un durcissement de leur régime fiscal et le manque de crédit.

Comme en Espagne ou au Portugal, les contestataires grecs ne voient plus d'issue à une politique de rigueur et de réformes initiée en 2010, qui se traduit dans l'immédiat par plus d'asphyxie économique et met à bas la santé, l'éducation et la protection sociale.

"En aucun cas nous ne pouvons demander des efforts supplémentaires aux Grecs", a d'ailleurs affirmé mardi le président français François Hollande, en visite de "soutien" à Athènes, alors que son homologue, Carolos Papoulias, au rôle honorifique, soulignait le risque d'une "explosion sociale".

Dans l'immédiat, "il s'agit juste d'appliquer" les engagements pris en novembre pour arracher aux bailleurs de fonds UE et FMI la poursuite de leur soutien financier, "en particulier en matière de privatisations, de perception des impôts et de réduction du secteur public", a commenté pour l'AFP une source du ministère des Finances.

Selon elle, le gouvernement de coalition droite-gauche modérée attend en conséquence le retour, fin février-début mars, de la troïka des créanciers (UE-FMI-BCE). Les inspections de la troïka conditionnent le versement des prêts dont la Grèce doit bénéficier pour un total prévu de 240 milliards d'euros.

Mais pour les manifestants, c'est déjà trop, alors que selon une étude, plus de la moitié des foyers est menacé d'insolvabilité. "Toutes ces mesures ont apporté la misère", s'emporte Dimitris Balayannis, un technicien de presse de 51 ans, fraîchement licencié.

L'exécutif lui-même renâcle parfois: pour éviter de licencier des fonctionnaires, il tente de convaincre ses créditeurs que les départs en retraite suffiront à tenir l'objectif de 25.000 postes en moins dans le public pour 2013.

Mais le Premier ministre conservateur Antonis Samaras a aussi recouru à la manière forte -- intervention policière et réquisition -- pour casser deux récentes grèves des marins et des employés du métro d'Athènes.

Dans un pays à l'activité déjà passablement ralentie par six ans de récession, la grève générale, la première de l'année, a perturbé les dessertes aériennes domestiques, ferroviaires et urbaines, et maintenu à quai les bateaux desservant les îles, tandis qu'hôpitaux, écoles et administrations ont tourné au ralenti.

 

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20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 22:23

 

 

Par Okeanos
20 février 2013 - 21:33

(dernière modification le 20/02/2013 - 22:10)

 

 

Grece La Grande Braderie Oui Mais

A la suite de notre article "Grèce : la grande braderie", le grand bluff d'Alexia Kefalas pour Envoyé Spécial, la société Upside TV nous avait menacé de poursuite et contraint à publier son droit de réponse. Aujourd'hui, nous vous invitons à lire la réaction des Indignés du PAF (publiée sur le site mediapart).

 


France 2 et "La Grande Braderie de la Grèce": réaction à l'émission "Envoyé Spécial" du 20 Décembre 2012

Hier soir, Mardi 19 Février, dans son journal télévisé de 20 heures, France 2 a diffusé un reportage intitulé « Grèce, la grande braderie de l’Etat ». Décidément, ce thème plaît beaucoup à la chaîne! En effet, le 20 Décembre 2012, Envoyé Spécial, le magazine de la rédaction, diffusait un reportage intitulé « Grèce, la grande braderie » réalisé par Alexia Kefalas et produit par Upside Television.

Lien pour visionner « Envoyé Spécial » : http://www.youtube.com/watch?v=OyqtyKLSaN8

Un mois après, le 21 janvier 2013, ce reportage a provoqué la mise en ligne d’un article intitulé « Grèce, la grande braderie, le grand bluff d’Alexia Kefalas pour Envoyé Spécial » par le site OkeaNews. Cette contre-enquête a pour objectif de montrer comment « ce reportage est truffé d’inexactitudes et d’omissions » et donne « une image totalement faussée des privatisations en cours en Grèce ».

Lien pour lire l'article d'OkeaNews: http://www.okeanews.fr/grece-la-grande-braderie-le-grand-bluff-dalexia-kefalas-pour-envoye-special/

La société Upside a demandé la publication d’un droit de réponse et  menacé d’engager  des poursuites contre le site. Le médiateur de France 2, que nous avons contacté, nous a envoyé le texte de ce droit de réponse.

Après relecture de l’article d’OkeaNews, de la réponse d’Upside, nous avons revisionné les images. Le reportage d’Envoyé Spécial comporte effectivement des erreurs et pose un problème déontologique concernant l’utilisation du commentaire.

La promesse est très forte au début du sujet : «  Alors il faut vendre et vite : la compagnie des chemins a déjà trouvé preneur, reste à saisir un aéroport, un ancien palais royal, le port d’Athènes, et même des mines d’or ». Mais tout au long de ce 26 minutes, aucune preuve  de vente de ce qui est annoncé n’est apportée, y compris pour la compagnie des chemins de fer.

L’OFFICIEL ET L’OFFICIEUX

L’objectif selon la société Upside n’est pas de montrer ce qui est officiel mais de révéler ce qui se passe derrière, grâce à un travail d’enquête.

Comme le mentionne OkeaNews, les privatisations des biens de l’Etat sont gérées par le TAIPED. Une liste officielle des privatisations est disponible sur son site. Mais comment le téléspectateur peut-il distinguer l’officiel de l’officieux quand on ne l’informe pas de l’existence de la liste officielle du TAIPED ?

Au sujet d’un agent immobilier apparaissant à l’image, Upside, dans son droit de réponse, écrit :  Nikos Lagonikos confirme que « les ventes et les locations d’îles ne sont pas officielles mais qu’elles existent. » La société contredit ainsi le commentaire de son propre reportage qui affirme : «  l’Etat l’a mandaté OFFICIELLEMENT pour vendre ses îles ».

LES ILES A VENDRE

Le commentaire dit : « il n’y a pas une seule mais 47 îles à CEDER ». Dans son interview, Nikos Lagonikos montre le catalogue des îles « que l’Etat a décidé de LOUER pour 49 ans ». Le commentaire affirme « tous les jours de nouveaux biens sont MIS EN VENTE ». Mais l’instant suivant, il cite « l’appel du maire qui voudrait LOUER ».

Le commentaire dit « VENDRE » quand les personnes interviewées disent « LOUER ». Ce procédé de jeux sur les mots leurre le téléspectateur. Quand une parole donne le change ou leurre, cela s’appelle un « bluff ».

Pour en revenir aux faits, le reportage n’apporte aucune preuve de vente d’une île, mais montre un maire qui souhaite louer les installations touristiques présentes sur son île, « l’île des Rêves ».

LA COMPAGNIE DES CHEMINS DE FER

Quand Upside écrit « notre reportage n’affirme pas que la compagnie grecque des chemins de fer a déjà trouvé preneur », encore une fois c’est comme si cette société n’avait pas écouté son propre reportage car le commentaire affirme au début du reportage: « la compagnie générale des chemins de fer a déjà trouvé preneur, reste à saisir… ».

Quand Upside précise dans son courrier « la société Cosco est intéressée par le réseau ferroviaire chemins de fer grecs », elle modère le commentaire du reportage qui dit : « un nouveau gros contrat ».  Dans l’interview, le représentant de Cosco ne parle pas d’acheter le réseau mais de relier le port à la voie ferré. Encore une fois, aucune preuve de vente.

OkeaNews indique que sur le site du TAIPED, la compagnie grecque des chemins de fer fait partie des privatisations qui auront lieu à long terme. C’est exact.

Le commentaire dit «  reste à saisir un aéroport, un ancien palais royal, le port d’Athènes, et même des mines d’or. » Le reportage développe ensuite trois exemples.

LE PORT D’ATHENES

Le commentaire dit «  Il y a MAINTENANT ce petit morceau de Chine ». La concession d’une partie du port du Pirée a été accordée en 2008 donc « ce petit morceau de Chine » a déjà quatre ans d’ancienneté. Ces mots comme « maintenant »  et « aujourd’hui » créent la confusion et amènent le téléspectateur à penser que la privatisation est récente.

LA MINE D’OR et de CUIVRE DE CHALCIDIQUE

C’est encore une fois l’absence de date qui entraîne la confusion dans la privatisation de cette mine, qui a eu lieu en 2003.

Upside répond que le reportage ne dit en aucun cas que l’achat de la mine d’or est une privatisation mais parle très clairement de la privatisation de la FORET qui entoure la mine d’or. Mais alors cette promesse en début de reportage « …et même des mines d’or » ?  Où sont donc ces fameuses mines d’or ?

LA BRADERIE DU PATRIMOINE HISTORIQUE

Même principe, un commentaire très affirmatif : «  les trésors de l’Antiquité comme l’Acropole ne sont pas à vendre, mais il y a des dizaines d’autres vestiges moins connus des touristes. » Concrètement, aucune preuve de vente d’un seul vestige sur « ces dizaines d’autres vestiges à vendre ». Le téléspectateur voit un ancien palais royal à l’abandon.  La polémique sur le détournement des fonds européens destinés à sa restauration est intéressante mais hors sujet.

Nous avons communiqué ces éléments au médiateur de France 2 le 14 Février dernier mais n’avons pas reçu de réponse à ce jour.

                                                                       Pour les Indignés du PAF, Sabine Chevrier, Mercredi 20 Février 2013

Contact: lesindignesdupaf@gmail.com

 

Cet article est en accès libre. Vous pouvez vous abonner gratuitement ici ou vous connecter ici pour profiter de la totalité du site OkeaNews !

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source : OkeaNews

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20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 22:00

 

Marianne - Mercredi 20 Février 2013 à 15:07

 

Laurent Neumann - Marianne

 

Un mensonge, fut-il répété dix fois, cent fois, mille fois, ne fait pas pour autant une vérité. Depuis des mois – en réalité, dès le lendemain de l’élection de François Hollande - de purs esprits nous expliquent que le matraquage fiscal infligé aux riches par la gauche se traduit par un exil massif des plus fortunés à l’étranger.

 

BAZIZ CHIBANE/SIPA
BAZIZ CHIBANE/SIPA

Un mensonge, fut-il répété dix fois, cent fois, mille fois, ne fait pas pour autant une vérité. Depuis des mois – en réalité, dès le lendemain de l’élection de François Hollande -  de purs esprits nous expliquent que le matraquage fiscal infligé aux riches par la gauche se traduit par un exil massif des plus fortunés à l’étranger. Dans la série « les pleurnichards vous enfument », rappelons-le, nous avons eu droit successivement au feuilleton Bernard Arnault – le Pdg de LVMH qui voulait abriter sa royale succession sous le ciel bleu de Belgique ; puis à l’épisode des « pigeons » - ou comment nous faire prendre des rapaces du « toujours plus » pour des colombes de la paix fiscale ; et enfin, au psychodrame Gérard Depardieu – qui voulait rejouer « Astérix chez les Belges », qui finit en Quentin de Montargis chez Poutine et à qui on a envie de dire : « Tais-toi » !


Sans parler de ces cohortes d’avocats fiscalistes, de conseillers en patrimoine et autres experts en optimisation fiscale qui défilaient complaisamment sur tous les plateaux de télévision pour faire la pub de leur petit business et nous jurer, la main sur le cœur, que la politique fiscale de François Hollande et de Jean-Marc Ayrault était confiscatoire et que jamais, ô grand jamais, ils n’avaient vu dans le secret de leurs cabinets autant de candidats – blindés de chez blindés, évidemment – au départ.
 

Or, voilà qu’au détour d’un petit article publié sur le site internet du « Figaro » - ça ne s’invente pas ! – la supercherie est enfin éventée. Titre de l’article dont, n’en doutons pas, le quotidien de Serge Dassault ne fera pas sa Une : « Bercy a recensé 250 déclarations d’exit tax être mars 2011 et décembre 2012 ». La fuite, l’exil, que dis-je, l’exode fiscal dont on nous a rebattu les oreilles pendant des mois, se résume donc au départ de 250 personnes. 
 

Soyons précis : 128 départs de mars à décembre 2011 (donc, presque 13 par mois sur 10 mois) et 122 départs sur toute l’année 2012 (donc, 10 par mois sur 12 mois dont 5 mois sous la présidence de Nicolas Sarkozy). 
 

Soyons précis et… juste : depuis mars 2011, un nouvel impôt oblige les ménages détenant plus de 1,3 million d’euros en actions et qui décident de déménager hors de France à payer une taxe sur les plus-values latentes liées à leurs actions. Certes, cette exit tax ne donne pas une idée exacte de tous ceux qui quittent la France, mais c’est sans doute l’indicateur le plus fiable pour mesurer ceux qui, parmi les plus riches contribuables, choisissent de partir. Et la conclusion est implacable : depuis l’arrivée de la gauche au pouvoir, il y a plutôt moins de candidat à l’exil fiscal que sous Nicolas Sarkozy – et ce, malgré tous les cadeaux fiscaux que ce dernier avait consenti à nos compatriotes les plus riches. Bref, le grand exode fiscal des riches, c’était bidon !
 

Question : tous ceux qui nous ont prétendu le contraire depuis le mois de mai dernier vont-ils venir sur les plateaux de télévision pour faire amende honorable ? Je vous parie que non et je ne prends guère de risque…

 

 

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20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 19:52

 

 

http://zad.nadir.org

mercredi 20 février 2013, par zadist

 


Aujourd’hui 20 février l’occupation militaire dure depuis 88 jours (pour une opération débutée il y a 127 jours). Un camarade est emprisonné depuis 84 jours


INFO Chat Teigne : l’huissier est passé le 14/02 refiler une assignation à comparaître pour le mardi 26 février !!


INFO Bellveue : Audience en expulsion pour la ferme de Bellevue à Saint-Nazaire

A l’appel du COPAIN (Collectif des Organisations Professionnelles Agricoles Indignées par le projet d’aéroport) et de l’ACIPA : audience en expulsion pour la ferme de Bellevue.

Rassemblement à 9h au tribunal d’Instance de Saint Nazaire.

Covoiturages à 8h :
- Beauséjour à Nantes
- Place de la Poste à Notre Dame des Landes

Point Info Bellevue :

PDF - 133.7 ko

Un camarade est en ce moment en prison, un a été libéré et un troisième a été condamné à 6 mois avec mise à l’épreuve, c’est-à-dire qu’il risque d’être enfermé à un moment ou un autre.

Tout acte de solidarité est le bienvenu. Participer à la lutte contre l’aéroport et son monde en est un. Puis rester en contact avec les personnes incarcérées pour leur montrer notre soutien en est un autre, bien nécessaire pour rendre leur temps d’incarcération plus vivable et pour qu’ils n’oublient pas qu’ils ne sont pas tous seuls face à ce monde répressif. N’hésitez donc pas à leur écrire des LETTRES ou des cartes postales.

- Pour écrire à Cyril, enfermé depuis le 28 novembre, vous pouvez lui adresser vos courriers directement : Centre Pénitentiaire Quartier Maison d’Arrêt Cyril n° d’écrou 57360 rue de la Mainguais 44300 Nantes

Appel à témoins pour la défense de Cyril

Des nouvelles d’un camarade qui est passé par la Zad : Lutin est en prison à Rennes depuis 2 mois. Il ne reçoit pas de courrier et sa maman a eu récemment le droit d’aller le voir. Il venait souvent sur la Zad, et demande que les copains et copines lui écrivent

Voici son adresse Lutin ecrou 3610 MA1 CELLULE 03 Centre pénitencier des hommes Rennes Vezin CS 14605 rue du petit pré 35746 Vezin le coquet cedex


Infos utiles pour venir ici

Point d’info de 10h à 20h sur le campement "Hors Contrôle" établi le long de la D81 entre le lieu dit Les Domaines (la Vache-Rit) et la Rolandière. Si vous nous rejoignez sur la zone, voyez ici. Il est aussi possible de venir directement sur la zone, par ex par la D281, et d’y croiser du monde !

- Accueil "hors contrôle" : 06 32 98 78 36
- Contact presse de la Zad : 06 38 17 36 19
- Équipe légale  : 06 75 30 95 45 : à contacter uniquement si vous êtes témoins d’arrestation, si vous êtes arrêté-e-s, et après votre libération IMPORTANT : s’il vous plait lisez le texte "en cas d’interpellation" Et surtout, refusez les comparutions immédiates !
- Équipe médicale : contact able par mail : equipemediczad at riseup.net pour toute communication non-urgente. La street médic est joignable par téléphone uniquement lors de journées d’interventions militaires/policières sur la zone ou autres "moments chauds" au 07 60 26 42 14.
- Liste du matos à ramener (mise à jour le 02/01) : disponible ici

Si jamais le Site ne fonctionne pas, on continuera la-bas : http://lazad.noblogs.org/

RADIO KLAXON :

On a un streaming qui marche (même si la qualité serait mieux avec une radio qui aurait une vraie antenne) :

( Klaxon n’est pas sur les sondes dans ce moment ! )

EXPOSITION itinérante de la ZAD

Un Territoire se défend avec tout-e-s ses habitant-e-s, Notre mémoire commune nous nous l’approprions, nous la faisons vivre. C’est notre résistance que l’on vous invite à partager ici et ailleurs - a travers cette exposition itinérante !

Pour une organisation simple, voici un Planning qui vous permette de réserver l’exposition ( une seule personne référent pour simplifier la communication ). Pour tout les gestions concernant l’expo, mail a zad@riseup.net avec le sujet "EXPO" svp !


Action du jour

féliciter la société qui est derrière le blog de l’aéroport, http://leblogdelaeroportdugrandouest.eu, nouvel outil de propagande : http://www.image-strategie.com/ contact @ image-strategie.com


Infos du jour

- hier, un huissier est passé pour donner une convocation au tribunal pour un squat de Haut Fay : lire ici le texte écrit par le collectif de là-bas : Notre-Dame-des-Landes : 6000 euros de loyer par mois pour une maison squattée, les saucialistes font exploser le prix du locatif.

- 12h : nouvelles du procés de Bellevue  : une centaine ( à vue de nez) de personnes, une paire d’âne et plusieurs tracteurs étaient rassemblées devant le tribunal ce matin : le rendu du procès est fixé pour le 28 février, en attendant, la mobilisation reste de rigueur à Bellevue ! Le rdv de demain pour discuter de l’organisation de Bellevue est reporté au vendredi 1er mars à 12h, plus d’infos bientôt.

- reçu : D’apres un des economistes intervenants dans cette emission d’yves CALVY, Nicolas BOUZOU,reconnu dans le" grand marais"du monde politico-economique francais :" concernant les choix economiques (en investissements) a faire, c’est comme les cholesterols,il y a le bon et le mauvais ! ...et , entr’autres exemples,le projet d’aeroport de notre dame des landes ,dit-il, fait partie du mauvais cholesterol " !!! Qui disaient que nos economistes-propagandistes avaient perdu tous sens critiques ?!!

- reçu : Veuillez trouver ci-joint une lettre ouverte adressée au Président de la République par la Coordination vigilance LGV de Gironde. C’est une réponse argumentée à la déclaration sur les projets de LGV que Monsieur Hollande a fait lors de son déplacement à Bordeaux, le jeudi 10 janvier 2013 :« ... ça passera parce que ça doit passer. C’est l’avenir. » Cette déclaration, en totale contradiction avec les conclusions des études indépendantes, des assises du ferroviaire, de la direction de la SNCF et de la cour des comptes, a révolté les populations concernées. Malgré son caractère manifestement provocateur, nous ne pouvions la laisser sans réponse.

PDF - 93.1 ko

- Le Chefresne : les anti-THT expulsés par les gendarmes

Bon courage aux ami-e-s la-bas, baissez pas les bras !!

- Notre-Dame-des-Landes. A plan com’, plan com’ et demi

- quelques informations sur le blog lancé par le syndicat mixte aéroportuaire : http://leblogdelaeroportdugrandouest.eu : le domaine est enregistré par Image & Stratégie "acteur de référence de la communication et de l’influence des entreprises, des institutions et des collectivités" ...tout un programme, quoi ... Lobbying pour NDDL (4) : un blog mal inspiré

- reçu : Voilà en quoi les arbustes, et les zones boisées même peu denses, sont utiles aux biotope naturel, et au plantations agricoles. Peut-être une source d’inspiration pour densifier le tapis végétal présent sur la ZAD, et rendre encore plus incohérent, si il en fallait, ce projet de désert de béton et de tarmac nommé AGO.

http://www.agroforesterie.fr/video-...

- Rien d’irréversible ? ( Article par rapport des fouilles archéologiques )

- Propagande policière : Ouest France récidive le 17 février

- reçu : Suite à une plainte du ministère de l’intérieur contre Amal B.,pour son site de "police assassine" . Amal soeur de Amine, tué par la police en avril 2012 est convoqué au commissariat du 75013 le mercredi 26 février 2013 à 14h30. Commissariat du 75013 122 rue du château des rentiers 75013 Paris métro olympiade ligne 14 Un appel informel est lancé pour la soutenir par une présence devant le commissariat

et des autres rassemblements aujourd’hui :

à 9h30, devant le Pôle Emploi Centre : Rassemblements devant, dans et contre Pôle Emploi le 20 février suite au suicide de Djamal Chaar

- reçu : Le site "Territ’eau", créé et alimenté par des chercheurs d’une UMR (Unité mixte de recherche CNRS/Université de Rennes1) qui travaillent sur l’eau et les zones humides. Ils pont créé ce site pour rendre ces informations publiques et gratuites. On y trouve outils techniques et pédagogiques sur l’eau, ainsi que de nombreuses données qualitatives et quantitatives, relatives à la Bretagne (que l’on peut exporter, tout comme les couches cartographiques, et publier à condition de citer la source). Il y a notamment des information sur le rôle écologique des zones humides et sur les critères de définition de ces milieux (dont, il faut le savoir, certains peuvent être modifiés selon les politiques environnementale et agricole, en fonction des intérêts en jeu). En bref, plein de données en libre accès (par volonté des chercheur.se.s), pour ceux qui souhaitent aller plus loin sur ce thème. C’est bourré d’info, mais assez pédagogique tout de même. Morceaux choisis :
- Carte interactive des zones humides potentielles en Bretagne (calculées selon des modèles théoriques)

- Définitions concernant les zones humides

- Rôle écologique des zones humides

- Provocations et harcèlement de la part des forces du désordre sur la ZAD

- Article de ouest France 20/02/13 :

"Le dossier est maintenant européen" (eurodéputée EELV)

- en Corse, Biotope a encore frappé !

- Köpi (Berlin) – Pas à vendre !

- Réactions à la campagne du Coseil Général du moment

- Notre-Dame-des-Landes : Campagne de pub pro-aéroport, le Conseil Général encore et toujours à la ramasse

- dans les journaux :

Notre-Dame-des-Landes. A plan com’, plan com’ et demi

EELV dénonce la campagne de pub en faveur de l’aéroport une pub pour l’aéroport fait polémique

EELV dénonce un "matraquage publicitaire" pro-aéroport

- A l’heure actuelle, il y a du monde a St. Nazaire en face de tribunal pour le procès de Bellevue...

- ATOMIQUE – En Australie, un Aborigène déjoue les projets de mines d’uranium d’Areva

- il est 9h17 et encore une belle journée s’annonce. Il fait bien froid mais un grand soleil quand même, que est ce que ca se voir directe sur les visages de gens, (presque) tout le monde est tôt le matin déjà sourient. Le printemps s’annonce, ca y est ! Pas des infos sur les barrages, fouilles ou autres activités de la flicaille sur la zone, mais on aimerai bien savoir....

- APPEL aux esprits créatives :

On en a marre de barrages aux Ardillières et Fosses noires sur la D81. Pas une nouvelle, mais il faut le dire. Des fouilles, des contrôles et a chaque fois des réflexions a la con et la question plus débile qu’on peut poser : "Vous allez ou ?" et "Vous venez de ou ?" Bof, c’est vrai cette gestions sont plus que inutile car on peut répondre que est ce qu’on veut, finalement ils sont quand même obligés nous laisser passer. Par contre, l’effet de cette gestion est très désagréable, ça touche a nos vis privés et on aime pas la contrôle, du tout du tout du tout. Alors on se dit qu’on arrête s’énerver et risquer a chaque fois d’être embraquer pour avoir dit quelque choses qui les dérange, comme "j’y vais la bas" en pointent le doit dans la direction. "Non, mais vous allez ou ?" "Mais la bas !!", "OK, vous voulez jouer, sortez de véhicule et ouvrez le coffre, fouille" Alors on se dit qu’on va peut-être pas empêcher de se faire fouiller et contrôler, mais ou moins on se marre pas mal en attendant ! Et c’est la on a besoin les têtes créatives :

On cherche des réponses les plus débiles qui existent !!

Pour exemple...

"Vous allez ou ?"

"Au concert de Michael Jackson Monsieur !" ( avec une mine hyper sérieuse et très polit )

"...ehm...mais...il est mort madame !"

" serieux ?" ( en canon, bien appris avant ! )

"..?...." - il s’interpelle si on se fout de sa gueule - "...bah oui madame il est mort !" en se tournant vers un pote flic "ey Didier, Michael Jackson est bien mort, non ? Depuis quand déjà ?"

"Bah tant pis pour nous, on a acheter les tickets pour rien alors" en faisant semblent d’être déçu...

"Bah, vous êtes pas sérieuse la, non madame ?"

"Évidement, mais vous pourriez me renseigner si je peut me faire rembourser par un mort ?"

Donc, on cherche des idées pour mieux s’amuser sur le peau d’eux qui nous occupent et qui nous font chier, et qui nous oblige de passer sur des champs privées de paysans, et qui nous fouillent et contrôlent le longer de journée et la nuit.

envoi tes idées avec le sujet "jackson" a zad chez riseup point net !


RDVs sur la ZAD

- 19h à la chat-teigne : Assemblée de préparation pour la manif de mise en culture d’avril

- A partir de 20H sous le chapiteau cuisine "hors contrôle" (bis) : Concert de krekekekoaxkoax ( "punk pour mômes", "disco-punk" ), après concert pourquoi pas un peut de la zik style on mets que est ce qu’on a envie...

RDVs ailleurs

St. Nazaire : Audience en expulsion pour la ferme de Bellevue à Saint-Nazaire

A l’appel du COPAIN (Collectif des Organisations Professionnelles Agricoles Indignées par le projet d’aéroport) et de l’ACIPA : audience en expulsion pour la ferme de Bellevue.

Rassemblement à 9h au tribunal d’Instance de Saint Nazaire.

Covoiturages à 8h :
- Beauséjour à Nantes
- Place de la Poste à Notre Dame des Landes

- Rennes à l’université de Rennes, mercredi 20 fév, à 18h45 dans l’amphi B 6 : projection de "Notre Dame des Luttes" suivie de discussions

- Ancenis Soirée débat NDDL 20:30 Salle du Bois Jauni - Ancenis

Présentation du diaporama d’informatiuon suivie d’un débat ; organisation : Nature Ancenis

- Brest "Comprendre la place des territoires dans un conflit d’aménagement : le cas du projet d’aéroport de Notre Dame des Landes" Le mercredi 20 février, à 18 heures, faculté Segalen - Brest Centre, amphi Guilcher : « Comprendre la place des territoires dans un conflit d’aménagement : le cas du projet d’aéroport de Notre Dame des Landes  ». Avec Loïc Avry, géographe, chercheur associé, Université de Rennes 2 et Jacques Lescoat, association des géographes de Bretagne. Sur l’initiative des Amis du Monde Diplomatique de Brest : http://www.amis.monde-diplomatique....

-  Saint Julien de Concelles (44) : projection/débat

à 20h30 Salle Saunier à SAINT JULIEN DE CONCELLES Soirée projection/débat Organisée par le Comité Loire-Divatte Contre le Projet d’Aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Entrée libre) FILM « Notre-Dame-des-Landes, au cœur de la lutte » suivi d’un débat Organisée par le Comité Loire-Divatte Contre le Projet d’Aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Entrée libre) FILM « Notre-Dame-des-Landes, au cœur de la lutte » suivi d’un débat

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20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 15:57

 

Rue89 - « Haute cuisine » 20/02/2013 à 11h19
Sophie Caillat | Journaliste Rue89

 

 

Picard surgelés « fait » ses plats, les « élabore », mais ne les fabrique pas. La nuance vous avait peut-être échappé.

L’alerte a été donnée lorsqu’on a appris que Picard était mouillé dans l’affaire de viande de cheval Findus. Eh oui, tous deux se fournissent auprès du même Comigel, lequel a acheté à Spanghero du cheval étiqueté bœuf, puis l’a cuisiné dans ses lasagnes et son chili con carne (n’allez pas traduire « carne » par viande, car il s’agit plutôt de « minerai de viande »).

L’affaire devait être close une semaine plus tard, lorsque Comigel, la PME lorraine sous-traitante du géant des surgelés, a reconnu une « erreur » :

« Cela n’aurait jamais dû se produire, Spanghero ne faisant pas partie des fournisseurs validés par Picard dans le cahier des charges signé entre Picard et Comigel. »

Tout va bien donc pour Picard, qui, en 20 ans de collaboration avec Comigel, n’avait jamais eu à faire face à ce type d’écart, indiquent les deux partenaires.

« Recettes élaborées en interne »

Cette affaire a le mérite de rappeler ce que le consommateur endormi aurait tendance à oublier, sous l’effet assoupissant des jolies photos du catalogue Picard (1200 produits dont 200 nouveaux chaque année) : à l’instar de toutes les marques de distributeurs, les « MDD » également embarquées dans cette affaire, Picard conçoit et distribue les produits, mais en sous-traite la fabrication. Son métier est d’élaborer les recettes et d’avoir des magasins.

Entre temps, le consommateur adepte de la marque au flocon, si douée pour faire passer ses plats préparés pour de la « haute cuisine », comme on dit haute couture, a découvert le visage du patron de cette entreprise florissante.

La vidéo digne de l’ère soviétique montre, centré sur fond blanc, un monsieur d’un certain âge dénommé Philippe Pauze et ayant la qualité de « président ». L’air navré, le patron vante les « recettes exclusives élaborées en interne par les équipes de recherche et développement »

 

 

Intervention de Philippe Pauze

Et le gastronome attentif a pu s’arrêter sur le terme « élaboré » : les plats incriminés sont les deux seuls « élaborés » par le fournisseur mis en cause.

« C’est fait par qui ? »

Naïvement, vous aviez cru que Picard fabriquait ce qu’il vous vendait, et non qu’il se bornait à concevoir des recettes et faire respecter un cahier des charges ? Vous aviez peut-être trop regardé la publicité, qui disait : « C’est fait par qui ? Par Picard, et Picard, j’en suis sûre ».

Mais accrochez-vous si vous voulez savoir qui « fait » vraiment les produits Picard et quels produits il met dans le plat préparé. Où est la liste des quelque 200 sous-traitants ? Impossible de mettre la main dessus.

A la rubrique « Entre nous » du site Picard, la transparence est de mise. Des questions fictives sont posées par des clients fictifs. Et à la question sur le risque de « confusion » sur l’origine des produits, il est simplement répondu :

« La mention “élaboré en France” figurant sur nos emballages signifie impérativement que le produit a été fabriqué dans un atelier de production situé en France ; en revanche, les ingrédients ne sont pas forcément tous d’origine française. Lorsque le produit et l’ensemble de ses ingrédients sont français, nous précisons “production française”. »

« Quand vous achetez une voiture... »

La marque, désignée en 2010 et 2011 gagnante du palmarès des enseignes de distribution les plus attractives par le cabinet OC&C, au nom notamment de la confiance que les Français lui accordent, tremble-t-elle ?

Apparemment pas. Au service de presse, on nous explique que « ça fait quinze ans qu’on essaie d’expliquer qu’on n’a aucune usine, c’est de notoriété publique, on ne s’en est jamais cachés ». Pour seule explicitation de ce processus, on nous propose ce schéma :


De la création à la mise en vente (Picard)

Où il faut comprendre que l’essentiel, à savoir la fabrication, échappe à Picard. Admettant que « ce n’est peut-être pas écrit », l’attaché de presse ose cette comparaison :

« Quand vous achetez une voiture, la liste des pièces et de leur provenance n’est pas mentionnée non plus. »

Ce qui me fait penser que décidément, quand Fabrice Nicolino dit qu’on « produit de la viande comme on fabrique des bagnoles », ça s’applique bien à toute la bouffe industrialisée, même la plus « haut de gamme », et pas seulement à la bidoche.

MERCI RIVERAINS ! Tilô, Pierrestrato
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20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 15:54

 

Rue89 - Arrêt sur images 20/02/2013 à 09h45
Arretsurimages.net"
Daniel Schneidermann | Fondateur d'@rrêt sur images

 

 

Ce mercredi matin encore, elle laisse tout le monde sans voix. On lit et on relit la lettre adressée à Montebourg par le PDG de Titan, Maurice Taylor Junior, pour lui expliquer son refus de reprendre Goodyear. La voici :

« J’ai visité cette usine plusieurs fois. Les salariés français touchent des salaires élevés mais ne travaillent que trois heures. Ils ont une heure pour leurs pauses et leur déjeuner, discutent pendant trois heures et travaillent trois heures. Je l’ai dit en face aux syndicalistes français. Ils m’ont répondu que c’était comme ça en France [...].

Monsieur, votre lettre fait état du fait que vous voulez que Titan démarre une discussion. Vous pensez que nous sommes si stupides que ça ? Titan a l’argent et le savoir-faire pour produire des pneus. Qu’a le syndicat fou ? Il a le gouvernement français. Titan va acheter un fabricant de pneus chinois ou indien, payer moins d’un euro l’heure de salaire et exporter tous les pneus dont la France a besoin. Vous pouvez garder les soi-disant ouvriers. Titan n’est pas intéressé par l’usine d’Amiens-Nord. »

A noter que le scoop a été décroché par la même journaliste des Echos, Leïla de Comarmond, qui suit le dossier Goodyear depuis longtemps, et n’avait jadis pas de mots assez durs contre la CGT, coupable de bloquer pour des raisons purement politiques la reprise de Goodyear par Titan.

Candidat à la primaire républicaine de 1996

« Quand ce monsieur a visité l’usine, on était déjà en activité ralentie », expliquait ce mercredi matin sur France Inter le leader CGT de Goodyear, Mickaël Wamen, répondant vraisemblablement à une question sur les fameuses « trois heures par jour ». Et d’ajouter, quasi triomphant, qu’il espérait que l’on comprenne mieux maintenant, pourquoi la CGT avait bloqué le plan Titan. Bref, la vraie histoire de la négociation Titan-Goodyear reste à écrire, avis aux amateurs.

Pour son sens aigu des relations humaines, Maurice Taylor s’est auto-surnommé « The Grizz » (le grizzly). Hors du monde du business, son principal titre de gloire est de s’être présenté à la primaire républicaine de 1996, compétition où il a décroché 1% des voix. Pour le reste, si ses résultats économiques sont certainement remarquables, c’est un blogueur paresseux (dernier post en 2010).

Beaucoup d’autres Maurice Taylor Jr

Etrange sensation, de voir la réalité rejoindre et dépasser brutalement sa caricature. Comment, en lisant la lettre de Taylor à Montebourg, ne pas penser pêle-mêle à la World Company des « Guignols », et à son commandant Sylvestre, ou à un nouveau canular des Yes Men ? Mais non. Il y a bien, dans le vrai monde, un vrai Maurice Taylor Jr. Et il y en a beaucoup d’autres.

La crudité de ce discours, de cette pensée, est habituellement ensevelie sous le savoir-faire lénifiant des marchands de pommade, pardon, des communicants, et grâce à la complicité des blanchisseurs médiatiques officiels.

Que l’on pense à la manière dont Carlos Ghosn, par exemple, a réussi à faire passer pour un geste audacieux les quelques billets de Monopoly jetés aux salariés de Renault (on en verra encore un exemple ici). The Grizz se moque d’être aimé ou haï. Il dévoile la mondialisation comme elle est. Il est, pour ce faire, mille fois plus efficace que tous les films de Michael Moore. Thank you, the Grizz.

MERCI RIVERAINS ! Tilô

 

 

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20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 15:47

 

 

Le Monde.fr | 20.02.2013 à 12h17


 

 
Si cette volonté de mettre au jour les pratiques plus ou moins opaques des banques a le soutien de la Comisssion européenne, le lobby bancaire des Etats membres fait de la résistance.

L'éventualité fait déjà trembler les banques. Dans le cadre des accords de Bâle III sur la régulation bancaire, les établissements financiers pourraient être obligés de publier leurs résultats (impôts et bénéfices inclus) non plus de façon globale, mais pays par pays, écrit mercredi 20 février le Financial Times (FT). Cette mesure en faveur d'une transparence accrue s'ajoute à la pression du parlement européen pour que les bonus accordés aux banquiers soient plafonnés.

Par exemple, la britannique Barclays serait contrainte de publier ses résultats en fonction de chaque juridiction nationale, du Royaume-Uni au Zimbabwe, explique le FT. Cette nouvelle obligation serait alors le meilleur moyen d'attirer l'attention de l'opinion publique sur les astuces comptables et fiscales employées par chaque banque pour tirer au mieux parti de l'environnement réglementaire local. Et nul doute qu'elles se passeraient bien de ce type de publicité à l'heure où scandales financiers, comptables, délits d'initiés et règlements à l'amiable à coups d'amende record occupent encore les manchettes des journaux.

Sans surprise, si les instances européenne soutiennent le projet, les Etats membres en dénoncent la complexité et affichent leur préférence pour un règlement a minima : une directive comptable séparée qui ne s'aplliquerait même pas aux banques, mais aux grands groupes miniers et opérant dans le secteur de l'énergie.  

Lire : Les Etats occidentaux sont prêts à s'attaquer à l'optimisation fiscale (lien abonnés)

L'entrée en vigueur de l'ensemble des nouvelles règles contenues dans l'accord de Bâle III, prévue en janvier, a déjà pris du retard. Les résistances de part et d'autre, Etats ou lobbys bancaires, entament l'optimisme de l'Union européenne sur la possibilité d'un accord voté par le Parlement d'ici à la semaine prochaine.

 

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