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24 mars 2013 7 24 /03 /mars /2013 19:54

 

 

Médiapart

                                                                                                                                                                                                                           Lire aussi

Selon ses proches, la « semaine noire » qui vient de s'écouler (Tapie, Cahuzac, Sarkozy, et l'altercation entre l'ancien chef de l'État et le juge Gentil à l'issue de l'audition) aura convaincu l'ancienne candidate écologiste à la présidentielle, médiatiquement discrète depuis plusieurs mois, de prendre la parole. Et les mots sont forts, le ton solennel : « Je demande un plan d’urgence contre les affaires, une opération mains propres à la française », a déclaré Eva Joly samedi devant le conseil fédéral d'Europe Écologie-Les Verts.

S'adressant directement au chef de l'État, qui s'exprimera jeudi à la télévision, Eva Joly lui reproche de ne pas avoir engagé « avec assez de vigueur » « le chantier de la république exemplaire ». « Une bataille à mort s’est engagée que nous n’avons pas le droit de perdre entre l’idée républicaine et la confiscation de la démocratie par ceux qui en détournent les règles à l’usage de leur profit exclusif », affirme Eva Joly.

« Qu’on regarde déjà  avec quelle arrogance incroyable les archers de l’UMP font feu de tout bois pour décrédibiliser à l’avance le travail des juges. » « Notre ennemi n’a pas de visage, il en a mille. Il n’a pas de parti, il les menace tous. Il n’a même pas de programme juste des intérêts : cet ennemi, c’est la corruption, les affaires, l’impunité... », poursuit l'ancienne juge de l'affaire Elf.

Samedi, en marge du conseil fédéral des Verts, le secrétaire général d'EELV, Pascal Durand, en a lui aussi appelé à François Hollande, demandant un alignement du statut pénal du chef de l'État sur celui de n'importe quel fonctionnaire. « Dans quel pays vivons-nous pour que des anciens présidents de la République soient systématiquement mis en examen ? » Revenant sur la démission de Jérôme Cahuzac, Durand a salué le travail « des journalistes ». « Et on voudrait nous faire croire que c'est à cause d'eux que la démocratie recule ! » a-t-il lancé.

Discours d'Eva Joly devant le conseil fédéral d'EELV, samedi 23 mars :

« Nous venons de vivre une semaine noire pour la démocratie.  En trois jours, Jérôme Cahuzac a été forcé à la démission après qu’on eut appris que l’enregistrement révélé par Mediapart concernant la possession d’un compte en Suisse était bien celui de sa voix ; l’appartement parisien de la présidente du FMI était perquisitionné dans le cadre de l’enquête sur les arbitrages Tapie, et Nicolas Sarkozy était mis en examen, notamment pour abus de faiblesses dans le cadre de l’affaire Bettencourt. Qui peut croire que cette cascade d’affaires déversant leur trop-plein de boue sur notre vie politique restera sans conséquences ?
 
La crise politique ne se présente pas comme une explosion subite, mais comme le long pourrissement en continu de nos mœurs démocratiques. Seuls ceux qui y ont intérêt pour conserver une rente de position, font semblant de considérer que les choses peuvent continuer comme avant. En réalité la marche à la crise n’est plus une marche, mais une course à l’abîme.
 
Le chantier de la république exemplaire n’a pas été engagé avec assez de vigueur par François Hollande, et nous voilà rattrapés par la question de la collusion entre les milieux d’affaires et la classe politique engoncée jusqu’au cou dans l’eau saumâtre des affaires.
 
Comme dans le même temps on demande au peuple de se serrer la ceinture, et que ce sont les mêmes qui font assaut d’orthodoxie budgétaire et se retrouvent pris la main dans le pot de confiture, comment s’étonner que les Françaises et les Français n’accordent plus aucune confiance, ni aucun crédit à la parole des politiques ?
 
Le moment est venu de hausser le ton contre un système qui broie la confiance et détruit le lien démocratique. Pour résumer les choses, ce sera eux ou nous. Les cyniques ou les sincères. Les partisans de l’impunité ou les promoteurs de l’exemplarité de nos dirigeants. Les ventres repus de l’abus de pouvoir ou les crève-la-faim de la démocratie.
 
Eux ou nous, vous dis-je. Une bataille à mort s’est engagée que nous n’avons pas le droit de perdre entre l’idée républicaine et la confiscation de la démocratie par ceux qui en détournent les règles à l’usage de leur profit exclusif.
 
Si nous refusons le combat frontal, si nous tergiversons, si nous faiblissons, alors le pire est à prévoir. Qu’on regarde déjà avec quelle arrogance incroyable les archers de l’UMP font feu de tout bois pour décrédibiliser à l’avance le travail des juges. Ils mentent avec hargne et mordent avec férocité. Dans leur collimateur, derrière les juges, c’est l’État de droit qui est visé, l’idée selon laquelle on pourrait traiter tous les justiciables de la même manière, la lutte contre l’impunité qu’on veut abattre.
 
Alors je veux vous convaincre que nous devons hausser le ton et ne pas nous laisser enfumer par les pseudo-arguments sur la présomption d’innocence. Lorsqu’ils se drapent dans la présomption d’innocence, ils la souillent, la maculent de la tache indélébile du mensonge.
 
J’appelle nos amis socialistes puisque nous gouvernons ensemble à ne pas, par leurs silences gênés, laisser supposer qu’ils auraient la moindre pusillanimité dans la conduite du combat contre la gangrène des affaires. Les affaires, même lorsqu’elles touchent un des nôtres, surtout quand elles touchent un des nôtres, doivent être combattues sans relâche.
 
Pendant la campagne présidentielle, je n’ai pas été entendue. Mais cette fois-ci je ne demande aucun suffrage, juste un sursaut, une révolte, une insurrection contre la fatalité des affaires.
 
J’en appelle aux grandes consciences du pays, aux intellectuels, aux artistes, aux gens de toute profession, comme à ceux qui n'ont pas d'emploi, aux simples citoyens, à tous ceux qui ont foi dans la République. Je les engage à soutenir notre combat : c’est le leur. Tous ensemble nous devons dire ça suffit. Notre ennemi n’a pas de visage, il en a mille. Il n’a pas de parti, il les menace tous. Il n’a même pas de programme juste des intérêts : cet  ennemi, c’est la corruption, les affaires, l’impunité.
 
Chers amis, notre combat ne fait que commencer : mais que tout le monde se le tienne pour dit, que chacun soit prévenu, cette fois nous ne céderons pas.
 
J’en appelle donc solennellement au Président de la République. Je demande un plan d’urgence contre les affaires, une opération mains propres à la française. Nous devons de toute urgence renforcer les règles éthiques qui régissent notre vie publique, renforcer les moyens consacrés à la traque de l’évasion fiscale et de la corruption, protéger de manière accrue l’indépendance de la presse et de la justice.

Monsieur le Président de la République, faites face à vos responsabilités. Vous avez le pouvoir d’agir, et en conséquence le devoir de sauver une certaine idée de la République. »

 


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24 mars 2013 7 24 /03 /mars /2013 19:40

 

 

 

 

A partir d'avril, la capitale va expérimenter l'éco-pâturage, sur un seul site pour le moment, afin d’évaluer la faisabilité en milieu urbain dense de cette technique qui doit permettre de limiter l'usage d'engins et de désherbants.

L'expérimentation insolite débutera le 3 avril sur « un terrain de 2 000 m2 en friche » appartenant au service des Archives de Paris dans le XIXe arrondissement, indique la mairie de Paris.

Pour cette expérimentation, prévue en « plusieurs périodes » d'avril à octobre, ont été choisis des moutons d'Ouessant, une race à la fois résistante mais aussi de petite taille, permettant « une manipulation plus aisée », explique la municipalité.

Entre les périodes de pâturage, les animaux seront hébergés par la Ferme de Paris, équipement situé dans le bois de Vincennes chargé de leur suivi sanitaire. En cas de résultats probants, d'autres expérimentations pourraient suivre, par exemple dans les bois de Vincennes et de Boulogne, affirme la mairie.

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24 mars 2013 7 24 /03 /mars /2013 19:20

 

Marianne - Vendredi 22 Mars 2013 à 05:00

 

Journaliste à Marianne, notamment en charge des questions de santé En savoir plus sur cet auteur

 

 

Un mois et demi après la mort in utero d’un bébé dont la naissance était programmée à la maternité de Port-Royal, un rapport interne dédouane l’établissement et insiste sur la disponibilité de lits. Le personnel n’y croit guère. Le responsable du service, Dominique Cabrol, a quitté ses fonctions. De son plein gré?

Maternité Port-Royal, février 2013 - V. WARTNER/20 MINUTES/SIPA
Maternité Port-Royal, février 2013 - V. WARTNER/20 MINUTES/SIPA
Le chef de la maternité de Port-Royal a-t-il été poussé vers la sortie ? Au lendemain de la remise du rapport interne dédouanant l’établissement de toute responsabilité dans la mort in utero d’un bébé devant y naître en janvier, le professeur Dominique Cabrol a fait savoir qu’il mettait fin à ses fonctions. Une démission prévue de longue date et qui n’a rien à voir avec le drame survenu en janvier, indique l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (APHP). « En décembre 2012, le professeur Dominique Cabrol a fait connaître sa volonté de démissionner de sa fonction de chef du service d’obstétrique au 31 mars 2013. Il continue actuellement à exercer ses autres fonctions au sein de la maternité et fera valoir ses droits à la retraite au 1er octobre 2013, à l’âge de 67 ans », peut-on lire dans un communiqué de l’APHP. 

Un discours qui ne convainc guère les personnels de Port-Royal. « Il semble que le professeur Cabrol a été poussé vers la sortie. Peut-être paie-t-il ses déclarations à l’issue du drame de début janvier, lorsqu’il indiquait que la maternité était saturée ce jour-là », avance la CGT locale. Le rapport interne, « fait par et pour l’APHP » comme souligne la CGT, et remis en début de semaine, insiste sur le fait que des lits étaient disponibles. Reste qu’aucune place n’était libre ni en salle de naissance, ni en salle de suites de couche, ni même dans la section grossesses à risque. « C’est écrit dans le rapport. Même s’il y avait des lits disponibles, ils n’étaient pas là où il y en avait besoin », explique la CGT.

Pascal, le mari d’une patiente venue accoucher le 1er février, au moment même du drame, à Port-Royal, se souvient avoir crapahuté à travers les étages et les couloirs de la maternité pour tenter de trouver une chambre pour sa compagne, restée 24 heures en salle de réveil faute de place ailleurs. « Le personnel de Port-Royal est très compétent, mais débordé. Le jour où ma femme accouchait, il n’y avait qu’une infirmière pour six patientes. Je me souviens d’ailleurs d’une soignante nous prévenant que si deux femmes se mettaient à saigner en même temps, elle ne pourrait en soigner qu’une », se remémore ce papa.

Pour tenter d’apaiser un personnel épuisé, la direction de l’hôpital a annoncé, en début de semaine, la création d’un poste d’infirmière et de sage-femme supplémentaires. Un pansement sur une jambe de bois.
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24 mars 2013 7 24 /03 /mars /2013 19:05

 

 

Pétition et mobilisation contre l’'accord MEDEF-CFDT

 

A l’initiative d’Attac et de la Fondation Copernic, associations, syndicats, partis politiques et citoyen-ne-s, lancent un appel afin que l'accord national interprofessionnel (ANI) signé le 11 janvier 2013 par le patronat et trois syndicats ne soit pas transcrit dans la loi.

 

Cet accord illégitime constitue, en effet, un recul social majeur, qui ne fera qu'aggraver la précarité du travail. Nous appelons chacun-e à s'en emparer et à s'engager pour qu'il n'acquière pas force de loi.

Vous pouvez signer (et faire signer) cet appel à ce lien. A faire circuler et diffuser largement ! 

Le collectif unitaire à l'origine de l'appel contre l'accord MEDEF-CFDT organisera par ailleurs une réunion publique le 28 février 2013, à La Bellevilloise, à Paris, avant la journée d'action du 5 mars 2013 décidée par les syndicats CGT, FO, FSU et Solidaires.



Texte de l'appel : Un ANI qui nous veut du mal ! 

L’accord national interprofessionnel (ANI) du 11 janvier signé par le patronat et certaines organisations syndicales représente un recul social majeur. Les soi-disant « nouveaux droits pour les salariés » sont en réalité de portée limitée et comportent nombre de dérogations et de dispositions qui en permettent le contournement. Par contre, les mesures en faveur  du patronat portent des coups sévères au droit du travail. Cet accord s’inscrit dans le droit fil des préconisations, appliquées partout en Europe, de la Troïka (Commission européenne, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international) : démantèlement du droit du travail,  chantage à l’emploi pour baisser les salaires et les droits sociaux au nom de la compétitivité. Il contribuera ainsi à la spirale dépressive dans laquelle les politiques d’austérité enfoncent l’Union européenne.

L’accord aggrave encore, après les lois Fillon de 2004 et 2008 qu’il faut abroger, la remise en cause de la hiérarchie des normes en permettant de nouveau qu’un accord d’entreprise soit moins favorable que la convention collective et que la loi : en cas de « graves problèmes conjoncturels » de l’entreprise (quelle entreprise ne connaît pas de problème conjoncturels et surtout qui en jugera ?), il ne laisse d’autre choix au salarié que d’accepter la baisse de son salaire et l'augmentation de son temps de travail sous peine de licenciement. L’accord réduit considérablement les droits et les possibilités de contestation et de recours à la justice des salariés et de leurs représentants. Il remet en cause des prérogatives importantes des instances représentatives du personnel et renforce le pouvoir des employeurs, notamment celui d’imposer la « mobilité » des salariés (changement de lieu ou de poste de travail).

Loin de permettre « la sécurisation de l’emploi et des parcours professionnels des salariés » cet accord va, au contraire, aggraver la précarité du travail en libérant le patronat de nombre d'obligations. En dépit des promesses qui avaient été faites par le gouvernement, l'accord ne réduit pas les inégalités professionnelles entre les femmes et les hommes, alors même que la précarité de l'emploi concerne en premier lieu les femmes, prépondérantes dans le temps partiel (80%) et plus souvent touchées par les CDD, le chômage et le sous-emploi.

Enfin cet accord est illégitime. Il a été signé par trois confédérations syndicales représentant une minorité de salariés, alors même que les règles de représentativité syndicale sont sur le point de changer. Les parlementaires de droite se disent prêts à voter ses dispositions telles quelles, mais ni le président de la République, ni la majorité de l’Assemblée nationale n’ont été élus pour faire reculer les droits des salariés. Transposer ces reculs sociaux dans la loi représenterait donc un grave déni démocratique.

Nous appelons les salariés-es, et plus largement, tous les citoyen-ne-s à lire ce texte, à l’analyser, à tenir partout des réunions pour en débattre ensemble et faire entendre leurs exigences auprès de leurs élus, tout particulièrement ceux de gauche, pour qu’ils ne votent pas ce texte. L'heure est bien plutôt à la sécurisation des emplois contre les licenciements, pour un travail de qualité, sans précarité, avec des droits sociaux de haut niveau pour les salariés, les chômeurs et les retraités. Nous ferons tout pour que cet accord n’acquière pas force de loi et nous appelons à soutenir toutes les initiatives en ce sens, en particulier les mobilisations syndicales.

 

Appel soutenu par : Attac, CADAC, CGT Commerce Paris, CGT Hôtels Prestiges et Economiques, CGT-Finances, CNDF, CNT-Solidarité ouvrière Ile-de-France, Convergence de défense et développement des services publics, Convergences & Alternative, Fédération pour une alternative sociale et écologique, Fondation Copernic, FSU, Gauche anticapitaliste, Gauche unitaire, Les Alternatifs, Les efFRONTé-e-s, Marches européennes contre le chômage, Mouvement des jeunes communistes de France, Mouvement national des chômeurs et précaires, Nouveau parti anticapitaliste, Osez le féminisme !, Parti communiste français, Parti communiste des ouvriers de France, Parti de gauche, Réseau féministe « Ruptures », Résistance sociale, République & Socialisme, Union syndicale Solidaires...

 

Premiers signataires : Richard Abauzit (conseiller du salarié, ancien inspecteur du travail), Etienne Adam (ancien secrétaire général de la CFDT Basse-Normandie), Verveine Angeli (Attac), François Asensi (député de Seine-Saint-Denis, FASE), Eliane Assassi (PCF), Yohann Augé (syndicaliste, inspecteur du travail), Clémentine Autain (militante féministe et directrice de Regards), Ana Azaria (Femmes Egalité), Marinette Bache (Résistance Sociale), Etienne Balibar (philosophe), Jacqueline Balsan (Mouvement national des chômeurs et précaires), Caroline Bardot (inspectrice du travail, conseillère régionale), Louis-Marie Barnier (syndicaliste et sociologue), Pierre Barron (sociologue, expert auprès des CHSCT), Philippe Batifoulier (économiste), Francine Bavay (conseillère régionale, EELV), Stephan Beltran (élu municipal), Nicolas Béniès (économiste), Fatima-Ezzah Benomar (Les efFRONTé-e-s), Mathieu Béraud (économiste), Olivier Besancenot (NPA), Eric Beynel (Union syndicale Solidaires), Jacques Bidet (philosophe), Annie Bidet Mordrel (philosophe), Alain Bihr (sociologue), Martine Billard (PG), Catherine Bloch-London (militante féministe), Frédéric Boccara (économiste), Jean-Jacques Boislaroussie (Les Alternatifs), Paul Bouffartigue (sociologue), Alima Boumediene Thiery (juriste), Vincent Bourdeau (philosophe), Marc Bousseyrol (économiste), Jacques Boutault (maire du 2ème arrondissement de Paris), Isabelle Bruno (politiste), Mireille Bruyère (Les économistes atterrés), Fabrice Canet (syndicaliste, CGT-Pôle emploi), Dominique Cabréra (cinéaste), Rémy Caveng (sociologue), Christian Celdran (administrateur civil), Alexandre Chabriez (syndicaliste, inspecteur du travail), Gérard Chaouat (chercheur émérite CNRS, biologiste), Charb (dessinateur de presse), André Chassaigne (député, Front de Gauche), Michel Chauvière (sociologue), Christian Chevandier (historien), Florence Ciaravola (Les Alternatifs), Jean-Claude Chailley (Résistance Sociale), Alice Colet (syndicaliste, inspectrice du travail), Pierre Concialdi (économiste), Philippe Corcuff (sociologue), Laurent Cordonnier (économiste), Alain Coulombel (conseiller régional), Annick Coupé (Union syndicale Solidaires), Pierre Cours-Salies (sociologue), Thomas Coutrot (Attac), Claude Danglot (médecin biologiste et ingénieur hydrologue), Fanny Darbus (sociologue), Noël Daucé (FSU), Guillaume Dautel (syndicaliste, inspecteur du travail), Claude Debons (syndicaliste), Christophe Delecourt (CGT Finances), Karima Delli (députée européenne, EELV), Sandra Demarcq (NPA), Etienne Deschamps (CNT-Solidarité ouvrière Ile-de-France), Yves Dimicoli (économiste), Keith Dixon (sociologue), Christian de Montlibert (sociologue), Magali de Haas (Osez le féminisme !), Bernard Defaix (Convergence de défense et développement des services publics), Paul Dirkx (sociologue), Jean-Michel Drevon (syndicaliste et militant associatif), Véronique Dubarry (maire-adjointe de Paris, EELV), Vincent Dubois (sociologue), Ian Dufour (inspecteur du travail), Philippe Enclos (juriste, Snesup-FSU), Guillaume Etiévant (PG), Jean-Claude Eyraud (FASE), Jean-Baptiste Eyraud (Droit au logement), Gérard Filoche (inspecteur du travail retraité), David Flacher (économiste), Lison Fleury (syndicaliste, inspectrice du travail), Guillaume Floris (Gauche Anticapitaliste), Sabine Fortino (sociologue), Jean-Pierre Fourré (République et Socialisme), Geneviève Fraisse (philosophe), Hélène Franco (Syndicat de la magistrature), Jacqueline Fraysse (députée des Hauts-de-Seine, FASE), Anne Fretel (économiste), Bernard Friot (sociologue), Sandrine Garcia (sociologue), Antoine Garcia (CGT EFFIA Synergies), Laurent Garrouste (syndicaliste, inspecteur du travail), Jean-Philippe Gasparotto (syndicaliste, CGT), Bertrand Geay (sociologue), Jacques Généreux (économiste), Jean-Pierre Gilly (économiste), Charlotte Girard (juriste), Jérôme Gleizes (économiste), Lucas Gomez (Les efFRONTé-e-s), Julien Gonthier (Solidaires-Industrie), Caroline Guibet-Lafaye (philosophe), Ozgur Gun (économiste), Françoise Guyot (syndicaliste, inspectrice du travail), Janette Habel (politiste), Jean-Marie Harribey (économiste), Clémence Helfter (Osez le féminisme !), François Horn (économiste), Michel Husson (économiste), Nordine Idir (secrétaire général du MJCF), Sabina Issehnane (Les économistes atterrés), Sophie Jallais (économiste), Florence Jany-Catrice (économiste), Patric Jean (cinéaste), Pierre Joanny (syndicaliste, inspecteur du travail), Samy Johsua (sciences de l'éducation), Nicolas Jounin (sociologue), Marianne Journiac (République et Socialisme), Razmig Keucheyan (sociologue), Pierre Khalfa (Fondation Copernic), Cécile Kovacshazy (littérature comparée), Bernard Lacroix (politiste), Stéphane Lagarde (syndicaliste, contrôleur du travail), Jean-Yves Lalanne (syndicaliste, PS), Véronique Lamy (PCOF), Dany Lang (économiste), Pierre Laurent (PCF), Stéphane Lavignotte (pasteur), Frédéric Lebaron (sociologue), Catherine Lebrun (Union syndicale Solidaires), Catherine Leclercq (sociologue), Philippe Légé (économiste), Patrick Le Hyaric (député européen, GUE), Patrick Le Moal (ancien inspecteur du travail), Jacques Lerichomme (conseiller régional PACA), Claire Le Strat (politiste), Danièle Linhart (sociologue), Alain Lipietz (économiste), Frédéric Lordon (économiste), Michael Löwy (sociologue), Christian Mahieux (Union syndicale Solidaires), Jean-Pierre Martin (Union syndicale de la psychiatrie), Myriam Martin (Gauche Anticapitaliste), Christiane Marty (Fondation Copernic), France-Line Mary-Portas (secrétaire générale de la CGT INSEE), Lilian Mathieu (sociologue), Jérôme Maucourant (économiste), Gérard Mauger (sociologue), Caroline Mécary (Fondation Copernic), Jean-Luc Mélenchon (PG), Pierre Mériaux (conseiller régional), Olivier Michel (professeur d'informatique), Didier Motchane (magistrat), Frédéric Neyrat (sociologue), Vladimir Nieddu (syndicaliste, SUD Santé-Sociaux), Martine Noël (Cadac), Danièle Obono (C&A), Anne Olivier (militante associative), Jérôme Oriol (syndicaliste, inspecteur du travail), Alain Oriot (éditeur), Fabienne Orsi (économiste), Sylvain Pattieu (historien), Willy Pelletier (Fondation Copernic), Henri Pena Ruiz (philosophe), Etienne Pénissat (sociologue), Roland Pfefferkorn (sociologue), Christian Picquet (Gauche Unitaire), Christian Pierrel (PCOF), Louis Pinto (sociologue), Dominique Plihon (économiste), Claude Poliak (sociologue), Cécile Poncet (syndicaliste, inspectrice du travail), Christine Poupin (NPA), Philippe Poutou (NPA), Paul Ramackers (inspecteur du travail), Christophe Ramaux (économiste), Jacques Rancière (philosophe), Frédéric Rauch (économiste), Luc Raucy (syndicaliste, inspecteur du travail), Ghyslaine Richard (membre de la direction nationale de la CGT), Jacques Rigaudiat (économiste), Suzy Rojtman (Collectif national pour les droits des femmes), Daniel Rome (Attac), Frédérique Rollet (FSU), Pierre Ruscassie (Démocratie et Socialisme, PS), Lydia Saouli (syndicaliste, inspectrice du travail), Laurence Sauvage (PG), Damien Sauze (économiste), Benoît Schneckenburg (philosophe), Patrick Silberstein (éditeur), Maud Simonet (sociologue), Evelyne Sire-Marin (juriste), Arnault Skornicki (politiste), Anthony Smith (syndicaliste, inspecteur du travail), Richard Sobel (économiste), Alexis Spire (sociologue), Marianne Staletti (réalisatrice, République et Socialisme), Henri Sterdyniak (économiste), Philippe Sultan (cadre de l'éducation nationale), Maya Surduts (Collectif national pour les droits des femmes), Lucie Tanguy (sociologue), Nora Tenenbaum (Cadac), Bernard Teper (Réseau Éducation Populaire), Pierre Terrier (inspecteur du travail), Annie Thébaud-Mony (sociologue), Bruno Tinel (économiste), Sylvie Tissot (sociologue), Marie Pierre Toubhans (Gauche Unitaire), Stéphanie Treillet (C&A), Marcel Trillat (cinéaste), Aurélie Trouvé (Attac), Jacques-Henri Vandaele (Mouvement national des chômeurs et précaires), Janine Vaux (Convergence de défense et développement des services publics), Jérôme Vidal (éditeur), Emmanuel Vire (syndicaliste, SNJ-CGT), Christophe Voilliot (politiste), Karel Yon (politiste).

 


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24 mars 2013 7 24 /03 /mars /2013 19:00

 

 

> Dans le cadre du FSM, une série de 3 ateliers impliquant notamment des acteurs de mouvements émergents se déroulera à Tunis les 27, 28 et 29 mars (de 16h à 18H30 le 27, de 13H à 15H30 les 28 et 29). Il s'agira d'apporter son retour d'expérience en vue de créer des convergences d'action pour le futur.
> Cf. texte générique en fin de mail.
> Un des objectifs de ces activités étant de faire intervenir les acteurs locaux, ces 3 activités seront étendues en direct via Internet à toute structure ou toute personne souhaitant y apporter sa contribution. Cette extension se fera par Mumble (moyen audio simple et particulièrement adapté à la méthodologie participative adoptée ainsi que de chargement très simple, Cf. PJ).
> Tout acteur dans le monde pourra aussi apporter sa contribution lors de télé-rencontres avec les co-organisateurs de l'espace à 19H (heure de Tunis),
> les 26, 27 et 28 mars, leurs contenus étant alors restitués dans l'activité du lendemain.
> La production de ces ateliers pourra être réinvestie dans toute assemblée de convergence de contenu en phase.
> En cas de réponse positive à cette invitation,il importe que vous annonciez à l'avance en précisant la (voire les) plage horaire de votre venue.
> pas de décalage horaire France / Tunisie


> ************************* français **********************************************************

 

> Comment collaborer au-delà du FSM?
> Comment stimuler le partage durable de connaissances et d'alternatives dans une perspective locale/globale ?
> Espace ouvert et créatif pour le dialogue entre les personnes impliquées dans les mouvements sociaux actuels et dans la société civile. Grâce à une méthodologie participative (world café, forum ouvert, moyens artistiques), nous invitons des activistes des différents mouvements émergents (Mouvements de base du monde arabe, Occupy, Démocratie Réelle Maintenant, Via22, Indignés, 15M, printemps érable, Yo Soy 132, Y'en a marre, Idle no more...) à venir échanger sur l'originalité de leurs actions en vue de commencer à créer des convergences pour le futur. Cette activité sera étendue vers des groupes non présents à Tunis via Internet.
> Il se déroulera sur 3 ateliers (27, 28 et 29 mars) visant à passer de la réflexion à l'action.
> * Activité 1 : 27 mars 16h-18h30
> Echange d'expériences et d'alternatives ; défis et points positifs des luttes et actions passées et en cours.
> * Activité 2 : 28 mars 13h-15h30
> En repartant de l'activité précédente, intégration de nouveaux acteurs à la réflexion collective (espace construit en collaboration avec GlobalSquare
> :
> http://www.global-square.net/).
> * Activité 3 : 29 mars 13h-15h30
> Se focalisant sur quelques thèmes à partir d'un regard issu des 2 premières activités, elle se clôturera par une plénière exprimant les idées fortes à
> porter dans les Assemblées de convergence.
> Organisations partenaires :
> VIA22, Démocratie Réelle Maintenant - Paris, UNIALTER, Les YMCA du Québec, LOJIQ, Eyes Network, Réseau F-FSL, Global Square, ...
>
> ************************************
>
> Organisation de l’extension des 3 activités via Mumble
>
>  
>
> Rappel contact
>
> fsmoccupy.espace3@gmail.com
>
> Rappel horodatage
>
> Décalage horaire France-Tunis : aucun
>
> Décalage horaire Canada-Tunis : 5 heures
>
> Décalage horaire autres localisations : consulter Google par ex : www.ledecalagehoraire.com
>
> Activité 1 : 27 mars de 16h à 18H30 (heure Tunis)
>
> Activité 2 : 28 mars de 13H à 14H30 (heure Tunis)
>
> Activité 3 : 29 mars de 13H à 14H30 (heure Tunis)
>
> Méthodologie
>
> La méthodologie repose sur une hybridation de world café et de forum ouvert : après un temps court en plénière, il y a répartition autour de tables porteuses de questions, les unes proposées par les co-organisateurs, les autres par les participants. A priori 3 rondes devraient être organisées par activité, chaque table ayant environ 6 participants pour une durée d’environ 25 minutes (paramètres à affiner en début d’activité selon le nombre de présents et les contraintes linguistiques). Un rapporteur qui, de ronde en ronde, reste sur une même table en effectue une synthèse au fil de l’eau (la synthèse obtenue à l’issue d’une ronde servant d’introduction pour les participants arrivant de la ronde suivante). Un petit temps plénier à la fin restitue les synthèses finalement issues des tables.
>
> Voir en fin de texte les questions envisagées pour les tables. Pour alléger le temps de plénière vous pouvez dés maintenant nous remettre vos suggestions éventuelles de tables.
>
> Participation
>
> La participation est ouverte à l’expression des collectifs en tant que tels et aux personnes.
>
> Elle peut être collective (dans un lieu de rassemblement) ou individuelle (de chez soi par exemple).
>
> Moyens à mettre en œuvre
>
> Dans le cas des lieux collectifs, il y a lieu de prévoir autant d’ordinateurs que de tables auxquelles on compte participer.
>
> Tout ordinateur, de préférence récent, doit être équipé d’un micro d’ambiance (éventuellement avec casque pour l’écoute pour les participations individuelles).
>
> Dans le cas des lieux collectifs, il faut prévoir aussi un haut parleur par ordinateur à positionner assez loin du micro d’ambiance de façon à éviter l’effet Larsen. Il importe de faire le réglage sonore AVANT le début de l’atelier. Le haut parleur doit être positionné assez fort mais pas trop (surtout si le lieu participe à plusieurs tables). Bien sûr, autant que possible, il faut espacer les ordinateurs.
>
> Configuration et salles Mumble
>
> Pour charger Mumble : http://mumble.sf.net/ (peut-être aussi chargé à partir d’autres sites)
>
> Label : Occupii
>
> Server : occupytalk.org
>
> Port : 64738
>
> Nickname : votre nom ou pseudo avec votre localisation (ville)
>
> La salle pour les temps en plénière (début et fin de l’activité) est :
>
> FSMoccupy general
>
> Pour des raisons de maîtrise technique, certaines tables de Tunis ne seront pas « mumblisées » ; les trois salles Mumble auxquelles seront affectées trois tables sont :
>
> FSMoccupy table1
>
> FSMoccupy table2
>
> FSMoccupy table3
>
> Affectation de tables aux salles Mumble
>
> Des participants à Tunis participeront aussi à ces trois tables.
>
> La salle « FSMoccupy général » pourra être utilisée pour une table spécifiquement « Mumble » (sans participant à Tunis).
>
> Pour éviter de prendre trop de temps de plénière pour affecter les salles (les paramètres étant les désidérata des participants, une répartition à peu prés étale entre tables et les contraintes linguistiques), il est vivement recommandé de nous faire part avant de vos désidérata.
>
> Pour passer d’une salle à l’autre, il suffit de cliquer sur la salle choisie.
>
> Connexion
>
> On espère que la connexion via Internet sera bonne, d’autant plus que Mumble (audio) est évidemment moins consommateur de bande passante que skype (video) par exemple.
>
> Si toutefois des problèmes survenaient qui mettraient Tunis « out » de la connexion, les participants extérieurs à Tunis sont invités à utiliser les 4 salles en autonomie. Il faudra alors que chaque table « mumblisées hors Tunis » effectue une synthèse à communiquer à l’adresse de contact ou si possible à 19h (par Mumble). Dans ce cas, Paris est responsable du pilotage des tables « hors Tunis ». Les lieux ou personnes responsables des activités 2 et 3 seront annoncées lors de l’activité 1 et par mail.
>
> Test
>
> Pour les non familiarisés avec Mumble (et même pour les autres), il est vivement recommandé de tester avant : dimanche de 20H à 22H, une permanence sera assurée dans la salle « FSMoccupy general ».
>
> Tables envisagées par les co-organisateurs
>
> 1- Encourager le partage d'expériences
> - Partagez des actions dont vous êtes fiers/ votre plus grande réussite/l'originalité de vos actions
> - En quoi nos luttes se ressemblent ?
> - Quels sont vos rêves pour l'action?/Nos rêves communs pour l'action?
> - Quels sont les plus grands défis ou obstacles auxquels nous faisons face dans nos actions/pour construire un monde meilleur ?
> - Quelle est la relation entre l'espace (le lieu physique) et le mouvement qui l'occupe et les relations humaines qui s'y développent ?
>  
> 2- Encourager le réseautage/réflexion collective sur la nécessité de convergence
> - Pourquoi le réseautage international est important?
> - Pourquoi la convergence entre nos actions est importante?/ quel intérêt avons-nous à nouer des relations avec des mouvements internationaux ?
> - Quelles sont vos expériences concrètes en termes de réseautage ou de convergence ? Comment avez vous relevé les défis?
> - Comment créer une convergence solide et durable entre les acteurs des différents mouvements sociaux autour du monde ?
> - Quelles actions concrètes pouvons-nous mettre en place ensemble pour construire un monde meilleur ? "
>  
> 3- Envisager ensemble la suite
> - Comment envisageriez vous un processus de convergence entre les différents mouvements sociaux, qui puisse être durable
> - De quelle façon pourriez-vous participer à un processus de convergence, après le FSM
> - Comment (ou par quels moyens) pouvons-nous nous entraider à distance?
> - Comment renforcer les liens : entre les mouvements/entre les gens
> - Comment vivre le paradoxe humain au sein de la collectivité, entre l'idéal et la réalité ?
> - Quelle peut être la place du geste artistique et de l'échange créatif dans le rapprochement des cultures ? "
> - Que pouvons-nous faire ensemble?
> Liste d'échange et de coordination des assemblées du mouvement "indignés - démocratie réelle - occupy " en France
>
> Pour se désabonner ou changer vos options (ex. mails groupés) : https://lists.riseup.net/www/info/coordreelledemocratiefr

> Site agrégateur national officiel regroupant les informations émanant des différentes assemblées : http://reelledemocratie.info/

 

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24 mars 2013 7 24 /03 /mars /2013 18:54

 

www.desobeir.net

 

Désobéissantes, désobéissants,
 
Nous connaissons la force et la pertinence des réseaux dans le militantisme, c'est pourquoi les désobéissants veulent rassembler les différents acteurs et actrices de la désobéissance civile pour une journée politico-ludique.
 
Elle sera l'occasion de mieux se connaitre, de partager des expériences, des points de vue, des stratégies et des victoires.
Nous avons réservé un salle de 250 personnes à Paris, à la Mairie du 2ème, le samedi 27 avril de 12h à 22h30.
 
Nous pourrions proposer des projections de films, de vidéos d'actions, des témoignages, des expositions, des concerts, des spectacles, des débats et des ateliers (sachant que la salle dispose de sièges inamovibles).
 
Nous faisons donc appel à vos idées et contributions pour que cette journée soit un succès pour nous et nos luttes !

Vous pouvez naturellement venir aussi en tant que spectateur.
On espère vous voir nombreux.

Envoyez vos propositions à : journee@desobeir.net



www.desobeir.net

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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 19:08

 

romandie.com

23 mars 2013 19h19

 


NICOSIE - Des centaines d'employés de banques ont manifesté samedi à Nicosie et menacé de se mettre en grève si les autorités, engagées dans une course contre la montre pour sauver les banques et le pays de la faillite, ne garantissaient pas leur avenir.

Parti du siège de l'Union chypriote des employés de banques (Etyk), le cortège s'est rendu devant le palais présidentiel puis devant le Parlement, avant de commencer à se disperser dans le calme, même si la colère était palpable, selon un journaliste de l'AFP.

Si vous ne garantissez pas nos fonds de pension, nous nous mettrons en grève à partir de mardi, date prévue de la réouverture des banques fermées depuis le 16 mars, a lancé Loizos Hadgicostis, président d'Etyk.

Nous reviendrons manifester demain (dimanche) devant le Parlement et cette fois-ci ce ne seront pas seulement les employés de banques, mais tous les Chypriotes, a-t-il ajouté, pendant que la foule scandait Honte au Parlement et Nous allons faire grève.

Vendredi soir, les députés ont adopté une première série de mesures liées au plan de sauvetage, dont une restructuration du système bancaire qui devrait toucher la Bank of Cyprus et la Popular Bank (Laiki, en grec), les deux plus importantes du pays.

Ce que la troïka (UE-BCE-FMI) fait est horrible. C'est un complot, pas seulement pour prendre notre argent mais aussi nos emplois. Nous sommes contre ce plan de restructuration des banques, a déclaré Andreas, un manifestant, tout en se disant d'accord pour le prélèvement sur les gros dépôts.

Les manifestants, qui craignent pour leur emploi en cas de faillite ou de restructuration des banques, portaient des pancartes proclamant Pas touche aux fonds de pension, Non à la banqueroute de Chypre.

Chypre doit trouver d'ici lundi 7 milliards d'euros -plus du tiers de son PIB-, pour débloquer l'aide internationale de 10 milliards d'euros de la troïka et obtenir que la BCE continue de fournir des liquidités d'urgence à ses banques.

A Bruxelles, plusieurs sources proches des négociations ont indiqué que le plan comprenait la restructuration de la Bank of Cyprus et de la Popular Bank (Laiki en grec), qui doivent disparaître. Une nouvelle banque serait créée avec les actifs sains des deux banques.

La mesure doit être complétée par une décote sur les actifs sains tirés des deux banques. La fourchette en négociation varie entre 15 à 20%.

La Laiki Bank emploie plus de 8.000 personnes à Chypre et dans ses filiales à l'étranger.

Nous avons travaillé toute notre vie, nos enfants doivent finir leurs études et nous avons des dettes (à rembourser). Ce que Hitler n'a pu faire avec les armes, on nous le fait aujourd'hui avec une guerre économique. C'est inacceptable, a dit Anthoula Tiba, une employée de banque, exprimant le ressentiment des Chypriotes envers l'Allemagne accusée d'être à l'origine des conditions imposées en contrepartie du plan de sauvetage.


(©AFP / 23 mars 2013 19h19)

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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 18:55

 

 

 

VISA a décidé de signer le présent manifeste antifasciste européen, aux cotés d’élus, de syndicalistes, d’intellectuels et de militants politiques européens. Déjà, en un mois, plus de deux mille signatures venant d’une quinzaine de pays ont été récoltées.
Face à la montée fulgurante du fascisme en Grèce, dont notre site s’est fait l’écho ces derniers mois, VISA s’engage dans une démarche unitaire, à l’échelle européenne.
Nous ne pouvons rester les bras croisés face aux agissements de l'extrême droite: agressions physiques sur les travailleurs étrangers (de l'infirmière au manœuvre ou au maraicher), sur les personnes LGBT, agressions et menaces sur les syndicalistes (Moisis Litsis, journaliste et porte-parole d'une grève...), sur les personnes malades ou handicapées, et sur les militants de gauche.
De plus, l'Aube Dorée n'avance pas masquée. Outre ses agissements, son programme est clair: la société sera en coupe réglée, la raison du plus fort en sera la loi.

Nous appelons les syndicats et les associations à prendre contact avec nous pour signer ce manifeste et, dans un second temps, participer aux actions de solidarité qui en découleront.

VISA participera également au Forum Social Mondial de Tunis et animera un atelier « syndicalisme et antifascisme » le mercredi 27 mars de 16h à 18h30.

  

  

Manifeste antifasciste européen

  

Soixante huit ans après la fin de la deuxième guerre mondiale et la défaite du fascisme et du nazisme on assiste presque partout en Europe à la montée de l’extrême droite. Mais, phénomène encore plus inquiétant, on voit se développer à la droite de cette extrême droite des forces carrément néo-nazies qui, dans certains cas (Grèce, Hongrie,…) s’enracinent dans la société formant des vraies mouvements populaires de masse, radicaux, racistes, ultra-violents et pogromistes dont l’objectif déclaré est la destruction de toute organisation syndicale, politique et culturelle des travailleurs, l’écrasement de toute résistance citoyenne, la négation du droit à la différence et l’ extermination – même physique - des « différents » et des plus faibles.

 

Comme dans les années ’20 et ’30, la cause génératrice de cette menace néo-fasciste et d’extrême droite est la profonde crise économique, sociale, politique et aussi éthique et écologique du capitalisme lequel, prenant prétexte de la crise de la dette, est en train de mener une offensive sans précédent contre le niveau de vie, les libertés et les droits des travailleurs, contre tous ceux d’en bas !  Profitant de la peur des nantis face aux risques d’explosion sociale, ainsi que de la radicalisation des classes moyennes laminées par la crise et les politiques d’austérité draconienne, et du désespoir des chômeurs marginalisés et paupérisés, l’extrême droite et les forces néo-nazies et néo-fascistes se développent dans toute l’Europe ; ils acquièrent une influence de masse dans les couches déshéritées qu’elles tournent systématiquement contre des boucs émissaires traditionnels et nouveaux (les immigrés, les musulmans, les Juifs, les homosexuels, les handicapés,…) ainsi que contre les mouvements sociaux, les organisations de gauche et les syndicats ouvriers.

 

L’influence et la radicalité de cette extrême droite ne sont pas les mêmes partout en Europe. Cependant, la généralisation des politiques d’austérité draconienne a comme conséquence que la montée de l’extrême droite soit déjà un phénomène presque général. La conclusion est évidente : Le fait que la montée impétueuse de l’extrême droite et l’émergence d’un néofascisme ultra-violent de masse ne soit plus l’exception à la règle européenne, oblige les antifascistes de ce continent à affronter ce problème à sa juste dimension, c'est-à-dire en tant que problème européen !

  

Mais, dire ça ne suffit pas, il faut ajouter que la lutte contre l’extrême droite et le néonazisme est d’une urgence absolue. En effet, dans plusieurs pays européens la menace néofasciste est déjà si directe et immédiate qu’elle transforme la lutte antifasciste en combat de toute première priorité, dont l’enjeu est la vie ou la mort de la gauche, des organisations ouvrières, des libertés et des droits démocratiques, des valeurs de solidarité et de tolérance, du droit à la différence. Dire qu’on est engagé dans une course de vitesse contre la barbarie raciste et néofasciste correspond désormais à une réalité vérifiée chaque jour dans les rues de nos villes européennes…

Vue la profondeur de la crise, les dimensions des dégâts sociaux qu’elle provoque, l’intensité de la polarisation politique, la détermination et l’agressivité des classes dirigeantes, l’importance des enjeux historiques de l’affrontement en cours et l’ampleur de la montée des forces d’extrême droite il est évident que le combat antifasciste constitue un choix stratégique exigeant un sérieux organisationnel et un investissement politique et militant à long terme. En conséquence, la lutte antifasciste doit être étroitement liée au combat quotidien contre les politiques d’austérité et le système qui les génère.

 

Pour être efficace et répondre aux attentes de la population, la lutte antifasciste doit être organisée de manière unitaire et démocratique et être le fait des masses populaires elles-mêmes. Pour ce faire, les citoyens et les citoyennes doivent organiser leur lutte antifasciste et leur auto-défense eux-mêmes. En même temps, pour être efficace cette lutte doit être globale, s’opposant à l’extrême droite et au néofascisme sur tous les terrains où se manifeste le poison du racisme et de la de l’homophobie, du chauvinisme et du militarisme, du culte de la violence aveugle et de l’apologie des chambres à gaz et d’Auschwitz. En somme, pour être efficace à long terme, le combat antifasciste doit proposer une autre vision de la société, diamétralement opposée à celle proposée par l’extrême droite : C'est-à-dire, une société fondée sur la solidarité, la tolérance et la fraternité, le refus du machisme, le rejet de l’oppression des femmes et le respect du droit à la différence, l’internationalisme et la protection scrupuleuse de la nature, la défense des valeurs humanistes et démocratiques.

 

Ce mouvement antifasciste européen doit être l’héritier des grandes traditions antifascistes de ce continent ! Pour ce faire, il devrait poser les bases d’un mouvement social doté des structures, ayant une activité quotidienne, pénétrant toute la société, organisant les citoyens antifascistes en réseaux selon leurs professions, leurs habitations et leurs sensibilités, menant combat sur tous les fronts des activités humaines et assumant pleinement la tache de la protection même physique des plus vulnérables de nos concitoyens, des immigrés, des Roma, des minorités nationales, des musulmans, des Juifs ou des homosexuels, de tous ceux et celles qui sont systématiquement victimes du racisme d’Etat et de la pègre fasciste.

 

C’est donc parce que le besoin de la mobilisation antifasciste à l’échelle européenne se fait chaque jour plus pressant que nous, qui signons ce manifeste, nous appelons à la constitution d’un Mouvement Antifasciste Européen unitaire, démocratique et de masse, capable d’affronter et de vaincre la peste brune qui relève la tète sur notre continent. Nous ferons tout pour que le congrès constitutif de ce Mouvement Antifasciste Européen dont on a tant besoin, se tienne à Athènes au printemps 2013 et soit couplé d’une grande manifestation antifasciste européenne dans les rues de la capitale grecque.

 

Cette fois, l’histoire ne doit pas se répéter !
NO PASARAN !

 


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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 18:52

 

http://zad.nadir.org

 

samedi 23 mars 2013, par zadist

 


Aujourd’hui 23 mars l’occupation militaire dure depuis 120 jours (pour une opération débutée il y a 158 jours). Un camarade est emprisonné depuis 115 jours


Info Chat Teigne : Info Chat Teigne : Le procès de la Chat Teigne a eu lieu à St Nazaire, le rendu du procès se fera le mardi 26 mars (On est au moins tranquille jusque là). Lire l’appel à rassemblement


Info Bellevue:Le rendu du procès de la ferme de Bellevue aura lieu le 28 mars. AGO a demandé des amendes de 1000€ par jour, 20 000€ pour dommages et intérêts et 2000€ de frais de justice. Un appel à mobilisation à la ferme ce jour là est annoncé.

Sur place, ça s’organise pour défendre Bellevue comme les autres lieux de la ZAD, et les appels à réagir partout en cas d’intervention policière sont remis au goût du jour !

Contre l’aéroport et son monde, s’ils attaquent on riposte,

Appel à actions au moment des expulsions de la ZAD et
Contre l’aéroport et son monde : s’ils détruisent notre lieu d’organisation, nous occuperons les leurs !


Un camarade est en ce moment en prison, un a été libéré et un troisième a été condamné à 6 mois avec mise à l’épreuve, c’est-à-dire qu’il risque d’être enfermé à un moment ou un autre.

Tout acte de solidarité est le bienvenu. Participer à la lutte contre l’aéroport et son monde en est un. Puis rester en contact avec les personnes incarcérées pour leur montrer notre soutien en est un autre, bien nécessaire pour rendre leur temps d’incarcération plus vivable et pour qu’ils n’oublient pas qu’ils ne sont pas tous seuls face à ce monde répressif. N’hésitez donc pas à leur écrire des LETTRES ou des cartes postales. Lire ici pour toutes les infos sur Comment soutenir les personnes incarcérées et autres inculpé-e-s

- Pour écrire à Cyril, enfermé depuis le 28 novembre, vous pouvez lui adresser vos courriers directement : Centre Pénitentiaire Quartier Maison d’Arrêt Cyril n° d’écrou 57360 rue de la Mainguais 44300 Nantes

Info procès La décision du procès en appel sera rendue le 3 Avril. Solidarité avec Cyril, qui sera libéré avant le rendu du procès...

Des nouvelles d’un camarade qui est passé par la Zad : Lutin est en prison à Rennes depuis 2 mois. Il ne reçoit pas de courrier et sa maman a eu récemment le droit d’aller le voir. Il venait souvent sur la ZAD, et demande que les copains et copines lui écrivent

Voici son adresse Lutin ecrou 3610 MA1 CELLULE 03 Centre pénitencier des hommes Rennes Vezin CS 14605 rue du petit pré 35746 Vezin le coquet cedex

Il est aussi possible de passer des messages pour les prisonniers à Rennes via l’émission de radio du dimanche midi qui passe sur canal b (94°fm) ! en laissant des messages entre 9h00 et 11h30 ! http://www.canalb.fr/genepi


Suite aux nombreux blessés de la ZAD, le collectif « Face aux armes de la Police » propose de lancer une procédure juridique devant le tribunal administratif. plus d’infos ici


Infos utiles pour venir ici

Point d’info de 10h à 20h sur le campement "Hors Contrôle" établi le long de la D81 entre le lieu dit Les Domaines (la Vache-Rit) et la Rolandière. Si vous nous rejoignez sur la zone, voyez ici. Il est aussi possible de venir directement sur la zone, par ex par la D281, et d’y croiser du monde !

- Accueil : 06 32 98 78 36
- Contact presse de la Zad : 06 38 17 36 19
- Équipe légale  : 06 75 30 95 45 : à contacter uniquement si vous êtes témoins d’arrestation, si vous êtes arrêté-e-s, et après votre libération IMPORTANT : s’il vous plait lisez le texte "en cas d’interpellation" Et surtout, refusez les comparutions immédiates !
- Équipe médicale : contactable par mail : equipemediczad at riseup.net pour toute communication non-urgente. La street médic est joignable par téléphone uniquement lors de journées d’interventions militaires/policières sur la zone ou autres "moments chauds" au 07 60 26 42 14.
- Liste du matos à ramener (mise à jour le 02/01) : disponible ici

Si jamais le Site ne fonctionne pas, on continuera la-bas : http://lazad.noblogs.org/


Les arrêtés préfectoraux

le transport de carburants, de tous produits inflammables ou explosifs et de matériaux de construction sont interdits jusqu’au 2 avril 2013 à 23h


RADIO KLAXON :

On a un streaming qui marche… par contre, on émets pas en ce moment. Des nouvelles bientôt !

EXPOSITION itinérante de la ZAD

Un Territoire se défend avec tout-e-s ses habitant-e-s, Notre mémoire commune nous nous l’approprions, nous la faisons vivre. C’est notre résistance que l’on vous invite à partager ici et ailleurs - a travers cette exposition itinérante !

Pour une organisation simple, voici un Planning qui vous permette de réserver l’exposition ( une seule personne référent pour simplifier la communication ). Pour tout les gestions concernant l’expo, mail a zad@riseup.net avec le sujet "EXPO" svp !


Action du jour :

Concours des meilleures idées d’actions !

...Et une réponse à ce magnifique concours :

Usure de l’occupation militaire en discutant hier soir, notamment du film sur la lutte de Plogoff, y’a quelque chose d’assez génial qui semble se dégager...

A l’époque, toutes les femmes, particulièrement les plus agées, du bled, se réunissaient chaque jour pour "le thé" qu’elles disaient... En fait, elles allaient faire le tour des flics afin de pratiquer une sorte de guerre d’usure : ces mamies venaient leur dire ce qu’elles pensaient de tout ça, genre :
- bin, alors, je pourrais être ta mère tu vas pas me taper dessus non plus !
- ah regardes celui-là le pauvre t’as vu comment il est golé ?! bref, elles s’amusaient...

et tout en marchant le long des lignes de gardes mobiles, les commentaires allaient bon train : c’était leur rdv causerie quotidien pour épuiser l’occupation militaire. ET ça A FAIT SES PREUVES !!!

donc, on s’est dit que l’idée, ce serait de faire le tour des maisons de retraites en proposant des sorties aux papis et mamies : "tous à la ZAD pour causer aux GM" - y’aurait moyen de remplir des cars entiers, chouette animation pour nos anciens, utilité dans la lutte... et preuve que TOUTE la population se sent concernée...


On est pas tou-t-e-s francophones, (les claviers non plus), ni bien réveillé-e-s, ni toujours en top forme d’activité cérébrale, ni doué-e-s en orthographe ou grammaire ou syntaxe ou... bref, merci de votre indulgence quant à la lecture de ce site internet


INFOS DU JOUR

16h28 :
- Pour info : 7 fourgons de CRS entre la ZAD et Saint-Nazaire... La routine quoi !

- 12h48 : Nous sommes toujours à la recherche de personnes souhaitant partager leurs expériences agricoles et/ou animer des ateliers lors de Sème ta ZAD qui aura lieu le 13 avril. Parce que la lutte passe par la réappropriation des terres et une réflexion sur la provenance de notre alimentation, nous avons nécessité à échanger nos savoirs.

Pour lire l’appel c’est ici

On compte sur vous pour le diffuser à vos connaissances. Venez partager une journée de chantier et discussion avec nous.

- 12h42 : Hier Jean Marc Ayrault était en visite à Angers. On nous envoi ceci : Envoyé par un copain qui habite face à la préfecture d’Angers. C’était cette après midi. Pourquoi ce cirque ? Parce que sa majesté Ayrault venait à Angers en visite princière . Il ne fallait pas qu’il croise les hordes d’opposants sanguinaires.

- Reçu  : Pour ceux qui veulent voir ou revoir l’intégralité des débats de mercredi dernier à la commission Européenne, j’ai mis 2 vidéos en ligne : Partie 1 Partie 2

- 12h14 : On cherche des infos sur le système d’allumage des grenades lacrymogènes pour réussir à faire exploser un galet non encore utilisé sans se blesser. Avis aux connaisseurs.

- 12h07 : On ne sait pas trop si il fait beau ou si il fait gris. En tout cas les bleus sont toujours là au carrefour de la Saulce et certainement aux Ardillères. Aujourd’hui une journée d’action nationale a été lancé par un collectif de soutien :


LES RENDEZ-VOUS DU JOUR AILLEURS :

Pour trouver les RDV à venir des différents collectifs Pour trouver les RDV quotidiens ou réguliers des collectifs,


23 mars

- samedi 23 mars – Appel National , Tipi symbolique

- Aix : construction d’un tipi

Rendez-Vous Allées Provençales pour y construire un Tipi ou une cabane, symbole de notre soutien à la lutte des Amis du Montaiguet ici à Aix et pour la préservation des 2 000 hectares de terres agricoles et zones humides à Notre Dame des Landes. Le collectif ZADAIX, est contre le béton armé, contre les grands projets inutiles imposés, coûteux, ruineux, destructeurs et climaticides.

Associations, collectifs et partis politiques : Pour des questions d’organisation, nous vous serions très reconnaissants de nous confirmer votre venue en écrivant à zadaix.provence-nddl@laposte.net pour préparer au mieux ce rendez-vous.

Nous rappelons que nous sommes un collectif sans étiquette et apartisan.

Des individus peuvent se regrouper pour agir ensemble !!!

Nous avons besoin de votre soutien. Plus nombreux nous serons, plus nous aurons de chances de nous faire entendre. Nous appelons aussi tous les Artistes, Musiciennes et Musiciens, chanteuses, chanteurs, slameuses, slameurs, poétesses, poètes… collectifs, groupes, musiciens, batukadas, individuEs à se mobiliser et s’organiser pour créer des évènements festifs de partage, de rencontres et d’échange, projections, ateliers…

Nous sommes toutes et tous des salamandres de feu !

Aix en Provence,trop loin pour toi ? et pourquoi pas dans ta Ville,ton village, à la campagne, à la montagne à la mer ? ZAD PARTOUT !

Rien n’est impossible, notre objectif est de faire un évènement populaire pour toutes et tous et partout,qui dépasse le sud.

- Paris : journée de réflexions sur le thème "Contrôlons-nous la technique ou en sommes-nous les esclaves ?"

à la Gare expérimentale

La journée commencera à 14h par une par une ASSEMBLE GENRALE sur le thème "Qu’est-ce que l’autonomie de la technique ?" Puis se déroulera le débat "RESISTER A L’ETAT", en présence de deux militants s’opposant au projet d’aéroport à Notre-Dame des Landes. Au terme d’une petite collation, nous accueillerons BENJAMIN CAILLARD pour sa conférence gesticulée "Con)science et progrès". Enfin, PHILIPPE BORREl présentera son film "Un monde sans humains", diffusé en octobre dernier sur Arte. Les Horaires de la journée sont accessibles sur notre site  : http://technologos.fr/textes/journe... [2]

Internet, téléphone portable, nanotechnologies, OGM, énergie _ _nucléaire, drones, télésurveillance… _LA TECHNIQUE EST PARTOUT. Tout autour de nous et de plus en plus nichée dans nos corps, elle constitue notre environnement, elle rythme notre temps.

La maîtrisons-nous ? Rien n’est moins sûr, nous l’affirmons dans notre manifeste : http://technologos.fr/documents/man... [1]

FAISONS DE LA TECHNIQUE UN VRAI DÉBAT DE SOCIÉTÉ

Lorsque la technique est critiquée, c’est soit en des termes inadéquats ("technoscience", "technologies"...) et sous le seul angle de ses effets (quand il est déjà trop tard pour la remettre en cause), soit dans une optique

technophobe et passéiste, soit comme simple résultante du capitalisme, alors que c’est elle qui, sans cesse, lui apporte de nouveaux marchés.

Une analyse en profondeur du phénomène technicien ne peut s’opérer qu’en dépassant le niveau conjoncturel - "l’actualité" - et qu’en intégrant ce que les historiens appellent _le temps long_, en croisant les approches (politique, économique, sociologique, culturelle, spirituelle...).

Ce n’est pas la technique qui nous asservit mais la sacré transféré_ à la technique._

- Rennes

" POUR L’ARRET IMMÉDIAT DU PROJET D’AEROPORT !

Alors qu’on nous bassine avec la crise, les grands travaux ont la part belle !

Partout dans le monde, les métropoles s’étendent pour multiplier les profits d’actionnaires gâtés, dont les visages s’illuminent à la vue de pelleteuses, de goudron et de béton. En Chine, les projets d’urbanisation rasent des sommets de montagne ? En France, les argentiers de l’État tentent de faire décoller des avions sur les terres argileuses du bocage nantais !

Les villes sont des châteaux de sable de rois du béton névrosés, qui grâce à des partenariats public-privé construisent, gèrent et exploitent les infrastructures des transports, de l’énergie, du logement, des prisons, des parkings, jusqu’aux écoles et universités.

Or, il semble que la France possède encore trop d’espaces naturels, trop de champs et forets, où les empires capitalistes n’ont pas assez d’emprise  !

Adoubé par Ayrault et sa clique, le chevalier Vinci veut essayer de coloniser ce désert rural qu’est Notre-Dame-des-Landes. Les batraciens n’ont qu’à bien se tenir, un aéroport international est prêt à fleurir ! Las ! Des villages d’irréductibles habitants résistent encore et toujours à ces envahisseurs ! Face à la résistance populaire et aux pressions politiques et judiciaires, les tentatives d’expulsions ont pour l’instant échoué.

Il faut continuer de lutter pour ces îlots de terres, encore libres des dogmes capitalistes.

Vinci bétonne aussi à Rennes ! Ses chantiers bourgeonnent entre les parterres de fleurs de ceux qui se nomment « socialistes »….

Montrons leur que la lutte collective peut aussi se mener sur leurs terrains conquis ! Et qu’il n’y a de bouffons qu’à la condition du règne des rois !

MANIFEST’ACTION FESTIVE SAMEDI 23 MARS 14H REPUBLIQUE

Ramenez vos masques et déguisements, vos sifflets et trompettes, vos pancartes, vos pinceaux et pots de peinture !

collectifdu23@riseup.net "

- Pleudaniel

Projection/débat du film Notre dame des luttes : Adresse : Salle des Fêtes Pleudaniel, 22


LES RENDEZ-VOUS DU JOUR sur la ZAD :

- Du 18 au 24 mars : Semaine proposée par le Comité du Nord de Nozay Aujourd’hui :Toute la journée : relation entre les hommes et leur bocage-discussion chantier autour des haies
apres-midi:atelier de fabrication de filets de rangement, hamacs (technique du crochet) 18h00 : discussion avec les gens de Calais 20h30 soirée avec Gilles et Jacques et boeuf musical


Rendez-vous d’organisation pour sème ta zad

Prochaine assemblée générale d’organisation de la manifestation du 13 avril "sème ta zad". aura lieu à B17 à Nantes, mercredi 27. Il est important d’y être nombreux-ses pour assurer la force et la réussite de l’évènement. Il ne reste plus moins d’un mois avant la mise en culture

diffusion des affiches et tracts :

Des affiches et tracts sont disponibles en grande quantité à B17 (17 rue paul belamy à nantes), à la ferme de Bellevue, à Saint-antoine, aux fosses noires et à la Chat-teigne sur la ZAD. (merci de nous informer si un de ces espaces était en rupture de stock)

Pour les voir ou en rephotocopier de votre coté si vous ne pouvez vous rendre dans ces lieux : http://zad.nadir.org/spip.php?artic...


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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 18:46

 

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22 mars 2013 à 17h23 

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Dans sa dernière étude économique consacrée à la France, l’OCDE adresse une pique à la France pour certains de ses investissements actuels, destinés selon elle à "rendement relativement faible". Parmi eux, des "aéroports régionaux".

 

"La France étant dotée d’infrastructures de réseau et de transports bien développées, certains investissements supplémentaires ont probablement un rendement relativement faible", écrit d’Organisation pour la coopération et le développement économique dans la livraison de mars 2013 de ses "Etudes économiques"link (page 27).

 

"Charge pour les générations futures"
 Et de poursuivre : "certaines lignes de train à grande vitesse ne seront sans doute jamais rentables et des projets prestigieux, notamment la construction du nouveau siège du ministère de la Défense, de stades ou d’aéroports régionaux, risquent de représenter une charge pour les générations futures".
Le projet de Notre-Dame-des-Landes est le principal projet d’aéroport en France.

 

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