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29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 18:39

 

Le Monde.fr | 29.03.2013 à 14h02 • Mis à jour le 29.03.2013 à 14h52


 

Des salariés d'une société d'édition en difficultés retenaient, vendredi 29 mars, leur directeur et le PDG de leur maison-mère néerlandaise dans les locaux de l'entreprise à Cabestany, au sud-est de Perpignan, a-t-on appris auprès de leurs représentants.

L'entreprise Edit66 qui fait des cartes de vœux et des e-cards compte 37 salariés dont 19 sont en cours de licenciement en raison de la situation économique de la société, indique la secrétaire du comité d'entreprise, Danielle Casanovas. Ils retiennent Paul Denis, directeur général, et Merthus Bezemer, le PDG du groupe néerlandais Mercurius, leur maison-mère, depuis le milieu de la matinée. 

L'entreprise Edit66 qui fait des cartes de vœux et des e-cards compte 37 salariés dont 19 sont en cours de licenciement en raison de la situation économique de la société.

 

"Ce matin, ils sont venus nous dire que les licenciés ne toucheraient ni leurs indemnités légales de licenciement ni une prime négociée par les représentants du personnel parce qu'il n'y avait plus d'argent dans les caisses. Les gens se sont mis en colère", a-t-elle dit.

Les deux dirigeants, qui peuvent circuler librement dans les locaux, se refusaient à tout commentaire auprès des journalistes présents.

D'après Mme Casanovas, l'entreprise, rachetée par le groupe néerlandais au début des années 1990, connaît des difficultés depuis plusieurs mois. "Il y a quelques années, nous étions 60, il y un an 42, et à partir d'aujourd'hui, nous devions fonctionner à 18", a-t-elle ajouté. Le chiffre d'affaires de la société est en "chute libre", a-t-elle dit.

Le maire communiste de Cabestany, Jean Vila, s'est rendu sur place pour rencontrer les deux parties. "Je soutiens les salariés car je trouve ça immoral", a-t-il déclaré aux journalistes. "Il y a des lois en France et il faut les respecter".

Les salariés ont déclaré qu'ils avaient l'intention de prolonger leur action jusqu'à ce qu'une issue soit trouvée. Ils accompagneront dans l'après-midi leur directeur général pour un rendez-vous à l'inspection du travail tandis que leur dirigeant néerlandais restera dans les locaux de l'entreprise.

 

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29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 18:30

 

Violences policières : la justice prononce trois non-lieux successifs

 

LE MONDE | 28.03.2013 à 14h12 • Mis à jour le 29.03.2013 à 16h01 Par Laurent Borredon

 

 

La cour d'appel de Versailles a confirmé, en moins d'un mois, trois ordonnances de non-lieu dans des affaires de violences policières.

Dans les affaires de violences policières, il y a les expertises et les contre-expertises médicales. Et si elles vont dans le même sens, défavorable aux policiers, de nouvelles expertises. Parce qu'à la fin, il y a une certitude : il n'y aura pas de procès. Cette tradition française, dénoncée à maintes reprises par les organisations de défense des droits de l'homme, la cour d'appel de Versailles l'a encore honorée, en confirmant, en moins d'un mois, trois ordonnances de non-lieu. A chaque fois, les magistrats justifient leur décision par les "divergences" entre experts.

La chambre de l'instruction de la cour d'appel a clos, le 22 février, le dossier Mahamadou Marega, mort le 30 novembre 2010 à la suite d'une intervention policière à Colombes (Hauts-de-Seine). Puis, le 28 février, celui d'Ali Ziri, mort le 9 juin 2009 après son interpellation à Argenteuil (Val-d'Oise). Et, enfin, le 12 mars, celui d'Abou Bakari Tandia, mort le 24 janvier 2005 six semaines après être tombé dans le coma en garde à vue à Courbevoie (Hauts-de-Seine). Les parties civiles se sont pourvues en cassation. "La chambre de l'instruction exige des certitudes. Ce n'est pas son rôle, estime Me Yassine Bouzrou, l'avocat de la famille Tandia. A ce stade, seules des charges suffisantes sont nécessaires."


LES INCOHÉRENCES ÉCLATENT AU GRAND JOUR

Cette dernière instruction est peut-être la plus symbolique, en termes de dissimulation et de lenteur. Le 6 décembre 2004, M. Tandia sort de garde à vue dans le coma. Les policiers assurent qu'il s'est tapé lui-même la tête contre la porte dans sa cellule. Le parquet de Nanterre classe sans suite.

A la suite d'une plainte de la famille, une instruction est ouverte pour "torture et actes de barbarie ayant causé la mort" et les incohérences éclatent au grand jour : une caméra de surveillance opportunément débranchée, un dossier médical qui disparaît puis réapparaît. Une expertise de trois médecins de l'Institut médico-légal (IML) conclut en 2009 à "un ébranlement cérébral par violentes secousses de la victime" et met en doute les déclarations de l'un des policiers, puis, en 2011, après une reconstitution, attribue le coma à "une privation d'oxygène due à des contentions répétées".

Le juge d'instruction demande alors au parquet d'élargir sa saisine à un "homicide involontaire". Le procureur suit, et demande même la mise en examen du policier qui a maîtrisé M. Tandia. Mais entre-temps, le juge a changé, et il refuse, dans l'attente de nouvelles expertises, confiées à un autre médecin. Celui-ci reprend la version policière en tout point.

 

LA TECHNIQUE DU "PLIAGE"

C'est ce même professeur, spécialiste d'anatomie pathologique et de médecine légale, qui, appelé à la rescousse dans l'affaire Marega, estime que cet homme de 38 ans est mort d'une "crise drépanocytaire aiguë", conséquence d'une maladie génétique très courante et indétectable, la drépanocytose.

Rien à voir, donc, avec son arrosage au gaz lacrymogène, suivi de 17 tirs de pistolet à impulsion électrique (Taser), dont certains à bout portant, ou du "pliage" (technique de contention) subi dans l'ascenseur, pour le maintenir dans cet espace réduit. D'ailleurs, le contre-expert n'a trouvé qu'un seul impact de Taser – ce qui contredit l'ensemble des éléments du dossier. Le premier rapport, rédigé par l'IML, avait conclu "à la mort par insuffisance respiratoire aiguë massive par inhalation d'un toxique dans un contexte de plusieurs contacts de tir de Taser avec cinq zones d'impact".

Dans l'affaire Ziri, les médecins de l'IML sont aussi assez sûrs d'eux : la technique du "pliage" – prohibée – est en cause. Ce retraité de 69 ans, interpellé de façon musclée à Argenteuil alors qu'il était le passager d'un conducteur arrêté en état d'ivresse, est "décédé d'un arrêt cardio-circulatoire (...) par suffocation multifactorielle (appui postérieur dorsal, de la face et notion de vomissements)". Mais d'autres médecins optent pour une maladie "méconnue", une cardiomyopathie.

 

"TOUTES MES DEMANDES ONT ÉTÉ REFUSÉES"

Le juge n'a pas cherché à en savoir plus : il n'a produit aucun acte d'enquête durant son instruction pour "violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner". Dans l'affaire Marega, Me Marie-Alix Canu-Bernard, avocate des proches, s'est aussi heurtée à un mur : "Toutes mes demandes ont été refusées."

La dernière a été rejetée par la chambre de l'instruction, qui a estimé, dès avril 2012, que l'enquête allait de toute façon se conclure par un non-lieu. Et le magistrat n'a pas jugé utile de coter au dossier la décision sévère rendue par le Défenseur des droits en mai 2012 dans ce dossier. "Il faudrait des magistrats qui ne s'occupent que de ça et qui n'auraient pas besoin des mêmes policiers le lendemain dans leurs enquêtes", estime Me Stéphane Maugendre, avocat de la famille Ziri.

Sous la pression du Défenseur des droits, la prise en charge disciplinaire de ces dossiers a néanmoins évolué. Selon nos informations, 5 avertissements ont été prononcés, fin 2012, dans l'affaire Ziri. Dans le dossier Marega, un conseil de discipline a été convoqué. Jusqu'ici, dans les affaires complexes, l'administration s'abritait derrière l'enquête judiciaire pour justifier son inertie administrative.

Laurent Borredon

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29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 18:25

 

 

 

 

 

Le spécialiste de la sécurité informatique, Bruce Schneier (@Bruce_Schneier), vient de livrer sur son blog un texte très pertinent sur comment l'internet transforme les rapports de pouvoir. Il y explique que la technologie amplifie la puissance non seulement des internautes, mais aussi - et de plus en plus - des pouvoirs en place.

"Toutes les technologies de rupture bouleversent les équilibres de pouvoir traditionnels, et l'internet ne fait pas exception. Le scénario classique est qu'il donne du pouvoir aux moins puissants, mais ce n'est que la moitié de l'histoire. L'internet donne de la puissance à tous. Les institutions puissantes peuvent être lentes à faire usage de ce nouveau pouvoir, mais, comme elles sont puissantes, elles peuvent l'utiliser plus efficacement. Gouvernements et entreprises ont pris conscience du fait que non seulement ils peuvent utiliser l'internet, mais qu'ils peuvent aussi y contrôler leurs intérêts."

"Désormais, de puissants intérêts cherchent à orienter délibérément cette influence à leur avantage." Des entreprises ont créé des environnements internet qui maximisent leur rentabilité, des industries font pression sur la législation pour rendre leurs modèles d'entreprise plus rentables, les opérateurs veulent être en mesure de distinguer les différents types de trafic, les sociétés de divertissement veulent policer l'internet et les annonceurs un accès illimité aux données sur nos habitudes et préférences. "Du côté des gouvernements, davantage de pays censurent l'internet - et ce, de manière plus efficace que jamais. La surveillance d'internet - par les gouvernements comme par les entreprises commerciales - est à la hausse et pas seulement par les Etats totalitaires, mais aussi dans les démocraties occidentales."


Image : Bruce Schneier sur la scène de Etech 2007, l'année où il reçut l'Electronic Frontier Foundation Awards photographié par Scott Beale de laughingsquid.


Les intérêts des puissants en reprennent les rênes, et la réalité s'avère bien plus compliquée que ne le chantaient les louanges de la déclaration d'indépendance du cyberspace de John Perry Barlow. "C'était une utopie que beaucoup d'entre nous ont crue." Nous avons cru que la génération internet, celle qui embrasse le changement social apporté par ces nouvelles technologies pouvait subvertir les institutions de l'ère précédente. Il est temps de déchanter.

"La réalité s'est avérée être beaucoup plus compliquée. Nous avons oublié que la technologie amplifie la puissance dans les deux directions. Quand les moins puissants ont découvert l'internet, ils ont pris le pouvoir, mais les puissants mastodontes ont fini par se réveiller. L'internet n'a pas seulement changé de puissants, mais les puissants ont aussi changé l'internet." Et désormais, les intérêts des puissants en ont repris les rênes, constate désabusé Bruce Schneier.

"Les débats sur l'avenir de l'internet sont moralement et politiquement complexes. Comment concilier respect de la vie privée et renforcement de la loi pour prévenir les violations au droit d'auteur ? Ou la pornographie infantile ? Est-il acceptable d'être jugés par des algorithmes invisibles quand nous sommes servis par leurs résultats ? (...) Avons-nous le droit de corriger les données nous concernant ? De les effacer ? Voulons-nous de systèmes informatiques qui oublient des informations après quelques années ? Ces enjeux sont compliqués et nécessitent un débat constructif, une coopération internationale et des solutions itératives. Mais sommes-nous à la hauteur de ce débat ?"

Non. Et c'est ce qui inquiète Schneier. "Parce que si nous n'essayons pas de comprendre comment façonner l'internet de sorte que ses effets positifs l'emportent sur les effets négatifs, de puissants intérêts le façonneront. La conception d'internet n'est pas fixée pour toujours", rappelle le spécialiste de la sécurité.

"Son histoire est un accident fortuit résultant d'un désintérêt commercial initial, d'une négligence gouvernementale et militaire et de l'inclinaison des ingénieurs à construire des systèmes ouverts simples et faciles. Mais ce mélange de forces qui a permis de construire l'internet d'hier ne sera pas celui qui créera l'internet de demain. Les batailles pour l'internet de demain ont lieu maintenant : dans les parlements à travers le monde, au sein d'organisations internationales comme l'Union internationale des télécommunications ou l'Organisation mondiale du commerce et dans les organismes de normalisation. L'internet de demain risque d'être recréé par des organisations, des sociétés, des pays selon leurs intérêts et agendas spécifiques. Il va falloir nous battre pour avoir un siège aux tables de négociations, sinon son avenir ne nous appartiendra pas !"

Le nationalisme internet

Dans une tribune à la Technology Review, Schneier revient sur la montée de ce qu'il appelle le "nationalisme internet". Alors que la technologie était censée ignorer les frontières, rapprocher le monde et contourner l'influence des gouvernements nationaux, voilà qu'elle favorise un nouveau nationalisme. Les Etats-Unis s'inquiètent du matériel provenant de Chine, les entreprises européennes s'inquiètent des services d'informatique dans les nuages américains, personne n'a très confiance dans le matériel israélien et la Russie et la Chine développent leurs propres systèmes d'exploitation pour éviter d'utiliser du matériel et logiciel étranger...

"Les grandes nations du monde sont entrées dans les premières années d'une course à la cyberguerre, et nous allons tous être blessés par les dommages collatéraux."

Le cyberespionnage et les cyberattaques ne sont pas que chinois. Tout le monde cherche désormais à espionner tout le monde, via les réseaux.

"Dans le même temps, de plus en plus de pays mettent en place un contrôle de l'internet à l'intérieur de leurs propres frontières. Ils se réservent le droit d'espionner, de censurer, de limiter la capacité des autres à faire de même." C'est ce qu'on appelle - d'un euphémisme - "le mouvement pour la cybersouveraineté"... qui a connu un sommet à la dernière réunion de l'Union internationale des télécommunications qui se déroulait en décembre 2012 à Dubaï. Un analyste a appelé ce sommet le Yalta de l'internet, le moment où l'internet s'est coupé entre les pays démocratiques et les pays autoritaires. "Je ne pense pas qu'il exagérait", confie Schneier.

Les technologies de l'information sont un outil étonnamment puissant pour l'oppression, la surveillance, la censure et la propagande, rappelle l'expert. "Le problème est que plus nous croyons que nous sommes en guerre, plus nous donnons du crédit aux rhétoriques chauvines, et plus nous sommes prêts à offrir notre vie privée, nos libertés et le contrôle de l'internet à d'autres."

La course aux armements est alimentée par l'ignorance et la peur et se traduit par l'escalade du développement de cyberarmes pour l'attaque et plus de cybersurveillance pour la défense. Le danger est bien là. Il risque d'avoir pour conséquence de déplacer le contrôle gouvernemental jusqu'aux protocoles de l'internet, quand bien même cela réduirait l'innovation née de la libre concurrence sur le réseau.

"Sommes-nous sur le point d'entrer dans une Guerre froide de l'information ?", interroge Schneier. "Ce qui est sûr, c'est que ceux qui battent les tambours de la cyberguerre ne proposent pas de défendre les meilleurs intérêts de l'internet ou de la société" conclue Schneier, en appelant à ne pas laisser la dangereuse propagande de la cyberguerre prendre le dessus.

Internet est un Etat policier

Dans une tribune livrée à CNN et traduite par le Framablog, Bruce Schneier... fait un autre constat, tout aussi glaçant : Internet est un état policier.

Après être revenu sur trois affaires récentes d'arrestation et d'identification via l'internet, Schneier assène : "internet est un état de surveillance. Que nous l’admettions ou non, et que cela nous plaise ou non, nous sommes traqués en permanence."



Image : Big Brother ? par _mixer_.


"Tout ce que nous faisons aujourd’hui implique l’usage d’un ordinateur, et les ordinateurs ont comme effet secondaire de produire naturellement des données. Tout est enregistré et croisé, et de nombreuses entreprises de big data font des affaires en reconstituant les profils de notre vie privée à partir de sources variées." Nous avons beau tenter de nous en prémunir, "il y a simplement trop de façons d’être pisté", admet Schneier. L'ampleur même de l'espionnage dont nous sommes victimes nous est délibérément cachée et les alternatives n'existent pas. La libre concurrence ne peut pas réparer cet internet, car tous ceux qui nous fournissent des services internet ont intérêt à nous pister. Quoi que vous fassiez, "conserver sa vie privée sur l'internet est désormais presque impossible", confesse Schneier. Et l'expert en sécurité de dénoncer la collusion entre entreprises et gouvernements : personne n'agit réellement pour mettre en place de meilleures lois pour protéger notre vie privée.

"Bienvenue dans un monde où tout ce que vous faites sur un ordinateur est enregistré, corrélé, étudié, passé au crible de société en société sans que vous le sachiez ou ayez consenti, où le gouvernement y a accès à volonté sans mandat.

Bienvenue dans un Internet sans vie privée, et nous y sommes arrivés avec notre consentement passif sans véritablement livrer une seule bataille…"

Assurément, Schneier n'en restera pas aux constats. Nous pouvons espérer que dans les prochains mois, le spécialiste travaille - avec d'autres - à clarifier ce que devrait être un internet plus respectueux de la vie privée. Fomenter un plan de bataille ne suffira d'ailleurs pas. Il va nous falloir trouver les moyens de le développer, de le financer... et de le faire respecter.

Nous ne pouvons pas accepter que la technologie la plus stimulante du XXIe siècle se résume à la mise en place du pire Etat policier que nous n'ayons jamais imaginé.

Hubert Guillaud

 

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29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 18:09

 

Courrier au...odt ,  Courrier au...doc ,  Affiche Enq...pdf

 

 

C’est aujourd’hui que démarre l’enquête publique sur le projet de ZAD golfique “Les hauts de St Hilaire”.
 
Les dates des permanences au cours desquelles les commissaires enquêteurs reçoivent le public figurent sur l’affiche jointe.
 
En dehors de ces permanences, le dossier est consultable jusqu’à la fin de l’enquête, dans les mairies de de St Hilaire de Brethmas et de Méjannes-les-Alès.
 
Cette enquête est ouverte à tous, et chaque citoyen quel que soit son lieu de résidence,  peut y apporter sa contribution, soit directement sur le registre prévu à cet effet dans les mairies, soit par courrier.
 
A cette fin, l’association St Hilaire Durable propose à ceux qui ne peuvent ou ne souhaitent se déplacer, un modèle de lettre joint, sous deux formats différents.
 
Cette lettre constitue un courrier type que chacun peut modifier à sa guise.
 
Elle peut être signée par plusieurs expéditeurs, à condition de mentionner les adresses respectives de chacun.
 
L’association vous recommande de lui indiquer que vous avez exprimé un avis défavorable au projet par un message adressé à st.hilaire.durable@orange.fr
 
Pour information: l’avis des commissaires enquêteurs n’est pas déterminant dans la suite des évènements.
C’est au préfet qu’il appartiendra en derniers recours de déclarer ou pas l’utilité publique du projet.
 
Merci d’avance pour votre participation.

Enquête Publique

ZAD GOLFIQUE

de St Hilaire de Brethmas

du 19 mars au 30 avril inclus

Venez signifier votre opposition à ce délirant

projet qui, sur le quart de la commune, menace

230 ha de terres agricoles, prévoit d'urbaniser

130 ha et de gaspiller au profit de quelques-uns

un bien aussi précieux que l'eau !

Pas d'expropriations pour la ZAD Golfique !

PERMANENCES :

Mairie de St Hilaire

MARDI 19/03 DE 9 Hà 12H

JEUDI 28 MARS DE 14 à 17 H

SAMEDI 6 AVRIL de 9 à 12h

MERCREDI 24 AVRIL de 14 à 17h

MARDI 30 AVRIL de 14 à 17h

Mairie de Méjannes-les-Alès

LUNDI 15 AVRIL de 9 à 12h

Association St Hilaire Durable

 


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29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 17:59

 

6 personnes présentes
Ordre du jour :
- AG des mercredis
- Evènement du 13/04
- Vide grenier du 14/04
- AG des mercredis
Puisque l'heure d'été rentre en vigueur ce weekend, nous avons décidé de refaire les AG à la Maison Carrée à 18h à partir de la semaine prochaine (donc a.p.d 3/04)
Nous serons à nouveau sur la place publique et plus visible...
- Evènement du 13/04
Vous trouverez ci-dessous l'appel national de facebook et en pièce jointe une proposition de tract (à débattre)
SVP diffusez largement cet appel à tous vos contacts !!!

Une personne a proposé d'imprimer et de diffuser une affiche.
(Perso je propose de trouver un jour pour organiser un atelier. On en discutera samedi)
- Vide grenier du 14/04
Il faudra trier les affaires, Une date est proposé : vendredi 5/04, rendez vous à 14h à la Maison Carrée, 
Faites vous connaître pour organiser un co voiturage.
Amener des cartons vides si vous en avez.
Bien entendu nous avons discuté longuement sur l'actualité des derniers jours ....
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------
►► 2013 ►►► SOUFFLONS SUR LES BRAISES 

STOP À L’IMPOSTURE FINANCIÈRE DES BANQUES 

Nous ne voulons plus payer ce système de dettes odieuses privées et publiques qui nous asservit, entraîne des destructions écologiques, lamine les principes démocratiques et les droits sociaux, entretient les communautarismes, provoque les conflits militaires et conduit aux guerres civiles.

Nous ne voulons plus payer ni la corruption des États ni le totalitarisme des marchés boursiers qui répondent à la contestation par la coercition, avec des politiques dites sécuritaires (en réalité de surveillance et de répression policières) et appuyées de discours de plus en plus déshumanisants, ouvertement xénophobes, racistes et fascistes, à travers les bandes armées et les milices mafieuses qu’ils favorisent.

Nous disons NON !…

… Car nous voulons bâtir avec nos propres moyens une société répondant à nos aspirations légitimes, contre les gouvernements à la botte du commerce international.
Dès maintenant nous construisons des solidarités concrètes, nous ré-inventons, découvrons et renforçons des modes d’échanges équitables et horizontaux.

STOP AUX DETTES ILLÉGITIMES SIGNÉES PAR NOS POUVOIRS CORROMPUS

Nous refusons de payer pour les droits inaliénables, qui n’ont par conséquent aucune raison légitime d’être marchandisés et payés.
Nous refusons de payer pour l’accès aux biens communs et aux services publics élémentaires (logement, éducation, santé, communications, culture, transports, eau, chauffage, électricité, etc.).
Nous refusons de payer pour des politiques de grands projets inutiles qui démantèlent les droits sociaux gagnés grâce aux luttes menées par nos aînés.

OUI À UN SYSTÈME SOLIDAIRE ET COOPÉRATIF ENTRE TOUS LES HUMAINS

Nous disons NON pour sortir de l’isolement : OUI nos refus individuels se conjuguent !
Chacun de nous est rejoint par d’autres, ce qui nous conduit à s’organiser et à nous rassembler dans un réseau toujours plus large, plus efficace, dans une intelligence collective.
Nos situations sont différentes, nos raisons de ne plus payer le sont également : certains s’engageront à ne pas payer les transports, d’autres les frais de santé, d’autres les crédits, d’autres les loyers, d’autres un peu tout cela à la fois… avec le soutien de tous ici, et avec le réseau de ceux qui refusent de payer l’inacceptable.

NOUS N’AVONS PLUS BESOIN D’EUX ! 

Nous nous passons de leurs logiques de profits injustes et de conflits désastreux. Nous sommes prêts à construire ensemble un autre monde, pacifique, ouvert, responsable.

Ce texte d'appel existe également sous forme de pétition à signer ici !!
http:// stoppaying.wesign.it/

P.S : Merci de créer les évènements pour vos villes.
Liste des rassemblements ( 17 villes ) : 

ZAD : https://www.facebook.com/ events/398085086953865/

Liste des rassemblements ( 21 villes ) :

Bordeaux : https://www.facebook.com/ events/474867205903951/
Chambéry : https://www.facebook.com/ events/149961321821510/
Clermont-Fd : https://www.facebook.com/ events/403192469764782/
Gap : https://www.facebook.com/ events/410871332315869/
La Réunion : https://www.facebook.com/ events/283862408403619/
Lille : https://www.facebook.com/ events/589420031073218/
Lyon : https//www.facebook.com/events/ 444824778904781/
Marseille : https://www.facebook.com/ events/183649218425389/
Metz : https://www.facebook.com/ events/310065559119496/
Mont-de-Marsan: https//www.facebook.com/events/ 188270937981203/
Montpellier : https://www.facebook.com/ events/626696737356358/
Nice : https://www.facebook.com/ events/529871260378712/
Nîmes :https://www.facebook.com/ events/341320245968838/
Paris : https//www.facebook.com/events/ 517853368245670/
Perpignan : https://www.facebook.com/ events/589651654382745/
Poitiers : https://www.facebook.com/ events/309440485851159/
Rennes : https://www.facebook.com/ events/428815133857583/
Rodez: https//www.facebook.com/events/ 496305450407789/
Sable D'Olonne : https://www.facebook.com/ events/594821147212587/
St-Etienne : https://www.facebook.com/ events/408351435913787/
Toulouse : https://www.facebook.com/ events/135146700000170/

Une page a également été créée sur TCB. 

https:// www.thechangebook.org/ pages/1001/

Ainsi qu'un évènement :
https:// www.thechangebook.org/ event/366/ manifestations-13-avril/

 

 

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29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 17:54

 

 

CR du 26/3/2013 et présentation du programme du 1er FORUM NATIONAL DE LA DEMOCRATIE (reelle et maintenant)

 

 

 

 CR de la réunion du 26/3/2013 au Centre social et culture du Teil 

 

Il a été  rappelé en ouverture que ces rencontres et  débats proposés ainsi que son coté festif  sera entierement "auto-géré" sans aucun argent public ni subventions .

 

 Notre seul ambition (certainement bien trop grande ? ) avec l'aide de nos intervenants (venu parfois de trés  loin )  sera de proposer certaines réflexions (peut étre utopistes comme diront quelques esprits chagrins )  pour une autre vision d'avenir de notre "Vivre ensemble" ;

 

Le "village des possibles" qui ouvrira le 11 mai autour de sa "Gratiféria" soulignera le travail recherche-action pour faire du  " lien " du local au mondial "que nous menons en toute indépendance depuis pas mal d'années .

 

Nous remercions de leur collaborations actives les présen-te-s à cette réunion .

 

N'ayant eu aucune autre proposition nous avons cloturés ensemble le programme de ce 1er FORUM NATIONAL DE LA DEMOCRATIE que nous vous proposons ci dessous :

 

ATELIERS DU 18 Et 19 MAI au Centre social et culturel (5salles) restitution le 20 salle Avon de 10H à 12H30

 

Par quel moyen peut-on tendre vers une Démocratie . Quentin GRIMAUD

Proposition pour un imaginaire de la révolution démocratique ; Maxime VASSEUR

Notes pour l'exploration psyccho géographiqued'un monde nouveau . Sergio GHIRARDI

Tarification au prorata . Daniel GUYON

Il ne s'agit plus de vivre ensemble, mais de vivre bien ensemble . J;M Cavaillé

Coéficien de Gini (etude des Inégalités ) Laurent Henderrydsen

Créativité au quotidien . Madeleine Sarrouy

Il n'y a pas d'handicap , il n'y a que des différences ; JP Brouillaud

(RE) faire société . Claude Ramin

Une societé sans école . Noura Mebtouche

Vivre et habiter . Mohamed Elcoubi

Démocratie évolutive . Etienne Laloux

Revenu inconditionnel d'existence . Combien coute la croissance à nos contemporains . Bernard Bruyat

Replacer notre émancipation dans une perspective secessionniste . OPDLM

Dépolluer l'économie . Etienne Laloux

Travail d'écriture d'une constituante sur une journée animé par Etienne Chouard et  l'OPDLM

 

D'autres ateliers de réflexions sur le "local" avec des intervenants non précisés :

échanges, troc; sel et monnaies locales ,

Transports de proximité .

Jardins partagés

Souveraineté alimentaire (circuits courts , produire et consommer autrement ...)

Le mille feuilles des différentes structures et administration au local .

Le CRAC (cercle de réflexion et d'accompagnement à la commune )  OPDLM

 

DEUX SPECTACLES le 16 et 17 dans l'humour et la poésie de deux jeunes femmes Noura Mebtouche et Soukeina

 

DES SOIREES musicales et dansantes du 11 au 2O seront organisé par "bass explorer sound system "

 

 TROIS CONFERENCES 18, 19 , 20

Venezuela  . Lester Guevara

Les Indiens Mapuche du Chili  . Juan (indien mapuche)

La Tunisie . Hosni Ben Rejeb

 

DES EXPOS dans différentes salles de la ville.

 

UN MARCHE GEANT de producteurs le 16 place des Sablons

 


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28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 18:41

 

projection de messages sur la centrale de Fessenheim

Ce matin à l’aube, les militants de Greepeace ont projeté un immense message sur la centrale nucléaire de Fessenheim (Alsace).

 

Le message ? “Pourquoi seulement moi ?“.  (En effet avec le Bugey et Civaux qui fuient officiellement le tritium, et d'autres on peut raisonnablement se poser la question !) 

Cette action accompagne la publication d’un rapport qui révèle et analyse les cinq centrales nucléaires françaises à fermer en priorité : Blayais, Bugey, Fessenheim, Gravelines et Tricastin.

Hier c'est l' ACRO , qui mesurait la radioactivité dans la Hague . En octobre dernier, ils avaient relevé des taux anormalement élevés.

Le laboratoire de l'association pour le contrôle de la radioactivité dans l'ouest (Acro) était dans la Hague ce mercredi 27 mars pour procéder à une série de prélèvements permettant de mesurer la radioactivité à proximité des sites nucléaires.

En octobre dernier, l'association de bénévoles avait relevé une concentration anormale en tritium dans l'eau de mer, à proximité de l'usine Areva-La Hague.

"Habituellement, les relevés approchent les 30 becquerels par litre d'eau de mer. Cette fois-ci nous avions dépassé les 110 becquerels. Il y a plus de tritium à cet endroit que dans les eaux du Pacifique à proximité de la centrale de Fukushima", indiquait Antoine Bernollin, salarié de l'Acro.

Je vous rappelle que le tritium est l'isotope radioactif de l'hydrogène, qu'il existe donc de l'eau tritée (c'est un peu comme l'histoire du canada dry ça a la couleur de l'eau etc...mais dans la molécule H2O  dans le cas de l'eau tritée la partie hydrogène est radioactive.

D'autre part le tritium est pratiquement impossible à contenir car nombreux matériaux apparemment étanches, dont la plupart des aciers , sont poreux pour le tritium (car c'est une molécule très petite).

Enfin le tritium est reconnu comme étant très dangereux, car il est par exemple interdit d'importer en France les minuscules porte clés luminescent comme celui-çi devant le risque que représenterait une fuite par abrasion ou rupture de l'enveloppe en plastique .

 

porte clé lumineux au tritium

Ainsi dans la publicité pour ce petit porte-clés il est écrit:

 

Outre le fait qu’ils éclairent relativement peu, les porte-clés éclairants sont équipés de piles qui leur confèrent au mieux quelques mois d’autonomie. Il faut ensuite réussir à ouvrir le boitier, et à trouver des piles compatibles. Mais ce véritable calvaire est désormais terminé, car il vous suffit d’opter pour le porte-clés Mini Tritium, qui fonctionnera 10 ans sans nécessiter aucun remplacement.

En fait la demie vie du tritium est éxactement de 12,32 ans durant lesquelles les particules radioactives vont exciter la matière photoluminescente du porte-clé pour produire de la lumière.

Maintenant immaginez que vous ayez ingéré de l'eau tritée et sachant que le corps humain est composé de 80% d'eau et que cette eau soit métabolisée

par votre corps , je vous laisse augurer de la suite ... pendant 12,32 ans les cellules autour de cet atome de tritium vont être bombardées jusqu'à peut être engendrer des erreurs de réplications par l' ADN et déboucher sur un cancer ! (voir ma vidéo jointe les dangers de la radioactivité pour bien comprendre ) .

Dans cette vidéo vous verrez la radioactivité qui soit disant est invisible !

 

 

 

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28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 18:20

 

 http://zad.nadir.org

 jeudi 28 mars 2013, par zadist

 


Aujourd’hui 28 mars l’occupation militaire dure depuis 125 jours (pour une opération débutée il y a 163 jours). Un camarade est emprisonné depuis 120 jours

Info Chat Teigne : Info Chat Teigne : Le procès de la Chat Teigne a eu lieu à St Nazaire, le rendu : Le tribunal de Saint-Nazaire a autorisé mardi 26 Mars l’expulsion d’opposants (possibilité d’expulsion immédiate, 450 euros pas jour d’astreinte au bout de 8 jours. quelle clémence !)

Info Bellevue : Le rendu du procès de la ferme de Bellevue confirme la décision précédent : Expulsion immédiate, 50 Euro par tête/jour pour ceux qui restent. AGO a demandé des amendes de 1000€ par jour, 20 000€ pour dommages et intérêts mais ils ont pas obtenu cela. PLUS DES INFOS CE SOIR/DEMAIN... Un appel à mobilisation à la ferme ce jour là est annoncé.

Sur place, ça s’organise pour défendre Bellevue comme les autres lieux de la ZAD, et les appels à réagir partout en cas d’intervention policière sont remis au goût du jour : Contre l’aéroport et son monde, s’ils attaquent on riposte ; Appel à actions au moment des expulsions de la ZAD et Contre l’aéroport et son monde : s’ils détruisent notre lieu d’organisation, nous occuperons les leurs !

Un camarade est en ce moment en prison, un a été libéré et un troisième a été condamné à 6 mois avec mise à l’épreuve, c’est-à-dire qu’il risque d’être enfermé à un moment ou un autre.

Tout acte de solidarité est le bienvenu. Participer à la lutte contre l’aéroport et son monde en est un. Puis rester en contact avec les personnes incarcérées pour leur montrer notre soutien en est un autre, bien nécessaire pour rendre leur temps d’incarcération plus vivable et pour qu’ils n’oublient pas qu’ils ne sont pas tous seuls face à ce monde répressif. N’hésitez donc pas à leur écrire des LETTRES ou des cartes postales. Lire ici pour toutes les infos sur Comment soutenir les personnes incarcérées et autres inculpé-e-s

- Pour écrire à Cyril, enfermé depuis le 28 novembre, vous pouvez lui adresser vos courriers directement : Centre Pénitentiaire Quartier Maison d’Arrêt Cyril n° d’écrou 57360 rue de la Mainguais 44300 Nantes

Info procès La décision du procès en appel sera rendue le 3 Avril. Solidarité avec Cyril, qui sera libéré avant le rendu du procès...

Des nouvelles d’un camarade qui est passé par la Zad : Lutin est en prison à Rennes depuis 2 mois. Il ne reçoit pas de courrier et sa maman a eu récemment le droit d’aller le voir. Il venait souvent sur la ZAD, et demande que les copains et copines lui écrivent

Voici son adresse :

Lutin ecrou 3610
MA1 CELLULE 03
Centre pénitencier des hommes
Rennes Vezin
CS 14605
rue du petit pré
35746 Vezin le coquet cedex

Il est aussi possible de passer des messages pour les prisonniers à Rennes via l’émission de radio du dimanche midi qui passe sur canal b (94°fm) ! en laissant des messages entre 9h00 et 11h30 ! http://www.canalb.fr/genepi

Suite aux nombreux blessés de la ZAD, le collectif « Face aux armes de la Police » propose de lancer une procédure juridique devant le tribunal administratif. plus d’infos ici

Infos utiles pour venir ici

- Accueil : 06 32 98 78 36
- Contact presse de la Zad : 06 38 17 36 19
- Équipe légale  : 06 75 30 95 45 : à contacter uniquement si vous êtes témoins d’arrestation, si vous êtes arrêté-e-s, et après votre libération IMPORTANT : s’il vous plait lisez le texte "en cas d’interpellation" Et surtout, refusez les comparutions immédiates !
- Équipe médicale : contactable par mail : equipemediczad at riseup.net pour toute communication non-urgente. La street médic est joignable par téléphone uniquement lors de journées d’interventions militaires/policières sur la zone ou autres "moments chauds" au 07 60 26 42 14.
- Liste du matos à ramener (mise à jour le 02/01) : disponible ici

Si jamais le Site ne fonctionne pas, on continuera la-bas : http://lazad.noblogs.org/

Les arrêtés préfectoraux

le transport de carburants, de tous produits inflammables ou explosifs et de matériaux de construction sont interdits jusqu’au 2 avril 2013 à 23h

Radio Klaxon

La radio émet à nouveau sur la ZAD

Le streaming revient bientôt.

Exposition itinérante de la ZAD

Un territoire se défend avec tout-e-s ses habitant-e-s, Notre mémoire commune nous nous l’approprions, nous la faisons vivre. C’est notre résistance que l’on vous invite à partager ici et ailleurs - a travers cette exposition itinérante !

Pour une organisation simple, voici un Planning qui vous permette de réserver l’exposition ( une seule personne référent pour simplifier la communication ). Pour tout les gestions concernant l’expo, mail a zad@riseup.net avec le sujet "EXPO" svp !

Action du jour

Concours des meilleures idées d’actions !


INFOS DU JOUR

- 15h : aujourd’hui, c’était aussi le rendu de l’affaire "des grilles de clapier de lapin" (pour un rappel de l’histoire, voir ici) : le tribunal n’a pas gardé l’inculpation de "violence avec arme ayant entrainé des jours d’ITT", mais a requalifié ça en "violence sans arme et sans ITT" et condamné pour ça à une contravention de 200 €. Pour le refus d’ADN, le pote a été condamné à 300€ d’amende avec sursis

- 14h  : les flics ne sont plus sur la route du limimbout

- reçu : _on arrive à un total de pres de 1300 visages pour le mur de visages d’opposants à NDDL _et on a aussi créé ça : un flash code pour visualiser d’un clic le site _et puis aussi un petit gadget flickriver (faut qu’il arrete de mettre flic partout, ça va nous faire perdre de la crédibilité auprès des zadistes ça)

y’a aussi un groupe facebook "petition photo anti NDDL"

- reçu : Si vous avez "loupé" hier au soir sur (Arte la 7) cet excellent documentaire sur l’accaparement des Terres Agricoles et l’ Agro-business. Les propos du responsable de "Pergam-France" sont sidérants ! Lors de notre marche avec les "Sans-Terre" (Lille- Nantes/NDDL) en Avril 2012, nous avions en guise de manifestation "investis" les bureaux de PERGAM aux Champs-Élysées à Paris. Non seulemùent ils n’arriveront pas à nourrir la planéte, mais ils vont faire crever de faim et ruiner (économiquement comme écologiquement) tous les pays qui fonctionnaient en "auto-suffisance". Bonne "toile".Jipé Vous pouvez pendant 7 jours pour revisionner gratuitement cette émission ICI

- reçu : a grenoble les fachos s’organisent, C’est parti pour les municipales, au menu ? SECURITE _voyez par vous meme _Zad - Grenoble meme combat _police partout _justice nulle part

- Infotra’Flic : des contrôles sur la route de Liminbout direction Bellevue. Les gendarmes aiment pas que les amie-s vont au pique-nique ? Faites attention si vous allez vous balader dans cette coin...

- INFO BELLEVUE : Rendu de tribunal, résultat reste quasi pareille, expulsion immédiate, 50 euro par tête/jour, AGO n’a pas obtenu le 1000 Euro amendes par jour, ni le 20 000 Euro de dommages et intérêts !

- il est 12h45, tout est calme sur la zone. Il y a du monde a Bellevue !

- Notre-Dame-des-Landes : le tribunal autorise l’expulsion des cabanes

- ’tit analyse matinal a deux balle des l’articles de presse :

Claude Chéreau, le président de cette instance lui aurait dit « que si on ne faisait pas l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, ça voudrait dire qu’on ne pourrait plus faire aucune infrastructure nouvelle en France »

on entends ça comme ça : Claude Chéreau, le président de cette instance lui aurait dit « que si on ne faisait pas l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, ça voudrait donner trop de la courage et l’espoir aux francais-e-s ( ou non francais-e-s ) qui s’oppose aux grandes infrastructures nouvelles en France »

La commission du dialogue et la trêve hivernale aidant, les opposants au projet aéroportuaire de Notre-Dame-des-Landes avaient bénéficié de six mois de tranquillité dans leur maquis nantais.

on entends ça comme ça :La commission du asphyxie du lutte et la trêve hivernale qui intéresse l’autorité que par rapport de l’opinion publique et nullement par rapport de la santé et bien être des humains, les opposants au projet aéroportuaire de Notre-Dame-des-Landes avaient subi de six mois de pourriture dans leur maquis nantais. ( Mais ils sont encore la ! )

Mais la guerre des tranchées est sur le point de reprendre avec le retour des pelleteuses et des expulsions par les forces de l’ordre.

nous avons vécu autre choses : occupation militaire 24/24, 7/7 sur deux axes depuis 125 jours. Contrôles, fouilles, attaques nocturnes contre les barricades et shicanes, humiliations quotidiennes, procédures juridiques, Auxiette qui parle... : Leur guerre n’a jamais arrête pour nous.

"le président de région (le socialiste Jacques Auxiette, fervent défenseur de l’aéroport, NDLR) demander à François Hollande de faire à Notre-Dame-des-Landes ce qu’il a été capable de faire au Mali !"

on entends ça comme ça :"le président de région (le fasco Jacques Auxiette, fervent défenseur de l’aéroport, NDLR) demander à François Hollande de faire à Notre-Dame-des-Landes ce qu’il a été pas capable de faire au Mali !" - Vidéo

- ’tit revue de presse matinal :

- Notre-Dame-des-Landes. Un rapport attendu mais redouté

- À Notre-Dame-des-Landes, c’est la fin de la trêve hivernale

- Notre-Dame-des-Landes : la commission de dialogue rendra ses conclusions début avril

- "La ripaille est la fête de l’affamé comme l’évasion est la fête du prisonnier et l’insurrection la fête de l’opprimé" R.Escarpit

- APPEL : On cherche urgement des walkietalkies de longue porté. Si t’as ça ou une idée d’un bon plan, laisse nous savoir ! Merci..

- un peut tardive aujourd’hui, il est 10h50. Il fait beau, on a pas plus des infos que ça. Les barrages habituelles, les comportements d’eux habituelles, on peut jamais savoir si ca passe ou non sans contrôle. Sinon, on attends avec impatience le rendu de Bellevue. L’hélicoptère survolé la zone hier pendant une bonne heure, quasi partout... Le rendu de la commission pour entendre la lutte sera autour de 4 Avril. A la base sans avoir réussi l’objective, la flamme est bien vivante !!!! On lâchera rien :)


RDVs sur la ZAD

12h (ZAD)  : rassemblement - apéro - pique nique à Bellevue pour le rendu du délibéré

RDVs ailleurs

- La Mappemonde au Puy en Velay

Ce jeudi 28 mars, nous vous proposons une réunion du comité de soutien à 19h à La Mappemonde au Puy en Velay.

On avait déjà évoqué un petit ordre du jour avec certains :
- Refaire un tract + affiches solides pour filer aux producteurs pour les marchés
- Soirée publique, projections, qui est motivé ?
- Réponse au PS ? Actions ??
- Opération "Sème ta ZAD"
- Organisations départ pour la chaîne humaine du 11 Mai + Communication/affiches (panneaux bords de route)
- Point financier
- Autocollants/badges
- ça serait cool de filer quelques chose à notre imprimeur, 50 euros ? pour les affiches et les tracts, surtout si on lui en redemande.
- peut-être d’autres choses...

Si on veut être actif, il faudrait que l’on soit un peu plus nombreux que d’hab’... faites passer le message !

Diffusion des affiches et tracts :

Des affiches et tracts sont disponibles en grande quantité à B17 (17 rue Paul Belamy à nantes), à la ferme de Bellevue, à Saint-antoine, aux fosses noires et à la Chat-teigne sur la ZAD. (merci de nous informer si un de ces espaces était en rupture de stock)

Pour les voir ou en rephotocopier de votre coté si vous ne pouvez vous rendre dans ces lieux

 

 

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28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 18:15

 

http://www.reporterre.net/spip.php?article4021

 

Hervé Kempf (Reporterre)

jeudi 28 mars 2013

 

Le printemps arrive, après un hiver long, rude, et roboratif. La bataille n’est pas finie. Mais peut-on raconter la Zad et rester humain ? Le reporter s’interroge.


- Reportage, Notre Dame des Landes

Elle porte un bonnet de laine vert, sur lequel est cousu un crâne et deux tibias croisés : le signe des pirates. A. est postée dans une cabane sommaire près d’une chicane de la départementale D 281, sur l’est de la ZAD, près de l’embranchement des Fosses noires. A. peste contre les gendarmes, qui viennent régulièrement tester le dispositif des chicanes. Elle a même bloqué aujourd’hui la route, ce qui oblige les voitures à rebrousser chemin.

On est le matin du samedi 23 mars, et la D 281 est hérissée de cabanes, de panneaux et d’obstacles attentivement surveillés par les zadistes. En décembre, une vive discussion avait animé l’assemblée générale de la Zad : fallait-il maintenir ces obstacles, au risque de se couper de la population locale, ou les défaire, au risque de séparer nettement, par la circulation routière, la zone en ses parties est – où se trouvent les plus radicaux des zadistes, autour de Far Ouest - et ouest – où se trouvent les bases de La Vache Rit, la Chataigneraie et la ferme de Bellevue ?

L’action a tranché : on barre ! Et les chicanes ont été refaites, enrichies de cabanes pour abriter les veilleurs, qui se relaient presque en permanence, et communiquent entre eux par talky-walkies.

Quelques centaines de mètres avant le poste de A., voici une splendide tour.

C’est dans une cahute en face de la tour qu’on trouve W. et un autre guetteur. « On ne bloque pas, dit W., on ralentit ». Il y a des trous dans la chaussée, ici et là. « Bon, les météorites font les trous ». On discute de l’ambiance, de Radio Klaxon qui n’émet plus depuis trois semaines [elle est revenue en ondes le 26 mars], des difficultés à se rendre à Bellevue à travers les champs boueux, les gendarmes verrouillant toujours le carrefour des Ardillières, des rumeurs d’intervention policière – « c’est permanent, ça file des coups de stress ». W. a l’œil rouge, il s’est heurté contre un bois dans l’obscurité, à l’aube. Isabelle lui passe du tabac, et on discute, pendant qu’il se roule une cigarette, de l’Etat au service des intérêts privés, en face de la banderole tendue au bord de la route, sur laquelle se lit : «  Ici, l’Etat emprisonne blesse pour Vinci, au Mali il tue pour Areva ! ».

On repart avec Isabelle Rimbert, photographe qui a le « projet militant » de photographier les acteurs de la Zad, permanents ou non, et qui est venue gentiment me chercher à Nantes ce matin. Il faut redescendre vers Vigneux, et revenir par la D 81 en passant les Ardillières, où les gendarmes ne nous arrêtent pas, vers La Rolandière et Hors Contrôle. Pas grand monde, en ce samedi matin, ça dort encore, profitant de cette belle matinée où il ne pleut pas, pour la première fois depuis plusieurs jours. Je vais chercher des bottes dans la « free shop », une tente sur le champ d’Hors Contrôle où se trouvent des vêtements bien rangés et quelques paires de bottes dépareillées et surtout en tailles Enfant. J’ai de la chance, j’en trouve deux qui vont bien..

On discute avec une amie qui vit par là. Elle raconte la fatigue, les épreuves de l’hiver, la pluie. « Tout le monde est fatigué, c’est la tension tout le temps ». Il y a la police, qui ne relâche jamais son étreinte, la violence, les problèmes pratiques comme la gestion des poubelles, les tensions entre les uns et les autres : « Les ‘rebelles’, à l’est, accusent ceux de l’ouest d’être des ‘bobos, des bourgeois’. Il faut qu’on renoue. Mais on ne peut pas lâcher. Tous les anciens zadistes, qui avaient été expulsés en octobre, ont reconstruit, c’est du bonheur, ça fuse, du côté de Bellevue, de Limabout. »

Tout le monde a tenu, malgré la rigueur d’un hiver très pluvieux : « Chapeau pour ceux qui sont restés : tu te lèves, il y a la boue, la pluie. Et à l’est, ils ont bien tenu les chicanes ». D’ailleurs, « à la dernière assemblée générale, il n’y a pas eu de masques, pas de ‘plus radicaux’ que d’autres, juste des humains qui discutaient ensemble. Ca fait du bien. Il faut arriver à tout lier, les préoccupations des uns et des autres, ensemble : la nature, l’anticapitalisme, le sexisme, les paysans… »

« On est en phase de transition, c’est glauque… mais le printemps revient ». Et les prochains rendez-vous, plus encore que la remise du rapport de la Commission de dialogue, c’est la journée Sème ta Zad, le 13 avril, et la Chaine humaine, le 11 mai.

On repart chercher un lieu pour la photo. Isabelle veut me photographier, comme des dizaines de personnes qu’elle a déjà saisies dans sa boite. « Quel lieu préfères-tu dans la Zad ? » Je ne sais pas, c’est partout qui m’intéresse, la Zad elle-même. Et si l’on me mettait simplement devant des genêts en fleur, devant un champ, parce qu’après tout, la clé de départ de toute l’aventure, c’est le refus de voir détruire la nature, non ? Je garde le carnet à la main, comme le signe de la position compliquée du journaliste – dedans-dehors, requis-détesté, allié-ennemi…

On est près de la Chataigneraie. Après la photo, Isabelle repart tandis que je poursuis la marche vers la ferme de Bellevue.

J’écoute les chants et pépiements d’oiseaux, observe les grandes prairies qui respirent sous le soleil, les bourgeons qui apparaissent aux arbustes des haies, un scarabée qui traverse la voie, des vaches qui ruminent.

On n’entend pas de bruit, pas de voiture, mais le chant d’un coq résonne soudain : la ferme de Bellevue est toute proche. J’y accède par une route barrée par deux tracteurs attelés à une charrette. Voici la ferme, sa cour, je passe à côté de la porcherie où une truie grogne fortement.

Plus loin, dans la longère, une porte ouvre sur la salle commune. Des gens déjeunent. « Bonjour, c’est bien Bellevue ? Je peux entrer ? – Oui, entre. Tu as mangé ? » Ils m’invitent à partager le repas, autour de Romain, le paysan installé ici. Ils m’expliquent les travaux en cours, le troupeau de vaches qui a été constitué, les tours de garde programmés pour qu’il y ait toujours des personnes ici, les projets de culture sur un champ voisin.

N. parle de l’importance des discussions ici, des contacts humains qui s’y lient.

Arrive... appelons-la Camille. Elle est à La Souardine, un collectif qui s’est créé non loin. Elle vient chercher un outil, relativement à la greffe d’arbres fruitiers. On se salue. Mais elle me morigène : "Ce que tu as écrit, l’autre fois, en parlant de moi, ça ne va pas. Tu ne m’avais pas prévenue. - Mais je n’ai rien écrit de très précis ni compromettant, il n’y a pas ton nom. - Oui, mais des amis ont pu me reconnaitre, et puis, c’est ma vie." Une sorte de silence. "On te parle en tant qu’humain, pas en tant que journaliste".

Elle part, sans m’en vouloir ; sur le pas de la porte, elle sourit, disant quelque chose comme "Continue ton boulot, c’est bien ce que tu fais". Mais l’épisode me laisse songeur. L’heure tourne, et d’ailleurs, tout le monde part dans tous les sens pour diverses occupations. Je pars en traversant les champs, réfléchissant à l’étrange séparation entre "humain" et "journaliste".

Un mythe réel qui fabrique en permanence sa légende

D’une certaine manière, la Zad ne veut pas de journaliste. Il n’y a pour l’instant quasiment pas de récits développés du vécu de cette communauté de hasard et de choix, alors que films et photos abondent. Mon carnet, l’outil indispensable du journaliste pour noter les détails que la mémoire ne peut tous retenir dans la profusion des faits et des émotions qui vibrent dans les moments denses, ce carnet est d’un usage difficile sur la Zad, générant une suspicion aussi grande que l’appareil photo, et peut-être même plus grande. Car le regard de la photographie est perçu comme un reflet de la réalité, accepté dès lors que le visage n’est pas saisi sans le consentement, tandis que l’écrit est incontrôlable, il signifie l’altérité de l’interprétation imprévisible.

La Zad est un mythe réel qui fabrique en permanence sa légende, dans une oralité qui transmettra par la poésie du souvenir les hauts faits et les grandes misères de ces jours aventureux. Ici, on veut vivre pleinement le présent, la relation humaine dans sa densité instantanée. Les mots sont importants - il existe peu de lieux où l’on discute autant et aussi intensément de questions essentielles -, mais ils s’inscrivent dans la chair des locuteurs bien plus que dans la logique référentielle de l’écrit. L’écrit, d’ailleurs, renvoie à l’institution, à l’autorité, c’est un outil dont il faut certes user, par internet bien plus, au demeurant, que par l’imprimé, mais pour influer sur le monde extérieur dans la relation indispensable qu’il faut établir avec celui-ci, pas pour exprimer l’intensité et la singularité du vécu quotidien de la légende.

Et c’est donc en me demandant comment je pourrais exercer mon métier de journaliste, c’est-à-dire ma mission de témoin, si je veux rester un humain, que je chemine à travers champs. Ils sont totalement détrempés, et tout en goûtant le calme de cette marche dans le bocage qu’éclaire une lumière cristalline, j’imagine avec horreur le revêtement de béton dont certains s’obstinent à vouloir étouffer cette terre qui respire.

Voici la Chataigneraie. Le village est devenu le rendez-vous des collectifs de toute la France, dont des délégations viennent ici quelques jours, et où se déroulent presque tous les soirs des événements, projections de films ou discussions. Un homme lave son linge dans une bassine. Un groupe déjeune sur une table dehors. On entend des coups de marteau. Plus loin, un gars montre à une fille comment faire un truc de charpente. Je note un carton, posé sur une fenêtre "Sexistes, homophobes, transphobes, specistes, agistes, validistes, interdits ici et ailleurs". Agistes, c’est la discrimination à l’égard des personnes âgées, et le validisme, à l’égard des invalides.

Plus loin, je me rends compte qu’il fait chaud. J’enlève mon pull. Car l’essentiel de toute cette histoire, au moment présent, c’est que le printemps arrive.

"On vit dans la nature"

Mais l’heure tourne. Je retrouve Isabelle Rimbert, qui va me déposer à Nantes. E., un zadiste, vient avec nous, il a quelque chose à y faire. Il est sur la Zad depuis janvier, il est venu à cause de la répression d’octobre et novembre, et depuis, il est resté.

Je lui demande si ce n’était pas trop dur, de vivre dans le froid, l’humidité, le manque total de confort. "Non, non. On vit dans la nature, dans la forêt, on ré-apprend à faire du feu, des cabanes. Et puis on essaye de construire une nouvelle société..."



Source : Hervé Kempf pour Reporterre

Lire aussi : Le procès de la liberté

Consulter par ailleurs : Dossier Notre Dame des Landes


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28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 17:56

 

Rue89 - Le Yéti - voyageur à domicile

Publié le 28/03/2013 à 12h46

 

 

Tous aux abris ! La panique règne à la Banque centrale européenne (BCE) dirigée par Mario Draghi, suppôt comme chacun sait ou devrait savoir de la tristement célèbre Goldman Sachs. Alors les assiégés dressent les barricades pour sauver leurs coffres en péril. Deux éléments viennent conforter cette impression, révélés l’un par l’allemand Deutsche Wirtschaftsnachrichten, l’autre par Mediapart.

Chypre, c’est quoi cette embrouille ?

Les Deutsche Wirtschaftsnachrichten (en clair, Nouvelles économiques d’Outre-Rhin) vient de donner un éclairage avisé sur les dessous du plan de « sauvetage » de Chypre par la BCE.

Contrairement à ce qui s’était passé avec la décote des emprunts grecs, celle des obligations chypriotes était tout bonnement impossible car elles étaient liées en grande partie à de la dette grecque qui servait de garanties pour la BCE.

Avec la banqueroute des banques chypriotes, c’est la BCE elle-même qui aurait paumé quelque 12 milliards d’euros, et aurait déclenché un système automatique de transfert immédiat équivalent (Target 2) de la part des pays membres, en vrai argent sonnant et trébuchant. Trois milliards à débourser rien que pour l’Allemagne de Frau Merkel.

On comprend mieux l’acharnement de la Troïka, et plus précisément de Mario Draghi, à « sauver » coûte que coûte ce qui pouvait rester de l’édifice bancaire chypriote. Quitte à pulvériser le tabou de l’inviolabilité supérieure des créanciers et des actionnaires. Quitte à violer les règles mêmes de l’UE en matière de liberté de circulation des capitaux.

On comprend aussi que nos malfrats de Bruxelles ne peuvent plus laisser tomber l’euro sous peine de voir les protégés de créanciers perdre sèchement toutes les dettes issues d’un Target 2. Deutsche Wirtschaftsnachrichten :

« Vu sous cet angle, le hold-up organisé des banques chypriotes est ce qu’il y a de moins grave. Draghi et les sauveteurs de l’euro ne se battent pas pour sauver Chypre, ils se battent pour leur propre survie. »

La BCE sous la protection... du secret défense  !

Mediapart, décidément seul et unique média français d’investigation qui se respecte, vient de lever un autre faisan symptomatique de l’affolement qui saisit nos oligarques de Bruxelles et de Francfort.

La Cour de justice européenne vient de voler au secours de la BCE en lui accordant le bénéfice... du secret défense ! Ce qui exempte la forteresse de M. Draghi, déjà hors de tout contrôle démocratique, de rendre compte de ce qui y est commis si bon lui semble.

Chose qui tombe parfaitement bien quand on sait que cette décision fait suite à une demande de documents par l’agence Bloomberg pour savoir comment Goldman Sachs – où officiait alors un certain Mario Draghi – avait pu plumer la Grèce en faisant exploser son taux d’endettement. Martine Orange (Mediapart) :

« Lorsque la BCE s’était vu demander communication de ces documents, elle avait refusé au motif qu’ils étaient dépassés. L’embarras des instances européennes était d’autant plus manifeste que le sujet mettait en cause son contrôle, la responsabilité de Goldman Sachs et faisait peser le soupçon sur Mario Draghi. »

On le voit, les crabes défendent becs et pinces leur panier et sont prêts à tout, absolument tout, pour ne pas finir dans le court-bouillon d’une justice populaire qu’ils n’auraient pas volée. Il n’y a guère que dans la froidure nordique islandaise que des malandrins, difficilement présumables innocents de par la perversion intrinsèque du système qu’ils servaient, sont pour l’heure inquiétés.

Mais voici que se profilent pour 2014 des élections qui donneront amplement l’occasion de mettre ce linge sale européen sur la table. Et, qui sait, d’en profiter pour botter quelques culs.

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DEPUIS DEBUT AOÛT 2014

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          Depuis le 26 Mai 2011,

        Nous nous réunissons

                 tous les soirs

      devant la maison carrée

 

       A partir du 16 Juillet 2014

            et pendant l'été

                     RV

       chaque mercredi à 18h

                et samedi à 13h

    sur le terrain de Caveirac

                Rejoignez-nous  

et venez partager ce lieu avec nous !



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