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22 octobre 2016 6 22 /10 /octobre /2016 20:55

 

Source : https://www.meteomedia.com

 

Une première ruelle verte 100 % comestible à Montréal

 

Rozenn Nicolle
Rédactrice - MétéoMédia

 

Mardi 27 septembre 2016 à 9 h 23 - Une ruelle verte d’un nouveau genre a vu le jour dans la métropole cette semaine.

 

 

Mercredi a été inaugurée une ruelle verte d’un nouveau genre dans l’arrondissement de Rosemont-La Petite-Patrie, à Montréal. En effet, pour sa 98e ruelle verte, le quartier a innové et propose maintenant une toute première ruelle 100 % comestible.

Sa particularité ? Il est possible d’y trouver des bleuets, des poires, du maïs ou encore des pleurotes. Au total, ce sont 150 arbustes qui sont maintenant disponibles en libre-service. « C’est premier arrivé, premier servi », explique David-Alexandre Boutin, l’homme derrière ce projet.

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Inauguration de la 1ère ruelle verte comestible Basile-Patenaude @Arr_RosemontPP 150 arbres fruitiers/maïs/pleurotes libre-service

C’est dans une petite allée située entre la place Basile-Patenaude et la rue Masson, près du croisement avec la rue d’Iberville, que s’est implanté ce nouveau concept.

 

En seulement deux jours, les trente bénévoles qui ont permis la réalisation de cette ruelle verte comestible, cette parcelle de 22 000 pieds carrés autrefois à l’abandon a donc retrouvé une nouvelle vie qui sera utile pour les habitants de ce quartier plutôt défavorisé.

« La personne ici qui est venue cueillir 4 épis de maïs puis qui les a mangés pour souper aura un peu plus d’argent pour acheter de la pâte à dent » se réjouit Alexandre Boutin.

« Une ruelle verte est une ruelle ou des riverains se sont mobilisés, avec l’aide d’un écoquartier et/ou d’un arrondissement et/ou d’autres partenaires et ont verdi, créé et animé des espaces propices à l’environnement aux jeux et aux partages » précise le site du regroupement des écoquartiers de Montréal.

Plus de 87 % des ruelles vertes ont vu le jour dans les années 2010, et l’année 2016 en a vu 56 se créer à date. L’arrondissement de Rosemont-La Petite-Patrie devrait d’ailleurs voir sa centième s’ouvrir cette année, reste à savoir si elle suivra le nouveau modèle.

SOURCES : Regroupement des Éco-Quartiers | Rue Masson

 

 

Source : https://www.meteomedia.com

 

 

 

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22 octobre 2016 6 22 /10 /octobre /2016 20:45

 

Source : http://www.lalibre.be

 

CETA: 8.000 manifestants à Amsterdam déclarent leur soutien à la Wallonie (VIDEO)

 

AFP Publié le - Mis à jour le

 

 

 

International

Quelque 6.000 manifestants à Amsterdam ont déclaré leur soutien samedi à la Wallonie, qui est pour l'instant opposée au Ceta et bloque la signature de ce traité de libre-échange entre l'UE et le Canada, ont indiqué les organisateurs.

Cette manifestation a lieu alors que le Canada a exhorté samedi l'UE "à finir son job" sur le Ceta, au lendemain de l'échec des négociations entre la région belge de Wallonie, hostile à l'accord en l'état, et Ottawa, "très déçu" des atermoiements européens.

"Les Wallons ont mené un bon débat de fond et ont, tout comme nous, décidé que cet accord n'était pas encore assez bon. Nous sommes reconnaissants envers les Wallons. Via leur résistance, nous pouvons continuer à plaider aussi aux Pays-Bas pour un commerce véritablement honnête et durable", a déclaré Jurjen van den Bergh, coordinateur de la coalition TTIPAlarm, cité dans un communiqué.

Rassemblés sur la Museumplein, vaste place où se trouve le célèbre Rijksmuseum, "des agriculteurs, entrepreneurs, membres de syndicats, jeunes, consommateurs, scientifiques, juristes et militants pour le climat et les animaux de tout le pays" ont dénoncé le Ceta, le TTIP, traité transatlantique entre les Etats-Unis et l'UE, et l'Accord sur le commerce des services (ACS ou TiSA en anglais), a précisé le communiqué.

Organisateur de l'événement, TTIPAlarm rassemble notamment la centrale syndicale néerlandaise FNV, l'ONG Greenpeace, le centre de recherches Transnational Institute ainsi que l'association de défense des droits des consommateurs néerlandais Consumentenbond.

Après les discours de ces organisations, les manifestants ont défilé dans la ville, arborant les slogans "Notre monde n'est pas à vendre", "Notre avenir n'est pas une marchandise" et "Arrêtez les mauvais traités commerciaux", d'après les images diffusées sur les réseaux sociaux.

"Le gouvernement néerlandais et la Commission européenne placent les intérêts des multinationales au-dessus de ceux des citoyens et de la société et c'est inacceptable! Ces accords sont une menace pour notre Etat de droit, notre santé publique et notre environnement", a expliqué M. Van den Bergh.

"S'ils sont signés une fois, nous en sortirons difficilement. Nous pouvons encore les arrêter, mais cela doit être maintenant", a-t-il ajouté.

 

 

Source : http://www.lalibre.be

 

 

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22 octobre 2016 6 22 /10 /octobre /2016 19:36

 

 

Source : http://www.revolutionpermanente.fr

 

 

Procès des Goodyear à Amiens : « la relaxe est possible » et la lutte paie

 

Publié le 20 octobre 2016

 

 

 

Plusieurs milliers de personnes avaient fait le déplacement ce mercredi 19 octobre pour soutenir les 8 ex-salariés de Goodyear lors de leur audience en appel au tribunal d’Amiens. La peine encourue, jusqu’à 9 mois fermes et 24 mois au total. Sa signification en termes de criminalisation de la lutte pour la défense des emplois et contre les licenciements, a fait écho auprès de milliers de travailleurs qui vivent sous le joug d’une répression patronale qui n’a fait que s’accentuer ces dernières années. Premier signe de recul : le parquet a requis une peine de 24 mois de sursis, un curseur qui se situe au-dessous des peines encourues actuellement. Mais le chemin pour la relaxe est encore long. Le compte-rendu du jugement est prévu pour le 11 janvier 2017 prochain, une nouvelle manière pour la justice de laisser en suspens l’épée de Damoclès et d’attendre que la colère remontée aujourd’hui à Amiens passe son tour.

Yano Lesage

C’est toute l’avant-garde ouvrière qui a occupé le devant de la scène lors des luttes des dernières années (Xavier Mathieu des Contis), mais aussi celle qui a émergé lors des derniers mois de mobilisation contre la loi Travail (des dockers du Havre aux raffineurs de Total) et celle des luttes actuelles (les employés en grève depuis 3 semaines de Babou Bagnolet, les hospitaliers de Rouen, les travailleurs de PSA-Mulhouse), qui se sont données un véritable rendez-vous de lutte à Amiens. Après un court rassemblement dans le parc de Saint-Pierre et un cortège accompagnant les Goodyear jusqu’au tribunal d’Amiens, la journée s’est déroulée au rythme des interventions politiques et syndicales et des concerts (Jolie Môme), le tout animé par le célèbre journaliste Daniel Mermet, bien connu pour son émission Là-bas si j’y suis, dernièrement éjectée de l’antenne du service public France Inter.

Mickaël Wamen, lors de la suspension de séance de midi, l’a rappelé : « organiser ce rassemblement n’a pas été une chose facile ». De Marseille à Lille, les Goodyear ont, depuis plus d’un an maintenant, monté avec détermination et ténacité des collectifs de soutien, appelés à la base un peu partout en France et qui ont permis de faire de cette journée un succès.

Il n’a pas non plus manqué d’interpeller les directions syndicales, et en premier lieu la sienne, la CGT, en appelant à « bousculer les structures », à faire bouger les lignes qui ont voulu enfermer la mobilisation contre la loi travail dans un baroud d’honneur final le 15 septembre dernier et à se remettre dans la rue pour inverser la tendance face à un gouvernement et un patronat qui souhaitent, plus que jamais, prendre des mesures exemplaires pour faire plier la contestation sociale. « Il ne faut rien attendre des élections de 2017 », a-t-il conclu.

« Pour les politiques, il y aurait deux problèmes : les immigrés et les réfugiés ; et la CGT », a rappelé Philippe Martinez, secrétaire générale de la CGT, qui a fortement dénoncé la criminalisation à laquelle a fait face sa Confédération et le mouvement social. Même si toutes les forces de la Confédération n’ont pas été mises au profit du succès de l’événement, largement porté par le militantisme des fractions les plus combatives, Martinez a apporté son soutien à la lutte des Goodyear et dénoncé le fait que ce soit, dans cette affaire, non plus la direction de Goodyear qui porte plainte, mais bien le ministère public. Ce dernier n’a pas pour autant relayé l’appel de Mickaël Wamen à une nouvelle date de mobilisation qui aille au-delà des deux jours prévus à Amiens et qui pose les perspectives concrètes de luttes contre la répression syndicale dans les mois à venir.

Pour la première fois, dans ce type de rassemblement essentiellement composé des secteurs salariés, la parole a été donnée à des collectifs dénonçant les violences policières. Et pourtant, « comment ne pas voir que les violences racistes de la police complètent les violences à l’intérieur des entreprises et servent à nous faire baisser la tête et à nous empêcher de résister ensemble ?! », a questionné Guillaume Vadot, enseignant agressé à Saint-Denis le mois dernier. Ni, comme l’a souligné Amal Bentounsi, que « le processus est le même dans la criminalisation des victimes » qu’il s’agisse des salariés d’Air France, des Goodyear ou « d’Amine Bentounsi, [son] frère, tué d’une balle dans le dos, […] de Wissam El-Yamni, tabassé à mort par 26 policiers, […] d’Abdoulaye Camara, tué par balles par des policiers [et plus récemment] d’Adama Traoré… ». « Les quartiers ont servi de laboratoire » à la répression policière avant la loi travail.

La lutte paie et la mobilisation peut faire reculer la justice et le gouvernement. La preuve, alors que la peine encourue au dernier procès était la prison ferme, le parquet a requis ce 19 octobre 24 mois de sursis. Un recul, certes, mais qui reste limité. D’autant que le rendu du jugement est reporté pour le 11 janvier prochain, une manière de jouer la montre pour étouffer la mobilisation naissante. Une manière également de nous faire comprendre que, jusqu’à la victoire, il ne faut rien lâcher et continuer la mobilisation pour les Goodyear et contre la loi Travail en posant dès maintenant une prochaine échéance de mobilisation qui puisse faire advenir la convergence entre les luttes contre les violences policières envers les populations les plus précarisées, et son pendant, celles commises contre les salariés qui refusent d’y succomber.

 

Source : http://www.revolutionpermanente.fr

 

 

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22 octobre 2016 6 22 /10 /octobre /2016 16:37

 

 

Info reçue par mail

 

 

 

Bonjour,

 

Dans une perspective de développement d’un réseau de proximité intégré à la création de circuit-courts, nous encourageons le partenariat avec des collectivités locales, Comités d’Entreprise, Organisations syndicales, Associations, etc. Nous travaillons aujourd’hui directement avec de nombreuses organisations qui constituent un relais immédiat avec les consommateurs.

 

Ce réseau est pour nous primordial et incontournable pour la pérennisation de notre activité, et la préservation de nos valeurs.

 

Comme vous le savez, nous essayons difficilement de nous faire une place parmi les grands acteurs économiques du marché des thés et infusions dans un contexte de farouche concurrence.

C’est pour cela que nous avons besoin de votre soutien, et de votre solidarité agissante.

 

Vous trouverez, ci-joints, notre dernier bon de commande à jour avec l’ensemble de nos produits, dont la nouvelle gamme BIO SCOPTI, ainsi qu’une fiche client à compléter pour que votre organisation devienne cliente de SCOPTI.

 

SCOP TI propose également pour les fêtes de fin d’année, un assortiment de ses produits pouvant faire l’objet de cadeaux (Sac coton Bio 1336/ SCOP TI, boîte métallique collector, thés et infusions au choix).

Vous ferez ainsi le choix d’un cadeau responsable et solidaire! 

 

En vous remerciant pour votre confiance et votre soutien.

 

Pour tous les coopérateurs de SCOP TI

Très amicalement,

 

Olivier LEBERQUIER
Directeur Général Délégué
olivier.leberquier@scop-ti.com

+33(0) 4 42 32 53 61

+33(0) 6 88 16 77 36

 

 

 

https://fr-fr.facebook.com/1336-814485468647727/

 

http://www.scop-ti.com/

 

 

 

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22 octobre 2016 6 22 /10 /octobre /2016 16:19

 

 

Source : https://blogs.mediapart.fr/philippe-corcuff/blog

 

Dans le brouillard politicien: vers une éthique de la fragilité démocratique

 

 

 

Face aux tendances oligarchiques et sécuritaires de nos régimes représentatifs, à l’hystérie des identités fermées et aux menaces du djihadisme meurtrier, la relance d’un projet démocratique confectionné à partir de nos fragilités ordinaires et doté d’une dimension spirituelle…

 

 
 

 Ce texte a paru initialement sous le titre « Une éthique de la fragilité démocratique » dans le quotidien L’Humanité, le lundi 17 octobre 2016, dans les pages « Débats & Controverses » sur « La démocratie est-elle en danger ? Comment peut-on la réinventer ? », avec également les contributions de la politiste Capucine Truong, de la philosophe Catherine Colliot-Thélène ainsi que des militants associatifs Elisa Lewis et Romain Slitine.

 

 

*************************

 

Les dérives sécuritaires et anti-terroristes, de sarkozysme en vallsisme, ont fait reculer les acquis de nos Etats de droit oligarchiques en matière de libéralisme politique. La pression identitariste portée par une extrême droitisation idéologique et politique fait peser de nouvelles menaces sur les droits individuels (voir l’hystérie politico-médiatique estivale autour du burkini). Une contradiction travaille le capitalisme contemporain : la contradiction capital/démocratie, entre les exigences de profitabilité du capital globalisé et les droits démocratiques.

Dans les pays occidentaux, le développement du capitalisme a plutôt été accompagné historiquement d’un accroissement des libertés sous l’aiguillon des luttes progressistes. Les choses apparaissent aujourd’hui s’inverser. Fini le temps des mirages de « fin de l’histoire » théorisés par le penseur américain Francis Fukuyama après la chute du Mur de Berlin en 1989 autour d’une extension de « la démocratie de marché » !

Il est particulièrement actuel de se rappeler que le libéralisme politique constitue un héritage du mouvement ouvrier du XIXe siècle, que cela soit chez Proudhon, Bakounine ou Marx. Un des premiers articles politiques importants de Marx en mai 1842 ne consiste-t-il pas en une critique de la censure : « Débats sur la liberté de la presse et publicité des débats » ? Le libéralisme politique, dans son appel à une limitation réciproque des pouvoirs inspirée de Montesquieu, est même une arme contre les prétentions hégémonisantes du principe du marché dans le néolibéralisme. Certains penseurs contemporains dits « radicaux », comme Jean-Claude Michéa ou Frédéric Lordon, nous désarment quand ils tendent à amalgamer libéralisme politique et libéralisme économique.

Cependant, si nous gardons le nez dans le guidon des seules régressions démocratiques en cours, nous risquons de ne pas voir un phénomène plus structurel : ce qui est appelé « démocraties représentatives » constitue un hybride entre logiques oligarchiques et ressources démocratiques. Car nous vivons dans des régimes représentatifs professionnalisés à idéaux démocratiques. Or, les mécanismes de représentation par des professionnels de la politique fourvoient un des deux poumons démocratiques : l’autogouvernement du peuple. 

Un des deux poumons ? Toutes à la valorisation trop exclusive du collectif, les gauches ont souvent oublié l’autre poumon : l’autogouvernement de soi. Dans Le Manifeste communiste de 1848, Marx et Engels parlent justement d’« une association où le libre développement de chacun est la condition du libre développement de tous ». 

Relier à nouveau autogouvernement de soi et autogouvernement du peuple comme double cœur de la démocratie pourrait nous permettre d’explorer les sentiers, eux aussi délaissés, d’une spiritualité démocratique. J’entends spiritualité en une acception non nécessairement religieuse : la quête individuelle et coopérative du sens et des valeurs de l’existence. Face au dessèchement marchand du sens, aux surenchères des identités fermées et aux absolus meurtriers du djihadisme, nous avons besoin de relancer une dynamique de questionnement spirituel au cours de laquelle chacun, individuellement et collectivement, pourra produire démocratiquement des réponses provisoires quant au sens de nos vies dans des cités fabriquées avec nos fragilités ordinaires.

L’ancrage dans le quotidien, ses aléas et ses repères, ses joies et ses mélancolies, ses fidélités et ses ruptures, ses habitudes et ses ouvertures, ses familiarités et ses moments inédits, ses vulnérabilités singulières et ses puissances coopératives, ses états de solitude et ses plaisirs mis en commun… a sa grandeur propre, celle de la cité démocratique et de sa dimension proprement spirituelle, adossée à une éthique de la fragilité.

 

Dernier ouvrage paru : Pour une spiritualité sans dieux, éditions Textuel, 2016.

 

pour-une-spiritualite
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Club est l'espace de libre expression des abonnés de Mediapart. Ses contenus n'engagent pas la rédaction.

 

 

 

Source : https://blogs.mediapart.fr/philippe-corcuff/blog

 

 

 

 

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22 octobre 2016 6 22 /10 /octobre /2016 16:05

 

 

Info reçue par mail

 

 

 ATTAC LOCAL

 

 

La Wallonie est soumise à une intense pression pour l'amener à plier. Pression de la Commission qui la menace de lui couper les fonds du FEDER (Fonds européen de développement économique et régional) ! Pression des "donneurs d'ordre" : le lobby patronal Business Europe (https://fr.wikipedia.org/wiki/BusinessEurope ), un des lobbysles plus influents à Bruxelles, a envoyé une lettre de menace à tous les parlementaires wallons !

A cette heure aucune hypothèse ne peut être exclue et les prochains jours sont cruciaux.
 
Notre soutien à la Wallonie est urgent et indispensable.
 
Nous pouvons agir sur le gouvernement :
1) en reprenant et en faisant reprendre la lettre ouverte à Matthias Fekl : https://www.collectifstoptafta.org/actu/article/monsieur-le-ministre-comme-la-wallonie-dites-non-au-ceta

2) en envoyant et en faisant envoyer aux élus, notamment les parlementaires, le discours de Paul Magnette au Parlement wallon ainsi que son interwiew à la RTBF, respectivement accessibles à : https://www.youtube.com/watch?v=B5GhqxWeqzQ et à

Exemple d'introduction :
"Monsieur/Madame le/la Député(e) / Monsieur le/la Sénateur/Sénatrice, Comme vous le savez CETA fait l'objet d'un intense débat en Wallonie dont le Parlement s'est réellement saisi de cette question depuis plus d'un an. Permettez moi d'attirer votre attention sur le remarquable discours de responsabilité politique qu'a prononcé le 17 octobre Monsieur Paul Magnette Ministre-Président du gouvernement de Wallonie accessible à https://www.youtube.com/watch?v=B5GhqxWeqzQ
Ce discours se prolonge dans le non moins remarquable interwiew à la RTBF le 19 octobre accessible à http://www.rtbf.be/info/belgique/detail_non-au-ceta-la-commission-n-a-pas-compris-l-importance-des-convictions-wallonnes?id=9433987"
 
Nous pouvons manifester notre soutien à la Wallonie et à ses responsables en intervenant massivement sur les réseaux sociaux. Utiliser les hashtag #StopCeta
 
Vous pouvez aussi faire des mails à :
(conseil : éviter de "faire de l'idéologie" mais manifester simplement son respect et son admiration, dire que la Wallonie est l'honneur de l'Europe, etc.)
 

 

 

 

 

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20 octobre 2016 4 20 /10 /octobre /2016 15:21

 

Source ; http://www.lemonde.fr

 

 

Semences toxiques : les manœuvres de Syngenta pour échapper à la justice

 

Le géant suisse de l’agrochimie est au cœur d’une affaire d’épandage de semences enrobées d’insecticides neurotoxiques.

 

 

LE MONDE | • Mis à jour le | Par

 

Le logo de l’agrochimiste suisse Syngenta, sur le site des Barges près de Vouvry, le 10 mai 2015.

 

 

 

 

 

 

 

Tout ça pour ça. Il semble en effet que personne ne paiera quoi que ce soit dans l’affaire des semences périmées en partie enrobées d’insecticides neurotoxiques que juge le tribunal correctionnel de Paris depuis mardi 18 octobre. Mercredi, le ministère public a requis une amende de 10 000 euros avec sursis à l’encontre de Bernard Béteille, l’exploitant agricole du Lot-et-Garonne qui a enfoui pendant quatre ans des tonnes de ces déchets dangereux pour l’environnement à la demande de Syngenta, qui voulait s’en débarrasser à bon prix.

Pourtant le groupe suisse n’aura vraisemblablement pas à répondre de ses pratiques. « Vous aurez compris que votre tribunal ne pourra pas se prononcer à son encontre, a lancé la procureure, Aude Le Guilchner, à l’adresse des juges. Vous pourrez juste constater la disparition de sa filiale qui est extrêmement impliquée, une disparition tout de même troublante qui continue d’interpeller le ministère public… »

La veille, à l’ouverture de l’audience, l’avocate de Syngenta, Sylvie Moreau Bloch, était passée prévenir « par courtoisie » qu’elle ne plaiderait pas, n’assisterait pas non plus aux débats puisque son client n’existait plus. Pour échapper aux poursuites, la firme a en effet dissous sa filiale Syngenta Seeds Holding, dont elle était l’unique actionnaire. Elle l’a fait le 21 novembre 2011, cinq jours après avoir appris que celle-ci était renvoyée devant le tribunal correctionnel de Paris.

Furieux, les juges parisiens avaient demandé au tribunal de commerce de Versailles de déclarer cette manœuvre frauduleuse. Celui-ci a effectivement annulé la dissolution, mais l’agrochimiste a gagné son procès en appel, en janvier. C’est ainsi que pendant deux jours d’audience il n’a été question que de lui, mais sans lui.

Avant qu’elle ne s’évapore opportunément, sa société était sur la sellette pour ses contrats avec Bernard Béteille. Moyennant rétribution, l’exploitant a épandu, entre 1999 et 2002, pas moins de 922 tonnes de semences déclassées dans ses champs à Verteuil-d’Agenais. Cette façon de se débarrasser des invendus lui revenait moins cher que de les faire incinérer par une cimenterie.

Des pesticides redoutables

Le problème, c’est qu’une partie était enrobée de pesticides redoutables. En 2002, une plainte avait été déposée par des apiculteurs locaux, à laquelle se sont joints l’Union nationale de l’apiculture française, l’association Que choisir et France Nature Environnement. Après enquête des services de l’Etat chargés de l’environnement, plusieurs perquisitions menées par la gendarmerie, des auditions chez des juges d’instruction successifs, bref, après quatorze années d’efforts conduisant tous aux mêmes conclusions, il fut décidé de poursuivre Syngenta Seeds Holding pour avoir « fait déposer de façon irrégulière des déchets agrochimiques contenant des substances dangereuses ».

Après avoir minimisé, Syngenta a reconnu que 10 % à 15 % des semences de maïs étaient imprégnées d’imidaclopride – un pesticide plus connu sous le nom de Gaucho –, et de fipronil qui entre, lui, dans la composition du Régent, sans compter quelques fongicides. Les deux insecticides sont aujourd’hui partiellement ou totalement interdits.

Lire aussi :   Bras de fer sur les conditions d’épandage des pesticides autour des habitations

C’est donc seul que M. Béteille s’est retrouvé sur le banc des prévenus devant la 31e chambre correctionnelle. « Voulez-vous vous exprimer ?, lui a proposé à plusieurs reprises la présidente du tribunal, Evelyne Sire-Marin. Parce que des éléments à décharge, je n’en ai pas vraiment trouvé dans le dossier… »

« Quantités faramineuses »

Bredouillant qu’il ignorait la nature exacte de ce qu’il semait – malgré l’indication Gaucho imprimée sur certains sacs –, qu’il s’en remettait à la firme agrochimique, M. Béteille a rapporté qu’avec ces « semis haute densité », selon l’appellation de Syngenta, il produisait de l’engrais « vert » sur ces mêmes parcelles. En confiant que cette affaire lui a coûté plus que les 71 000 euros qu’elle lui a rapportés.

Son avocate, Dalia Moldovan, n’a eu ensuite qu’à souligner à quel point il serait injuste que l’agriculteur soit le seul condamné, alors qu’il était lui-même « victime de la confiance aveugle qu’il faisait à Syngenta, convaincu qu’un groupe de cette importance devait bien savoir ce qu’il faisait ». Depuis les interventions des gendarmes dans son exploitation, « M. Béteille vit avec la honte face au reste du village », a-t-elle assuré. Au cours de l’instruction, ses récoltes d’une année ont été saisies. Les difficultés se sont alors accumulées, il a dû vendre dix hectares pour faire face, il a eu des déboires familiaux… Qui aurait à cœur d’accabler l’exécutant quand le donneur d’ordres est absent ?

Ainsi donc la punition devrait se réduire à quasiment rien, alors que l’atteinte avérée à l’environnement, elle, est loin d’être anodine.

Comme le raconte Jean-Marc Bonmatin, toxicologue chercheur au CNRS :

« J’ai été très étonné par les quantités faramineuses d’insecticides épandues. Un petit millier d’études scientifiques concluent à la dangerosité de ces produits sur les insectes butineurs, même employés à la dose homologuée. Alors là… Parler de semis haute densité à ce propos, c’est comme qualifier un bombardement au napalm d’épandage calorifique ! Le fipronil est près de 6 500 fois plus toxique que le DDT, interdit dans les années 1970, et l’imidaclopride près de 7 300 fois. »

Pendant l’enquête, l’expert, cité comme témoin, a analysé des échantillons des drôles de cultures de M. Béteille à la demande d’un apiculteur de Verteuil-d’Agenais, Maurice Coudoin. Ce lanceur d’alerte est à l’origine des premières révélations. Depuis, il n’a pas manqué une audience. Celle-ci laisse pourtant un net sentiment d’inachevé aux plaignants.

Lire :   Cri d’alerte contre les néonicotinoïdes, ces pesticides tueurs d’abeilles

Bernard Fau, qui défend les apiculteurs, a longuement dénoncé « l’utilisation de filiales comme une pratique scandaleuse de gestion du risque industriel ». C’est bien la société-mère qui devrait se présenter devant la justice, a-t-il plaidé, en s’appuyant notamment sur un arrêté de la Cour de justice de l’Union européenne. Voilà une nouvelle occasion manquée de placer un géant de l’agrochimie devant ses responsabilités, a en substance reconnu la procureure :

« Il faut savoir admettre sa défaite. Le ministère public est allé aussi loin qu’il a pu pour faire reconnaître la fraude à la loi. »

Le délibéré est attendu le 14 décembre.

 
Martine Valo

 

 

Source ; http://www.lemonde.fr

 

 

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20 octobre 2016 4 20 /10 /octobre /2016 15:16

 

Source : https://reporterre.net

 

Grands projets inutiles : le délire continue. Voici la carte des résistances

20 octobre 2016 / Vladimir Slonska-Malvaud (Reporterre)
 

 

 

 

Aéroport, ferme-usine, barrage, stade, village de vacances, centre commercial… Notre-Dame-des-Landes n’est qu’un des nombreux grands projets inutiles qui abîment la France. Sur le terrain, les opposants se mobilisent. Reporterre publie la carte actualisée de cette déferlante de béton...

 

*Suite de l'article sur reporterre

 

 

 

Source : https://reporterre.net

 

 

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20 octobre 2016 4 20 /10 /octobre /2016 15:10

 

Source : http://www.bastamag.net

 

 

Fronde citoyenne

L’État intimide les communes qui refusent le compteur « intelligent » Linky

par

 

C’est la deuxième commune en France à être condamnée en justice pour son opposition aux compteurs d’électricité Linky, ces compteurs « intelligents » qui peuvent communiquer en direct à Enedis (ex ErDF) votre consommation et vos usages. Montferrand-du-Périgord, un village de 160 habitants en Dordogne, a voté le 6 avril dernier en conseil municipal une délibération refusant l’installation de ces compteurs sur la commune [1]. Les élus avancent plusieurs risques – « augmentation des factures », « piratage aisé », « ondes électromagnétiques » – et rappelle que « les compteurs actuels fonctionnent tout à fait correctement ». La préfecture de Dordogne n’a pas pris cette délibération à la légère. Elle lance une procédure et un référé d’urgence pour suspendre la délibération. Le 14 octobre, le tribunal administratif de Bordeaux confirme la suspension, et condamne la commune à payer 1200 euros de frais de justice à Enedis en charge de l’installation des compteurs.

 

« La suspension de la délibération porte notamment sur le fait que le conseil municipal prend une décision que seul le maire est habilité à prendre. On est attaqué sur un défaut de notre expression », regrette Patrice Delègue, élu à Montferrand-du-Périgord. Dans un post sur facebook, la maire Nathalie Fabre précise que la commune va devoir payer « non pas une amende à l’État mais des frais pour un cabinet privé venu à la rescousse de la préfecture (qui n’était pas représentée à l’audience). Ces 1200 euros sont destinés à intimider les communes qui souhaiteraient construire une délibération juridiquement plus solide que la nôtre. Ces 1200 euros, comme dans tout budget (familial par exemple) vont pénaliser les actions les plus qualitatives de la commune (projets pédagogiques de l’école, culturels des associations et de la bibliothèque). »

 

- Lire nos précédentes enquêtes sur Linky.

 

 

Plus de 260 communes opposées au Linky

« Après avoir condamné le village de Montpeyroux (Dordogne), le Tribunal administratif de Bordeaux est le seul à condamner les communes à verser des pénalités extrêmement lourdes à Enedis (ex ErDF) », déplore Stéphane Lhomme, du collectif Stop Linky. Le collectif recense à ce jour 268 communes, dont les villes de Caen, Aix-en-Provence et Saint-Denis, ayant pris des délibérations contre les compteurs Linky. Une dizaine de procédures en référé ont eu lieu en France, aboutissant à la suspension des délibérations dans l’attente d’un jugement sur le fond. Seuls deux villages de Dordogne, Montpeyroux et Montferrand-du-Périgord, ont jusqu’à présent été condamnés à verser 1 200 euros au titre des frais de justice, selon Stéphane Lhomme.

 

Dans un récent ouvrage, Sexy, Linky ?, le journaliste Nicolas Bérard détaille « l’artillerie lourde » utilisée par l’État pour freiner la fronde des collectivités locales. « Le ministère de l’Intérieur a envoyé aux maires un courrier leur signalant que les délibérations visant à refuser le Linky étaient illégales (ce qui reste à prouver) », relève le journaliste de l’Âge de Faire. « Quant aux préfets, ils ont reçu la consigne de faire eux-aussi pression sur les maires récalcitrants. » Le maire de Niozelles, une commune de 274 habitants dans les Alpes-Maritimes, a reçu un appel du préfet local pour lui ordonner de retirer sa délibération refusant le compteur, le lendemain même du vote.

 

La rapidité de la procédure judiciaire concernant la délibération prise à Montferrand-du-Périgord suscite également des interrogations. « Pourquoi l’urgence, pourquoi un référé alors que les compteurs Linky ne doivent débarquer à Montferrand-du-Périgord qu’en juillet 2019 ? », interroge la presse locale [2]. « Ce sont les plus petites communes qui sont poursuivies en urgence, les grandes ont les moyens de se défendre. C’est vraiment une stratégie d’intimidation », analyse Stéphane Lhomme. Le jugement sur le fond concernant la délibération prise par la commune de Montferrand-du-Périgord aura lieu d’ici quelques mois. Trois millions de boitiers jaunes ont déjà été installés dans les foyers. A l’horizon 2021, Enedis projette de remplacer 31,5 millions de boitiers bleus traditionnels par des compteurs électriques Linky.

 

Sophie Chapelle

A lire sur le sujet : « Sexy, Linky ? », Pour découvrir le vrai visage du nouveau compteur électrique Linky sans se faire enfumer par ErDF, de Nicolas Bérard, Ed. L’Âge de Faire, 72 pages, 4 euros. Pour le commander, c’est par ici.

 

 

 

 

 

 

Source : http://www.bastamag.net

 

 

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20 octobre 2016 4 20 /10 /octobre /2016 15:01

 

Source : http://www.bastamag.net

 

 

Industrie pharmaceutique

Comment des laboratoires pharmaceutiques rémunèrent des médecins pour des études scientifiquement contestées

 

par , Simon Gouin

 

 

 

 

 

 

                                                                                                                                                                                            Chaque année, les grands laboratoires pharmaceutiques dépensent des millions d’euros en « études observationnelles ». Le principe ? Rémunérer des médecins pour qu’ils transmettent à ces mêmes labos des données concernant les effets des médicaments prescrits sur leurs patients. Problème : entre des objectifs scientifiques et sanitaires louables, et des pratiques commerciales visant à assurer la prescription de leurs produits par les médecins concernés, la frontière est parfois floue. Et les intérêts économiques en jeu colossaux. La pratique est très répandue en Allemagne, mais aussi en France. La transparence, beaucoup moins. Les patients et la Sécurité sociale, qui finance les prescriptions, s’y retrouvent-ils ? Basta ! a mené l’enquête.

 

La plupart du temps, c’est par un courriel que les médecins sont contactés. Un laboratoire pharmaceutique leur propose de participer à une étude sur un médicament bien précis, en prescrivant, le plus souvent, ce dernier. Puis d’observer les éventuels effets du produit, en remplissant un questionnaire que récoltera et analysera, plus tard, le laboratoire. En contrepartie, le médecin reçoit de l’argent : d’une dizaine d’euros à plusieurs milliers pour chaque patient inclus dans l’étude.

 

Des études scientifiques qui visent à récolter des données et améliorer les traitements ? Officiellement, oui. Dans la pratique, les choses sont moins évidentes. « Ces études dites “observationnelles” sont lancées avec le prétexte de faire de la recherche, mais très souvent, elles ne donnent lieu à aucune publication revue par les pairs », pointe Anne Chailleu, de l’association Formindep, une association pour une formation et une information médicales indépendantes « de tout autre intérêt que celui de la santé des personnes ». A quoi servent ces études, pour lesquelles les grands laboratoires pharmaceutique dépensent des millions d’euros ?

 

Entre 400 et 1 200 euros par patient

En février, le Formindep a reçu le témoignage d’un hépatologue (spécialiste des maladies du foie) qui affirme avoir été contacté par deux laboratoires lui proposant des études observationnelles sur le traitement contre l’hépatite C. En échange de la prescription de leurs médicaments et du remplissage d’un cahier d’observation des patients, ce médecin aurait pu recevoir, en fonction du laboratoire, entre 400 et 1 200 euros par patient inclus dans l’étude, avec une limite de dix patients. De quoi lui assurer un sympathique complément de revenus.

 

En Allemagne, le site d’information Correctiv a révélé en mars dernier les montants faramineux des honoraires versés par les laboratoires pharmaceutiques aux médecins du pays, pour des études d’observation de médicaments déjà sur le marché. Certains depuis des dizaines d’années [1]. La firme pharmaceutique française Servier, mise à l’index pour le scandale du Mediator, a ainsi distribué des millions d’euros aux médecins allemands [2]. Pour son médicament pour le cœur, le Procoralan, en vente outre-Rhin depuis 2006, Servier a conduit une étude sur 13 250 patients allemands, et versé pour cela 190 euros par patient observé, soit au total plus de 2,5 millions d’euros. Ce médicament provoquerait pourtant d’importants effets secondaires, comme des troubles cardiovasculaires parfois mortels [3].

 

De même pour Sanofi. Le plus grand laboratoire pharmaceutique français a réalisé en Allemagne des études observationnelles pour onze produits différents sur la période 2009-2014 [4]. L’une d’entre elle concernait un produit destiné aux diabétiques, le Lantus, en vente depuis déjà quinze ans. Pour en « étudier » les effets, Sanofi a versé aux médecins jusqu’à 200 euros par patient pour 22 580 patients observés, soit 3,5 millions d’euros au total.

 

Un caractère scientifique contesté

En 2014, plus de 12 000 médecins conventionnés allemands ont participé à ce type d’étude, soit un médecin conventionné sur dix. Ce sont au total plus de 100 millions d’euros que les firmes pharmaceutiques distribuent en moyenne chaque année aux médecins allemands pour ces études observationnelles.

 

Pour quel apport scientifique ? Les 50 médicaments les plus concernés par ces études sont en majorité des préparations analogues à des médicaments qui existent déjà. Et beaucoup sont des produits dont l’efficacité a été jugée médiocre par les autorités sanitaires allemandes, pointent les journalistes de Correktiv. La filiale allemande du laboratoire suisse Roche a déboursé plus de 34 millions d’euros pour étudier les effets sur plus de 17 000 patients d’un médicament de traitement de l’hépatite C (Pegasys) classé par les autorités sanitaires allemandes comme un médicament analogue à un produit déjà existant présentant une différence marginale ou inexistante [5]. Des médecins et chercheurs interrogés par les journalistes allemands ont jugé que ces études observationnelles sont souvent infondées du point de vue scientifique.

 

En France, peu de transparence

Qu’en est-il en France ? Contrairement à l’Allemagne, il est pour l’instant impossible d’avoir une vue d’ensemble sur ces pratiques. Les données disponibles sont très parcellaires. Plus d’un millier d’études observationnelles menées entre 2012 et 2015 sont recensées dans la base « Transparence santé », mise en place par le ministère de la Santé en 2014 pour informer sur les liens d’intérêt entres les industriels du secteur pharmaceutique et les professionnels. On y trouve notamment des dizaines d’études menées par les laboratoires Teva (Israël) et Lundbeck (Danemark). Mais la base de données Transparence santé ne donne d’information ni sur les médicaments concernés, ni sur le montant des honoraires, pas plus que sur le nombre de patients observés. Un manque auquel la future loi santé pourrait remédier.

 

Interrogés par Basta !, les laboratoires ne se montrent en général pas prompts à s’exprimer sur le sujet. Le service de presse du groupe Sanofi en France nous renvoie ainsi vers Sanofi Allemagne, qui est l’une de ses filiales, détenue à hauteur de 100 % du capital. À la question « A quoi sert une étude observationnelle pour un produit en vente et prescrit depuis 25 ans ? », le service de presse de Sanofi Allemagne n’a apporté aucune réponse.

 

Seuls les laboratoires Teva, Abbvie (États-Unis) et Ipsen ont accepté de répondre à nos questions. Teva a mené des études observationnelles sur environ 8 500 patients entre 2012 et 2015. Pour quels médicaments ? Des pilules contraceptives (Leeloo et Zoely), des traitements contre la maladie de Parkinson, la sclérose en plaques, et du cancer [6]. Le porte-parole du laboratoire assure que ces études « font l’objet d’un rapport d’étude clinique. Ces derniers peuvent être publiés sous forme de poster ou de présentation orale au cours de congrès scientifiques nationaux ou internationaux », et de publications scientifiques.

 

« Améliorer la vie des patients »

De son côté, le laboratoire Abbvie répond point par point à nos questions. L’entreprise pharmaceutique mène actuellement quatre études observationnelles en France. Dont une sur son médicament contre l’hépatite C, le Viekirax, proposée à l’hépatologue cité en début d’article. Son objectif, nous décrit son directeur de la communication, est de « mesurer l’efficacité et la sûreté du médicament en "vie réelle", d’améliorer la vie des patients ». Fatigue, productivité au travail, tolérance et efficacité du traitement : plusieurs critères sont évalués pour servir ensuite, si nécessaire, à améliorer le traitement ou sa posologie. Tout cela, en plus de la pharmacovigilance exercée par les médecins qui obligent ces derniers à faire remonter les effets indésirables constatés sur leurs patients lors de la prise d’un traitement. L’étude observationnelle serait en quelque sorte une stratégie pro-active du laboratoire pour améliorer son médicament.

 

Mais en payant des médecins jusqu’à 1 200 euros par patient inclus dans l’étude, l’objectif n’est-il pas aussi de convaincre ces médecins de prescrire ce médicament, plutôt que celui de leur concurrent ? La somme d’argent versée ne viserait qu’à les faire participer activement aux études, affirme Abbvie. Elle se justifierait par le travail qui leur est demandé : assurer jusqu’à quatre visites médicales du patient, et remplir un questionnaire pour récolter les données. Que nous n’avons pas pu consulter.

 

« Ces études servent à garder un lien avec les médecins »

La rémunération des médecins est un véritable enjeu pour les laboratoires. Certains des praticiens qui participent à des études jugeraient même la somme trop faible pour prendre le temps de remplir les questionnaires. C’est ce que révèlent d’anciens employés du laboratoire pharmaceutique français Ipsen. Ces attachés de recherche clinique ont travaillé pendant plusieurs années sur une étude observationnelle sur le Nutropin, une hormone de croissance commercialisée par le laboratoire. Leur rôle : vérifier les données saisies par les médecins qui reçoivent pour ce travail une rémunération maximum de 150 euros par patient et par an. Mais de nombreux médecins n’auraient pas souhaité remplir les données exigées par le laboratoire.

 

« Normalement, pour ce genre d’études, il y a un double contrôle, explique Luc, ancien employé d’Ipsen. Le protocole demandait au médecin de remplir les données, et le personnel du laboratoire devait ensuite vérifier que cela était bien fait [7]. Là, les cahiers d’observation étaient souvent vides. C’était donc à nous, personnel du laboratoire, de rentrer ces données à partir des dossiers médicaux des patients. Alors même que nous n’avons pas obligatoirement de formation médicale et que nous pouvons passer à côté de quelque chose d’important. » Sans double contrôle, les données ne seraient pas fiables et certains événements indésirables pourraient être remontés tardivement au laboratoire, affirment les anciens employés. L’hormone de croissance est un traitement placé sous haute-surveillance des autorités, car ses effets indésirables seraient potentiellement graves [8].

 

Faire connaitre le traitement ?

« L’objectif principal de ces études est la surveillance pharmacovigilance, en récoltant des données des événements indésirables liés ou pas au produit, pour améliorer les traitements et leur sécurité d’utilisation, précise Léa, également ancienne attachée de recherche clinique au sein du laboratoire. La plupart du temps, elles servent simplement à garder un lien avec les médecins, pour qu’ils prescrivent un médicament précis. » Plusieurs concurrents de cette hormone de croissance existent alors sur le marché. Le Nutropin est un nouveau produit commercialisé par le laboratoire qu’il faut réussir à faire connaître, estime l’ancienne employée. Son coût : environ 310 euros pour une injection toutes les semaines, souvent pendant plusieurs années.

 

D’après nos sources, la hiérarchie et les différents services du laboratoire – qualité, marketing, médical – sont informés du remplissage des cahiers d’observation par les attachés de recherche clinique, à la place des médecins. Avant le début de l’étude, l’un d’entre eux justifie cette pratique « comme un élément essentiel dans le choix de prescription d’une [hormone de croissance] pour la plupart des services », ajoutant que « ce type de support est proposé par la concurrence. Ne pas assister les médecins qui le souhaiteraient nous serait préjudiciable ». Alors que d’autres services sonnent l’alerte sur les dangers de cette absence de contrôle des données, le service marketing insiste sur l’impératif commercial.

 

« Le travail d’observation n’a aucun impact sur la santé du patient »

Le laboratoire Ipsen nous assure au contraire avoir « toujours eu pour principe le respect du cadre légal et réglementaire des relations avec les professionnels de santé et s’est toujours engagé à un comportement éthique dans ce domaine ». « L’étude dont vous parlez n’est pas une étude clinique, mais une étude observationnelle. Il s’agit donc de saisie informatique pour collecter des données, donc les bonnes pratiques cliniques ne s’appliquent pas, assurent Didier Véron, le directeur de la communication, et Olivier Gattolliat, le directeur médical des opérations France. Il n’est absolument pas obligatoire d’avoir une saisie puis une vérification de cette saisie. On peut avoir une saisie unique du médecin ou d’une personne à qui le médecin a délégué cette responsabilité. Ce dernier garde l’entière responsabilité, quelle que soit la personne qui saisit ces informations. »

 

Mais le protocole de l’étude sur le Nutropin prévoit bien que ce sont les médecins qui remplissent ces données, et non une personne employée par le laboratoire qui finance l’étude. « Nous avons été informés de ce problème, et nous avons réalisé un audit interne pour voir ce qu’il s’est passé. Suite à cet audit, des décisions ont été prises, en toute transparence avec les autorités de santé. Nous nous sommes assurés de la bonne conformité des procédures de travail, et les mettons à jour régulièrement. Dans le cadre de cette étude observationnelle, le travail d’observation n’a aucun impact sur la santé du patient. » Le laboratoire précise aussi être en contentieux sur les conditions économiques de départ avec ces salariés, et ne pas partager leur analyse.

 

Qu’en pense l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), contactée par ces anciens employés à partir de 2014 ? L’ANSM a été informée « que le laboratoire Ipsen aurait en effet conduit un audit sur ces études, procédé au remonitorage complet [vérification de la cohérence entre les données source existantes dans le dossier patient, avec les données reportées dans le cahier d’observation afin de s’assurer de l’exactitude des données collectées dans le cadre de l’essai] de celles-ci et à la déclaration des cas de pharmacovigilance pertinents. Il est à noter que ces cas déclarés avec délai ne modifient pas le profil de sécurité des spécialités concernées ». L’ANSM n’a pas vérifié les déclarations du laboratoire, puisqu’elle a estimé que « les faits rapportés par le délateur et la nature des études citées ne motivaient pas le déclenchement d’une inspection de l’ANSM à court terme ». Les méthodes qui auraient été employées par le laboratoire ne poseraient pas de souci dans ce genre d’études, assure l’agence nationale [9].

 

Que fait l’Ordre des médecins ?

Comment vérifier le véritable objectif de ces études observationnelles ? Une partie de cette mission est déléguée au Conseil national de l’Ordre des médecins. Ce dernier reçoit une copie de tous les contrats et doit vérifier qu’elles ne constituent pas des cadeaux indus, et donc que la rémunération est proportionnée au travail demandé [10].

 

Un aperçu de ces données est disponible dans un rapport de la Cour des comptes de mars 2016 sur la prévention des conflits d’intérêts en matière d’expertise sanitaire. 17 009 conventions d’honoraires ont été transmises au Conseil national de l’Ordre des médecins (Cnom), en 2014, pour un montant global de 78,9 millions d’euros. Ces conventions sont d’abord étudiées par les conseils départementaux de l’Ordre des médecins, avant d’être transmises, parfois, pour avis, au Conseil national. Sur les conventions qui lui ont été transmises, le Cnom aurait donné un avis défavorable dans 41 % des cas en 2014, et 71 % des cas en 2015.

 

Dans son rapport, la Cour des comptes pointe que ces refus sont justifiés, entre autres, par « le caractère jugé excessif du montant des honoraires par rapport à la charge de travail demandée au médecin ». Quelle est la proportion d’études observationnelles parmi ces conventions d’honoraires ? Quelle est la nature de ces conventions, leurs montants et les laboratoires qui initient les études ? Le Conseil de l’Ordre des médecins n’a pas répondu à nos sollicitations.

 

Des études exigées par les autorités

Les études observationnelles ne sont pas toutes lancées à l’initiative des laboratoires. Elles sont parfois exigées par les autorités sanitaires, qui estiment qu’il y a des lacunes dans les dossiers d’Autorisation de mise sur le marché. « Au lieu de demander de nouvelles études, avant la mise sur le marché, les agences du médicament approuvent sans attendre, et reportent après la commercialisation une partie de la preuve d’efficacité ou d’innocuité du produit », explique Anne Chailleu, du Formindep.

 

Le Comité économique des produits de santé (CEPS), qui fixe le prix des médicaments en France, peut aussi demander une étude pour justifier un prix [11]. « Le laboratoire est alors doublement gagnant : il obtient une autorisation au rabais – moins exigeante, moins coûteuse, plus tôt, avec un meilleur prix – et a de surcroît la possibilité de prendre contact et de rémunérer les premiers prescripteurs, avec la bénédiction des autorités ! »

 

Des prescriptions qui rapportent gros

Faute de transparence, difficile d’identifier l’utilité réelle de ces pratiques et d’éventuels abus des laboratoires. Une partie des études peuvent servir à améliorer un traitement ou à déterminer si un médicament doit toujours être remboursé par la Sécurité sociale, malgré les soupçons d’incitation à prescrire le produit pour lequel les médecins seront rémunérés plutôt qu’un autre. Pour des médicaments, qui, on le voit en Allemagne, ne sont pas toujours classés comme forcément plus efficaces que des produits déjà existants. Mais qui rapportent gros aux laboratoires concernés !

 

Pourquoi Novartis a-t-il dépensé près de 25 millions d’euros auprès des médecins allemands, entre 2009 et 2014, sur des études intégrant 35 000 patients et portant sur le Lucentis, un traitement contre la dégénérescence maculaire, une maladie de l’oeil [12] ? Peut-être parce que ce médicament qui coûte plus de 740 euros par mois, avec une durée de prescription de plusieurs mois, permet d’engranger d’importants bénéfices. 35 000 patients qui achètent au moins une fois du Lucentis rapporteront 25,9 millions d’euros à Novartis, qui entrent ainsi dans ses frais pour l’ensemble de l’étude.

 

En Allemagne, en 2014, le Lucentis a été prescrit plus de 111 000 fois, pour un coût global pour les assurances maladies de plus de 130 millions d’euros [13]. En France, le Lucentis représente une dépense de 318 millions d’euros et se place en 4ème place des remboursements de la sécurité sociale en 2014. Sur un autre médicament, l’Entresto, Novartis ne s’en cache pas : sa nouvelle étude observationnelle doit lui servir à booster ses ventes.

 

Un retour sur investissement financé par la Sécurité sociale ?

Autre exemple : quel est l’intérêt pour un laboratoire de proposer à un hépatologue entre 400 et 1 200 euros pour chaque patient inclus dans des études observationnelles sur le traitement de l’hépatite C ? Ces traitements coûtent jusqu’à 39 000 euros par patient, une somme prise en charge à 100% par la Sécurité sociale française [14]. De façon générale, ces études pourraient servir à habituer les médecins à prescrire ces médicaments plutôt que d’autres, et aider ainsi à assurer une partie des bénéfices des laboratoires. Ni Novartis, à propos de ses études sur le Lucentis, ni le laboratoire Gilead, qui produit des médicaments contre l’hépatite C, n’ont répondu à nos questions.

 

A première vue, en pratiquant ces études observationnelles, les laboratoires pharmaceutiques dépensent des millions d’euros. Mais le retour sur investissement est lui-aussi bien réel ! Le coût des études est-il répercuté sur le prix des médicaments, remboursés par la Sécurité sociale ? Quoi qu’il en soit, c’est au final l’assurance maladie qui assure les bénéfices des laboratoires. Alors même que les patients ont fortement été mis à contribution pour en résorber le fameux « trou », notamment à travers une diminution des remboursements de certains médicaments, touchant souvent les malades les plus précaires.

 

Quels risques sanitaires ?

L’enjeu de ces pratiques est enfin sanitaire. Les études proposées par les laboratoires peuvent servir à prolonger les prescriptions de médicaments dont l’efficacité est parfois faible, si ce n’est nulle. Quand le médicament n’est pas tout simplement dangereux. C’est ce qu’ont montré des scientifiques étasuniens dans un article publié en 2008, à propos du laboratoire Merck et de son médicament le Vioxx, un anti-inflammatoire utilisé contre l’arthrite. Officiellement, l’étude visait à mesurer la sûreté gastro-intestinale de ce médicament par rapport à son concurrent, le Naproxen. Dans la pratique, des documents révélés lors d’un procès, et analysés par les scientifiques, montraient comment l’étude était avant tout un outil de « marketing présenté comme de la science ».

 

Au début des années 2000, sous l’effet des nombreuses techniques de marketing, les ventes de Vioxx ont explosé : elles rapportent plus de deux milliards de dollars, chaque année, à Merck. Mais en 2004, un scandale sanitaire explose. Il apparaît que la prise du Vioxx augmente les risques d’infarctus du myocarde. Rien qu’aux États-Unis, plus de 30 000 personnes sont décédées, après la prise du médicament, sur 20 millions d’utilisateurs. « Le laboratoire a versé 4,85 milliards de dollars d’indemnisation sans reconnaître aucune faute, alors qu’il était au courant dès le début des effets secondaires du médicament », s’insurgent l’euro-député Michèle Rivasi, le pharmacien Serge Rader, et la juge Marie-Odile Bertella-Geffroy dans l’ouvrage Le racket des laboratoires pharmaceutiques, et comment en sortir [15]. Pourtant, les autorités sanitaires étasuniennes n’ont pas été en mesure de prévenir ce scandale.

 

L’étude observationnelle lancée par Merck au début de la commercialisation du Vioxx, en 1999, a donc permis de développer la prescription d’un médicament présentant des risques vitaux pour les patients. « Les objectifs premiers de ces essais destinés à vendre (« seeding trials ») sont dissimulés au public, à la profession médicale et aux membres des instances institutionnelles de contrôle, écrivent les chercheurs dans leur article, ce qui les empêche de prendre une décision pleinement informée sur la balance des bénéfices et des risques pour eux et pour la société. » À l’image de l’Allemagne, les autorités sanitaires françaises se décideront-elles enfin à imposer la transparence et une régulation efficace de ces études observationnelles ?

 

Rachel Knaebel et Simon Gouin

Photo : CC Jamie

 


Appel à témoignages :

Sans données d’envergure, documents internes ou témoignages d’employés, il est difficile d’identifier ces études observationnelles ayant un but marketing et de comprendre leur fonctionnement. C’est pourquoi nous lançons un appel à témoignages auprès des médecins, des professionnels de santé et des employés de laboratoires. Si vous avez été confrontés à ces études observationnelles, écrivez-nous à cette adresse. Nous garantissons votre anonymat.


Notes

[1Les journalistes de Correctiv ont obtenu ces données, qui concernent la période 2009-2014, de la caisse d’assurance maladie allemande qui gère les rémunérations des médecins conventionnés (Kassenärztliche Vereinigung). Font partie de ces données les informations sur les médicaments étudiés, leur date de mise en vente, le nombre de patients observés et le montant des honoraires versés aux médecins par patient. Voir ici.

[2Voir ici les données concernant Servier.

[3Ivabradine : précautions renforcées chez les coronariens en raison des risques cardiaques. Revue Prescrire, Juin 2015.

[4Voir les données ici.

[5Voir ici. Voir les données pour Roche, ici.

[6Copaxone, Azilect, Myocet, Tevagrastim, Eoporatio

[7Le médecin a la responsabilité de remplir ces données. Il peut cependant le déléguer à un co-investigateur de son hôpital (un autre médecin, une infirmière, un attaché de recherche clinique hospitalière). Mais ce travail ne doit pas être assuré par le laboratoire lui-même.

[8Lire le document de l’ANSM.

[9L’Agence européenne du médicament évalue actuellement l’étude observationnelle européenne sur le Nutropin, à laquelle fait partie l’étude du laboratoire Ipsen.

[10Les études observationnelles doivent aussi être déclarées au Comité consultatif sur le traitement de l’information en matière de recherche dans le domaine de la santé (CCTIRS) et à la Commission nationale informatique et liberté (Cnil, en charge de la protection des données personnelles). Mais elles ne font pas l’objet d’une déclaration à l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), « puisqu’elles ne sont pas interventionnelles », c’est-à-dire qu’elles n’impliquent pas d’expériences, nous répond le service de presse de l’ANSM.

[11Comme cette étude, par exemple.

[12Voir les données ici.

[14En 2014, le Sovaldi, commercialisé par le laboratoire Gilead, a coûté 650 millions d’euros à l’assurance maladie. Son prix, qui varie très fortement d’un pays à un autre, fait l’objet de fortes controverses. Lire ici et .

[15Michèle Rivasi, Serge Rader, Marie-Odile Bertella-Geffroy, Le racket des laboratoires pharmaceutiques, et comment en sortir,
Éditions Les petits matins, 2015.

 

 

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Source : http://www.bastamag.net

 

 

 

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