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27 octobre 2013 7 27 /10 /octobre /2013 19:48

 

languedoc-roussillon.france3.fr

 

Rodilhan : les anti corridas font monter la pression

Quelques 500 manifestants se sont rassemblés dimanche matin à Rodilhan où se déroule un festival taurin. Le village gardois, situé près de Nîmes est cerné par les gendarmes mobiles qui ont installé un périmètre de sécurité afin d'éviter tout affrontement avec les aficionados.

  • Par Isabelle Bris
  • Publié le 27/10/2013 | 11:31, mis à jour le 27/10/2013 | 11:36
Les forces de l'ordre et les manifestants anti corrida face à face à Rodilhan, dans le Gard © F3.S.NAVAS
© F3.S.NAVAS Les forces de l'ordre et les manifestants anti corrida face à face à Rodilhan, dans le Gard

Plusieurs centaines de personnes, dont bon nombre de membres du Crac (comité radicalement anti corrida) manifestent à Rodilhan, dans le Gard. Le maire a interdit l'accès de sa commune aux manifestants. Les forces de l'ordre ont donc placé ce village de 3000 habitants sous haute surveillance. Les voitures et les sacs des automobilistes qui arrivent à l'entrée de la commune sont fouillés. Il faut obtenir un badge pour pouvoir accéder aux arènes.

200 gendarmes mobiles ont été déployés autour du villafge de Rodhilan © F3 S.Navas
© F3 S.Navas 200 gendarmes mobiles ont été déployés autour du villafge de Rodhilan



Le festival taurin doit démarrer à 15 heures. En attendant, manifestants anti-corrida et CRS sont face à face. D'autre actions doivent avoir lieu dans l'après midi. Les membres du Crac devraient tenter de s'infiltrer dans les arènes pour perturber le festival.

© F3.S.NAVAS            
© F3.S.NAVAS

                                                                    ******************************

Rodilhan : gaz lacrymogène et bousculades à la manif anti-corrida

Une dizaine de personnes a été prise en charge par la Croix Rouge, à Rodilhan, dans le Gard où plusieurs centaines de manifestants anti-corridas sont face à face avec 200 gendarmes mobiles qui les empêchent d'accéder au village.

  • Par Isabelle Bris
  • Publié le 27/10/2013 | 14:12, mis à jour le 27/10/2013 | 19:34
A Rodilhan, une dizaine de manifestants anti-corrida, incommodés par le gaz lacrimogène, ont dû être soignés par la Croix Rouge.
A Rodilhan, une dizaine de manifestants anti-corrida, incommodés par le gaz lacrimogène, ont dû être soignés par la Croix Rouge.
Le but des militants du Crac (Comité radicalement anticorrida) est de perturber au maximum la fête taurine qui se déroule ce dimanche dans ce village gardois. Cette manifestation a été interdite par la préfecture à moins de 400 mètres des arènes, du coup le village est cerné par les gendarmes mobiles. Les CRS doivent empêcher les aficionados et les anti-corridas de se rencontrer. Mais le ton monte du coté des opposants qui ont craché sur la voiture de la Pena et aspergé de peinture rouge l'avocat qui doit présider la corrida à partir de 15 heures


Le "sit-in" manifestants anti-corrida, à Rodilhan, dans le Gard
Le "sit-in" manifestants anti-corrida, à Rodilhan, dans le Gard

Il y a deux ans, le même type de manifestation avait dégénéré, des anti-corridas avaient été sérieusement pris à partie dans ce même village en tentant de perturber la fête taurine. Le maire a lui aussi pris un arrêté pour interdire la manifestation près des arènes. Le but des autorités est que tout le monde, pro et anti-corridas, reste calme. Le reportage de nos confrères de Pays Gardois diffusé vendredi :

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27 octobre 2013 7 27 /10 /octobre /2013 18:46

 

 

dailymotion.com

 

"Le tarmac est dans le pré" le documentaire inédit sur Notre Dame des Landes et notre débat interactif official

France 3 Pays de la Loire

 

 

Le Tarmac est dans le pré" le documentaire et le débat interactif d'Enquêtes de régions

Le replay de l'émission du Vendredi 25 octobre à partir 15h00 en direct sur http://pays-de-la-loire.france3.fr/ et sur http://bretagne.france3.fr/



Depuis plusieurs mois, France 3 Pays de la Loire accompagne à travers ses éditions d’informations locales et régionales le « dossier Notre-Dame-des-Landes », des éclairages liés à l’actualité. Cette grande soirée permet d’offrir aux téléspectateurs une photographie plus approfondie, un éclairage pour se faire sa propre opinion à travers un documentaire inédit : « Le tarmac est dans le pré » suivi d’un grand débat.

> LE TARMAC EST DANS LE PRÉ - 52’

Quelque part dans le bocage : des gendarmes suréquipés, des paysans remontés, des altermondialistes barricadés, des élus du peuple contrariés, et une importante entreprise du Bâtiment Travaux Publics qui
compte les jours et les points.

A Notre-Dame-des-Landes, depuis près de cinquante ans, le projet d’un « super aéroport» est régulièrement dans l’actualité tel le serpent de mer, mais ne parvient toujours pas à décoller. Il est devenu en cours de route, et peut être malgré lui, le symbole d’un grand projet inutile et imposé. Lutte paysanne et citoyenne, « guérilla bocagère » ou encore « nouveau Larzac », ce que l’on nomme désormais « le conflit de Notre Dame des Landes » renvoie à une opposition radicale entre deux modèles de développement et de croissance, deux visions du monde et de l’avenir. De surcroît, il stigmatise d’une manière très forte l’exercice
démocratique du pouvoir et les modes de consultation citoyenne. Dans le sillage des hommes et des femmes engagés de part et d’autre dans la bataille, l’histoire de ce récit capte de l’intérieur les termes, les enjeux et les rouages, pour approcher de ce qui se cache et se joue sous les boues épaisses de ces landes-là qui font régulièrement l’actualité.

> suivi d’ENQUÊTE DE RÉGIONS - 52’

Les invités pourront d’abord réagir au documentaire et ensuite, place  aux débats animés par Emmanuel Faure et Robin Durand.
Au programme, des reportages sur l’historique du projet, sur 3 thèmes  majeurs avec des débats en face à face. Vrai ou Faux ? Le futur aéroport  est-il un vecteur de développement économique ? Les raisons du transfert de l’aéroport  sont-elles justifiées ? Le futur aéroport sera-t-il compatible avec les problématiques  environnementales ? 3 grandes questions pour faire le point et se forger sa propre opinion  sur le projet d’aéroport du Grand Ouest à Notre-Dame-des-Landes (44).

Réagissez

 

 

 

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27 octobre 2013 7 27 /10 /octobre /2013 18:35

 

 

presquilegazette.net

 Reportage sur la Zad un an après le début des expulsions

 

 

 

Samedi 26 octobre 2013, un an après le début des expulsions (le 16 octobre 2012), je voulais montrer dans ce reportage quelques belles réalisations en auto-construction, maison autonome, maraîchage, petit élevage.. reportage sur le lieu de vie "Cent Noms" où une magnifique maison autonome est en cours de construction.

6-maison-autonome-cent-noms-1-1.jpg

Construite à partir de matériaux de récupération, palettes, portes et fenêtres, tôles et ardoises pour le toit...

3-palettes-2.jpg

Mais surtout à partir de matériaux naturels et très locaux... puisqu'ils sont prélevés sur le terrain même de la construction : bois et terre argileuse

7-bois-recupere-sur-place-cent-noms.jpg

4-materiau-naturel-argile-1.jpg 4-materiau-naturel-paille.jpg

5-briques-argile-paille.jpg 

Plusieurs petites fosses ont été creusées pour y prélever l'argile. Celle-ci est ensuite mélangée avec de la paille pour fabriquer des moellons. La paille sert aussi à l'isolation : enchâssée entre les montants de l'ossature bois et maintenue par des tasseaux, le tout recouvert par le torchis (argile+eau+paille). 

5-murs-en-argile-paille-bonne-isolation.jpg

La maison est construite sur pilotis afin de la protéger de l'humidité hivernale...nous sommes en zone humide et l'hiver dernier on a pu réellement mesurer ce que cela signifie ! Une couche de fougères a été ajoutée sous le sol de la maison pour renforcer l'isolation.

5-murs-argile-paille-isolation-fougere-dessous.jpg

A l'intérieur les travaux vont bon train : poutres, plancher, mezzanine, isolation...

8-interieur-travaux-d-isolation-cent-noms.jpg

9-poutres-2.jpg

Sur le toit tôles et ardoises et... vue imprenable !

11-vue-imprenable-cent-noms.jpg

Les différents aménagements sur ce lieu, les Cent Noms, ont démarré en février 2013, depuis, outre cette belle maison autonome, un espace de maraîchage a été créé et de nombreuses cultures ont été réalisées avec essais de différentes méthodes :

Culture en lasagnes

7-cultures-en-lasagnes-cent-noms.jpg

Culture en spirale avec différentes couches suivant les plants que l'on veut obtenir... et c'est joli en plus !

cent-noms-14.jpg


Culture en étoile, moins visible en cette fin de période

3-culture-en-etoile-2.jpg

Une terre fertile, bien amendée et travaillée avec amour... donne forcément de beaux légumes qui eux aussi participent à l'autonomie de la vie sur la Zad

1-maraichage-cent-noms-2.jpg

Plusieurs petits élevages : poules, canards, moutons d'ouessant sont installés sur le terrain pour le bonheur de ces animaux non entassés dans des élevages industriels

13-petit-elevage-cent-noms-poulailler-4.jpg

13-petit-elevage-moutons-d-ouessant-cent-noms-1.jpg


Merci aux habitants des Cent noms pour leur accueil et le temps passé à m'expliquer - dans des détails que je n'ai pas pu tout retranscrire ici - les différentes étapes de la construction de la maison et des cultures.

Guidée par Julien, qui fut mon tout premier guide-zad il y a un an durant la période des expulsions-destructions, merci à lui, je découvre ensuite un lieu un peu magique : le théâtre de verdure où ont eu lieu quelques spectacles.

theatre-de-verdure-2.jpg

Sur chaque lieu expulsé et détruit l'an dernier, de nouveaux aménagements sont sortis de terre...

Sur le chemin du retour quelques arrêts-rencontres. D'abord celle de Lavinia et deux de ses amis, étudiante roumaine en anthropologie, désirant faire un mémoire sur la vie communautaire sur la Zad, en lien avec la lutte en cours dans son pays contre un projet de mine d'or. Nous nous rendons ensemble au bus-média pour saluer celles et ceux qui nous permettent, grâce à leur travail d'information, de nous tenir au courant des évènements, petits ou grands, sur le site zad.nadir

On se dirige ensuite vers la Chateigne où Lavinia veut s'installer pour le week-end ; juste avant je leur présente Maki qui nous accueille dans sa cabane-maison bien aménagée au lieu nommé... le Maquis, là aussi les récoltes des cultures réalisées permettent l'autonomie alimentaire :

"Vous restez manger avec nous ?" propose-t-il gentiment tandis que la cuisson des légumes dégagent une bonne odeur mêlée à celle du poële à bois.

Durant le temps de notre présence, quelques visiteurs passent saluer, dont Simon, 22 ans... à l'origine de la fromagerie de Bellevue.

Voilà ce que je vais chercher sur la Zad : les rencontres, les échanges, une certaine forme de partage qui fait l'une des richesses de ce lieu. Ce qui s'y construit, au sens propre et au figuré, c'est une autre vision du monde, basée sur le respect de l'environnement avec mise en pratique d'idées novatrices, un lieu où les alternatives sont à observer de près pour un autre progrès.

Reportages à Nddl

belle-lumiere-sur-le-bocage.jpg

Maison autonome et autres aménagements sur la Zad...un an après les expulsions

 

 

 

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27 octobre 2013 7 27 /10 /octobre /2013 18:21

 

france.attac.org

 

L'Accord de libre-échange Union européenne–Canada est inacceptable

Non-démocratique et porteur de graves régressions sociales et écologiques, l'Accord de libre-échange Union européenne – Canada est inacceptable

L'Union européenne et le Canada sont finalement parvenus à s'entendre sur un accord de libéralisation du commerce et des investissements. Si l'accord politique confirmé aujourd'hui par J.M. Barroso et le Premier ministre canadien S. Harper reste symbolique à ce stade (les négociations techniques vont certainement se poursuivre plusieurs mois), cet AÉCG (Accord économique et commercial global) confirme cependant la volonté communautaire d'accélérer le rythme de construction d'un grand marché unique transatlantique, porteur de lourdes menaces du point de vue des mouvements sociaux et citoyens de part et d'autre de l'Atlantique. 

Cette annonce intervient alors que personne – hormis les négociateurs et hommes d'affaire – n'a pu accéder directement au texte négocié, ou aux informations quant aux concessions faites par l'Union européenne et le Canada en vue de conclure cet accord, malgré les appels répétés des organisations de la société civile européenne et canadienne..

D'après les informations fuitées qui nous sont parvenues en novembre 2012, les répercussions de cet accord seraient majeures pour l'agriculture européenne, les services publics, les droits accordés aux multinationales, les règles environnementales et sanitaires, l'accès aux médicaments, etc. Mais les intérêts des multinationales semblent bien plus préoccuper le Président de Commission, J.M. Barosso, qui déclare : « Cet accord ouvrira de nouvelles opportunités pour les entreprises européennes et canadiennes en augmentant l'accès aux marchés des biens et services, et en accordant de nouvelles opportunités aux investisseurs européens. »

Les multinationales peuvent en effet se féliciter des concessions faites concernant l'ouverture des services publics à la concurrence. Comme le souligne Frédéric Viale d'Attac, «l'AÉCG est très offensif en matière de libéralisation des services publics puisqu'il adopterait une approche par 'liste négative', qui signifie que tous les services qui ne sont pas explicitement exclus par le texte de l'accord sont susceptibles d'être libéralisés!». A ce jour, nous ne savons toujours pas la liste des services que l'Union européenne a explicitement exclu de l'ouverture à la concurrence aux entreprises canadiennes. Mais les offres probables du Canada concernant l'ouverture des marchés publics de l'eau laissent présager des concessions importantes de l'Union européenne en retour.

L'Union européenne, fer de lance de la libéralisation des services, consent en échange à supprimer 99 % des tarifs douaniers entre les deux pays, avec une ouverture accrue du commerce agricole, qui supposera notamment l'augmentation de l'importation de produits laitiers, de poissons, de viandes de bœuf et de porc d'origine canadienne. C'est aussi grâce à ces négociations que le Canada a fait pression pour retarder et affaiblir la portée de la directive européenne « Qualité des carburants » visant à lutter contre les changements climatiques .

La conclusion de cet accord consacrera surtout la supériorité des droits des entreprises sur ceux des citoyens ou des consommateurs, et sur la défense de l'intérêt général, puisqu'il devrait inclure l’inacceptable mécanisme de règlement des différends « État-investisseur ». Ce type de mécanisme, dit de « protection des investissements », ouvre le droit à une entreprise de poursuivre un État ou une instance infra-étatique si une réglementation la prive de bénéfices escomptés ; le différend sera arbitré par un panel d'experts privés, de façon discrétionnaire et en dehors des juridictions publiques nationales, régionales ou multilatérales.

Pour Fanny Simon de l'Aitec, « un tel dispositif menace les pouvoirs de régulations des autorités élues, remet en cause la souveraineté des populations et mine leurs droits et libertés démocratiques en donnant le pouvoir aux entreprises multinationales de contester des dispositions réglementaires prises pour protéger l'environnement, les petits paysans, les PME ou encore la santé publique. C'est d'autant plus inacceptable qu'une telle mesure n'influera pas, ou à la marge, les flux d'investissement déjà très importants entre les deux pays, preuve de la confiance des investisseurs dans le cadre juridique en place ». Or, les entreprises recourent de plus en plus souvent à ce type de dispositif pour contester des décisions publiques qu'elles jugent contraires à leurs intérêts . L'entreprise américaine Lone Pine vient ainsi de déposer plainte contre le gouvernement québécois et lui réclame $250 millions de compensation pour l'instauration d'un moratoire interdisant l'utilisation de la fracturation hydraulique dans la vallée du Saint-Laurent.

Un tel accord, profondément anti-démocratique et contraire aux exigences de renforcement des droits écologiques et sociaux des populations est inacceptable. Nous ferons campagne en ce sens et interpellerons l'ensemble des parlementaires européens et nationaux pour qu'un tel accord ne soit jamais ratifié. Nous faisons de cet accord l'exemple même des méthodes et contenus de négociations d'accord de libre-échange et d'investissement que nous refusons catégoriquement. C'est pourquoi nous rejetons les mêmes objectifs et dispositions actuellement en négociation dans le cadre du Partenariat transatlantique pour le commerce et l'investissement (PTCI), qui instaurera un Grand marché transatlantique entre l'Europe et les États-Unis. Nous refusons que le projet d'accord de l'AECG marque le premier pas vers une vaste zone de libre-échange transatlantique entre l'Europe, le Canada, les États-Unis et le Mexique, dans laquelle les droits des affaires et des investisseurs primeraient sur les droits fondamentaux des populations et la protection de l'environnement.

Face une telle offensive, nos organisations appellent les citoyens français, européens et canadiens à s'organiser pour :

  • obtenir de leurs représentants dans cette négociation la divulgation publique du texte, ou projet de texte, faisant l'objet de cet accord
  • faire connaître les dangers immédiats qu'il porte pour les citoyens, l'économie et l'environnement,
  • interpeller les euro-députés sur le calendrier et les modalités de ratification de cet accord, en portant tout particulièrement ces questions au cœur de la campagne pour les élections européennes de juin 2014.

AITEC,
Attac France,
18 octobre 2013

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27 octobre 2013 7 27 /10 /octobre /2013 18:04

 

france.attac.org

 

Dénoncer le chantage à la dette - Eric Toussaint

Eric Toussaint, président du Comité pour l'annulation de la dette du tiers-monde (CADTM), était à l'Université d'été d'Attac à Nîmes fin juillet 2013. Il revient sur les différentes raisons pour lesquelles une partie de la dette publique peut être considérée comme illégitime.

Soutenez AttacTV pour que nous puissions continuer à produire du contenu. Faites un don sur http://www.attac.tv

 

 

 

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27 octobre 2013 7 27 /10 /octobre /2013 17:53

 

unairneuf.org

 

10/09/2013

 

 

En ces jours où la réglementation de la vente des cigarettes électroniques se façonne dans les parlements, un nouvel ouvrage vient nous rappeler que si l’industrie pharmaceutique aime la blouse blanche virginale, sa course au profit nuit souvent à l’intérêt des patients :

La dépendance aux labos nuit gravement à notre santé Big Pharma pharmacine

Nous saluons la publication de :

Big pharma - Une industrie toute puissante qui joue avec notre santéBig pharma - Une industrie toute puissante qui joue avec notre santé
sous la direction de Mikkel Borch-Jacobsen

Les Arènes, 2013, 528 pages, 22,80 €, ISBN : 9782352042594

Avant-propos (extraits)

 

Ceci n’est pas un livre contre les médicaments. C’est un ouvrage contre l’industrie qui en détourne l’usage pour faire du profit, au risque de mettre notre santé en danger et de profondément changer la nature de la médecine.

Les médicaments sont des substances étonnantes, admirables, auxquelles nous devons depuis la fin du XIXe siècle de véritables miracles. Ils ont sauvé d’innombrables vies humaines et la médecine moderne ne serait pas ce qu’elle est sans eux. Ils ont aussi transformé et envahi notre quotidien. Alors qu’en 1940 les armoires à pharmacie de nos parents et grands parents étaient encore pratiquement vides, les nôtres regorgent littéralement d’anti-inflammatoires, de tranquillisants, d’antidépresseurs, d’antibiotiques, de traitements hormonaux, de contraceptifs, d’antihypertenseurs, de statines, de somnifères, de stimulants. Avec la découverte en cascade de nouveaux médicaments et l’extraordinaire expansion de l’industrie pharmaceutique qui en a découlé depuis la Seconde Guerre mondiale, nos sociétés avancées sont devenues hautement pharmacisées et chimio-dépendantes, à un rythme qui s’accélère toujours plus. Que nous soyons riches ou pauvres, jeunes ou vieux, nous avalons tous des pilules, des gélules, des comprimés. Ceux d’entre nous qui ont plus de 65 ans en prennent couramment jusqu’à sept ou plus par jour [1].

Or les médicaments sont aussi des substances dangereuses, à manier avec précaution. Il y a bien sûr les scandales récents qui ont secoué la France. L’affaire du Mediator n’est nullement une exception, elle est plutôt la règle : on assiste depuis une vingtaine d’années à une avalanche de scandales pharmaceutiques à travers le monde, pour la plupart bien plus graves que celui du Mediator et impliquant quasiment tous les grands laboratoires mondiaux. Étrangement, ces affaires retentissantes n’ont pratiquement pas eu d’écho en France. Sans doute a-t-on considéré qu’il s’agissait de problèmes qui ne nous concernaient pas, un peu comme le fameux nuage de Tchernobyl. Pourtant, les entreprises impliquées sont des multinationales implantées sur notre territoire comme sur le reste de la planète et leurs médicaments étaient (ou sont encore) commercialisés également en France. À l’ère de la mondialisation, les molécules circulent aussi librement que le pétrole ou les courriels.

Tous ces scandales comportent exactement les mêmes ingrédients que celui du Mediator :

  • un marketing cynique de molécules dangereuses,
  • des essais cliniques manipulés ou gardés sous le boisseau,
  • des experts aux conflits d’intérêts multiples et variés,
  • des agences sanitaires complaisantes ou passives,
  • des systèmes de pharmacovigilance étrangement peu réactifs, des médecins mal informés ou cooptés,
  • des associations de patients sous influence,
  • des journaux médicaux et des médias achetés à coup de publicité,
  • des politiciens soucieux de protéger un secteur industriel stratégique.

On ne peut plus dire qu’il s’agit de cas isolés de corruption, de quelques « méchants » qu’il suffirait de mettre en prison. Les experts, les scientifiques, les médecins, les politiciens, tous ces gens font simplement leur travail – ils sont même, dans leur grande majorité, bienveillants et de bonne foi. Ce que révèlent les scandales, par leur répétition même, c’est justement cela : la banalité du mal pharmaceutique, son caractère systémique, industriel.

Il y a quelque chose de pourri au royaume de Médecine, comme il est dit dans Hamlet. Nous le sentons tous obscurément, mais nous hésitons à nous l’avouer. Nous voulons continuer à croire que la médecine est « basée sur des preuves », comme on nous le répète tout le temps, que nos médecins sont vigilants et bien informés, que les agences sanitaires ne permettront plus qu’on nous vende des médicaments inutiles et dangereux. Nous voulons continuer à croire en la médecine, car elle a été porteuse depuis la révolution thérapeutique de la fin du XIXe de tous nos espoirs en une vie longue et sans douleur. Mais cette médecine que nous avons connue n’existe plus.

Comme on va le lire dans ce livre, les « preuves » sur lesquelles on se fonde pour nous prescrire des médicaments sont couramment biaisées. Les risques sont cachés par les laboratoires. Les médecins reçoivent leur formation et leurs informations de l’industrie pharmaceutique. Les agences sanitaires approuvent de façon désinvolte des médicaments totalement inefficaces, tout en protégeant le « secret commercial » des données négatives fournies par les firmes. À tous les niveaux, le profit des industries passe AVANT l’intérêt des patients.

Le problème est donc bien plus grave et plus profond que celui de médicaments dont il suffirait de dresser une liste noire. C’est tout le système de la santé qui est à revoir :

  • la recherche et son financement,
  • le système des brevets accordés aux firmes pharmaceutiques,
  • l’évaluation des médicaments (leur efficacité, leurs risques),
  • la méthodologie des essais cliniques,
  • la formation des médecins,
  • le rôle des experts et des agences sanitaires,
  • la façon dont sont définies les maladies, et bien d’autres choses encore.

Le chantier est énorme, mondial, d’une complexité infinie, et c’est pourquoi ce livre compte plus de 500 pages. L’une des raisons pour lesquelles nous autres patients et citoyens sommes si démunis face au dévoiement de la médecine par l’industrie pharmaceutique est précisément cette complexité, que d’ordinaire nous laissons aux experts le soin de débrouiller pour nous. Mais les experts font partie du problème et nous ne pouvons plus compter sur eux pour nous donner la solution. C’est à nous de nous y mettre. Et comme la première étape avant de résoudre un problème consiste à bien le comprendre, ce livre propose un état des lieux de la médecine et de nos systèmes de santé à l’ère de Big Pharma, en termes aussi simples (mais non simplificateurs) que possible. C’est un livre qui s’adresse à tous, afin que nous devenions nous aussi des experts à notre tour et que nous puissions discuter les décisions qui sont d’ordinaire prises pour nous au nom de la Science et de la Santé Publique.

Pour nous y aider, douze... experts. Mais pas n’importe lesquels. Ceux que nous avons réunis dans ce volume font partie de cette poignée de lanceurs d’alerte qui depuis une quinzaine d’années dénoncent la mainmise de l’industrie pharmaceutique sur la recherche et la pratique médicales. Ce sont dans leur majorité des « insiders », des spécialistes internationalement reconnus dans leur domaine. Certains ont même longtemps travaillé avec ou pour l’industrie pharmaceutique. Révoltés à titres divers par ce dont ils étaient témoins, ils ont décidé de mettre leur expertise au service du public plutôt qu’à celui des laboratoires, au prix parfois de leur carrière. Ce sont les Indignés du complexe médico-industriel que nous appelons Big Pharma.

Ils ont été les premiers,

  • à mettre en garde contre les dangers des antidépresseurs (David Healy) et des anti-inflammatoires COX-2 (John Abramson),
  • à dégonfler les prétentions thérapeutiques des antidépresseurs (Irving Kirsch) et des médicaments contre la maladie dite d’Alzheimer (Peter Whitehouse),
  • à dénoncer la fausse « pandémie » de grippe H1N1 (Wolfgang Wodarg) ou encore
  • à dénoncer la promotion de nouvelles maladies destinées à faire vendre des médicaments (Iona Heath).

Médecins, anthropologue médical, psychologue, expert en santé publique, ex-directeur de la communication chez Sanofi, journaliste médical, ils sont devenus nos alliés et nous aident ici à prendre la mesure de la crise qui affecte nos systèmes de santé du fait de l’incroyable emprise de l’industrie pharmaceutique sur la médecine. Ce sont des témoins et des guides à la fois.

Aucun savoir médical ou pharmacologique préalable n’est requis pour lire cet ouvrage. Le lecteur qui entrerait au hasard dans le livre peut se reporter à tout moment au glossaire et aux index en fin de volume. Au bout d’un moment, des acronymes tels qu’AMM, ISRS ou HAM-D ne devraient plus avoir aucun mystère pour lui, pas plus que les mots « statines » ou « randomisation ». Il sera devenu un expert, assez du moins pour se faire une opinion informée sur les débats autour des bénéfices et des risques des médicaments. Quant aux experts qui le sont déjà, ils peuvent se reporter aux notes en fin de volume où ils trouveront les sources des informations contenues dans le livre.

Cet ouvrage est dédié à tous les lanceurs d’alerte et journalistes d’investigation qui, bien plus que les professionnels de la santé, ont mis à jour les pratiques douteuses, quand ce n’est pas franchement criminelles, des grandes entreprises pharmaceutiques. Nous devons beaucoup à leur courage.

Référence

[1] Assemblée Nationale, Rapport d’information sur la prescription, la consommation et la fiscalité des médicaments présenté par Mme Catherine Lemorton, 2008, p. 36.

 

À lire sur le même sujet

 

 

 

 

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26 octobre 2013 6 26 /10 /octobre /2013 20:17

 

 

lemonde.fr

Des milliers de manifestants anti-austérité défilent au Portugal

Le Monde.fr avec AFP | 26.10.2013 à 18h13 • Mis à jour le 26.10.2013 à 19h22

 

 

Manifestation contre l'austérité au Portugal, un des pays les plus affectés par la politique d'austérité prônée par les bailleurs de fonds internationaux.

 

Plusieurs milliers de manifestants sont descendus dans les rues de Lisbonne, samedi 26 octobre, pour protester contre la politique de rigueur menée au Portugal en échange de l'aide financière accordée par la troïka des créanciers – qui rassemble l'Union européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international (FMI).

Lire : La "troïka" observe à la loupe l'économie portugaise

Des rassemblements se déroulaient également à Porto et dans une douzaine d'autres villes du pays, à l'appel du mouvement citoyen "Que la troïka aille se faire voir", issu de la mouvance des Indignés.
 

"Il y a une issue : gouvernement à la rue", "l'euro coule le pays, référendum tout de suite", "non à la troïka, non à la faim", pouvait-on lire sur les banderoles et les affiches brandies par la foule réunie à Lisbonne. Les manifestants se sont rassemblés dans le centre historique de la capitale portugaise avant de défiler dans le calme en direction du Parlement.

 

NOUVELLES MESURES D'AUSTÉRITÉ

Les protestataires entendaient dénoncer les nouvelles mesures d'austérité annoncées pour l'an prochain dans le cadre du programme de rigueur négocié par le Portugal avec l'Union européenne et le FMI, en échange d'un prêt de 78 milliards d'euros accordé en mai 2011.

Pour atteindre les objectifs fixés par ses bailleurs de fonds et ramener le déficit public à 4 % du PIB en 2014, le gouvernement de centre droit avait présenté le 15 octobre un projet de budget prévoyant des économies et des recettes supplémentaires de 3,9 milliards d'euros.

Au départ du cortège, la mobilisation semblait nettement moins importante que lors des manifestations organisées par ce même mouvement le 15 septembre 2012 puis le 2 mars, auxquelles avaient participé des centaines de milliers de personnes.

La tension sociale devrait néanmoins continuer de monter au cours des prochaines semaines, les syndicats ayant déjà annoncé de nouvelles manifestations et une série de grèves dans le secteur public.

 

 

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26 octobre 2013 6 26 /10 /octobre /2013 17:55

 

rue89.com

Shalom-Salam 26/10/2013 à 12h01
Juifs et musulmans : deux œuvres pour mieux comprendre
Pierre Haski | Cofondateur Rue89

 

 

 
A film by Rue89

Est-ce que parce que rien ne va plus qu’on cherche dans le passé des raisons de reprendre confiance ? Cette interrogation peut s’appliquer à bien des sujets, mais surtout aux relations entre juifs et musulmans qui, où que l’on regarde, sont dans la rubrique « problèmes »...

Dans ce contexte tendu, deux initiatives hautement louables sont à signaler :

  • la première est une série documentaire en quatre volets intitulée « Juifs et musulmans : si loin, si proches », réalisée par Karim Miske, en cours de diffusion sur Arte (et dont Rue89 est heureux de vous « offrir » le troisième volet, avant sa diffusion le 29 octobre) ;
  • la seconde est un volumineux ouvrage savant, sobrement intitulé « Histoire des relations entre juifs et musulmans, des origines à nos jours » (Albin Michel, 2013), une encyclopédie de 1 200 pages, rédigée par plus de 120 auteurs du monde entier, sous direction bicéphale de l’islamologue Abdelwahab Meddeb et de l’historien Benjamin Stora.

Ces deux œuvres qui sortent simultanément mais de manière indépendante, ont en commun d’être à la fois ambitieuses et rigoureuses.

L’animation au secours de l’histoire

Karim Miské, l’auteur de la série diffusée par Arte, a déjà « commis » une première plongée historique remarquée, « Musulmans de France » : nous avions signalé lors de sa diffusion la qualité du travail documentaire et l’apport bienvenu à la compréhension de la « question musulmane » de France autrement que par les unes tapageuses des magazines.

 

 

Il récidive ici avec un travail de plusieurs années, dont la difficulté était à la fois de raconter une histoire « objective », c’est-à-dire ne pouvant être rejetée par l’une ou l’autre partie, et pouvant être montrée car la télé, ce sont d’abord des images qui, dans ce cas, n’existent par définition pas.

La grande originalité de ce film, c’est le recours à l’animation, au total 70 minutes sur les quatre fois 52 minutes, qui permettent de raconter l’histoire, et les histoires avant l’apparition des archives filmées et photographiées au XIXe siècle. Ces dessins signés Jean-Jacques Prunès ajoutent une réelle dimension aux discours d’experts et aux archives récentes.

Cette série permet surtout de replonger dans quatorze siècles d’histoire, et de sortir du seul prisme du dernier siècle conflictuel du projet, puis de la naissance, de l’Etat d’Israël sur une terre sur laquelle vivait un autre peuple, les Palestiniens. C’est sa principale vertu, même si l’on en sort sans réel espoir de rapprochement entre ces les deux religions.

Karim Miské évoque en particulier la question nationale dans cet entretien avec Arte.tv.

 

 

Interview de Karim Miske sur Arte.tv

Souvenirs parallèles

 


La couverture de « Juifs et musulmans »

 

Les auteurs de l’encyclopédie monumentale publiée par Albin Michel n’ont pas eu les mêmes obstacles à contourner. Hautement lisible, le volume s’ouvre sur une introduction générale très personnalisée, due aux parcours croisés des deux directeurs éditoriaux, issus de la même génération.

Abdelwahab Meddeb, né en 1946, commence ainsi son texte :

« J’ai grandi dans une maison traditionnelle religieuse du milieu tunisois zitounien qui était une ruche coranique. »

Benjamin Stora, né en 1950, lui fait écho :

« Je suis né à Constantine, dans le grand quartier juif (le “Charrah”). En douze ans de vie, je n’ai pas le souvenir d’être entré dans un appartement européen. »

Les deux hommes ont observé l’« autre » pendant leur jeunesse :

Meddeb :

« L’été nous résidions à la station balnéaire de La Marsa. Je passais devant la synagogue qui se trouvait derrière la mairie, à proximité de Marsa-Résidence, où demeuraient beaucoup de juifs. Je recevais avec frissons la rumeur de la prière juive. cette récitation à peine chantée et dont le rythme fait osciller les têtes ne rappelait la lecture coranique que j’entendais chez moi ou dans la Grande Mosquée de la Zitouna. »

Stora :

« Pour les fêtes religieuses, le Mouloud ou le ramadan, je garde en mémoire les musiques, les prières. Le quartier juif était imbriqué dans le quartier arabe, si bien que nous connaissions leur rythme de vie, et eux le nôtre. On entendait les prières en passant devant les mosquées, et ces prières avaient la même sonorité que celles de la synagogue. »

Ils ajoutent, ensemble :

« Nous avons choisi d’évoquer ces souvenirs parallèles car ils dessinent le préambule de la tâche de l’historien : deux lignes de mémoire reconstituées, éclairées par le présent – comme le sont les mémoires. »

Le reste du livre se picore comme toutes les encyclopédies, par petites doses, par petites touches. Par exemple après avoir regardé « Juifs et musulmans : si loin si proches » sur Arte. C’est rare d’avoir autant de connaissance disponible en même temps, sur l’un des sujets sur lesquels les opinions se font d’abord sur le ressenti, sur le préjugé, sur l’a priori.

 

 

 

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26 octobre 2013 6 26 /10 /octobre /2013 17:45

 

 

rue89.com

 

Club Rue89 26/10/2013 à 11h59
« Juifs et musulmans » : découvrez en exclu le troisième volet du docu événement d’Arte

 

Regardez ci-dessous en exclusivité et en intégralité le troisième volet de la série documentaire d’Arte « Juifs et musulmans - Si loin, si proches », qui sera diffusé à l’antenne mardi sur Arte.

 

 

« Juifs et musulmans - si loin, si proches »

Film 3 : « La Séparation », 1789-1945

Les quatre volets de la série documentaire racontent 1400 ans d’une relation unique entre juifs et musulmans, de la naissance de l’islam à la seconde Intifada en passant par l’Empire ottoman, l’Andalousie, le Maghreb et bien sûr Jérusalem.

 


Meknès, 1960 (Alliance israélite universelle)

 

Un récit nourri de la parole d’experts internationaux (historiens, écrivains, politologues…), illustré par des images d’archives et des séquences d’animation.

Episode 3 : « La Séparation », 1789-1945

 

« C’est en Europe que s’écrit désormais l’histoire. Révolution française, Etats-nations… Les juifs d’Europe, désormais citoyens, deviennent la cible d’un antisémitisme plus affirmé. Mais en intégrant les nouvelles élites nationales, ils s’intéressent au sort des juifs du monde musulmans dont ils commencent à se sentir les protecteurs.

Sionisme d’un côté, nationalisme arabe de l’autre, la Palestine, appelée Syrie méridionale par les Ottomans, devient un enjeu religieux mais aussi politique. »

 

 

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26 octobre 2013 6 26 /10 /octobre /2013 17:39

 

reporterre.net

 

Greenpeace sur la tour Eiffel pour faire libérer les "Trente de l’Arctique"

leparisien.fr

samedi 26 octobre 2013

 

 

 

 

Un militant dans une tente suspendue au deuxième étage de la Tour Eiffel : une action de Greenpeace samedi 26 au matin, pour attirer l’attention sur les trente écologistes emprisonnés par la Russie. Il a été délogé par les pompiers.

 


 

Les pompiers ont délogé peu après 11 heures, samedi 26 octobre, un militant de Greenpeace qui s’était installé dans une tente suspendue depuis le deuxième étage de la Tour Eiffel. Son geste visait à attirer l’attention sur la détention en Russie de 30 membres de l’organisation, dont il réclame la libération.

Le militant écologiste a déployé une banderole sur laquelle on peut lire « Free the Artic 30 » (Libérez les 30 de l’Arctique) et « Militants en prison, climat en danger ». Un autre militant avait sécurisé le point d’attache de la nacelle depuis le deuxième étage. Tous deux s’étaient introduits dans le monument grâce à une échelle avant l’heure d’ouverture.

 

 

« Nous sommes là pour envoyer un message au gouvernement français, afin qu’il mette tout en oeuvre pour la libération des 28 militants et des deux journalistes », a expliqué Cyrille Cormier, chargé de la campagne Energie à Greenpeace. « Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault doit se rendre en Russie la semaine prochaine. Nous lui demandons de mettre ce dossier à l’agenda », a-t-il ajouté. La Tour Eiffel était interdite d’accès aux touristes samedi en milieu de matinée.

Un navire de Greenpeace, Arctic Sunrise, a été arraisonné le 19 septembre par un commando russe après que des militants ont tenté d’escalader une plateforme pétrolière du géant Gazprom afin d’en dénoncer les risques écologiques. Les 30 membres d’équipage - parmi lesquels un cuisinier, un médecin et deux journalistes freelance, dont 26 étrangers - ont été incarcérés à Mourmansk et inculpés de « hooliganisme », un crime passible de 7 ans de prison en Russie .

 


 

Source : leparisien.fr

Photos : Greenpeace et dans la tour.

Complément d’info : Le récit de Greenpeace.

Lire aussi : "Liberté pour les militants de Greenpeace ", demandent ensemble Noël Mamère et Jean-Luc Mélenchon.

 

 

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