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9 novembre 2013 6 09 /11 /novembre /2013 15:55

 

news360x.fr

 

«Le traité transatlantique est un affront à la démocratie» par George Monbiot du Guardian
Par | on 6 novembre 2013

                                                                                                                                                                                                                     Bruxelles a gardé un accord secret qui laisserait les entreprises voraces passer au dessus de nos lois, de nos droits et de notre souveraineté nationale.

Vous souvenez vous du référendum à propos duquel nous devions créer un marché unique avec les Etats-Unis ? Vous savez, celui accordé aux grandes entreprises d’avoir le pouvoir d’écraser nos lois ? Non, ça ne me dit rien. Constatez, l’autre jour j’ai perdu 10 minutes à chercher ma montre avant de réaliser que je la portais. Oubliant que le référendum est un autre signe de vieillissement. Parce qu’il a dû en être un, n’est-ce pas ? Après le long débat sur la question de rester ou pas dans l’Union Européenne, le gouvernement ne cèderait pas notre souveraineté dans l’ombre sans nous consulter… Le ferait-il ?

L’objectif du traité transatlantique est de faire sauter les différences réglementaires entre les USA et les nations européennes. J’ai mentionné ça il y a deux semaines. Mais j’ai laissé de côté le plus gros problème : la facilité remarquable que ça accorderait aux grandes entreprises de poursuivre en justice sans scrupules les gouvernements qui essayent de défendre leurs citoyens. Cela permettrait à leur cabinets d’avocats d’agir secrètement contre la volonté du parlement et de détruire nos lois protectrices. Pourtant les défenseurs de notre souveraineté ne disent rien.

Le mécanisme par lequel tout ça a pu se produire est connu comme étant le règlement des conflits d’investissement d’État. Ça a déjà été utilisé dans de nombreuses parties du monde pour détruire les règlements de défense du peuple et de la planète.

Le gouvernement australien, après de longs débats à l’intérieur et à l’extérieur du parlement, décida que les cigarettes devraient être vendues dans des paquets ordinaires, seulement marqués par une sensibilisation choquante concernant la santé. La décision a été ratifiée par la Cour suprême australienne. Mais en utilisant un accord de libre-échange qui lie l’Australie et Hong Kong, l’entreprise de tabac Philip Morris a demandé à un tribunal offshore de se faire remettre une vaste somme pour compenser la perte de ce qu’elle appelle la propriété intellectuelle.

Pendant sa crise financière, et en réponse à la colère populaire, l’Argentine imposa un gel des prix de l’énergie et de l’eau (ça vous parait familier?). Elle a été poursuivie en justice par des entreprises internationales de services publics dont les grosses enveloppes ont incité le gouvernement à agir en conséquence. Pour ça et d’autres crimes similaires, elle a été forcée de payer plus d’un milliard de dollars en compensation. Au Salvador, les communautés locales ont frappé un grand coup pour persuader le gouvernement de refuser l’accord, pour une vaste mine d’or, qui menaçait de contaminer leurs réserves d’eau. Une victoire pour la démocratie ? Peut-être pas pour longtemps. L’entreprise canadienne qui a cherché à creuser dans la mine est actuellement en procès avec le Salvador pour 315 millions de dollars – pour la perte de ses futurs bénéfices.

Au Canada, les tribunaux ont révoqué deux brevets possédés par la firme pharmaceutique américaine Eli Lilly, au motif que la compagnie n’avait pas produit assez de preuves sur les prétendus effets bénéfiques. Eli Lilly est actuellement en procès avec le gouvernement canadien pour 500 millions de dollars, demandant à ce que les lois sur les brevets changent.

Ces entreprises utilisent les règlements de conflits d’investissement d’Etat  intégrés dans les traités signés par les pays qu’elles poursuivent. Ces règles sont violées par des commissions qui n’ont aucune des garanties qu’on attend d’elles dans nos propres tribunaux. Les auditions sont tenues secrètes. Les juges sont des avocats d’entreprise, la plupart travaillent pour ces compagnies. Les citoyens et communautés affectés par leurs décisions n’ont pas de statut juridique. Ils n’ont aucun droit d’appel sur le fond de l’affaire. Ainsi, elles peuvent renverser la souveraineté des parlements et les règlements des cours suprêmes.

Vous ne le croyez pas ? Voici ce que dit un de ces juges de ces tribunaux à propos de son travail : «Quand je me réveille dans la nuit et que je pense à l’arbitrage, je m’étonne toujours que les Etats souverains aient donné leur accord pour l’arbitrage relatif à l’investissement..Trois particuliers sont chargés avec le pouvoir de revoir , sans aucune restriction ni procédure d’appel, toutes les actions du gouvernement, les décisions des tribunaux, et toutes les lois et règlements émanant du Parlement.»

Les citoyens n’ont aucun droit de refus. Nous ne pouvons pas utiliser ces tribunaux pour demander une meilleure protection de l’avarice des entreprises. Comme dit le Centre de la Démocratie, ceci est «un système de justice privé pour les entreprises mondiales».

Même si ces poursuites n’ont pas abouties, elles peuvent exercer un pouvoir d’intimidation sur la législation. Un agent du gouvernement canadien en parlant du traité de libre-échange nord américain, remarqua : «J’ai vu des lettres provenant de New York et des instances juridiques de Washington, adressées au gouvernement canadien à chaque proposition de loi sur l’environnement dans les cinq dernières années. Elles concernaient le droit de brevet sur les produits chimiques pour le nettoyage, les médicaments et les pesticides. Pratiquement toutes les nouvelles initiatives ont été visées et la plupart n’a pas vue la lumière du jour». La démocratie est impossible dans ces circonstances.

Ceci est le système dans lequel nous serons si le traité transatlantique passe. Les Etats-Unis et la commission européenne, les deux qui ont été capturés par les corporations qu’ils sont supposés réguler sont sous pression pour inclure dans le traité ce fameux règlement de conflit d’investissement.

La commission justifie cette politique en déclarant que les juridictions nationales n’ont pas offert de protection suffisante aux entreprises au motif qu’elles «pourraient être biaisées ou qu’elle manquent d’indépendance». De quelles juridictions est-elle occupée à parler ? Des américaines ? De ses Etats membres ? Ce n’est pas dit. En fait, elle n’arrive pas à produire un exemple concret démontrant la nécessité d’un nouveau système extra-judiciaire. C’est précisément parce que nos tribunaux ne sont pas biaisés et ne manquent pas d’indépendance que les grandes entreprises veulent les outrepasser. La commission européenne cherche à remplacer ouvertement les tribunaux souverains par un système fermé et corrompu, coincé entre les conflits d’intérêt et les pouvoirs arbitraires.

Les règles d’investissement d’Etat pourraient être utilisées pour écraser toute tentative de sauver le service de santé national du contrôle des entreprises, de ré-règlementer les banques, de limiter l’avidité des sociétés énergétiques, de re-nationaliser les chemins de fer, de laisser les énergies fossiles là où elles sont. Ces règles ferment les alternatives démocratiques. Elles font obstacle aux politiques de gauche.

C’est pourquoi il n’y a eu aucune tentative par le gouvernement britannique de nous informer de ce véritable assaut dirigé contre la démocratie, sans nous consulter. Et c’est pourquoi les conservateurs qui ragent dans leur coins sont silencieux. Réveillez-vous, nous sommes en train de nous faire arnaquer !

Traduction : Laurent D (News360x)

Source : The Guardian

 

 

 

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9 novembre 2013 6 09 /11 /novembre /2013 15:44

 

 

lexpress.fr

Le mystère des filaments tombés du ciel

Par , publié le 08/11/2013 à  17:45

 

 

Des habitants observent depuis jeudi de mystérieux fils voletant dans le ciel. Pollution, toiles d'araignées, traces d'ovnis? Les plus folles théories circulent. L'Express les explore. 

 

 

 


Drôme-Ardèche: le mystère des filaments tombés du ciel

 

La Une du Dauphiné Libéré.

 

Dauphiné Libéré

 

 

 

L'affaire semble tout droit sortie d'un épisode d'X-Files. De mystérieux filaments blancs tombants du ciel, les pompiers recevant des appels inquiets... Des habitants de la Drôme et de l'Ardèche observent depuis jeudi dans la matinée un mystérieux phénomène: de grands fils blancs repérés dans les deux départements, rapportent les médias locaux. 

Toiles d'araignées, nouvelle forme de pollution et pour certains, trace du passage d'ovnis: il est pour l'heure impossible d'établir avec certitude la nature de cette matière retrouvée accrochée aux arbres ou flottant dans l'air.  

Ces fils sont-ils dangereux? La préfecture de la Drôme, tout aussi perplexe devant le phénomène, ne semble pas inquiète et n'a pas demandé d'analyses. Contrairement à quelques particuliers, qui ont confié des échantillons à des laboratoires. Le Dauphiné Libéré qui, comme les pompiers, a reçu de nombreux appels pour signaler ces filaments, s'est interrogé sur leur radioactivité. La Criirad, autorité compétente sur le sujet, a aussitôt écarté cette piste. 

La théorie des "chemtails"

Sur le site Internet du quotidien, les internautes mènent l'enquête et avancent les théories les plus diverses. Première trouvaille: des phénomènes comparables ont déjà été rapportés. Il pourrait s'agir de "filaments aéroportés" ou "chemtrails", résultant, selon des théories rejetées par la communauté scientifique, de pollution aérienne ou de pulvérisations clandestines de produits chimiques dans l'atmosphère pour... lutter contre le réchauffement climatique. Des thèses qui fleurent bon la théorie du complot, relayées par des sites douteux. 

Ah, c'est sérieux finalement cette histoire? 

Un rapport sur les "filaments aéroportés" daté d'octobre, émanant d'un "Centre indépendant d'investigations et d'expertises en chimie organique", affirme ainsi que des fils analysés fin 2012 contiennent des composés toxiques qui "pourraient résulter de la recombinaison de substances rejetées en haute altitude dans l'atmosphère par les réacteurs d'aviation".  

Le laboratoire en question, "personne n'en a jamais entendu parler", reconnaît lui-même son fondateur, Bernard Taillez. "Les gens me font confiance ou pas", lance l'homme de 71 ans, qui a investi toutes ses économies dans un "chromato-spectro de masse", assure qu'il ne croyait pas à la théorie des "chemtrails". Jusqu'à ce l'Acseipica(*) qu'il considérait comme "une association de farlelus" lui demande d'analyser ces mystérieux filaments. Là, l'hypothèse a pris "de l'épaisseur" , assure-t-il. 

Interpellé par cette même association, le député PS Gérard Bapt avait mis sur la table la question des "chemtrails" à l'Assemblée l'an dernier. Contacté ce jeudi par L'Express à ce sujet, il a semblé surpris: "Ah, c'est sérieux finalement cette histoire?" 

Des traces du passage d'ovnis

Avant le mystérieux épisode de jeudi, on trouvait déjà sur le Web des internautes catégoriques: ces filaments, ce seraient des "cheveux d'ange", des traces du passage d'ovnis... 

France Bleu Drôme Ardèche, plus pragmatique, avance la thèse des "fils de dispersion" des araignées. "Des espèces de petites araignées fabriquent ces filaments puis attendent, accrochées au bout, que le vent les fassent s'envoler, explique la radio sur son site. C'est le moyen de coloniser d'autres milieux".  

Une aubaine pour des complotistes arachnophobes craignant une invasion de mygales venues de l'espace? Et si la vérité était ailleurs? 

(*) Association Citoyenne pour le Suivi, l'Etude et l'Information sur les Programmes d'Interventions Climatiques et Atmosphériques  


En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/drome-ardeche-le-mystere-des-filaments-tombes-du-ciel_1297979.html#8CEEm6lj3EwypMvL.99

 

 

 

 

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lien

 

 

 

 

 

Publiée le 7 nov. 2013

Ce 7 Novembre 2013 Centre ville Aubenas 07 , les filaments tombaient en quantité incroyable et ils étaient particulièrement conséquents ....

 

 

 

 


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9 novembre 2013 6 09 /11 /novembre /2013 14:47

 

 

Ne les laissons pas faire !


Pour plus d'info cliquer ici

 

 

Copolnim - Henri Ferté - Tribunal 22 Nov 13

 

 

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9 novembre 2013 6 09 /11 /novembre /2013 14:08

 

 

 

 
Créer des jardins collectifs sur votre commune
 Journée d’échanges et retours d’expériences destinée aux élus, citoyens, associations…
 Jeudi 28 novembre 2013 de 9h00 à 15h00 à Saint-Dionisy (Vaunage-Gard)
 Une journée co-organisée par le Conseil général et la FD CIVAM du Gard
 
 Au programme  :
 - Présentation du dispositif départemental à la création de jardins collectifs
 - Tour d’horizon de la diversité des approches de jardins collectifs : formes, organisation, vocations..
 - ZOOM sur trois expériences réussies (Le Vigan, Lodève, Roquemaure)
 - Table Ronde - Débat avec les participants : Quel rôle jouent les jardins collectifs dans la vie sociale des   communes ?
   Comment favoriser une dynamique collective et participative du groupe des jardiniers ? Comment favoriser les pratiques bios ?
 
 Cette journée est organisée dans le cadre du plan d’Action Départemental de Développement de l’Agriculture Biologique Gardoise dont le dispositif d’accompagnement pour la création de jardins collectifs a été mis en place, en 2009 par le Conseil Général du Gard.
 Cette action a permis ainsi de mettre en évidence des projets de jardins collectifs sur plusieurs communes, qui ont bénéficié d’un appui financier du Conseil Général et d’un appui méthodologique par la Fédération Départementale des CIVAM du Gard.
 
 INSCRIPTION OBLIGATOIRE avant le 25 Novembre 2013 à l’aide du bulletin d’inscription ci-joint à nous retourner accompagné de votre chèque.
 Une participation de 15 euros vous est demandée pour le repas de midi.
 Contact : Michèle COLLIN - 04 66 77 11 12 -  fd@civamgard.fr  - www.civamgard.fr

 Pour tout renseignement sur le contenu de la journée, contactez :
 Sylvia PELISSIER - FD CIVAM du Gard - Tél 04 66 77 15 04 - pelissier@civamgard.fr
 Fabienne CARTIER - Conseil Général du Gard - Tél 04 66 27 34 58

    

 

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9 novembre 2013 6 09 /11 /novembre /2013 13:47

 

 

 



Images intégrées 1

 

 


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9 novembre 2013 6 09 /11 /novembre /2013 13:32

 

Transmis par "Les alternatifs"

 

Pour communiquer vos dates, contacter : 

30@alternatifs.org

 jmarneguy@wanadoo.fr

 

 

 

 


AG DES INDIGNE/E/S - DEMOCRATIE REELLE MAINTENANT NIMES :

Chaque mercredi 18h et samedi 13h  - Maison Carrée


Mercredi 18h RESF Nîmes au local de l’APTI



Agenda Démosphère Gard-Cévennes http://gard.demosphere.eu

 



 

Dates

Evènement

Lieu

heure

Samedi 9/11

Manif de solidarité aux expulsé/e/s de la lutte contre la LEO(Ligne Est Ouest)

Avignon

 

9/10 et 11/11

Congrès des Alternatifs

FIAP Paris

 

Mardi 12/11

Création 1er Collectif Gardois Pôle citoyen Rouge et Vert 30(Alternatifs, GA, FASE, +++) ouverte à toutes et tous

London Tavern (Le Bureau) Nîmes

18h30

Mardi 12/11

UCCN : Religion et morale.Table ronde réunissant des représentants des Monothéismes

IUFM

18h30 à 20h30

Mercredi 13/11

Palestine «  OSLO, 20 ans après »Conf Débat avec Pierre Stambul co-président UJFP

Auditorium Pablo Neruda

19h30

Jeudi 14/11

Collectif soutien aux Roms

Local APTI

18h30

Samedi 16/11

Rassemblement festif contre la surpopulation et mauvaises conditions de détention avec l’OIP : Observatoire International des prisons

Maison d’arrêt de Nîmes

10h

Samedi 16/11

Marche pour l’égalité des Droits, 30 ans après celle de 1983 :Expo, projection, Conférence débat, repas

CSCS Valdegour

Dès 10h et jusqu’à la soirée

Samedi 16/11

3èmes rencontres du Forum Social Local Gardois :

Hôpital d’Alès en danger

St Christol les Alès

 

Samedi 16/11

Rencontre Régionale du Pôle Citoyen Rouge et Vert

Pour préparation des Assises Nationales

Rue du Commerce, Montpellier

9 à 16h

Mardi 19/11

Café Citoyen :Les régies publiques

Uzès

18h30

Vendredi 22/11

Audience TA jugement centre de tri de Nîmes avec  COPOLNIM

Tribunal Administratif 16 av Feuchères

9h

Vendredi 22/11

Colloque FSU « enseigner aujourd’hui et pour demain :un exercice d’équilibriste »

Centre Pablo Neruda

De 9 à 16h30

Dimanche 24/11

Journée anti Grand Marché Atlantique

 

 

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8 novembre 2013 5 08 /11 /novembre /2013 19:15

 

filoche.net

Cet article a été écrit par Gérard Filoche, publié le 6 novembre 2013 à 1:19

 

 

Mon intervention au BN du mardi 5 novembre : qu’est ce qui se passe en Bretagne et ailleurs ?

ANI de « sécurisation de l’emploi » ? 1017 plans sociaux en un an…

Oui, Guillaume Balas, Patrick Hardouin, Marie Noëlle Lienemann qui ont parlé avant moi, ont raison. On ne va pas se répéter.

Oui, ce sont les grosses entreprises, le CAC 40, qui nous font échouer et qui coulent les PME de Bretagne et d’ailleurs. Oui, Malek Boutih, on a, en France 1000 entreprises de plus de 1000 salariés, qui font travailler 3,5 millions des salariés, et qui produisent 48 % du PIB.  Tout est là. Ils sabotent et ne produisent qu’à 70 % de leurs capacités productives. Ils préfèrent la finance à l’emploi. Ca rapporte plus pour eux de spéculer que d’embaucher.

En dessous, les PME sont dépendantes. Une PME sur 2 n’a qu’un seul donneur d’ordre. Et quand la marge ne paraît plus suffisante au donneur d’ordre, il ferme et va placer ses finances ailleurs. C’est ce qui arrive dans la vague de plans sociaux en Bretagne, les boites qui ferment ce sont des grands groupes, les grandes chaines comme Sanders, qui les font fermer. Même si elles sont viables ! Même si elles font du profit ! Ce sont des rapaces, ils veulent de plus en plus de marges ! Il n’y a pas qu’en Bretagne, c’est partout, regardez La Redoute, Sanofi, etc…

Car ces grands groupes nous font la guerre. Ils font la guerre à la gauche. Ils travaillent au retour de Copé qui leur donnera beaucoup plus que nous, qui promet par ordonnance en six mois de leur donner tout ce qu’ils veulent.

Et nous, il faut arrêter de faire tous ces cadeaux au Medef. Ca ne sert à rien, le Medef lui, ne nous fait pas de cadeau.

On lui donne 20 milliards de CICE, il encaisse, en réclame 100 milliards et nous déstabilise autant qu’il peut.

« 1000 plans sociaux » en un an titre Le Monde. A quoi ça servait de faire l’ANI et d’en faire une loi dite de « sécurisation de l’emploi » ? On a sécurisé quoi ? Doux ? Gad ? Marine Harvest ? Tilly-Sabco ? Alcatel Lucent ? Au contraire les patrons se ruent sur les nouvelles facilités pour accroitre, accélérer, multiplier les plans sociaux, faire des plans de mutations internes forcées, baisser les salaires, moduler les horaires. Même Le Monde le reconnait ce soir : « L’hémorragie a repris. Petroplus, PSA ou Arcelor Mittal ont démontré l’impuissance de l’état à inverser la tendance ». « Force est de constater que la loi du 14 juin…relative à la sécurisation de l’emploi…produit peu de fruits » développe Le Monde.

Or c’est faux, on n’est pas impuissants, c’est nous qui nous sommes privés d’une loi pour contrôler les licenciements, et pire qui les avons facilité ! L’ANI nous coule ! C’était pour amadouer le Medef mais c’est en vain ! Ce ne sont pas nos alliés mais nos ennemis irréductibles. Et on y perd la confiance de nos amis les salariés, qui nous ont élu ! Malek, t’as raison, on y perd sur les deux terrains, les patrons nous combattent, les salariés nous engueulent. Des millions de gens sont désespérés et désespèrent de nous, de la gauche, des socialistes.

On ne va pas encore aussi faire des cadeaux au Medef, en cassant l’inspection du travail comme c’est en train de se faire, non ? J’en ai parlé la semaine dernière et à la télé avec Karine Berger, mais comment peut on faire ça, cette réforme est indéfendable sauf pour plaire au Medef.

On ne va pas non plus continuer à faire trainer l’amnistie des syndicalistes toujours pour faire plaisir au Medef ? Comment ca se justifie ? Il y a aujourd’hui à Roanne, une grande manifestation pour l’amnistie des syndicalistes. Qu’est ce qu’ils avaient fait ? Cassé trois meubles à cent sous ? Et ils ont été arrêtés, maltraités, condamnés. En ce moment, des portiques à un million d’euros se font casser partout, une sous préfecture est envahie, des manifestations violentes nombreuses ont eu lieu. On ne fait rien.  On apaise. Evidemment qu’on ne poursuit pas les manifestant bretons. On a raison de chercher à discuter. Car il faut entendre le pourquoi de cette violence chez ceux qui perdent leur emploi, leur salaire, leur retraite. Pas un jour sans qu’on n’entende sur les télés et les radios, les salariés, les chômeurs, les pauvres dire « je n’en peux plus, je ne supporte plus ».

On ne va pas non plus encore faire un cadeau au Medef, rassurez moi, en autorisant le travail le dimanche ? Parce que le gouvernement a reçu les fraudeurs ! Il faut être patron et fraudeur pour être reçu par le gouvernement, priorité aux poussins, pigeons, rapaces ? Casser des portiques, bruler des cageots, barrer des routes, mais si des salariés font ça à Michelin, PSA, ils ont les CRS  et ils ne sont pas entendus ?

Ca va venir le travail le dimanche, il y a un rapport qui se prépare et je n’aimerai pas qu’on entende encore qu’on cède du mauvais coté ! Ca n’a rien d’économique l’ouverture le dimanche. C’st totalement idéologique. C’est pour flexibiliser, casser les horaires, casser les 35 h, déréguler. Ca ne rapportera pas un sou, encore moins un emploi ! Les portemonnaies ne sont pas extensibles, surtout dans la crise actuelle avec les salaires bloqués ! Ce qui est vendu le dimanche ne le sera pas le lundi. Un emploi du dimanche c’est un chômeur de plus le lundi. Les chaines de la grande distribution ouvertes le dimanche, c’est des femmes pauvres et précaires qui travailleront sans voir leurs enfants ce jour là. C’est des étudiants qui y viendront comme à Mac Donald en turn over, une courte période de leurs vie, tandis que 4 millions de salariés seront astreints à des boulots ingrats (et perdront leurs primes « exceptionnelles » des que l’ouverture du dimanche sera banalisée).. Pendant ce temps là 30 000 emplois seront perdus dans le petit commerce. Et ça cassera l’indispensable jour de repos commun, social, familial, culturel, associatif, sportif ou même religieux. Ca sera du vandalisme social, ça remplacera la civilisation du loisir par celle du caddy. Le gouvernement a nommé Jean-Paul Bailly, l’ex PDG de l’ex Poste publique, pour faire un rapport dont on peut craindre le pire. Va t on céder encore ? Va t on avoir la mauvaise nouvelle bientôt ? Parce que d’un point de vue de gauche, des bonnes nouvelles, y’en a pas beaucoup.

Et pour revenir à l’écotaxe. Je suis content de voir que cette semaine on s’en est pris à l’escroquerie de l’écomouv’ dont je parlais la dernière fois. Ce PPP « partenariat public privé » (sic) (Benetton, Goldman Sachs et cie) nous volait 440 millions pour collecter 1,2 milliard. Une honte. Bien sur que tous ces portiques doivent être abattus ! Ils n’auraient jamais du être montés ! Je me permets de répéter qu’il est possible quand même de lutter contre le tout camion et de trouver de l’argent pour le ferroviaire ! Oui, on peut imposer ce choix économique et écologique ! En taxant les camions au kilomètre, selon la taille des camions et la taille des entreprises de camionnage. C’est facile. Cela peut être rapide. Il faudrait qu’on ne reste pas en panne, qu’on dise ce qu’on veut, où on va… comment on remplace une mauvaise histoire de l’UMP par un devoir écologique accompli correctement.

 

 

 

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8 novembre 2013 5 08 /11 /novembre /2013 18:54

 

laprovence.com

Les militants anti-LEO délogés de force

Avignon / Publié le Mardi 05/11/2013 à 11H11

 


La préfecture de Vaucluse a mobilisé, ce matin sur les coups de 6 heures, 68 gendarmes mobiles et des forces de police pour procéder à l'expulsion de cinq jeunes militants anti-LEO d'une maison appartenant à l'Etat.

Opposés à la liaison Est-Ouest, un vaste projet de contournement routier de l'agglomération avignonnaise passant par des terres cultivables, les "Leopart" avaient fait de cette grande bâtisse leur QG et y organisaient d'ailleurs hier soir encore un ciné-débat.

Le projet de la LEO a pourtant du plomb dans l'aile puisque l'Etat est revenu sur ses engagements financiers initiaux mais la lutte des "Leopart" n'avait pas cessé pour autant. Le tribunal d'instance d'Avignon a autorisé hier l'expulsion ainsi que la démolition du squat, qui est actuellement en cours.

Plus d'informations demain dans La Provence édition Vaucluse.

 

 

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Violente expulsion de la GangGraine et de la Vis-la-Résistance à Avignon Depuis février 2013, nous occupions deux maisons à la périphérie d'Avignon en ceinture verte : la GangGraine, un collectif d'habitant-e-s, et la Vis-la-Résistance, un espace autogéré d'activités. Elle avaient été rachetées par l'état en 2007 dans le cadre du projet autoroutier LEO (Liaison Est-Ouest), Ce mardi 5 novembre à 6h du matin, pour expulser ces deux maisons, des machines de démolition, ainsi que plus d'une centaine de représentant-es des forces de l'ordre ont débarqué : huissier-es, policier-es, gardes mobiles, RG, agent-es municipal-es, déménageur-euses, ouvrier-es, dépanneur-euse, et autres représentant-es de l’État. Alors qu'à ce moment là, nous n'étions que 6 personnes, 2 poules et un chat... cet arsenal était complètement démesuré. Les flics ont forcé violemment la porte au bélier et nous ont sorti-es de la maison. Il-elles ont donné l'ordre de quitter les lieux immédiatement ; dans un second temps seulement, nous avons obtenu de prendre quelques objets, mais pas la totalité. Alors qu'on rassemblait des affaires, les keufs s'amusaient à casser des vitres en se foutant de nos gueules ouvertement. Afin de nous empêcher de prévenir du monde, un brouilleur d'ondes rendait les téléphones inutilisables. Toute la ceinture verte étaient encadrée de flics. En fin d'après-midi, les deux bâtisses, le jardin, les cabanes, le poulailler et les arbres environnants n'étaient plus qu'un tas de gravats. Cette expulsion était totalement innatendue : un procès en appel devait avoir lieu en février (demandé par la DREAL, Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement). Au moyen d'une magouille particulièrement vicieuse (mais légale), l'expulsion s'est faite au titre d' « occupants non identifiables » alors qu'il suffisait de lire les noms présents sur la boite aux lettres depuis plus d'un mois. Le traitement médiatique de cette expulsion a été déguelasse et ridicule. Nous sommes révoltés d'avoir vu des photos de mises en scènes de l'expulsion avec la complicité des gendarmes mobiles. Aussi, le lendemain, une photo non floutées d'un des habitants a été publiée (évidemment) sans son accord en première page d'un quotidien local. Une fois les occupant-e-s expulsé-e-s, le préfet en a profité pour se pavaner devant la maison se positionnant comme garant irréprochable du maintien de l'ordre. Il a insisté sur l'aspect strictement légal de cette expulsion alors qu'il-elles manipulent les lois et les faits à leur avantage par ommission. Cette expulsion arrive à point nommé pour les élu-e-s locaux, à quelques mois de la mascarade électorale des municipales, dans une période teintée de scandales et de pressions politiques pour la LEO. Cette ocupation s'est réalisée dans le cadre de la lutte contre le projet autoroutier LEO. Ce dernier prévoit de rejoindre les autoroutes A7 et A9, en passant par la ceinture verte, l'une des dernières zones agricoles extrêmement fertiles, en périphérie d'Avignon. Le 27 avril 2013, une manif-occup a eu lieu pour faire connaître la lutte, suivie de 5 jours d'occupation sur la zone. Depuis février, nous étions une quinzaine d'habitant-e-s à la GangGraine, et depuis l'inauguration de la Vis-la-Résistance, début mai, le collectif organisait de nombreux événements : projections, concerts, cantines, débats, réunions... Le collectif l'Horta cultivait des terres dans la zone. La particularité de ce lieu était de se situer à 15min à vélo de la ville, tout en étant en zone rurale. De nombreux liens avaient été tissés avec les voisin-e-s de la zone. Alors que les financements de la LEO n'arriveront qu'en 2030-2050, des maisons sont rasées. En effet, cet été, une commission gouvernementale a décidé de retirer les financements de l'état pour ce projet, le jugeant non prioritaire, jusqu'à 2030 à 2050. Les élu-e-s locaux restent malgré tout fermement attaché-e-s à ce projet. Terres agricoles et bâtiments sont désormais expropriés alors que peut-être la LEO ne verra jamais le jour. Une maison avait déjà été rasée en juillet 2013. Malgré le report des financements, à coup de bulldozers, le tracé de la LEO se dessine, anéantissant tout sur son passage. Cette expulsion, malgré sa violence, ne sonne pas le glas de notre collectif. On garde la patate !!! le collectif la GangGraine
Violente expulsion de la GangGraine et de la Vis-la-Résistance à Avignon Depuis février 2013, nous occupions deux maisons à la périphérie d'Avignon en ceinture verte : la GangGraine, un collectif d'habitant-e-s, et la Vis-la-Résistance, un espace autogéré d'activités. Elle avaient été rachetées par l'état en 2007 dans le cadre du projet autoroutier LEO (Liaison Est-Ouest), Ce mardi 5 novembre à 6h du matin, pour expulser ces deux maisons, des machines de démolition, ainsi que plus d'une centaine de représentant-es des forces de l'ordre ont débarqué : huissier-es, policier-es, gardes mobiles, RG, agent-es municipal-es, déménageur-euses, ouvrier-es, dépanneur-euse, et autres représentant-es de l’État. Alors qu'à ce moment là, nous n'étions que 6 personnes, 2 poules et un chat... cet arsenal était complètement démesuré. Les flics ont forcé violemment la porte au bélier et nous ont sorti-es de la maison. Il-elles ont donné l'ordre de quitter les lieux immédiatement ; dans un second temps seulement, nous avons obtenu de prendre quelques objets, mais pas la totalité. Alors qu'on rassemblait des affaires, les keufs s'amusaient à casser des vitres en se foutant de nos gueules ouvertement. Afin de nous empêcher de prévenir du monde, un brouilleur d'ondes rendait les téléphones inutilisables. Toute la ceinture verte étaient encadrée de flics. En fin d'après-midi, les deux bâtisses, le jardin, les cabanes, le poulailler et les arbres environnants n'étaient plus qu'un tas de gravats. Cette expulsion était totalement innatendue : un procès en appel devait avoir lieu en février (demandé par la DREAL, Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement). Au moyen d'une magouille particulièrement vicieuse (mais légale), l'expulsion s'est faite au titre d' « occupants non identifiables » alors qu'il suffisait de lire les noms présents sur la boite aux lettres depuis plus d'un mois. Le traitement médiatique de cette expulsion a été déguelasse et ridicule. Nous sommes révoltés d'avoir vu des photos de mises en scènes de l'expulsion avec la complicité des gendarmes mobiles. Aussi, le lendemain, une photo non floutées d'un des habitants a été publiée (évidemment) sans son accord en première page d'un quotidien local. Une fois les occupant-e-s expulsé-e-s, le préfet en a profité pour se pavaner devant la maison se positionnant comme garant irréprochable du maintien de l'ordre. Il a insisté sur l'aspect strictement légal de cette expulsion alors qu'il-elles manipulent les lois et les faits à leur avantage par ommission. Cette expulsion arrive à point nommé pour les élu-e-s locaux, à quelques mois de la mascarade électorale des municipales, dans une période teintée de scandales et de pressions politiques pour la LEO. Cette ocupation s'est réalisée dans le cadre de la lutte contre le projet autoroutier LEO. Ce dernier prévoit de rejoindre les autoroutes A7 et A9, en passant par la ceinture verte, l'une des dernières zones agricoles extrêmement fertiles, en périphérie d'Avignon. Le 27 avril 2013, une manif-occup a eu lieu pour faire connaître la lutte, suivie de 5 jours d'occupation sur la zone. Depuis février, nous étions une quinzaine d'habitant-e-s à la GangGraine, et depuis l'inauguration de la Vis-la-Résistance, début mai, le collectif organisait de nombreux événements : projections, concerts, cantines, débats, réunions... Le collectif l'Horta cultivait des terres dans la zone. La particularité de ce lieu était de se situer à 15min à vélo de la ville, tout en étant en zone rurale. De nombreux liens avaient été tissés avec les voisin-e-s de la zone. Alors que les financements de la LEO n'arriveront qu'en 2030-2050, des maisons sont rasées. En effet, cet été, une commission gouvernementale a décidé de retirer les financements de l'état pour ce projet, le jugeant non prioritaire, jusqu'à 2030 à 2050. Les élu-e-s locaux restent malgré tout fermement attaché-e-s à ce projet. Terres agricoles et bâtiments sont désormais expropriés alors que peut-être la LEO ne verra jamais le jour. Une maison avait déjà été rasée en juillet 2013. Malgré le report des financements, à coup de bulldozers, le tracé de la LEO se dessine, anéantissant tout sur son passage. Cette expulsion, malgré sa violence, ne sonne pas le glas de notre collectif. On garde la patate !!! le collectif la GangGraine

 


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8 novembre 2013 5 08 /11 /novembre /2013 18:43

 

 

reporterre.net

 

En Inde, le refus des OGM se généralise

Eric Meunier (Inf’OGM)

vendredi 8 novembre 2013

 

 

 

Les autorités du second pays producteur mondial de coton sont de plus en plus réticentes à l’égard des OGM. Le gouvernement est divisé, certains Etats de la fédération s’opposent aux cultures transgéniques, d’autres ont interdit la vente de semences de coton Bt ou les essais en champ.

 


 

Début août 2013, Jayanthi Natarajan, la ministre de l’Environnement et des forêts, a demandé au Premier ministre indien, Manmohan Singh, de pouvoir défendre la vision de son ministère auprès de la Cour suprême, dans le cadre d’une procédure sur les OGM (organismes génétiquement modifiés) initiée en 2005 (1).

En effet, le ministère de l’Environnement n’entend pas laisser le champ libre au seul ministère de l’Agriculture. Avec 22% de la production mondiale de coton, ce débat sur le coton Bt en Inde comporte donc de nombreux enjeux commerciaux.

Interdiction des essais en champs ?

La gestion du dossier des plantes génétiquement modifiées (PGM) au niveau national incombe aux ministères de l’Environnement et de l’Agriculture. Le Premier ministre indien demande à ces deux ministères de défendre une position commune. Une requête difficile à honorer selon la ministre de l’Environnement, puisque « le mandat du ministère de l’Agriculture est de promouvoir les cultures GM [alors que] celui de mon ministère est de réguler leur utilisation » (1).

Alors que le devenir du dossier OGM en Inde est toujours dépendant des conclusions d’une procédure en cours auprès de la Cour suprême et de l’adoption finale d’une loi sur la biosécurité, le ministère de l’Environnement a suspendu toutes les autorisations d’essais en champ données par le Comité d’approbation du génie génétique (GEAC) qui est sous sa tutelle.

Cette décision a été contrée par le ministre de l’Agriculture auprès du premier ministre, qui a alors demandé à chaque ministère de lui faire part de ses arguments. A ce jour, l’arbitrage du premier ministre est toujours attendu, mais il est possible qu’il ne soit pas en faveur du ministère de l’Environnement, le gouvernement s’étant déjà opposé au rapport du comité d’experts de la Cour suprême qui, en juillet 2013, a recommandé un moratoire illimité sur les essais en champs. A noter qu’un des experts, fonctionnaire du ministère de l’Agriculture, avait refusé de signer ce rapport final.

Si la bataille interne au gouvernement s’annonce rude pour la ministre de l’Environnement, cette dernière semble néanmoins pouvoir compter sur le mouvement citoyen indien. Ainsi, plusieurs syndicats paysans demandent à Monsanto de se retirer d’Inde (2).

Par ailleurs, la Commission au plan signale, dans son plan 2012-2017, qu’il existe une controverse sur l’origine (transgénique ou non ?) de l’augmentation des rendements de la culture du coton. Cette commission recommande donc « la mise en place de protocoles scientifiques impeccables et opérationnels et un mécanisme légal pour autoriser les OGM » (3). Une demande similaire à celle du ministère de l’Environnement...

Des mesures d’interdiction peu appliquées

Le Maharashtra fait partie des trois principaux états producteurs de coton en Inde, avec le Gujarat et l’Andhra Pradesh, ce qui rend donc d’autant plus important sa position sur le dossier du coton Bt. Il avait en 2012 décidé d’interdire à Mahyco de vendre des semences de coton Bt. Ses arguments ? Des mauvais rendements, un coût des semences supérieur, une offre limitée de semences de coton Bt...

 

 

Si le ministre de l’Agriculture de cet Etat a fait un pas en arrière en juin 2013, expliquant que cette décision ne portait que sur les semences de la campagne 2013 (4), la limite de cette décision, a-t-on avoué à Inf’OGM, est surtout qu’aucun contrôle n’a été effectué par cet état.

Malgré cela, le Maharashtra reste constant sur sa ligne politique, le ministre précisant que Mahyco « devra redemander une licence » pour pouvoir vendre ses semences de coton Bt, tout en précisant que « sur le long terme, nous voulons éradiquer [cette culture] ».

Donc, en 2014, si le Maharashtra n’accorde pas de nouvelle licence à Mahyco, aucun coton Bt ne devrait être mis en culture.

D’autres Etats sont toujours sur la ligne politique exprimée en 2012 : un refus des essais en champs, ou une interdiction de diffuser des semences GM. Ainsi, le Rajasthan avait décidé en 2012 d’annuler une autorisation d’essai en champs de moutarde GM accordée à l’Université de Delhi.

Quant aux Etats du Kerala et du Bihar, ils maintiennent leur décision prise en 2012 d’interdire toute circulation de semences GM comme nous l’a confirmé Greenpeace Inde. Contactés par Inf’OGM, les gouvernements de ces états ne nous ont pas répondu quant à de possibles contrôles de la présence de semences de coton Bt ou non.

Mais il est à craindre que la situation soit similaire à celle du Maharashtra, à savoir aucun contrôle. Enfin, outre leur position politique, trois Etats (Madhya Pradesh, Chhattisgarh et West Bengal) ont écrit au gouvernement fédéral pour lui signifier leur opposition à la proposition de loi de biosécurité (BRAI) toujours en cours de discussion au Parlement. Et selon Greenpeace Inde, le Karnataka est aujourd’hui « peu sûr de sa position sur le sujet des OGM », position plutôt opposée jusqu’à maintenant.

Si la politique indienne menée par le gouvernement fédéral apparaît plutôt favorable aux PGM, près la moitié des 28 Etats indiens (5), plus proches des réalités de terrain et du mécontentement de la société civile, affichaient, eux, une opposition qui est devenue pour certains concrète en 2012. Mais le manque de ressources conduit à ce qu’aucun contrôle n’ait été effectué.

Quant au gouvernement fédéral, il devra trancher dans la bagarre interne entre le ministère de l’Environnement et de l’Agriculture. En tout cas, l’Union européenne n’est plus la seule à douter de la pertinence à adopter des PGM.

 


 

Notes

1- http://www.thehindu.com/news/national/jayanthi-natarajan-opposes-pawars-views-on-gm-crops-wants-field-trials-put-on-hold/article4982776.ece

2- http://www.thehindu.com/news/national/you-have-quit-europe--now-quit-india-farmers-tell-monsanto/article5004855.ece

3- http://planningcommission.gov.in/plans/planrel/12thplan/welcome.html

4- http://www.dnaindia.com/mumbai/1852117/report-agricultureminister-for-saying-bye-bye-to-bt-cotton

5- http://www.infogm.org/spip.php?article5164

 


 

Source : Article publié dans le n°125 d’Inf’OGM

Photo :
. chapô : The Hindu
. culture de coton : Le Figaro.

Lire aussi : OGM : la démocratie est en danger

 

 

 

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8 novembre 2013 5 08 /11 /novembre /2013 18:26

 

 

marianne.net

Allemagne : nouveau record d’exportations et de … pauvreté

 

Rédigé par Thomas SCHNEE le Vendredi 8 Novembre 2013 à 11:45 | 6 commentaire(s)

 

Il ne faut pas oublier que si l’Allemagne vient d’enregistrer un nouveau record historique à l’exportation, le niveau de pauvreté outre-Rhin va lui aussi de sommet en sommet.

Un nouveau record à l'exportation

Le solde commercial allemand a été excédentaire de 20,4 milliards d’euros en septembre 2013. Le précédent record historique, établit en juin 2008 était de 19,4 milliards d’euros. Cette annonce ne va pas manquer de relancer le débat sur la stratégie de l’Allemagne a qui l’on ne peut guère reprocher sa spécialisation ancienne et payante sur les biens d’équipement industriels haut de gamme, mais qui continue à défendre son important secteur d’emplois à bas salaires et a très peu investi dans ses infrastructures ces dernières années. Cette situation pèse toujours sur les importations et la consommation intérieure. Sur le mois de septembre 2013, par rapport à août de la même année, les exportations ont progressé de 1,7 % pendant que les importations reculaient de 1,9 %. Quant à la consommation intérieure, elle progresse lentement. Une comparaison intéressante, quoiqu’un peu ancienne, montre qu’en 2009, les dépenses des Allemands avaient augmenté de 13 % par rapport à 1995, contre 37 % pour les Français, 45 % pour les Britanniques et 47 % pour les Espagnols. Les USA et la Commission européenne viennent d’ailleurs de critiquer très vivement l’Allemagne pour cette politique qui, selon eux, continue à accentuer les déséquilibres au sein de la zone euro.
Chancellerie fédérale, été 2013 : la campagne « Tax against poverty » demande que les leaders européens s'attaquent vraiment à la pauvreté grandissante © Markus Schreiber/AP/SIPA
Chancellerie fédérale, été 2013 : la campagne « Tax against poverty » demande que les leaders européens s'attaquent vraiment à la pauvreté grandissante © Markus Schreiber/AP/SIPA

Record de pauvreté et de surendettement

Pour les Allemands, tout ceci conduit à l’approfondissement de la fracture sociale.  L’Agence fédérale des statistiques vient ainsi de publier les derniers chiffres (2011) sur la pauvreté. En 2011, 1 allemand sur 6, soit 13 millions de personnes, vit sous le seuil de pauvreté (revenu inférieur à 60 % du revenu national médian, soit environ 980 euros brut par mois pour un célibataire). La proportion passe ainsi de 15,8 % de la population en 2010 à 16,1 % en 2011. Par ailleurs, le principal groupe de sociétés de recouvrement de créances allemand Creditreform, qui publie régulièrement des statistiques sur l’endettement des Allemands, précise dans son Atlas de l’endettement 2013 que 9,81 % des Allemands adultes sont surendettés, ce qui représente 6,58 millions de personnes (6,59 millions en 2012).
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