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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 16:08
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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 15:56

 

 

* Cette vidéo date de quelques mois mais reste malheureusement toujours d'actualité...

 

lemonde.fr

 

Offshore Leaks : Comment des banques françaises aident leurs clients à pratiquer l'évasion fiscale

Le Monde.fr | 05.04.2013 à 10h29 • Mis à jour le 30.04.2013 à 15h14

 

 

 

Le Monde.fr | 05.04.2013 à 10h29 • Mis à jour le 30.04.2013 à 15h14

Durée : 04:20  |  Images : Le Monde / Infographie : Jacques Louradour, Marianne Boyer / Journaliste : Anne Michel / Voix : Jean-Guillaume Santi / Direction : Serge Michel et Patricia Forlini  

Filiales dans des paradis fiscaux, montage de sociétés offshore, utilisation de prête-noms pour cacher les bénéficiaires réels de compte cachés : selon les documents sur lesquels "Le Monde" a enquêté dans l'affaire "Offshore Leaks", le Crédit agricole et BNP Paribas ont utilisé des circuits financiers opaques pour aider leurs clients à pratiquer l'évasion fiscale.

Le Monde.fr

 

 


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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 15:47

 

 

rue89.com

 

Ce qui nous arrive sur la toile 14/11/2013 à 12h27
Décroissance : commençons par ne pas faire de recherche Google inutile
Xavier de La Porte | France Culture

 

 

Il va falloir entamer une décroissance technologique. Et vite. Qu’on s’entende bien : ça ne signifie pas quitter Internet, jeter nos machines et arrêter d’innover, ça signifie juste qu’il va falloir s’y prendre autrement.

Pourquoi ? Parce qu’on a longtemps cru que les nouvelles technologies, c’était la dématérialisation et que la dématérialisation, c’était bon pour l’environnement. Or, on le sait maintenant, l’impact écologique des nouvelles technologies, et d’Internet en particulier, est non seulement énorme, mais croît de manière vertigineuse. A tous les niveaux.

Dans un smartphone, il y a des terres rares dont l’extraction et le traitement ont un coût écologique élevé. Et, paradoxalement, plus on miniaturise, plus l’empreinte écologique est élevée. Quant on sait que la moyenne d’usage de ces outils ne dépasse pas quelques mois, qu’ils sont pleins de matières toxiques et que le taux de recyclage est loin d’être optimal, on mesure le problème.

« Data centers » et « cloud computing »

Et, puis, il y a la question majeure de la consommation énergétique. Celle de nos machines bien sûr, mais celle des réseaux en tant que structure. Internet fonctionne grâce à des constructions matérielles – les Internet Exchange qui relient les réseaux entre eux, les « data centers » ou fermes de serveurs qui stockent les données – qui consomment une énergie incroyable (il faut refroidir les machines, les alimenter en électricité, etc.) et s’activent à chaque recherche sur Google, à chaque e-mail envoyé.

Et tout ça est encore accru par ce que l’on appelle à tort le « cloud computing », l’informatique dans les nuages qui consiste à stocker de moins en moins de chose sur notre disque dur (par exemple regarder une vidéo sur YouTube pendant dix minutes, c’est un flux d’informations qui circulent pendant dix minutes entre mon ordinateur et l’endroit où est stockée cette vidéo, sans doute les Etats-Unis).

En 2012, Greenpeace publie une étude [PDF] dont une des conclusions est stupéfiante : si le cloud était un pays, il se classerait au cinquième rang mondial de la demande en électricité. Et cela pourrait être multiplié par trois d’ici 2020.

Quelques pistes pour décroître

Donc, il va falloir décroître. Comment ? Quelques exemples pas du tout suffisants :

  • ne pas avoir quinze machines par foyer (une télé, un ordinateur fixe, un portable, une tablette, un smartphone… comptez ce que vous avez chez vous) ;
  • se mobiliser contre l’obsolescence programmée des outils (le fait que les industriels fabriquent les machines pour qu’on doive les changer au bout de quelques mois) ;
  • changer nos usages : ne pas envoyer d’e-mails inutiles (c’est-à-dire parler à son voisin de bureau, ne pas mettre dix personnes en copies de nos mails ou forwarder à un tout un groupe une vidéo super lourde), ne pas passer par Google pour aller sur un site, mais taper directement l’adresse ou l’avoir inscrit dans les favoris, télécharger plutôt que regarder en streaming ;
  • être attentif collectivement à ce que l’installation d’un centre de données (comme c’est le cas en ce moment en Seine-Saint-Denis) soit soucieuse de l’environnement et, par exemple, du réemploi de la chaleur colossale produite par les machines ;
  • et mille autres choses encore….

Des outils porteurs d’espoir

A tout ce que je viens dire, vous trouverez des gens pour vous répondre que ce sont au contraire les nouvelles technologies qui vont nous permettre de régler les questions écologiques et climatiques. Là, il faut être très prudent.

Si on parle de gigantesques panneaux solaires déployés dans l’atmosphère, de captation du carbone, ou même de projection de soufre pour maîtriser les températures (ce qu’on appelle en gros la géo-ingénierie), outre que cela pose des problèmes philosophiques majeurs, on en est du point de vue technique aux balbutiements.

En revanche, ce qui est plus porteur d’espoir, ce sont des outils, des logiciels ou des applications qui non seulement permettent la modélisation (donc la recherche, les alertes), mais aussi une meilleure gestion de l’énergie, soit au niveau individuel (je commande à distance la température de mon chauffage pour ne pas le laisser allumer mais le rallumer avant de rentrer), soit au niveau collectif, ce qu’on appelle le « smart grid », le réseau énergétique intelligent, dont on voit les prémisses dans certains lieux.

Bref, les choses sont toujours plus compliquées, mais pas désespérées. C’est déjà ça.

 

La chronique de Xavier de La Porte à réécouter ici
Publié initialement sur
France Culture
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13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 16:13

 

 

reporterre.net

 

Société

L’Etat ne doit pas faire cadeau de dix-huit milliards d’euros aux compagnies d’autoroutes

mercredi 13 novembre 2013

 

 

 

 

L’Etat s’apprête à faire de nouveau un incroyable cadeau aux compagnies d’autoroutes : prolonger leur concession de trois ans, soit un profit net de près de dix-huit milliards d’euros. Des députés EELV, Parti de gauche, PS et UMP s’insurgent et lancent un "Appel contre la privatisation des autoroutes".


 

Appel adressé à François Hollande

Après la vente à vil prix par l’Etat du réseau autoroutier français, qui a débuté en 2002 et s’est achevée en 2006, après la prorogation d’un an des concessions en 2011 sous un prétexte environnemental, le gouvernement Ayrault entend finaliser son plan de relance autoroutier en prolongeant une nouvelle fois, de trois ans, la durée d’exploitation de nos autoroutes par leurs actuels concessionnaires. Il reporte ainsi à 2033 en moyenne la fin des concessions dont disposent les groupes Vinci, Eiffage et Albertis.

En contrepartie, ceux-là devraient prendre à leur charge une vingtaine de projets d’aménagement de sections autoroutières autour de grandes villes, de liaisons entre des autoroutes existantes, ou encore la mise aux normes de sections existantes. L’ensemble devrait représenter un montant de 3,7 milliards d’euros.

Nous, élus soucieux des deniers publics mais aussi de la préservation du patrimoine national, ne pouvons accepter une nouvelle démission de la puissance publique alors que les groupes concessionnaires n’ont pas respecté leurs obligations. Un rapport, pour l’heure « officieux », commandé à deux hauts fonctionnaires, a alerté les pouvoirs publics sur cette situation ; pourtant, les bases de l’actuelle négociation restent inchangées, ne prenant pas en compte ces manquements des concessionnaires. De son côté, la Cour des comptes a dénoncé à de nombreuses reprises l’incapacité de l’Etat à imposer aux concessionnaires le respect de leurs obligations, constatant notamment des tarifs manipulés et une qualité des chaussées dégradée.

Pourtant, les recettes générées par l’exploitation des concessions autoroutières donnent lieu chaque année à de très substantiels profits : plus de deux milliards d’euros de bénéfices net pour un chiffre d’affaires de huit milliards d’euros en 2012.

C’est cet incroyable cadeau que s’apprête à renouveler l’Etat, au profit de ces grands groupes du secteur peu respectueux de leurs engagements. La quasi-totalité de leurs investissements passés sera intégralement remboursée dans les dix prochaines années. A l’horizon 2030, au rythme de l’évolution actuelle des tarifs et de la progression du trafic, chaque année d’exploitation devrait donc leur rapporter dix milliards d’euros, et presque autant de bénéfices.

Ce sont donc entre cinq et sept milliards d’euros net d’impôt chaque année pour une période de trois années supplémentaires que l’Etat s’apprête à offrir, soit dix-huit milliards d’euros d’ici à vingt ans. Soit l’équivalent d’un enrichissement immédiat de 6 à 9 milliards d’euros pour les groupes propriétaires des concessions, et un appauvrissement du même ordre de l’Etat.

Quel est donc cet Etat stratège qui organise son propre dépouillement : faire financer par d’autres 3,5 milliards d’euros d’investissements quand cela lui en coûte entre le double et le triple ? Nous, élus soucieux des deniers publics mais aussi de la préservation de l’indépendance nationale, sommes alarmés par l’ampleur de la dette dont souffre aujourd’hui la nation. Le poids de l’endettement de l’Etat lui interdit désormais d’affecter à l’investissement les économies budgétaires qu’il peut dégager.

Beaucoup de pays dans le monde découvrent aujourd’hui que la privatisation partielle du service public de la route a souvent octroyé des rentes extravagantes aux grands groupes. Au prétexte que l’Etat doit se désendetter, il se prive de recettes précieuses !

La France peut et doit récupérer le contrôle et le bénéfice de ses infrastructures de transport.

Cela sera bénéfique aux finances publiques et au pouvoir d’achat des automobilistes ; la seule conséquence négative se lira dans les résultats boursiers des grands groupes actuels.

Merci de signer et diffuser la pétition !


Premiers signataires :

Jean-Luc Mélenchon et Martine Billard (députés européens, coprésidents du Front de gauche), Nicolas Dupont-Aignan (député-maire de Yerres, président de Debout la République), François de Rugy (député de Loire-Atlantique, vice-président d’Europe Ecologie-Les Verts) Emmanuel Maurel (vice-président du conseil régional d’Ile-de-France, PS), Marie-Noëlle Lienemann (sénatrice de Paris, PS), Jacques Myard (député-maire de Maisons-Laffitte, UMP).



 

Source et photo : Change.org

Lire aussi : Autoroutes : l’arnaque géante continue, et de plus belle

 

 

 

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13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 16:06

 

marianne.net

 

Standard and Poors perd son Triple A.

 

Rédigé par Juan S. le Mardi 12 Novembre 2013 à 14:00
Où l'on s'amuse des commentaires sur la récente dégradation de la note de crédit de la France.

 

Standard and Poors perd son Triple A.

Le 14 janvier 2012, nous pouvions écrire: " Sarkozy n'est plus Triple A."
 
L'une des trois agences venait de retirer à la France la fameuse note de crédit AAA. Pour l'ancien monarque, la nouvelle était grave. Depuis des mois, Nicolas Darkozy s'était rabattu sur le maintien de ce Triple A comme le meilleur des bilans, la meilleure des notes, la plus grande des satisfactions. 

"La méchante agence Standard and Poor's dégradait la France à AA+, tout en épargnant l'Allemagne et même la Belgique. Nicolas Sarkozy, l'homme aux 650 milliards de dette supplémentaires, avait perdu son Triple A."

L'antisarkozysme était si fort, de gauche à droite, qu'il ne lui restait plus que cela. Un vendredi 13 janvier, Standard and Poors avait donc retiré à la Sarkofrance son fameux hochet.
 
Vendredi 8 novembre 2013, la même agence récidive, plus modestement mais tout aussi sûrement. La France y perd son "+" pour descendre du AA+ au tout simple AA. 
 
L'explication est double: primo, le ras-le-bol fiscal généralisé qui s'exprime un peu partout dans le pays rendrait impossible toute nouvelle levée d'impôt. Secundo, l'équipe Hollande ne ferait pas suffisamment d'économies budgétaires.

"Nous estimons que les réformes engagées dans les domaines de la fiscalité, du secteur des biens et services et du marché du travail n'amélioreront pas sensiblement les perspectives de croissance de la France à moyen terme, et que la persistance d'un taux de chômage élevé affaiblit le soutien populaire en faveur de nouvelles mesures d'envergure en matière de politique budgétaire et de réformes structurelles, explique l'agence. Nous pensons également que la faible croissance économique limite la capacité du gouvernement à consolider le redressement des finances publiques. (...) Nous ne percevons pas de plan d'ensemble pour redéfinir les dépenses publiques pour dégager un potentiel de croissance."
Standard and Poor's

La décision de SP a attiré nombre de critiques et finalement pas mal d'indifférence. Le gouvernement lui-même a raillé la nouvelle, de façon trop polie chez Pierre Moscovici, de façon cinglante chez Arnaud Montebourg. 
 
L'impact de cette décision est prévu quasi-nul par les "milieux autorisés" sur le coût du crédit du pays. Les marchés n'ont d'ailleurs que peu réagi vendredi. Le taux d'emprunt à 10 ans ce 8 novembre restait même inférieur à ce qu'il était après la dégradation de janvier 2012...
 
Plus grave, l'économiste Pauk Krugman a livré une violente attaque de l'agence quelques heures plus tard, en fustigeant ses partis-pris idéologiques. SP n'y connait rien de la solvabilité du pays.

"La France a commis le pêché impardonnable de devenir responsable sur la dette sans infliger de souffrance aux pauvres. (...).  Ne prenez pas cette dégradation comme la démonstration que quelque chose dysfonctionne vraiment dans l'État français. Il s'agit bien plus d'une idéologie que d'une analyse économique défendable. (...) Pourquoi cette dégradation ? S&P affirme que le pays n'a pas mené les réformes qui vont permettre de créer de la croissance à moyen terme. Mais que savons-nous vraiment des réformes économiques qui vont créer de la croissance, et combien cette croissance va générer ? La réponse est pas grand-chose !"
Paul Krugman

 
 On retiendra que les agences ont bien du crédit à reconquérir. Leur notation, comme en 2012, n'entraîne plus grand chose quand il s'agit de pays tels la France. Et leurs argumentation ne séduisent plus. 

 

 

 

 

 

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13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 15:53

 

 

mediapart.fr

Bulgarie : manifestations contre la pauvreté et la corruption

|  Par La rédaction de Mediapart

 

 

Des manifestants ont défilé, dans les rues de Sofia, contre la précarité et la corruption endémique qui rongent le pays le plus pauvre de l’Union européenne. Des heurts ont éclaté entre étudiants et force de l’ordre aux abords du Parlement qui abrite le gouvernement. 

Des milliers d’étudiants et de manifestants ont défilé, mardi 12 novembre, dans les rues de Sofia, contre la pauvreté endémique et la corruption du gouvernement technocratique socialiste issu des élections anticipées de mai 2013. 

Lors des manifestations, les opposants au gouvernement ont convergé vers le Parlement pour obtenir la démission du gouvernement du premier ministre, Plamen Oresharski, rebaptisé par les étudiants « Mafia rouge », depuis la découverte de liens troubles avec les milieux d'affaires.

Alors que la police anti-émeute tentait de repousser des manifestants anti-gouvernementaux venus bloquer le Parlement, des échauffourées ont éclaté dans la capitale bulgare.

Plusieurs dizaines de personnes ont été arrêtées par les patrouilles de Police. Depuis trois semaines, des centaines d’étudiants bulgares occupent la principale université de Sofia pour demander la démission du gouvernement.

 

 

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13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 15:37

 

mediapart.fr

« Occupy Wall Street » au secours des ménages surendettés

|  Par La rédaction de Mediapart

 

 

 

Le mouvement « Occupy Wall Street » a annoncé, mardi 12 novembre, avoir racheté plus de 15 millions de dollars de dettes des ménages américains, pour seulement 400.000 dollars sur les « marchés secondaires de la dette ».

 

Un groupe de militants du mouvement « Occupy Wall Street » a annoncé, mardi 12 novembre, avoir acheté, dans le cadre du projet « Rolling Jubilee », près de 15 millions de dollars de dettes de ménages américains surendettés.

Mis en place par le mouvement « Occupy Wall Street », le projet « Rolling Jubilee », lancé le 15 novembre 2012, permet de soulager les ménages surendettés en rachetant, sur le « marché secondaire », leurs dettes personnelles pour frais médicaux ou crédits impayés.

Depuis le début de l’année, la dépréciation de la valeur des dettes, a permis au projet de racheter 14,734,569.87 dollars de dettes personnelles pour seulement 400.000 dollars. 

« Nous avons pensé que le rapport serait d'environ 20 à 1 », a déclaré Andrew Ross, un membre du collectif et professeur d'analyse sociale et culturelle à l'Université de New York. L’équipe avait initialement prévue de lever 50.000 dollars pour l’opération. Face au succès, elle a décidé d’en lever 400.000.

Lire sur The Guardian

 

 

 

 

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13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 15:26

 

 

mediapart.fr

Marchons le 3 décembre pour l’égalité et contre le racisme

|  Par Edwy Plenel

 

 

 

L’insulte raciste visant la ministre de la justice Christiane Taubira, à la Une de l’hebdomadaire d’extrême droite Minute, n’est qu’un épisode de plus du racisme qui monte et qui s'assume en France. La seule perdante, c’est la République. Alors marchons, marchons le 3 décembre 2013, pour l’égalité et contre le racisme.

Cet article est la retranscription d'une chronique faite ce mercredi matin sur France Culture. Vous trouverez ci-dessous la bande audio puis le texte écrit.

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Cette agression contre Christiane Taubira – c’est le troisième épisode en quelques semaines –, c’est une agression contre nous, c’est une agression contre la République qui se fait au nom du peuple français. Et la question qui est posée, bien au-delà des partis politiques, c’est : est-ce que nous, tous, ceux qui nous écoutent, là, nous sommes attachés à la République?

C’est quoi la République ? L’article premier du Préambule de la Constitution depuis la catastrophe européenne, celui de la Constitution de la Quatrième République, maintenu par la Cinquième, énonce ceci, que je voudrais rappeler : « Au lendemain de la victoire remportée par les peuples libres sur les régimes qui ont tenté d'asservir et de dégrader la personne humaine, le peuple français proclame à nouveau que tout être humain, sans distinction de race, de religion ni de croyance, possède des droits inaliénables et sacrés. »

Le mot race, mot d’époque, que veut-il dire ? Il parle de l’apparence, il parle de la couleur de la peau. Alors il faut s’interroger sur qu’est-ce que c’est que le surgissement de ce racisme le plus archaïque : qu’une élue de la République, ancienne candidate à la présidentielle, aujourd’hui ministre d’un gouvernement de la République, soit traitée de guenon, de singe, parce qu’elle a une couleur de peau qui la distingue, la peau noire.

D’où vient ce racisme le plus archaïque ? Il vient de ce qui a inventé le Blanc. Le blanc, ça n’existait pas cette couleur. Jusqu’à quoi ? Jusqu’à la Traite négrière, jusqu’à l’esclavage, jusqu’au fait de faire de femmes, d’enfants, d’hommes, de vieillards, de gens de tous âges, des esclaves, des marchandises dont on niait totalement l’humanité, que l’on renvoyait, en effet, à leur « animalité ».

Alors, d’où vient cette transgression ? D’où vient cette transgression qui remue profondément tous les racismes : l’article premier du Code Noir qui, sous Louis XIV, a théorisé la Traite, excluait les Juifs de tout ce commerce et visait aussi, assumait l’antijudaïsme. Alors d’où ça vient ? Ça vient d’en haut ! Le peuple français n’est pas raciste. Mais, depuis trop d’années, des intellectuels, des journalistes, des politiques ont ouvert la porte, entrouvert la porte où tout cela se glisse.

Car, depuis quand cette parole est-elle libérée à ce point ? Rappelez-vous, il y a trois ans, un discours de Grenoble qui vise l’origine et qui vise les Roms. Et, dans la foulée, on nous parle d’identité nationale. Et, dans la foulée, on nous parle de civilisations supérieures sur d’autres. Et, dans la foulée, on désigne nos compatriotes de culture musulmane.

Et que s’est-il passé cet été ? Eh bien, on nous a parlé à nouveau des Roms, on nous a parlé à nouveau de l’origine. Quand on entrouvre cette porte et que l’on dit qu’une population, au nom de son origine, n’est pas intégrable, on entrouvre la porte à tous les racismes. Le racisme, c’est une poupée gigogne : on désigne le Rom, puis derrière il y a l’Arabe, puis derrière il y a le Noir, puis derrière il y a le Juif.

On parle d’un journal qui s’appelle Minute. Que disait sa Une il y a quelques semaines ? « L’arbre rom qui cache la forêt arabe » quand M. Manuel Valls, après M. Sarkozy, désignait les Roms. Que disait-il cet été cet hebdomadaire en Une ? « Vas-y Manuel, mords-y l’œil » quand M. Manuel Valls, ministre de l’intérieur, chargeait sa collègue de la justice au lieu d’être solidaire de ce qu’elle devait faire, c’est-à-dire une réforme pénale conforme aux engagements du candidat Hollande.

Il y a quelques semaines, sur cette antenne, je disais qu’il faut continuer à marcher. C’était les trente ans de cette Marche pour l’égalité et contre le racisme qui est arrivée à Paris le 3 décembre 1983. Nous ne sommes ici que des journalistes, et donc que des citoyens. J’aimerais comme citoyen pouvoir marcher le 3 décembre 2013, de la Bastille à la République pourquoi pas, et que l’ensemble des sociétés de pensée, l’ensemble des partis, l’ensemble des associations, l’ensemble des cultes, l’ensemble des religions de ce pays, appellent à cette Marche, le 3 décembre 2013.

Marc Voinchet (France Culture) : Vous avez un petit livre, comme chaque mercredi, mais qui n’est pas sans rapport avec ce que vous dites. Frantz Fanon ?

Eh oui… Peau noire, masques blancs. Vous savez dans ce livre, qui date du début des années 1950, Frantz Fanon rappelle qu’un de ses professeurs lui disait – c’était à la Martinique, il parlait donc à des Antillais : « Quand vous entendez dire du mal des Juifs, dressez l’oreille : on parle de vous… Un antisémite est forcément négrophobe ». Il faudrait aussi que les Juifs de France se disent aujourd’hui que, derrière tout négrophobe, il y a un antisémite.

Je voudrais juste lire ces paroles, que nous devrions tous faire nôtres, de Frantz Fanon : « Moi, l’homme de couleur, je ne veux qu’une chose : que jamais l’instrument ne domine l’homme, que cesse à jamais l’asservissement de l’homme par l’homme, c’est-à-dire de moi par un autre. Qu’il me soit permis de découvrir et de vouloir l’homme, où qu’il se trouve. Le nègre n’est pas. Pas plus que le blanc. »

Et il ajoutait : « Il ne faut pas essayer de fixer l’homme puisque son destin est d’être lâché ». De bouger, de changer. Car qu’est-ce qui s’exprime là ? C’est le refus du changement, le refus du mouvement ! Une obsession de la fixité, une obsession de l’identité à racine unique, fermée, close. Et donc ce qui est en jeu, c’est profondément notre humanité. J’aimerais, je le redis, et je lance cet appel, à ceux qui peuvent organiser cela : marchons, marchons, le 3 décembre 2013, pour l’égalité et contre le racisme.

Lire également en cliquant ici le billet de blog de Nacira Guénif

 

 

 

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13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 14:53

 

 

 

GAZ DE SCHISTE encore et toujours... TRES TRES URGENT « Monsieur le ministre, ne signez pas ! »

 
 

Philippe Martin, Ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, a reçu, le 8 novembre 2013, une délégation composée de parlementaires, de représentants des collectivités locales, du Conseil régional d’Ile-de-France, des Conseils généraux de Seine-et-Marne et de l’Aisne, de collectifs anti gaz et huiles de schiste, au sujet de la mutation des permis exclusifs de recherches d’hydrocarbures au bénéfice de Hess Oil.

Par un communiqué de presse, le Ministère affirme être contraint [1] par une décision de justice d’accorder dans les prochains jours sept permis (Aufferville, Courtenay, Nogent-sur-Seine, Leudon-en-Brie, Nemours, Château-Thierry, Rignon-le-Ferron) à la société Hess Oil pour rechercher un gisement de pétrole de schiste en Seine-et-Marne et dans l’Aisne. Pour Arnaud Gossement et Olivier Meyer, avocats engagés contre des projets de forage, c’est faux. Et ça l’est, effectivement.

L’ordonnance - rendue le 26 septembre 2013 par le Tribunal Administratif de Cergy Pontoise - enjoignait seulement au Ministère de l’écologie le RÉEXAMEN – sous astreinte - de la demande de mutation ; c'est-à-dire le transfert de propriété de Toreador à Hess Oil.

Devant le Tribunal Administratif, la défense s’organise par échange de mémoire. Or, le juge des référés indique que le Ministère de l’écologie n’a pas déposé de mémoire en défense, alors « même que la situation d’urgence était caractérisée » et a, alors, demandé que des mesures d’exécution soient prises, compte tenu de l’inaction prolongée et injustifiée du ministre.

Si le ministère de l’Ecologie devait autoriser la mutation de sept permis à la société Hess Oil, cette décision représenterait un point de bascule dans le dossier des gaz et huiles de schiste, selon Arnaud Gossement et Olivier Meyer, avocats engagés contre des projets de forage. Ils appelent Philippe Martin, ministre de l’Ecologie, à refuser de signer les arrêtés qui permettraient d’accorder à la société Hess Oil le bénéfice de sept permis exclusifs de recherches et lui demandent, en cohérence avec son engagement et celui du président de la République, de revenir sur les termes du communiqué de presse du 8 novembre et de refuser la délivrance et la mutation de tout permis de recherches à la société Hess Oil.

Soutenons-les par cette pétition pour demander au Ministre de « ne pas signer » les demandes de mutation.

Danièle Favari, juriste de l’environnement et droit européen de l’environnement, veille juridique "actée" des Collectifs anti-gaz-de-schite depuis le 14 mai 2011, Invitée comme expert du Parlement européen de Bruxelles à l’Atelier sur « l’exploration et l’exploitation du gaz de schiste dans l’Union européenne et ses impacts sur l’environnement et la politique énergétique, auteure de « Les Vrais dangers du gaz de schiste » aux éditions Le Sang de la terre.

[1] car, selon le Ministère, "le code minier actuel ne permet pas de refuser ces mutations, sauf à exposer le Ministère à un nouveau contentieux"

  
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13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 14:29

 

 

Reflexion d'un indigné autour du Grand Marché Transatlantique, ou TAFTA et de la conférence de RAOUL MARC JENNAR sur le GRAND MARCHE TRANSATLANTIQUE du vendredi 8 novembre à VAUVERT organisé par les comités de LUNEL et de petite CAMARGUE du Parti de Gauche:

 

 

En guise d'introduction disons qu'un certain 'Titanic' était un fameux transatlantique...il n'y a plus beaucoup d'icebergs, mais là disons qu'ils en visent un de ceux qui restent très très soigneusement, doivent vouloir tester la solidité de la coque ces crétins...La mer se réchauffe, tant mieux, quittons le navire fissa et on aura des chances de survivre, laissons les couler avec leur saloperie de machine.

Ci joint, powerpoint (autrement dit 'diaporama'...) transmis par le Front de Gauche à la suite de la conférence de Raoul Marc Jennar à Vauvert à laquelle j'ai assisté et auquel le fatras ci-dessous, outrageusement partisan, sert de compte rendu. J'invite expressément tout le monde à aller assister à Nîmes le Vendredi 29.11 à 20h salle P. Neruda à celle organisée par ATTAC qui vous diras certainement grosso modo la même chose. La mobilisation est urgente, impérative malgré la complexité du sujet (on patauge dans le juridisme le plus boueux...et ceci sur la base de "ce qui est à toi est à moi et ce qui est à moi m'appartient" autrement dit "donne moi ta montre, je te donnerai l'heure").

Il semble que seule la stratégie à adopter face à un tel coup d'état diffère et diffèrera. Certains feront appel et confiance au processus démocratique et à l'indignation supposée de l'opinion publique. C'est une option, elle néglige le fait que ce sont des gouvernements démocratiquement élus qui négocient en ce moment avec les multinationales l'abandon de leur, pardon, de notre souveraineté (je rappelle le sens du mot 'démocratie': le pouvoir du peuple, autrement dit sa souveraineté, j'ai pas viré Soralien...). Elle néglige le fait que l'opinion publique est éminemment manipulable et assez apathique (quoique...). On verras bien, avançons...

Ce ne sont pas là des 'détails' qui nous sépareront avec par exemple le Front de Gauche ou même ATTAC mais il est à mon avis indispensable d'au minimum agir en commun contre la démence du capitalisme et sa volonté de puissance totalitaire. Dans la confusion générale des idées il y a tout de même des gens avec qui nous avons plus d'affinité que d'autres et ceux là, s'ils n'ont pas exactement des idées libertaires (plutôt étatiques) ont au moins la légitimité d'une plus ou moins longue constance et cohérence, ce que n'a pas par exemple le FN qui vient de faire, en haute voltige, un looping à 180° et nous vole 'nos idées' partageuses pour mieux nous paralyser, idées qu'il n'a pas le moindre début d'intention d'appliquer (éventuellement si, à certains Français français certifiés bien Français français, eux mêmes par exemple), toujours au service du sabre et du goupillon (avec constance aussi).  Pendant que nous discutions oiseusement d'un internationalisme totalement abstrait, jamais advenu, ils ont fait la Mondialisation (liberté de circulation des biens et des marchandises, entrave à la libre circulation des peuples et des idées, main mise sur nos biens communs, ce qu'ils veulent amplifier avec le TAFTA). En ce sens je serai disons 'Stalinien': le socialisme dans un seul pays, contre les 'Trotskistes'...le socialisme nulle part...Comme dit Gandalf à Frodon: 'chacun doit faire ce qu'il peut là ou il est et la plus petite des personnes peut être utile' (théorie du colibri).

Il y a donc un cadre légitime et pratique à notre action, ce qu'on appelle la 'nation' qui est l'ensemble, le plus grand possible (en nombre illimité), des citoyens= l'ensemble de ceux qui payent et gèrent l'impôt (nous le payons tous via la TVA qu'Hollande se propose d'augmenter, par exemple), moyen de l'action commune, au service du bien commun pour gérer les biens communs dont la liberté de chacun n'est pas le moindre. On peut refuser de payer l'impôt (voir le mouvement de ceux qui refusent de payer la taxe d'habitation) mais c'est qu'il y a une condition à son acceptation  : "pas d'imposition sans représentation" (mot d'ordre à l'origine de la révolution américaine). Ceux qui ont dit "tous les pouvoirs aux soviets" n'ont pas dit autre chose...
On peut et on doit refuser de jouer une partie truquée. Et avec des gens qui disent le contraire de ce qu'ils font et font le contraire de ce qu'ils disent, la démocratie prend la poussière au musée...

C'est pourtant une belle idée qui fait consensus dans la population (pardi, on nous demanderait notre avis), elle manque des procédures concrètes élémentaires qui la garantirait (ce serait déraisonnablement 'populiste' de les appliquer, il a fallu se battre pour en obtenir certaines des plus simples, deux siècles de lutte pour le vote des femmes qui n'a pas été accordé comme ça, 'pouf', par De Gaulle, demandez aux suffragettes...). Elle est mise à mal et dévoyée par les 'puissances de l'argent' qui ont entre autres imposées la construction européenne et sa constitution refusée ici même par référendum. Il me paraît clair qu'elle sera définitivement mise à mort par les traités internationaux qui se négocient en ce moment. Le simple fait que nos gouvernants imaginent négocier de tels traités est une insulte, une de plus mais à mon avis irrémédiable, à la démocratie. Cela leur enlève totalement et définitivement leur légitimité (s'ils en avaient encore) et ce qui devient maintenant éminemment légitime est seule l'insurrection immédiate.

Notre cible première est à certains avis la construction européenne (parce qu'elle fonde la puissance du capitalisme en Europe (chez nous) et dans le monde). Nous devons faire exploser en vol le drone de l'oligarchie : sortie immédiate de l'Euroland, retour aux monnaies nationales, dévaluations.... Ce ne sera pas trop difficile tout le monde est contre et même le bon sens.  Ceux qui l'ont faite se sont joués de notre espoir de fraternité des peuples, il n'ont organisés que leur esclavage et la Grèce, l'Espagne, le Portugal, l'Italie, tous les pays de l'Est nouvellement entrés dans l'Union Européenne (mais hors Euroland), nous même et une majorité d'allemands, sommes en train de crever pour payer et rémunérer grassement les fonds de pensions des retraités allemands (entre autres mais ici on parle d'Europe et donc principalement d'eux et ils deviennent de plus en plus nombreux, l'Allemagne vieillit). Depuis sa création l'Euroland nous entraîne à la misère, au chômage massif et à la dépression, c'est chiffré et historique. La voilà leur 'crise', celle qui est une escroquerie...sur cette base rien n'est négociable. Continuer à s'agiter dans les sables mouvants n'aboutit qu'à s'enfoncer...

Le bordel que générera l' éclatement obligera à entraver la circulation des capitaux, revoir l'organisation des banques (par exemple les re-nationaliser puis les socialiser), probablement fermer les bourses, renégocier la dette (avec un argument d'un poids de 1800 milliards d'€ : faites nous pas chier sinon vos  crédits vous pouvez vous brosser pour en récupérer un bout...si on veut bien). Enlevons une pièce (tant qu'à faire une plutôt grosse) à la base de l'édifice, il s'écroulera! Ce n'est pas un but, pour se replier sur nous même, c'est un moyen. Les buts ce sont la transition énergétique, la relocalisation et la redéfinition du travail, le partage des richesses et des pénuries,  le libre accès à la culture et aux idées, la socialisation des banques, du crédit, (donc de la monnaie), la solidarité en général (internationale aussi donc), la liberté d'entreprendre et de s'associer collectivement, la refondation de la démocratie, la liberté d'aller et venir sur une planète non toxique..manque pas de buts...Tous totalement entravés par le futur GMT!

Ils parlent de remplacer Ayrault par Valls (à l'appel du Figaro, voilà à qui ils obéissent), c'est un signe, c'est quasi à l'armée qu'ils veulent faire appel devant l'insurrection qui vient pour protéger leurs palais présidentiels ou ministériels, leurs hotels de région (4 étoiles comme de juste) et leur mas dans le Lubéron. Nous ne devons pas nous laisser intimider par le fait que ce sont les puissances de l'argent, le patronat via l'extrême droite  qui organisent la fronde, bretonne par exemple, ils ont dit des Indignés la même chose ne l'oublions pas. Ce sont des gens qui s’énervent, ils sont peut-être un peu benêts mais qui ne l'est pas parmi nous dans la confusion générale sciemment organisée par la trahison des Clercs? On va nous demander de resserrer les rangs avec des socialos qui sont à foutre aux chiottes (merci Poutine...), ne nous laissons pas abuser, encore une fois, ne nous laissons pas enfermer là dedans avec eux, la solidarité à des limites quand même!.Ils nous foutent Le Pen dans les pattes en permanence, délibérément, l’extrême droite n'a pas abandonné son rôle  historique de chien du patronat et le PS, tout comme l'UMP, le sait très bien.

Mais tout ça est le signe que tout le monde en a marre de chez marre! Le raz le bol est multi forme, surtout informe: rappellons que la Bretagne a voté massivement pour Hollande et les socialos. A nous et à ceux qui ont plus qu'une idée en commun avec nous (foutre le bordel n'est pas la seule idée de base) d'agir pour que la fronde soit autre chose qu'une marionette du Medef, ce que sont aussi, à une toute autre échelle,  les socialos. 'Bad cops, good cops' le scénario est bien connu, aussi vieux que la police, le vrai plus vieux métier du monde. On pète des portiques (presque la moitié de ceux mis en place), instruments de contrôle des allées et venues des camions, bientôt de tout le monde (pourquoi s'arrêter en si bon chemin, pas vrai Mr Valls?). Pourquoi ne pas s'en réjouir ? Quelle différence avec péter des caméras de 'vidéo-protection' ? Ça va nous coûter un bras? On s'en tape, on la payera pas la dette!

Tout ceci n'engage personne d'autre que moi-même, cela va sans dire. Je vous retransmet sous une forme brouillone ce que je lis, ce que j'entends et je m'appuie entre autres sur Sapir et Lordon (là notamment: http://blog.mondediplo.net/2013-07-08-Ce-que-l-extreme-droite-ne-nous-prendra-pas) pour certains raisonnements (allez donc sur leurs sites pour en juger mieux de la cohérence, discutez en avec vous même et avec d'autres...). Tout ceci a besoin d'être éclairé par ceux qui maîtrisent mieux que moi même les concepts et les idées politiques, économiques ou philosophiques, s'ils n'ont pas trahis. Mais je souscris à l'idée que nous avons été repoussés dans les cordes presque mis KO par les ultra libéraux qui ont transformé la liberté individuelle en individualisme, la liberté d'être par le pur hédonisme prédateur sans entraves... Les fachos nous ont piqués le peuple, la nation, les technocrates et les 'gestionnaires du désastre' nous ont piqués notre Terre (par exemple les 'écolos' qui se proposent entre autres de taxer plus le poulet breton allant à Rungis que l'agneau néo-zélandais y venant par avion des antipodes ) .

Peut-être sommes nous, nous aussi, un peu de tous ces gens là. Nous ne pouvons échapper à notre propre remise en cause.
"Il faut écouter ceux qui cherchent la vérité et se méfier de ceux qui prétendent vous l'enseigner" (...ça doit être un proverbe 'Taoiste').

Méfiez vous donc, y'à des choses à redire dans tout ceci mais nom de D...oups, pardon, je veut dire bordel de merde, exprimez vous! Dans la rue...

Je joins aussi un projet de tract pour résumer le GMT.

Ne vivons plus comme des esclaves!

On l’appelle GMT (Grand Marché Transatlantique)

ou TAFTA (Trans Atlantic Free Trade Agreement = Accord de Libre Echange Transatlantique)

ou TTIP (Transatlantic Trade and Investissement Partnership = Partenariat Transatlantique de Commerce et d’Investissement),

ou encore PET (Partenariat Economique Transatlantique, et ça, ça sonne bien… et ça pue comme il faut, ce genre de méthane risque bien de ‘chauffer’ la Planète).

 

On le négocie en ce moment pour vous.

LE SAVIEZ VOUS ?

 

Pourquoi le négocie t-on dans votre dos ?

Pour votre bien soyez en sûrs…

 

Mais surtout parce que ceux qui le négocient sans notre mandat de peuple souverain n’ont qu’une idée en tête :

 

« QUELQUE CHOSE DOIT REMPLACER LES GOUVERNEMENTS ET LE POUVOIR PRIVÉ NOUS SEMBLE L’ENTITÉ ADÉQUATE POUR LE FAIRE »

(David Rockfeller, 1999)

 

…et donc notre gouvernement (socialiste disent-il ce coup ci), nos élus (de tous bords), nos représentants au parlement européen, la commission européenne, le gouvernement fédéral US

ET

TOUS LES REPRÉSENTANTS DES GROUPES DE PRESSION AU SERVICE DES MULTINATIONALES

 

SE PROPOSENT D’ABOLIR :

 

LES LOIS SOCIALES

LE DROIT DU TRAVAIL

LES LOIS SUR L’ENVIRONNEMENT ET LA SANTÉ

LES SERVICES PUBLICS

LES POLITIQUES ÉCONOMIQUES

 

Et, à vrai dire, LES LOIS tout court pour les remplacer par des procédures arbitrales (et arbitraires) dans lesquelles ce seront les entreprises privées qui seront juges et parties.

Ce sont elles qui feront les lois et tous les règlements

 

ILS NÉGOCIENT LA MISE A MORT DE LA DÉMOCRATIE

(et personne ne nous demandera notre avis…)

 

Ce sont des pantins, des crétins ou des coquins, peu importe.

Ils vendent notre pouvoir !

Ils sont donc illégitimes et ne nous laissent d’autre choix que l’insurrection.

 

« Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. »

(Constitution de 1793, dans le préambule de celle de 1948 et Déclaration d’Indépendance Américaine 1776…)

 

NE VIVONS PLUS COMME DES ESCLAVES

 

DÉMOCRATIE RÉELLE MAINTENANT !

 

 

 


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