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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 17:57

 

Source : bfmtv.com

 

Entre 7.000 et 100.000 manifestants "pour une révolution fiscale"

Les représentants du Front de gauche, du PCF, de NPA et de LO étaient côte à côte ce dimanche.


A.D. avec AFP
Le 01/12/2013 à 16:04
Mis à jour le 01/12/2013 à 17:32
La manifestation de l'extrême gauche contre la fiscalité à Paris le 1er décembre 2013. (Pierre Andrieu - AFP)

La manifestation de l'extrême gauche contre la fiscalité à Paris le 1er décembre 2013. (Pierre Andrieu - AFP)

 

Les organisateurs de la marche du Front de gauche "pour une révolution fiscale" à Paris ont annoncé avoir rassemblé 100.000 manifestants dimanche, tandis que la préfecture de police a évoqué 7.000 manifestants.
    
Le 5 mai 2013, une précédente manifestation du Front de gauche contre l'austérité avait réuni 180.000 personnes, selon le co-président du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, mais seulement 30.000, selon la préfecture. Cette différence de chiffrage avait provoqué une vive polémique entre Jean-Luc Mélenchon et le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls.
    
Cette fois, la préfecture revient au principe qu'elle avait observé durant la campagne présidentielle de 2012, de ne pas rendre public de chiffrage pour une manifestation politique.

"Nous sommes des partageux"

En tête de cortège, derrière une banderole proclamant "Contre l'injustice fiscale, taxer le capital, non à l'augmentation de la TVA", se tiennent côte à côte les co-présidents du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon et Martine Billard, le secrétaire national du PCF Pierre Laurent, ainsi que notamment Clémentine Autain, responsable d'une autre composante du Front de gauche.

Le Nouveau parti capitaliste (NPA) d'Olivier Besancenot et Lutte ouvrière (LO), avec son ancienne candidate à la présidentielle, Nathalie Artaud, participent aussi au défilé.
    
"Nous sommes des gens de gauche, nous sommes des partageux, et ça nous fait mal au coeur de voir, nous qui nous sommes toujours battus pour l'égalité, qu'on soit en quelque sorte marginalisés, et que des gens qui défendent des intérêts particuliers occupent tout le terrain", a dit Jean-Luc Mélenchon à TF1, peu avant le départ de la manifestation. Il faisait allusion aux Bonnets rouges qui ont défilé samedi à Carhaix (Finistère).
    
Le co-président de gauche a critiqué le Crédit impôt compétitivité emploi (CICE) consistant à "aller encore donner 20 milliards d'euros aux grandes entreprises".

"Sortir le suivant"

"Comme on faisait campagne contre le report de l'âge de la retraite, pour combattre la finance et que M.Sarkozy incarnait tout ça, on a fait tout ce qu'il fallait pour le sortir. Maintenant il faut sortir le suivant !", a-t-il dit en parlant de François Hollande, en appelant à "battre les listes gouvernementales" aux élections municipales et européennes de 2014.
    
Pierre Laurent, sans faire allusion aux municipales, a estimé qu'il fallait "construire une solution de gauche, une solution juste". "Nous discutons tous les jours sur les marchés, au porte à porte dans nos cités, avec des électeurs qui ont voté écologiste, qui ont voté socialiste et qui ne se reconnaissent absolument pas dans les choix du gouvernement actuel", a-t-il souligné.

 

 

 

 

 

 

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 17:41

 

Source : mediapart.fr

 

Merkel 3 ressemblera beaucoup à Merkel 2

|  Par Martine Orange

 

 

Angela Merkel et Sigmar Gabriel ont trouvé un accord pour un programme de gouvernement. Hormis sur le Smic, la continuité avec la politique menée par la CDU seule ces dernières années est patente, en particulier sur l'Europe. Les membres du SPD, qui doivent approuver par vote l’accord, ont plus que le sort de leur parti dans les mains.

 

Ils ont signé un accord de gouvernement. Mais qu’ont-ils signé au juste ? Au lendemain de l’annonce de l’accord gouvernemental conclu
entre la CDU d’Angela Merkel et le SPD dirigé par Sigmar Gabriel, les membres du SPD commencent à s’interroger. Ce projet de coalition gouvernementale est-il le bon ? Ou ne risque-t-il pas d’être mortifère pour leur parti, comme le fut la grande coalition de 2005 ?

 

Signature de l'accord mercredi 
Signature de l'accord mercredi © Reuters

L’examen des propositions avancées dans le projet de gouvernement risque de devenir enfiévré dans les jours qui viennent. Car ce sont les 470 000 militants du SPD qui ont la clé de la coalition gouvernementale. L’accord est soumis à leur vote. Le résultat du scrutin interne sera connu le 14 décembre.

 « Cet accord est pour les petites gens », a expliqué le chef du SPD pour tenter de rallier tout de suite les suffrages. Mais de nombreux militants du parti commencent à faire part de leur hésitation, voire de leur refus d’approuver le texte. Des hésitations bien compréhensibles.

Car à la première lecture, cet accord (voir toutes les mesures ici) est loin de reprendre des idées défendues pendant la campagne. La grande tendance du projet, c’est plutôt la poursuite de la politique en place depuis 2005, le SPD n’ayant réussi qu’à peser à la marge sur les orientations futures du gouvernement. Selon toute vraisemblance, le gouvernement Merkel 3 va furieusement ressembler à Merkel 2.

Un sujet était censé avoir valeur de test : le salaire minimum. Pendant la campagne, Angela Merkel avait dit tout le mal qu’elle pensait de cette proposition défendue par le SPD. Pour la chancelière, cela ne pouvait que nuire à la compétitivité des entreprises allemandes et à la bonne santé de l’économie et de l’emploi. En annonçant dans l’accord qu’un salaire minimum de 8,50 euros de l’heure sera instauré en Allemagne, Angela Merkel semble donc faire une concession immense.

Mais il y a un sous-texte. Si salaire minimum il y a, il ne sera instauré définitivement qu’au 1er janvier 2017. En attendant, la nouvelle coalition entend favoriser le dialogue entre patronat et syndicats afin d’aboutir à des accords sur le salaire minimum par branche. Il est déjà prévu aussi que certains emplois, comme ceux des saisonniers ou dans l’agroalimentaire par exemple, restent inférieurs de toute façon au salaire minimum.

On comprend la prudence de certains élus du SPD qui demandent dès aujourd’hui des éclaircissements, notamment sur les nominations. « Cela n’a pas la même signification, si c’est la CDU ou nous qui avons le ministère du travail », remarque Michael Roth, secrétaire général du SPD du Land du Hessen. Compte tenu des termes retenus dans l’accord sur le salaire minimum, la proposition peut être entièrement détournée, vidée de son contenu ou au contraire renforcée, en fonction de la personnalité qui occupe le poste.

Pour l’instant, les deux partis se sont refusés à donner les moindres indications sur la distribution des postes. Il semble juste acquis que la CDU et le SPD auront chacun sept ministères et la CSU (droite bavaroise) trois. Angela Merkel sera forcément chancelière. Sigmar Gabriel devrait avoir la vice-présidence. Et Wolfgang Schäuble, homme incontournable pour la chancelière, est considéré comme inamovible : il devrait retrouver ses fonctions au ministère des finances.

L’autre grand sujet social était les retraites. La CSU tenait beaucoup à avoir une augmentation des retraites pour les femmes ayant quitté leur emploi afin d'élever leurs enfants, ou ayant été le plus exposées au travail précaire. De son côté, le SPD voulait obtenir que les salariés ayant cotisé 45 ans puissent partir à 63 au lieu de 67 ans, sans être sanctionnés par une décote. Satisfaction a été donnée aux deux partis. Enfin, alors que les grandes villes allemandes découvrent la spéculation immobilière, la coalition s’est engagée à poursuivre sa politique d’encadrement des loyers et à plafonner les augmentations à 15 % sur quatre ans.

« Mettre l’accent sur les retraités plutôt que sur l’éducation, soutenir les mères à la retraite plutôt que d’aider les jeunes mères, contrôler les loyers plutôt que développer le logement social – en un mot cibler une politique directement en direction de la majorité de personnes âgées – est significatif. L’Allemagne peut paraître l’homme fort de l’Europe mais ses faiblesses sont évidentes. L’Allemagne vieillit et rétrécit », commente brutalement un journaliste du Guardian

La seule grande innovation politique est l’engagement de la coalition à autoriser les enfants de parents immigrés, nés en Allemagne mais qui n’ont pas la nationalité d’un pays de l’Union, à avoir la double nationalité. Aujourd’hui, ils sont tenus de choisir entre les deux nationalités à 23 ans. Mais il est vrai que certains milieux patronaux soutenaient cette mesure proposée par le SPD.

L'Europe, la grande absente

Déjà, les milieux patronaux comme de nombreux experts s’inquiètent de ces folles dépenses et du dérapage à venir des finances publiques. « L’Allemagne ne va plus être un modèle pour l’Europe », avertissent-ils. « Le plus grand problème est l’association de règles plus strictes sur le marché du travail, le coulage de l’âge de la retraite et l’instauration de nouveaux bénéfices pour les retraités », soutient Clemens Fuest, directeur du Centre européen pour la recherche économique (ZEW). « Cela va conduire à une hausse des charges de la sécurité sociale et réduire l’emploi à un moment où nous avons besoin de plus d’emplois » dit-il, définitif.

Les cris d’alarme sur la mise en pièces du modèle allemand sont, cependant, à relativiser au vu des chiffres avancés. Les deux partis ont chiffré les nouvelles dépenses publiques concernant à la fois le social, les infrastructures et l’énergie, et la relance de l’investissement et de la recherche, à 23 milliards d’euros supplémentaires. Cela représente 0,6 % du PIB allemand.

 

 
© Reuters

Les efforts de relance de l’Allemagne que le FMI et les États-Unis appelaient de leurs vœux pour entraîner toute la zone euro risquent de ne pas être au rendez-vous. D’autant qu’Angela Merkel et Sigmar Gabriel ont confirmé leur intention de ne pas porter le moindre coup à la « vertu » budgétaire allemande. Les deux partis se sont engagés à ne faire aucune augmentation d’impôt, à réaliser un équilibre budgétaire dès 2014 et un excédent par la suite, et enfin à n’avoir recours à aucun endettement supplémentaire, et même à le diminuer dès que possible. 

Mais la permanence la plus frappante concerne l’Europe. La preuve ? Il en est à peine question dans l’accord CDU-SPD. Plusieurs journalistes se sont d’ailleurs inquiétés de l’absence de référence à l’Europe, comme si la crise européenne n’existait pas, comme si de nouveaux dangers n’émergeaient pas. Cela n’est pas un hasard, les deux partis sont à peu près d’accord sur tout : la règle allemande doit s’imposer à tous. 

En dépit des propos de tribune de plusieurs dirigeants du SPD, ceux qui ont négocié avec Angela Merkel partagent son analyse sur l’organisation de l’Europe. Pas question de mutualiser les dettes des pays ou de créer des eurobonds, chaque pays doit rester responsable de ses engagements passés. Pour harmoniser la zone euro, chaque pays doit poursuivre ses réformes structurelles. Pas question non plus d’aider un pays sans un plan d’austérité et de mesures chiffrées. Même si le FMI se retire du processus des sauvetages européens, les méthodes de la Troïka doivent continuer à s’appliquer.

Enfin, l’union bancaire, pour les deux partis, ne peut se faire que selon le schéma déjà arrêté par l’Allemagne : chaque pays doit superviser ses banques et assumer leur renflouement éventuel. En cas de faillite bancaire, le processus expérimenté à Chypre doit s’appliquer : les actionnaires, les détenteurs d’obligations et aussi les déposants doivent être sollicités avant toute aide publique.

Le dépit créé par ce programme risque de déborder largement la base du SPD. C’est tout ce qui reste de la social-démocratie européenne qui voit ses espoirs s’effondrer. Si la grande coalition souhaitée par Angela Merkel est formée, les projets de réunir les forces social-démocrates pour proposer une politique autre lors des élections européennes seront ruinés. Comment dit-on déjà ? There is no alternative. N’est-ce pas la démonstration que veut faire Angela Merkel ?

 

 

 

 

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 17:31

 

 

Source : blogs.mediapart.fr

 

Olivier Besancenot chez Ruquier

Ce qu’il a dit, extraits…

. « Demander une  enquête publique pour savoir où (à qui) vont les fonds publics. »

. « Rétablir un impôt de progressivité » « Plus tu gagnes d’argent plus tu es taxé ». Par exemple en rétablissant les 13 tranches des années 80. Rétablir l’impôt sur les bénéfices des sociétés tels qu’il existait dans les années 85 et au-dessus de 260 000 euros, on prend 100% ».

. « Qu’on soit bien clair. Je suis pour la liberté de circulation et pas seulement pour les sans papiers. Aussi pour les patrons. S’ils sont riches et qu’ils ne veulent pas partager, qu’ils s’en aillent.

. La lutte des classes n’est jamais chimiquement pure. Même s’il y a des tentatives de récupération du Medef de la droite et de l’extrême droite le NPA est là où il y  a des luttes, et soutient la révolte. Le but c’est d’obtenir une révolution fiscale et l’interdiction des licenciements ».

. « Ce sont les salariés qui produisent les richesses et le problème c’est que, du matin au soir on nous culpabilise, on nous dit qu’on n’est rien, qu’on dépend d’éventuels investisseurs qui ne viennent jamais et qu’on finit par le croire. Et on se dévalorise sur nos propres métiers. Y’an a combien aujourd’hui qui nous regardent ? Dans le public et dans le privé, pour ceux qui ont encore la chance d’avoir un travail qui se disent j’en ai ras le bol de subir la pression, je n’aime plus mon boulot, les anciens qui se disent qu’ils n’ont lus qu’une envie c’est de se barrer à la retraite, avant j’aimais mon métier, maintenant on ne me donne plus les moyens de le faire ».

 

« Quand il n’y a pas de lutte collective, quand la solidarité n’est pas à l’ordre du jour, ce n’est pas l’espoir qui prime, c’est la peur. Et la peur est mauvaise conseillère. Parce qu’on dirige sa colère vers l’autre au lieu de s’en prendre à ceux qui sont vraiment responsables.

 

Moi je m’adresse aux électeurs potentiels du FN comme à des grands et pas de façon paternaliste. Quand ils viennent me dire que sur la répartition des richesses ils sont d’accord avec et qu’ils ne sont pas d’accord sur l’immigration Alors je leur réponds « quand tu me parles, tu sais qu’il y a tout. C’est un paquet commun et je ne bluffe personne. Et je leur dis que lorsqu’ils votent pour le FN, ils pensent qu’ils pensent braquer une arme sur le système et en réalité, l’arme elle est pointée contre eux-mêmes. Qu’ils veulent voter pour un partie qui n’est pas comme les autres, qui a un logiciel politique. Moi je suis un militant anti fachiste, anti raciste et Marine Le Pen on l’a présentée comme plus soft que son père.  Le logiciel du père, c’était l’extrême droite noir et blanc, c’était pro l’Algérie française, pro libéraux. La fille a fait autre chose. Elle a changé de logiciel. Elle prend de l’anti capitalise et elle prend du nationalisme. Elle fait du national anticapitalisme. C’est le logiciel de l’extrême droite des années 30. C’est au moins aussi dangereux que celui du père. Et moi je combats ça. C’est tout. »

 

 

 

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 17:23

 

Source : lemonde.fr

 

Les Français envisagent une explosion sociale

Le Monde.fr | 30.11.2013 à 12h21

 

 

Manifestation d'agriculteurs et d'horticulteurs à Toulon, le 29 novembre 2013.

 

Selon un sondage IFOP à paraître dans Dimanche Ouest-France, les Français seraient 76 % à juger certaine ou probable une explosion sociale dans les prochains mois. Dans un climat social tendu où les mouvements de protestation de multiplient, « jamais cette anticipation n'avait été aussi importante, puisque nous atteignions 64 % en janvier 1998, 66 % en avril 2009 et 70 % en avril dernier », selon ce sondage.

Par rapport à avril, le pourcentage de ceux qui pensent « que nous assisterons certainement à une explosion sociale dans les prochains mois progresse de 8 points, pour s'établir à 27 %, et ceci constitue un signe supplémentaire que la situation sociale est très tendue dans le pays », commente l'institut de sondage.

La certitude de la survenue d'une « déflagration sociale » est le plus répandue parmi les 35-49 ans, qui sont 32 % à en être certains et 48 % à l'estimer probable. La tranche d'âge à y croire le moins est celle des 18-24 ans, qui sont quand même 70 % à estimer cette explosion sociale certaine ou probable. « On n'observe pas dans cette enquête de spécificités régionales, comme si c'était la majeure partie de la société qui s'attendait désormais à un mouvement social d'ampleur », note l'institut.

Si le risque d'explosion sociale est nettement plus ressenti aux extrêmes – avec 84 % de réponses positives chez les sympathisants de Lutte ouvrière ou du Nouveau Parti anticapitaliste, et 89 % parmi les proches du Front national (dont 51 % sont certains que ce scénario va se produire) –, il l'est aussi dans l'électorat de droite, avec 85 % de réponse positive à l'Union pour un mouvement populaire et 89 % à l'Union des démocrates et indépendants. Ils sont 56 % de sympathisants socialistes à juger probable ou certaine une telle issue. Ce chiffre est en évolution de cinq points par rapport à avril, alors que dans le reste de la gauche il a beaucoup plus progressé, de 14 points au Front de gauche (78 % croient aujourd'hui à une explosion sociale dans les prochains mois) et de 19 points chez Europe Ecologie-Les Verts (68 % désormais à y croire).

 

 

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 17:12

 

 

Source : reporterre.net

 

Les députés favorisent la création des golfs dévoreurs de terres agricoles

Camille Martin (Reporterre)

samedi 30 novembre 2013

 

 

Artificialisation des terres, on ne progresse pas : si l’article 18 de la Loi de finances a pu être retoqué, des députés "de gauche" ont fait passer une mesure encourageant la création des golfs.


Un amendement à la loi de finances avait un effet incitatif à l’artificialisation des sols, comme l’expliquait récemment Reporterre : cet article 18 a été supprimé au Sénat le 25 novembre contre l’avis du gouvernement.

Moins bonne nouvelle pour l’environnement, les nombreux amendements déposés par EELV (Europe Ecologie Les Verts), notamment sur le gazole, les cartes grises, le régime Censi- Bouvard (qui facilite la spéculation immobilière), et celui déposé par le sénateur Marini sur les déchets sont tous rejettes.

Quant à l’Assemblée, elle a de son côté adopté début novembre un amendement facilitant la création de golfs : il spécifie qu’il sera possible d’"exonérer les terrains de golf de taxe foncière sur les propriétés bâties au titre de 2014 pour la part qui leur revient", perte de recettes qui sera compensée par l’Etat, notamment "par la création d’une taxe additionnelle aux droits visés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts". Faut-il rappeler (oui, hélas, il le faut) que les golfs s’installent sur des terres agricoles, et engendrent des consommations d’eau et d’herbicides très importantes ? Voir ici la propagande chez les élus en faveur des golfs et l’enquête de nos amis de Basta ! sur ces golfs qui dévorent les terres.

L’amendement était proposé par MM. Emmanuelli (PS, Landes), Juanico (PS, Loire), et Launay (PS, Lot). "Adopté !"

Notons aussi que le comité de pilotage de la grande réforme fiscale annoncée par le premier ministre réunit les ministres du Budget, de l’Economie et des finances, du Travail, des Affaires sociales - mais pas celui de l’Ecologie...


Source : Camille Martin pour Reporterre.

Photo : Wikipedia.

Lire aussi : Les mesures gouvernementales sur le logement vont accélérer l’artificialisation des terres.


 

Pour une information libre sur l’écologie, soutenez Reporterre :

 

 

 

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 19:24

 

Source : lemonde.fr

 

L'Islande va annuler jusqu'à 24 000 euros de dettes par ménage

Le Monde.fr avec AFP | 30.11.2013 à 19h14

 

 

Reykjavik.

 

Le gouvernement islandais a annoncé samedi 30 novembre un plan pour alléger les dettes des ménages qui ont contracté un emprunt immobilier, à concurrence d'un peu plus de 24 000 euros chacun.

Ce plan était la principale promesse du Parti du progrès (centriste) du premier ministre Sigmundur David Gunnlaugsson, victorieux aux élections législatives d'avril avec son allié conservateur, le Parti de l'indépendance.

Après de longs mois de tractations, le gouvernement de coalition a présenté des mesures d'un coût évalué à 150 milliards de couronnes (plus de 900 millions d'euros) sur quatre ans.

La mesure-phare est la réduction du principal de la dette pour les ménages ayant contracté un emprunt immobilier indexé sur l'inflation (ce qui est le cas dans la grande majorité des cas), sans conditions de revenus. Cet allégement de dettes, qui dépend du montant emprunté, est plafonné à quatre millions de couronnes (24 400 euros).

 

AUCUN DÉTAIL SUR LE FINANCEMENT

Les banques en Islande ne proposaient pratiquement que des emprunts indexés avant l'effondrement du système financier en 2008. Or, la profonde crise financière traversée par ce pays a fait chuter la couronne islandaise, alimentant une inflation qui a fait grimper la dette des ménages.
 

« Actuellement, la dette des ménages équivaut à 108% du PIB, ce qui est élevé au plan international. (...) La mesure va doper le revenu disponible des ménages et encourager l'épargne », a affirmé le gouvernement dans un communiqué.

Ce dernier n'a fourni aucun détail sur son financement.Depuis qu'il a pris ses fonctions, le premier ministre a assuré que le plan ne devrait pas augmenter la dette publique. Il a d'abord promis une ponction sur les créanciers étrangers des banques islandaises, que de nombreux économistes ont jugée impraticable, puis a laissé planer le doute sur l'origine des fonds nécessaires. Les allégements de dettes doivent commencer « vers la mi-2014 », a précisé le gouvernement.

 

 

 

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 19:16

 

 

Source : marianne.net

 

Appel à une révolution fiscale rouge et verte
Samedi 30 Novembre 2013 à 12:00

 

Corinne Morel Darleux et Pierre Lucot*

 

Le gouvernement Ayrault joue avec un cocktail explosif, celui de la double politique de l'offre et de l'austérité : plus d'argent pour produire n'importe quoi n'importe comment et au mépris de l'environnement, moins d'argent pour la justice sociale et les services publics nécessaires à une société du bien vivre. Le tout sous prétexte de réduction des déficits publics et sous les injonctions de la Commission européenne.

Appel à une révolution fiscale rouge et verte

Le modèle de croissance économique par dégradation du gouvernement.


Le gouvernement Ayrault joue avec un cocktail explosif, celui de la double politique de l'offre et de l'austérité : plus d'argent pour produire n'importe quoi n'importe comment et au mépris de l'environnement, moins d'argent pour la justice sociale et les services publics nécessaires à une société du bien vivre. Le tout sous prétexte de réduction des déficits publics et sous les injonctions de la Commission européenne.


Pourtant à y regarder de plus près, l'austérité est à géométrie variable. Le gouvernement n'hésite pas à investir des millions dans une politique catastrophique pour l'environnement : le projet insensé d'aéroport à Notre Dame des Landes, c'est 150 millions pour l’État ; la douteuse ligne à grande vitesse Lyon-Turin, tout comme l'EPR de Flamanville : 8,5 milliards ; le site d'enfouissement de déchets nucléaires à Bure : 35 milliards ; et selon l'IRSN un accident nucléaire coûterait à la France de 760 à 5800 milliards d’euros, soit trois années de PIB ! Cette logique productiviste, dépassée et à contre-sens des enjeux, notamment climatiques, nous coûte bien cher aujourd’hui… et nous coûtera de plus en plus cher demain !


Côté social, ce n'est pas plus brillant. Après avoir refusé de sauver Florange comme il s'y était engagé et avoir fait passer en force l'Accord National Interprofessionnel (ANI), le résultat sur le front du chômage et des licenciements est désastreux : 43 981 entreprises ont été liquidées en un an, 62 431 sont en procédure de sauvegarde. Avec 17.000 emplois supprimés en France au troisième trimestre 2013, le taux de chômage, qui était de 9,8% en 2012, devrait passer selon l'OCDE à 10,6 % en 2013 et à 10,8% en 2014. 


Réhabiliter l'impôt citoyen 


Loin d'en tirer les enseignements en matière de budget, de réorientation des investissements publics ou de réduction du temps de travail, le gouvernement Ayrault s'enferre dans une logique mortifère. On savait déjà qu'il avait abandonné toute volonté de bifurcation écologique, voilà qu'il se prépare à réitérer sur la fiscalité en annonçant notamment une hausse de la TVA ou en faisant des déclarations d'intention qui ne suffiront sans doute pas à calmer le mouvement de colère provoqué par la bien mal nommée « écotaxe » et sur lequel surfent à plaisir la droite et le patronat.


Les citoyens ne comprennent plus à quoi sert l'impôt. Le « ras le bol fiscal » ne vient pas du fait que les français auraient abandonné l'idée de répartition solidaire « de chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins », celle-ci reste une utopie vivace. Il vient du fait que l'impôt ne joue plus sa fonction de justice sociale. Entre les mains de Nicolas Sarkozy puis de François Hollande il est devenu un moyen de mieux financer le Medef et le Cac40. Comment s'y plier de bonne grâce quand cette hausse de la TVA, l'impôt le plus injuste qui soit, va aller directement financer le « crédit impôt compétitivité » de 20 milliards offert par le gouvernement au patronat, sans aucune contrepartie sociale ni environnementale ? Comment accepter de verser au pot commun, quand on voit chaque jour les services publics disparaître des zones rurales car sabrés par l'austérité? Comment donner une part de ses revenus sans sourciller lorsque s'étalent en Une des magazines les yachts et jets privés d'une oligarchie dorée principale arme du lobbying qui supervise les forces destructrices de la planète ?


Les richesses existent et les riches polluent.


En tête des entreprises les plus inégalitaires, on retrouve la publicité et le luxe : le PDG de Publicis a gagné 1091 années de Smic en 2012. Chez LVMH, ce sont 9,5 millions d’euros que Bernard Arnault a perçu en 2012. La publicité a pour seul objectif de créer des besoins artificiels pour permettre au marché d'écouler sa surproduction au-delà des besoins réels des citoyens. Elle agit comme une véritable matraque visuelle dans l'espace public pour jouer sur la pulsion d'achat, et comme un redoutable pousse-au-crime vers le crédit à la consommation et le surendettement. L'illusion du bonheur par la surconsommation matérielle et la promotion d’un idéal dans le luxe génère en outre une ponction sur les ressources naturelles et un dumping social délétères.


Ce modèle de vie porté par la publicité et véhiculé par le luxe, outre le fait de pousser chacun à désirer une abondance bien éloignée de la sobriété et du bien vivre, n’est pas sans incidence pour le monde: ce sont bien, comme l'écrit Hervé Kempf, les riches qui détruisent la planète ! D'après un rapport de l'Insee en 2010, les 20 % des ménages les plus aisés émettent 2,7 fois plus d'émissions de GES que les 20 % des ménages les plus démunis ! 


Des propositions concrètes pour une révolution fiscale


Pour réhabiliter l'impôt comme outil de solidarité et faire de la fiscalité un outil de justice sociale et de bifurcation écologique, il est urgent d'engager une véritable révolution fiscale sur la base de ces constats :

     −pour répondre aux inégalités, il convient d'augmenter le nombre de tranches d'impôt sur le revenu afin de le rendre plus progressif, avec une dernière tranche à 100% permettant d'instaurer un revenu maximum autorisé ;
    −pour stopper l'impunité des actionnaires et grands dirigeants, et œuvrer à la mise en place d’une autre forme d’organisation du travail, il est urgent de limiter les écarts de salaire au sein d'une même entreprise, de lutter contre la fraude fiscale et de taxer davantage le capital et les transactions financières ;    
    −pour dégager des recettes supplémentaires afin de financer les services publics essentiels au bien vivre et investir massivement dans la transition écologique, il est nécessaire d’augmenter la TVA sur les produits de grand luxe et sur la publicité, de supprimer les niches fiscales socialement inutiles et nuisibles d'un point de vue environnemental ;
    −enfin, pour sortir les besoins fondamentaux de la précarité et décourager le mésusage, il faut prioritairement mettre en place une véritable tarification progressive de l'eau et de l'énergie, et assurer la gratuité des premiers m² et kWh afin d'en garantir l'accès universel.

La fiscalité est au cœur de l'écologie politique. Redevenue outil de redistribution des richesses, elle permettrait de démontrer que les biens communs tout comme l'argent existent et qu'il n'est nul besoin d'attendre un hypothétique retour de la croissance pour que la sobriété partagée assure le bien être de tous. Car comme l'indiquent de nombreuses études, notamment celles de l'économiste Jany Catrice comparant les indicateurs de santé sociale et de PIB en France, la croissance n'est pas synonyme de bien être. Elle ne résout plus les inégalités au-delà d'un certain seuil du PIB, et prospère sur un extractivisme qui met en péril la biosphère. Il est temps de changer de modèle, une révolution fiscale en serait le premier pas décisif.


*Corinne MOREL DARLEUX, Secrétaire nationale à l'écosocialisme du Parti de Gauche (PG)
Pierre LUCOT, Conseiller Fédéral Europe-Écologie les Verts (EELV), mandataire de la motion Objectif Terre

 

 

 

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 19:05

 

 

Source : mediapart.fr

Des milliers de personnes dans les rues pour dire non au racisme

|  Par Carine Fouteau

 

 

 

Plusieurs milliers de personnes ont marché ce samedi 30 novembre dans les rues de Paris et de plusieurs villes de France contre le racisme, à la suite des propos injurieux proférés à l’encontre de la ministre de la justice Christiane Taubira. Ces manifestations ont été l’occasion de faire entendre quelques voix contre la résurgence d'un climat de haine et de stigmatisation en France.

Plusieurs milliers de personnes ont marché ce samedi 30 novembre dans les rues de Paris et de plusieurs villes de France contre le racisme, à la suite des propos injurieux proférés à l’encontre de la ministre de la justice Christiane Taubira. Ces manifestations, organisées en écho aux trente ans de la Marche contre le racisme et pour l’égalité, ont eu lieu à l’appel des associations antillaises Collectifdom et CM98 (Comité marche du 23 mai 1998), soutenues par les organisations syndicales (CFDT, CFTC, CGT, FSU, UNSA, Union syndicale Solidaires) et par les associations engagées dans la lutte antiraciste, parmi lesquelles la Ligue des droits de l’homme (LDH), la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra), le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) et SOS Racisme (lire leur manifeste).

Samedi 30 novembre à Paris. 
Samedi 30 novembre à Paris. © C.F.



Cette Marche n’a eu ni l’ampleur ni l’énergie de celle de 1983, initiée par quelques jeunes des Minguettes, et à l'issue de laquelle 100 000 personnes s'étaient réunies, dans un contexte d’assassinats d’immigrés, mais elle a été l’occasion de faire entendre des voix fortes contre la résurgence d'un climat de haine et de stigmatisation en France. Sur un podium installé place de la Bastille devant une foule éparse, Serge Romana, du CM98, s’est adressé aux parents des enfants qui ont interpellé la ministre de la justice – « C’est pour qui la banane? C’est pour la guenon! », avaient-ils dit – lors d’une visite de Christiane Taubira à Angers fin octobre. « Vos enfants porteront longtemps la marque de la honte, de la barbarie, honte à vous! », a-t-il lancé. Se présentant comme « un Français descendant d’esclave », il a remercié les organisations qui se sont jointes à l’appel des Ultramarins et leur a demandé de ne pas s’en tenir là, afin de « ne pas convaincre que les convaincus ».

« La lutte antiraciste est en panne », a-t-il reconnu. « Nous avons émis un cri. Nous sommes au début d’un travail de rassemblement », a-t-il ajouté. Vincent Rebérioux, de la LDH, a rappelé que les insultes contre la garde des Sceaux s’inscrivent « dans un contexte nauséabond » dans lequel « des populations entières sont désignées ». « Halte à l’ethnicisation du débat public », a-t-il déclaré, appelant les pouvoirs publics à prendre leurs responsabilités. « Soyez vigilant, soyez courageux », a-t-il lancé au gouvernement.

Pour la Licra, Alain Jakubowicz a estimé que « la France est dans la rue ». « Le peuple de France est dans la rue », a-t-il insisté pour affirmer qu’il ne fallait pas « laisser l’extrême droite revendiquer les valeurs de la France ». « La parole raciste s’est diffusée dans notre société. Il aura fallu qu’une ministre soit attaquée pour prendre conscience de la réalité du mal qui gangrène la France », a-t-il assuré. « Aujourd’hui, la France antiraciste est mobilisée, ne laissons pas les différences entre nous nous diviser », a-t-il poursuivi, voulant croire au commencement d’un « grand mouvement ». Pierre Tartakowski, de la LDH, a clos les prises de parole, non sans avoir « failli oublier » le représentant de SOS Racisme, association pas toujours bien vue parmi les héritiers revendiqués de la Marche, qui lui reprochent d'avoir récupéré l'événement pour le compte du Parti socialiste.

 

Samedi 30 novembre à Paris, boulevard Voltaire. 
Samedi 30 novembre à Paris, boulevard Voltaire. © C.F.

 

Place de la Bastille (Paris), samedi 30 novembre. 
Place de la Bastille (Paris), samedi 30 novembre.

 

Place de la Bastille (Paris), samedi 30 novembre. 

Place de la Bastille (Paris), samedi 30 novembre. © C.F.

 

 

 

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 18:59

 

Source : rue89.com

 

Violente répression d’une manif pro-européenne en Ukraine

Publié le : 30/11/2013 à 17h42

 

 

 

Tôt ce samedi matin, dans le centre de Kiev, la police ukrainienne a violemment dispersé des manifestants, faisant des dizaines de blessés.

Depuis plusieurs jours, des milliers de manifestants dénoncent le refus du gouvernement de signer un accord d’association avec l’Union européenne. Ils réclament le départ du président Viktor Ianoukovitch, coupable à leurs yeux de céder aux pressions de Vladimir Poutine, opposé à ce projet.

Depuis sa prison, l’ex-Premier ministre Ioulia Timochenko a appelé les manifestants à « ne pas quitter la rue tant que le régime ne sera pas renversé par des moyens pacifiques ».

José Manuel Barroso, de son côté, a lancé : « Le temps de la souveraineté limitée est révolu en Europe. »

 

 

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29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 19:06

 

Source : marianne.net

 

Cinq ans après Lehman Brothers, où en est la régulation financière ?
Vendredi 29 Novembre 2013 à 12:00

 

Les économistes atterrés

 

Le 15 septembre 2008, la banque Lehman Brothers chutait et l’économie mondiale entrait dans la crise le plus profonde depuis 1929. Les banques centrales, les autorités de régulation, les dirigeants politiques - les banques elles-mêmes… - promettaient d’adopter les réformes nécessaires au nom du «plus jamais ça». Où en est, depuis, la régulation financière ?

 

Rex Features/REX/SIPA
Rex Features/REX/SIPA

Le 15 septembre 2008, la banque Lehman Brothers chutait et l’économie mondiale entrait dans la crise le plus profonde depuis 1929. Les banques centrales, les autorités de régulation, les dirigeants politiques - les banques elles-mêmes… -  promettaient d’adopter les réformes nécessaires au nom du «plus jamais ça». Le candidat Hollande avait affirmé dans son engagement n° 7 : « Je veux mettre les banques au service de l’économie » et de promettre : « Je séparerai les activités des banques qui sont utiles à l’investissement et à l’emploi, de leurs activités spéculatives. J’interdirai aux banques françaises d’exercer dans les paradis fiscaux … ». 


Cinq ans après, où en est-on ? 


¬ Le système bancaire est-il plus sûr ? 


Pour empêcher la prise excessive de risques par des banques devenues « too big too fail », pour éviter que leur faillite soit un danger pour l’ensemble du système et de l’économie, une séparation des banques de détail des banques d’investissement est indispensable. Or les réformes adoptées se sont contentées d’apporter  « un ajustement à la marge ». Sous la pression des lobbies, la réforme adoptée en France ne touchera pas au modèle de la banque universelle, elle laisse intacte 99% des activités bancaires. Il n’y aura pas de séparation stricte de la banque de détail et des activités de marchés. Les banques vont pouvoir continuer à fonctionner comme avant la crise. 

  •  
¬ La spéculation financière et l’évasion fiscale vont-elles cesser ?

Les quelques avancées sur la transparence des activités des banques n’auront qu’un effet limité sur leurs opérations dans les paradis fiscaux. La moitié des transactions financières et commerciales transitent encore aujourd’hui par une centaine de territoires ayant les caractéristiques de paradis fiscaux. Les multinationales sont les premières clientes des paradis fiscaux, et les banques sont les multinationales les plus implantées dans ces zones off shore. Or il n’y a toujours pas d’accord international sur la fiscalité des entreprises multinationales. Les sociétés écrans, qui permettent de dissimuler des flux financiers, ne sont toujours pas bannies. 

 

  • ¬ L’Union bancaire, un remède à la crise actuelle ?


Au Conseil européen des 28 et 29 juin 2013, les chefs d’État ou de gouvernement de l’Union européenne ont décidé d’aller vers une intégration économique et monétaire plus poussée, et ont adopté le principe d’une union bancaire. L’objectif affiché est de « rompre le cercle vicieux entre les banques et les États ». Les députés européens ont voté le 12 septembre 2013 un système européen de surveillance bancaire qui placera les quelques 130 plus grandes banques de l'UE sous la surveillance directe de la BCE à partir de septembre 2014. Or la BCE a, jusqu’à présent, accordé des aides massives aux banques sans pour assurer leur pérennité. Aucune condition n'accompagne cet octroi de liquidités, aucune exigence n’est imposée quant à l'usage qui en est fait pour soutenir l'économie réelle et lutter contre le chômage. Qu'est-ce qui empêchera les banques de poursuivre sur le même modèle ?
 

Les économistes « atterrés » par les politiques actuelles et par l’absence de véritables mesures pour lutter contre la crise, vous invitent à participer à une conférence-débat sur ces questions et à discuter des politiques qui s’imposent afin de remettre les banques au service de l’économie.


Pour répondre à ces questions…

 

Dans le cadre des Rencontres mensuelles des « atterrés », 

 

Jeudi 5 décembre 2013, de 20h à 22h30 

Salle Bruxelles, FIAP Jean Monnet, 30 rue Cabanis 75014 Paris M° Glacière 

(entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles) 


Débat : cinq ans après Lehman Brothers, où en est la régulation financière?


Intervenants 

- Laurent Clerc, directeur de la stabilité financière à la Banque de France, et auparavant Directeur des Études Monétaires et Financières (2008-2011); Adjoint au directeur de la Stabilité financière (2008); Chef du Service d’Études et de Recherche sur la Politique Monétaire (2004-2007) Économiste à l’OCDE (2003) à la Banque Centrale Européenne (2002) et la Banque d'Angleterre (1999-2000) 

- Jean-Michel Naulot, 40 ans de carrière dans la banque et membre de l'AMF (Autorité des marchés financiers), qui vient de publier  Crise fianancière, pourquoi les gouvernements ne fontrien. _

- Laurence Scialom, professeur à l’Université Paris 10, spécialiste de la régulation bancaire, membre du Directoire d'EconomiX depuis la création du laboratoire, actuellement responsable de l'axe de recherche "Monnaie - Finance - Intermédiation" (MFI) au sein de l'UMR EconomiX. 


Animateurs : Esther Jeffers, maître de conférences à Paris VIII, spécialiste de l’économie bancaire et financière, et Dominique Plihon, professeur et responsable du pôle spécialisé en économie financière à Paris 13, tous deux membres du CA des « atterrés » et du Conseil scientifique d’Attac. 

D’ici là, retrouvez nos analyses et positions sur le sujet dans les chroniques et articles de notre site http://atterres.org.

Ce débat est soutenu chaudement par marianne.net

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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