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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 18:52

 

 

Source : www.liberation.fr

 

 

 

Allemagne: 30.000 manifestants à Berlin pour une agriculture plus verte
AFP 18 janvier 2014 à 17:09

 

 

 

 

 

Des tracteurs dans le centre de Berlin durant une manifestation pour une agriculture plus verte, le 18 janvier 2014Des tracteurs dans le centre de Berlin durant une manifestation pour une agriculture plus verte, le 18 janvier 2014 (Photo Daniel Naupold. AFP)

 

 

 

Quelque 30.000 personnes ont manifesté à Berlin samedi pour une agriculture plus respectueuse de l’environnement et contre l’accord de libre-échange en négociation entre les Etats-Unis et l’Union européenne, soupçonné de «nuire aux agriculteurs et aux consommateurs» européens.

Sous le soleil et dans une ambiance bon enfant, les manifestants, flanqués de 70 tracteurs, se sont rendus à la chancellerie pour réclamer la fin d’une «politique clientéliste en faveur de l’industrie agro-alimentaire». Les organisateurs ont évoqué le chiffre de 30.000 manifestants.

Une centaine d’organisations et d’associations pro-environnementales et caritatives, mais aussi Attac et les labels d’agriculture biologique, avaient invité à manifester sous le slogan «ça nous gave!» en marge du Salon de l’agriculture de Berlin, l’un des plus grands du monde, qui se tient jusqu’au 26 janvier dans la capitale allemande et où se réunissaient samedi 72 ministres de l’Agriculture du monde entier.

«Ceux qui autorisent et subventionnent des élevages géants, qui misent sur l’export et le libre-échange et qui en plus songent à autoriser à la culture en Europe des plantes génétiquement modifiées laissent tomber leurs agriculteurs, et agissent contre les intérêts de consommateurs, animaux et environnement», a résumé dans un communiqué Jochen Fritz, l’un des organisateurs.

Les manifestants ont fustigé pêle-mêle les conditions d’élevage des animaux, les OGM et la concentration des terres agricoles aux mains de gros investisseurs, et réclamé une nourriture de meilleure qualité, un soutien plus actif aux jeunes agriculteurs, à l’agriculture biologique ou encore l’éradication de la faim dans le monde.

«La plus grande majorité des gens ne veulent pas de poulet chloré, de viande aux hormones et d’organismes génétiquement modifiés», a poursuivi M. Fritz. Selon les organisateurs, c’est toutefois exactement ce que les Européens trouveront dans leurs assiettes si l’accord de libre-échange actuellement négocié entre Washington et Bruxelles voit le jour.

AFP
Source : www.liberation.fr



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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 17:44

 

Source : blogs.mediapart.fr

 

La Commission européenne reconnait les dangers des gaz de schiste

...tout en n'imposant pas de règlementation contraignante.

Lire l'info publiée par José Bové sur son blog :

 

"Fuite de gaz de schiste à la Commission Européenne"

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"Le projet de recommandation de la Commission Européenne sur l’exploration et l’exploitation des gaz non-conventionnels dans l’UE, qui doit être rendu public le 22 janvier prochain, a fait l’objet d’une fuite cette semaine. Sont donc consultables ici, dans leur intégralité et en version anglaise,
la communication de la Commission ainsi que le projet de recommandation.

 

A la lecture de ces documents, je constate avec intérêt que la Commission a pris la mesure de l’importance des risques engendrés par l’exploration ou l’exploitation du gaz de schiste, des dangers environnementaux et sanitaires, face au peu de bénéfices engendrés.

 

Elle reconnaît l’impact de la fracturation hydraulique sur l’eau de surface ou souterraine, le retraitement des eaux contaminées dans le processus, les possibles tremblements de terre, la pollution des sols, etc. Elle ne minimise pas les impacts de cette industrie sur la santé.

 

Elle trouve un intérêt économique  à l’entreprise : « les gaz de schiste pourraient apporter des bénéfices économiques, par exemple à travers des investissements locaux sur les infrastructures, des offres d’emplois et des revenus publics via des taxes, émoluments et des royalties »  mais reconnaît à la page suivante que la consommation en eau va entrer en concurrence avec d’autres usages déjà établis à savoir l’industrie, agriculture, ou l’eau potable.

 

La Commission prête une attention particulière aux craintes exprimées par les populations concernées et lors de la consultation qu’elle avait organisé entre le 20 décembre 2012 au 23 mars 2013 concernant « leur santé et les impacts environnementaux du gaz de schiste ». Elle constate « une perception d’un insuffisant niveau de précaution, de transparence et de consultation en ce qui concerne les activités liées au gaz de schiste. ». Elle reconnaît que les opposants au projet de gaz de schiste ne sont pas animés que par une lutte contre un équipement à proximité de chez eux (« pas dans mon jardin »), mais bien par l’intérêt général puisqu’ils agissent aussi contre les projets éloignés. Pour la Commission, « aussi longtemps que ces risques environnementaux et sanitaires, que le manque de transparence et que les incertitudes légales n’auront pas trouvé de réponses, les inquiétudes du publics persisteront ».

 

Quant à l’impact sur le changement climatique et la diminution des émissions de gaz-à-effet-de-serre, au cœur de la communication du 22 janvier, la Commission explique que le gaz de schiste, du fait des émissions de CO2 qu’il implique, ne pourrait jouer qu’un rôle transitoire  et mineur dans le secteur énergétique. Transitoire car il ne répond pas aux objectifs à long terme de décarbonisation de  notre système énergétique. Mineur, car il représenterait « au mieux 10% de la demande en gaz naturel en 2035 ».

 

Les recommandations de la commission sont assez strictes. Aux Etats Membres qui feraient encore le choix d’exploiter leurs réserves de gaz de schiste, elle impose de nombreuses études préalables, elle restreint les choix des sites exploitables, elle prévient des impacts sur les pays voisins, elle sélectionne les entreprises qui offriront des garanties financières en capacité de réparer les dégâts environnementaux, elle soumet les produits chimiques utilisés au cours de la fracturation hydraulique à la directive REACH.

 

La Commission surveillera de près la mise en œuvre des règles « sous la forme de tableau de bord ». Une évaluation est déjà programmée pour juillet 2015 qui visera la « mise à jour des dispositions et la nécessité de mettre au point des clauses harmonisées et juridiquement contraignantes ».

 

La Commission donne ainsi du crédit aux lanceurs d’alerte qui luttent contre les projets d’exploration de gaz de schiste, même si nous pouvons regretter que ce texte n’ait pas encore de valeur contraignante. Néanmoins,  au vu des éléments contenus dans ces pages, les populations concernées disposent désormais des arguments juridiques pour obtenir un moratoire auprès de leurs gouvernements. La commission nous offre des moyens de pressions que nous saurons utiliser."

 

Source : blogs.mediapart.fr

 

 

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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 17:17

 

 

Source : www.midilibre.fr

 

Trèbes : après l'évacuation des Faucheurs, Monsanto dépose plainte
ANTOINE CARRIÉ

19/01/2014, 06 h 00 | Mis à jour le 19/01/2014, 08 h 28
La direction dressera le tableau définitif des dommages causés lundi.
La direction dressera le tableau définitif des dommages causés lundi. (D. R.)

                                                                                                                                                                                                                        Les militants anti-OGM qui s'étaient introduits sur le site trébéen de la multinationale de l'agroalimentaire ont finalement été délogés au cours de la nuit de vendredi à samedi. La direction de Monsanto a confirmé un dépôt de plainte, notamment relatif aux dommages causés aux semences stockées sur le site.

Il aura fallu près de quatre heures aux gendarmes mobiles venus en renfort de Perpignan pour procéder à l’évacuation complète de l’usine Monsanto de Trèbes, au cours de la nuit de vendredi à samedi. Une intervention au long cours, justifiée par l’éparpillement des Faucheurs volontaires dans de multiples parties du site qu’ils avaient investi vendredi en fin d’après-midi.

Entre les militants enchaînés et ceux juchés sur certains bâtiments, c’est à un véritable jeu du chat et de la souris qu’ont dû s’astreindre les gendarmes, à l’œuvre entre 1 h et 5 h du matin. Une opération menée sans heurts, comme le confirmait un des 70 militants encore sur les lieux à l’heure de l’évacuation : "Ça s’est fait tranquillement, il n’y a pas eu de difficultés particulières."

Refus du ministère de l'Agriculture de livrer un communiqué sur le moratoire

L’entrée en scène des gendarmes mobiles faisait suite au dernier contact entre les Faucheurs et le secrétaire général de la préfecture de l’Aude, Thilo Firchow. Des discussions achevées par le refus ferme et définitif signifié par le représentant de l’Etat d’accéder à la demande par les anti-OGM d’une nouvelle prise de position du ministère de l’Agriculture sur la question du maïs génétiquement modifié, le MON 810.

Alors que la période des semences approche, les militants à l’œuvre à Trèbes sollicitaient un communiqué du ministre pour afficher de nouveau le principe d’un moratoire sur la culture de ce produit. Moratoire que Stéphane Le Foll avait déjà réaffirmé le 2 août, au lendemain de l’avis du Conseil d’Etat invalidant l’interdiction française de culture en vigueur sur le territoire depuis 2008.

Les ministres de l’Agriculture et de l’Environnement s’étaient alors engagées à "maintenir le moratoire afin de prévenir les risques environnementaux et économiques pour les autres cultures et l’apiculture". Prise de position suffisamment explicite, expliquait Thilo Firchow, pour ne pas donner droit à un communiqué de plus. Et de demander aux Faucheurs de quitter les lieux. Un appel ignoré par des militants, qui débouchera donc sur l’intervention nocturne des forces de l’ordre.

"Nous allons devoir recontrôler tous nos produits avant de les envoyer à nos clients"

Du côté de l’entreprise, décision a été prise de déposer plainte auprès de la gendarmerie de Trèbes. Un choix expliqué par Brandon Mitchener, chargé de la communication pour Monsanto Europe : "Nous allons poursuivre l’envahisseur devant la justice. Parce qu’ils ont commis un acte criminel, et violé de multiples lois. Il s’agissait d’une manifestation pour laquelle ils ne disposaient d’aucune autorisation. Ils se sont introduits dans une propriété privée. Et ils ont mélangé des semences."

C’est bien ce dernier point qui trouble le plus le géant de l’agroalimentaire : "Ils ont mélangé des semences mâles et femelles, et dégradé des produits qui avaient fait l’objet d’un gros travail de purification. Nous allons devoir contrôler toutes les semences avant leur envoi à nos clients. C’est un travail qui va nous prendre des semaines." Accusations portées en s’étonnant d’être visé : "La direction a clairement dit qu’il n’y avait pas d’OGM sur le site de Trèbes. Monsanto n’a pas l’intention de vendre d’OGM en France ni cette année, ni dans les années futures. Notre activité sur ce territoire est consacrée à des semences conventionnelles. S’ils voulaient protester sur la question du moratoire sur le MON 810, il fallait qu’ils le fassent devant le gouvernement, pas ici."

Un huissier a suivi pas à pas les Faucheurs

Discours chronique, guère suffisant pour convaincre les antis qui, tout au long de leur action, ont fait l’objet d’une attention toute particulière d’un huissier mandaté par la direction de l’usine. Le constat, selon la responsable du site trébéen, Soad Melloul, devrait permettre de relever les dommages causés : "Ils ont souillé tous les lots de semences qui se trouvaient sur les hauteurs des stocks. Des tuyaux d’airs comprimés ont également été arrachés, tout comme des boutons d’arrêt d’urgence." Autant de dégradations présumées qui devraient agrémenter la plainte de la multinationale, pour ouvrir un nouveau front judiciaire avec leurs opposants de toujours.

 

 

Source : www.midilibre.fr

 


 

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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 17:09

 

 

*Compte-rendu rédigé par V., un Indigné (démocratie réelle Nîmes) qui a participé à l'action anti Monsanto

 

Trèbes, près de Carcassonne, usine Monsanto, action à l'appel des Faucheurs Volontaires 17.01.2014.

Nous étions plus de 100 et comme nous n'avions pas prévenus la presse, la flicaille n'était pas là.
La barrière n'a pas tenu 2 minutes, le vigile en treillis avec son clebs a regardé ailleurs, les ouvriers ont continué d’œuvrer en silence comme d'hab, les portes du hangar où  Monsanto enrobe et ensache ses semences étaient ouvertes, nous sommes entrés. Il était 15h 30.
 
Nous nous sommes appropriés les lieux, avons étudié les positions de défense, les cachettes, là où les poulets venus défendre le grain que leur distribuent leurs maîtres mettraient le plus de temps à nous déloger. Certains sont montés sur le toit, d'autres ont accrochés des banderolles aux grues qui dominent le chantier des gigantesques silos que Monsanto a réussi à faire construire, malgré tout, grâce aux zélés zélus locaux et à d'opportunes et soudaines accélérations des procédures, de celles qui pour vous et moi prennent des mois....

Puis nous avons attendu que les représentants de la Mafion viennent pour savoir ce que nous voulions.

Quand un galonné et une sorte d'énarque, clone immature de Xavier Bertrand ou d'une créature s'en approchant, sont venus,  les Faucheurs ont dit: nous voulons que le gouvernement prenne une position claire et prévienne les semenciers et les agriculteurs qui vont leur acheter des semences pour la saison qui commence pour qu'ils sachent positivement que le moratoire contre le maïs OGM Mon810 (au moins çui là, d'autres viendront prendre la relève...on s'en occupera) actuellement suspendu sera bien effectivement reconduit pour cette année. Ce serait honnête et avisé de les en informer comme la ministre de l'environnement du précédent gouvernement l'as eu fait en son temps ( lourd sous entendu: elle).

Le galonné a dit que, attention, nous violions la propriété privée, l'énarque à peine sorti du cocon (et encore attaché)
a récité que le gouvernement s'était prononcé il y a 6 mois, qu'il préparait un texte pour le moratoire, que c'était juridiquement foutrement compliqué et qu'ils ne pouvaient montrer leurs billes que le plus tard possible pour que le texte qu'ils allaient pondre puisse ne pas être attaqué en justice, par le conseil constitutionnel (ou un truc de ce genre), par l'Europe et l'OMC et bientôt Tafta...
 
??????

Sachez le donc, il est désormais incroyablement difficile aux représentants de la Mafion d'édicter des lois que le peuple réclame, ils y suent sang et eau depuis 6 mois les pauv' choux sur les trucs abracadabrantesques qu'on leur réclame. A qui la faute?
Quel état gère? Ce genre d'excuses est-il crédible un seul instant?

Les Faucheurs ont alors demandé s'il n'était pas possible que le gouvernement s'engage à faire très prochainement une déclaration précise (et écrite si possible 'siou plait M'sieur) annonçant simplement que le texte du moratoire était effectivement en préparation. Le représentant de la Mafion nous a demandé d'attendre tranquillement, la réponse n'allait pas tarder, 'on' est à l'écoute...

Nous avons attendu  une heure et quand le 'Négociateur' a reparut c'était avec quelques centaines de policiers, quelques chiens parmi eux et...cerise sur le gâteau, paraît-il la très compétente PSIG (Police Spéciale d'Intervention de la Gendarmerie, si c'est inventé c'est pas par moi...) qui serait seule habilitée et formée à gérer 'dans le calme' les situations où des inconscients irresponsables se mettent en se perchant le plus haut possible, là ou le moindre faux pas fait inévitablement une fâcheuse tâche sur le sol en dessous et fatalement aussi dans un rapport de gendarmerie (et, éventuellement, un article de presse).

Sous les ordres du 'Négociateur', nous avons été délogé un par un des lieux auxquels nous nous cramponnions. Ceux qui s'étaient réfugiés en haut des piles de containers, tous dans un container vide d'où les flics ne pouvaient les extraire sans se casser la figure, ont été ceuillis par un Fenwick qui a déplacé un à un tous les containeurs jusqu'à  ce qu'il puisse descendre celui où se tenaient nos camarades. Ceux réfugiés tout en haut de la tour de mélange et d'enrobage (insecticide, fongicide...certains interdits, tous dangereux...) extraits sans ménagements de la 'tortue' qu'ils avaient formés, puis portés ou trainés plus ou moins doucement dans les escaliers, conduits vers l'extérieur entre deux haies plus ou moins hargneuses de robocops, selon la loi du délit de plus ou moins sale gueule et l'adage policier qu'il est bon de connaître: pour qui coopère 'gentiment', juste quelques insultes, un peu de bousculades...mais qui résiste 'plus que de raison', quelques coups en douce au passage, des bras ou des doigts tordus, des empoignades par les cheveux (ou la barbe...) des doigts dans le nez, des gifles...rien de bien méchant mais tout pour
mater et humilier. Rien de clair ni d'assumé. Côté face: "protect and serve", côté pile ...dite merci quand même, c'est mieux que si c'était pire.

Ceux du toit ont été évacué par une nacelle après un 'essai' d'évacuation par les échelles d'accès: un camarade a été prié de descendre par là, il a refusé. Il a été empoigné et jeté à l'étage en dessous, réceptionné par d'autres robocops... Il y avait 4 ou 5 étages successifs... Libéré parmi nous autres, le camarade a mis un certain temps à s'en remettre et ce n'était pas l'amour du genre humain qui brillait
comme d'habitude dans ses yeux à ce moment là ...honte (eh oui, car humiliation), peur, haine, indignation, solitude, incrédulité, braverie (m'en fout, crétins, j'recommancerai!), révolte et détermination j'ai vu tout cela passer dans ses yeux à la fois.

Je sais pas s'ils savent ce qu'ils font, ces gens là et ceux qui les manipulent, je sais pas si c'est à nous de les pardonner, mais qu'ils ne s'étonnent pas qu'ici et là, la réponse soit moins pacifique...Les faucheurs sont pacifiques et non violents. Moyenne d'âge? 50 ans (allez 45...). M'est avis que la jeunesse si elle est ailleurs, et à NDDL notamment, c'est peut-être qu'elle a certaines 'impatiences' légitimes...cela dit sans dénigrer un instant le combat (que j'admire, c'est pas un secret) des faucheurs, juste un constat.

L'évacuation 'dans le calme' a pris 3 bonnes heures, mobilisés une centaine de flics. Dans la nuit étoilé nous avons allumé un feu aux portes du site. Nous nous sommes rassemblés et réchauffés tous ensemble, avons vérifié que tous étaient sortis puis séparés en nous promettant de revenir, là où ailleurs...Il était 4 h du matin.

Le bilan est mitigé. Certes nous sommes 'entré', certes nous les avons 'occupé' un moment. Les seules images, les seuls témoignages seront les nôtres, la presse est à 2 mn de scooter de l’Élisée, rue du Cirque...On en a gratté une à Monsanto mais l'autre a à peine bougé.
Par contre, le gouvernement sait que les faux vont s'aiguiser avant le printemps...et que la guerre se rallumant dans les campagnes il pourra alors 'calmer généreusement'  les bonnets rouges, les éleveurs de porcs, le lobby céréalier et de tous ceux qui ont besoin de 1 tonne de dérivés du pétrole pour produire 1 g de viande...qui nous rend malade et rempli les cliniques (celles des 'Cahuzac'?). Et hop, y'à bon PIB, vive la croissance...on vous l'avait bien dit...
Je résume outrageusement comme d'hab???

Ce que nous savions déjà se confirme encore. Ce n'est pas que ce gouvernement ne sait pas ce qu'il veut. Ce n'est pas qu'il hésite sur la marche à suivre...
ces gens ne reculent (à peine) que devant  l'ampleur du mensonge qu'ils doivent nous faire avaler. Cette 'trahison'  nécessite tout leur savoir faire d'énarques qui gèrent, et de communicants à deux balles
et prends tout leur temps. Jamais un Le Foll (ou un de ses clones) qui nous concocte un Nano-monde avec ses potes de Grenoble ne pourra renoncer aux OGM et au monde selon Monsanto. Pour lui, pour eux,  c'est leur Dieu qui est en jeu, le Progrès celui qui avance toujours en avant (belle découverte) et doit sauver le Monde...et s'il faut accoucher une autre humanité pour en endurer les conséquences, c'est à coup de bottes et de narcoleptiques qu'on convaincra ceux qui s'entêtent 'déraisonnablement' à rester humains, simplement humains...Béton, Béton, Béton et Technologie (et même pas science...) sont leurs seules réponses aux problèmes de notre temps.

Dialogue? Il est inutile et ils en ont une conception bizarre qui se rapproche de leur conception du partage: "ce qui est à toi est à moi et ce qui est à moi est à moi".
Dialogue? Avec des gens qui ne font pas ce qu'ils annoncent et n'annoncent pas ce qu'ils font?
Alors Hollande un traître? Nous le savions déjà mais là où il est il ne peut plus le cacher à personne. Le roi est nu un peu trop souvent ces temps ci. D
'ailleurs sa duchesse est  à "La Lanterne" paraît-il (ah! ça ira, ça ira... incroyable non? j'invente rien, la Valérie T si j'mens...), c'est au château de Versailles, un logement public de luxe pour se remettre à nos frais des frasques privées  (il insiste là-dessus, ce con) de son cher Premier Homme de France...bref on va pas en faire une affaire d'état n'est-ce pas?, ce doit être ça un président 'normal'...
Hé, François te fatigue plus, laisse tomber le masque, nous on est tous un peu comme "Sergio": tous immunisés parlementaires... ton 'mandat' on s'en tape, tu ne nous représente pas, on a compris:
Oligarchie partout, Démocratie nulle part!

Concluons:
Ni de nos champs ni de nos assiettes nous n'avons chassé les OGM, la lutte n'est pas finie et elle est terriblement inégale: en face la force de l'Ordre et le pouvoir de l'Argent contre les gueux et les pacifiques. Les Faucheurs ne gagneront pas seuls. Ce n'est pas qu'un combat agricole, ce n'est pas un combat pour uniquement notre petit bien-être personnel et sacré:  à ceux qui veulent gouverner le monde, nous répondons: RESISTANCE!
Il y aura des 'prochaines fois' et si on n'en veut pas du 'monde selon Monsanto', faudra
bien quelqu'un  pour aller piétiner le colza, faucher le maïs...

 

 
PS : Désolé de pas avoir pu participer à l'action 'boycott Unilever'. Mais voilà: depuis ma douce banlieue, à 17 km du musée de la Romanité, 25 mn de bagnole pour rejoindre le stade des Costières...ensuite, 30 mn pour arriver au parking de Géant Casino,1 km plus loin. Ensuite 20 mn à tourner dans le parking pour pas trouver de place (et croiser Marleen dans la même situation que moi...mais elle a été plus têtue que moi...). Bref, il est presque plus court d'aller à Trèbes qu'au Géant Casino...j'en ai eu marre, j'suis allé me coucher.
Quand même, j'ai pu admirer depuis le confortable siège de ma limousine climatisée la redoutable efficacité des transports en commun par vrai faux tram-bus...5-6 passagers par bus, à l'aller comme au retour, et ceux qui rentraient étaient mains vides ou presque. Un transport en commun vers une zone commerciale pour des gens qui ne peuvent presque rien acheter et des kilomètres d'emmerdes pour les autres qui pourraient  y acheter s'ils pouvaient les atteindre, ayant  eu la 'bonne idée' de vouloir devenir petits propriétaires loin de toute humanité...
le Progrès vous dis-je!

Par quel miracle quotidiennement renouvelé ce monde tient-il encore debout?
La réponse est peut-être que dans le vide on ne tombe jamais....

Bien bonne nuit et biz à tous...

 

 

 

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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 19:11

 

 

Source : www.humanosphere.info

 

Voici la maison de Mr. Michael Buck 

Social – Logement : Un ancien professeur et agriculteur de 59 ans a construit une maison sans utiliser d’outils et pour la modique somme d’environ 181 euros (suivant le cours du jour)…

Comment? Eh bien, il a récupéré tout le matériel dont il avait besoin pour la construire. Ce qui a coûté de l’argent, c’est la paille dont il a eu besoin.

Pour le terrain, l’humain possédait une ferme. Il a vendu la ferme et conservé un petit terrain.

Photos … hop!

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Comme vous le voyez sur ces deux premières photographies, la maison ne manque pas de charme.  Les murs sont en torchis.  Le toit en chaume. En gros, toutes des matières qui se trouvent facilement.

Le but de Monsieur Buck est de démontrer que nous ne sommes pas obligé de nous couvrir de dettes pour posséder un petit chez nous.

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Bien sûr, il n’y a pas d’électricité… mais aujourd’hui, on peut trouver de quoi s’éclairer sans mettre le feu à la maison ni à son portefeuille. On peut également trouver des meubles gratuits, des matelas que l’on découpe pour faire des coussins confortables.

Ce qui est indispensable, c’est un point d’eau pas trop loin.  Ici, Monsieur Buck a la chance de posséder une petite source.

N’oubliez pas que le confort peut venir petit à petit, par après…

——————-

Actualidad.rt.com

Il existe un projet collectif >>> Clic Clic Clic

PS : attention aux dérives sectaires, attention à votre liberté, les gens! Dac? Ne cherchez pas une liberté là où vous pourriez finir par la perdre. Demandez conseil à ceux qui vous aiment.

 

Source : www.humanosphere.info

 

 


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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 18:30

 

 

Source : www.mediapart.fr

Obama ne voit rien de choquant dans l'espionnage de la NSA

|  Par Iris Deroeux

 

 

Vendredi, Barack Obama prononçait un discours très attendu sur la réforme de la National Security Agency, dont les programmes de surveillance tentaculaire ont été révélés par Edward Snowden. Les réformes annoncées sont minimes et ne satisfont pas élus, associations et entreprises.

« Nous n’allons pas nous excuser simplement parce que nos services de renseignement sont plus efficaces (que ceux d’autres pays) », a glissé Barack Obama, l’air légèrement offusqué, au beau milieu de son discours sur la réforme de la NSA, hier. Cette étonnante remarque résume bien le ton de son intervention. Non, le président ne compte pas revoir en profondeur les pratiques de l’agence de sécurité américaine, pourtant débattues et critiquées aux États-Unis et à travers le monde depuis les premières révélations d’Edward Snowden, en juin dernier. Il est au contraire fier de ses prouesses technologiques.

S’il reconnaît le besoin d’instaurer des garde-fous pour mieux encadrer les programmes de surveillance de la NSA, il estime que la sécurité nationale reste prioritaire et qu’Edward Snowden l’a mise en danger. Tout en insistant sur l’importance des libertés individuelles, Barack Obama a répété à plusieurs reprises que le terrorisme était une menace réelle. Il a mentionné huit fois les attaques du 11 septembre 2001.

Et si la NSA collecte des quantités faramineuses de données (tel un véritable « aspirateur à renseignements », comme nous l’avons expliqué ici), il s’est voulu rassurant tant auprès des Américains que des étrangers en expliquant qu’elles n’étaient utilisées que si elles étaient jugées utiles dans le cadre d’une affaire mettant en jeu la sécurité nationale.

 

Barack Obama, vendredi 17 janvier 2014 
Barack Obama, vendredi 17 janvier 2014 © Kevin Lamarque / Reuters

« À travers le monde, quelle que soit leur nationalité, les gens doivent savoir que les États-Unis ne surveillent pas les citoyens ordinaires qui ne menacent pas notre sécurité nationale, et que l’on prend en compte leurs inquiétudes quant à la protection de leur vie privée », a-t-il déclaré. Il a ajouté qu’il mettrait fin à l’espionnage de chefs d’État de pays alliés, sans préciser lesquels...

Il a ainsi évoqué la protection de la vie privée des étrangers, une première depuis le début de cette affaire en juin dernier ; le débat américain se limitant souvent aux droits des Américains. Ce détail a donc son importance, notent les experts en surveillance de la Brookings Institution, un grand think tank de Washington, réunis après le discours, hier (à retrouver ici). Personne n’arrive cependant à comprendre ce que cela signifie concrètement, et de quels recours légaux disposent éventuellement les étrangers face à la NSA.

Au bout du compte, les mesures concrètes annoncées hier par Barack Obama sont peu nombreuses. La réforme de la NSA s’annonce minime. Il n’a pas beaucoup tenu compte des recommandations faites par le panel qu’il avait lui-même convoqué pour étudier le sujet (dont nous parlions ici). Barack Obama s’est surtout focalisé sur le programme de la NSA consistant à collecter les métadonnées de millions de clients d’opérateurs téléphoniques américains, permettant de connaître le lieu, la date et la durée de leurs appels.

Il n’a pas proposé de réduire la taille de ce programme, mais seulement de limiter l’utilisation des données. Les agents de la NSA devront par exemple obtenir l’aval d’un tribunal à chaque fois qu’ils veulent piocher dans ce stock de données. Ils devront passer par la cour FISC, une cour de justice déjà centrale dans le système de surveillance de la NSA. Elle est composée de juges fédéraux qui délibèrent en secret et signent des décrets autorisant la plupart des missions de surveillance de la NSA (le fonctionnement secret de cette cour fait l’objet de vives critiques, comme nous allons le voir). Il souhaite également que ces données ne soient plus conservées par la NSA, mais par une entité indépendante, dont la forme reste encore à déterminer. Le président a dit se donner jusqu’à fin mars pour y réfléchir.

Dans l’ensemble, ce corpus de mesures ne satisfait pas grand-monde aux États-Unis. Les médias s’étonnent que le président se focalise autant sur un seul type d’activité de la NSA, le programme concernant les opérateurs téléphoniques, quand tant d’autres ont été dévoilés. « Il prétend que ce programme est celui qui dérange le plus les Américains », notent les journalistes du site The Verge. « Mais c’est faux ! On dirait que cela permet seulement de réduire le débat », poursuivent-ils (leur émission est ici).

Se prononçant pour plus de transparence, Barack Obama a ensuite proposé que les arrêts de cette fameuse cour secrète FISC soient déclassifiés plus régulièrement. Il a encore annoncé la création d’un poste de diplomate au sein du secrétariat d’État (l’équivalent de notre Quai d’Orsay), qui serait spécialisé dans les questions de renseignement. 

Des propositions de réforme au Congrès ?

Les nombreuses associations de défense des droits civiques, de protection de la vie privée, que ce soit l’ACLU, l’Electronic Frontier Foundation ou encore le Center for National Security Studies n'ont pas été avares de critiques. Elles estiment que ces réformes ne changent rien au problème de fond : ce gigantesque édifice de surveillance bafoue les droits des Américains, notamment le quatrième amendement de la constitution censé protéger les citoyens contre les fouilles et perquisitions abusives.

Elles déplorent le manque de courage du président, qui pourrait, s’il le souhaitait, réformer en signant de nombreux décrets présidentiels. Comme il l’a indiqué pendant son discours, hier, celui-ci préfère que le Congrès se charge de débattre et de voter de plus amples réformes. Une manière d’enterrer le sujet selon les plus sceptiques, puisque le Congrès est actuellement si divisé qu’il est très difficile d’y obtenir assez de votes pour passer des textes de lois ambitieux...

Il se pourrait cependant que le Congrès surprenne et initie des réformes, notamment car la question de la surveillance brouille les divisions habituelles entre les partis. Au cours des derniers mois, plusieurs textes de lois ont en effet vu le jour, proposés à la fois par des élus démocrates et républicains. Si aucun n’a encore été soumis au vote du Congrès – il faut d’abord qu’ils soient étudiés par les commissions des affaires juridiques de la Chambre et du Sénat –, ils permettent de mesurer l’ampleur du débat provoqué à Washington par les révélations d’Edward Snowden.

Citons la proposition du sénateur démocrate de l’Oregon Ron Wyden, qui vise à faire cesser la collecte des relevés téléphoniques, à limiter l’usage du programme PRISM permettant la collecte des emails, ou encore à réformer la cour secrète FISC pour qu’elle fonctionne de manière moins obscure. Plus ambitieuse, la proposition de Rush Holt, élu démocrate du New Jersey à la Chambre des représentants, qui voudrait que le Patriot Act soit tout bonnement abrogé. Cela remettrait en cause plusieurs programmes de la NSA trouvant leur base légale dans ce texte voté au lendemain du 11-Septembre.

La plus populaire est la proposition de l’élu républicain à la Chambre Jim Sensenbrenner, du Wisconsin, qui n’est autre que l’un des concepteurs du Patriot Act ! Depuis plusieurs mois, celui-ci ne cache pas sa colère face à l’ampleur de la surveillance révélée par Edward Snowden. Il estime que le Patriot Act ne devait absolument pas être interprété de cette manière. Jim Sensenbrenner a donc introduit un texte nommé le USA Freedom Act. Il vise lui aussi à freiner la collecte de données par la NSA, à rendre le travail de la cour FISC plus transparent, à y nommer un observateur indépendant. Il doit aussi permettre aux entreprises du Web de mieux communiquer avec le public quant aux ordres qu’elles reçoivent de la NSA et les informations qu’elles lui transmettent.

Ce texte recueille le soutien de nombreuses entreprises, d’associations, de lobbies et d’élus, tant démocrates que républicains. Le USA Freedom Act est notamment soutenu par les entreprises du Web, tant des géants comme Yahoo!, Google, AOL ou Facebook, que des PME. Leur argument ? Les révélations en cascade sur la surveillance tentaculaire de la NSA ont des conséquences économiques néfastes pour les entreprises américaines.

« Nous sommes avant tout choqués par l’ampleur de la surveillance de la NSA car elle pose de graves questions quant à la protection de la vie privée des citoyens. Mais cet argument n’a pas l’air d’avoir beaucoup de poids… Nous passons donc à un autre argument : le risque économique. Les entreprises high-tech américaines sont en train de perdre leur crédibilité, et donc des clients à l’international », nous explique au téléphone Brough Turner, fondateur de plusieurs start-up, qui s’est associé à d’autres entreprises du Web venues faire du lobbying à Washington en début de semaine, afin de convaincre des élus de soutenir le USA Freedom Act.

« Certains y réfléchissent, d’autres y sont opposés, estimant que la NSA dans sa forme actuelle est essentielle à la sécurité du pays », note-t-il. Il juge le USA Freedom Act insuffisant, mais il ajoute : « Plus personne ne fait confiance à Barack Obama pour changer quoi que ce soit. Il faut donc des initiatives de ce type au Congrès. Il faut aussi des actions en justice, pour juger de la constitutionnalité de ces programmes. » Il reste optimiste et pense que les révélations d’Edward Snowden, distillées au compte-gouttes, « maintiennent le débat vivant, il est impossible d’enterrer le sujet ».

D’autres estiment tout de même que l’accumulation d’informations et de détails techniques rend ce débat sur la surveillance de plus en plus compliqué voire confus. Peter W. Singer, spécialiste des questions de cybersécurité et auteur de l’ouvrage Cybersecurity and cyberwar, what everyone needs to know, a récemment fait une distinction utile entre les différentes catégories de surveillance auxquelles s’adonne la NSA, lors d’une conférence à la Brookings Institution, début janvier.

La première est constituée, selon lui, « d’actes d’espionnages intelligents à l’encontre d’ennemis des États-Unis » ; la deuxième, de missions de surveillance « douteuses et floues d’un point de vue légal », et la troisième, « d’actes non stratégiques et tout simplement stupides ». Il notait que le débat aux États-Unis avait tendance à se focaliser sur la deuxième catégorie et sur les détails juridiques. Au risque de ne pas assez interroger le sens, le coût et les conséquences néfastes sur les relations internationales d’un tel édifice. Le discours de Barack Obama n’échappe pas à cette critique. 

 

 

 

 

Source : www.mediapart.fr

 

 

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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 18:12

 

 

Source : www.mediapart.fr


Climat : Mediapart dresse la liste des dix plus gros pollueurs en France

|  Par Jade Lindgaard et Arthur Pivin

 


ArcelorMittal, EDF, Total, E-ON et GDF Suez sont, de loin, les industriels les plus émetteurs de CO2 en France. Alors que se profile la loi sur la transition énergétique, Mediapart a établi le palmarès des plus gros pollueurs climatiques. Surprise : EDF, pourtant producteur à 80 % d’électricité d’origine nucléaire, y occupe la deuxième place.

En France, l’émetteur de gaz à effet de serre, c’est un peu l’homme invisible : beaucoup en parlent, mais personne ne sait vraiment de qui il s’agit. L'économie française est l'une des moins carbonées d'Europe. Rapportées au PIB, les émissions représentent moins des deux tiers de l'Union européenne ou de l'Allemagne. Cette singularité suffit souvent à éteindre les curiosités. La politique climatique, en partie décidée à Bruxelles, est mal connue, peu lisible, et mal mise en œuvre, conclut un rapport très critique de la Cour des comptes publié le 16 janvier dernier (voir ici).

Dans les nomenclatures officielles, les rejets de gaz à effet de serre sont mesurés par secteurs : les transports (27 % du total en 2011), l’agriculture (19 %), les logements et les bureaux (16 %), les industries, les déchets. Les responsabilités individuelles sont diluées dans la masse globale des tonnes d’équivalent CO2.

 

Source : Agence européenne de l'environnement, juin 2013. 
Source : Agence européenne de l'environnement, juin 2013.


L’appareil productif est systématiquement jaugé par tranche de spécialisation : énergies (12 %), industries manufacturières et construction (13,5 %), procédés industriels (8 %). Avec 33 % du total, l’industrie est bien la première source de gaz à effet de serre en France. Et donc le premier contributeur au dérèglement climatique.

Mais qui sont exactement ces entreprises ? Et quels efforts s’apprêtent-elles à accomplir ? Les réponses sont toujours floues. Réduire nos émissions est pourtant un objectif récurrent de nos politiques publiques. Le projet de loi sur la transition énergétique, attendu au mieux fin 2014, devrait comprendre un objectif de division par quatre des émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2050, l’instauration de « budgets carbone » pour en piloter la décrue et prévoir la baisse de 50 % de la consommation de combustibles fossiles en 2030. À l’échelle européenne, le paquet énergie-climat 2030 en cours d’élaboration (voir ici) pourrait exiger des États membres une baisse de 45 % des émissions de gaz à effet de serre pour 2030. 

Prenons l’exemple du CO2, gaz à effet de serre le plus répandu – mille ans après son émission, il en reste encore 20 % dans l’atmosphère. Il existe plusieurs registres de déclaration d’émissions de dioxyde de carbone. Ils sont tous publics, et librement consultables sur internet (ici, , et encore ici). Depuis la création du marché européen des quotas de carbone, les sites industriels les plus polluants doivent en effet déclarer chaque année le total de leurs rejets de CO2 – un millier d’installations sont concernées : centrales thermiques, chaufferies urbaines, usines sidérurgiques, métallurgiques, pétrochimiques, cimenteries, papeteries…

Mais ces millions de tonnes de gaz carbonique sont comptabilisées usine par usine, centrale par centrale, et non par entreprise. Impossible en l’état de savoir quelle société en dégage plus que les autres.

Mediapart s’est plongé dans ces tableaux et a calculé qui en émettait exactement et en quelle quantité en 2012 (le détail de notre décompte figure sous l’onglet Prolonger), dernière année pour laquelle les données sont disponibles.

Voici les résultats de ce palmarès des plus gros pollueurs climatiques sur le territoire national : le groupe de métallurgie ArcelorMittal et l’énergéticien EDF arrivent loin devant les autres, avec respectivement 19 et 16,5 millions de tonnes de CO2, soit l’équivalent de 18 % et 16 % de l’ensemble, selon nos estimations. Ils sont suivis du pétrolier Total (9 % des émissions totales de CO2), de l’énergéticien allemand E.ON (5 %), du groupe GDF-Suez (4 %), du spécialiste des matériaux de construction Lafarge (4 %), du pétrolier ExxonMobil (4 %). Suivent ensuite le cimentier Italcementi, le producteur de chaux Lhoist et le cimentier Vicat.

 

© Arthur Pivin. 
© Arthur Pivin.

 

 
© © Arthur Pivin.

Première surprise de ce palmarès : la place d’EDF, deuxième plus gros émetteur de CO2, malgré la part ultra-dominante du nucléaire dans son offre d’électricité (80 %), et la moindre – mais non négligeable – de l’hydraulique. On comprend mieux en consultant une autre liste, celle des sites qui rejettent le plus de gaz carbonique : on y retrouve quatre centrales thermiques de l’électricien français : Cordemais (charbon et fioul), Blénod (charbon et gaz), Le Havre et La Maxe (charbon). Cumulées, elles représentent plus de la moitié des rejets du groupe.

« EDF, loin d'être aussi faiblement émettrice qu'elle le prétend »

 

Centrale de Cordemais, la plus grosse centrale thermique à flammes d'EDF en France (©EDF). 
Centrale de Cordemais, la plus grosse centrale thermique à flammes d'EDF en France (©EDF).

D’ici à 2015, dix centrales au charbon doivent cesser leurs activités, et être remplacées par des tranches fonctionnant au gaz. C’est aussi le cas pour la centrale la plus polluante d’E.ON, Émile Huchet (Moselle), où est  expérimenté un système de stockage d’hydrogène. En 2012, la production d’électricité à base de charbon avait progressé de 35 % en France. Mais un vaste mouvement de fermeture de ces unités, plus chères que celles au gaz, est enclenchée, dans la foulée de la transposition de la directive relative aux émissions industrielles (IED) qui limite plus drastiquement les gaz à effet de serre.

 

© Arthur Pivin. 
© Arthur Pivin.

EDF confirme nos chiffres – « Oui, on émet beaucoup parce qu'on produit beaucoup d'énergie » – mais rappelle qu’« en France, 95 % de notre électricité est décarbonée, avec 80 % de nucléaire et 15 % d’hydraulique ». Le parc électrique français reste dans son ensemble l’un des moins émetteurs en Europe avec annuellement 0,4 tonne de CO2 par habitant, contre 3,6 tonnes en Allemagne.

Les installations thermiques classiques constituent la troisième source de production d’électricité en France avec en moyenne 10 % de l’énergie électrique totale. À quoi servent-elles ? En partie, à alimenter les chauffages et autres appareils électriques dans les logements en fin de journée l’hiver : « l’effet de pointe ». Mais aussi à pallier la faible disponibilité des réacteurs atomiques, comme cela s’est produit pendant l’été 2012 : la production nucléaire avait chuté de 9,7 % par rapport à l’année précédente, et la consommation de charbon atteint un niveau très élevé pour la période.

Sur son site, Réseau de transport d’électricité (RTE), filiale d’EDF, publie en temps réel la quantité de CO2 dans les kilowattheures d’électricité produits en France.

L’électricien ne s’est fixé « aucun objectif en volume de réduction de ses émissions de CO2 », précise le groupe, mais doit fermer dix réacteurs de centrales à charbon d’ici 2015, ainsi que certaines tranches de fioul. « EDF est loin d'être aussi faiblement émettrice qu'elle le prétend puisque c'est le deuxième plus gros pollueur en France, analyse Célia Gautier, chargée de mission sur les politiques européennes pour le Réseau action climat (RAC). Le recours massif et typiquement français au chauffage électrique pour écouler la production nucléaire amène à rallumer en cas de grand froid les centrales thermiques comme celle de Cordemais (dont la fermeture n’est pas prévue - ndlr), pour répondre aux pics de consommation. L'importance des émissions issues des centrales thermiques montre aussi qu'en l'absence d'un prix significatif pour les émissions de CO2 les producteurs d'énergie ne sont pas incités à fermer leurs centrales charbon et à développer les sources d'énergie renouvelable. »


Site d'ArcelorMittal à Dunkerque (© Arcelor Mittal) 
Site d'ArcelorMittal à Dunkerque (© Arcelor Mittal)

Concernant ArcelorMittal, les sites de Dunkerque et de Fos-sur-Mer produisent de l’acier liquide, dont la fabrication requiert une consommation massive de charbon afin d’obtenir des températures très élevées. Ils rejettent chacun une quantité colossale de dioxyde de carbone, respectivement 11,2 et 7,1 millions de tonnes. Ils sont de très loin les sites les plus émetteurs du pays. À la différence d’EDF, le groupe sidérurgique affiche un objectif officiel de baisse de 8 % de ses gaz à effets de serre entre 2007 et 2020. L’arrêt du seul site de Florange en 2012 (2,5 millions de tonnes de CO2 en 2011) remplit à lui seul cet engagement, ce qui en dit long sur sa timidité.

« ArcelorMittal est l'entreprise la plus émettrice en France, mais c'est aussi celle qui reçoit le plus de quotas de CO2 à titre gratuit, quand d'autres entreprises doivent les acheter aux enchères, explique Célia Gautier, du RAC. Uniquement pour les hauts-fourneaux de Florange, qui ont fermé depuis mars 2013, le gouvernement avait prévu d'allouer à titre gratuit 3,8 millions de quotas de CO2 par an à ce site industriel, y compris en 2013 et jusqu'en 2020 ! Cela représente un cadeau d'une vingtaine de millions d'euros au cours actuel de la tonne de CO2. »

Mais « c'est un peu trompeur pour Lafarge et surtout Total, car ces chiffres sur la France ne sont pas du tout représentatifs de leurs responsabilités d'émetteur, Total émettant bien plus via ses activités en dehors du territoire », analyse Anne Valette, chargée de campagne climat à Greenpeace France. Sur le monde entier, en 2010, Total a rejeté 398 millions de tonnes de CO2, en tenant compte des rejets liés à la combustion des barils extraits, selon les calculs du spécialiste du climat Richard Heede publiés dans la revue scientifique Climatic change fin 2013 (à lire en cliquant ici). Le bilan du cimentier Lafarge atteint alors 61 millions de tonnes. C’est largement au-dessus des données nationales.

L’industrie représente 21 % de la consommation finale d’énergie en France, un poste en constante baisse depuis quarante ans, sous l’effet de la fermeture des usines, de l’amélioration de l’efficacité énergétique des équipements et du remplacement partiel des fossiles par l’électricité. À cause des délocalisations, une partie de la production nécessaire à la satisfaction de la demande intérieure se réalise hors de nos frontières. Pour mieux prendre en compte notre empreinte carbone réelle, les statisticiens intègrent désormais à leurs calculs le bilan carbone de cette offre hors de nos frontières. Résultat : une forte réévaluation de nos émissions, qui passent de 8,2 tonnes de CO2 par habitant à 12,2 tonnes (en 2007) (voir sur ce document, p. 24).

Des millions d'euros de cadeaux en CO2

Deuxième surprise de ce classement : la liste des plus gros émetteurs de CO2 ressemble beaucoup à celle des entreprises qui ont gagné le plus d’argent grâce à ce même carbone sur le marché européen des quotas. Créé en 2005, le système EU-ETS impose un seuil maximal d’émission aux industries les plus polluantes. Mais ces allocations furent très généreuses et, avec la crise économique, le gaz carbonique rejeté par leurs usines a eu tendance à se réduire. Si bien que l’écart entre les rejets autorisés par l’Europe et ceux effectivement réalisés (en France) dépasse en 2012 le million de tonnes pour sept groupes industriels, parmi lesquels : ArcelorMittal, Total, GDF Suez, E.ON, EDF et Lafarge.

Pour ces multinationales, cette différence est lucrative : malgré le faible cours du carbone sur le marché européen, l’enveloppe des sur-allocations a représenté un cadeau de 3,9 milliards de dollars entre 2008 et 2011, sur l’ensemble de l’Europe, selon les calculs de l’ONG britannique Sandbag. Tout ce capital n’a pas été vendu. Les recettes concrètement retirées de la vente d’une partie de ces excédents atteignent 1,8 milliard d’euros sur la période, selon Sandbag. ArcelorMittal aurait ainsi vendu pour 250 millions d’euros de quotas en Europe sur quatre ans. La seule année 2012 fut encore plus profitable, avec 220 millions de recettes, comme l'indique le rapport financier du groupe.

 

© Arthur Pivin. 
© Arthur Pivin.

 

© Arthur Pivin. 
© Arthur Pivin.

Pour la France, en 2012, le groupe ArcelorMittal a reçu un « cadeau » de 5,3 millions de tonnes de CO2, pour une valeur comprise entre 32 et 50 millions d’euros (en fonction du cours du marché cette année-là), selon nos estimations. « Comme l'autorise la réglementation, une partie des quotas dont le groupe dispose a été vendue et les fonds générés ont été utilisés pour financer des projets d'amélioration d'efficacité de nos usines ayant un impact sur l'efficacité énergétique et une réduction des émissions de CO2 », explique le groupe, sans chiffrer les recettes de ses ventes.

« Le gouvernement du Luxembourg a posé un ultimatum au géant de l'acier pour qu'il restitue à l'État ses quotas inutilisés, indique Célia Gautier du RAC. Le gouvernement français devrait faire de même. »

Raffinerie de Normandie de Total, au Havre (©Total). 
Raffinerie de Normandie de Total, au Havre (©Total).

Autre bénéficiaire, Total, qui a fini l’année avec 3,6 millions de tonnes de CO2 d’excédent, pour une valeur comprise entre 22 et 34 millions d’euros. Le groupe assure en avoir conservé la totalité. De son côté, GDF-Suez possédait à peu près la même réserve de dioxyde de carbone fin 2012. Quant à EDF, il a profité d’un surplus de 1,6 million de tonnes en 2012, soit un capital compris entre 9,5 et 15,1 millions d’euros, que le groupe assure aussi avoir conservé : « Nous avons une gestion prudentielle et non spéculative de cette question. »

Le cimentier Lafarge, 6e plus gros émetteur en France en 2012, a retiré 562 millions d’euros de la vente de ses quotas non utilisés en Europe entre 2008 et 2011, selon Sandbag. Dans le même secteur, Italcementi, 8e plus gros pollueur du climat en France en 2012, en aurait obtenu 135 millions d’euros sur la même période.

Les douze sites les plus suralloués en 2012 (©Arthur Pivin). 
Les douze sites les plus suralloués en 2012 (©Arthur Pivin).

Pour Maxime Combes, économiste et membre d’Attac, « l’Union européenne vient de perdre deux ans à vouloir réformer le marché du CO2 pour, au bout du compte, ne le modifier qu’à la marge. Il est une entrave à toute nouvelle politique de transition énergétique ». Au côté d’une centaine d’organisations, Attac France réclame l’abolition du système EU ETS, et son remplacement par des politiques fiscales adaptées et la fin des subventions aux énergies fossiles (voir aussi ici). Pour Célia Gautier du RAC : « Les plus gros pollueurs français et européens bénéficient d'un traitement de faveur injustifié. Aujourd'hui, le marché carbone européen est utilisé non pas pour enclencher les investissements dans la transition énergétique, car le prix du CO2 y est trop faible, mais pour subventionner les industriels les plus pollueurs. »

90 entreprises ont émis les deux tiers des émissions mondiales

 

© The Guardian. 
© The Guardian.

Près des deux tiers des émissions de CO2 et de méthane dans le monde depuis le milieu du XIXe siècle proviennent de 90 entreprises : Chevron, ExxonMobil, Saudi Aramco, BP, Gazprom, Shell occupent les premières places de ce palmarès des plus gros pollueurs historiques du climat. Le premier français, le pétrolier Total, arrive en 13e position – mais se hisse au 7e rang de la liste des entreprises privées – avec 12 milliards de tonnes de dioxyde de carbone rejetées depuis 1854.

Le spécialiste du climat Richard Heede, ancien du Rocky Mountain institute d’Amory Lovins, a publié les résultats de ce spectaculaire calcul dans la revue scientifique Climatic change en octobre dernier (voir ici la superbe visualisation qu'en a livrée le quotidien britannique The Guardian).

Les industriels qui ont le plus largué de gaz carbonique dans l’atmosphère sont pétroliers, gaziers, producteurs de charbon et fabricants de ciment. La moitié du CO2 et du méthane crachés par les industriels depuis 1751 l’a été au cours des trente dernières années. L’effet sur le dérèglement du climat est catastrophique : on trouve encore dans l’atmosphère 20 % des émissions de CO2 mille ans après. Nul ne peut plus exclure que l’effet de serre soit irréversible. La teneur de l’atmosphère en gaz à effet de serre a atteint un niveau inégalé en 2012, selon l’organisation météorologie mondiale (voir ici). Les causes du dérèglement du climat ne cessent de s’aggraver.

Pour la première fois, une autre équipe de chercheurs a mesuré la contribution des pays au dérèglement climatique, dans un article publié par Environmental research letters (à lire ici). Ils ne se contentent pas de mesurer leurs émissions de gaz à effet de serre (CO2, méthane, protoxyde d’azote, aérosols de sulfate), mais calculent aussi l’impact que ces rejets gazeux ont eu sur le réchauffement planétaire depuis la révolution industrielle (et jusqu’en 2005). Le résultat donne un classement inattendu. Premier responsables historique du dérèglement climatique : les Etats-Unis, suivis de la Chine, la Russie, le Brésil, l’Inde, l’Allemagne, le Royaume-Uni, la France (en 8e position donc), l’Indonésie et le Canada (voir plus sur cet article).

Quelles conclusions tirer de ce palmarès ? Nos émissions de CO2 ne sont pas seulement la conséquence de nos modes de vie et de nos choix de sociétés. Elles concernent directement des acteurs économiques majeurs, qui s’en arrangent et en tirent parfois profit dans la plus grande discrétion. Face au défi sans précédent du dérèglement climatique, comment se répartit l’effort entre ménages et entreprises ? Est-il justement partagé ? Personne n’en discute. L’arrêt des émissions de gaz à effet de serre ne peut commander à lui seul la fermeture de sites industriels qui emploient des travailleurs qui en tirent leurs moyens de subsistance, et qui sont aussi les consommateurs des produits qui en sortent. En matière d’émission de CO2, la dichotomie entre offre et demande n’est pas si simple.

 

Pollution atmosphérique en Inde (Arko Datta/Reuters). 
Pollution atmosphérique en Inde (Arko Datta/Reuters).

Et pourtant, l’échec de la diplomatie du climat à endiguer les gaz à effet de serre appelle à trouver des alternatives à la logique du protocole de Kyoto, qui fait peser sur les seuls États la responsabilité de la décrue des émissions. Les pistes le plus souvent discutées passent par des taxes aux frontières, l'écotaxe kilométrique, l'arrêt des subventions des énergies fossiles.

Dans ces conditions, identifier les plus gros pollueurs industriels ne se résume pas à un concours de virtuosité mathématique. Cela met en lumière des acteurs majeurs du sujet, jusqu’ici sous-exposés politiquement. Aux États-Unis, c’est de plus en plus un enjeu juridique. Les contentieux devant la justice et les class actions ont exercé une pression considérable sur les fabricants de tabac. Des poursuites sont désormais envisagées contre les sociétés qui ont continué à massivement rejeter du dioxyde de carbone dans l’atmosphère en connaissant parfaitement son impact sur la crise climatique.

 

 

 

Source : www.mediapart.fr

 

 

 

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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 12:33

 

Source : transitionviganaise.wordpress.com

 

Journée ÉNERCOOP au VIGAN

affiche journée enercoop (PDF)

 

 

affiche journée enercoop

 

NE PLUS FINANCER LE NUCLEAIRE, C’EST POSSIBLE !!!

 

Énercoop est au Vigan le Samedi 18 Janvier à l’Espace Lucie Aubrac


de 14 h -15 h 45 : Les économies d’energie, La consommation des appareils courants? Quelles ampoules? Comment réaliser un éclairage? Quels appareils électroménagers?…Et l’informatique? Les Économies par l’isolation? Les Économies par un chauffe-eau solaire? Quel chauffage électrique?

Avec la présence d’Olivier Chaudron qui tient une écoboutique à Lasalle

 

16 h – 18 h : Les énergies renouvelables – Quelle transition énergétique pour notre territoire? Quelles offres photovoltaïques ou éolien pour les particuliers? Quels projets citoyens possibles en lien avec énercoop?  Solaire, hydraulique, éolien, bois…? Les producteurs énercoop locaux?

Avec la présence de Nicolas BRAHIC, qui réalise une expérience concrète de chauffage grâce au compost de broussaille et de la Coop Soleil qui distribue du matériel d’énergie renouvelable et cherche utiliser les broussailles pour la production de chaleur et de gaz

 

18 h – 18 h 30 : Goûter partagé végétal sobre en energie

 

18 h 30 – 19 h 05 : Projection de "sans lendemain" (26′) et de l’initiative du pays de mené (10′)

 

19 h – 20 h : Présentation d’énercoop et questions-réponses, Les engagements d’enercoop, Les contrats particulier et professionnel, Le fond d’investissement "énergie partagée"

 

20 h – 20 h 30: Présentation d’un producteur enercoop local. Avec la présence de Mr Pinaut qui gère la micro-centrale hydroélectrique sur l’Arre au Vigan

 

20 h 30 – 21 h : Présentation du groupe Transition et de la Maison de l’énergie

 

Après 21 h : Soupe populaire locale. Et invitation à des échanges informels avec les porteurs de projets locaux.

Buvette et snack à prix libre toute l’après-midi

 

 

 

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17 janvier 2014 5 17 /01 /janvier /2014 22:26

 

lien

  vendredi 31 janvier 2014 à 18h45

L'Union des Comités de Quartier de Nîmes Métropole

et l'Association pour la Prospective et les Initiatives Collectives

de Nîmes Métropole

organisent un cycle de conférence qui s'adresse à tous les citoyens de Nîmes Métropole sur les enjeux pour demain du développement urbain.

La quatrième conférence aura lieu le

VENDREDI 31 JANVIER à 18h45

auditorium de Pablo Neruda

Sur le thème :

« L'intérêt d'un retour à une gestion publique de l'eau»

Conférence animée par Raymond AVRILLIER

(Maire - Adjoint honoraire de la ville de Grenoble)

Nous vous demandons de bien vouloir transmettre cette information à tous vos adhérents et sympathisants car le sujet abordé nous concerne tous.

 

Vous trouverez en pièce jointe l'histoire de la gestion de l'eau à Grenoble

pièce jointe: application/pdf

 

 

 

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17 janvier 2014 5 17 /01 /janvier /2014 22:03

 

 

Émission du Carrefour des résistances
du 8 JANVIER

 Sur la lutte citoyenne pour sortir le cinéma associatif d'Aigues Morte des griffes d'une multinationale du divertissement introduite par la mairie socialiste.

 

Revue de presse du Carrefour des résistances
MASAVI

 



Le bilan du mandat de votre serviteur comme conseiller municipal à MUS. Sortez vos mouchoirs !


MASAVI
MUS21
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