Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 17:37

 

 

Source : zad.nadir.org

 

Infos de la semaine du 20 au 26 janvier

lundi 20 janvier 2014, par zadist

 


Tant que la situation est calme, on continue les infos régulières, mais sur un rythme plus détendu d’un article par semaine, mis à jour tous les jours. Si quelque chose s’accélère, on donnera de nouveau les nouvelles en temps réel et vous pouvez écouter les nouvelles transmis par radio klaxon en streaming.

Si vous voyez des mouvements de police anormaux autour de la zone n’hésitez pas à nous contacter en appelant le numéro d’urgence au 06.43.92.07.01

Lundi 20 janvier

Petit point sur l’absence de flics

17h Toujours rien d’inquiétant à signaler...

 

A propos des rumeurs d’interventions : vos informations sont précieuses, elles nous permettent par un réseau large de pouvoir s’organiser à temps pour contrer une éventuelle attaque. Cependant avant de nous appeler merci de vérifier que votre information est FIABLE . Si vous appelez sur le telephone d’urgence ou envoyez un sms, merci d’y indiquer l’heure le lieu, ce que vous avez vu exactement et si vous l’avez vraiment vu ou si c’est une personne qui vous a dit que... c’est la même chose pour les informations qui circulent sur internet. Les réseaux sociaux permettent de véhiculer tres rapidement des infos, mais aussi des intox. Nous avons ainsi pu lire sur certains sites ou blog qu’un appel à venir sur place avait été lancé pour cause d’intervention " militaire imminente" sur la ZAD à partir de lundi. Ce commmuniqué ne vient pas de nous et nous ne comptons pas le relayer car pour le moment il ne s’agit que de rumeurs, comme il y en a très régulièrement.

Nous refusons d’alimenter un climat de panique, affoler nos soutiens et les faire se déplacer inutilement alors que nous aurons besoin d’elleux massivement le jour ou les forces du désordre seront réellement sur le terrain. Nous vous demandons de nous faire confiance sur le choix des informations que nous relayons. Nous vous demandons aussi de rester vigilant-es et de bien regarder les informations que nous donnons sur notre site avant de venir.

Evidemment on préfère que les infos circulent et on ne veut décourager personne d’être vigilant, au contraire. Il est cependant essentiel de ne pas se monter la tête pour rien.

Pour l’exemple, ici parfois, ce n’est pas compliqué qu’une info telle que :

- A à B : "ah ouais tu sais j’ai vu des gendarmes a orvault, heureusement je ne me suis pas fait controlé.."

devienne :

- B à C : "ah ouais tu sais qu A a vu des gendarmes à Orvault aujourd hui."

- C à D : "ouais il parait qu’il y a les gendarmes dans le coin".

- D à E : "y a plein de gens qu’y on vu des flics roder dans le coin"

- E à F : "faut faire gaffe y a des flics sur la zad, d’ailleurs j ai vu une voiture bizarre passer sur la route" .

Alors qu on sait que les flics ont trop peur de venir sur nos routes...

Tout ça pour dire que même ici les infos arrivent parfois déformées, alors si vous n’êtes pas sur place, c’est dur de suivre ce qui se passe !

 

Encore une fois, c est vraiment chouette que tout le monde soit attentif . Merci pour votre aide. On vous tient au courant de ce qui se passe.. En cas d’interventions, de début de travaux où quoi que soit d’anormal nous alerterons immédiatement, que ce soit par mail, chaine téléphonique et évidemment nous reprendrons le flah info minute par minute. De votre côté préparez vous, soyez autonomes sur vos chaines téléphoniques, réfléchissez à vos plans d’actions.

10h30 : Aaaah, le fin mot de l’histoire ! le fin mot de l’histoire !!

bon alors, en fait il suffisait d aller demander aux CRS pourquoi ils étaient au Novotel de l’ile beaulieu de Nantes, et bien tout simplement parce qu ils sont de garde, de garde devant la maison de Ayrault, enfin une des maisons de Ayrault, celle de Nantes. Les bons toutous sont donc au pied de la maison du maitre et repartent dans la journee pour laisser la place à d’autres toutous tout aussi dévoués et serviles. Comme nous disait un CRS pendant les expulsions, "de toute facon moi je suis pret a tout faire quand on me paye 3000 euros par mois" (avec la prime de risque sur place evidemment) . Son collègue ne disait pas grand chose, visiblement dans son vocabulaire il n’avait que 2 "piques" qu’il prenait pour des insultes :"PD" et "pue la pisse !" (ce qui fait tout de meme 3 mots c est vrai..)

Bon, trêve de plaisanteries, à part ça, ils ont quand meme dit que les gendarmes mobiles reviendraient sur la zone pour degager les gauchistes au printemps. Attention ceci est une nouvelle rumeur ! Elle vient de la parole d’un flic qui l’a probablement entendue de ses supérieurs ou amis gendarmes (même si on sait que les CRS et les GM se détestent - probablement une question de salaire - )

Donc si on veut bien leur montrer qu’on ne veut pas qu’ils viennent et qu’on ne veut toujours pas de leur projet d’aéroport :

NI TRAVAUX NI EXPULSIONS L’AEROPORT C’EST TOUJOURS NON !!!!!!

TOUTES ET TOUS A NANTES LE 22 FEVRIER 13H DEVANT LA PREFECTURE

M A N I F E S T A T I O N

mais vraiment toutes !!! Ne venez pas tout-e seul-e, amenez votre grand mère, votre cousin-e , vos ami-es, mettez leur des petits masques de tritons et de grenouilles sur la tête et c’est parti !!

JPEG - 342.4 ko

ET OPPOSONS NOUS AUX TRAVEAUX ET MESURES DE « COMPENSATION » !

7h Pour le moment et après vérification IL N Y A PAS DE PRESENCE POLICIERE AUTOUR DE LA ZAD.. Enfin pas plus que d’habitude...

 

Infos d’ici :

- Un premier article après la conférence de presse de ce matin : Notre-Dame-des-Landes : "Si les policiers viennent, on leur souhaite bien du courage !"

 

- Les rencontres inter comités de samedi dernier ont été enthousiamantes ! Un premier retour rapide avant de vous en dire plus :

Nous avons rappelé l’appel à occuper les lieux de pouvoir en cas de reprise des expulsions tout en y ajoutant des plans de blocage de la région en réaction (pour les comités les plus proches). Nous avons discuté de la manif du 22 février et de l’importance d’en faire un évènement majeur, une preuve que la mobilisation contre le projet d’aéroport est intacte. Nous avons aussi discuté des réactions communes en cas de débuts de travaux, de destructions d’espèces (d’accord avec les naturalistes en lutte nous n’utiliserons plus leur vocable mensonger de "déplacements" d’espèces) ou de mesures compensatoires. Nous étions près de 250 personnes, pleines d’énergie, les débats ont été riches, les discussions informelles aussi. Tout le monde est reparti avec l’envie de continuer cette lutte, de la gagner. Prochain rendez vous le 22 février !

 

- A Notre Dame des Landes, Biotope connaît le résultat des études avant de les mener. Un article des naturalistes en lutte. En plus on ne voit pas bien comment ils vont peaufiner leur étude puisqu’ils ont annoncé la semaine dernière (dans la presse) qu’ils ne reviendraient pas sur la zone, où leur sécurité n’était pas assurée. Pour une fois qu’ils sont raisonnables...

- A lire aussi, toujours sur le blog des naturalistes : la biodiversité à Notre-Dame-des-Landes révélée par les dossiers d’étude des porteurs du projet

 

Infos d’ailleurs :

- Des inondations dans le Var, Ayrault se déplace. Peut-on parler de catastrophe naturelle à l’heure où les aménageurs bétonnent tant et plus la planète ? La réponse dans reporterre.

Des infos de dimanche 19

- Vinci annonce aujourd’hui que les travaux "pourraient commencer dès cet été", sous réserve que la sécurité des ouvriers puissent être assurée... Ouvriers, n’oubliez pas votre droit de retrait si vous ne vous sentez plus en sécurité pour travailler ! Puis ils re-justifient le projet avec les sempiternels arguments... Article de la presse bourgeoise.

- Et a propos de travaux, on a appris que Vinci construction aurait sous-traité les travaux de defrichage préalables aux travaux de l’aéroport. Et ce serait, de source fiable, JAULIN paysages à Carquefou qui devra s’occuper du défrichage ou d’une partie, à partir du mois de juin.

Voici leur adresse et numéro de téléphone :
Chemin des Gruellières
44470 Carquefou
Tél. : 02 40 59 26 97

Autres combats

diamnche 19 il y avaient des milliers de manifetants à Paris contre l’IVG ! Pour continnuer dans cet elan de fachisme avéré que connait la france et l europe. On rappelle qu’en Espagne le droit à l’avortement vient d’etre limité aux femmes victimes de viols reconnus par la loi, c est à dire qu il faut porter plainte avant, ainsi qu’aux femmes qui presentent des risque medicaux en continuant leur grossesse.

« Plusieurs milliers de militants anti-avortement ont défilé à Paris »

« La « Marche pour la vie » des opposants à l’avortement a réuni 16 000 personnes, selon la police. Ses organisateurs ont revendiqué 40 000 participants, un « record ». Partis de Denfert-Rochereau aux cris de « Oui à la vie » ou encore « Viva Espana », ces anti-avortement ont rejoint en fin de journée l’esplanade des Invalides. Dans leur ligne de mire, une disposition du projet de loi sur l’égalité entre hommes et femmes relative au droit à l’information en matière d’IVG et un amendement socialiste, passé en commission, supprimant l’idée de la nécessaire « situation de détresse » de la femme pour pouvoir recourir à l’IVG.

En tête du cortège, une grande banderole revendiquait en rouge et or – les couleurs du drapeau de l’Espagne – affichait le slogan « Libre d’être contre l’IVG ». Une autre appelait à un « statut de l’embryon ». » «  A l’exception de 2013, où La Marche pour la vie s’était ralliée à la Manif pour tous du 13 janvier, cette marche a lieu chaque année depuis 2005. Elle est organisée par un collectif d’une dizaine d’associations françaises d’aide aux mères en détresse et de défense de la vie de la conception à la mort naturelle. Elle avait réuni en 2012 près de 7 000 personnes selon la police, 30 000 selon les organisateurs. »

En France la loi doit etre un peu remaniée, c est en reaction a cela qu il y a eu la manifestation. « Les députés doivent se prononcer sur la suppression d’une notion peu connue, inscrite dans la loi de 1975 légalisant l’interruption volontaire de grossesse. Celle-ci prévoit que seule « la situation de détresse » justifie un tel recours. Un amendement socialiste, dans le cadre du projet de loi pour l’égalité entre les femmes et les hommes, veut le remplacer par un énoncé bien différent : « La femme enceinte qui ne veut pas poursuivre une grossesse » peut demander à un médecin son interruption, dit le texte remanié. »

IL y aura prochainement une grande manifestation mondiale en reaction aux loix debiles espagnoles

samedi 1er février 2014 à 14h

lieu à préciser

http://paris.demosphere.eu/rv/30709

Attention : lieu et heure à préciser Manifestation pour le droit à l’avortement en Espagne Avortement - Notre choix - Notre droit

Avortement en Espagne - Nouvelles manifestations en France

En Espagne comme partout ailleurs !

La liberté face à l’obsurantisme

Manifestations samedi 1er Février - 14h à Paris et dans de nombreuses autres villes

Bientôt, l’Appel unitaire, les villes appelant le 1er février, les rendez-vous

Ces manifestations sont appelées en solidarité avec les femmes espagnoles qui manifesteront le 1er février à Madrid

La mobilisation de chacun-e d’entre nous sera décisive pour faire barrage à cette loi !

http://www.lemonde.fr/europe/visuel_interactif/2014/01/19/en-europe-les-femmes-inegales-face-a-l-avortement_4350319_3214.html

http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/01/20/l-ivg-en-cinq-questions_4350878_3224.html

 

 

Source : zad.nadir.org

 

 

Partager cet article
Repost0
20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 17:31

 

Source : www.infogm.org

 

ETATS-UNIS - Un deuxième Etat vient d’adopter l’étiquetage obligatoire des OGM, le Maine
Christophe NOISETTE, janvier 2014

Le 9 janvier 2014, le gouverneur de l’état du Maine, M. LePage, a signé la loi qui rend l’étiquetage des OGM obligatoire. [1] C’est le second état qui permet aux consommateurs de choisir de soutenir une agriculture sans OGM. Le Connecticut avait adopté une telle réglementation en 2013 [2], mais avait conditionné sa mise en œuvre à l’adoption de telles lois dans cinq autres états. La loi adoptée dans le Maine, elle aussi, ne rentrera en vigueur que si d’autres états s’engagent dans une telle politique de transparence. Les campagnes citoyennes en faveur d’un tel étiquetage, déjà très actives, vont prendre une nouvelle ampleur.

Quelques jours plus tôt, l’entreprise General Mills annonçait que les céréales Cheerios ne contiendraient plus d’OGM [3]. Cette décision a été prise dans une perspective économique, considérant que les consommateurs ne souhaitaient pas d’OGM. Le porte-parole avait précisé qu’il ne voyait aucun danger dans les plantes génétiquement modifiées actuellement commercialisées, et que l’entreprise n’allait pas retirer les OGM de l’ensemble de ses produits. Malgré tout, ces deux décisions semblent indiquer que même aux Etats-Unis, premier pays producteur au monde, les OGM n’ont pas le vent en poupe.

 

[1LD 718 - An Act To Protect Maine Food Consumers’ Right To Know about Genetically Engineered Food.

 

 

Source : www.infogm.org

 

 


Partager cet article
Repost0
20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 17:26

 

Source : www.romandie.com

 

Les Pays-Bas sabrent dans le gaz après des tremblements de terre à répétition

 

(©AFP / 17 janvier 2014 18h19)

 


LA HAYE - La production de gaz naturel aux Pays-Bas, deuxième producteur européen, sera réduite de près de 20% à la suite de tremblements de terre à répétition, ce qui va provoquer un important manque à gagner pour l'État, a indiqué le gouvernement néerlandais.

Le problème des tremblements de terre est un problème pour tous les Néerlandais, a déclaré le ministre des Affaires économiques Henk Kamp lors d'une conférence de presse chaotique, interrompue à plusieurs reprises par des manifestants.

Le ministre a voyagé jusqu'au village de Loppersum, dans le nord des Pays-Bas et l'un des plus touchés par les tremblements de terre pour annoncer la mesure.

Les manifestants ont notamment frappé la vitre de la salle où se tenait la conférence de presse, criant des slogans pour l'arrêt total de la production de gaz, avant d'être éloignés par la police.

Aucune arrestation n'a été effectuée, selon les médias néerlandais.

La production de ces cinq puits aux alentours de ce village de 11.000 habitants sera réduite à 80% sur les trois prochaines années : nous passerons de 15 milliards de mètres cubes à 3 milliards de mètre cubes par an, a indiqué le ministre.

La production annuelle moyenne liée à ce gisement du nord des Pays-Bas, le plus grand gisement de gaz naturel dans l'Union européenne, est de 50 milliards de mètres cubes et sera donc ramenée à 40 milliards de mètres cubes en 2016.

Ces puits ne seront pas fermés car en cas de besoin urgent, il faut pouvoir produire du gaz rapidement, a également affirmé M. Kamp.

Ce gisement compte pour 2/3 de la production de gaz aux Pays-Bas, 10ème producteur mondial, selon l'agence américaine d'information sur l'énergie (EIA).

La production de gaz naturel qui rapporte en moyenne 13 milliards d'euros par an à l'État néerlandais (dont 10 milliards de la production du gisement de la province de Groningue) est important pour la balance des comptes néerlandais. En 2011, les revenus du gaz avaient participé à hauteur de 8% dans les revenus de l'État.

Selon le ministre, le manque à gagner pour l'État néerlandais, qui veut économiser 6 milliards d'euros dans l'année pour ramener le déficit du pays sous la limite européenne, serait de 700 millions d'euros en 2014 et 2015 et d'un milliard d'euros en 2016.

L'État néerlandais va de plus participer au financement d'un fonds de compensation et de restauration de la qualité de vie de la région, à hauteur de 144 millions d'euros par an sur 5 ans.

D'un total de 1,2 milliard d'euros, le fonds est également financé par la NAM, société mixte des géants de l'énergie Shell et Exxon, qui gère la production de gaz.

Les secousses qui touchent la région sont la conséquence de poches de vide formées sous terre une fois le gaz extrait et causent de nombreux dégâts aux fermes ou bâtiments historiques.

Elle ont augmenté en parallèle à l'extraction du gaz, qui a plus que doublé depuis l'an 2000, et sont passées de 110 secousses dans les années 90 à 500 entre 2000 et 2013.

Généralement d'une assez faible magnitude, elles sont néanmoins très proches de la surface, ce qui fait qu'elles sont très fortement ressenties par les habitants de la région.

Ceux-ci avaient récemment manifesté à plusieurs reprises, exigeant une forte diminution de la production ainsi que de meilleures compensations.

Le gouvernement avait refusé en février de prendre une décision sur la question, estimant qu'au niveau économique, cela n'a pas de sens.

mbr/cjo/az

ROYAL DUTCH SHELL PLC

Exxon


(©AFP / 17 janvier 2014 18h19)

 

 

Source : www.romandie.com

 

 

Partager cet article
Repost0
20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 17:09

 

Source : www.reporterre.net

 

Vive la crise ! disent les riches, qui continuent de s’enrichir

Camille Martin (Reporterre)

lundi 20 janvier 2014

 

 

 

L’association Oxfam publie ce lundi un rapport sur les inégalités dans le monde. Un des traits les plus frappants en est que, depuis la crise du système financier qui a éclaté en 2008, les riches de tous les pays du monde… se sont enrichis.


 

Dans un rapport publié ce lundi sous le titre Working for the few, l’organisation d’aide internationale Oxfam pointe un phénomène majeur de la situation économique actuelle : malgré la crise du système financier ouverte en 2008, la fraction la plus riche des sociétés - qui est largement responsable de cette crise par la spéculation qu’elle a stimulée - a continué à s’enrichir. Pour elle, il n’y a en fait pas de crise.

Ainsi, aux États-Unis, les 1 % les plus riches ont confisqué 95 % de la croissance post-crise financière entre 2009 et 2012, tandis que les 90 % inférieurs se sont appauvris. La grande récession n’a pas infléchi la tendance à la concentration des revenus : la part du produit national des États-Unis allant au décile supérieur (le dixième de la population la plus riche) atteint 50,4 %, son niveau le plus haut depuis la Première Guerre mondiale.

Si le phénomène est le plus marqué aux Etats-Unis, il s’observe dans tous les pays analysés, y compris en France et en Espagne, et même en Suède ou au Danemark, pourtant réputés pour leur égalitarisme.

 

 

Le sommet de la pyramide se porte mieux que jamais : la fortune combinée des dix personnes les plus riches d’Europe dépasse le coût total des mesures de relance mises en oeuvre dans l’Union européenne (UE) entre 2008 et 2010 (217 milliards d’euros contre 200 milliards d’euros), selon le calcul mené par Oxfam.

Ces mesures ont en fait "sonné le début du démantèlement des mécanismes destinés à réduire les inégalités", qu’il s’agisse des dépenses de sécurité sociale, des allocations chômage ou du code du travail.

 

La démocratie foulée aux pieds par les riches

Cela est possible parce que les plus riches ont massivement investi le système de représentation associé à la démocratie parlementaire. Surfant sur l’abstention et injectant de l’argent pour soutenir leurs candidats, ils sont surreprésentés. Oxfam cite une récente étude "qui présente des preuves statistiques irréfutables de la surreprésentation massive des intérêts des riches Américains dans leur gouvernement, par rapport à ceux des classes moyennes".

Le système de pouvoir est aussi biaisé par l’influence des lobbies, comme le montre l’exemple de la réforme bancaire Dodd-Frank tentée par le président Obama : "En 2012, les cinq plus grands groupes de protection des consommateurs ont employé vingt lobbyistes pour défendre le projet Dodd-Frank, tandis que les cinq plus grands groupes de l’industrie financière en employaient quatre cent six pour le combattre.

 

* Suite de l'article sur reporterre

 


Source : www.reporterre.net

 


Partager cet article
Repost0
20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 16:45

 

Source : www.air-journal.fr

 

Espagne : une trentaine d’aéroports en sursis

 

 

aj_aeroport transports

Selon la presse ibérique, l’Espagne songerait à fermer, au moins partiellement, environ 30 aéroports sur les 47 que gère l’exploitant aéroportuaire public AENA, car ils accueillent aujourd’hui trop peu de passagers pour être rentables.

Face à la crise économique, l’Espagne pourrait repenser sa couverture aéroportuaire. En effet, nombre de ses aéroports enregistrent un fort déficit. Certains restent ouverts et emploient toujours du personnel, alors même qu’ils ne proposent plus aucun vol.

Afin de réduire les coûts, le ministère espagnol de l’Industrie envisage désormais de maintenir une trentaine d’aéroports fermés une partie de l’année. Parmi les plates-formes concernées, la presse ibérique cite le cas de Badajoz, près de la frontière portugaise, dont le dernier vol remonte à janvier. L’aéroport d’Huesca, au nord, pourrait subir le même sort. Seulement 2.781 passagers y sont passés l’année dernièrement, essentiellement en hiver.

Quant aux deux principaux aéroports du pays, Madrid – Barajas et Barcelone – El Prat, ils cumulent à eux deux une dette de près de 8.000 millions d’euros, selon un rapport de la FEDEA (Fondation pour les études économiques appliquées). En 2011, l’Espagne avait envisagé de les privatiser, mais avec la crise économique, ce projet est remis à plus tard.

 

Source : www.air-journal.fr

 

Partager cet article
Repost0
20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 16:27

 

 

Source : www.mediapart.fr

 

Le FN en ses mairies: dette et préférence nationale

|  Par Marine Turchi

 

 

Alors que le Front national vise plusieurs mairies lors des élections de mars, quel bilan tirer de sa gestion à Toulon, Orange, Marignane et Vitrolles à la fin des années 1990 ?

Une première version de cet article a été publiée en septembre 2012. Nous le republions à l'occasion de notre partenariat avec les Pieds sur Terre et de la diffusion du reportage audio à Vitrolles que vous pouvez retrouver ici.

« Une dette française en piteux état après trente ans de cogestion UMP-PS. » Lorsqu'elle présente son « plan de désendettement » et son « chiffrage », en janvier 2012, Marine Le Pen veut mettre en scène un Front national devenu crédible face à des adversaires « dans le flou » et responsables de la crise (voir la vidéo). Le Front national avait déjà tenté de se forger une image de bon gestionnaire à la fin des années 1990. Ce fut un échec cuisant. Aux manettes dans quatre villes du Sud-Est (Orange, Marignane, Toulon, Vitrolles), il avait laissé derrière lui des villes endettées jusqu’au cou et démontré son incapacité à construire un projet social. 

 

Jean-Marie Le Pen et les trois maires élus en 1995 : Le Chevallier, Bompard, Simonpieri. 
Jean-Marie Le Pen et les trois maires élus en 1995 : Le Chevallier, Bompard, Simonpieri. © Reuters

Des gestions financières calamiteuses

Les quatre maires frontistes ont fait de l’assainissement des finances une priorité. Les quatre ont mené « une gestion financière calamiteuse », explique à Mediapart le chercheur Gilles Ivaldi, qui a travaillé sur le Front national au pouvoir municipal (lire notre Boîte noire). Déjà endettées pour certaines, ces villes sont plombées par le FN. Trois d’entre elles sont épinglées par des rapports de la chambre régionale des comptes (CRC) de Provence-Alpes-Côte d’Azur (lire notre onglet Prolonger).

 

Bruno Mégret en 2007. 
Bruno Mégret en 2007. © Fabienkhan.

Vitrolles, d’abord. En 2002, le rapport définitif de la CRC est accablant pour Catherine Mégret, maire depuis 1997. Parmi les dysfonctionnements pointés du doigt : l'envoi (évalué à 75 000 euros) aux 36 000 maires de France de deux courriers destinés à parrainer Bruno Mégret pour la présidentielle (cela fera l'objet d'une condamnation pour détournement de fonds publics – lire notre volet 2), des dérives budgétaires, une gestion chaotique des marchés publics, l'augmentation excessive du prix de l'eau, des frais de représentation abusifs (50 000 euros « consommés par des repas parfois pris en groupe, mais le plus souvent à deux ou trois, notamment le week-end », souligne la CRC), 30 % de personnel en plus qu'ailleurs, le recrutement de cadres sans expérience puis le recours à des prestataires extérieurs pour remplir leurs missions, des frais de personnel par habitant qui dépassent de 200 euros la moyenne pour les villes de taille comparable.

Les Mégret ont recours à des subterfuges pour assurer leurs promesses. Ainsi, la baisse des impôts est comblée « par les usagers de l'eau, qui ont eu à supporter une hausse brutale des tarifs (20 %) en 1997 », note la CRC. Le couple balaie les accusations, des « critiques ponctuelles dérisoires et scandaleuses de manipulation ».

À Orange, Bompard s'est longtemps félicité de sa gestion : baisse des impôts, de l'insécurité, du prix de l'eau, investissements « deux fois supérieurs aux villes de la même strate ». Comme à Vitrolles, le maire a procédé à quelques tours de passe-passe : il oublie de dire que l'insécurité a diminué dans tout le département, et que si l'eau coûte moins cher, c’est parce que la ville n'assure plus l'entretien de la tuyauterie et les investissements nécessaires.

En octobre 2011, la chambre régionale des comptes pointe des irrégularités et notamment des « dépenses à caractère familial » des époux Bompard : des « factures de restaurant récurrentes » au nom de Marie-Claude Bompard, des nuits d'hôtels, « un séjour à Spa de cinq jours en 2007 », des soins de « vinothérapie, hammam et bain thermal », des factures de parfums de luxe, des cigares et cigarettes, des « cotisations d'assurances personnelles », « des achats de billets de train, d'instruments de musique, de literie, le règlement d'une facture d'électricité pour un enfant, l'achat d'un téléphone Nokia effectué au nom de jeune fille de l'épouse du maire », l'utilisation de « deux véhicules de fonction », etc. Aujourd’hui encore, le maire continue pourtant de défendre bec et ongles sa gestion.

La « préférence nationale » version locale

 

Jean-Marie Le Pen et Jean-Marie Le Chevallier, ex-maire FN de Toulon. 
Jean-Marie Le Pen et Jean-Marie Le Chevallier, ex-maire FN de Toulon. © Reuters

À Toulon, Jean-Marie Le Chevallier laisse la ville dans un état pire qu’à son arrivée : une dette équivalente au budget de la commune (213, 4 millions d'euros), des charges de personnel qui représentent 60 % des dépenses de fonctionnement et ont augmenté de 31 % en un mandat. L'addition de la gestion catastrophique de l’association Jeunesse toulonnaise (les détails ici) est également salée (plus de deux millions d’euros).

À Marignane, les impôts locaux augmentent, le centre-ville n'est pas rénové comme promis et le rapport de la Chambre régionale des comptes est accablant : aucune « restructuration des services », « diminution de l'autofinancement », « augmentation importante du poids de la dette » (« près de 44 millions d’euros »selon le successeur de Daniel Simonpieri), « trop forte augmentation des charges courantes par rapport aux recettes de fonctionnement ». Durant son mandat, les charges de fonctionnement courant progressent « de 9 % » et les dépenses nettes de personnel explosent (en 2003, elles représentent « 64 % des charges de fonctionnement »).

La CRC note aussi des « avantages en nature » concernant les voitures de fonction (33 véhicules acquis entre 1998 et 2001), « l’attribution d'avantages dans des conditions irrégulières », notamment des logements de fonction attribués « à titre gratuit ».

Dans les quatre villes, l’incompétence financière est masquée par des mesures destinées à laisser penser aux habitants qu’on s’occupe d’eux immédiatement. Des cahiers de doléance ou des boîtes aux lettres pour les suggestions des habitants sont installés. À Vitrolles, « un service municipal pour répondre aux demandes d'entretien et de réparation des habitants dans les 24 heures » est mis en place. À Toulon et Marignane, une ligne téléphonique spéciale pour répondre aux problèmes techniques et administratifs est créée. À Orange, Bompard « a géré le goudron », résumait en 1996 le président de l'association Faire face : « quelques chaussées refaites, des sens interdits supprimés, des places de parking gratuites ».

C'est aussi un constat qu’établissent les chercheurs Gilles Ivaldi et Virginie Martin dans leur étude Le Front national entre clientélisme et recherche d’un enracinement social. Ils s’appuient sur l’exemple toulonnais : la municipalité « assure l’intendance quotidienne » et développe « un système marginal et relativement formel de distribution de services », relayés par le journal Le Toulonnais, outil fondamental de communication de la mairie. Mais « ni plan économique, ni politique sociale, ni même de véritables projets d’urbanisme » n’apparaissent.

 

Une politique sociale fondée sur la préférence nationale

Pas de projets et surtout une « impossibilité de penser le social », selon cette étude. Dépourvu d’ancrage social, de relais syndicaux, disposant de faibles réseaux notabiliaires, le FN n’est parvenu qu’à gagner « les faveurs du petit monde des groupes catholiques intégristes et a globalement manqué son rendez-vous avec le monde ouvrier ». Surtout, la municipalité frontiste se détourne de « l’exclusion et (du) malaise social pour se limiter aux antiennes lepéniennes classiques : gestion saine et rigoureuse contre les débordements de l’exécutif municipal précédent, retour de la sécurité, culture-animation (c’est-à-dire essentiellement la chasse à l’esprit “Rap-Tag-Lang”), administration des certificats d’hébergement, sport, subventions aux associations “n’ayant pas pris de position politique” et réhabilitation des quartiers de la vieille ville ».

À Toulon, l’équipe frontiste « se désintéresse des problèmes familiaux dès lors qu’ils sont liés aux difficultés des périphéries urbaines et de l’immigration », observent Gilles Ivaldi et Virginie Martin. « Le FN ne veut en aucun cas travailler sur des lieux de vie où les populations d’origine immigrée sont importantes » et ce choix est « assumé ». Le social, pour le FN, demeure centré sur quelques groupes : les classes moyennes plutôt que les exclus, les Français plutôt que les immigrés.

 Le credo lepéniste – la « préférence nationale » –, est décliné localement en préférence « orangeoise »« toulonnaise », etc. À Vitrolles, une prime de 5 000 francs (760 euros) est attribuée « aux enfants français nés de parents européens ». La justice l'annulera (lire notre volet 2). Promise également par les trois autres maires, cette prime ne sera pas mise en pratique.

Subventions coupées aux associations sociales

 

J. Bompard avec G. Collard et M. Maréchal-Le Pen à l'Assemblée en 2012. 
J. Bompard avec G. Collard et M. Maréchal-Le Pen à l'Assemblée en 2012. © Reuters

« Pour construire, il faut parfois démolir. » Cette formule de l'adjointe aux affaires sociales d'Orange résume la politique sociale du FN. Comme dans le domaine culturel (lire notre volet 1), les quatre édiles refusent de bâtir sur de l’existant et coupent les subventions à certaines associations. En octobre 1995, Jean-Marie Le Pen convoque d'ailleurs “ses” maires pour les presser d'appliquer cette consigne.

Jacques Bompard apparaît comme « le plus zélé » des maires, (dixit un dirigeant du FN). Exemple avec le budget voté en 1996 à Orange. Il augmente les moyens alloués à la sécurité (+3 %) et les indemnités des conseillers municipaux possédant une délégation (+ 11 000 euros), mais diminue tout le reste : les fournitures scolaires (-25 %) ; le sport (-25 %), la culture (-230 000 euros), l'aide sociale (-10 %, soit -260 000 euros), etc.

Plus de subventions pour les maisons de quartier, « école de la rue dans toute son horreur », selon le maire, ni pour la mission locale, chargée de l'emploi des jeunes. « On leur donnait 300 000 francs à ces braves gens… On ne leur versera plus rien », commente André-Yves Beck, la plume du maire. L'Opar (Orange prévention accueil réinsertion), Oser, association d'insertion des quartiers Nord, le centre médico-social, disparaissent. La gratuité des salles municipales n'est concédée qu'aux associations qui acceptent que la mairie soit « coorganisatrice » de leurs manifestations. 

À Marignane, l’aide allouée aux Restos du cœur est supprimée pour raisons « économiques », mais la subvention du club de foot augmente considérablement. L’association Éclat (organisation de matchs de football, aide aux devoirs), composée de jeunes d'origine maghrébine, voit sa subvention réduite de 75 % et son local supprimé. Daniel Simonpieri préfère accorder 116 000 euros à l'Association d'insertion marignanaise créée par la mairie. Le premier adjoint ironise : « Aucun Maghrébin, aucune personne étrangère ou d'origine étrangère non européenne ne s'est présentée à nos services. Ce doit être l'effet dissuasif du label FN. »

Parallèlement, Fraternité française, l'association caritative du FN, s'installe dans la commune, dans un local spécialement réhabilité par la municipalité. En 1996, le conseil municipal décide également de réserver les cantines scolaires aux enfants dont les deux parents peuvent prouver qu’ils travaillent. Le tribunal administratif suspend l’exécution de cette délibération.

À Toulon, les associations « qui favorisent l'immigration », celles « qui se servent des subventions pour payer des permanents », ou qui étaient proches de l'ancienne municipalité, sont dans le viseur du maire. Jean-Marie Le Chevallier coupe les subventions au Secours populaire, proche du PCF, à la FCPE, la fédération (de gauche) des parents d'élèves, et surtout à l'association de lutte contre le sida Aides, désignée comme « une association d'homosexuels présentée comme organisme de lutte contre le sida ». Dans le même temps, il accorde 2 280 euros à la PEEP (fédération de parents d'élèves, ancrée à droite), 2 280 euros au seul syndicat CFTC et double celle allouée (en 1998) à la Maison des anciens combattants.

Pour mieux la contrôler, les quatre maires tentent de “municipaliser” l'action sociale. Des associations sont créées de toutes pièces, subventionnées par la mairie et gérées par des proches : l'Also à Orange (dirigée par l'épouse du secrétaire général de mairie), Jeunesse toulonnaise à Toulon (gérée par Cendrine Le Chevallier). Celle-ci organise colonies, crèches, activités sportives et sorties à la place du centre de loisirs et d'action sociale (CLAS), mais mal gérée, elle sera placée en liquidation judiciaire en 1999 (lire notre volet 2). À Marignane, le centre communal d'action sociale (CCAS) gère directement le centre aéré.

 

Des budgets sécuritaires
La priorité des quatre maires est ailleurs : la sécurité. Tous augmentent le nombre de policiers municipaux (il est doublé par Le Chevallier et Mégret). À Toulon, les policiers municipaux sont réarmés. À Orange, la police municipale s’installe dans les locaux de la mission locale, qui a mis la clé sous la porte. À Vitrolles, Bruno Mégret estime que la responsabilité des pouvoirs publics est d'assurer une « répression ». Il annonce qu'une des premières mesures de la municipalité sera de “purger” les services sociaux pour « renforcer les effectifs (de police) afin d'améliorer la sécurité ».

« Les éducateurs de rue, les agents de prévention, tout cela sera supprimé, car c'est totalement inefficace », estime-t-il en février 1997. Il faut « que la peur change de camp », martèle Catherine Mégret.

En 2012, Marine Le Pen ne dit pas autre chose. Dans son projet présidentiel, elle prévoit 8,9 milliards d'euros pour l'embauche et l'équipement de forces de police. Un budget qu'elle financerait par la suppression des prestations sociales pour les justiciables d'une peine d'un an ou plus et pour les récidivistes, et par 6,4 milliards d'euros « d'économies liées à la réduction de la délinquance » (lire notre décryptage).

Élus sous l'étiquette FN, les  maires de Toulon, Orange, Marignane et Vitrolles ont quitté le Front national quelques années plus tard pour rejoindre le MNR, le MPF ou le RPR.
Les exemples spécifiques de Dreux (majorité RPR-FN en 1983) et Nice (Jacques Peyrat quitte le FN un an avant de conquérir la mairie de Nice) n'ont pas été intégrés.

Présidente du think tank Different, laboratoire politique proche du PS, la politologue Virginie Martin a réalisé en 2000 une thèse sur le FN en situation de pouvoir municipal. Elle est l'auteure de Toulon la noire. Le Front national au pouvoir (Denoël, 1996) et Toulon sous le FN (L’Harmattan, 2000). Gilles Ivaldi est chercheur au CNRS, spécialiste des partis d’extrême droite et des populismes en Europe occidentale. Il a travaillé sur les gestions municipales du Front national dans le Sud-Est (à lire ici) et sur le FN de Marine Le Pen. Il est l'auteur de nombreux articles et ouvrages sur le sujet (voir sa fiche).

Retrouvez notre dossier d'archives sous l'onglet “Prolonger”. 

 

Source : www.mediapart.fr

 


Partager cet article
Repost0
20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 16:12

 

[ Vu sur Sea Shepherd Cove Guardians Page ]
L'enfer continue dans la baie de la honte à Taiji au Japon.


Plus de 200 dauphins capturés, des familles entières, adultes, juvéniles, bébés... et un dauphin albinos (très rare) sont maintenus prisonniers, beaucoup sont blessés. La plupart seront massacrés, une petite partie ira servir dans l'industrie des delphinariums. A ceux qui nous demandent pourquoi nous n'intervenons pas directement pour libérer ces dauphins : cela a été fait en 2003, à la suite de quoi, nos navires n'ont plus eu le droit de se rendre au Japon et nos activistes ont fait de la prison ferme (sentence qu'ils ont servi sans regret). En effet, cette chasse est malheureusement légale au Japon et ils ont lieu en eaux territoriales japonaises.... Aujourd'hui, les autorités japonaises attendent la moindre infraction de nos équipes pour arrêter nos activistes sur place et leur interdire tout retour dans le pays. Le mieux que nous puissions faire et ce que nous nous efforçons de faire, est de faire en sorte que plus aucun dauphin ne meurt dans l'ignorance. Cette campagne, ne nous permettant pas d'intervenir directement est donc particulièrement difficile et frustrante pour nos équipes mais elle est néanmoins nécessaire.

(Merci d'éviter tout commentaire de nature raciste à l'encontre des japonais, cela n'aide en rien la cause des dauphins).

Pour recevoir nos informations rejoignez notre page Les Verts de Rage

 

 

Source : www.facebook.com/SeaShepherdCoveGuardiansOfficialPage

 

11 more Bottlenose dolphins were taken today from the killing cove.
Photo : The captive selection was a grueling 8 hours.
After three consecutive days of captive selection, a total of 51 dolphins have been ripped from their family and will never see the ocean again.
The remaining 200 Bottlenose pod awaits slaughter and will be held in the cove for a fourth night until tomorrow morning.

We will be live streaming at http://livestream.seashepherd.org/
— à Taiji Japan

.

Partager cet article
Repost0
20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 16:04

 

 

Source : www.facebook.com/LesVertsDeRage

 

PRODUIRE SANS POLLUER COÛTE PLUS CHER

Labellisation des produits bio : un marché de dupes ... tout bénef aux pollueurs !

"Un fermier peut vaporiser des produits chimiques pour tuer des insectes, encore plus pour tuer des mauvaises herbes et d’avantage dans le sol pour le rendre productif et nous n'exigeons pas d'étiquettes. Mais si un fermier respectueux de l’environnement veut utiliser le label «bio» (AB), il doit payer le pactole, remplir un interminable cahier de charges et autres tracasserie administratives pour prouver qu'il n’utilise pas de produits chimiques!"
L.V.R.

(C'est la question que se posent nombre d'entre eux, et notamment tous ceux qui ont renoncé à se reconvertir ou qui ont abandonné le label.

Des producteurs qui pour autant ne polluent pas l'environnement. Nombreux sont ceux qui produisent bio mais ne vendent pas sous label AB. Ceux-ci refusent en fait de devoir payer pour prouver qu'ils préservent par leur mode d'agriculture la nature et la santé publique. Une réalité déconcertante qui montre combien l'agriculture biologique dépasse les considérations économiques, et relève aussi d'une démarche citoyenne. )

Labellisation des produits bio : un marché de dupes ... tout bénef aux pollueurs !

L'usage du label bio est conditionné par une certification réalisée chaque année par des organismes indépendants dont les frais, qui peuvent atteindre 1000 euros par exploitation, sont à la charge de l'agriculteur. Produire bio est une chose, mais vendre une production bio en est une autre. Et cette différence conduit de plus en plus de producteurs à sortir du label, tout en continuant à travailler de la même façon, c'est-à-dire, en respectant leur terre.

On est en droit de s'interroger sur la façon dont cette filière est organisée. Contraindre la production bio à des contrôles est une nécessité puisqu'un cahier des charges drastiques est en vigueur, et cela, même si l'on n'estime qu'à 1% le nombre de fraudeur dans cette filière.
Mais est-il acceptable, d'un point de vue « éthique », que le label « Agriculture Biologique » soit payé par ceux qui ont décidé de produire propre ?
C'est la question que se posent nombre d'entre eux, et notamment tous ceux qui ont renoncé à se reconvertir ou qui ont abandonné le label.

Des producteurs qui pour autant ne polluent pas l'environnement. Nombreux sont ceux qui produisent bio mais ne vendent pas sous label AB. Ceux-ci refusent en fait de devoir payer pour prouver qu'ils préservent par leur mode d'agriculture la nature et la santé publique. Une réalité déconcertante qui montre combien l'agriculture biologique dépasse les considérations économiques, et relève aussi d'une démarche citoyenne.

Mais l'impact sur le marché du bio est négatif, car il ne peut se développer qu'à condition que l'offre augmente, permettant de réduire les coûts et de proposer à un plus large public des produits qui ne devraient pas n'être accessibles qu'à ceux qui en ont les moyens.
Alors que les aides publiques permettent à une exploitation en phase de reconversion de franchir les cinq années indispensables aux sols pour éliminer les intrants qu'ils peuvent encore contenir, aucune aide à l'agriculture bio ne vient compenser les charges inhérentes à ce mode de production.
Mais rémunérer les organismes de certification par de l'argent public revient à faire porter le poids des contrôles par les consommateurs.

Ne serait-il pas finalement judicieux de considérer que les modes de production non respectueux de l'environnement devraient s'en acquitter ?

Les « pollueurs » paieraient ainsi pour la certification des non pollueurs. Une situation nouvelle qui relancerait vraisemblablement la filière bio, au profit des consommateurs.

Une option qui ne peut hélas s'inscrire dans une politique agricole héritée d'après-guerre et qui continue à favoriser un modèle intensif, quelqu'en soit le prix environnemental. Ce sont en réalité les consommateurs qui détiennent le pouvoir de faire avancer la question en modifiant leurs habitudes et en réservant une part plus conséquente de leur budget familial à une alimentation plus saine et plus en harmonie avec la nature. L'industrie agroalimentaire et les producteurs seront bien obliger de s'adapter, et les politiques avec eux.
Partager cet article
Repost0
20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 15:57

 

Source : www.mediapart.fr

Le Forum de Davos découvre les inégalités

|  Par martine orange

 

 

La concentration de la richesse en si peu de mains n’a jamais été aussi élevée depuis la première guerre mondiale. Cette accumulation se double d’une confiscation politique qui met en cause la démocratie, relève un rapport d’Oxfam. Même les responsables de Davos commencent à s’inquiéter.

« Les inégalités représentent un risque pour la stabilité économique ». Le message vient d’un endroit inattendu : de Davos. A la veille de la réunion annuelle du forum économique mondial, de nombreux participants ont été interrogés sur les risques qui les inquiétaient le plus dans les mois à venir. Réponse : ce n'est plus la crise financière mais les inégalités entre les riches et les pauvres qui viennent en tête de leurs préoccupations !

Sans attendre, le Fonds monétaire international a repris le sujet, insistant sur la menace que faisait peser les inégalités croissance de revenus sur l’économie mondiale. « Les responsables économiques et politiques au forum économique mondial doivent se rappeler que dans de trop nombreux pays les gains de la croissance n’ont bénéficié qu’à trop peu de personnes. Cette situation n’est pas un gage de stabilité »,  déclare Christine Lagarde dans le Financial Times

Si le thème des inégalités émerge à Davos, c’est que les responsables sentent bien qu’il y a danger. Leur rapport est loin des accents de triomphe d’avant la crise financière, vantant les mérites et les bienfaits d’une mondialisation heureuse. Là, il n’ y est question que de risques, de menaces : menaces climatiques, dangers des cyber-attaques, craintes de soulèvements sociaux, voire de conflits civils. Le malaise et la peur sont palpables : les responsables de Davos redoutent d’assister à un phénomène massif de rejet de leurs politiques et à des mouvements de démondialisation. 

Ce rejet, les rapporteurs le reconnaissent, s’enracinent dans une réalité indéniable : plus rien ne marche comme avant. La reprise, tant attendue après la plus grave crise économique de l’après guerre, n’est toujours pas au rendez-vous. Les banques centrales ont déversé des centaines de milliards pour tenter de réparer le système financier. Mais l’essentiel de cet argent a été capté par le monde financier lui-même, et aux plus riches par le biais d’une augmentation spectaculaire des actions et des actifs en tout genre. (Voir 2013, année faste pour les 1% les plus riches).

 

Cliquer pour agrandir. 

Invitée à participer au forum de Davos, l’ONG Oxfam publie ce lundi un rapport sur ces inégalités. L’accumulation des richesses aux mains d’un petit nombre est sans précédent. « 1% des familles détiennent désormais près de la moitié (46%) des richesses du monde », note le rapport. « Aux États-Unis, les 1 % les plus riches ont confisqué 95 % de la croissance post-crise financière entre 2009 et 2012, tandis que les 90 % inférieurs se sont appauvris. La grande récession n'a pas infléchi la tendance à la concentration des revenus : la part du produit national des États-Unis allant au décile supérieur atteint 50,4 %, son niveau le plus haut depuis la Première Guerre mondiale », poursuit-il.

La suite du rapport est tout aussi accablante : « alors que les actions et les profits des entreprises atteignent des niveaux vertigineux, les salaires stagnent en pourcentage du PIB. Pour illustrer l’ampleur de la concentration des richesses, la fortune combinée des 10 personnes les plus riches d’Europe dépasse le coût total des mesures de relance mises en œuvre dans l’Union européenne entre 2008 et 2010 (217 milliards d’euros contre 200 milliards d’euros). Qui plus est, les politiques d’austérité mises en place après la crise pèsent lourdement sur les personnes pauvres, alors qu’elles permettent aux riches de s’enrichir toujours plus. L’austérité a aussi un impact sans précédent sur les classes moyennes ».

Une partie de ces chiffres était connue de longue date. Mais qu’ils fassent leur entrée dans l’enceinte de Davos montre l’ampleur du problème. Longtemps encouragées, voire programmées, les inégalités commencent à être considérées comme une menace pour l’ensemble du système. Car pendant que les milliardaires accumulent les milliards, les classes moyennes disparaissent, les pauvres sombrent. Il n’y a plus d’adhésion large des sociétés civiles. Et l’économie réelle ne repart toujours pas.

Dans toutes les économies avancées, la consommation stagne ou baisse, tandis que la production, par manque de débouchés, n’investit plus et fait du surplace. Les menaces de déflation pointent en Europe. Surtout, le chômage atteint des niveaux catastrophiques. Même aux Etats-Unis, censés être sortis de la crise, la situation de l’emploi est loin d’être revenue à un niveau normal. Officiellement, le taux de chômage est de 7,5%. Mais les nouvelles embauches sont essentiellement dans le secteur des services – des emplois précaires chez McDo ou autres – tandis que les emplois manufacturiers ou dans les services à valeur ajoutée ne cessent de baisser. Plus grave : une partie de la population américaine semble avoir renoncé à rechercher tout emploi et est sortie des statistiques : alors que la situation de l’emploi est censée augmenter, les bénéficiaires de foodstamps – programme d’aide alimentaire pour les plus pauvres payé par le système fédéral – ne cessent d’augmenter.

Confiscation politique

Cette situation de chômage chronique, d’emplois précaires et sous-payés, qui avait été acceptée et encouragée depuis des années, devient une source de risque. Les rapporteurs de Davos en arrivent à s’inquiéter du  chômage des jeunes et de l’émergence d’une génération perdue.

 

Cliquer pour agrandir. 

« Les jeunes entrant sur le marché du travail aujourd’hui sont exposés au chômage et au travail précaire. Les taux de chômage des jeunes ont explosé depuis la crise financière. La situation est particulièrement préoccupante au Moyen-Orient et dans les économies avancées, notamment dans certains pays d’Europe comme l’Espagne ou la Grèce », soulignent-ils, relevant la paupérisation constante des jeunes, endettés jusqu’au cou pour faire des études sans trouver d’emploi par la suite. Une situation qui, selon eux, risque d’amener de plus en plus de jeunes à renoncer aux études, celles-ci devenant réservées qu’aux classes les plus aisées.

Soulignant les risques que font peser la montée des pauvres et l’effondrement des classes moyennes sur le modèle démocratique américain, Barack Obama s’est déjà prononcé pour une augmentation des salaires minimum.  Le premier ministre japonais, Shinzo Abe, encourage aussi les entreprises japonaises à augmenter les salaires. Le gouvernement britannique a aussi pris position pour une hausse du salaire minimum, alors que la perte du pouvoir d’achat pour les salariés s’élève à plus de 10% au cours de ces dernières années. En coulisses, les pressions se multiplient sur l’Europe pour l’amener à renoncer à sa politique d’austérité, les uns et les autres lui reprochant d’entraîner l’économie mondiale par le fond

Mais le problème va bien au-delà d’une hausse du salaire minimum, comme le pointe le rapport d’Oxfam. Les dérèglements actuels sont le résultat de la Grande compression, ces trente années de politique économique menée dans toutes les économies avancées et copiée par les pays émergents, en Chine notamment, visant à un partage des richesses systématiquement au profit des plus riches. La théorie du ruissellement – les fortunes accumulées par les plus riches retomberaient forcément sur l’ensemble –, qui sous-tendait cette politique, ne s’est pas vérifiée. Au-delà de l’accumulation sans précédent des richesses par 1% de la population, l’ensemble du système économique mais aussi politique s’est dégradé. « Les riches ont confisqué les institutions et les représentations politiques à leur profit », accuse Oxfam.

 

 

Depuis les années 1970, « les riches lobbies ont usé de leur puissance financière pour influencer le législateur et le grand public afin de minimiser la pression fiscale sur les plus hauts salaires et les gains en capital, ainsi que pour créer des échappatoires fiscales pour les entreprises », relève Oxfam. « Depuis les années 1980, les secteurs financiers et bancaires  ont dépense des millions de dollars pour démanteler les réglementations mise en place après l’effondrement de la bourse et de la Grande Dépression des années 1930 » , poursuit le rapport avant de conclure : « il y a une corrélation directe entre dérégulation financière et inégalités économiques aux Etats-Unis ».

La critique est tout aussi sévère pour l’Europe. « Sous l’énorme pression des marchés financiers, des programmes d’austérité ont été mis en œuvre dans toute l’Europe, malgré une opposition publique d’envergure. S’appuyant sur des impôts régressifs et des coupes sévères dans les dépenses (en particulier pour les services publics comme l’éducation, les soins de santé, la sécurité sociale), ces mesures ont sonné le début du démantèlement des mécanismes destinés à réduire les inégalités et à permettre une croissance équitable », poursuivent les rapporteurs.  « Même si cela est venu trop tard, les principaux partisans de l’austérité comme le FMI commencent à reconnaître que les mesures d’austérité n’ont pas donné les résultats escomptés en termes de croissance et de relèvement mais ont en fait compromis les perspectives de croissance et d’égalité », ajoutent-ils.

Alors que la Chine marche dans les pas de l’Occident, le Brésil, au contraire, a mis en place depuis plusieurs années une politique de réduction des inégalités et tenté de combler l’immense fossé qui existe entre les plus pauvres et les plus riches dans ce pays. Résultat ? L’émergence d’une classe moyenne éduquée et solide, des pauvres un peu mieux traités, et une croissance économique qui se poursuit, malgré la crise mondiale.

 

 

L’ONG tire des conclusions dramatiques de cette confiscation politique par les plus riches : « les niveaux inédits d’inégalité économique que l’on observe désormais sonnent comme un avertissement : en l’absence de contrôle, les institutions représentatives continueront de s’effriter et le déséquilibre du pouvoir entre les nantis et les pauvres pourrait devenir chronique et immuable ».  Pour Oxfam, c’est la démocratie même qui est désormais en jeu. Elle rappelle la mise en garde de Louis Brandeis, juge à la cour suprême des Etats-Unis : « Nous pouvons ou bien avoir la démocratie ou bien avoir de grandes richesses concentrées dans les mains de quelques-uns mais pas les deux à la fois ».

Les responsables de Davos mesurent l’étendue des dangers : la mainmise sur les institutions politiques et représentatives par les plus riches est devenue trop voyante pour qu’elle n’amène pas des contestations de plus en plus fortes du système. Il y a eu les indignés, ce qui ne les dérangeait pas trop. Mais ce qu’ils observent aujourd’hui les inquiète beaucoup plus : « Alors que la cohésion sociale s’affaiblit et que les citoyens cherchent à s’arracher du contrôle d’institutions distantes et apparemment sans responsabilité, il y a un soutien de plus en plus visible pour les partis extrémistes, défendant des thèses nationalistes, protectionnistes et xénophobes », soulignent-ils.

L’évolution de la Grèce  notamment hante les responsables de Davos. L’étonnant est qu’ils soient surpris de la montée du nazisme à Athènes après le programme d’austérité qui a été infligé au pays. Ils avaient pourtant à disposition la référence historique de l’Allemagne après la politique déflationniste menée en 1932.

L’apparition de contestations sociales violentes, de soulèvements politiques voire de luttes civiles leur apparaît comme un risque majeur pour l’avenir. D’autant, s’inquiètent-ils, que les institutions politiques ont perdu la confiance des citoyens.

 

 

 

Source : www.mediapart.fr

 

 

Partager cet article
Repost0
20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 15:44

 

Source : www.oxfamfrance.org

 

En finir avec les inégalités extrêmes

20/01/2014

 

 

 

 

Photo : Images_of_Money / Flickr - CC BY 2.0

 

Cette semaine se tient à Davos le Forum économique mondial où sont attendues plus de 2 500 personnes, dont une quarantaine de chefs d’état et de gouvernementet des décideurspolitiques et économiques parmi les plus influents au monde.
Ce n’est donc pas un hasard si Oxfam publie cette semaine un nouveau rapport intitulé « En finir avec les inégalités extrêmes », et que la directrice générale d’Oxfam international, Winnie Byanyima, se rend à Davos pour rencontrer certains des intervenants.

Dans ce rapport, Oxfam souligne l’augmentation, depuis le début de la crise économique, des inégalités économiques au profit des personnes les plus riches : aujourd’hui, les 85 plus grandes fortunes au monde possèdent autant que la moitié de la population mondiale. D’un côté, les profits detrès grandesentreprises, les salaires d’une poignée dedirigeants et les transactions boursières battent chaque jour de nouveaux records, et ne montrent aucun signe de ralentissement, tandis que de l’autre, le chômage et la précarité augmentent…

 

1% vs. 99%

Près de la moitié des richesses mondiales est entre les mains des 1 % les plus riches, tandis que 99 % de la population mondiale se partagent l'autre moitié.  Et cela dans le monde entier : l'Inde a vu le nombre de ses milliardaires passer de seulement 6 à 61 ces dix dernières années, concentrant environ 250 milliards de dollars entre les mains de quelques dizaines de personnes dans un pays qui compte 1,2 milliard d'habitants. 

On pourrait penser que ces milliardaires se contenteraient de cet argent, mais pour Oxfam, cesinégalités économiques riment de plus en plus avec confiscation du pouvoir politiqueai profit des plus riches, posant un véritable défi pour la démocratieet entravanttous les efforts qui sont fait pour lutter contre la pauvreté.

Oxfam s’inquiète également pour l’avenir, et du risque de voir ces privilèges se transmettre de générations en générations. Cela vous rappelle quelque chose ? Oui, sous l’Ancien régime que nous apprenons à l’école, chaque corps, chaque communauté avait ses règles, ses devoirs et ses privilèges et visaient à les perpétuer coûte que coûte.

Bien entendu, aujourd’hui cela a bien changé, mais les élites sont toujours soucieuses de leurs intérêts.

Dans leur ouvrage « Les ghettos du gotha », les sociologues Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon parlent de la mobilisation des élites françaises pour perpétuer leur mode de vie, et détaillent les nombreux « cercles » qui défendent leur pré-carré. Ils y soulignent le contraste « entre les discours de ces familles sur des sujets économiques et politiques, qui prônent la flexibilité du travail et la mobilité des salariés, et leurs propres pratiques qui visent au contraire à la multiplication des enracinements et à la continuité à travers les générations » [1].

C’est également ce que souligne le journaliste Hervé Kempf dans son ouvrage « L’oligarchie ça suffit, vive la démocratie » : « Ce groupe a acquis un pouvoir énorme, qui lui permet de contrôler les grands choix collectifs. Derrière l’apparence d’une démocratie représentative, le destin de la collectivité est déterminé par un petit groupe de gens, la classe oligarchique » [2].

 

Quelques solutions ?

Les chefs d’Etats et de gouvernement réunis à Davos ont le devoir d'inverser la progression galopante des inégalités. Oxfam insiste sur la nécessité de prendre des décisions ambitieuses, notamment concernant les paradis fiscaux, qui décuplent les inégalités économiques ; sur la mise en place de fiscalité progressive sur les richesses et les revenus ; en encourageant les États à utiliser leurs recettes fiscales pour financer la protection socialeuniverselle et non de simples ‘’filets de sécurité’’; ou en défendant un salaire minimum vital.

Oxfam demande également la mise en place d'un objectif global pour mettre fin aux inégalités économiques extrêmes dans tous les pays, avec par exemple la surveillance constante de la part des richesses allant aux 1 % les plus riches dans chaque pays.

 

Lire le rapport « En finir avec les inégalités extrêmes ».

[1] « Les ghettos du gotha. Au cœur de la grande bourgeoisie », Editions du Seuil, 2007.

[2] http://www.bastamag.net/Herve-Kempf-Il-est-vital-pour-l

- See more at: http://www.oxfamfrance.org/actualites/en-finir-avec-inegalites-extremes#sthash.EQjnF7Jf.dpuf

 

 

 

Source : www.oxfamfrance.org

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Démocratie Réelle Maintenant des Indignés de Nîmes
  • : Le blog des Indignés de Nimes et de la Démocratie Réelle Maintenant à Nimes
  • Contact

Texte Libre

INFO IMPORTANTE

 

DEPUIS DEBUT AOÛT 2014

OVERBLOG NOUS IMPOSE ET PLACE DES PUBS

SUR NOTRE BLOG

CELA VA A L'ENCONTRE DE NOTRE ETHIQUE ET DE NOS CHOIX


NE CLIQUEZ PAS SUR CES PUBS !

Recherche

Texte Libre

ter 

Nouvelle-image.JPG

Badge

 

          Depuis le 26 Mai 2011,

        Nous nous réunissons

                 tous les soirs

      devant la maison carrée

 

       A partir du 16 Juillet 2014

            et pendant l'été

                     RV

       chaque mercredi à 18h

                et samedi à 13h

    sur le terrain de Caveirac

                Rejoignez-nous  

et venez partager ce lieu avec nous !



  Th-o indign-(1)

55

9b22