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24 janvier 2014 5 24 /01 /janvier /2014 22:13

 

 

Source : www.consoglobe.com

 

Repair café : rien ne se jette, tout se répare !

Repair café : rien ne se jette, tout se répare !

En avez-vous entendu parler ? Repair Café, c’est la tendance durable du moment ! Ces « cafés des réparations » risquent de pousser comme des champignons sur l’hexagone au vu du succès que ces derniers ont eu aux Pays-Bas. On en trouve actuellement 6 en France : à Besançon, Nice, Paris, Saint-Egrève, Sophia-Antipolis et Vauréal. Mais le mouvement s’accélère et fait de nouvelles émules. Enquête sur ces cafés où « rien ne se jette mais tout se répare » ! 

Réparer ses objets plutôt que de les jeter : l’idée lumineuse du repair café !

Martine Postma

Martine Postma, à l’initiative des Repair Cafés

L’idée est née dans l’esprit de la Néerlandaise Martine Postma, ancienne journaliste.

Cette femme, qui a ouvert en 2009, le premier repair Café à Amsterdam et qui est à l’origine des vingt repair cafés au Pays-Bas, remarque à regret que les gens sont bercés par une culture de « ça ne marche plus je jette ».

C’est simple, les gens perdent totalement la culture et la notion de la réparation. L’objectif lorsqu’elle réfléchit aux « cafés des réparations » ? Donner une deuxième vie aux objets en panne, déchirés, troués et qui filent tout droit à la poubelle !

Elle dessine donc ces cafés aux couleurs de lieux qui mettraient en contact deux groupes de personnes :

  • Des réparateurs bénévoles.
  • Des gens qui souhaiteraient réparer leurs objets, mais qui ne savent pas comment ni par où commencer.
Car réparer ensemble, c’est l’objectif fondamental de ces cafés !

C’est simple, les rencontres qui y sont organisées sont ouvertes à tous et l’entrée est libre. Pour le matériel et les outils ? Pas de souci à se faire, il est disponible sur place !

Réparation bicycletteEt toutes les réparations possibles et imaginables y passent : vêtements, meubles, appareils électriques, bicyclettes, vaisselle, jouets etc.

Les réparateurs bénévoles sont experts en la matière : électriciens, couturières ou encore menuisiers proposent leur aide gratuitement aux « réparateurs de fortune ».

Facile : on apporte nos objets en mauvais état et on se met à l’ouvrage avec des gens qui connaissent le métier.

Double avantage : on repart avec l’objet cher à notre coeur réparé et en plus, on apprend ! Mieux encore, si vous n’avez rien en cours à réparer, vous pouvez venir pour regarder et apprendre, mais aussi pour aider les autres ! D’autant que si l’on n’a rien à faire, on ne s’ennuie jamais puisque sur les tables de lecture, des ouvrages sur la réparation et le bricolage pour donner des idées ! Un vrai lieu collaboratif et ludique ! Mais aussi une vraie opportunité de redécouvrir nos objets !

 

Les repair cafés offrent une deuxième vie à nos objets

C’est un problème récurrent et souvent décrié : l’obsolescence programmée des produits que nous achetons. Même si elle est très difficile à prouver, on note qu’aujourd’hui les produits sont plus fragiles qu’autrefois, ils sont souvent irréparables ou les pièces détachées servant à leur réparation, introuvables.Des faits qui contribuent largement à une obsolescence rapide des produits.

Les Européens jettent beaucoup : selon les statistiques, un européen produit en moyenne 600 kg de déchets par an.

Des poubelles qui se trouveraient allégées si nous pensions aux « cafés des réparations ». Or, pour nombreux d’entre nous, réparer est presque devenu quelque chose de l’autre monde. D’ailleurs, nous ne savons même plus comment faire !

Retrouver un savoir-faire perdu

repair caféLe savoir-faire en la matière disparaît petit à petit et souvent, les professionnels qui maîtrisent ces connaissances sont rares et peu sollicités. Mais, le repair café oeuvre pour redonner la place qu’elle mérite à la réparation et à ces réparateurs de l’ombre. En plus, le savoir recommence à circuler et à se transmettre, un réel avantage à exploiter.

Car en effet, les objets remis en état sont plus longtemps utilisés et n’encombrent plus inutilement nos poubelles. Ce qui a un effet non-négligeable : la consommation de matières premières et d’énergie nécessaires à la fabrication de nouveaux produits se trouve ainsi réduite. Et les émissions de CO2 également.
Enfin, autre effet positif : le repair café permet aux gens de voir autrement ce qu’ils possèdent et d’en (re)découvrir la vraie valeur. Cela encourage un changement au niveau des façons de penser, et tend à modeler la société pour l’ouvrir au durable.

 

Le repair café : concurrent des réparateurs professionnels ?

La question est parfois soulevée : la réparation bénévole et gratuite de nos objets ne fait-elle pas de l’ombre aux réparateurs professionnels ?

Au contraire, les gens qui participent aux réunions repair café sont en général ceux qui jettent sans se poser vraiment la question de la réparation possible. Ce ne sont pas des clients de réparateurs professionnels et ils avouent jeter généralement les choses cassées de façon immédiate, car les faire réparer serait trop cher.

Qui plus est, ces rencontres se révèlent être un atout pour les réparateurs professionnels car elles leur apportent une visibilité, qu’ils avaient perdue depuis longtemps.

Caisse à outilsAvec le repair café, la notion de « réparation », visiblement oubliée, est remise au goût du jour.

Et souvent, les visiteurs sont orientés vers les quelques réparateurs qui sont encore en exercice lorsqu’ils souhaitent faire réparer leurs objets.

Ainsi, ce système est bénéfique à tous : au consommateur qui redonne une vie à son objet, aux réparateurs professionnels qui trouvent une nouvelle visibilité et à nos poubelles, qui sont moins encombrées !

Repair café : un modèle économique en pleine expansion

etoileAu départ, il s’agissait d’une simple initiative locale à Amsterdam. Mais le succès inattendu a été au-delà des espérances de Martine Postma.

DRepair caféésormais, elle travaille donc à plein temps pour la fondation « Café des réparations », qu’elle a créé en 2010. Cette dernière est subventionnée par l’Etat et chargée de conseiller les bénévoles qui veulent monter un « repair café ».

Organisé selon des permanences bien réglées (un après-midi par mois ou deux soirées par semaine), le repair café est indépendant, notamment au niveau du financement et du recrutement des bénévoles. Le matériel est récupéré ou appartient aux réparateurs et généralement, le local est mis à disposition par la commune ou loué à un particulier.
repair caféIl faut noter que l’objectif initial était de créer dix-huit « cafés des réparations » aux Pays-Bas d’ici à fin 2013. Il en existe déjà 20 et pas loin d’une cinquantaine d’autres sont en préparation. En France, il y en a déjà 6.

Une idée fleurissante qui enthousiasme sa conceptrice : elle rêve même d’un « café » dans chacune des 415 communes des Pays-Bas. Une évolution à suivre de près dans nos contrées françaises !

bandeau_zoom-temoignage1Bruno, 25 ans « L’idée m’a tout de suite plu ! Moi qui suis un touche à tout, ça m’a de suite donné envie. En plus, c’est appréciable de pouvoir discuter avec des gens qui savent de quoi ils parlent et qui vous donnent des conseils utiles pour réparer des objets auxquels on tient »
 

Amandine, 39 ans « Au départ, j’avoue que je n’étais pas trop emballée. C’est une copine qui m’y a tiré un peu de force, et puis je me suis très vite prise au jeu. C’est vrai que je jette souvent lorsque ça ne marche pas, mais à l’avenir je vais faire plus attention ! »
 

*

biodiverCityRepair café – Infos utiles

- Vous souhaitez ouvrir votre repair café ? L’association Stichting Repair Café aide des groupes locaux en Europe à mettre sur pied leur propre Repair Café.
- Le site http://www.repaircafe.fr/ vous informe sur toutes les manifestations dans les « cafés des réparations » et sur leur localisation.

*

Cela me donne une idée

Et aussi :

 

Source : www.consoglobe.com

 

 

 

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24 janvier 2014 5 24 /01 /janvier /2014 22:05

 

Source : www.brujitafr.fr

 

Les consommateurs vont devoir s’y faire : l’extension de la redevance des anciens aux nouveaux écrans (smartphones, ordinateurs, tablettes) sera l’un des gros sujets du projet de loi de finances discuté à l’automne. Le sénateur David Assouline, porte-parole du PS et membre d’un groupe de travail sur le financement de l’audiovisuel public, a déjà esquissé les pistes de réflexion.

redevance-tv-montant

 

redevance-tv-montant « Il faut que cette contribution reste le pilier central du financement de l’indépendance de l’audiovisuel public. Et aujourd’hui, à mon avis, cela signifie de la rendre plus claire, lisible et moderne » a déclaré le sénateur socialiste dans une interview au Monde. Alors que tout le monde s’attend à une annulation européenne de la taxe Copé créée pour compenser la fin de la pub sur les chaînes publiques, Assouline milite pour taxer tous les appareils permettant de recevoir l’audiovisuel public.

 

Taxer les capteurs

Cette réforme, annoncée timidement par Aurélie Filippetti aurait un principe simple : « Ne plus l’asseoir uniquement sur les téléviseurs, mais sur la capacité dans chaque foyer de capter l’audiovisuel public » explique le parlementaire. Il suffirait de posséder un « capteur » permettant de recevoir l’audiovisuel public pour être assujetti, une fois par foyer. Capteur ? Le parlementaire cite notamment les ordinateurs ou tablettes, mais les smartphones devraient en toute logique être de la fête. C’est en tout cas les vœux de la Société civile des auteurs multimédia (Scam).

 

Pas de retour de la pub après 20 heures

Pourquoi taxer et non rétablir la pub après 20h ? « Si l’on accordait à France Télévisions de nouveaux écrans de publicité, cela casserait le prix de l’écran pour toutes les chaînes » rétorque-t-il. Un vrai cliquet anti-retour ! Pour faire bonne mesure, le sénateur propose aussi de rétablir la redevance sur les résidences secondaires. « La rétablir serait une mesure de justice sociale : elle ne toucherait pas toute la population et son montant serait égal à la moitié de celui payé pour la résidence principale ». Taxe Lescure + redevance TV + indémnisation pour copie privée Enfin, Assouline précise que cette taxe étendue sera parfaitement compatible avec la taxe sur les appareils connectés proposée par Pierre Lescure. « Les deux n’ont rien à voir. Dans un cas, la taxe se paye à l’achat, une seule fois : le constructeur est taxé, avec un taux quasi indolore pour des appareils qui coûtent plusieurs centaines d’euros. (…) De l’autre côté, avec la contribution modernisée, on est dans le même esprit que la contribution actuelle sur le téléviseur. C’est un actionnariat populaire qui donne droit à l’audiovisuel public. »


Taxe Lescure sur les appareils connectés, redevance audiovisuelle, redevance copie privée,

les consommateurs seront ainsi invités à contribuer à l’exception culturelle de tous les côtés : il suffira qu’ils achètent une tablette ou n’importe quel appareil doué pour le Net, avec capacité de stockage et de réception des flux TV.

Source : PC INpact Publiée le 19/06/2013

 

Rémy Pflimlin souhaite que « la redevance télé évolue »

Rémy Pflimlin, invité de RTL, mercredi 23 octobre 2013

Publié le 23/10/2013 à 12h04 | RTL Matin Rémy Pflimlin, invité de RTL, mercredi 23 octobre 2013

– Le président de France Télévisions souhaite que la redevance ne soit « plus seulement fondée sur la possession d’un poste de télévision mais sur la possession de tous les écrans ». Rémy Pflimlin a reconnu mercredi sur RTL que la diminution des ressources publiques à destination de France Télévisions amène à un plan d’économie de 300 millions d’euros à l’horizon 2015. « Ils doivent nous amener à l’équilibre en 2015″, a précisé le directeur de France Télévisions. Lui-même souhaite que le financement de la télévision publique soit adapté « entre nos missions et nos moyens ». Il a donc une nouvelle fois réclamé que la redevance puisse évoluer en étant « non plus seulement fondée sur la possession d’un poste de télévision mais sur la possession de tous les écrans », a-t-il précisé, visant précisément les tablettes.

 

Source : RTL.fr - See more at: http://actuwiki.fr/actu/37748/#sthash.wtV7ircg.dpuf

 

 

Source : www.brujitafr.fr

 

 

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24 janvier 2014 5 24 /01 /janvier /2014 21:37

 

 

Source : www.mediapart.fr

A Bruxelles, la France agit contre les énergies renouvelables

|  Par Jade Lindgaard

 

 

Malgré ses déclarations volontaristes, la France a œuvré en coulisse à Bruxelles pour que les objectifs européens sur les énergies renouvelables en 2030 ne s’imposent pas aux pays. Pour Greenpeace, « c’est une rupture ».

La stratégie de l’Union européenne au sujet du climat ressemble de plus en en plus à un périlleux jeu d’équilibriste. Mercredi 22 janvier, la Commission a publié ses recommandations pour le « paquet-énergie climat 2030 », les trois directives structurant sa politique « bas carbone » : baisse de 40 % des émissions de gaz à effet de serre (par rapport à 1990), « au moins » 27 % d’énergies renouvelables et pas d’objectif pour l’efficacité énergétique. Le premier chiffre satisfait la France, hôtesse de la conférence de l’ONU sur le climat en 2015, qui craignait le ridicule si l’Europe plafonnait ses ambitions à - 35 % – comme l’envisageait Bruxelles dans un premier temps – alors que le Giec préconise une baisse de 80 % d’ici 2050 pour les pays industrialisés. L’absence de chiffrage sur les économies d’énergie arrange beaucoup de monde, car elles sont à la fois difficiles à mettre en œuvre et ardues à valoriser auprès des électeurs.

 

José Manuel Barroso et François Hollande à Bruxelles en mars 2013 (Reuters).  
José Manuel Barroso et François Hollande à Bruxelles en mars 2013 (Reuters).

La discussion autour de la part des renouvelables est la plus révélatrice. Bruxelles propose que l’Union se dote d’un objectif contraignant de 27 % d’énergies renouvelables à l’horizon 2030, mais se garde bien d’en imposer les déclinaisons nationales. Alors que le « paquet énergie climat 2020 », actuellement en vigueur, oblige chaque État-membre à respecter des pourcentages minimaux de renouvelables dans leur production d’énergie (pour la France, 23 % en 2020), ce ne sera plus le cas pour la décennie suivante. 

Quelle portée peut bien avoir une contrainte partagée à vingt-huit pays ? Une source européenne invoque « la nécessité de donner plus de flexibilité aux États » considérant que « c’est une garantie d’efficacité ». En France, le syndicat des énergies renouvelables (SER) s’est dit « préoccupé » par ces recommandations.

Et Paris dans tout ça ? En décembre, Philippe Martin, ministre de l’écologie et de l’énergie, a bien cosigné une lettre avec plusieurs homologues européens réclamant « un objectif pour les énergies renouvelables pour 2030 ». Le 22 janvier, il « se félicit(ait) de la volonté d'afficher un objectif européen d'énergies renouvelables en 2030 dans la consommation énergétique de l’Union » et de ces « engagements ambitieux ». La France, championne de l’éolien, du solaire et de la biomasse ? Pas si simple. En réalité, ces derniers jours, elle a œuvré pour que les objectifs concernant les renouvelables ne s’imposent pas aux pays nominalement. 

« La France a fait un lobbying clair pour qu’il n’y ait pas d’objectifs contraignants au niveau des États, explique Cyrille Cormier de Greenpeace France. Elle est sortie de sa position attentiste pour passer à l’offensive, c’est une vraie rupture. » 

« Oui, c’est en partie vrai, reconnaît Nicolas Hulot, envoyé spécial du président de la République pour la planète, la position de la France a été d’établir des objectifs spécifiques par pays dans un second temps, de manière à assurer la cohérence avec l’objectif de réduction des gaz à effet de serre en fonction du mix énergétique de chaque partenaire européen. » Ces derniers jours, Hulot a signé et diffusé la pétition de l’ONG Avaaz réclamant une baisse de 50 % des rejets de gaz à effet de serre en 2030. 

Embarras dans l’entourage de Philippe Martin : « Il est vrai que compte tenu du "contexte" et des équilibres européens, on a poussé plus fort sur les 40 % de gaz à effet de serre (plutôt que 35). Charge à nous, en vertu du principe de subsidiarité, de doter la France d'objectifs renouvelables ambitieux ! On y travaille. »

Au départ, la France défendait une stratégie en deux temps : d’abord un bon objectif sur les gaz à effet de serre, ensuite sur les renouvelables. « C’était une position bancale mais pas offensive contre les objectifs nationaux », décrit Célia Gautier, du Réseau action climat (RAC). Mais entretemps, il s’est produit un déchaînement de lobbying : par le Royaume-Uni, vent debout contre des objectifs nationaux contraignants, et par des groupes énergéticiens (GDF Suez, E-ON, RWE, ENI, Enel, Iberdrola…). En privé, des conseillers de l’exécutif ne cachent pas leur ambition d’exporter des réacteurs nucléaires en Pologne et en République tchèque, en plus des deux EPR en cours d’achat outre-Manche. Des perspectives commerciales qui se verraient mécaniquement limitées par une poussée obligatoire des renouvelables.  

« C’est un net recul par rapport au système actuel, qui oblige les États à rendre des comptes et à se faire contrôler par la Commission », regrette Celia Gautier, pour qui « le gouvernement français nous montre qu’il n’est pas sérieux sur sa transition énergétique ». Les propositions de la Commission doivent encore être approuvées par le parlement européen et les chefs d’État, réunis en conseil de l’énergie les 20 et 21 mars prochains.

 

 

 

Source : www.mediapart.fr

 

 


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24 janvier 2014 5 24 /01 /janvier /2014 21:31

 

 

Source : ww.mediapart.fr

Déchets nucléaires : cache-cache géothermique à Bure

|  Par Jade Lindgaard

 

 

 

Le choix du site d’enfouissement des déchets radioactifs ultimes est contesté car il renferme d’importantes réserves géothermiques, selon des experts. Ces derniers reprochent à l’État d’avoir tronqué ses recherches. La querelle est désormais portée devant la justice.

Alors qu’une conférence de citoyens se déroule actuellement pour étudier le projet de Centre industriel de stockage géologique des déchets radioactifs (Cigéo) (voir ici notre enquête), une voix vient raviver la polémique. Encore peu connu du grand public, l'enjeu de ce centre est énorme : c'est là que doivent être enfouis les déchets ultimes de notre système nucléaire. En vingt ans, près de 1,5 milliard d'euros ont été investis dans ce laboratoire.

Ancien responsable de la géothermie au Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), Jacques Varet fut en France l’un des pionniers de la récupération de la chaleur contenue dans le sous-sol ou les nappes d’eau souterraines, une énergie renouvelable. À partir de la fin des années 70, puis au cours des années 80, il fut l’un des chercheurs chargés d’établir l’inventaire du potentiel français, au moment où le choc pétrolier incitait les autorités à trouver des alternatives au pétrole. C’est dans ce cadre qu’il a découvert les qualités particulières du Bassin parisien, avec sa roche à la fois perméable et poreuse. Cette géothermie dite de basse température est idéale pour le chauffage urbain.

Or, selon plusieurs études du BRGM menées depuis la fin des années 70, on retrouve les mêmes qualités de roche autour de Bure, à la frontière de la Meuse et de la Haute-Marne, la commune qui accueille le centre de recherche de l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) et où, logiquement, devraient être enfouis à partir de 2025 les déchets nucléaires ultimes. Dès 1979, le bureau considérait que la ressource géothermique de cette zone pourrait avoir « une bonne productivité ». C’est ce que l’on voit sur cette carte publiée en 2008 : à l’est de Saint-Dizier, à une profondeur d’environ 1 700 mètres, on trouve de l’eau naturellement chauffée entre 65 et 70 °C (le potentiel de cette ressource est évalué à 12 gigajoules par m2).


Évaluation du potentiel géothermique du réservoir “Grès de Donnemarie” à l'échelle du bassin de Paris (Bouchot et al., 2008). 
Évaluation du potentiel géothermique du réservoir “Grès de Donnemarie” à l'échelle du bassin de Paris (Bouchot et al., 2008).

« Le trias, une roche dotée d’une très bonne perméabilité, est très bien développé sur les marges du Bassin parisien, notamment à l’est, au pied des Vosges ainsi qu’au pied du Massif central », explique aujourd’hui Jacques Varet, joint par téléphone pour un long entretien d’explications techniques sur les enjeux de ce dossier. 

C’est également la conclusion des experts du cabinet suisse Geowatt, en novembre dernier (à lire ici), mandatés par le comité local d’information et de suivi (CLIS) du laboratoire de Bure : « Les ressources géothermiques au Trias dans la région de Bure peuvent aujourd’hui être exploitées de manière économique avec l’emploi de techniques et de matériels appropriés. »

En 2002, un géophysicien retraité, André Mourot, avait alerté les autorités sur la présence de géothermie dans les sous-sols de la zone envisagée pour y stocker les colis de déchets nucléaires. En 2008, à la suite de courriers adressés au CLIS, l’Andra prolonge un forage jusqu’à l’aquifère géothermique pour en évaluer le potentiel. Mais elle en tire un bilan négatif : « La production mesurée en test est nettement inférieure à la gamme de débits des exploitations géothermiques » existant dans le Bassin de Paris, conclut la synthèse de son programme de reconnaissance en 2009.

Comment expliquer ce résultat ? Selon Jacques Varet, l’Andra a arrêté son forage de recherche juste avant d’atteindre la source la plus prolixe de géothermie : elle se trouve dans la couche basse du trias (le “bundsandstein”, les grès bigarrés) que le puits de forage n’a pas atteinte. « Ils se sont arrêtés trop haut, explique aujourd’hui Jacques Varet. Ils ont répondu du mieux qu'ils ont pu à la commande qui leur était faite : démontrer qu'il n'y avait pas de ressource géothermique. La géothermie, on la trouve quand on la cherche. On s'adresse pour ce faire à une entreprise compétente. »


Roche souterraine sous la commune de Bure (JL) 
Roche souterraine sous la commune de Bure (JL)

« C’est faux, nous avons foré jusqu’à 2 000 mètres de profondeur et nous avons été bloqués par un conglomérat très dur et très imperméable », rétorque Patrick Lebon, directeur de la recherche et du développement à l’Andra, « nous n’avons rien caché ».

Le bureau d’études Geowatt constate pourtant, lui aussi, que la couche n’a pas été explorée sur toute son épaisseur : « En l’absence de tests sur l’ensemble de la formation du trias, la question se pose de la représentativité de ces valeurs pour l’ensemble de la formation. »

« Obstruction massive »

 

Dans le laboratoire souterrain de l'Andra, mai 2013 (JL). 
Dans le laboratoire souterrain de l'Andra, mai 2013 (JL).

Ce différend d’experts est aujourd’hui au cœur d’un litige juridique : six associations de défense de l’environnement (Réseau « Sortir du nucléaire », Bure Stop 55, Cedra, Asocedra, Les Habitants vigilants et Mirabel LNE, membre de France nature environnement) assignent l’Andra en justice sur ce fondement pour « réparation des préjudices subis ». Pour les requérants, si l’agence n’a trouvé qu’un débit faible de géothermie, cela « résulte à l’évidence de l’obstruction massive de plusieurs points » du forage « par la boue polymère ainsi que par l’utilisation d’une petite pompe de forage de recherche ». Autrement dit, les opérateurs sollicités par l'agence auraient bouché les trous qu'ils étaient censés explorer. Pour Godinot, géologue opposé au projet, « l’Andra avait fait injecter plusieurs mètres cubes de cette boue gélatineuse dans le petit conduit de l’appareil test ».

Nouveau démenti de Patrick Lebon, de l’Andra : « Nous avons utilisé de l’eau et quelques additifs de type polymères, ça ne bouche pas du tout les pores. » Mais dans son rapport, Geowatt s’inquiète de ces tests hydrauliques « fortement affectés par du très fort colmatage », qui a pour effet de « diminuer très fortement les débits ».

Les règles de sûreté nucléaire, adoptées en 1991, imposent que le futur site d’enfouissement des déchets soit « choisi de façon à éviter des zones dont l’intérêt connu ou soupçonné présente un caractère exceptionnel ». Mais dans son guide de sûreté relatif au stockage définitif des déchets radioactifs, en 2008, l’Autorité de sûreté du nucléaire (ASN) a modifié ce critère d’appréciation. Au sujet de la géothermie et du stockage de chaleur, on peut y lire que « cette situation n’est pas étudiée car les sites retenus ne devront pas présenter d’intérêt particulier de ce point de vue ». Non exceptionnel, l’intérêt du site géologique sous la commune de Bure est en revanche particulier, estiment les associations requérantes. Sur cette base, ils accusent l’Andra d’avoir divulgué une information « radicalement erronée ».

« Il n’y a pas de ressources exceptionnelles, dans le sens de primordiales pour la nation », estime aujourd’hui Patrick Lebon, directeur recherche et développement de l’Andra, selon qui, « si quelqu’un a les moyens et qu’il y a la demande pour, il y a de quoi faire de la géothermie ». Autrement dit, ce ne serait pas incompatible avec le projet de Cigéo, du moment que le forage est fait en dehors de la zone. 

Mais les opposants s’appuient aussi sur une autre disposition, elle aussi prévue par la loi : dans l'éventualité où un jour, dans un futur lointain – évalué à 500 années et plus –, les habitants de cette région auraient perdu la mémoire de l’existence du centre de stockage, il ne faut pas le construire là où l’homme pourrait avoir intérêt à forer. Or la présence de géothermie pourrait justifier que nos descendants, même lointains, veuillent creuser sous Bure. De son côté, l’Andra estime qu’il est possible de transmettre ce type d’information sur plusieurs siècles.

Pour sa part, Jacques Varet est catégorique : « Si j'étais sollicité pour avis de la part des pouvoirs publics, je recommanderais d'engager, aux frais de l'Andra, mais en s'adressant à une entreprise compétente, une opération de forage et d'essais de reconnaissance géothermique selon les règles de l'art sur la totalité de la hauteur du trias. » Une exploration d’autant plus utile qu’il ne semble pas exclu que, sous cette roche, se trouve une zone de températures encore plus chaudes, le « permien sous-jacent », potentielle source d’électricité, renouvelable cette fois-ci. « Le moins que l'on puisse faire est d'utiliser ce site pour une recherche d’intérêt public », ajoute l’ancien responsable du BRGM.

Pour l’instant, le cache-cache géothermique ne figure pas au programme de la conférence de citoyens qui se déroule jusqu’à la mi-février. Ces derniers doivent rendre un rapport qui est attendu après l’échec du débat public, boycotté par la plupart des opposants au projet.

 


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24 janvier 2014 5 24 /01 /janvier /2014 21:13

 

 

Source : www.mediapart.fr

Les riches, grands gagnants de la crise économique

|  Par La rédaction de Mediapart

 

 

Entre 2008 et 2011, les 10 % les plus pauvres ont perdu 179 millions d’euros de patrimoine, alors que les 10 % les plus riches se sont enrichis de 24 milliards d'euros, selon l'Observatoire des inégalités.

La crise économique a provoqué un accroissement des inégalités entre les revenus et les patrimoines des premiers et derniers déciles de la population française, selon l'étude publiée, mardi 21 janvier, par l'Observatoire des inégalités.

Selon l'Observatoire, les 10 % les plus pauvres ont perdu 180 millions d’euros de revenus entre 2008 et 2011, la masse globale reculant de 49,7 à 49,55 milliards d’euros, alors que les 10 % les plus riches ont vu leurs revenus augmenter de 24 milliards d’euros sur la même période, la masse globale ayant augmenté de 335,6 à 359,6 milliards d’euros.

Lire sur le site de l'Observatoire des inégalités

 

 

 

Source : www.mediapart.fr

 

 


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23 janvier 2014 4 23 /01 /janvier /2014 18:43

 

 

Source : www.mediapart.fr

 

Confessions d'un ancien trader « accroc » à l'argent

|  Par La rédaction de Mediapart

 

 

Un ancien trader de Wall Street, devenu « accroc » à l'argent et au risque, narre dans le New York Times sa lente descente aux enfers de la spéculation financière et des marchés.

Un ancien trader de Wall Street, devenu « accroc » à l'argent et au risque, narre dans le New York Times sa lente descente aux enfers de la spéculation financière et des marchés : « Lors de ma dernière année à Wall Street, mon bonus s’élevait à 3,6 millions de dollars et j’étais fâché, car ce n’était pas assez. J’avais 30 ans, je n’avais pas d’enfant à élever, pas de dettes à rembourser et aucun objectif philanthropique. Je voulais plus d’argent pour exactement la même raison que celle qui pousse un alcoolique à désirer un autre verre : j’étais accroc. [...] Lors de la chute des marchés en 2008, j’ai gagné un paquet d’argent en spéculant à la baisse les dérivés d’entreprises à risque. Pendant que le monde s’écroulait, je profitais. J’ai vu le krach arriver, mais au lieu d’essayer d’aider les victimes, je n'ai pensé qu'à m'enrichir. »


Lire sur le site du New York Times

 


Source : www.mediapart.fr

 


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23 janvier 2014 4 23 /01 /janvier /2014 18:38

 

 

Source : blogs.mediapart.fr

 

Le foncier gratuit, c'est possible… Serge Goutmann

Les postes foncier et frais financiers représentent 10 à 15% minimum du coût global du logement neuf. Agence foncière nationale et prêts à taux zéro constitueraient des avancées vers le logement gratuit, une nécessité historique.

Combien coûte un logement neuf ?
En moyenne, et selon les régions, on peut estimer le prix de revient d’un logement locatif neuf entre 180 000 et 240 000 euros. Ce prix se décompose en plusieurs postes :
• le coût des études préalables à la construction : programmation - études de conception technique et architecturale - procédures administratives (permis de construire, certifications environnementales, etc.) ;
• les coûts de construction proprement dits (difficilement compressibles, compte tenu notamment de l’évolution constante des réglementations relatives à l’isolation thermique des logements et à la maîtrise des consommations énergétiques) ;
• les frais de gestion et de conduite d’opération supportés par les organismes constructeurs (bailleurs sociaux) durant toute la durée du montage, puis de la construction jusqu’à la mise en location ;
• les coûts d’acquisition du foncier (qui représentent généralement, et selon les situations urbaines, entre 15 % et 20 % du coût global) ;
• les frais financiers (intérêts d’emprunt) dès lors que de tels investissements ne peuvent être couverts que par des emprunts (souvent consentis par la Caisse des dépôts, à des taux préférentiels – relativement bas dans la période – mais les durées d’emprunts – 30 à 50 ans – font que les masses cumulées représentent in fine 10 % à 15 % minimum du coût global).

Et tous ces postes se retrouvent – étalés dans le temps – sur la quittance du locataire, qui rembourse chaque mois les frais engagés par le bailleur (alors même qu’il ne sera jamais lui-même propriétaire de rien ! Mais c’est une autre question, celle du « logement gratuit », sur laquelle nous reviendrons brièvement en fin d’article). Retenons pour l’heure que, sur les cinq postes qui fondent la « valeur » d’un logement neuf, les trois premiers (études, chantier, gestion) sont difficilement compressibles : ils rémunèrent du travail humain, de l’intelligence, de l’achat de matériaux et de fournitures, de la qualité de service et du savoir-faire…

Foncier et frais financiers, l’argent va à l’argent


Nous n’en dirons pas autant des deux derniers postes (foncier et frais financiers) qui ne rémunèrent aucun travail au sens propre, mais participent de la spirale sans fin où « l’argent va à l’argent ». Est-il envisageable de faire baisser ces deux postes financiers, afin de faciliter la construction des centaines de milliers de logements véritablement accessibles dont notre pays a besoin pour sortir de la crise ? C’est une nécessité, et même une nécessité urgente, car les organismes HLM, durement frappés par le désengagement de l’État et le gravissime recul des aides à la pierre, ont de plus en plus de mal à équilibrer leurs budgets.


Concernant le foncier, de nombreuses municipalités progressistes font des efforts considérables pour maintenir l’effort de construction, en subventionnant leurs organismes ou en mettant des terrains à disposition… Mais cette forme de « communisme municipal » a ses limites, dès lors que l’aide apportée suffit à peine à compenser le recul de l’État, et surtout ne permet pas in fine de faire baisser la quittance payée par le locataire. Ce n’est pas la loi Duflot II qui permettra de répondre à cette exigence, puisqu’elle ne parle que « d’encadrer » les loyers dans le privé (en écrêtant les augmentations les plus excessives au regard du marché immobilier : ce qui est déjà une bonne chose, mais qui ne répond pas à l’urgence sociale d’une baisse de la part logement dans le budget de toutes les familles). Quant à la loi Duflot I qui a vanté la cession « gratuite » de terrains de l’État pour des opérations d’urbanisme, on est là aussi loin du compte, puisqu’il ne s’agit généralement que d’une simple décote et qu’on attend un bilan mitigé de cette disposition qui peine encore à se mettre en œuvre…

Rompre avec le capitalisme marchand


À l’inverse, la proposition de loi défendue par les sénateurs communistes concistant à créer une agence foncière nationale disposant des moyens juridiques et financiers nécessaires à la mise en place d’un vaste domaine public foncier et immobilier à disposition des bailleurs et des collectivités pour le droit au logement pour tous, constitue une alternative crédible et cohérente. La bataille politique peut et doit s’amplifier pour créer les conditions d’une majorité de votes au parlement pour mettre en œuvre cette proposition.
Quant au poste « intérêts des emprunts » qui, comme on l’a vu, pèse lourdement sur le budget des offices, la proposition – communiste elle aussi – d’étendre au logement social la notion de prêt à taux zéro (actuellement valable seulement pour l’accession privée sous conditions de ressources) relève du simple bon sens, comment expliquer que l’an dernier encore, en 2013, les crédits accordés au financement du dispositif dit Duflot (défiscalisation accordée aux propriétaires privés pour l’acquisition de logements privés destinés à la location) dépassent du double l’enveloppe accordée au financement du logement social ? Cet argent (16 milliards d’euros dans le budget 2013) ne serait-il pas mieux utilisé, et beaucoup plus utile socialement, s’il venait contribuer à la constitution progressive d’un grand service public de l’habitat ?


Revenons au « communisme municipal » : nul doute que les élus et candidats communistes et Front de Gauche auront à cœur, lors des prochaines municipales, d’être porteurs – dans la lignée de leurs prédécesseurs – de propositions et d’actes volontaristes pour promouvoir l’habitat social au niveau local, notamment au travers d’interventions directes et décisives pour l’acquisition du foncier… Mais, sur ce sujet du logement comme sur beaucoup d’autres, le lien ne peut manquer de se construire, dans le débat et l’action avec les habitants, sur l’urgence de mesures alternatives nationales, voire européennes… Le logement doit cesser d’être considéré comme un bien marchand, soumis aux lois du marché et de la financiarisation !


Les batailles en cours et à venir pour la reconnaissance par la loi d’un droit effectif au logement (« opposable » non pas seulement à l’État, mais aux lois du marché), la réquisition du foncier nécessaire pour la construction des 200 000 logements sociaux par an dont la France a besoin (via la création de l’agence foncière nationale évoquée plus haut) et la mise en place progressive d’un grand service public de l’habitat constitueront autant de pas en avant vers un communisme du vivre-ensemble.


C’est au prix de ces avancées sociales et démocratiques – en rupture totale avec le capitalisme marchand – que l’urbanisme « durable » dont on nous vante les mérites pourra véritablement voir le jour. Le logement « gratuit » n’est pas une utopie : c’est une nécessité historique qui, en tant que visée, se construit dans chacune de nos actions, de nos prises de parti et, du local au global, dans chacune de nos propositions concrètes.

*Serge Goutmann est architecte.

La Revue du projet, N° 33

 

Source : blogs.mediapart.fr

 


 

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23 janvier 2014 4 23 /01 /janvier /2014 18:26

 

Source : leblogalupus.com

 

Affaire HSBC : La France a effectivement falsifié les listes de Falciani/ Un rapport de l’Office fédéral de la police suisse le démontre clairement. 3300 noms ont été éliminés. (Avec commentaire de Bruno Bertez)

Affaire HSBC : La France a effectivement falsifié les listes de Falciani/ Un rapport de l’Office fédéral de la police suisse  le démontre clairement. 3300 noms ont été éliminés. (Avec commentaire de Bruno Bertez)

Le 23 juillet 2012, le quotidien Le Monde suggérait que "la liste des évadés fiscaux de HSBC en Suisse aurait été falsifiée". L’Agefi est aujourd’hui en mesure d’affirmer sans conditionnel que le contenu des listes a bien été modifié. Après avoir pu consulter le rapport de 17 pages de l’Office fédéral de la police, intitulé "Analyse des données électroniques" et daté 25 août 2010.


 

Pour mémoire, Hervé Falciani, alors informaticien à HSBC Private Bank à Genève, quitte précipitamment la Suisse le 23 décembre 2008 pour se réfugier dans le Sud de la France, emportant avec lui 127 000 noms de clients étrangers. Le 9 janvier 2009, le Ministère public de la Confédération adresse une demande d’entraide judiciaire internationale urgente au tribunal de Nice. Le 20 janvier, la gendarmerie de Menton saisit les deux ordinateurs d’Hervé Falciani. Le 3 février, la Suisse réclame une première fois les listes volées à la France. Elle ne les obtiendra qu’un an plus tard, le 21 janvier 2010, constatant qu’ils se présentent sous forme de "clones des disques durs", c’est-à-dire, "copie bit à bit sans empreinte numérique permettant d’attester l’intégrité des données".

Le rapport de l’Office fédéral de la police, signé à la fois par la division "Enquêtes, forensique, informatique" et par la division "Enquêtes, protection de l’Etat" de la police judiciaire fédérale, énumère les "incohérences" découvertes sur les copies remises en même temps qu’un document envoyé par l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale française (IRCGN). On peut lire par exemple: "Nous constatons que la dernière modification du fichier dénommé "coded_pp_asset_200702.del" a eu lieu le 25 février 2009, soit à une date postérieure à la perquisition chez Falciani Hervé. De plus, la taille du fichier diffère".

Trois autres fichiers, intitulés "Securities 2003.mdb", "Securities.mdb" et "Portfolio-Models DB.mdb" ont été modifiés le 16 avril 2009, à 17h 48, 17 h 50 et 17h46. En conclusion, le rapport déplore que l’IRCGN "ait préféré une copie bit à bit des données sans empreinte numérique de contrôle, plutôt qu’une copie miroir forensique (image) assurant l’intégrité des données et une parfaite traçabilité". Berne ajoute qu’il s’agit bien d’"une manipulation volontaire dont le mobile nous échappe".

Une hypothèse s’impose pourtant s’agissant des raisons pour lesquelles les listes ont été falsifiées. En 2012 déjà, Eric de Montgolfier, procureur de Nice, qui avait transmis au fisc français ces listes découvertes dans les ordinateurs d’Hervé Falciani, affrimait que l’enquête avait permis d’identifier plus de 8000 noms de clients français de HSBC, parmi lesquels Patrice de Maistre, à l’époque gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt, et employeur de Florence Woerth, épouse du ministre du Budget Eric Woerth.

Or, pendant l’été 2009, Eric Woerth n’évoquait plus qu’une liste de 3000 noms d’exilés fiscaux. Les autorités ont-elles volontairement modifié les données volées pour effacer quelques milliers de noms comprenant ceux qu’elles ne voulaient pas laisser apparaître? Pour être précis, la liste comprenait 8993 noms. En retirant les doublons, il restait (selon Le Monde) 6313 personnes physiques ou morales. Le calcul est vite fait: environ 3300 noms de clients français de HSBC Private Bank ont été éliminés.

À l’époque, la gauche n’avait pas ménagé Eric Woerth à ce sujet, par ailleurs inculpé dans l’affaire Bettencourt. Depuis le début de la présidence de François Hollande en 2012, les élus socialistes n’ont apparemment pas demandé non plus d’enquête destinée à établir l’identité des fonctionnaires ou magistrats ayant contribué à la falsification des fameuses listes. Et leurs mobiles. 

Ian Hamel/ L’Agef Suissei – Mercredi 22 janvier 2014

http://www.agefi.com/une/detail/archive/2014/january/artikel/hsbc-un-rapport-de-loffice-federal-de-la-police-le-demontre-clairement-3300-noms-ont-ete-elimines-.html

La réaction de Bernard Cazeneuve:

 http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/01/22/la-suisse-confirme-la-falsification-de-la-liste-des-evades-fiscaux-francais-de-hsbc_4352161_3234.html  

Et la réponse  de François Schaller rédacteur en chef de lAgefi Suisse  ce jour :

Bernard Cazeneuve à côté du sujet

 La réaction du ministre français du Budget Bernard Cazeneuve face à l’édition de mercredi de L’Agefi paraît très à côté du sujet. Notre article n’accusait pas une nouvelle fois la France d’avoir falsifié les listes dites «Falciani» de citoyens français ayant eu des comptes dans HSBC Private Bank à Genève. Il expliquait que nous avions pu consulter un rapport de 17 pages, en français, de l’Office fédéral de la Police à Berne, démontrant que les listes renvoyées en Suisse à la demande du gouvernement suisse avaient effectivement falsifiées. En d’autres termes, qu’il devenait possible de soupçonner l’administration française de l’époque Sarkozy d’avoir retiré des noms de fraudeurs fiscaux potentiels (3300 selon notre calcul), pour des raisons de politique intérieure (les intéressés pouvant être des personnalités exposées politiquement par exemple).

A ce stade, nous pouvons également préciser que ce n’est pas à Berne que nous avons été en contact avec ce rapport, mais à Paris. Cette pièce est à disposition des autorités françaises depuis 2010. La France a eu trois années complètes pour démontrer qu’elle n’avait pas falsifié les listes. Elle pouvait d’ailleurs le faire en un jour, en envoyant à Berne ce que l’on peut qualifier d’originaux, c’est-à-dire une copie miroir forensique, une simple image des listes plutôt qu’une reproduction bit à bit sans empreinte numérique de contrôle. Peut-être existe-t-il d’ailleurs d’autres moyens de preuve. En attendant, il n’est pas sérieux de la part d’un ministre de se contenter d’argumenter en substance que les listes n’ont pu être falsifiées, parce qu’il est simplement inimaginable qu’un ministre ou un ministère ait pu les falsifier.

 La défense d’Eric Woerth, ministre du Budget dans le gouvernement Fillon à l’époque où la gauche le soupçonnait d’avoir éliminé des noms sur les listes, n’était guère plus convaincante. Ce qui intrigue et déçoit aujourd’hui, c’est que la même gauche ne parvient pas à faire avancer cette affaire en fournissant les preuves que la Suisse ne demande pas, mais qu’elle serait en droit d’attendre. Pas pour contenter les Suisses, qui n’en ont nullement besoin en l’occurrence, mais pour améliorer le climat politique en France. Il ne s’agit pas de rétablir la confiance dans la gauche ou la droite, mais la crédibilité des institutions en général. La France est un grand voisin et partenaire de la Suisse, avec des liens historiques profonds, et ce qui s’y passe politiquement ne semble absolument pas rassurant. 

http://agefi.com/une.html

Revue de Presse autour de l’article de l’Agefi Suisse

La réaction du ministre du budget Bernard Cazeneuve ce matin sur France Info : http://lexpansion.lexpress.fr/economie/evasion-fiscale-cazeneuve-recuse-les-accusations-de-falsification-des-listes-falciani_424878.html 

http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/01/22/la-suisse-confirme-la-falsification-de-la-liste-des-evades-fiscaux-francais-de-hsbc_4352161_3234.html 

http://www.mediapart.fr/journal/economie/220114/la-france-bien-falsifie-les-listes-falciani 

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/01/21/97002-20140121FILWWW00559-la-france-a-falsifie-les-listes-d-evades-fiscaux-presse.php 

http://www.la-croix.com/Actualite/Economie-Entreprises/Economie/La-France-aurait-falsifie-les-listes-d-evades-fiscaux-divulguees-par-Falciani-2014-01-22-1094607 

http://www.huffingtonpost.fr/2014/01/21/affaire-exiles-fiscaux-falciani-hsbc-woerth_n_4639890.html?utm_hp_ref=france 

http://www.franceinfo.fr/justice/la-liste-falciani-des-evades-fiscaux-a-t-elle-ete-falsifiee-1290619-2014-01-22 

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0203259805699-hsbc-3-000-noms-d-evades-fiscaux-de-la-liste-de-falciani-ont-disparu-644533.php 

http://www.francetvinfo.fr/economie/impots/exil-fiscal/la-france-aurait-falsifie-les-listes-d-evades-fiscaux-divulguees-par-herve-falciani_510925.html 

http://www.lechorepublicain.fr/france-monde/actualites/economie-politique/eco-finances/2014/01/21/la-france-aurait-falsifie-les-listes-d-evades-fiscaux-divulguees-par-falciani_1843208.html 

http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/22/1800663-evades-fiscaux-la-france-a-t-elle-raye-des-noms.html 

http://network2.tv/france-would-have-falsified-the-tax-evaders-lists-disclosed-by-falciani/ 

http://www.italiaoggi.it/news/dettaglio_news.asp?id=201401220928016782&chkAgenzie=ITALIAOGGI

A PROPOS PAR Bruno Bertez

  

Les socialistes tentent de couvrir et de dissimuler le caviardage des listes, caviardage qui était évident. Singulière solidarité, pour un peu on invoquerait la raison d’Etat! Sur cette question des comptes à l’étranger, toute personne qui a été dans les affaires financières et bancaires sait qu’il n’y a pas de différence entre les comportements des gens de la fausse gauche et ceux de la droite sociale-démo, tous ont besoin d’argent. 

Ils ont besoin d’argent à la fois pour financer les dépenses électorales et pour assurer leur train de vie. Les donneurs et bailleurs de fond préfèrent donner via l’étranger ce qui explique que le monde politique a beaucoup de comptes illicites. Quand on touche un pot de vin pour un amendement opportun ou une rétrocession pour une commande sur appel d’offres truqué, il faut bien avoir la solution " propre" pour encaisser l’argent. L’argent noir est au cœur non pas de la vie des citoyens, comme ils essaient de nous le faire croire, mais au cœur de la vie des politiciens et de leurs obligés d’affaires. 

Les ministres du budget et ceux de l’équipement sont des gens très importants à la fois pour ce qu’ils autorisent et pour leur capacité à fermer les yeux sur certaines pratiques. La solidarité entre ces ministres quels que soit leur bord politique est une constante, " je te tiens, tu me tiens par la barbichette…".On ne part jamais sans ses dossiers.

 

 

Source : leblogalupus.com


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23 janvier 2014 4 23 /01 /janvier /2014 18:17

 

Source : www.mediapart.fr

Contrat avec Microsoft: le ministère de la défense entretient l'opacité

|  Par Jérôme Hourdeaux

 

 

Le ministère de la défense a diffusé trois documents relatifs au renouvellement du contrat contesté le liant au géant américain. Mais ceux-ci ont été au préalable en grande partie noircis ! Ils confirment seulement que la décision a été prise avec l'aval du cabinet du ministre et de Matignon.

Pressé de s’expliquer sur la reconduction, au mois d’octobre 2013, du très contesté contrat dit « open-bar » passé avec Microsoft, le ministère de la défense vient de livrer une série de réponses qui ne font que confirmer la volonté de l’exécutif, à son plus haut niveau, de maintenir l’opacité dans ce dossier. Ce contrat, initialement signé en 2009 sans aucun appel d’offres pour une durée de quatre années, arrivait à échéance. L’Association promouvoir et défendre le logiciel libre (April) avait officiellement demandé au mois de décembre à l’armée la confirmation de son renouvellement ainsi que la communication des documents liés aux négociations. Des documents lui ont bien été fournis mais qui n'éclairent guère les conditions de ce contrat : ils ont été en effet « noircis » !

 

Capture d'écran d'un page du contrat fourni par le ministère de la défense 
Capture d'écran d'un page du contrat fourni par le ministère de la défense

De son côté, Mediapart avait eu confirmation, toujours au mois de décembre, que l’accord-cadre avait bien été reconduit. Celui-ci accorde à plus de 200 000 postes informatiques un droit d’utilisation de toute une série de logiciels de Microsoft contre le paiement d’une somme forfaitaire fixée, en 2009, à 19 millions d’euros par an. Mais le ministère de la défense refuse de donner le moindre détail sur cet accord ou sur les conditions de sa négociation. Et le montant du renouvellement de ce contrat n'est pas connu.

« La décision de conduire le renouvellement du contrat cadre Microsoft est le fruit d'un choix raisonné », avait alors indiqué le service de presse dans une réponse écrite. « Les réflexions ont débuté, en avril 2011, soit deux ans avant la fin du contrat. (…) Après avoir vérifié que les conditions d’exclusivité de la société Microsoft étaient toujours réunies, la direction des affaires juridiques a estimé que le ministère de la défense était fondé à engager de nouveau la passation d’un marché négocié sans publicité ni mise en concurrence », poursuivait le ministère de la défense. « Cette position a été confirmée, le 22 octobre 2012, par l’avis émis par la commission consultative des marchés publics. »

Deux semaines plus tard, l’April recevait une série de documents en réponse à sa demande. Mais ceux-ci, bien loin d’apporter des éclaircissements, ne font que susciter de nouvelles interrogations. En effet, le ministère de la défense a tout d’abord fourni les deux principaux documents du contrat, à savoir l’accord-cadre lui-même et l’acte d’engagement du marché subséquent, tous deux signés en Irlande où se situe le siège européen du géant américain.

Or, ces deux documents ont été en grande partie noircis, voire totalement dans leurs parties les plus importantes, que ce soit le nombre exact de postes concernés ou le montant de la transaction. On apprend simplement que l’accord semble avoir été étendu à quatre autres services extérieurs au ministère de la défense et que le nombre de postes concernés est passé de 185 500 postes en 2009 à au moins 200 000 pour ce renouvellement.

L'accord-cadre © April

La « dimension médiatique » du contrat

 

 

Un troisième document, s’il n’apprend rien sur le contrat en lui-même, est sans doute plus intéressant en raison des informations qu’il donne sur le processus politique. Dans une note datée du 25 juillet 2012, la direction des affaires financières de l’armée plaide en effet, en raison de la « dimension médiatique » du dossier, « pour une position unifiée du ministère et une décision prise au niveau du ministre » de la défense Jean-Yves Le Drian. « En outre », poursuit la note, « le montant du projet impose de recueillir l’avis de la direction interministérielle des systèmes d’information et de communication (DISIC) », un service dépendant de Matignon. Ce renouvellement aurait donc, cette fois, été validé par le plus haut niveau du ministère de la défense ainsi que par les services du premier ministre Jean-Marc Ayrault.

La note du 25 juillet 2012 © April

La note annonce également un examen du contrat par le comité ministériel d’investissement (CMI) de la défense, mais semble curieusement en connaître, à l’avance, les conclusions : « Le passage en CMI serait l’occasion de confirmer la pertinence de l’option retenue par le ministère de ne pas recourir aux logiciels libres, notamment du point de vue des gains et économies attendues. » « Selon un tableau de synthèse présenté par la DIRISI (Direction interarmées des réseaux d'infrastructure et des systèmes d'information au comité des achats) », explique plus loin le document, « l'utilisation de logiciels libres serait d'un coût de revient proche de l'utilisation de licences Microsoft. En effet, s'il n'existe pas d'achat de licence au démarrage, les mise à jour ne sont en revanche pas gratuites. D'autres frais sont aussi à prendre en compte comme la formation de personnels de soutien, les logiciels libres nécessitant une plus grande implication des utilisateurs. D'autres matériels doivent aussi être achetés afin de pouvoir permettre l'utilisation de ces logiciels. »

« Un tel rassemblement de contrevérités, sans argument crédible, laisse sans voix », s’indigne l’April dans son communiqué. « Faut-il encore rappeler que le logiciel libre présente des avantages pour la pérennité du matériel, que les mises à jour sont tout aussi libres que les logiciels et que le libre ne nécessite pas forcément d'implication particulière de ses utilisateurs ? »

L'argumentaire du ministère de la défense est d’autant moins crédible qu'en 2009, l’accord avait été vivement critiqué par un groupe d’experts constitué par l’armée pour évaluer ses risques. Dans son rapport, celui-ci s’inquiétait, notamment, de « l’affaiblissement de la gouvernance », ou encore d’« une addiction aux technologies Microsoft ».

Plus gênant, au paragraphe « Perte de la souveraineté nationale », les auteurs écrivaient : « L’ensemble des produits américains doivent obtenir l’aval de la NSA pour être exporté. La NSA introduit systématiquement des portes dérobées ou "backdoors" dans les produits logiciels. Un système SIC reposant majoritairement sur des produits américains comme Microsoft serait vulnérable car susceptible d’être victime d’une intrusion de la NSA dans sa totalité. »

Malgré ces avertissements, et les révélations d’Edward Snowden sur la complicité des entreprises américaines avec la NSA, l’armée française semble donc bien déterminée à maintenir son partenariat avec le géant du logiciel. Lors du Forum international de la cybersécurité, qui se tenait les 21 et 22 janvier à Lille, le contre-amiral Coustillière, officier général de la cyberdéfense, a ainsi une nouvelle fois défendu le choix de Microsoft. « Le logiciel libre n’est pas la réponse aux problématiques de cybersécurité », a-t-il notamment affirmé.

 

 

Source : www.mediapart.fr

 

 

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23 janvier 2014 4 23 /01 /janvier /2014 18:01

 

Source : www.confederationpaysanne.fr

 

BOVINS LAIT

La fin des 1000 vaches !

 



23.01.2014 C'est une victoire de la Conf' et de ses partenaires. Après des mois d'actions fortes, de manifestations, des gardes à vue, de nombreuses prises de position, la mobilisation a payé ! La ferme-usine des 1000 vaches ne verra pas le jour !

Jeudi dernier, une centaine de paysans de la Conf' bloquaient une nouvelle fois le chantier des 1000 vaches. Dès le lendemain, le préfet de la Somme demandait l'arrêt des travaux et la destruction des bâtiments illégaux ! Une décision confirmée ce matin par la ministre de l'Aménagement du territoire, Cécile Duflot, qui recevait la Conf' et Novissen.

Depuis septembre, nous avons pris la responsabilité de tout mettre en œuvre pour stopper ce chantier. Face au sentiment d'impunité de son promoteur, Michel Ramery, nous n'avons rien lâché ! Et nous sommes fiers aujourd'hui d'avoir eu raison !

Nous avons mis à terre un symbole. La ferme-usine des 1000 vaches ne verra pas le jour ! Mais ce n'est pas pour autant que nous cesserons d'être vigilants. Nous savons de quels appuis dispose Michel Ramery pour inverser la vapeur… Mais surtout, c'est l'industrialisation de l'agriculture qui doit être stoppée. Le gouvernement a choisi d'user des moyens légaux pour arrêter le chantier. Il doit désormais utiliser les moyens législatifs à sa disposition pour empêcher que d'autres 1000 vaches ne sortent de terre. La Loi d'avenir agricole, en cours d'examen, doit acter la fin de l'industrialisation de l'agriculture.

Mardi, nous avons obtenu que le pouvoir de l'industrie semencière sur les paysans soit contenu. Aujourd'hui nous avons mis fin au projet de ferme-usine des 1000 vaches. La recherche du profit absolu aux dépends des paysans ne doit pas régir leur avenir. Ces victoires ne sont qu'au début, nous ne lâcherons rien, pour l'avenir des paysans, pour leur place essentielle dans la société !

 

Source : www.confederationpaysanne.fr

 


 

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