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11 février 2014 2 11 /02 /février /2014 17:47

 

 

Source : www.mediapart.fr


50 milliards d'économies: une austérité à l'espagnole

|  Par martine orange

 

 

 

Personne n’a encore pris la mesure des économies voulues par le gouvernement. Supprimer 50 milliards d’euros de dépenses publiques sur trois ans va avoir des effets récessifs sur l’économie. Alors que la déflation menace dans toute l’Europe, cette politique procyclique risque de causer de lourds dégâts, à l'image de ce qui s'est produit en Espagne.

« Jamais un gouvernement n’a engagé de telles réductions sur les dépenses publiques. » Le ministre des finances, Pierre Moscovici, insistait à nouveau, dimanche soir au micro de France Inter, sur la « courageuse » politique du gouvernement. Effectivement, le choix est sans précédent. Depuis l’après-guerre, jamais un gouvernement en France n’a lancé un tel programme d’austérité. Il ambitionne d’économiser 50 milliards d’euros en trois ans.

 

 
© Reuters

Personne n’a encore pris la mesure de l’effort demandé. L’annonce reste pour l’instant dans l’abstraction des milliards. Qu’est-ce que 50 milliards dans le flot des dépenses publiques – État, collectivités locales, sécurité sociale – qui dépassent les 1100 milliards ? Dans le lot, pense-t-on, il y a bien sûr des économies à faire. Tout le monde pense aux ronds points inutiles, aux documents demandés trois fois par des administrations différentes, etc. L’ennui, c'est que tout cela n’est pas du tout à la hauteur de l’enjeu.

« La France est dans une zone dangereuse »,soutient le président de la Cour des comptes, Didier Migaud. Le rapport de la Cour remis ce mardi pointe les secteurs qui doivent être particulièrement ciblés : en priorité la protection sociale et tout ce qui s’y apparente, « compte tenu de son poids dans les dépenses publiques » et les dépenses des collectivités locales. « Il faut changer de méthode pour obtenir les économies programmées », insiste Didier Migaud.

Le mensonge de Vincent Peillon sur le gel de l’avancement automatique des fonctionnaires donne une première illustration de ce qui se prépare dans le secret des cabinets. Ce sont des réductions gigantesques qui sont en cours d’élaboration, avec des ruptures complètes dans les systèmes sociaux et publics. Sans le dire, la France est en train de s’engager dans une politique d’austérité comparable à ce qu’a mis en place le gouvernement espagnol en 2008-2009 : une politique de la Troïka sans la Troïka.

Depuis le début de la crise financière, les termes de cette politique de la Troïka sont désormais familiers. Et la France a déjà beaucoup fait pour s’y conformer. Réduction du nombre de fonctionnaires ? C’est en cours depuis 2009 et, en dépit de ses promesses électorales, François Hollande a poursuivi la mesure. Diminution des salaires de la fonction publique ? Le point d’indice de la fonction publique est gelé depuis 2010, ce qui équivaut de fait à une baisse de 5 % environ des salaires et des pensions.

Remise en cause des systèmes de retraites ? Une nouvelle réforme a été lancée par le gouvernement Hollande : le système français repoussant l'âge de la retraite et allongeant la durée de cotisation est devenu un des plus durs d’Europe, bien que la démographie soit favorable. Suppression des professions réglementées ? La réforme est en cours pour les taxis et les pharmaciens. Réduction des soins de santé : le programme est aussi engagé de longue date. Révision du code du travail : la refonte a là aussi déjà commencé et se poursuit notamment avec la réforme de l'inspection du travail.

Après trois années de silence, l’ancien premier ministre espagnol, José Luis Zapatero, qui a été un des premiers à expérimenter ces remèdes, est revenu dans un livre (lire l'entretien à Info Libre ici) sur cette période que beaucoup considèrent comme une trahison. « La question, se justifiait-il, est de savoir comment nous affrontons la concurrence. La réponse facile, entre guillemets, tient à l’innovation, à la technologie… Mais ils (la Chine, l’Inde, le Brésil) sont en train de l’acheter. La droite et le courant majoritaire de l’économie disent : "Ah, ça, on ne peut le faire qu’avec une dévaluation salariale, un marché du travail presque libre pour l’entreprise, sans salaire minimum, avec moins de droits dans les contrats, une négociation collective inexistante, parce que c’est la seule façon d’être compétitif…" C’est à ce discours que la social-démocratie doit savoir répondre », expliquait-il.

José Luis Zapatero avait au moins comme justification d’être soumis à une pression intense des marchés financiers et des responsables européens, au moment où il a pris ces décisions. De plus, il y avait un côté expérimentation en temps réel. Dans la panique, personne ne savait vraiment que faire. François Hollande n’a pas cette excuse. Il n’y a pas de pression des marchés, pas de risque d’explosion de la zone euro dans l’heure. Négligeant la mise en garde de l’ancien premier ministre espagnol, François Hollande n’a pas cherché une réponse sociale-démocrate. Il s’est contenté d’épouser sans grande difficulté le discours du monde des affaires.

Dans les conciliabules organisés à Bercy, il se prépare ainsi une politique d’austérité sans précédent. Des  programmes entiers de développement, d’investissement, de soutien à l’économie voire de sécurité vont être visés. Même si le gouvernement dit refuser une politique arbitraire du chiffre et lui préférer une réflexion approfondie dans ses choix et ses missions, l’exemple de la RGPP à nouveau remise sur le métier dit l’inverse : l’État se prépare à supprimer budgets et effectifs, selon la règle du chiffre.

Les manœuvres autour du gel de l’avancement automatique dans l’éducation nationale indiquent exactement la même chose. Pourquoi le gouvernement cible-t-il d’abord l’éducation nationale ? Parce que ce sont les plus gros bataillons de la fonction publique, qui représentent le plus gros poste budgétaire pour l’État, après les charges financières liées à la dette.

Le mea culpa du FMI ou de l'OCDE

Pour justifier la mise en œuvre d’une politique si éloignée des promesses de la présidentielle, François Hollande et le ministre des finances Pierre Moscovici mettent en avant la nécessité de reprendre en main les comptes publics, de ne pas perdre en crédibilité face aux financiers. L’urgence absolue est aussi de redonner une compétitivité à la France.

Derrière le pacte de responsabilité défendu par François Hollande, se cache un revirement idéologique qui laisse sans voix. Après avoir défendu pendant des décennies non seulement une politique de l’offre, mais aussi le rôle d’impulsion et de soutien de l’État dans l’économie, le gouvernement se rallie à la vision la plus libérale, qui considère que toute dépense publique est par nature improductive. Cette conversion inattendue l’amène à accepter des transferts massifs vers le privé, censé être le seul à même de savoir ce qui est bon pour l’économie.

 

Visite de l'entreprise vente-privee.com, le 6 février. 
Visite de l'entreprise vente-privee.com, le 6 février.

Ce ralliement est d’autant plus étonnant que les politiques d'austérité imposées par l'Europe ont de moins en moins de défenseurs. Les expériences passées de la Grèce, de l’Espagne ou du Portugal ont échaudé nombre d’économistes et de politiques. L’Europe du Sud, soumise au régime de la Troïka, a connu la plus grande destruction de richesses économiques en temps de paix. Confrontées à un effondrement spectaculaire et qu’elles n’avaient pas prévu des économies de l’Europe du Sud, les institutions internationales se sont senties dans l’obligation de procéder à une révision critique de leurs théories.

Les économistes du FMI ou de l’OCDE ont découvert, par exemple, que les dépenses publiques n’étaient pas forcément improductives, que les salaires versés aux fonctionnaires servaient à entretenir la consommation et la demande, que l’État pouvait soutenir par ses dépenses la production et l’investissement. Une vraie surprise !

Dans un rapport très critique publié à l’automne 2012, l’économiste en chef du FMI, Olivier Blanchard, insistait sur l’erreur conceptuelle que les États européens avaient commise dans leurs prévisions – prévisions accréditées par le FMI, malgré tout. Les gouvernements assuraient que pour un euro d’économie dans les dépenses publiques, la contraction économique n’était que de 50 centimes. Or, cela ne s’était pas passé comme prévu.

« De récents développements suggèrent que les multiplicateurs budgétaires à court terme peuvent être plus grands que prévu au moment de la planification budgétaire. Des recherches, dont il a été fait état dans les derniers rapports du FMI, montraient que les multiplicateurs budgétaires sont plus proches de 1 dans un monde où de nombreux pays s’ajustent en même temps. Des analyses suggèrent ici que les multiplicateurs sont désormais plus grands que 1 », écrivait le rapport. Les études du FMI évaluent aujourd’hui les coefficients multiplicateurs entre 0,9 et 1,7. En clair, pour un euro de dépense publique économisé, les contrecoups sur l’économie peuvent être de 90 centimes à 1,7 euro.

La commission européenne conteste cette analyse du FMI : elle juge que les effets contreproductifs de l’austérité sont surestimés et s’en tient à sa règle passée : la politique d’ajustement et de dévaluation interne finit par porter ses fruits. À l’appui de cette thèse, elle met en avant les supposés succès espagnols. Après cinq années de récession, dit-elle, la reprise se manifeste en Espagne.

Et quelle reprise ! L’activité économique a crû de 0,1 % au troisième trimestre, après une chute de près de 13 % en cinq ans. Les crédits aux entreprises sont en baisse de 19 % à la fin de l’année, la production baisse, la consommation aussi. Le chômage atteint un taux de 26 %, et de 53 % pour les jeunes. Si l’Espagne enregistre un premier excédent commercial depuis 1971, c’est surtout en raison de la chute des importations. L’endettement de l’État qui était de 57 % du PIB en 2007 est passé à 93 % fin 2013, et devrait dépasser la barre des 100 % cette année.

C’est à cette thèse européenne sur les mérites de la dévaluation interne que souscrit le gouvernement. Comment exclure  que les mêmes causes ne produiront pas les mêmes effets qu’en Espagne ? La question est soigneusement éludée par le gouvernement. Déjà, les premiers effets de l’augmentation des prélèvements fiscaux et des mesures d’économies décidées au cours des derniers dix-huit mois s’inscrivent dans les comptes de la Nation. L’économie est à la limite de la récession  La production industrielle a baissé à nouveau de 0,3 % en décembre. Depuis le début de la crise, elle a chuté de 16 %, pour revenir au niveau des années 2006.

Tout demeure bloqué depuis la crise financière. Six ans ont passé et l’économie française fait du surplace. La consommation stagne. Les investissements sont à leur plus bas niveaux depuis la crise de 1993, les industriels repoussant tout projet faute de débouchés et de crédit. Le chômage, par contre, s’envole. Décréter 50 milliards d’économies supplémentaires dans ce contexte, c’est l’assurance d’un effondrement ou au moins d’une chute prolongée dans la récession de l’économie française.

Les yeux rivés sur l’exemple allemand, François Hollande est convaincu qu’il faut en passer par les adaptations menées en Allemagne dans les années 2004-2008 pour relancer la compétitivité en France. C’est oublier, au-delà des contraintes imposées par la monnaie unique bien plus défavorable à la France qu’à l’Allemagne, et de la spécialisation très différente de l’industrie allemande, que les plans Hartz d’adaptation et d’ajustements parfois drastiques des salaires ont été menés à une période où tous les autres pays européens étaient en croissance. La rigueur allemande, même si elle a été payée à un prix élevé par une partie des salariés allemands, a pu être menée sans trop de heurts grâce à la demande et à la consommation du reste de l’Europe.

La situation est aujourd’hui radicalement différente. La France se lance dans une austérité accrue au moment où l’Europe entière est menacée par la déflation. Même s’il n’est jamais prononcé, le mot est dans tous les esprits. Il a même échappé par inadvertance à Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif. Loin de mener une politique contracyclique pour lutter contre ce danger considéré comme un des plus graves par les économistes, le gouvernement décide de conduire une politique procyclique, au risque d’aggraver encore la chute de l’économie française, mais aussi de toute l’Europe.

 

Lire aussi

 

Source : www.mediapart.fr

 

 

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11 février 2014 2 11 /02 /février /2014 17:19

 

Source : www.bastamag.net

 

 

 

Mobilisation

NSA et espionnage de masse : la société civile contre-attaque

par Agnès Rousseaux 10 février 2014

 

 

 

« Chers utilisateurs d’Internet,

En janvier 2012, nous avons vaincu les lois de censure SOPA et PIPA [1] grâce à la plus grande manifestation dans l’histoire d’Internet. Aujourd’hui nous sommes confrontés à une autre menace critique, qui porte encore atteinte à Internet et à l’idée que chacun d’entre nous vive dans une société véritablement libre : la surveillance de masse. »

Ainsi débute l’appel lancé par une large et inédite coalition de 300 collectifs d’activistes, d’entreprises ou de plateformes en ligne, dont les ONG Amnesty international et Greenpeace, le site web communautaire Reddit, la plate-forme de microblogage Tumblr, ou l’entreprise Mozilla, qui diffuse le navigateur Firefox. Le mardi 11 février 2014, ils invitent à organiser le jour de la contre-attaque (« The Day We Fight Back ») contre l’espionnage de masse de la NSA.

Aux États-Unis, les internautes sont invités à contacter leurs députés et sénateurs, pour protester contre le programme de surveillance de la NSA, jugé contraire à la Constitution, et pour lutter pour le droit fondamental à se connecter et à communiquer de façon privée (lire aussi notre entretien : « La surveillance généralisée est la porte ouverte au totalitarisme »). L’objectif principal de cette mobilisation est d’inverser la tendance à la surveillance généralisée, par le vote d’une législation spéciale pour restaurer les libertés publiques récemment perdues.

Des slogans rappellent la réalité de cette surveillance de masse : « La NSA collecte 5 milliards d’enregistrements téléphoniques chaque jour » ou « La NSA surveille les appels téléphoniques d’au moins 35 leaders mondiaux. » Des bannières sont à la disposition des internautes et sites web qui souhaitent participer à cette mobilisation.

 

- Télécharger les bannières et outils de communication.
- Voir la liste des événements prévus.

 

 

 

Notes

[1Stop Online Piracy Act (SOPA) et Protect IP Act (PIPA) sont des projets de loi déposés aux États-Unis en 2011 respectivement à la Chambre des représentants et au Sénat, qui visent à protéger les droits d’auteur, lutter contre les contrefaçons ou limiter l’accès aux sites dédiés au piratage. Ces propositions ont suscité une vaste opposition, notamment des défenseurs des libertés publiques. La Maison blanche s’est finalement désolidarisée de ces propositions, estimant que cette législation « réduit la liberté d’expression, augmente les risques pour la sécurité cybernétique et sape le dynamisme et le caractère innovant de l’Internet mondial ». Lire ici.


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Source : www.bastamag.net

 

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11 février 2014 2 11 /02 /février /2014 17:14

 

 

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Fracking

Gaz de schiste : la Catalogne interdit à son tour la fracturation hydraulique

par Sophie Chapelle 11 février 2014

 

 

 

La Catalogne est devenue la quatrième région d’Espagne à interdire la fracturation hydraulique, après la Cantabrie, la Rioja et la Navarre. Jusqu’à présent, le parlement régional catalan refusait chaque licence d’exploration sollicitée par un groupe pétrolier (voir la carte ci dessous). Avant d’intégrer finalement le 30 janvier un changement dans la législation, comme le rapporte El Pais. La loi sur l’urbanisme stipule désormais qu’il « n’est pas permis d’utiliser la technologie de la fracturation hydraulique quand elle peut avoir des effets négatifs sur les caractéristiques géologiques, environnementales, paysagères ou socio-économiques ».

« Les principales raisons ayant motivé cette interdiction ne sont pas environnementales ou sociales, mais purement économiques », relève Ejolt, un réseau d’organisations, d’universités et de laboratoires de recherche sur la justice environnementale. Selon les rapports commandés par le gouvernement catalan (de centre-droit), l’extraction de gaz non conventionnel n’est pas suffisamment rentable et fournirait seulement huit mois de consommation de gaz à la région. Le coût politique d’une autorisation aurait par ailleurs été élevé : de nombreuses municipalités et collectifs sont opposés à l’extraction des hydrocarbures non conventionnels.

L’interdiction en Catalogne survient alors que le ministère de l’Industrie espagnol a autorisé l’exploration dans quatre zones se situant à cheval sur la région autonome et l’Aragon. Le gouvernement central a annoncé qu’il ferait appel de ces interdictions devant la Cour constitutionnelle. Mais l’opposition de l’opinion publique demeure forte : « Dans les Asturies et dans la province de Burgos, plusieurs entreprises de fracturation ont déjà renoncé à cause de l’opposition et de la pression citoyenne », remarque le collectif Ejolt. A l’échelle du pays, plus de 400 villes espagnoles se sont déclarées « Libre de Fracking ».

 

Source : fracturahidraulicano.info - Cliquez sur la carte pour voir les détails des permis.

 


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11 février 2014 2 11 /02 /février /2014 17:05

 

 

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Débattre Réforme bancaire

Les vœux pieux de Michel Barnier et de la Commission européenne à propos des banques

par Eric Toussaint 11 février 2014

 

 

 

 

La Commission européenne vient de dévoiler sa proposition de réforme du secteur bancaire, qui doit être approuvée par les États membres et le Parlement européen. Une réforme très limitée, juge Eric Toussaint, président du Comité pour l’annulation de la dette du tiers-monde (CADTM), qui appelle à des mesures plus radicales : socialiser les banques en les transférant au secteur public sous contrôle citoyen, car « le métier de la banque est trop sérieux pour être confié à des banquiers privés ».

Fin janvier 2014, Michel Barnier, commissaire européen en charge des banques, a rendu public une proposition de réforme qui concerne en pratique les 30 établissements bancaires européens les plus importants [1], dont quatre banques françaises : BNP-Paribas, Société générale, Crédit agricole et le groupe BPCE (Banque populaire - Caisses d’épargne). Les banquiers ont poussé des cris d’orfraie car la Commission propose de forcer certaines banques à cantonner les opérations de trading les plus risquées dans une filiale ad-hoc [2].

The Economist qui rejette cette proposition est très clair et franchement cynique : « Heureusement, Monsieur Barnier n’a pas le mot de la fin. Sa proposition doit maintenant être approuvée à la fois par les gouvernements européens et par le Parlement européen. Grâce aux aléas du processus qui mènera à légiférer sur le sujet, il est toujours temps d’améliorer ou d’enterrer cette proposition. »  [3]. En effet, vu la tenue des élections européennes en mai 2014, la proposition de la commission sortante ne pourra être adoptée au plus tôt que fin 2015. Les banques ont donc du temps devant elles pour infléchir la position des autorités européennes, sauf si un nouveau krach survient et force Bruxelles et Francfort – siège de la Banque centrale européenne – à imposer des règles véritablement contraignantes.

De toute façon, Michel Barnier et la Commission européenne ne proposent pas une séparation des banques, à peine proposent-ils la création d’une filiale ad-hoc. En plus, la décision d’obliger certaines banques à créer cette filiale ad-hoc sera l’affaire des autorités de régulation, c’est-à-dire dans la zone euro de la compétence de la Banque centrale européenne, qui est très peu encline à imposer des contraintes sérieuses aux banques.

La succession de reculades, de concessions et de demi-mesures montre qu’on ne peut pas se fier aux gouvernants et aux autorités en place pour mettre véritablement de l’ordre dans le monde opaque de la finance.

À cause des choix qu’elles ont faits, les banques ont contribué à provoquer la pire crise économique et sociale depuis les années 1930. La décision des banques centrales de leur accorder un accès illimité au crédit sans leur imposer un changement des règles du jeu aggrave le problème.

La banque doit devenir un service public

Il faut revenir aux fondamentaux. Les banques doivent être considérées comme des services publics, du fait, précisément, de leur importance et de l’effet dévastateur que leur mauvaise gestion peut avoir sur l’économie. Le métier de la banque est trop sérieux pour être confié à des banquiers privés. Comme elle utilise de l’argent public, bénéficie de garanties de la part de l’État et rend un service de base fondamental à la société, la banque doit devenir un service public.

Les États doivent retrouver leur capacité de contrôle et d’orientation de l’activité économique et financière. Ils doivent également disposer d’instruments pour réaliser des investissements et financer les dépenses publiques en réduisant au minimum le recours à l’emprunt auprès d’institutions privées. Pour cela, il faut exproprier sans indemnisation les banques pour les socialiser en les transférant au secteur public sous contrôle citoyen. En prenant un virage radical, il est possible de protéger les dépôts des épargnants, de financer des activités utiles au bien commun, de garantir l’emploi et les conditions de travail du personnel du secteur. Pour cela, il apparaît indispensable et essentiel de construire un service public de l’épargne, du crédit et de l’investissement.

L’option qu’il faut mettre en avant implique l’élimination du secteur bancaire capitaliste, tant dans le crédit et l’épargne (banques de dépôt) que dans le domaine de l’investissement (banques d’affaire ou d’investissement). Dans cette option, il ne resterait que deux types de banques : des banques publiques avec un statut de service public (sous contrôle citoyen) et des banques coopératives de taille modérée.

 

Eric Toussaint, président du Comité pour l’annulation de la dette du tiers-monde (CADTM)

 

 

Notes

[1Pour avoir une idée de la liste, voir ici (p. 9).

[2Voir le texte complet de la proposition sur le site de la Commission européenne. Un résumé officiel, le communiqué de presse de la Commission. Pour une présentation favorable de cette proposition voir Le Monde.fr, « L’ambitieuse réforme des grandes banques européennes de Michel Barnier », 29 janvier 2014. Voir également la réaction positive, avec un bémol, des Verts européens : « Séparation des métiers bancaires. Les Verts au Parlement européen appellent à des mesures plus ambitieuses ». Finance Watch a également réagi favorablement, à lire ici.


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Source : www.bastamag.net

 

 

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11 février 2014 2 11 /02 /février /2014 16:51

 

 

Source : www.mediapart.fr

 

Jean-Pierre Jouyet pousse la Caisse des dépôts dans la crise

|  Par Laurent Mauduit

 

 

 

Après avoir soutenu André Yché, le patron controversé de la Société nationale immobilière, le patron de la Caisse des dépôts, Jean-Pierre Jouyet, prend ses distances avec lui et annonce la constitution d'une mission d'audit sur les dérives de sa filiale. Cela suffira-t-il à remettre de l'ordre ?

Le constat ne fait désormais plus aucun doute : c’est une crise ouverte qui frappe la Caisse des dépôts et consignations (CDC), la plus puissante institution financière française. Pendant des mois, Jean-Pierre Jouyet, patron de cette grande maison et ami personnel du chef de l’État, a en effet soutenu André Yché, le président de l’une de ses principales filiales, la Société nationale immobilière (SNI), alors même que les informations publiées par la presse, et tout particulièrement par Mediapart, mettaient au jour les dérives affairistes qui affectent cette entreprise, pourtant en charge d'une mission d’intérêt général, en sa qualité de premier bailleur social français.

Et voilà que le même Jean-Pierre Jouyet suggère, samedi, à l’occasion d’un entretien dans Le Figaro, qu’il pourrait exécuter son lieutenant, auquel il a si longtemps apporté son soutien. Du même coup, la crise de la SNI devient aussi celle de la CDC. Car le patron de la CDC fait dans la foulée l’aveu qu’il n’a pas choisi de lui-même de remettre de l’ordre dans sa maison mais qu’il s’y résout, contraint et forcé, parce que les révélations de la presse l’y poussent. Le discrédit qui retombe aujourd’hui sur André Yché éclabousse aussi Jean-Pierre Jouyet.

Il faut donc tout à la fois décrypter les mécanismes de la crise qui secoue aujourd’hui la Caisse des dépôts et consignations, mais aussi comprendre ce qu’elle révèle des dysfonctionnements plus généraux de l’État, jusqu’à ses sommets, c’est-à-dire jusqu’à l’Élysée. Car cette affaire soulève une question de fond : faut-il vraiment qu’un scandale de cette nature soit mis sur la place publique pour que l'exécutif fasse mine de découvrir qu’il faut en urgence réfléchir à la bonne stratégie en matière de logement social ?

* Le rôle moteur de la presse

Dans les remous qui secouent aujourd’hui la CDC et sa filiale, la SNI, un premier constat saute aux yeux : sans la presse, aucune des dérives affairistes dans lesquelles ont été prises depuis plusieurs années plusieurs filiales importantes de la CDC – la SNI mais aussi Icade – n’auraient été connues.

Dans le cas d’Icade, ma consœur de Mediapart, Martine Orange, a mis au jour très tôt, dès 2010, de nombreuses dérives, décrites dans des enquêtes que l’on retrouvera ici :

Dans le cas de la SNI, nous avons révélé ces dernières semaines des dérives de même nature. Cooptation de Thomas Le Drian, le fils du ministre socialiste de la défense, au comité exécutif de la SNI ; versement d’honoraires exorbitants à un cabinet d’avocats piloté par Frédéric Salat-Baroux, le gendre de Jacques Chirac ; recherches effrénées des « plus-values latentes » au détriment des missions sociales ; mise au jour de nombreux autres dysfonctionnements par un rapport de la Cour des comptes révélé par Le Monde et Mediapart ; projet secret d’une privatisation partielle. Nos enquêtes, ci-dessous :

Et pendant toute cette époque, qu’a donc fait Jean-Pierre Jouyet ? Si le scandale Icade est antérieur à son arrivée à la tête de la CDC, en juillet 2012, il a eu tout loisir, ensuite, de prendre connaissance des dérives qui ont affecté la SNI. Car les premières polémiques autour d’André Yché et des logiques spéculatives dans lesquelles il voulait entraîner la société ont alimenté des controverses publiques dès le quinquennat de Nicolas Sarkozy. À cette époque, le patron de la SNI avait ainsi adressé de « notes blanches » à l’Élysée, qui avaient fait scandale, car elles suggéraient que le premier bailleur social français copie les règles de fonctionnement des promoteurs immobiliers. Et il a même écrit un livre défendant ces pistes.

Jouyet a donné son aval à de nombreuses décisions

Arrivant à la direction générale de la CDC, Jean-Pierre Jouyet pouvait donc réorienter la SNI vers ses missions d’intérêt général. Or, le nouveau patron de la CDC n’en a rien fait. Pendant plus d’un an et demi, il a laissé André Yché faire ce qu’il voulait. On peut même dire les choses de manière plus abrupte : certaines décisions contestables n’ont pu être prises sans son aval. On imagine mal, ainsi, que Thomas Le Drian, le fils du ministre de la défense, ait pu être coopté au comité exécutif de la SNI sans le feu vert de Jean-Pierre Jouyet qui l’avait lui-même auparavant enrôlé… dans son propre cabinet.

On n’imagine pas plus que la SNI ait pu, le mois passé, monter au capital d’Adoma (ex-Sonacotra) pour y faire la chasse aux « plus-values latentes » sans que le patron de la CDC ne donne sa bénédiction. Bref, André Yché coulait des jours heureux à la CDC avec Jean-Pierre Jouyet. C’est bien la raison pour laquelle la crise de la SNI rejaillit aujourd’hui sur toute la CDC.

* L’opacité de la Cour des comptes

À chaque fois que l’on pointe l’opacité de la Cour des comptes, son premier président, Didier Migaud, s’en agace et fait valoir que le Code des juridictions financières encadre les règles de publication des enquêtes conduites par les magistrats financiers. Ce qui est incontestable !

Le fait n’en est pas moins là : l’immense majorité des rapports de la Cour des comptes restent secrets. En violation de l’article 14 de la Déclaration des droits de l’homme, qui garantit aux citoyens le droit de pouvoir vérifier par eux-mêmes ou par l’intermédiaire des élus de la Nation l’usage des fonds publics, ce principe démocratique de transparence est bafoué. Comme le savent nos lecteurs, ce fut le cas avec le scandale Tapie : il a fallu que nous interceptions le rapport de la Cour des comptes sur cette affaire, jusque-là secret, et que nous le mettions en ligne, pour que l’on découvre qu’il révélait des irrégularités constitutives sans doute de graves fautes pénales. La seule version publique disponible de ce rapport est d’ailleurs toujours celle de Mediapart ! Ce rapport est ici.

Et c’est aussi le cas pour ces scandales qui affectent la SNI et Icade. Dans le premier cas, celui du rapport sur la SNI réalisé par la Cour des comptes, il n’y a eu que huit destinataires, parmi lesquels le premier ministre Jean-Marc Ayrault, le ministre des finances Pierre Moscovici, les patrons de la CDC et de la SNI, le président de la Commission de surveillance de la CDC Henri Emmanuelli et plusieurs responsables parlementaires. Mais personne d’autres ! Lors de notre soirée en live avec la ministre du logement, Cécile Duflot, celle-ci a admis qu’elle n’avait pas été destinataire de ce rapport.

Il a donc fallu que Le Monde et Mediapart révèlent ce que disait ce rapport de la Cour des comptes pour que l’affaire commence à avoir des suites. Jusque-là, personne n’avait estimé que ce rapport devait avoir des prolongements ou que les manquements révélés devaient être sanctionnés.

Ce système d’opacité est évidemment grave. Car dans ce rapport de la Cour des comptes sur la SNI, il est précisé que les magistrats financiers ont aussi réalisé un rapport sur Icade. Or, ce dernier rapport est toujours secret, même si l’on sait qu’il révèle des irrégularités, sans doute encore plus graves que dans le cas de la SNI. D’où une question majeure : qui a intérêt à ce que ces irrégularités ne soient pas connues ?

Une mission de convenance

* Le coup de gueule de Cécile Duflot

Dans ce naufrage de la puissance publique, il faut pourtant mettre à part Cécile Duflot, la ministre du logement. Car elle, au moins, a parlé droit et dit son indignation. Lors de sa prestation face à la rédaction de Mediapart, vendredi soir, elle a dit sans détour qu’elle était en total désaccord avec la stratégie d’André Yché, et qu’elle avait demandé au patron de la Caisse des dépôts d’intervenir pour remettre de l’ordre dans sa maison. On peut réécouter ci-dessous ce qu’a dit la ministre du logement, en réponse à nos interpellations :

Finalement, c’est donc tout cela qui a précipité les choses. Face aux révélations de la presse, ou encore à l’agacement public de la ministre du logement, Jean-Pierre Jouyet a sans doute compris qu’il devait prendre un peu ses distances avec son collaborateur. D’où une nouvelle stratégie du patron de la CDC : avec une mauvaise foi de premier communiant, faire mine de découvrir le problème.

* L'entretien de Jean-Pierre Jouyet dans Le Figaro

Jean-Pierre Jouyet a donc donné samedi un entretien au Figaro (il est ici – article partiellement payant). Un entretien qui est en vérité stupéfiant et parsemé de maladresses. Ne soutenant plus André Yché, il n’accable pas son collaborateur mais élude la question quand le quotidien lui demande s’il lui accorde toujours sa confiance : « Il est à la tête de la SNI depuis 15 ans, ce qui lui a laissé le temps de se faire des amis… et des ennemis. Pour ma part, je constate que la gestion de la SNI en fait un contributeur significatif aux résultats du groupe. » Et rien de plus !

Ne disant pas clairement qu’il condamne les dérives de la SNI – car il sait qu’on pourrait lui reprocher de se réveiller un peu tard –, Jean-Pierre Jouyet invente donc d’autres dysfonctionnements que ceux révélés ces dernières semaines, ou des dysfonctionnements réels mais qui ne sont pas au premier plan dans les controverses présentes : « Le temps des baronnies est révolu ! Cela ne peut plus durer. Je veux que la Caisse des dépôts apprenne la transversalité. Fini le temps où chacun pouvait se sentir propriétaire de son territoire, et piloter son propre petit fonds », s’insurge-t-il.

Le directeur général de la Caisse en vient donc à présenter les conclusions qu’il entend tirer de toute cette crise : « J'ai décidé de confier une mission à deux experts – Pierre Hanotaux, inspecteur général des finances, et Sabine Baietto-Beysson, du ministère du logement – pour examiner les opérations réalisées par le passé et établir le rôle joué par Icade et la SNI à l'époque, ainsi que pour évaluer le développement de cette dernière. Je me prononcerai quand leurs conclusions que je rendrai publiques, me seront remises fin mars. »

Pourquoi le directeur général de la caisse des dépôts a-t-il besoin de deux hauts fonctionnaires pour avoir une appréciation sur ces dérives – dont il ne parle pas précisément ? Parce qu’il ne sait pas, par lui-même, ce qui se passe dans la maison qu’il est censé diriger ? Parce qu’il ne parvient pas à lire par lui-même les deux rapports de la Cour des comptes, celui que Mediapart a révélé et celui qui est toujours secret ? À bien des égards, la proposition de Jean-Pierre Jouyet a des allures de galipette maladroite. Lui qui, prenant les commandes de la CDC en juillet 2012, a toujours renouvelé sa confiance dans les instances dirigeantes de la SNI cherche ainsi à faire du rétropédalage. Du même coup, pour se protéger lui-même, Jean-Pierre Jouyet décide de renvoyer à plus tard la résolution d’une crise… qu’il a lui-même contribué à envenimer !

Dans le même entretien, Jean-Pierre Jouyet avance des justifications tout aussi maladroites sur l’affaire Thomas Le Drian. Expliquant que c’est lui-même qui a coopté au sein de son propre cabinet, à la Caisse des dépôts, le fils du ministre socialiste de la défense, il a ces mots : « Je l'ai choisi, d'autant plus qu'il avait, avant mon arrivée, déjà rencontré la DRH du groupe. Il avait le bon profil, venant du monde de l'audit, et j'avais besoin de collaborateurs pour m'entourer au moment où je découvrais cette maison. Depuis, il a souhaité comme d'autres collaborateurs accomplir une mobilité interne et a donc rejoint la SNI, où il est en charge du contrôle de gestion. Je précise qu'il ne s'occupe d'aucun dossier relatif à la défense ou à la gendarmerie. »

Rumeurs de départ vers l'Elysée

Mais, cette fois encore, le patron de la caisse répond à côté de la question qui est au cœur des polémiques actuelles. Car si cette promotion a suscité des critiques, ce n’est pas tant parce que l’intéressé a été embauché comme contrôleur de gestion dans des filiales de la SNI – après tout, c’était dans ses compétences. Mais c’est que dans la foulée, André Yché l’a aussi coopté au comité exécutif de la SNI, comme s’il avait les compétences requises pour être l’un des cadres dirigeants de cette grande maison.

* La responsabilité de François Hollande

Dans cette histoire, on ne peut évidemment pas écarter la responsabilité de François Hollande. Car c’est lui qui a poussé à la tête de la Caisse des dépôts son meilleur ami, Jean-Pierre Jouyet, tout en sachant que sa nomination posait des problèmes de conflit d’intérêts (lire Après l’affaire Pérol, l’affaire Jouyet !). En quelque sorte, le mauvais exemple est venu du sommet de l’État : pourquoi le ministre de la défense se priverait-il de pousser son fils vers la Caisse des dépôts puisque le chef de l’État, ne prenant pas même le soin d’examiner les autres candidatures possibles – il y en avait d’autres, et de très grande qualité ! – y a installé son meilleur ami, ex-sarkozyste comme l’était lui-même André Yché ?

Soi-disant de gauche un jour, sarkozyste le lendemain, de nouveau soi-disant de gauche le surlendemain, Jean-Pierre Jouyet a changé constamment de fonction, incapable de rester durablement à un poste : chef de l’Inspection des finances, directeur du Trésor, ministre, président de l’Autorité des marchés financiers, puis directeur général de la Caisse. Et à peine nommé à la Caisse, il est au cœur d’innombrables rumeurs suggérant qu’il ne s’y plaît pas. Lui-même y prête le flanc puisque dans ce même entretien il prévient à l’avance – fait sans précédent – qu’il n’effectuera « qu'un mandat à la tête de cette institution » – une institution qui a besoin de stabilité, puisqu’elle est chargée de défendre des intérêts financiers majeurs pour la puissance publique et qu'elle est le principal investisseur de long terme de la place de Paris.

Même si Jean-Pierre Jouyet dément dans cet entretien au Figaro une rumeur persistante selon laquelle il pourrait rejoindre son ami François Hollande à l’Élysée, il peine à emporter la conviction. 

* Les voies de la sortie de crise

Elles seront assurément difficiles à trouver. Certes, l’attaque de Jean-Pierre Jouyet contre les « baronnies » de la Caisse des dépôts suggère que les jours d’André Yché sont probablement comptés.

Et pourtant, ce serait sûrement une erreur de penser que le patron de la SNI porte seul la responsabilité des dérives de ces dernières années. Les responsabilités sont beaucoup plus larges. D’abord, il y a la responsabilité de l’État qui s’est fortement désengagé du logement social ou qui a toléré des dérives financières ou éthiques dans des sociétés qu’il contrôlait directement – l’exemple d’Adoma est là pour en témoigner. Au sein même de la CDC, il serait aussi un peu simpliste d’accabler André Yché et d’amnistier d’autres dirigeants : après tout, le patron de la SNI a usé et abusé des libertés que lui ont laissées les patrons successifs de la caisse, hier Augustin de Romanet, aujourd’hui Jean-Pierre Jouyet.

Et puis, il serait sûrement erroné de dire que le problème de la SNI se réduit au « cas Yché ». En vérité, si l’affairisme y a prospéré, c’est aussi en grande partie par le fait d’autres cadres dirigeants, notamment ceux qui ont fait leur classe dans le privé, en particulier dans les milieux des promoteurs immobiliers. Évincer André Yché, qui envers et contre tout est entreprenant et imaginatif, pour promouvoir l'un de ses collaborateurs qui n'ont pas ses qualités mais qui connaissent toutes les roueries de la spéculation immobilière pourrait même être une erreur.

La première urgence serait sans doute que la puissance publique choisisse enfin le cap qu’elle veut suivre pour défendre les missions du logement social, qu’elle choisisse une vraie stratégie. Car tout est là, sans doute : dans la « politique de l’offre » chère au patronat et à François Hollande, la seule vraie priorité, ce sont les entreprises. Le reste est résiduel, jusqu’aux missions d’intérêt général. Jusqu’au logement social au profit des plus démunis…

 

 

Source : www.mediapart.fr

 

 

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11 février 2014 2 11 /02 /février /2014 16:38

 

 

Source : infos-autrement.com

 

Seuls trois vaccins sont obligatoires en France. L’imposition de tout autre vaccin est illégale

 

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Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis médecin généraliste depuis 35 ans, et j’ai vacciné pendant 33 ans, sans état d’âme et en toute innocence coupable, oxymore seulement apparent : l’innocent ne sait pas, mais le médecin qui ne sait pas est coupable. Ma seule information a été la faculté (qui glissa joyeusement sur le sujet en 2-3 heures), et surtout la presse médicale et ses valets, les visiteurs médicaux ; jamais le dogme n’a été remis en question.

Il a fallu l’insistance et l’arrogance de Madame Bachelot à l’occasion de la grippe porcine pour que s’ouvre enfin ma machine à penser, à douter. Des ouvrages contestataires me sont tombés dans les mains comme par magie, et j’ai du non seulement remettre en question cette vaccination, mais l’ensemble des vaccins. Chaque nouveau bouquin m’a apporté des révélations, m’a appris le formidable mensonge entretenu depuis Pasteur, dont j’ai découvert qu’il n’était qu’un escroc, avec une nombreuse descendance. J’en parlerai plus tard peut-être.

Comprenez qu’un médecin qui refuse de vacciner prend quelques risques avec son Ordre, et compromet gravement ses revenus (en 7 ans, un enfant « rapporte » au moins 500 euros sous cet angle) : ce qui n’incite guère ni à la réflexion, ni à la remise en question. J’ai franchi ce pas, après bien d’autres confrères, dans la discrétion. De plus en plus de confrères et de moins en moins de discrétion, pour eux comme pour moi, car les mentalités évoluent. Nos détracteurs nous montrent qu’en fait ils n’ont jamais étudié la question, ou choisi de ne pas l’entendre. En principe, celui qui se donne la peine d’étudier vire sa cuti dans les mois qui suivent.

J’ai donc vacciné trois fois depuis un an (au lieu de 300), sous contrainte, au désespoir, et non sans avoir tout tenté pour expliquer (Je n’ai pas poussé la seringue à fond, pour me donner bonne conscience, mais c’est quand même trois échecs personnels). Cela ne se reproduira plus. Mon chiffre d’affaire n’a pas baissé, ce qui prouve qu’on peut le faire. Je vois moins d’enfants, et c’est dommage pour eux. Mais je vis, je vis bien, je vis mieux, et je vis avec la conscience de faire ce qu’il faut. Voici, par exemple, pourquoi j’agis ainsi (mais j’ai des centaines d’articles tout aussi convaincants).

Un dernier mot : seuls trois vaccins sont obligatoires en France (et aucun dans un grand nombre de pays): DiphtérieTétanos et Polio. L’imposition de tout autre vaccin est illégale, dans tous les cas de figure, et même punie par la loi, sauf dans certaines professions (médicale et militaire), ce qui est hautement discriminatoire et contestable.

Je recommande un petit livre de la collection Jouvence, écrit par un collectif de médecins suisses, très facile à lire, et qui ne vous coutera que 4,90 euros, mais vous amènera en douceur à la raison : « Qui aime bien, vaccine peu » qu’on peut commander sur editions-jouvence. De plus, on ne peut pas ne pas avoir vu le film « Silence on vaccine » (en bas de page)

Vaccins : accédez à l’entièreté des faits

Des médecins, des infirmières et des scientifiques engagés pour la protection de votre santé et celle de vos enfants :

Nicola Antonucci, MD David Ayoub, MD Nancy Turner Banks, MD Timur Baruti, MD Danny Beard, DC Françoise Berthoud, MD Russell Blaylock, MD Fred Bloem, MD Laura Bridgman, FNP, ND Kelly Brogan, MD Sarah Buckley, MD Rashid Buttar, DO Harold Buttram, MD Lisa Cantrell, RN Lua Català Ferrer, MD Jennifer Craig, PhD, BSN, MA Robert Davidson, MD, PhD Ana de Leo, MD Carlos de Quero Kops, MD Carolyn Dean, MD, ND Mayer Eisenstein, MD, JD, MPH Todd M. Elsner, DC Jorge Esteves, MD Edward « Ted » Fogarty, MD Jack Forbush, DO Milani Gabriele, CRNA, RN Sheila Gibson, MD, BSc Mike Godfrey, MBBS Isaac Golden, ND Gary Goldman, PhD Garry Gordon, MD, DO, MD(H) Doug Graham, DC Boyd Haley, PhD Gayl Hamilton, MD Linda Hegstrand, MD, PhD James Howenstine, MD Suzanne Humphries, MD Belén Igual Diaz, MD Philip Incao, MD Joyce Johnson, ND A. Majid Katme, MBBCh, DPM Tedd Koren, DC Alexander Kotok, MD, PhD Eneko Landaburu, MD Luc Lemaire, DC Janet Levatin, MD Thomas Levy, MD, JD Stephen L’Hommedieu, DC Paul Maher, MD, MPH Andrew Maniotis, PhD Steve Marini, PhD, DC Juan Manuel Martínez Méndez, MD Sue McIntosh, MD Richard Moskowitz, MD Sheri Nakken, RN, MA Christiane Northrup, MD Amber Passini, MD Ronald Peters, MD, MPH Jean Pilette, MD Pat Rattigan, ND Zoltan Rona, MD, MSc Chaim Rosenthal, MD Robert Rowen, MD Máximo Sandín, PhD Len Saputo, MD Michael Schachter, MD Viera Scheibner, PhD Penelope Shar, MD Bruce Shelton, MD, MD(H) Debbi Silverman, MD Kenneth « KP » Stoller, MD Terri Su, MD Didier Tarte, MD Leigh Ann Tatnall, RN Adiel Tel-Oren, MD, DC Sherri Tenpenny, DO Renee Tocco, DC Demetra Vagias, MD, ND Franco Verzella, MD Julian Whitaker, MD Ronald Whitmont, MD Betty Wood, MD Eduardo Ángel Yahbes, MD

Les signataires, ci-dessus, représentent une palette de professionnels comprenant des pédiatres, des médecins de famille, des neurochirurgiens, des professeurs de pathologie, de chimie, de biologie et d’immunologie. Tous ont, de façon indépendante, investigué l’ensemble des données scientifiques relatives à ce sujet et en arrivent aux conclusions que vous pourrez lire dans ce document.

MD, DO, MB, MBBCh indiquent tous une formation de doctorat en médecine ou de niveau équivalent.

ND indique une formation médicale du niveau d’un doctorat mais dans des domaines plus spécifiques de la pratique médicale.

FNP signifie une infirmière pratiquant à domicile.

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi les médecins n’arrivent pas à trouver la cause de beaucoup de maladies ? C’est parce qu’ils sont conditionnés à ignorer le lien existant entre les vaccins et diverses pathologies. Les maladies suivantes sont celles pour lesquelles il existe une association avec les vaccins, documentée dans la littérature médicale :

• Allergies et eczema
• Arthrite
• Asthme
• Autisme
• Reflux acide du jeune enfant nécessitant le cours aux inhibiteurs de la pompe à protons, des médicaments qui ont beaucoup d’effets secondaires
• Cancer
• Diabète juvénile
• Maladies rénales
• Fausses couches
• Longue liste de maladies neurologiques et auto-immunes
• Syndrome de la Mort Subite du Nourrisson (MSN)
• Et beaucoup, beaucoup plus

Il y a certains effets secondaires des vaccins qui sont documentés dans la littérature médicale et/ou dans les notices des fabricants :

• Arthrite, troubles sanguins, thromboses, attaques cardiaques, septicémie
• Infections des oreilles
• Evanouissements (avec rapports de fractures consécutives)
• Insuffisance rénale nécessitant une dialyse
• Convulsions/épilepsie
• Réactions allergiques sévères, comme l’urticaire ou l’anaphylaxie
• Mort subite
• Beaucoup de diagnostics habituellement donnés comme motifs d’hospitalisation
• Le programme national d’indemnisation des accidents post-vaccinaux (NVCIP) a octroyé plus d’1,2 milliard de dollars ($) d’indemnisation aux victimes, enfants comme adultes.

L’autisme est associé aux vaccins

L’autisme était rare avant les programmes de vaccination de masse qui ont été amplifiés en 1991, avec l’introduction des vaccins contre l’hépatite B et l’Hib (méningite). Des dizaines de milliers de parents peuvent attester que leurs enfants sont devenus autistes vraiment peu de temps après avoir reçu ces vaccins ou d’autres.

Prenez connaissance de l’information disponible sur le site fourteenstudies.org. Vous verrez que les études réfutant le lien entre vaccins et autisme, sont hautement contestables. Les compagnies pharmaceutiques, les compagnies d’assurance et le système médical vivent financièrement de vos maladies.

• Les vaccins ne procurent pas d’immunité à vie, ce qui signifie que des rappels sont recommandés.

• Chaque injection de rappel accroit le risque d’effets secondaires.

• Les effets secondaires des vaccins peuvent vous rendre malade pour le restant de votre vie. Et, fort opportunément, il existe beaucoup de médicaments pour traiter les effets secondaires provoqués par les vaccins.

• Aux Etats-Unis, vous ne pouvez pas poursuivre le fabricant ou votre médecin lorsqu’un accident survient après une vaccination. L’un et l’autre sont protégés par la loi nationale sur les dommages vaccinaux chez l’enfant (« National Child Vaccine Injury Act ») de 1986. Cette loi signée et rendue effective par le président Ronald Reagan stipule :

« Aucun producteur de vaccins ne pourra être rendu responsable, dans une action civile, des dommages ou des décès liés à un vaccin. » (Loi publique 99-660)
Beaucoup de médecins et de professionnels de la santé ne se vaccinent pas et ne font pas vacciner leurs enfants. Pourquoi ne le font-ils pas ?

• Ils savent qu’il n’est pas prouvé que les vaccins soient sûrs ou efficaces.

• Ils savent que les vaccins contiennent des substances dangereuses.

• Ils savent que les vaccins génèrent de graves problèmes de santé.

• Ils ont déjà eu à traiter des patients souffrant de graves effets secondaires de vaccins.
La seule personne qui retire avantage d’être en bonne santé, c’est vous et ceux sur qui vous veillez.

• Les compagnies pharmaceutiques ont infiltré et pris le contrôle du système médical dans son ensemble, incluant les écoles de médecines, les journaux médicaux, les hôpitaux, les cliniques et les pharmacies locales. Les revenus des médecins dépendent donc d’une foi aveugle, qui implique de ne jamais remettre en question le moindre aspect de la moindre vaccination. Même quand le médecin a sous les yeux les preuves évidentes d’un dommage vaccinal, il/elle est habituellement peu disposé(e) à envisager la vaccination comme en étant la cause. Malgré le fait que la science et la médecine non corrompues confortent l’abandon des vaccins, agir ainsi peut être considéré comme suicidaire pour sa carrière professionnelle. Les signataires de ce document assument définitivement et courageusement ces risques pour votre sécurité et celle de vos enfants.

• Les hôpitaux tirent financièrement avantage des hospitalisations et des examens.

• Les compagnies pharmaceutiques retirent des milliards de dollars des vaccins.

• Les compagnies pharmaceutiques gagnent des dizaines de milliards de dollars grâce à la vente de médicaments destinés à « traiter » les effets secondaires et les maladies chroniques à vie causées par les vaccins.

• Les vaccins sont la clé de voûte du système médical. Sans vaccins, les coûts des soins de santé diminueraient parce qu’au final, nous aurions une société plus saine dans son ensemble. Nous avons échangé la varicelle contre l’autisme, la grippe contre de l’asthme, des infections ORL pour du diabète,… et la liste pourrait encore continuer. En voulant frénétiquement éradiquer des microbes relativement bénins, nous avons troqué des maladies temporaires contre des maladies chroniques à vie, lourdes, insidieuses, des désordres, des dysfonctions, des inaptitudes et autres incapacités.

Combien y a-t-il de vaccins ?

Si les enfants américains reçoivent toutes les doses de tous les vaccins, ils se font administrer 35 injections qui contiennent 113 différentes sortes de particules microbiennes, 59 produits chimiques différents, 4 types de cellules ou d’ADN animal ainsi que de l’ADN humain issu de foetus avortés et de l’albumine humaine.

Si vous pensez que vous n’avez pas de souci à vous faire parce que vos enfants sont plus âgés, pensez-y à deux fois. Il y a pas moins de 20 vaccins supplémentaires qui sont actuellement dans le pipeline de développement de l’industrie pharmaceutique pour être mis sur le marché dans les quelques prochaines années, la plupart destinés aux adolescents et aux adultes.

Certains composants des vaccins : Comment est-il possible que les vaccins ne puissent pas faire de tort à votre santé avec ça ?

• Des virus ou bactéries adventices issues des milieux de culture à partir desquels les vaccins sont fabriqués

• Du mercure, un neurotoxique notoire, qui se trouve toujours dans les flacons multi-doses de vaccin contre la grippe utilisés dans le monde entier. En outre, le mercure se trouve toujours, à l’état de trace, dans plusieurs autres vaccins.

• De l’aluminium, un poison qui cause la dégénérescence des os, de la moelle osseuse et du cerveau.

• Des cellules animales de singes, de reins de chiens, de poulets, de vaches, et d’humains.

• Du formaldéhyde (utilisé pour l’embaumement des morts), un cancérigène notoire.

• Du polysorbate 80, connu pour causer l’infertilité chez la souris femelle et l’atrophie
testiculaire chez la souris mâle.

• De la gélatine, issue des porcs et des bovins, connue pour causer des réactions
anaphylactiques et que l’on retrouve en grande quantité dans les vaccins ROR et ceux contre
la varicelle et le zona.

• Du monosodium glutamate (MSG) dans les vaccins à inhaler contre la grippe, une substance
connue pour causer des perturbations métaboliques (par ex. diabète), des convulsions et d’autres troubles neurologiques.

Les conflits d’intérêts

• Les mêmes personnes qui font la réglementation et les recommandations en matière vaccinale tirent aussi avantage de la vente des vaccins. Par exemple, le Dr Julie Gerberding, qui a dirigé le CDC pendant 8 années est, à présent, présidente de Merck Vaccins. Le Dr Paul Offit, membre du Comité de Conseil en matière de pratiques vaccinales (ACIP) a développé et fait breveter son propre vaccin. Selon le CDC, pour un groupe moyen d’environ 10 pédiatres, la valeur approximative du stock de vaccins infantiles à écouler et disponibles dans leurs bureaux, avoisine les 100.000 $. Ces médecins s’enrichissent des visites au cours desquelles vos enfants sont vaccinés et aussi des visites de suivi, qui font suite aux effets secondaires de ces vaccins reçus.

Les pédiatres reçoivent des primes trimestrielles de la part des « mutualités » (« health maintenance organizations » - HMOs) avec lesquelles ils collaborent pour maintenir des taux élevés de couverture vaccinale dans leur clientèle et ils sont, semble-t-il, réprimandés par les compagnies d’assurance lorsque les taux de vaccination chutent.

 

Existe-t-il la moindre étude comparant la santé des enfants vaccinés à celle des non vaccinés ?

Une étude financée par Generation Rescue, appelée l’ « étude Cal-Oregon » a questionné les parents d’enfants vaccinés vs. ceux d’enfants non vaccinés. Sur les 17.674 enfants inclus dans cette étude, les résultats ont montré :

• Les enfants vaccinés avaient 120% plus d’asthme.
• Les garçons vaccinés avaient 317% plus de troubles de déficit d’attention avec hyperactivité (TDAH)
• Les garçons vaccinés avaient 185% plus de désordres neurologiques
• Les garçons vaccinés avaient 146% plus d’autisme.

Les filles représentent seulement 20% du nombre total d’enfants repris dans cette étude. Pour lire la totalité de l’étude par vous-même, allez sur GenerationRescue.org pour lire un rapport sur la faible incidence de l’autisme parmi les enfants Amish non vaccinés, allez survaccinationcouncil.org.Plus d’études encore au sujet de l’autisme, voir iciet ici.

 

Les exemptions vaccinales aux Etats-Unis

Vous avez le droit de refuser ! Utilisez-le. On ne peut pas obliger que votre enfant se fasse vacciner pour fréquenter une école publique. Chaque état rend possible des exemptions et vous avez le droit de refuser les vaccins que vous estimez indésirables (exemptmychild.com) Trouvez un dispensateur de soins qui est en phase avec votre choix de ne pas vacciner et qui vous respectera sur le site vaccinationcouncil.org

Beaucoup de gens choisissent la santé et la sécurité en disant NON aux vaccins.

Les groupes qui ne vaccinent généralement pas incluent les praticiens holistiques, les chiropracteurs, les parents qui donnent eux-mêmes les cours à domicile et ceux appartenant à certaines religions. Des milliers de témoignages écrits par des parents d’enfants non vaccinés au sujet de l’excellent état de santé de leurs enfants sont disponibles sur divers sites internet. Les décisions concernant la vaccination vous appartiennent à vous et à votre époux – (se)/partenaire. Personne d’autre n’a à s’en mêler. Ce n’est pas l’affaire des autres membres de votre famille, de vos voisins ou de votre belle famille !

Pour avoir une santé brillante, vous aurez besoin de vous investir pour apprendre certaines choses nouvelles.

• Le choix de santé sûr est de dire NON aux vaccins. Vous avez le contrôle des choix de santé que vous faites pour vous-même et pour vos enfants. Vous n’avez aucun contrôle sur les conséquences d’une vaccination.

• Vous n’avez pas besoin d’un « pédiatre attitré » pour simplement peser et mesurer votre enfant et faire les injections. Envisagez la possibilité de recourir à un praticien naturopathe, un chiropracteur pour enfants, un praticien en médecine orientale ou un homéopathe. Vous pourrez constater que les praticiens de la famille des ostéopathes sont plus ouverts en ce qui concerne les choix vaccinaux.

• Les enfants naissent avec de puissantes défenses naturelles. Si cela n’était pas le cas, ils mourraient tous, peu après la naissance. D’énormes cascades de réactions immunitaires complexes commencent dès les premiers cris de la naissance. Ces processus ont besoin de se dérouler naturellement, sans être interrompus par l’injection de substances toxiques.

• Informez-vous au sujet des maladies que les vaccins peuvent « prévenir ». Votre enfant n’entrera sans doute jamais en contact avec la plupart de ces microbes et si c’était le cas, quasiment tous les enfants sains et non vaccinés s’en remettent sans aucune séquelles avec à la clé, une immunité durable à vie. La santé ne peut pas « jaillir » de la seringue.

• Informez-vous au sujet de l’importance de la fièvre, comment en tirer profit chez soi à la maison et quand recourir à un médecin. La plupart des épisodes fiévreux se résolvent d’eux- mêmes en quelques heures quand on se soigne raisonnablement (drtenpenny.com)

• Comprenez que votre enfant peut être vacciné et malgré tout contracter la maladie que vous souhaitiez prévenir. Les vaccins ne peuvent pas assurer la protection qui leur est attribuée. La santé ne peut pas « jaillir » de la seringue, ce n’est pas quelque chose qui s’injecte.

• Prenez conscience que les principales clés de la santé sont une bonne alimentation, une eau pure, un sommeil adéquat, de l’exercice et de la joie de vivre.

• Apprenez aussi des informations basiques sur les vitamines, en particulier l’information vraiment cruciale au sujet de la vitamine D3. Apprenez comment utiliser les plantes essentielles et les bases de l’homéopathie pour entretenir sa santé et gérer les troubles mineurs.

• Informez-vous davantage sur les vaccins que votre médecin ne l’a fait. Votre médecin n’a probablement jamais rien lu sur les vaccins à part les publications sponsorisées par l’industrie qui en font évidemment l’éloge.

• Sachez que vous payez pour les soins de santé ; le traitement des maladies est remboursé par les compagnies d’assurance. Votre assurance payera les médicaments et les vaccins.

• Gérer votre budget de façon à pouvoir rester en bonne santé. Votre vie en dépend

 

Source : infos-autrement.com

 


 

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11 février 2014 2 11 /02 /février /2014 16:21

 

Source : www.reporterre.net

 

Les avions ne payent pas d’impôts mais polluent un maximum

Olivier Mary (Reporterre)

mardi 11 février 2014

 

 

 

 

La santé apparente du secteur aéronautique a une cause essentielle : le transport aérien paye beaucoup moins d’impôts que les autres activités. Faisant peser sur la collectivité son impact polluant et handicapant les autres moyens de transport moins nocifs.

 


 

Le secteur aérien ne semble pas subir la crise économique. En 2013, la fréquentation des aéroports français a connu en effet une nette progression : sur l’ensemble de l’année, le trafic aérien de voyageur a augmenté de + 2,5%. Le phénomène est spectaculaire à Orly (+ 7,7%), Nantes (+9,9%) et Beauvais (+ 10,8%).

En 2013, des plateformes comme Bordeaux ont atteint ou battu leur record annuel de fréquentation. Comment expliquer un tel succès ? Tout simplement par les privilèges acquis au fil des années par l’industrie aéronautique. Entre les avantages fiscaux et les profits engrangés grâce au système de quotas de C02, le secteur a toutes les raisons d’afficher une santé insolente.

Cela pose un réel problème en termes de réchauffement climatique : un avion émet environ 140 grammes de CO2 au kilomètre par passager, contre 100g/km en moyenne pour un automobiliste. Si la contribution de l’aviation aux émissions globales de gaz à effet de serre de l’Union Européenne est estimée à seulement 3%, cet impact serait en fait 2 à 4 fois plus important selon le rapport spécial du Giec.

Un phénomène qui devrait s’accélérer avec l’accroissement régulier du nombre de voyageurs. « Si rien n’est fait, les émissions de ce secteur doivent doubler, voire tripler d’ici à 2050, réduisant à néant toute chance de limiter le réchauffement de la planète bien en deçà de 2° C d’ici la fin du siècle » estime le Réseau Action climat..

Tous les avantages dont bénéficie la filière ont eu pour conséquence la baisse des prix des billets, les rendant plus avantageux que des modes de transport plus propres : résultat, depuis 1990, les émissions de ce secteur au sein de l’Union ont augmenté de 110%.

 

Des privilèges en cascade



- Signature de la Convention de Chicago -

 

Ces avantages remontent à la signature en 1944 de la Convention de Chicago et étaient destinés à accompagner l’essor du transport aérien. L’exemption de toute taxe pour le kérosène destiné aux vols internationaux est inscrite dans ce texte. « Au niveau national il en va de même, le carburant utilisé pour l’aviation est totalement exonéré de taxe intérieure sur la consommation mais aussi de TVA. Ainsi le kérosène est le seul carburant d’origine fossile dont la consommation ne supporte aucune taxe », rappelle le Rac.

Des privilèges injustes pour le groupe parlementaire Europe Ecologie les Verts, qui avait déposé le 13 octobre 2012 un amendement (N° 448A) au projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2012 à 2017.

« Il s’agit de mettre fin, progressivement, à une niche fiscale qui fausse la concurrence avec le train, comme cela été voté au Pays-Bas, et qui permettrait de récupérer 300 millions d’euros par an » explique Denis Baupin, Vice-Président de l’Assemblée Nationale et Député de Paris pour EELV. « Mais l’amendement a été refusé sous prétexte que cela risquait de faire du tort à Air France, » regrette l’élu.

« Les socialistes avait proposé la taxation du kérosène par la voix de Jérôme Cahuzac lorsqu’ils étaient dans l’opposition, une fois au pouvoir, plus rien », dénonce aussi Lorelei Limousin, chargée de mission transports au Rac. Avec toujours le même argument, protéger Air France.

Pourtant, le texte, plutôt mesuré, ne prévoyait pas la taxation du kérosène pour les vols dits de service public, vers des régions périphériques comme la Corse ou l’outremer, pour éviter de fâcher leurs élus.

Quant à la TVA sur les billets pour les vols internationaux (et intra-européens), elle est fixée à... 0 %. Une dérogation née en 1977 qui ne devait s’appliquer que de manière provisoire. Les compagnies peuvent même réclamer le remboursement de la TVA pour leurs achats de biens et de services destinés à leur activité alors qu’elles ne l’ont pas payé pour les billets !

A l’échelle de l’Union européenne, cette absence de TVA coûte dix milliards d’euros par an. En fait, les billets nationaux sont les seuls à être taxés. Et encore, à un taux réduit, qui vient de passer de 7 à 10 % le 1er janvier 2014. Une maigre augmentation qui fait pourtant bondir le SNPL, premier syndicat de pilotes chez Air France.

Il dénonce « l’augmentation de TVA sur les transports, [qui] annule l’intégralité du bénéfice du crédit d’impôt compétitivité décidé l’an dernier par l’Etat français » et l’augmentation de 12 % à partir du 1er avril de la taxe de solidarité, dite « taxe Chirac », qui finance la lutte contre les pandémies dans les pays en développement.

« Nous demandons à l’Etat de cesser de ponctionner les compagnies françaises », a déclaré le président du SNPL Air France ALPA, Jean-Louis Barber, dans un communiqué. Il est vrai que cela crée un déficit de compétitivité par rapport, notamment, aux compagnies à bas coûts.

Bercy est pourtant bien arrangeant avec l’aérien : l’article 262-II-4 du Code général des impôts, exonère...

 

*Suite de l'article sur reporterre

 

 

Source : www.reporterre.net

 

 

 

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11 février 2014 2 11 /02 /février /2014 16:10

 

 

 

Source : www.infogm.org

 


Bruxelles interdit les cultures OGM sur son territoire
Christophe NOISETTE, février 2014


Bruxelles Capitale, la troisième région belge, a élaboré une ordonnance qui, dans son article 5, précise que « toute mise en culture de plantes génétiquement modifiées en plein air sur le champ de compétence territoriale de la Région de Bruxelles-Capitale est interdite pour des raisons de coexistence ». Cette interdiction est justifiée notamment par des questions de topographie (qui favorise le déplacement des pollens), par «  l’impossibilité de prévoir des zones tampon vu la surface limitée des terrains agricoles », ou encore par le fait que la mise « en place d’un système de coexistence (...) engendrera un coût économique supérieur tant pour la Région que pour les agriculteurs ». Cette loi a été transmise à la Commission européenne via la procédure Tris, dont le délai est arrivé à son terme sans qu’elle ne fasse de commentaire. Ce projet d’ordonnance n’a pas encore été voté par le Parlement bruxellois et aucune date n’a encore été fixée. Les responsables du dossier au sein du gouvernement régional se disent cependant confiants.

 

 

Copyleft photo : Nicole

 

 

Source : www.infogm.org

 

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11 février 2014 2 11 /02 /février /2014 16:01

 

Source : www.reporterre.net

 

Les luttes populaires peuvent l’emporter, le message espagnol

Esther Vivas

mardi 11 février 2014

 

 

 

 

En Espagne, citoyens ou travailleurs ont remporté des combats ces derniers mois dans les secteurs de la santé, des déchets, du logement ou contre un grand projet inutile. Ce qui prouve que, même si le système de pouvoir est très fort, cela vaut le coup de se battre.

 


 

On nous le répète sur tous les tons : « Lutter ne sert à rien ». « Tant d’années de crises et tant de protestations, et tout ça pourquoi ? », insistent d’autres, inoculant ainsi l’apathie et la résignation. « Ce qui viendra après pourrait être pire encore » dit la machinerie de la peur. Ils nous veulent soumis, tête baissée. Interdiction d’avoir des rêves de changement.

Néanmoins, l’histoire se rebelle, indomptable. Et elle nous montre, en dépit de certains, que la lutte paie. La victoires contre la privatisation de la santé publique à Madrid, la lutte des voisins de Gamonal, celle des travailleurs du secteur du nettoyage de la Municipalité de Madrid, et le combat contre les expulsions de locataires en sont de bons exemples.

Il n’est pas facile d’obtenir des victoires concrètes quand la politique politicienne trahit nos droits et se vend au capital. Difficile de vaincre, quand l’appareil d’Etat défend ceux qui ont le plus et brise les droits et les libertés démocratiques. Tâche ardue que celle du changement quand les médias sont aux mains d’intérêts privés. Mais, malgré tout cela, il y a des victoires, petites et grandes, qui nous montrent la voie.

 

Abandon de la privatisation d’hôpitaux publics

La marche arrière des autorités de la Communauté de Madrid dans leur volonté de privatiser six hôpitaux publics en est une. Ces autorités se sont vues forcées d’abandonner ces « externalisations » après quinze mois de protestations et la décision du Tribunal Supérieur de Justice de Madrid de suspendre préventivement ce processus de privatisation car il pourrait supposer des « dommages graves et irréparables ».

Ce furent des mois de manifestations, de grèves, un référendum populaire avec près d’un million de votes contre ces mesures, l’occupation d’hôpitaux, des plaintes judiciaires… Un triomphe qui a emporté le principal promoteur du projet, le conseiller à la santé Javier Fernández-Lasquetty, obligé de démissionner. La lutte paie !

 

Gamonal, autre grande victoire

A Burgos, après un peu plus d’une semaine d’intenses protestations entre le 10 et le 17 janvier contre la construction d’un boulevard dans le quartier de Gamonal, le maire de la ville, Javier Lacalle, n’a pas eu d’autre choix que de cesser définitivement les travaux.

Le conflit venait cependant de plus loin. Un chantier coûteux, avec des profits juteux pour les entreprises de la construction et les politiciens en place, dans un quartier manquant cruellement d’équipements et d’investissements. Le conflit « urbanistique » de Gamonal s’est transformé en fer de lance de la lutte contre la corruption, la spéculation immobilière et la crise. Des manifestations dans tout l’Etat espagnol ont exprimé la solidarité avec les habitants de ce quartier. Ni les tentatives de criminalisation, ni celles de désinformation n’ont pu en finir avec eux. La lutte paie !

 

Madrid, grève dans le secteur du nettoyage

 

*Suite de l'article sur reporterre

 

 

Source : www.reporterre.net

 

 


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11 février 2014 2 11 /02 /février /2014 15:35

 

 

Source : www.mediapart.fr

 

Catherine Wihtol de Wenden: «Fermer les frontières est inefficace et coûteux»

|  Par Carine Fouteau

 

 

 

Et si les Suisses, en cherchant à limiter l'immigration, agissaient contre leurs intérêts ? Dans son livre Faut-il ouvrir les frontières?, la chercheuse Catherine Wihtol de Wenden explique pourquoi les politiques de renforcement des contrôles aux frontières sont contre-productives.

 

 

À l’heure où les Suisses veulent limiter l’immigration des ressortissants de l’Union européenne et où la Grande-Bretagne envisage de plafonner les entrées d’Européens de l’Est, une meilleure compréhension des mécanismes migratoires internationaux est indispensable. C’est à cette remise à plat que s’emploie Catherine Wihtol de Wenden, spécialiste des questions d’immigration en France et dans le monde.

Dans son livre Faut-il ouvrir les frontières ? publié aux Presses de SciencesPo, la directrice de recherche du CNRS au Centre d’études et de recherches internationales (Ceri) rappelle que le renforcement des contrôles aux frontières est non seulement inefficace mais aussi coûteux. Inefficace car la multiplication des barrières et des législations répressives n’a jamais empêché quiconque de migrer. Tout juste les personnes désireuses de quitter leur pays, quelles qu’en soient les raisons, prendront plus de risques pour parvenir à leurs fins.

Ces politiques sont par ailleurs coûteuses, humainement, tout d’abord, comme en témoignent les drames à répétition aux abords de Lampedusa. Mais aussi économiquement : l’auteur liste les millions d’euros utilisés par les pays d’accueil pour les reconduites à la frontière (de l’interpellation des sans-papiers aux expulsions en passant par l’enfermement dans des centres de rétention) et la surveillance des frontières extérieures de l’UE via Frontex notamment. Elle constate que le faible rythme des régularisations, en particulier de déboutés du droit d’asile pourtant non expulsables, représente un manque à gagner pour les finances publiques.

Catherine Wihtol de Wenden estime enfin que ces politiques sont contre-productives. À court terme, elles peuvent apparaître aux responsables politiques comme la réponse adéquate aux interrogations d’opinions publiques tentées par le repli sur soi, mais à long terme, estime-t-elle, elles mettent en péril les économies du vieux continent, vouées à péricliter sans l’apport de main-d’œuvre étrangère. Anticipant les critiques qui pourraient lui être adressées, elle explique pourquoi les systèmes de protection sociale n'en pâtiraient pas, malgré les idées reçues.

Pour finir de convaincre les lecteurs réticents à l'idée d'une ouverture des frontières, la chercheuse propose d'inverser la logique, en appelant les États à considérer que la liberté de circulation des personnes est un droit universel, tout en leur laissant la possibilité de restreindre l'entrée sur leur territoire. Ni plaidoyer ultra-libéral (au sens où toute frontière serait un frein à l'enrichissement capitalistique), ni « angéliste » (selon l'une des expressions favorites de la droite pour désigner les politiques migratoires et sécuritaires de la gauche), ce livre se veut une alternative pragmatique, fondée sur le droit international et les intérêts bien compris de chacun.

 

Catherine Wihtol de Wenden, Faut-il ouvrir les frontières ? Presses de SciencesPo, 99 pages, 15 euros, décembre 2013.

 

 

 

Source : www.mediapart.fr

 

 


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