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9 mars 2014 7 09 /03 /mars /2014 19:30

 

Source : www.europe1.fr

 

Dans la rue pour ne pas oublier Fukushima

Par Gabriel Vedrenne avec agences

Publié le 9 mars 2014 à 16h59 Mis à jour le 9 mars 2014 à 16h59

 

Dans la rue pour ne pas oublier Fukushima
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© FRANCE BLEU ALSACE / TWITTER

NUCLÉAIRE - Au moins 3.500 personnes ont manifesté à Fessenheim, mais aussi au Japon, pour les 3 ans de la catastrophe.

L’info. Leur revendication est limpide : la "fermeture immédiate" de la centrale de Fessenheim et, à plus long terme, la fin du recours à l’énergie nucléaire. Français, Suisses ou Allemands, près de 3.500 personnes ont manifesté dimanche en Alsace sur les ponts du Rhin à l’occasion du troisième anniversaire de la catastrophe de Fukushima au Japon.

Une manifestation transfrontalière riche en actions pacifiques et symboliques, principalement sur les huit ponts traversés par le cortège : un "die in" sur le pont de l'Europe à Strasbourg, des chaînes humaines reliant les deux rives, des lâchers de ballons, des prises de parole et une minute de silence en mémoire des victimes de Fukushima.

 

Dans la rue pour ne pas oublier Fukushima

© SORTIR DU NUCLEAIRE / TWITTER

"Un accident peut arriver n'importe quand". Les antinucléaires réclament donc la fermeture des centrales les plus vieilles et avant tout celle de Fessenheim, puisque celle-ci est située sur une faille sismique. Le gouvernement s'est d’ailleurs engagé à fermer la centrale alsacienne en 2016.

Mais André Hatz, porte-parole de l'association Stop Fessenheim et membre du réseau Sortir du nucléaire, reste méfiant : "on est en train de nous mener en bateau, un accident peut arriver n'importe quand". Un discours que n’a pu que confirmer un manifestant un peu particulier : le Japonais Naoto Matsumura, surnommé "le dernier homme de Fukushima" et qui effectue actuellement un séjour en Europe pour avertir des risques nucléaires.

 

La vie d'un Français à Fukushima

© Reuters

"Il faut dire haut et fort qu'il faut arrêter le nucléaire, il faut se battre", avait ajouté celui qui vit en ermite avec des animaux près de la ville japonaise désertée de Tomioka, située dans le périmètre interdit d'un rayon de 20 km autour de la centrale de Fukushima.

Les Japonais aussi dans la rue. Ses compatriotes se sont d’ailleurs mobilisés à l’autre bout du globe : des dizaines de milliers de personnes ont défilé dimanche à Tokyo l'approche du troisième anniversaire de la catastrophe de Fukushima, le pire sinistre nucléaire depuis celui de Tchernobyl. La catastrophe a fait 15.884 morts et 2.636 disparus, sans oublier des fuites radioactives toujours pas colmatées.

 

Dans la rue pour ne pas oublier Fukushima

© REUTERS

Les manifestants nippons ont notamment dénoncé l’impunité de l'industrie nucléaire et le souhait du Premier ministre Shinzo Abe de relancer les centrales de l’archipel, arrêtées par précaution après l'accident de Fukushima. Il juge cette énergie indispensable à un archipel dépourvu de ressources naturelles. Ses détracteurs répliquent que le Japon doit miser sur les énergies renouvelables et les technologies à faible consommation d'énergie.

 

 

Source : www.europe1.fr

 

 

 

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9 mars 2014 7 09 /03 /mars /2014 19:20

 

 

Source : www.mediapart.fr

Trois ans après Fukushima, les antinucléaires manifestent au Japon

|  Par La rédaction de Mediapart

 

 

À Tokyo, des dizaines de milliers de personnes ont participé dimanche à une manifestation contre le nucléaire, à la veille du troisième anniversaire de la catastrophe de Fukushima.

Des dizaines de milliers de personnes ont participé dimanche à Tokyo à une manifestation contre le nucléaire, à l'approche du troisième anniversaire de la catastrophe de Fukushima, le 11 mars 2011. Les manifestants se sont rassemblés dans le parc Hibiya, près des ministères, avant de marcher vers le parlement. Ils ont en particulier critiqué le premier ministre, Shinzo Abe, favorable à la relance des centrales nucléaires japonaises, arrêtées par précaution après l'accident de celle de Fukushima.

Les opposants considèrent qu'il est possible de vivre sans le nucléaire si le gouvernement et les industriels promeuvent les énergies renouvelables et investissent dans les technologies à faible consommation d'énergie.

L'accident nucléaire de la centrale de Fukushima, provoqué par un séisme et un tsunami, a fait 15 884 morts et 2 636 disparus. Depuis, 1 656 personnes sont décédées de stress et de complications, selon les chiffres officiels.

 

 

 

Source : www.mediapart.fr


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8 mars 2014 6 08 /03 /mars /2014 22:52

 

 

Source : www.apisbruocsella.be

 

Aidez les abeilles

 

 

Les abeilles et les autres insectes pollinisateurs sont indispensables au maintien de la vie sur terre et à la pérennité des sociétés humaines.

De petits gestes simples peuvent vous permettre d'aider les abeilles à la maison, dans le jardin ou sur un simple balcon. 

 

 

 

Loger les abeilles

Pour aider les abeilles on peut leur offrir de quoi se loger. Ceci est particulièrement intéressant pour les abeilles sauvages. 

Recréer des habitats naturels où les espèces viendront nicher d'elles-mêmes, ou installer des nichoirs artificiels pour d'autres espèces, aidera les butineuses à prospérer au jardin. 

Attention cependant : offrir le gîte, c'est bien, mais avec le couvert en plus, c'est encore mieux ! Découvrez quelles plantes installer au jardin ou sur votre balcon pour attirer et nourir les abeilles.

 

Nichoirs à abeilles solaires
Habitats

Il est possible, même dans un petit jardin, de recréer des habitats propices à l'installation naturelle des abeilles sauvages, que ce soit pour nidifier ou simplement s'abriter des intempéries.

Terre nue, tas de sable

De nombreuses abeilles solitaires creusent des galeries dans le sol, certaines à la verticale, d'autres à l'horizontale ; ce sont les abeilles terricoles. On leur offrira donc des zones de terre nue (terre battue, ou avec une très faible végétation) et des petits talus à versants verticaux, préférablement au soleil.

La nature du sol pourra varier, accueillant ainsi différentes espèces : sol argileux, sol sablonneux, sol calcaire, etc. On pourra recréer différents sols, en creusant sur environ un mètre carré (et une profondeur de plus ou moins 80 centimètres), et en remplissant les fosses avec divers types de terre. Une fosse pourra être remplie de sable de construction jaune, non lavé. 

On évitera la pousse de plantes qui auraient vite fait d'envahir le carré aménagé. On pourra également surmonter l'aménagement d'un treillis (type cage à poules) pour éviter que les chats ne viennent y faire leurs besoins.


Bois mort

Certaines espèces d'abeilles solitaires nichent dans le bois mort, en s'installant dans des cavités préexistantes (osmies) ou en creusant elles-mêmes des galeries (Xylocope, cératines). On gagnera à laisser en place les arbres morts, sans même les abattre (mais en les sécurisant au besoin). Les arbres morts offrent gîte et couvert à une foule d'animaux, des insectes aux oiseaux. Leur disparition progressive, abattus et remplacés, conduit hélas à la raréfaction de nombreuses espèces animales.

À défaut d'arbre mort, on pourra laisser en place des bûches de bois. il faudra généralement plusieurs années de dégradation par les champignons avant qu'elles n'attirent les insectes. Les bûches issues d'arbres du jardin sont à privilégier ; le bois d'oeuvre peut être utilisé, mais son intérêt est beaucoup plus limité. Dans tous les cas, le bois traité chimiquement contre la pourriture doit être évité, d'une part parce qu'il mettra des années avant de se décomposer, et d'autre part parce qu'il est imbibé de produits toxiques pour les abeilles et autres insectes. 

On pourra également créer des nichoirs à base de bûches percées.


Tas de feuilles mortes

Des tas de feuilles mortes peuvent accueillir les reines bourdons qui hivernent en attendant le printemps. Dans le même ordre d'idée, des tas de branchages et des herbes hautes abriteront les insectes (et les petits mammifères) pendant l'hiver, ou pendant les intempéries. 


Tas de pierres sèches

Les tas de pierres se réchauffent vite, grâce au soleil, et permettent aux insectes de venir s'y prélasser. Entre les anfractuaosités, on trouvera une foule de petits animaux, venus soit pour la chaleur, soit pour l'humidité, en fonction des conditions locales, voire tout simplement pour s'y abriter des prédateurs : limaces, cloportes, vers de terre, nids de fourmis, araignées, papillons cachés, punaises, abeilles solitaires, voire même crapauds et grenouilles si l'environnement s'y prête. 

 

 

Nichoirs

On peut fournir aux abeilles sauvages des nichoirs, solutions artificielles pour favoriser leur installation.

Avec 370 espèces d'abeilles sauvages, il existe évidemment des modes de nidification relativement variés, et donc différents types de nichoirs. Pour aider les abeilles, on pourra ainsi installer l'un ou l'autre nichoir dans le jardin, sur une terrasse ou un balcon.

Attention toutefois : offir le gîte, c'est bien, mais avec le couvert en plus, c'est encore mieux ! Découvrez quelles plantes choisir pour vos jardins et balcons pour attirer et nourir les abeilles sauvages !

 

 

 

Suite de l'article sur www.apisbruocsella.be

 

 

Source : www.apisbruocsella.be

 

 

 

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8 mars 2014 6 08 /03 /mars /2014 22:39

 

Source : www.lemonde.fr

 

La bataille pour SFR signe le retour des dettes géantes

LE MONDE | 07.03.2014 à 11h27 | Par Isabelle Chaperon

 
 
Vivendi a reçu, mercredi 5 mars, deux offres de rachat de sa filiale de télécommunications SFR. L'une par le câblo-opérateur Numericable, l'autre par Bouygues.

Le robinet du financement est à nouveau ouvert en grand. Comme avant la crise. C'est la grande leçon de la bataille qui se joue entre le groupe de BTP Bouygues et le câblo-opérateur Numericable pour le rachat de l'opérateur mobile SFR. Altice, la maison mère de Numericable, a réuni un financement de 15 milliards d'euros auprès d'une dizaine de banques internationales, dont JPMorgan et Morgan Stanley, ses banques conseil.

Bouygues, de son côté, a obtenu une garantie de 10,5 milliards d'euros émanant du seul HSBC : un montant colossal pour une seule institution financière, certes assise sur 125 milliards d'euros de fonds propres. Chez le britannique, on l'imagine bien, la décision d'accorder dans des délais très courts une facilité aussi conséquente a été prise au plus au niveau.

Car ces montants ne se voient pas tous les jours. Ils se placent dans le trio de tête des financements accordés à des groupes européens en quête d'acquisition depuis 2009, loin derrière le rachat du roi américain de la bière Anheuser-Busch par le belge InBev en 2008 et la tentative d'OPA hostile du géant minier BHP sur Potash Corporation of Saskatchewan en 2010. Ces deux transactions avaient nécessité la mise en place d'un crédit de 45 milliards de dollars (32,5 milliards d'euros). Mais Bouygues et Altice ont rassemblé plus que Sanofi qui, pour mettre la main sur le laboratoire américain Genzyme en 2011, avait bénéficié d'un soutien de 15 milliards de dollars de la part de ses banques.

 

*L’accès à la totalité de l’article est reservé aux abonnés du journal "lemonde.fr"

 

 

 

Source : www.lemonde.fr

 

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8 mars 2014 6 08 /03 /mars /2014 22:33

 

Source : news360x.fr

 


Le Nou­veau Hobby En Grèce : L’arrestation Des Grand-Mères Pour Dettes Envers L’Etat
Par | on 06/03/2014 

 

Le minis­tère grec des finances a un nouveau passe-temps: pour­chas­ser les mamies pour dettes envers l’État ou les fonds d’assurance.

Quelques jours seule­ment après l’arres­ta­tion par la police d’une patiente de 90 ans atteinte de la mala­die d’Alzheimer pour une dette de 5000€ envers l’administration fis­cale d’Athènes, une autre grand-mère de 79 ans s’est retrou­vée dans une cel­lule de déten­tion à Chalkida, en Eubée. Elle y a passé la nuit.

 

alzheimers-patient-arrested

 

La grand-mère se remet­tait d’une opé­ra­tion de pon­tage, quand elle a perdu sa carte d’identité. Quand elle est allée au poste de police local pour deman­der une nou­velle carte, elle a été déte­nue en rai­son d’une dette de 900€ envers un fonds d’assurance. La dette avait aug­menté, pas­sant de 900€ à 5000€, sans doute en rai­son des inté­rêts et des amendes. Selon les lois impo­sées par la troïka, les débi­teurs de dettes de plus de 5000€ peuvent être arrê­tés et pas­ser au tribunal.

La femme âgée avait subi un triple pon­tage deux semaines avant l’incident et sa fille avait demandé sa libé­ra­tion afin que sa mère soit en mesure de pour­suivre son trai­te­ment, mais la police a répondu que ce n’était pas pos­sible et que c’était au pro­cu­reur de décider.

S’adressant à méga TV,  la débi­trice a déclaré que les poli­ciers ont mon­tré un bon com­por­te­ment, mais elle s’est plainte concer­nant les autorités.

«  Je ne savais rien de cette dette. J’ai fait ma décla­ra­tion de reve­nus comme chaque année, je reçois ma pen­sion nor­ma­le­ment. Ils auraient pu  me ren­sei­gner sur cette dette, non ?  » a dit la per­sonnes âgée fra­gile d’une voix faible.

Elle a passé la nuit au poste de police.

La per­sonne âgée et sa fille se demandent pour­quoi elles n’ont jamais été infor­mées de cette dette mal­gré le fait que ces don­nées étaient été connues des autorités.

La per­sonne âgée devrait être tem­po­rai­re­ment libé­rée sur ordre du pro­cu­reur mais confor­mé­ment à la loi, elle devra com­pa­raître devant le tri­bu­nal dans les 48 heures.

A par­tir de la mi-mars, les ser­vices fis­caux pour­ront sai­sir auto­ma­ti­que­ment les comptes ban­caires en rai­son de dettes envers l’État, sans pré­avis au débi­teur, ce qui ne man­quera pas de créer de nou­veaux drames un peu par­tout en Grèce.

Source : Okeanews

 

Source : news360x.fr

 

 

 

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8 mars 2014 6 08 /03 /mars /2014 22:22

 

Source : www.lemonde.fr

 

Snowden aux eurodéputés : il faut éviter que « les espions ne dictent la politique »

Le Monde.fr | 08.03.2014 à 12h30 • Mis à jour le 08.03.2014 à 12h56 | Par Philippe Ricard

 
 
Aujourd'hui réfugié en Russie, Edward Snowden a répondu aux eurodéputés vendredi 7 mars par mail.

Les eurodéputés rêvaient, surtout à gauche, beaucoup moins à droite, d'auditionner Edward Snowden, l'homme à l'origine du scandale des écoutes de la NSA. Pour des raisons de « sécurité », ils ont dû se contenter de réponses écrites à une série de questions transmises par mail. Dans ce témoignage diffusé vendredi 7 mars à Bruxelles, l'ancien collaborateur de l'Agence de sécurité américaine, toujours réfugié en Russie, dénonce la coopération mise en place entre les services européens et américains. Une série d'échanges qui contribue selon lui à l'existence d'« un bazar européen » dans ce domaine sensible, au détriment de la protection de la vie privée.

 

 PRESSIONS DE LA NSA

D'après Edward Snowden, la direction des affaires étrangères de la NSA a pour « activité principale de faire pression et d'encourager les Etats européens à modifier leurs lois afin d'autoriser la surveillance de masse ». L'Allemagne, les Pays-Bas ou la Suède auraient reçu « des instructions » pour dégrader les protections dont bénéficient leurs concitoyens, indique-t-il. Le résultat est que « des systèmes de surveillance de masse sont construits en secret même dans des Etats libéraux, souvent sans que l'opinion en soit pleinement avertie ».

Une fois ces dispositifs en place, la NSA aurait multiplié les accords avec les Etats européens, pour avoir accès aux données personnelles. Edward Snowden cite l'exemple du Danemark et de l'Allemagne, qui peuvent chacun mettre leur centre de traitement des données à disposition de la NSA, à la condition qu'elle ne recherche aucune donnée danoise ou allemande sur leurs territoires respectifs. Mais les deux centres, observe-t-il, vont permettre à la NSA de récupérer des données allemandes en transit au Danemark et des données danoises en transit en Allemagne. « Chaque service de renseignement des Etats de l'Union européenne accorde un accès à la NSA (…) sans savoir comment leur contribution va permettre le fonctionnement du patchwork de surveillance de masse contre les citoyens ordinaires » établi par les services américains, poursuit-il.

 

« LA NÉCESSITÉ DE REVOIR NOS ACCORDS AVEC LES ÉTATS-UNIS »

Au passage, M. Snowden reconnait qu'il a « bien sûr » été approché par les services de renseignement russes depuis son arrivée à Moscou. « Même les services d'Andorre auraient fait de même s'ils avaient pu : c'est leur travail. » Mais il assure n'avoir emporté aucun document en quittant Hongkong, où il séjournait quand le scandale a éclaté. M. Snowden exhorte aussi les eurodéputés à agir pour empêcher que « les espions ne dictent la politique » des Etats européens.
 

« Ce témoignage de Snowden met clairement en évidence la nécessité de revoir nos accords avec les Etats-Unis sur l'échange d'informations et de renforcer les règles européennes sur la protection de la vie privée des citoyens européens », estime Claure Moraes, le rapporteur socialiste de la commission d'enquête mise en place au sein du Parlement pour enquêter sur cette affaire à l'origine de fortes tensions avec les Etats-Unis. Ce dernier préconise de suspendre les accords de transferts de données bancaires (swift) vers les Etats-Unis. Contre l'avis d'une partie de ses collègues parlementaires.

EuroParl Testimony by LeMondefr

 

 

Philippe Ricard
Journaliste au Monde

 

Source : www.lemonde.fr

 


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8 mars 2014 6 08 /03 /mars /2014 22:08

 

Source : www.lemonde.fr

 

 

Julian Assange dénonce "l'occupation militaire" du Web

Le Monde.fr | 08.03.2014 à 21h16 • Mis à jour le 08.03.2014 à 22h39 | Par Luc Vinogradoff   (Austin, envoyé spécial)

 
 
Le co-fondateur de WikiLeaks était à South by Southwest, via Skype depuis son refuge à l'ambassade d'Equateur à Londres. L'occasion pour lui de décrire comment Internet est définitivement devenu un « espace politique » que les gouvernement occidentaux, via leurs agences de surveillance, veulent s'accaparer.

Depuis l'ambassade d'Equateur à Londres, où il est réfugié depuis « 650 jours », le co-fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, a pris la parole, samedi 8 mars au festival « South by Southwest » (SXSW), consacré aux nouvelles technologies à Austin (Texas), pour parler du thème central de l'édition 2014 de cette conférence : la surveillance du Web par les gouvernements et les moyens dont les citoyens disposent pour se protéger.

Assange, légèrement messianique devant un écran blanc, a préféré évoquer la première partie de cette problématique, décrivant une guerre entre des activistes, des journalistes et la société civile d'un côté, les agences de surveillances – la NSA américaine, le GCHQ britannique et leurs équivalents dans les autres pays occidentaux – qui sont désormais « hors de tout contrôle », de l'autre. Le théâtre des opérations de cette guerre est le Web, « où toute notre vie, toutes nos interactions »existent.

Pour Assange, Internet est devenu un « espace politique » à part entière. Les révélations de l'ex-consultant de la NSA Edward Snowden, qui ont commencé il y a 9 mois, n'ont fait que conforter sa position. « Le Web s'est à tel point rapproché du monde réel que les deux sont désormais liés, explique-t-il. Les lois du Web s'appliquent à la société civile. Ce qu'il se passe aujourd'hui est donc une occupation militaire de cet espace civil par les gouvernements occidentaux, et c'est très grave ».

Cette « occupation militaire » a été progressive, et s'est accélérée à mesure que l'implication numérique de chaque citoyen, dans sa vie personnelle ou professionnelle, a augmenté. Ce processus, prédit-il, est irréversible. Il s'agit désormais pour les citoyens de tenter de le contrôler« Internet a été coopté par ce complexe mêlant les espions, les militaires, les gouvernement et les prestataires privées pour devenir un outil de surveillance totalitaire », lance-t-il, avant de nuancer : « Pas dans le sens de Staline, mais dans le sens où il est total, l'individu ne peut pas s'en extraire ». Mais il maintient que « ce qui se passe est un hold-up énorme, opéré par les gens qui ont déjà acquis le pouvoir ».

 LE TEMPS OÙ « L'ON POUVAIT SE CACHER INDIVIDUELLEMENT  » EST RÉVOLU

Face à ce diagnostic particulièrement lugubre, l'assistance, et les dizaines de milliers de personnes qui suivaient à distance, ont voulu des réponses. Comment lutter ? Comment s'organiser ? Assange n'a pas pu faire autrement que se montrer vague, expliquant que le temps où « l'on pouvait se cacher individuellement et espérer passer entre les mailles du filet » était révolu. « On doit se confronter aux comportements des gouvernements avec cet échange latéral d'informations que l'on maîtrise. Il faut que nous fassions quelque chose, chacun d'entre nous, nous n'avons plus le choix ».

Entre des digressions alambiquées et des phrases parfois toutes faites, Assange croit quand que la lumière au bout du tunnel n'est pas forcément un train. Et que c'est en utilisant les moyens de communication disponibles en ligne – « C'est comme ça que je suis ici avec vous aujourd'hui » – que l'on peut faire une différence. Il prend les exemples de certains journalistes et activistes, ces « nouveaux réfugiés » actuellement en « exode » aux quatre coins de la planète, qui se sont élevés contre la mainmise des Etats, et l'ont fait en ligne.

  • Edward Snowden, réfugié en Russie depuis juin 2013 après avoir fui les Etats-Unis via Hongkong.

 Lire tous nos articles, analyses et décryptages sur les révélations des documents Snowden

  • Glen Greenwald, journaliste américain ayant eu accès aux documents de Snowden, actuellement au Brésil

 Lire notre portrait de Glenn Greenwald, le blogueur derrière les révélations sur les écoutes de la NSA

  • Laura Poitras, journaliste américaine ayant eu accès aux documents de Snowden, actuellement à Berlin.
  • Sarah Harrison, journaliste britannique ayant aidé Edward Snowden à se rendre à Moscou, actuellement à Berlin.
  • Jacob Applebaum, fondateur du projet TOR et collaborateur de WikiLeaks, actuellement à Berlin.

Même dans son cas, la résidence forcée à l'ambassade équatorienne s'est révélée bénéfique : « Je peux continuer à travailler. Je suis hors de portée de la police et des citations à comparaître. C'est une situation idéale pour quelqu'un qui se bat contre les agences de surveillance ». Il conclut en soulignant que :

« Ces exils se sont révélés contre-productifs pour les Etats-Unis et leurs alliés car de nouveaux noyaux de résistance se sont crées dans ces pays, où les débats et les inquiétudes sur l'espionnage des Etats-Unis sont forts. Avant, tous ces journalistes auraient pu être écrasés et ne plus travailler. Aujourd'hui, ils profitent des nouveaux moyens de communication ».

Lire (édition abonnés) : Assange reclus mais pas vaincu

Face aux réactions « extrêmement agressives des différents gouvernement et agences occidentales » et à la passivité de la plupart des médias, Julian Assange applaudit l'initiative de Pierre Omidyar, fondateur d'eBay, et de Glen Greenwald, qui ont récemment lancé un nouveau média en ligne, The Intercept. C'est aussi un signe, selon lui, que « même les individus extrêmement fortunés, pesant plus de 8 milliards de dollars, pouvant faire tout ce qu'ils veulent grâce à la sécurité financière, ne se sentent plus en sécurité face à la surveillance des gouvernements ».

Toujours bon vendeur, Assange promet un futur "leak" qui sera « important », mais ne veux pas en dire plus, pour de pas donner un quelconque « avantage » à celui ou ceux qui sont concernés. Mais vous pouvez lui demander directement. Entre deux problèmes techniques pendant la séance, les personnes présentes, et ceux qui ont bénéficié de l'échange "latéral" d'informations qui lui est si cher, ont appris que son pseudo sur Skype était "Bruce Willis".

Lire tous nos articles sur le festival « South by Southwest »

Luc Vinogradoff   (Austin, envoyé spécial)
Journaliste au Monde.fr

 

Source : www.lemonde.fr

 



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8 mars 2014 6 08 /03 /mars /2014 22:00

 

Source : www.humanite.fr

 

Europe

Chypre va privatiser à tout-va

 

 

 

Le projet de loi de vente des entreprises publiques chypriotes a été voté hier. Les privatisations sont une des conditions imposées par l’UE pour financer la dette publique du pays.

La Chambre des représentants chypriote a voté, hier, la loi autorisant la privatisation des entreprises publiques. Jeudi dernier, elle avait repoussé ce même texte. Si le gouvernement du président conservateur Nicos Anastasiades a resservi aussi rapidement son projet de loi, c’est qu’il est sous pression. Il doit rembourser 150 millions d’euros de dette publique le 15 mars. Or, Chypre ne se finance plus depuis l’an dernier sur les marchés. Nicosie bénéficie de prêts du mécanisme européen de stabilité (MES), mis en place par les pays de la zone euro. Les conditions de prêt sont strictes. Pour débloquer 236 millions d’euros dans les prochains jours, la troïka (Commission européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international) intime à Chypre de vendre pour 1,6 milliard d’euros ses entreprises publiques entre 2016 et 2018.

Le prédécesseur de Nicos Anastasiades, le communiste Dimitris Christofias au pouvoir jusqu’en février 2013, n’avait pu obtenir une aide du MES car il refusait toute privatisation. Ces derniers mois, les communistes d’Akel se sont encore opposés au bradage des bijoux de famille. Leur porte-parole, Georgios Loucaides, a estimé que ce nouveau vote dénotait un « manque de respect » du Parlement et « humiliait les institutions ». « Ce qui détermine les actions et la rhétorique du gouvernement (…) est de respecter l’objectif de redistribuer la richesse dans le pays au profit des intérêts des grandes entreprises », a-t-il ajouté.

Faire passer la loi n’a pas été tâche aisée pour Anastasiades. Une coordination citoyenne a mobilisé, ces derniers mois, contre les projets de privatisation. Les salariés des entreprises publiques de l’électricité (EAC), des télécommunications (CyTA) ont participé à des grèves ces derniers jours. Le mouvement social dans les ports a conduit, la semaine dernière, certains navires à décharger leurs marchandises au Liban ou en Israël.

Hier, 30 parlementaires ont voté pour la loi de privatisation et 26 contre. Avec les députés d’Akel, les socialistes d’Edek et le parlementaire Vert ont refusé le projet de loi. Jeudi dernier, le vote s’était soldé par 25 voix pour, 25 contre et cinq abstentions. Ce sont les députés du parti nationaliste Diko qui ont fait pencher la balance hier, en se ralliant au projet de loi gouvernemental, après avoir exprimé leur mauvaise humeur jeudi. La veille, Diko avait quitté le gouvernement pour protester contre les concessions faites par le gouvernement Anastasiades aux représentants de la zone occupée par la Turquie depuis 1974, dans le cadre du processus de paix.

Gaël De Santis

 

 

Source : www.humanite.fr

 


 

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8 mars 2014 6 08 /03 /mars /2014 21:44

CADTM

 

Source : cadtm.org

 

Chypre : le peuple dit non au mémorandum de la Troïka !

6 mars par CADTM Europe

 


Le CADTM affirme sa solidarité pleine et entière au peuple chypriote et à ses organisations en lutte contre les privatisations du secteur de l’énergie, des télécoms et des autorités portuaires, privatisations issues du mémorandum imposé par la Troïka en mars 2013. Chypre est le 4ème pays à être passé sous la tutelle budgétaire de l’Union européenne après la Grèce, l’Irlande et le Portugal.

Face aux manifestations du 27 février dernier (grève reconductible de 3 jours de l’EAC et grève des syndicats des dockers du port de Limassol et Larnaca), le Parlement ne s’était pas trouvé de majorité pour adopter le texte initial ( 25 pour, 25 contre, 5 absentions, il fallait une majorité de 29 pour l’adopter). Dès le lendemain le gouvernement a présenté sa démission. C’est sur cette situation pour le moins inhabituelle que les médias ont fait le silence complet en totale complicité avec la Troïka.

Malgré le refus exprimé dans la rue par la population, les députés chypriotes viennent d’adopter le 4 mars, à 30 voix contre 26, une loi qui n’est qu’une version à peine modifiée de celle qu’ils avaient eux-même rejetée la semaine précédente et qui aboutit à la privatisation des principaux services publics (EAC - électricité, CYTA - télécoms et CPA - l’Autorité des ports). Cette nouvelle mouture de la loi affirme garantir l’emploi des salariés de ces entreprises mais personne n’y croit sérieusement.
Le vote de la loi conditionnait l’octroi d’une nouvelle tranche de 236 millions du prêt de 10 Mds € accordé par la Troïka en mars 2013.

Les causes de la crise chypriote sont parfaitement identifiées :

1) Un système bancaire hypertrophié échappant à tout contrôle. Les banques, qui disposaient de liquidités considérables fournies par les « marchés financiers », ont parié imprudemment sur des investissements risqués.
En 2012, les banques chypriotes ont spéculé sur la restructuration de la dette grecque (40 % de leurs engagements extérieurs), ce qui leur a coûté 4,5 Mds €, soit l’équivalent d’1/4 du PIB et a précipité la faillite de ce secteur hypertrophié (dont les actifs représentent 7 fois le PIB du pays).
Ces pertes privées se sont transformées en peu de temps en dettes publiques. Ces dettes sont totalement illégitimes et doivent être annulées tout comme celles qui découlent du plan d’aide !

 

 

En 2009 et 2010, la dette publique de Chypre n’était que de 52,4 % et de 60,8 % du PIB alors qu’en zone euro elle était de 80% en 2009 et 86,5 % en 2010.
En Allemagne, elle était de 74,5 % en 2009 et 82,5 % en 2010.
Aujourd’hui, avec le sauvetage du secteur bancaire, la dette publique est montée à 114,1% du PIB fin 2013 et le chiffre de 123 % est attendu pour 2014.

2) Une fiscalité très avantageuse pour les entreprises : l’impôt sur les sociétés, qui était jusqu’au mémorandum au taux officiel de 10 % n’a été relevé qu’à hauteur de 12,5 % (pas de quoi résoudre le déficit budgétaire).
Pour obtenir le plan d’aide de 10 Mds€ de la Troïka (9 Mds€ de la BCE et 1 Mds€ du FMI), le gouvernement chypriote a accepté également la restructuration de son système bancaire, une baisse des dépenses publiques de 10 % et la privatisation des principaux secteurs publics de l’île.

Le FMI lui-même, représenté à Chypre par un ancien cadre de Lehman Brothers, reconnaît l’inefficacité économique de telles mesures. Le but du FMI n’est pas d’apporter un soutien à la population chypriote mais de protéger et garantir les intérêts des créanciers ! C’est pourquoi les agents du FMI doivent être chassés de Chypre tout comme les représentants de la Commission Européenne et de la BCE !

Outre le risque évident d’accroissement du chômage (prévu à 19,4 % en 2014), les Chypriotes craignent une envolée des prix alors que les salaires et pensions ont déjà baissé de 20 % en un an. La mobilisation populaire pratiquement ininterrompue depuis des mois va bien au-delà des seuls secteurs professionnels concernés.
Des poubelles apportées par la population s’entassent devant les agences bancaires. Il y a des coupures régulières du courant électrique et le peuple fait le siège du Parlement et des bâtiments officiels. Tous les secteurs professionnels du privé comme du public sont présents autour du Parlement et manifestent leur opposition au plan d’ajustement structurel de la Troïka.

Le CADTM considère :
que toute la dette de Chypre à l’égard de la Troïka est illégitime et odieuse, elle doit être entièrement annulée ;
que le plan d’austérité imposé par la Troïka doit être abrogé.

La population ne veut pas payer pour les spéculateurs et le 1 % le plus riche. La solidarité internationale doit s’organiser au plus vite pour soutenir cette lutte exemplaire.À son niveau, le CADTM s’y emploiera.


Photo : CC - Eu Council Eurozone
Discussion avant que la réunion ne commence : Christine LAGARDE, Directrice du FMI ; Thomas WIESER, President du EFC (Economic and Financial Committee, institution européenne) et Michael SARRIS, Ministre des Finances de Chypre (à droite).

 


Source : cadtm.org

 


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8 mars 2014 6 08 /03 /mars /2014 21:31

 

Source :  www.bastamag.net

 

 

Aides aux entreprises

Pacte de responsabilité : la France va-t-elle faire pire que les Etats-Unis ?

par Ivan du Roy 7 mars 2014

 

 

 

A l’heure où les crédits d’impôts et les allègements de « charges » se multiplient en France, au nom de la lutte pour l’emploi, quels sont les montants et les conséquences de ces cadeaux fiscaux et de ces subventions à l’embauche aux États-Unis ? L’organisation civique américaine Good Jobs First a lancé, fin février, un « traqueur » de subventions : une base de données récapitulant toutes les aides directes (subventions) et indirectes (allégements de charges, exonérations d’impôts et de taxes, prêts publics très avantageux…) dont ont bénéficié les entreprises implantées aux États-Unis depuis les 15 dernières années.

Ces aides profitent principalement aux grands groupes. 965 multinationales et leurs filiales ont ainsi reçu au moins 63 milliards de dollars de subventions et d’avantages fiscaux, sur un total de 110 milliards de dollars d’aides aux entreprises identifiées par Good Jobs First. Boeing arrive largement en tête, avec un total de plus de 13 milliards de subventions. Les groupes français en profitent également : Nissan (Renault) a perçu près de 1,8 milliard, 1,34 milliard pour ArcelorMittal, principalement pour son aciérie dans l’Alabama, 357 millions pour Michelin et ses 46 filiales, 290 millions pour Areva et ses 13 filiales, principalement pour un projet d’usine de traitement d’uranium dans l’Idaho, 158 millions pour Airbus (EADS), 49 millions pour Sanofi ou encore 22,7 millions pour BNP-Paribas…

456 000 dollars par emploi

« Notre traqueur de subventions peut désormais démontrer que la plus grande part des subventions accordées par l’État et les gouvernements locaux au nom de la création d’emplois se retrouve entre les mains d’un nombre restreint d’entreprises », commente Philip Matera, directeur de recherche au sein de Good Jobs First. En juin dernier, l’organisation avait étudié les 240 megadeals passés entre les pouvoirs publics états-uniens et des grandes entreprises, avec des aides publiques supérieures à 75 millions de dollars. Le montant de ces aides a ensuite été rapporté au nombre d’emplois créés : soit une dépense de 456 000 dollars en moyenne par emploi !

Une base de données dont la France aurait bien besoin, alors que le « pacte de responsabilité » repose sur une nouvelle « baisse de charges et de fiscalité » pour les entreprises en échange d’un « engagement sur des objectifs et des ambitions en terme d’emploi et de qualité de l’emploi, de dialogue social et d’investissement ». Ce pacte de responsabilité vient s’ajouter au « crédit impôt pour la compétitivité et l’emploi » (CICE) déjà mis en œuvre. Celui-ci devrait coûter 20 milliards d’euros aux dépenses publiques en 2014, selon le ministère de l’Économie et des Finances. Des allègements dont la contrepartie est, en théorie, la création de « 300 000 nouveaux emplois » prévus d’ici 5 ans.

Comment mesurer l’efficacité de ces cadeaux ? La question risque de demeurer sans réponse au regard de ce qui se passe pour le crédit impôt recherche (CIR). Celui-ci devrait coûter environ 6 milliards d’euros en 2014. « L’efficacité du CIR au regard de son objectif principal – l’augmentation de la dépense de recherche et développement des entreprises –, est à ce jour difficile à établir », pointait la Cour des comptes en juillet 2013, « faute de données avec un recul suffisant, mais aussi d’un accès des chercheurs aux données disponibles ». Résultat : « L’évolution qu’a connue la dépense intérieure de recherche et développement des entreprises n’est pas à ce jour en proportion de l’avantage fiscal accordé aux entreprises », relevait la Cour. A quand la transparence des aides directes et indirectes dont profitent les entreprises ?

Ivan du Roy, avec l’Observatoire des multinationales

 


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Source :  www.bastamag.net

 

 

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