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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 18:13

 

Source : www.lesechos.fr

L’encours de dette mondiale franchit le cap des 100.000 milliards de dollars
Par Pierrick Fay | 10/03 | 06:15

                                                                                                                                       Il a été multiplié par 2,5 en à peine douze ans. Un niveau explosif qui risque de peser sur la croissance et qui complique la tâche des banques centrales.

 

Mi- 2007, avant la crise, la dette mondiale était de 70.000 milliards de dollars. - AFP
Mi- 2007, avant la crise, la dette mondiale était de 70.000 milliards de dollars. - AFP

 

100.000 milliards de dollars : plus de quatre fois le PIB réuni de la Chine et des Etats-Unis. C’est le montant de la dette mondiale. Cela inclut les obligations des Etats et les dettes cotées des entreprises et des sociétés financières, mais pas celle des ménages. Une dette qui s’est envolée ces dernières années. Mi- 2007, avant la crise, elle était de 70.000 milliards de dollars. Elle n’était que de 40.000 milliards en l’an 2000, selon les chiffres qui seront dévoilés lundi par la Banque des règlements internationaux (BRI).

L’explication ? « C’est une conséquence d u ralentissement économique et de la façon dont il a été compensé, explique l’économiste Jean-Paul Betbèze. Il y a d’abord eu les aides à la finance aux Etats-Unis pour éviter l’effondrement du système après la crise des “subprimes”. Ensuite, c’est lié à la montée de la dette publique. Il y a eu moins de croissance, moins de rentrées fiscales et, à l’inverse, beaucoup plus de mesures d’aide et de soutien à l’économie et plus de déficit. La montée de la dette mondiale, c’est le prix de la crise. » Ce que confirme le rapport de la BRI. L’encours des titres de dette souveraine a bondi de 80 % en six ans, à 43.000 milliards de dollars en juin 2013. Autrement dit, la dette publique de chaque humain se monte à 6.142 dollars. Un exemple parmi d’autres, l’endettement public espagnol est passé de 36 % du PIB à 84,1 % entre 2006 et 2012.

Un pilotage délicat

 

L’encours de dette mondiale franchit le cap des 100.000 milliards de dollars

 

Mais le montant des dettes des entreprises non financières a progressé à un rythme comparable, pour dépasser les 10.000 milliards de dollars, constate la BRI, même si « elles étaient parties d’un niveau plus bas ». Dans un contexte de crise financière, les banques mondiales ont en effet réduit le crédit aux grandes entreprises, qui se sont tournées vers les marchés financiers pour trouver du financement.

A 43.000 milliards de dollars, le montant de la dette d’Etat dépasse 72 % du PIB estimé pour cette année. C’est une moyenne. Certains franchissent allégrement le cap jugé fatidique de 90 %. « Des études du FMI et de la BCE montrent que l’on peut vivre avec 90 % de dettes, tempère Jean-Paul Betbèze. Mais il y a une condition : accepter une croissance et une inflation modestes pour que les taux d’intérêt ne remontent pas trop, pour ne pas asphyxier la reprise. C’est la stratégie de la Fed. Quant à la BCE, elle a réussi à faire baisser les taux des pays les plus fragiles, comme l’Espagne ou l’Italie. Pour eux, c’est un phénomène beaucoup plus important que la hausse de l’euro. » Mais, pour cela, il faudra faire en sorte que le loyer de cette dette soit le plus bas possible sur longue période. Un pilotage délicat pour les banques centrales.

Dans le même temps, les Etats, notamment en Europe, sont incités à être plus efficaces, à diminuer les dépenses publiques pour réduire petit à petit la dette dans la durée. « L’important, c’est que ce niveau se stabilise. On le voit aux Etats-Unis, mais aussi en Europe, estime Jean-Paul Betbèze. Nous n’avons pas fini de payer cette crise, mais c’est préférable à une solution d’effacement de la dette, qui serait synonyme de crises, de tensions sociales, etc. »

Écrit par Pierrick FAY
Journaliste
Source : www.lesechos.fr
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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 18:03

 

Source : www.liberation.fr

 

David Van Reybrouck : «Les élections n’ont jamais été conçues pour être démocratiques»

Béatrice VALLAEYS 7 mars 2014 à 17:46

 

 

 

Un panneau à Roubaix incitant les citoyens à aller voter pour les prochaines élections municipales.Un panneau à Roubaix incitant les citoyens à aller voter pour les prochaines élections municipales. (Photo: PHILIPPE HUGUEN.AFP)

 

IDÉES

Pour déjouer la défiance vis-à-vis des politiques, l’historien et écrivain belge David Van Reybrouck prône la démocratie délibérative, où des citoyens tirés au sort prêteraient main-forte aux élus.

«Nous méprisons les élus, nous vénérons les élections.» Ainsi parle David Van Reybrouck (1), dans un essai récemment paru, Contre les élections. Né en 1971 à Bruges, David Van Reybrouck s’évertue avec un incontestable talent à démontrer «la fatigue de la démocratie occidentale», mais il propose un remède : au lieu de rendez-vous rituels où la population est conviée à déposer un bulletin de vote en faveur de tel ou tel candidat, il défend l’instauration d’un tirage au sort de citoyens qui se verraient légitimés à changer des lois. «Le fonctionnement de nos démocraties use les gens à un rythme effrayant. Nous devons veiller à ce que la démocratie ne s’use pas elle-même», estime-t-il, convaincu que les élections sont un facteur de paralysie de la démocratie. Son credo : non plus seulement le droit de vote, mais le droit à la parole.

La démocratie se porte mal. C’est grave, docteur ?

La méfiance des citoyens vis-à-vis de la politique et des grandes institutions est le signe le plus inquiétant. C’est vrai pour l’Europe, mais la situation est plus dramatique encore pour les gouvernements nationaux. Les citoyens sont de plus en plus nombreux à voir les partis politiques comme les instances les plus corrompues, voire très corrompues.

J’ai écrit ce livre en grande partie parce que la Belgique a connu une crise, restant sans gouvernement pendant un an et demi. Preuve que les élections sont devenues un instrument archaïque et primitif. Elles ont 200 ans et cela se voit.

La France et les Etats-Unis, qui ont connu des révolutions, ont, selon vous, toujours appliqué des démocraties dites aristocratiques, avec les élections pour viatique absolu.

En vérité, les élections n’ont jamais été conçues pour être une procédure démocratique. Au contraire, elles ont été inventées pour freiner l’installation de la démocratie. Ce que Bernard Manin a déjà écrit il y a vingt ans dans Principes du gouvernement représentatif (Calmann-Lévy) est en passe de devenir un grand classique. Les révolutions française et américaine n’ont jamais voulu mettre un terme à l’aristocratie pour la démocratie. Il s’agissait alors de remplacer une aristocratie héréditaire par une autre aristocratie, élective celle-là. Au cours des XIXe et XXe siècles, cette procédure aristocratique a été démocratisée par des élections, notamment en augmentant le droit de vote.

Il est surprenant de voir que la France, qui compte le plus grand nombre d’intellectuels penseurs de la démocratie - Bernard Manin donc, Pierre Rosanvallon, Loïc Blondiaux, Yves Sintomer, Etienne Chouard… -, possède aussi le système politique le plus sclérosé de toute l’Europe occidentale.

Tous les pays sont-ils prêts à innover ?

Les pays les plus avancés dans l’innovation démocratique en Europe sont souvent ceux dont les populations sont assez petites : Islande, Irlande, Danemark, Hollande, Belgique. Ce qui me semble normal. L’innovation démocratique passe toujours du local au national, voire au transnational. Les petits pays européens sont des laboratoires démocratiques très intéressants.

Par exemple, en Irlande, vient de s’achever la Convention constitutionnelle, où ont travaillé ensemble, une année entière, 66 citoyens tirés au sort avec 33 élus. Les résultats, tout récents, sont spectaculaires : cette assemblée de 99 participants a révisé 8 articles de la Constitution irlandaise, notamment celui sur le mariage homosexuel.

On a vu ce que la France a connu d’instabilité politique pendant plus d’un an sur cette question. L’Irlande a eu une approche beaucoup plus juste, alors que ce sujet est nettement plus sensible là-bas, en invitant les citoyens à soumettre à la convention des réflexions, des dossiers, des arguments. Ceux-ci ont lu, entendu, consulté des experts, des lobbys, des prêtres catholiques, des organisations homosexuelles et pour finir, cette assemblée constituante a voté à 79% en faveur du mariage homosexuel.

Le Texas a aussi montré que, dans une démocratie délibérative, la population est capable de proposer des lois ou des mesures extrêmement nuancées, sophistiquées. Cet Etat, pétrolier par excellence, détient aujourd’hui le record des éoliennes. L’évolution s’est faite dans un processus délibératif, en dépit des intérêts locaux favorables au système pétrolier.

Quand les citoyens sont considérés comme des citoyens et pas seulement comme du bétail électoral, ils se comportent en adultes et non plus comme un troupeau. A l’inverse, beaucoup de partis politiques se conduisent comme des acheteurs de votes. Ils sont des chasseurs cueilleurs, alors qu’il faut des agriculteurs. Ils ne font plus leur travail : celui de mobiliser en instruisant.

On accuse aussi la politique d’être devenue professionnelle…

Pour moi, le tirage au sort ne doit concerner que le législatif, pas l’exécutif. J’aurais horreur d’une France, Belgique ou Allemagne où le ministre du Budget serait tiré au sort. On aura toujours besoin des partis politiques et de gens compétents, responsables et prêts à assumer des fonctions majeures. C’était le cas dans l’Athènes classique, où environ 90% des postes étaient tirés au sort, les postes les plus complexes - notamment l’armée, et la caisse - restant entre les mains des élus, compétents.

Il ne faut pas passer du fondamentalisme électoral au fétichisme du tirage au sort. Ce système permet simplement de constituer un échantillon équilibré de gens à qui on donne le temps et les moyens nécessaires, au contact d’experts, pour se forger une opinion, et parvenir à une vision sociétale qui va beaucoup plus loin que les élections, les sondages et les référendums.

Cette idée de démocratie par tirage au sort effraie une majorité de l’opinion.

Et pourtant, on s’en sert tous les jours : regardez l’impact des sondages ! Malheureusement, dans un sondage, le peuple dit ce qu’il pense sans avoir pensé. Mais que dirait-il s’il avait pensé ? Le tirage au sort est encore un peu comme le droit de vote pour les femmes en 1850. Une idée courte et farfelue pour une partie de la population. Elle est encore très précoce dans l’opinion publique, pas dans le domaine académique, où elle est très connue et respectée.

Pourquoi le tiré au sort serait-il plus crédible et pourquoi devrait-on avoir foi dans le peuple ?

Parce qu’on aurait des représentants du peuple qui pourraient décider sans souci des prochaines élections. Maintenant, pour la première fois dans l’histoire, les élections suivantes pèsent plus que les précédentes. Soyons pragmatiques ! Une démocratie avec des gens tirés au sort sera-t-elle dépourvue de corruption ? Je ne le pense pas. Les tirés au sort seront-ils compétents ? Je ne le pense pas non plus. Mais notre système actuel repose-t-il sur des gens compétents ? Il est très étonnant de voir que lorsqu’on commence à parler du tirage au sort, on me pose systématiquement des questions sur un idéal démocratique utopique, une démocratie à l’état vierge en quelque sorte. Voyons si le tirage au sort améliore le système actuel. Là, je dis oui. Je ne pense pas que les gens soient si populistes. Certes, ils votent populiste, ce qui est autre chose. Je ne crois pas non plus qu’ils sont tellement violents, mais ils le sont sur Facebook et Twitter, faute de mieux.

Je n’ai pas une vision utopique de l’homme, mais je pense que l’on peut améliorer de façon substantielle le contexte dans lequel un consommateur devient un citoyen. Qu’il s’intéresse à la cité et pas à lui tout seul. Avec le G 1000 organisé en Belgique (2), on a vu les citoyens mesurer la complexité des choses, la légitimité de la parole de l’autre et même de l’adversaire. Il serait naïf de penser que la démocratie délibérative trouvera toujours une solution consensuelle. L’essence de la démocratie est le conflit, pas le consensus. Il faut réapprendre à vivre avec le conflit. Notre démocratie ne l’enseigne plus du tout.

La foi dans l’homme ou la femme providentiel(le) en prend un coup.

Un citoyen informé n’est pas forcément un emmerdeur. Notre système électoral a été inventé dans une époque lente, où la communication circulait laborieusement parmi peu de gens. Aujourd’hui, l’information passe très vite entre énormément de gens qui ne sont pas seulement des consommateurs d’informations, mais aussi des agitateurs et des producteurs d’informations. Ça change tout. Prôner la transparence ne suffit pas. Cette idée en France que tout le personnel politique doit déclarer son patrimoine est complètement absurde. La confiance entre les citoyens et le gouvernement va-t-elle être restaurée parce qu’on sait combien de litres d’eau contient la piscine de tel ou tel homme politique ? C’est de la chirurgie cosmétique pour une crise politique colossale.

La méfiance des élus vis-à-vis des citoyens est énorme, ce qui est compréhensible quand on voit le populisme, l’extrême droite, la violence dans les réseaux sociaux. Mais cette violence verbale sur la Toile est un cadeau. C’est un cadeau dans du fil barbelé, il faut juste enlever le barbelé et récupérer le message. Le principal est qu’il n’y a pas d’apathie politique en France et ailleurs en Europe. On n’a jamais vu de citoyens aussi impliqués, aussi engagés.

(1) Auteur de «Congo, une histoire» (Actes Sud), Médicis essai 2012 et prix du meilleur livre étranger. (2) En 2011-2012, David Van Reybrouck a été l’initiateur d’un sommet citoyen à Bruxelles, devenu la plus grande initiative pour l’innovation démocratique en Europe. www.g1000.org/fr/

Dessin Yann Legendre

Recueilli par Béatrice Vallaeys

 

Contre les élections de David van Reybrouck Actes Sud, 220 pp., 9,50 €.

 

 

Source : www.liberation.fr

 

 

 



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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 17:54

 

Source : www.mediapart.fr

 

Fukushima: des ouvriers toujours exposés à la radioactivité

|  Par La rédaction de Mediapart

 

 

Trois ans après la catastrophe nucléaire, des milliers d'ouvriers qui interviennent sur le réacteur n°1 de la centrale sont toujours exposés à des doses de radioactivité bien supérieures à celles supportables par le corps humain.

Des milliers d'ouvriers du réacteur n°1 de la centrale nucléaire de Fukushima, ravagée en mars 2011 par un tsunami, continuent d'être exposés à des doses supérieures à 5 millisieverts, un niveau d'exposition bien supérieur au niveau de radiation indolore pour le corps humain, révèle dimanche 9 mars le quotidien nippon Asahi.

L'augmentation des mesures coïncident avec les débordements chroniques d'eau contaminée hors des cuves géantes installées pour contenir les effluves radioactives. L'opérateur de la centrale, Tokyo Electric Power Co (Tepco), s'est réengagé fin 2013 à améliorer la sécurité des ouvriers, sans nouveaux résultats tangibles.

Selon les statistiques de Tepco, 32 034 ouvriers ont travaillé sur le réacteur n°1 de Fukushima depuis mars 2011. 1 751 ouvriers ont été exposés à une radioactivité de plus de 50 millisieverts, et 173 autres à plus de 100 millisieverts, soit un taux exceptionnellement élevé.

Lire sur le site du quotidien Asahi

LES RISQUES DU NUCLÉAIRE

 

 

Source : www.mediapart.fr

 

 


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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 17:40

 

*Note perso : Le choix de certaines infos transmises ci-dessous sont propres à leur auteur(e) et ne sont relayées qu'à titre indicatif...

 

Transmis par "Les alternatifs30"

 

Pour communiquer vos dates, contacter : 

30@alternatifs.org

 jmarneguy@wanadoo.fr

 


 

 

 

 LES INDIGNE/E/S -  AG Chaque mercredi 18h et  samedi  13h -  Maison Carrée

 

 


Dates

Evènement

Lieu

heure

Lundi 10/3

Réunion publique « Nîmes :pour une ville écologique et respectueuse de l’environnement « Vivons Nîmes Ensemble »

Local campagne Place Révolution

18h

Vendredi 14 mars

Meeting Soutien à la liste « Vivons Nîmes Ensemble »P.Laurent(PCF)J.L.Mélenchon(PG), M. Martin (Ensemble), soutien d’Eva Joly(EELV)

Salle Costières

18h30

Samedi 15 mars

Rencontre avec Norma Marcos, artiste Palestinienne, cinéaste, écrivaine : livre « Le désespoir voilé »livre « L’espoir voilé »

Artisans du Monde

Maison du Protestantisme

15h30

19h30

Samedi 15 mars

Avec ATTAC : traquons  les banques et les multinationales prédatrices …

 

 

Samedi 15 mars

« Vivons Nîmes Ensemble » partout dans Nîmes

 

 

Lundi 17 mars

Rassemblement pour le maintien de la Cour d’Appel de Nîmes

Palais de justice

11h30

Mardi 18 mars

« Vivons Nîmes Ensemble » « pour l’emploi, la solidarité, les services publics, une politique municipale offensive »témoignages+++ 

Local Place Révolution

12 à 14h

Mardi 18 mars

Journée d’action et de mobilisations contre l’austérité, le « Pacte de responsabilité » CGT/FO/FSU/SOLIDAIRES +++ manif Nîmes

Carré d’Art

15h

Mardi 18 mars

Soirée Occitane « Vivons Nîmes Ensemble »: intervention / débat/  baleti/ contes ..

Local Place Révolution

18h30

Jeudi 20 mars

Soirée Transition Energétique  « Vivons Nîmes Ensemble »

Local Place de la Révolution

18h

Vendredi 21 mars

Veillée culturelle et Républicaine à l’appel du Mobile Homme Théâtre

26 rue Porte des Maréchaux         Saint -Gilles

Dès 18h30

Samedi 22 mars

-Femmes en Noir pour la Palestine

- Rassemblement AFPS

Place de l’horloge

Carré d’Art

11 à 12h

15 à 17h

Samedi 22 mars

Action anti GMT/ anti TAFTA

Nîmes

 

Dimanches 23 et 30 mars

1er et 2ème tours des Elections municipales

 

De 8 à 18h

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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 16:25

 

Source : millebabords.org

 

samedi 15 mars 2014

CAVAILLON

11 h  

devant la mairie, 84300

Appel à manifestation suivie d’un pique-nique

De Cavaillon à Notre Dame des Landes
en passant par tous les projets nuisibles et inutiles en Provence et ailleurs... !

Parce qu’il est inadmissible de laisser « les semeurs de béton » s’accaparer des terres porteuses de vie...
Parce qu’il est inadmissible de laisser mourir des terres nourricières dont les générations à venir auront le plus grand besoin et qu’il est donc impératif de sauvegarder ...
Parce qu’il est inadmissible de mettre en péril nos ressources en eau … (extension de Lafarge)
Parce qu’il est inadmissible d’accepter de nouvelles zones commerciales au détriment de commerces de proximité qui sont créateurs de vrais emploi et de lien social en centre ville et sur les marchés ...
Parce qu’il est inadmissible que nos impôts financent toujours plus de projets privés … (digue 7 millions d’€)

Un appel est lancé pour une manifestation à Cavaillon
le samedi 15 mars

ponctué par un pique nique en bord de Durance

- 11 h devant la mairie : questions aux candidats aux élections municipales de notre Communauté de communes « Luberon Monts de Vaucluse ».
- 12 h rassemblement cours Léon Gambetta pour se diriger vers les bords de Durance .

Venez à vélo, en rolleurs, en trottinettes, tous moyens de déplacement à roulettes, à cheval et en tracteur.
N’oubliez pas vos instruments de musique, vos chants et votre détermination

Collectifs et associations engagés : Confédération paysanne, Terres Fertiles, Filière paysanne, Forum social, A.M.E,, Attac, foll’avoine, collectif anti-OGM, A.P.T.E, Mérindol des landes, ADER, AVEC, Mythotopie, L’étang nouveau, Voguette en Durance, Vivre Cavaillon, Syndicat des commerçants des marchés de Provence ...

P.-S.

contact : voguette84@gmail.com

 

Source : millebabords.org

 

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9 mars 2014 7 09 /03 /mars /2014 22:45

CADTM

 

Source : cadtm.org

 

Série : Les banques et la doctrine « trop grandes pour être condamnées » (partie 1)

9 mars par Eric Toussaint


 

On connaît la maxime : « Trop grandes pour faire faillite » (’Too Big To Fail’). La manière dont les gouvernants ont géré la crise provoquée par les banques a débouché sur une nouvelle doctrine qui peut être résumée par : « Trop grandes pour être condamnées » |1|. Ou « Trop grandes pour être emprisonnées » si on traduit littéralement le nouvel adage qui fait florès aux États-Unis et au Royaume-Uni : « Too Big to Jail » |2| qui rime avec « Too Big to Fail ». En effet, alors que le gouvernement des États-Unis a laissé Lehman Brothers faire faillite en septembre 2008, aucune banque n’a été fermée |3| ou démantelée par décision de justice, aucun dirigeant de banque n’a été condamné à une peine de prison. L’unique exception dans le monde occidental concerne l’Islande où la justice a condamné à des peines de prison ferme trois dirigeants de banque. Larus Welding, principal dirigeant de la banque Glitnir, qui a fait faillite en 2008 quand elle était encore la troisième banque du pays, a été condamné fin décembre 2012 à 9 mois de prison. Sigurdur Einarsson et Hreidar Mar Sigurdsson les deux principaux dirigeants de la banque Kauphing |4| ont été condamnés respectivement à cinq ans et cinq ans et demi de prison en décembre 2013 |5|.

Pourtant, la justice des États-Unis et d’Europe est confrontée à de très graves délits commis par les plus grandes banques : escroquerie en bande organisée à l’encontre des clients, des (petits) actionnaires et des actionnaires publics, blanchiment d’argent du crime organisé, organisation systématique de la fraude fiscale à très grande échelle, manipulation en bande organisée des taux d’intérêts (Libor, Euribor…), manipulation en bande organisée des marchés de change, faux et usage de faux, délits d’initiés, destructions de preuves, enrichissement abusif, manipulation en bande organisée du marché des CDS, manipulation du marché physique des commodities, complicité dans des crimes de guerre |6|… La liste n’est pas exhaustive.

Eric Holder, procureur général des États-Unis, interrogé en juin 2013 par une commission du Sénat de son pays, a résumé clairement le fond de la doctrine « Trop grandes pour être condamnées ». Il a déclaré en substance à propos des grandes banques que « ces institutions sont si grandes qu’il est difficile de les poursuivre en justice, et si on le faisait, on se rendrait compte qu’effectivement, les inculper pour activités criminelles pourrait avoir des répercussions négatives pour l’économie nationale, voire mondiale » |7|.

Les retombées de cette position sont claires. Le fait que la spéculation et les crimes financiers ont causé la pire crise économique depuis le siècle dernier pèse fort peu dans la balance de la justice. Bien que de tels excès soient associés à une épidémie de fraudes |8|, à tous les niveaux des opérations des banques des États-Unis, ces institutions sont autorisées à poursuivre leurs opérations. Il leur suffit de passer un accord avec la justice afin de payer une amende pour éviter une condamnation. Imaginez la situation suivante : après un mois d’enquête, la police retrouve une personne qui a commis un vol d’un million d’euros. Au moment d’être appréhendée, la personne en question déclare au juge d’instruction et à la police : « Je propose de payer deux mille euros d’amende, vous me laissez en liberté et vous n’entamez pas de poursuite. D’accord ? ». Le juge et la police lui disent : « Ok, pas de problème, excusez du dérangement. Bonne continuation. Essayez de ne pas vous faire prendre une prochaine fois, ce serait dommage ». Le traitement de faveur auquel ont droit les banques responsables de délits et de crimes financiers n’est pas très différent de cette situation imaginaire et Bertold Brecht avait pleinement raison de poser la question : « Qui est le plus grand criminel : celui qui vole une banque ou celui qui en fonde une ? »usique de Kurt Weil), présentée pour la première fois le 31 août 1928 au Theater am Schiffbauerdamm de Berlin, puis en version française le 14 octobre 1930 au théâtre Montparnasse.]].

Les conséquences directes des méfaits des banques sont particulièrement graves : 14 millions de familles aux États-Unis ont été expulsées de leur logement entre 2007 et 2013 (voir tableau ci-dessous), parmi elles, il est avéré qu’au moins 495 000 familles l’ont été de manière parfaitement illégale |9|, des millions de personnes ont perdu leur emploi, une partie d’entre elles sont tombées sous le seuil de pauvreté, le taux de suicides a augmenté parmi les personnes affectées, la dette publique a explosé et les fonds de pensions des pays développés ont perdu près de 5 400 milliards de dollars |10|.

Saisies immobilières aux États-Unis et en Espagne États-UnisEspagne 2005 532 833 2006 717 522 2007 1 285 873 2008 2 330 483 49 848 2009 2 824 674 59 632 2010 2 871 891 81 747 2011 1 887 777 94 825 2012 1 836 634 76 724 Total 14 287 687 362 776

Source : Pour les États-Unis : http://www.realtytrac.com/content/foreclosure-market-report/2012-year-end-foreclosure-market-report-7547 ;
Pour l’Espagne : http://afectadosporlahipoteca.com/wp-content/uploads/2013/02/RETROSPECTIVA-SOBRE-DESAHUCIOS-Y-EJECUCIONES-HIPOTECARIAS-EN-ESPAÑA-COLAUALEMANY1.pdf

Le rôle des banques privées est manifestement si important et indispensable au système capitaliste que leur fonctionnement transcende les contraintes légales et constitutionnelles des sociétés modernes. Dès lors, la justice se voile la face devant les délits et crimes commis par les banques et leurs dirigeants afin de leur éviter de passer ne serait-ce qu’un jour en prison. En fin de compte, on ne peut tout de même pas poursuivre en justice un dirigeant d’une institution bancaire qui « ne fait que le travail de Dieu » |11| , pour citer Lloyd Blankfein, patron de Goldman Sachs.

La déclaration ci-dessus pourrait prêter à sourire si des transactions entre banques et autorités judiciaires ou de contrôle ne venaient pas régulièrement confirmer l’application de la doctrine « trop grandes pour être condamnées » des deux côtés de l’Océan Atlantique. Les affaires se suivent et la justice se borne à des amendes qui représentent bien souvent une maigre fraction des bénéfices issus d’activités illégales, sans qu’aucun dirigeant ne soit inquiété. Tout au plus comparaissent devant des tribunaux et sont condamnés des lampistes comme Jérôme Kerviel, jamais les patrons qui les ont poussés à augmenter les bénéfices de l’entreprise en utilisant toutes les entourloupes possibles et imaginables.

Six exemples suffisent pour témoigner de la situation actuelle : 1. les accords passés entre les banques des États-Unis et différentes autorités du pays afin d’éviter une condamnation en justice dans l’affaire des prêts hypothécaires abusifs et des expulsions illégales de logement (foreclosures) ; 2. HSBC (1e banque britannique) mise à l’amende aux États-Unis pour blanchiment d’argent des cartels mexicains et colombiens de la drogue ; 3. la manipulation des taux d’intérêt interbancaire et des taux sur les dérivés connue comme l’affaire du LIBOR ; 4. le scandale des « prêts toxiques » en France ; 5. les activités illégales de Dexia en Israël ; 6. l’évasion fiscale internationale organisée par la principale banque suisse UBS.

Dans cette série ces 6 exemples seront analysés.

Conclusion

Il apparaît clairement que les banques et autres grandes institutions financières de dimension mondiale, agissant souvent en bande organisée (en cartel), font montre d’un niveau rarement observé à ce jour de cynisme et d’abus de pouvoir. Aujourd’hui, après que les États aient mis l’argent public à disposition des entités financières dont les paris spéculatifs ont mal tourné, les magistrats en charge de faire appliquer la loi s’emploient à protéger les responsables de ces entités et banalisent ainsi, voire justifient a posteriori la conduite illégale ou criminelle dont ils se sont rendus coupables.

Un tel contexte, où règne l’impunité, encourage les dirigeants des firmes financières à davantage d’abus et de prises de risque. Les banques en tant qu’institutions ne sont pas condamnées, et le plus souvent ne sont même pas convoquées devant un tribunal.

Ces banques font porter l’entière responsabilité à des traders comme Jérôme Kerviel et quelques dizaines d’autres et obtiennent que la justice les condamne pour leur avoir porté préjudice.

La situation des principaux dirigeants des banques est bien différente : le montant de leurs bonus croît suite à l’augmentation des revenus de la banque (il n’est pas rare de voir que le bonus augmente même en cas de baisse de la rentabilité de la banque), indépendamment de l’origine illégale des ressources ou du fait qu’elles soient issues d’activités financières spéculatives extrêmement risquées. Dans le pire des cas, s’ils sont découverts, ils n’ont qu’à quitter l’institution (souvent avec un parachute doré), ils ne seront pas poursuivis par la justice et conserveront sur leurs comptes bancaires l’entièreté des bénéfices obtenus.

Tant que ce genre de dispositif pervers est maintenu, les abus et le pillage des ressources publiques de la part du système financier ne peuvent que se prolonger au fil du temps.

Au-delà des hauts dirigeants, il faut souligner l’impunité des banques elles-mêmes à qui les autorités appliquent la doctrine « Too Big To Jail ». Il s’agit surtout de la démonstration de l’imbrication étroite entre les directions des banques, leurs grands actionnaires, les gouvernants et les différents organes vitaux des États.

En cas de graves manquements, il faut mettre en pratique une solution radicale : retirer la licence bancaire aux banques coupables de crimes, bannir définitivement certaines de leurs activités, poursuivre en justice les dirigeants et les grands actionnaires. Il faut aussi obtenir des réparations de la part des dirigeants et des grands actionnaires.

Enfin, il est urgent de diviser chaque grande banque en plusieurs entités afin de limiter les risques, de socialiser ces banques en les plaçant sous contrôle citoyen, et de créer ainsi un service public bancaire qui donnera la priorité à la satisfaction des besoins sociaux et à la protection de la nature.

Notes

|1| L’auteur remercie Daniel Munevar, économiste du CADTM, qui a produit une première synthèse concise très utile sur le sujet et l’a autorisé à s’en inspirer librement. L’auteur a ensuite largement complété la recherche. Voir l’article original de Daniel Munevar, « La doctrine « trop grandes pour être condamnées » ou comment les banques sont au-dessus des lois », 20 septembre 2013, www.cadtm.org/La-doctrine-trop-grandes-pour-etre

|2| Les médias anglo-saxons utilisent régulièrement cette expression depuis 2 ans : voir par exemple : Abcnews, "Once Again, Is JPMorgan Chase Too Big to Jail ?", 7 Janvier 2014, http://abcnews.go.com/Blotter/madoff-ponzi-scheme-prosecutors-find-jpmorgan-chase-big/story?id=21448264 ou Forbes, "Why DOJ Deemed Bank Execs Too Big To Jail", 29 juillet 2013, http://www.forbes.com/sites/tedkaufman/2013/07/29/why-doj-deemed-bank-execs-too-big-to-jail/

|3| Autre manière d’écrire qu’aucune banque ne s’est vu retirer la licence bancaire. En effet, pour mener les opérations bancaires, une institution financière doit obtenir une licence bancaire.

|4| La faillite de sa filiale nommée Icesave au Royaume-Uni et aux Pays-Bas a provoqué une crise internationale entre ces deux pays et l’Islande. Cette crise se poursuit encore en 2014 car le R-U et les Pays Bas vont en appel contre la sentence de la cours d’arbitrage qui a donné raison à l’Islande en janvier 2013. Voir Financial Times, « Iceland premier repels Icesave lawsuit », 12 février 2014.

|5| Comme l’écrit le Financial Times : “Iceland, almost uniquely in the western world, has launched criminal cases against the men who used to lead its three main banks that collapsed after the global financial crisis in 2008 after collectively becoming 10 times the size of the island’s economy.” 13 décembre 2013. Voir : http://www.ft.com/intl/cms/s/0/eab58f7e-6345-11e3-a87d-00144feabdc0.html#axzz2thdbsViQ

|6| Voir plus loin l’action de Dexia dans les territoires palestiniens occupés par Israël.

|7| Huffingtonpost, “Holder admits some Banks too big to jail”, disponible sur : http://www.huffingtonpost.com/2013/03/06/eric-holder-banks-too-big_n_2821741.html Sur ce site, on peut voir et écouter la partie du témoignage du procureur général des États-Unis où il déclare : "I am concerned that the size of some of these institutions becomes so large that it does become difficult for us to prosecute them when we are hit with indications that if you do prosecute, if you do bring a criminal charge, it will have a negative impact on the national economy, perhaps even the world economy…". Durée de la vidéo : 57 secondes. Cela vaut la peine.

|8| Une étude récente sur les pratiques de crédits des banques aux États-Unis signale qu’en dépit de leur hétérogénéité, les irrégularités et les faux sont présents à divers degrés dans toutes les institutions financières analysées. Voir “Asset Quality Misrepresentation by Financial Intermediaries : Evidence from RMBS Market”, disponible sur : http://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=2215422

|9| The New York Times, “Banks to pay $8,5 billion to speed up housing relief”, 7 janvier 2013, http://dealbook.nytimes.com/2013/01/07/banks-to-pay-8-5-billion-to-speed-up-housing-relief/?_php=true&_type=blogs&_php=true&_type=blogs&_r=1

|10| OECD (2010) “The Impact of the Financial Crisis on Defined Benefit Plans and the Need for Counter-Cyclical Funding Regulations”, http://www.oecd.org/pensions/private-pensions/45694491.pdf

|11| The Wall Street Journal, “Goldman Sachs Blankfein : Doing Gods work”, 9 novembre 2009, http://blogs.wsj.com/marketbeat/2009/11/09/goldman-sachs-blankfein-on-banking-doing-gods-work/

Éric Toussaint, maître de conférence à l’université de Liège, préside le CADTM Belgique et est membre du Conseil scientifique d’ATTAC France. Il est auteur des livres Procès d’un homme exemplaire, Editions Al Dante, Marseille, 2013 ; Un coup d’œil dans le rétroviseur. L’idéologie néolibérale des origines jusqu’à aujourd’hui, Le Cerisier, Mons, 2010. Il est coauteur avec Damien Millet du livre AAA, Audit, Annulation, Autre politique, Le Seuil, Paris, 2012 ; La dette ou la vie, Aden/CADTM, Bruxelles, 2011. Ce dernier livre a reçu le Prix du livre politique octroyé par la Foire du livre politique de Liège, http://www.cadtm.org/Le-CADTM-recoit-le-prix-du-livre
Prochain livre à paraître en avril 2014 : Bancocratie chez ADEN, Bruxelles, http://www.chapitre.com/CHAPITRE/fr/BOOK/toussaint-eric/bancocratie,58547448.aspx
Cette étude prolonge la série « Banques contre Peuples : les dessous d’un match truqué ! » parue en 2012-2013 sur www.cadtm.org ainsi que sous une autre version, la série Et si on arrêtait de banquer ?, http://cadtm.org/Et-si-on-arretait-de-banquer

 

 

Source : cadtm.org

 

 

 

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9 mars 2014 7 09 /03 /mars /2014 22:00

 

Source : www.confederationpaysanne.fr

 

CAMPAGNES SOLIDAIRES

Bellevue est à nouveau une ferme et toujours pas un aéroport

 

 

En mars 2013, 300 personnes accompagnaient une quinzaine de bovins venus de fermes des alentours refaire vivre Bellevue.


05.03.2014 Tous les mois découvrez un article entier du dernier numéro de Campagnes Solidaires. Ce mois-ci retour sur la ferme de Bellevue qui fait encore et toujours de la résistance à Notre-Dame-des-Landes !

pour découvrir le sommaire du dernier numéro et vous abonner à Campagnes Solidaires !


Depuis plus d'un an, la ferme de Bellevue est un des symboles de la vigoureuse résistance au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

 

« La ferme de Bellevue vient de fêter le premier anniversaire de sa renaissance », se réjouit Dominique Guitton, éleveur laitier à une quinzaine de kilomètres de là. C'est en effet le 27 janvier 2013 que Dominique et les paysans du Copain, le Collectif des organisations professionnelles agricoles indignées par le projet d'aéroport, ont réinvesti le site exproprié par l'Etat et concédé à la société AGO-Vinci pour la réalisation du projet aéroportuaire de Notre-Dame-des-Landes.

Aujourd'hui, deux personnes vivent en permanence sur la ferme et cinq militants de la Zad, la « Zone à défendre », s'occupent d'un troupeau de 25 bovins. Tout près, une demi-douzaine de personnes élève des brebis depuis l'automne dernier à la ferme des Rosiers, détruite après le départ de ses anciens habitants.

Les paysans du Copain passent régulièrement à Bellevue s'assurer que tout va bien et donner un coup de main si besoin. Chaque jour, ils sillonnent les routes des alentours pour vérifier qu'il n'y a pas de mouvements de gendarmerie ou autre menace visible.

Car la ferme est officiellement expulsable, de par un arrêt rendu par la cour d'appel de Rennes en octobre dernier. Un huissier était venu dans la foulée signifier l'état d'expulsion, mais rien ne s'est passé depuis.

Le 20 décembre, la préfecture de Loire-Atlantique a publié quatre arrêtés, deux en matière de loi sur l'eau et deux sur la biodiversité, indispensables pour le début des travaux de l'aéroport. Mais le 3 février, les avocats d'associations s'opposant au projet ont déposé des recours contre ces arrêtés (voir encadré).
De sorte que, à quelques semaines des élections municipales puis des européennes, on ne voit pas trop comment les travaux pourraient débuter. De plus, après la manifestation à Nantes le 22 février, un grand rassemblement festif est en préparation à Notre-Dame-des-Landes pour les 5 et  6 juillet prochains.

Sur place, l'ambiance est bonne. « Les tensions qu'on a connues il y a un an, entre paysans locaux et jeunes zadistes occupants divers secteurs du site, se sont apaisées. On a appris à mieux se connaître, à se comprendre », confirme Dominique Guitton. La résistance n'en est que plus soudée et déterminée. Et elle vit aussi à grande échelle. Des paysans ont créé et animent des Copains dans le Morbihan, en Vendée, en Ille-et-Vilaine, dans les Côtes d'Armor. D'autres viennent porter leur soutien depuis le Maine-et-Loire ou la Mayenne. « Quand on fait une assemblée générale, toutes les deux ou trois semaines sur la ferme, ce sont de 30 à 80 paysans qui y participent chaque fois », précise le « copain » Dominique.

Bellevue est à nouveau une ferme et elle le restera. Copains, zadistes et autres militants et soutiens sont bien déterminés à construire aussi un avenir paysan aux autres fermes menacées.

 

Benoît Ducasse

 

Recours
Le 3 février les opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (les associations Acipa, CéDpa et Adeca, notamment) ont déposé des recours  au tribunal administratif de Nantes contre les arrêtés préfectoraux publiés le 20 décembre et rendant possible le début des travaux.
« Nous considérons à partir du dossier qu'ils (l'Etat et le concessionnaire de l'aéroport, ndlr) sont dans l'incapacité écologique et technique de procéder aux compensations environnementales qu'impose normalement la loi en cas de destruction d'une zone humide ou d'espèces protégées », a expliqué l'avocat Sébastien Le Briero.

Crédits photos : Notre-Dame-des-Landes - Bellevue est à nouveau une ferme et toujours pas un aéroport
                                                                                                                                                                                                                            Source : www.confederationpaysanne.fr


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9 mars 2014 7 09 /03 /mars /2014 21:50

 

Source : tantquilyauradesbouilles.wordpress.com

 

 

   

ALERTE SUR LA ZAD DU TESTET

 

ON REDOUTE UNE TENTATIVE D’EXPULSION ET DEBOISEMENT  À PARTIR DU 10 MARS !!

 

Le Collectif Tant Qu’il Il y aura des Bouilles vous appelle toutes et tous à une mobilisation URGENTE ET MASSIVE sur le site occupé depuis octobre 2013.

Notre occupation s’oppose à un projet de barrage destructeur de 40 hectares de forêt et de zone humide. 10 millions d’euros d’argent public au profit d’intérêts privés. Un projet imposé. Une enquête publique truquée.

S’ILS NOUS EXPULSENT ON RE-OCCUPERA, comme on l’a fait le jour même de l’expulsion du jeudi 27 février. Notre résistance est dynamique et créative, nous luttons contre un système, des idées et des pratiques, mais dans aucun cas contre des individus.

Si on tient jusqu’au 31 mars, on peut sauver la forêt et la zone humide du Testet.


IL Y A URGENCE, REJOIGNEZ-NOUS !!

 

Source : tantquilyauradesbouilles.wordpress.com


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9 mars 2014 7 09 /03 /mars /2014 21:40

 

Source : www.colibris-lemouvement.org

 

Développer une ceinture maraîchère autour des villes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En cas de pénurie de pétrole, Paris ne disposerait que de quelques jours d'autonomie alimentaire : en effet, seuls 20% de l'approvisionnement alimentaire en Ile-de-France viennent de la région parisienne. Pourtant, encore au XIXe siècle, l'approvisionnement des villes en denrées alimentaires était assuré par une agriculture de proximité formant une ceinture maraîchère autour des centres urbains. Ces ceintures constituées de maraîchers, de vergers et d'élevage pour le lait, assuraient l'accès aux citadins à ces denrées périssables indispensables. Aujourd'hui ces ceintures ont disparu sous le béton de l'étalement urbain pour être remplacées par un va-et-vient incessant de camions et d'avions venant des quatre coins  du monde. Si bien que la frange qui sépare l’espace urbain de l’espace rural a pris des proportions sans commune mesure avec ce qu’étaient les limites urbaines du XIXe siècle.

Face aux dérives de l'agro-industrie, de nombreuses villes réfléchissent à retrouver une agriculture nourricière à proximité de la ville. Déjà, plusieurs villes européennes en ont fait l'expérience : Totnes, Munich.

Quel impact sur le territoire ?

Modèle actuel Modèle proposé Dépendance vis-à-vis de la grande distribution Participer à une répartition équitable des richesses Interdépendance et mondialisation Autosuffisance alimentaire Destruction d'emploi Créer et multiplier des emplois Pollution Réduire les transports de produits et minimiser les changements climatiques Délocalisation Relocalisation de l'économie

 

Modèle actuel Modèle proposé Dépendance vis-à-vis de la grande distribution Participer à une répartition équitable des richesses Interdépendance et mondialisation Autosuffisance alimentaire Destruction d'emploi Créer et multiplier des emplois Pollution Réduire les transports de produits et minimiser les changements climatiques Délocalisation Relocalisation de l'économie

 

 

Modèle actuel Modèle proposé Dépendance vis-à-vis de la grande distribution Participer à une répartition équitable des richesses Interdépendance et mondialisation Autosuffisance alimentaire Destruction d'emploi Créer et multiplier des emplois Pollution Réduire les transports de produits et minimiser les changements climatiques Délocalisation Relocalisation de l'économie

 

En développant une ceinture maraîchère autour de votre ville, vous :

  • Participez à une répartition équitable des richesses et encouragez les agriculteurs locaux car vous privilégiez leurs produits plutôt que ceux vendus par l'industrie agro-alimentaire.
  • Favorisez l'autosuffisance alimentaire car en mettant en place une ceinture maraîchère vous devenez, dans une certaine mesure, indépendant vis-à-vis de  l'industrie agro-alimentaire.
  • Maintenez les emplois et favorisez la création de nouveaux car en consommant des produits issus de circuits courts vous dynamisez l'économie locale.
  • Proposez un prix juste et sans dépendance vis-à-vis de la grande distribution. En effet, du fait de l'absence d'emballage, de gâchis et d'intermédiaire, l'agriculture peut dégager un revenu décent, tout en appliquant un prix abordable.
  • Réduisez votre empreinte écologique car vous valorisez les produits issus de circuits courts et par conséquent diminuez le transport des marchandises.
  • Créez un pont, un lien entre les citoyens des villes et ceux des campagnes.

Comment construire une ceinture maraîchère autour des villes ?

Les grandes étapes d’un tel projet sont :

  1. Identifier, créer une demande
  2. Stimuler l’offre en accompagnant les producteurs
  3. Mettre en place la logistique nécessaire pour le lien entre ceinture maraichère, souveraineté alimentaire locale et qualité des produits
  4. Travailler en partenariat avec le service juridique de la ville et le service des marchés publics

Quelles sont les structures qui peuvent vous aider ?

Villes en transition

Villes en transition est un mouvement qui incite les citoyens d'un territoire (village, commune, ville ou quartier d'une ville) à prendre conscience du pic pétrolier, de ses profondes conséquences, et de l'urgence de s'y préparer en mettant en place des solutions alternatives. Parmi elles, la mise en place de ceintures maraîchères.
http://villesentransition.net/

Terre de liens

Terre de liens encourage l'installation de paysans et le développement d'une agriculture biologique en accompagnant des porteurs de projet pour l’accès au foncier en milieu rural et périurbain. Elle concourt ainsi à la création d’activités écologiquement responsables et socialement solidaires. 
http://www.terredeliens.org/

Fédération Nationale des Agriculteurs biologiques  

La fédération nationale des agriculteurs biologiques organisées en fédérations régionales peuvent vous mettre en contact avec des agriculteurs bio dans votre région. 
http://www.fnab.org/

Quelques lectures :

  • « Entre ville et agriculture, une proximité à reconstruire », Roland Vidal, Métropolitiques, avril 2011
  • « L’autosuffisance agricole des villes, une vaine utopie ? », André Fleury & Roland Vidal, La Vie des idées, juin 2010

Ils l'ont fait !

"Il existe depuis plus de 50 ans à Rodez ce qu'on appelait des "jardins ouvriers", mais ces derniers n'étaient pas vraiment pris en charge par la ville. Lorsque j'ai été élue en 2007 nous avons décidé de faire un réel partenariat avec ces jardins et de rentrer dans une logique écoresponsable. Nous avons donc signé, avec les jardiniers une charte écoresponsable. Ainsi, ils se sont engagés à réduire l'utilisation de pesticides, à utiliser les desherbeurs thermiques que nous leur avons fournis, à mettre en place des composteurs, etc. Grâce à ces jardins, les habitants de Rhodez peuvent cultiver leurs propres légumes, rencontrer et échanger avec leurs voisins et initier les enfants à l'agriculture. Nous sommes en train de travailler sur un troisième site qui permettra d'agrandir la ceinture verte autour de Rodez et d'y installer un agriculteur".                            

Marie-Claude Carlin,élue écologiste adjointe au développement durable à la mairie de Rodez et au Grand-Rodez.
« Elue en 2003 puis en 2008 à la délégation santé environnementale, restauration scolaire, chargée des relations avec la Chambre d'Agriculture, je voulais respecter mes deux engagements de campagne, à savoir : tout d'abord, introduire du bio dans les cantines, deuxièmement, servir plus de produits et légumes frais, de saison et locaux. 

L’introduction du bio dans les cantines a été assez simple à mettre en place. En revanche, mon deuxième engagement de campagne s'est avéré plus compliqué à réaliser. Nous nous sommes trouvés face à une impossibilité technique de servir plus de produits et légumes frais, de saison et locaux car la cuisine centrale n'est pas équipée d'une légumerie[1]. De plus, les légumes servis aujourd'hui ne proviennent certainement pas de la ceinture maraîchère de Toulouse. A partir de là, il fallait étudier la transformation de la cuisine centrale pour y intégrer une légumerie où seraient préparés des légumes 100% frais et locaux, et engager une remise en fonction de la ceinture maraîchère autour de la ville. Ainsi, le projet de (re)développement de la ceinture maraîchère autour de Toulouse est apparu au travers de mon travail à la délégation restauration scolaire.

Plusieurs obstacles se sont dressés au fur et à mesure du montage du projet. Il faut notamment faire face à la frilosité de certains acteurs à faire bouger les choses. Nous sommes par exemple confrontés aux grandes structures dont les intérêts économiques divergent. C'est une source d'inhibition pour les élus qui ne seraient pas convaincus à cent pour cent par le projet. 

Pourtant, les avantages sont nombreux. La réhabilitation des terres autour de Toulouse en ceinture maraîchère aura des répercussions  positives à plusieurs niveaux. Ce projet permettra de redynamiser l'économie toulousaine et d'aller au-delà en développant une autre économie, plus locale. En maintenant l'agriculture périurbaine, on encourage les filières courtes, sans intermédiaires superflus. 

De plus, la remise en route de la ceinture maraîchère incitera des producteurs à se réinstaller. Ainsi on peut espérer réduire le taux de chômage, si on se laisse imaginer qu'une bonne partie des chômeurs d'aujourd'hui sont les agriculteurs d'hier. La mise en place de la ceinture maraîchère serait alors une réponse au chômage actuel.

Sur un autre plan, celui de la santé, environnementale mais aussi sociale, la construction d'une ceinture maraîchère contribuerait à revaloriser l'agriculture vivrière ; manger le fruit de son travail n'est-ce pas là une récompense estimable ?
A ce jour, le projet est finalisé, il n'a plus qu'à être validé.
La transformation de la cuisine centrale a été étudiée et la faisabilité de la création d'une légumerie  a été conduite par un groupe d'étudiants de master 2 (Master Alimentation/ Parcours Management et Ingénierie en restauration collective, Université de Toulouse 2, CETHIA (Centre d’Etudes du Tourisme, de l’Hôtellerie et des Industries de l’Alimentation) puis certifiée par un bureau d'études. De plus, il a été confirmé que des personnes handicapés pourraient être employées à la cuisine centrale et que le travail à la légumerie constituerait une activité à la fois adaptée et suffisamment stimulante. »

Elisabeth BELAUBRE, Adjointe au Maire de TOULOUSE en charge de la restauration scolaire - Environnement/Santé.


[1] légumerie, de plus en plus employé et entre dans le langage courant, est l'endroit spécialement dédié à la découpe et la préparation des légumes.

 

 

Source : www.colibris-lemouvement.org

 

 

Modèle actuel Modèle proposé
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Destruction d'emploi Créer et multiplier des emplois
Pollution Réduire les transports de produits et minimiser les changements climatiques
Délocalisation Relocalisation de l'économie
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9 mars 2014 7 09 /03 /mars /2014 21:30

 

Source : www.reporterre.net

 

Ukraine, Thaïlande : derrière les révoltes, la crise de la civilisation fossile

Nafeez Ahmed (The Guardian)

vendredi 7 mars 2014

 

 

 

De l’Ukraine au Venezuela et à la Thaïlande, les révoltes se multiplient. Leur vrai cause : la triple crise alimentaire, énergétique et climatique. Ce que dit la rue, c’est que la civilisation a atteint sa limite de validité.

 


 

L’ère post-crise de 2008, y compris 2013 et début 2014, a vu la persistance et la prolifération des troubles civils sur une échelle jamais été vue auparavant dans l’histoire humaine. Rien que le mois dernier, nous avons assisté à des émeutes au Venezuela, en Bosnie, en Ukraine, en Islande et en Thaïlande.

Ce n’est pas une coïncidence. Les émeutes ont leurs racines dans l’effet des mêmes forces économiques régressives sur tous les continents de la planète. Ces forces elles-mêmes sont symptomatiques d’un processus plus profond, alors que nous passons de l’ancienne ère industrielle à base de combustibles fossiles vers autre chose.

Même avant que le printemps arabe ait éclaté en Tunisie en décembre 2010, les analystes de l’Institut des systèmes complexes de Nouvelle-Angleterre avait averti du danger de troubles civils liés à l’escalade des prix des denrées alimentaires : « Si l’indice des prix de la nourriture établi par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) s’élève au-dessus de 210, cela pourrait déclencher des émeutes dans de nombreuses régions du monde. »

Les jeux de la faim

Le scénario est connu. La flambée des prix alimentaires en 2008 a coïncidé avec l’éruption de l’agitation sociale en Tunisie, en Égypte, au Yémen, en Somalie, au Cameroun, au Mozambique, au Soudan , à Haïti, en Inde, entre autres.

En 2011, les hausses de prix ont précédé les troubles sociaux au Moyen-Orient et en Afrique du Nord - Égypte, Syrie, Irak, Oman, Arabie saoudite, Bahreïn, Libye, Ouganda, Mauritanie, Algérie.

L’année dernière a vu les prix alimentaires atteindre pour la troisième année consécutive les niveaux les plus élevés jamais enregistrés depuis la création de l’indice, avec les flambées de violences correspondantes en Argentine, au Brésil, au Bangladesh, en Chine, au Kirghizistan, en Turquie et ailleurs.

 

 

En une dizaine d’années, l’indice des prix alimentaires de la FAO a plus que doublé, passant de 91,1 en 2000 à une moyenne de 209,8 en 2013. Comme le professeur Yaneer Bar-Yam, président fondateur de l’Institut des Systèmes Complexes, l’a déclaré récemment au magazine Vice :

« 210 sur l’indice de la FAO est le point d’ébullition et nous y sommes depuis dix-huit mois... Dans certains cas, le lien causal est évident, dans d’autres, étant donné que nous sommes sur le point d’ébullition, quelque chose d’autre déclenche les troubles. »

Mais l’analyse par Bar-Yam des causes de la crise alimentaire mondiale ne va pas assez loin pas. Elle se concentre sur l’impact de l’utilisation des terres agricoles pour les agro-carburants et la spéculation financière excessive sur les denrées alimentaires. Ces facteurs ne font qu’effleurer le problème.

La dangereuse dépendance au fossile



- Oléoduc en Ukraine -

 

Les cas récents de révoltes montrent le lien entre les troubles civils et un système alimentaire mondial de plus en plus volatil, mais aussi que la racine de ce problème se trouve dans la non-viabilité croissante de la dépendance chronique de notre civilisation aux combustibles fossiles.

En Ukraine, les chocs précédents des prix alimentaires ont eu un impact négatif sur les exportations de céréales, contribuant à l’intensification de la pauvreté urbaine en particulier. Les niveaux de l’inflation domestique sont sous-estimés dans les statistiques officielles : les Ukrainiens dépensent en moyenne près de 75 % de leurs revenus pour les factures domestiques.

De même, pour la majeure partie de l’année dernière, le Venezuela a souffert de pénuries alimentaires continuelles venant des dysfonctionnements de gestion, avec une inflation record sur dix-sept ans due surtout à la hausse des prix des denrées alimentaires.

Alors qu’ils sont dépendants d’importations alimentaires de plus en plus coûteuses, ces deux pays vivent une grave crise énergétique qui va s’approfondissant. L’Ukraine est un importateur net d’énergie, après avoir atteint un pic de sa production pétrolière et gazière en 1976. Malgré l’excitation sur ses potentiels de schiste, la production de pétrole de l’Ukraine a diminué de plus de 60 % au cours des vingt dernières années, à cause de problèmes géologiques et d’un manque d’ investissements.

Actuellement, environ 80 % du pétrole de l’Ukraine, et 80 % de son gaz sont importés de Russie. Les prix du gaz naturel russe ont presque quadruplé depuis 2004. Les prix de l’énergie sous-tendent la flambée de l’inflation qui entraine des taux de pauvreté terribles pour les Ukrainiens moyens, exacerbant les divisions sociales, ethniques, politiques et sociales.

La récente décision du gouvernement ukrainien de réduire considérablement les importations de gaz russe aggravera la situation, car les sources d’énergie alternatives moins chères sont rares. L’espoir que les sources d’énergie domestique pourraient sauver la situation sont minces, et ni le schiste, ni le nucléaire ne sont des solutions viables.

Un rapport fuité de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) révèle que les propositions de prêt de 300 millions d’euros pour rénover les 15 réacteurs nucléaires vieillissants appartenant à l’État vont doubler le prix de l’électricité d’ici 2020.

Le Venezuela malade de son cher pétrole

 

*Suite de l'article sur reporterre

 

 

Source : www.reporterre.net

 


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