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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 16:13

 

Source : france.attac.org

 

Lettre d’information 12 mars 2014

Le temps est à l’orage. Le vent d’ouest nous amène un traité (PTCI/TAFTA) qui s’annonce néfaste. Les tourbillons locaux risquent de transformer la Taxe sur les transactions financières (TTF) en peau de chagrin. Une lame de fond, conséquence d’une fracturation hydraulique provoquée dans les couches profondes (gaz de schiste), menace de faire chavirer notre frêle embarcation… et la bêtise humaine à toujours vouloir faire plus grand, plus haut et plus absurde (Notre-Dame-des-Landes et autres grands projets inutiles et imposés) affole la boussole et fausse le sextant.

Nos luttes visent à changer de cap pour faire route vers un avenir solidaire et démocratique !

Campagnes

15 mars : journée d’action « anti-requins » partout en France

vendredi 7 mars 2014, par Attac France

Les groupes locaux d’Attac et des Amis de la Terre se mobiliseront au cours de la journée d’action nationale « anti-requins », le samedi 15 mars, pour dénoncer les pratiques prédatrices des banques Société générale et BNP Paribas et de l’entreprise Unilever.

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Grand Marché Transatlantique : lancement d’un cycle de mobilisation citoyenne !

lundi 10 mars 2014, par Collectif

Du 10 au 14 mars, se tient à Bruxelles le quatrième cycle de la négociation du partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (PTCI) entre l’Union européenne et les États-Unis. À l’occasion de ce nouveau cycle de négociations, de nombreuses initiatives seront organisées cette semaine par les cadres unitaires opposés au TAFTA.

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Taxe sur les transactions financières : une faute politique majeure du gouvernement français

mercredi 19 février 2014, par Attac France

Des conditions exceptionnelles étaient réunies pour que le sommet franco-allemand aboutisse à une initiative commune sur la taxe sur les transactions financières (TTF) : un projet crédible initié par la commission européenne, l’accord de 11 États pour la mise en place d’une coopération renforcée, un gouvernement allemand qui avait inscrit une taxe ambitieuse dans son programme de gouvernement, un large soutien de la population et de la société civile

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Actualités

La révolution ukrainienne, Interview de Vasyl Cherepanin

vendredi 7 mars 2014, par Christophe Aguiton, Nicola Bullard, Vasyl Cherepanin

Vasyl Cherepanin dirige le centre de recherche « Culture Visuelle » de Kiev et est l’éditeur de la version ukrainienne du magazine « Krytika politiczna » (Critiques Politiques). Il a été un des organisateurs de la conférence organisée par l’initiative « Post Globalization » à Kiev en juin 2013 en préparation du contre-G20 de St Petersburg et a participé le 2 mars 2014 aux débats avec les militants « Indignados » de Madrid.

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Notre-Dame-des-Landes : ni travaux, ni expulsions ! Nous serons là !

jeudi 27 février 2014, par Attac 44, Attac France

Attac 44 et Attac France saluent l’extraordinaire mobilisation paysanne et citoyenne du samedi 22 février à Nantes, avec la présence de plus de 500 tracteurs et de dizaines de milliers de manifestants. Il s’agit de la plus importante manifestation jamais rassemblée contre le projet d’aéroport depuis le début de la lutte.

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Université d’été à l’initiative des Attac d’Europe

lundi 10 mars 2014, par Attac France

Drôle d’appel par ces temps plutôt dépressifs ! Mais la « crise » est-elle vraiment une lugubre fatalité ? N’est-elle pas plutôt l’opportunité de cette transition ambitieuse dont nous et la planète avons tant besoin ?

Certes, le tableau n’est en apparence pas reluisant : le chômage, la pauvreté et la précarité explosent. Les services publics et la protection sociale sont démantelés, portant atteinte aux droits humains les plus fondamentaux. Invoquant « la crise », nos dirigeants refusent de faire face à l’urgence du changement climatique et gouvernent pour les banques et les multinationales. Cette Union européenne-là, dévouée à la finance, veut nous faire croire qu’il n’y a pas d’alternative : l’austérité et la compétitivité seraient les seules issues . Et pourtant…

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Deuxième numéro des Possibles, la revue éditée à l’initiative du Conseil scientifique d’Attac

lundi 24 février 2014, par Conseil scientifique d’Attac France

Le second numéro de la revue trimestrielle Les Possibles, éditée à l’initiative du Conseil scientifique d’Attac, est disponible. Retrouvez le sommaire de ce second numéro et inscrivez-vous pour recevoir la revue.

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Non à la fracturation hydraulique !

jeudi 6 mars 2014, par Attac France

Attac France et ses partenaires européens (Les Amis de la Terre Europe, Corporate Europe Observatory, Transnational Institute, Powershift, the Blue Planet Project et le Sierra Club) ont publié le rapport « Non à la fracturation hydraulique. Comment l’accord UE-États-Unis pourrait encourager son utilisation ». Ce document démontre comment ces nouveaux droits transatlantiques pourraient saper les interdictions et réglementations concernant la fracturation hydraulique et donc l’exploitation des huiles et gaz de schiste.

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Profiter de la crise - comment les multinationales poursuivent les États en justice

À l’occasion du 4e cycle de négociation de l’accord UE-US du 10 au 14 mars à Bruxelles, le Transnational Institute et le Corporate Europe Observatory sortent un rapport intitulé « Profiter de la crise » qui explique comment entreprises et avocats d’affaires font des profits au détriment des pays européens frappés par la crise. Voici une traduction du résumé du rapport disponible ici.

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Agenda

Cannes, Rassemblement contre le MIPIM

jeudi 6 février 2014, par Droit Au Logement

Appel de la Coordination européenne pour le droit au logement et à la ville
Le mercredi 12 mars, 13 pays se mobilisent contre le MIPIM dans de nombreuses villes européennes et à Cannes
Le MIPIM, (Marché International des Professionnels de l’IMmmobilier), comme tous les ans depuis sa création en 1992, se tiendra à Cannes, au Palais des congrès. Cette année ce sera du mardi 11 au vendredi 14 mars.
20 000 personnes en moyenne, investisseurs, promoteurs, collectivités publiques, banques... font des (...)

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Multimédia
Le Kit anti requins ou « Comment lutter contre les banques prédatrices (...)

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Le Kit anti requins ou « Comment lutter contre les banques prédatrices »

Qu'est-ce que le traité transatlantique ?

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Qu’est-ce que le traité transatlantique ?

Manifestation contre Notre-Dames-des-Landes à Nantes (Télé Bocal)

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Manifestation contre Notre-Dames-des-Landes à Nantes (Télé Bocal)

La Parisienne Libérée : « Nantes, 22 février »

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La Parisienne Libérée : « Nantes, 22 février »

La taxe sur les transactions financières en quelques minutes

+ vidéo

La taxe sur les transactions financières en quelques minutes

Nantes le 22 février, manifestation contre l'aéroport de Notre-Dames-des-Lande

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Nantes le 22 février, manifestation contre l’aéroport de Notre-Dames-des-Landes

Adhérer

N’attendez plus pour renouveler votre adhésion 2014

jeudi 6 mars 2014, par Attac France

Comme chaque année en début d’année, nous vous invitons à adhérer ou à renouveler votre adhésion à Attac. En 2013 nous étions 9000… soyons encore plus nombreux en 2014 ! Nous avons besoin de votre implication pour pouvoir mener nos actions et campagnes en toute indépendance. Et si vous adhérez avant le 30 avril, cela vous permettra de voter et participer à la prochaine Assemblée générale d’Attac le 18 mai 2014.

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Attac France — 2014
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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 15:51

 

Source : greenpeace.fr

 

 

Découvrez ce qui se cache derrière les marques que vous consommez.

Ouvrez l’œil. Devenez un Guetteur.

 

 

Le Guetteur - Le guide abeilles, pesticides, OGM
greenpeace.fr
Le Guetteur observe les pratiques agricoles des marques, en termes d'OGM et de pesticides tueurs d'abeilles. À votre tour de décrypter ce qui se cache dans votre assiette et interpeller ceux qui peuvent sortir la France de l'agriculture toxique.

 

Aucune de ces marques n'a souhaité nous répondre. Leur manque de transparence est préoccupant...

Alvalle 

Andros 

Béghin Say 

Benenuts 

Bonne Maman 

Bordeau Chesnel 

Boursin 

Bridelight 

Brossard 

Candia

Carte Noire

Chavroux

Coeur de Lion

Cracotte 

Créaline 

Curly 

D'Aucy 

Daddy 

Danao 

Daregal 

Delpeyrat 

Ducros 

Ecusson 

Elle & Vire

Ferrero Rocher

Fleury Michon

Francine

Gerblé

Giovanni Rana

Grand'Mère

Grany

Haagen Dazs

Jacquet

Joker

Jordans

Justin Bridou

Kellogg's 

Kinder 

Kiri 

Krisprolls 

Lactel 

Lay's 

Le Gaulois

Le Petit

Le Rustique

Le Vieux Pané

Lesieur

Liebig

Loïc Raison

Lou Pérac

Lune de Miel

Lunor

Lustucru

Maître Coq

Marie

Marque Repère

Matines 

Milka 

Nutella 

Oasis 

Old El Paso 

Panier de yoplait

Panzani

Paysan Breton

Poulain

Président

Primevère

Prince

Produits U

Rians

Royco

Savéol

Société

Socopa

St Morêt

Stoeffler

Taureau Ailé

Teisseire

Tendriade

Tipiak

Tropicana

Tuc

Twinings

Vahiné

Yunnan Tuocha

 

Aucune de ces marques ne peut garantir l'absence d'OGM et de pesticides tueurs d'abeilles dans le processus de fabrication de leurs produits. Elles font fausse route !

Activia

Ancel

Barilla

Blédina

Danette

Danone

Gervais

Harry's

Mars

Pasquier

Pierre Martinet

Produits Casino

Ristorante

Sélection des Mousquetaires

Sodebo

Taillefine

Velouté

Weight Watchers

 

Ces marques ont entamé une démarche d'exclusion des OGM ou des pesticides tueurs d'abeilles, mais il reste encore beaucoup à faire !

Alsa 

Ben & Jerry's 

BN 

Buitoni 

Carte d'Or

Charal

Chocapic

Crunch

Douce France

Extrême

Fruit d'Or

Guigoz

Herta

Knorr

L'Oiseau Auchan

La Laitière

Lion

Maggi

Magnum

Maizena

Marque Carrefour

Nestlé Dessert

Sveltesse

 

Elles essayent, mais pas facile : pas d’OGM mais des pesticides tueurs d’abeilles. Un peu d’OGM, un peu de pesticides tueurs d’abeilles. On n’y est pas encore !

1664

Florette

Géant Vert

Sojasun

St Michel

Wasa

 

 

Ces marques sont sur la bonne voie ! Il ne leur manque qu'un petit coup de pouce.

Affligem

Bonduelle

Cassegrain

Ebly

Elephant

Heineken

Labeyrie

Lipton

Loué

Malongo

Mousline

Nescafé

Ricoré

Uncle Ben's

 

Ni OGM, ni pesticides tueurs d’abeilles dans les produits de ces marques. Elles ont trouvé la voie de la raison !

Alter eco

Bjorg

Cereal Bio

Clément Faugier

Ethiquable

Jardin Bio

Pressade Bio

Vrai

 

 

Source : greenpeace.fr

 

 

 

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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 15:30

 

Source : www.bastamag.net

 

 

 

 

« Ondes, science et manigance »

Comment les géants de la téléphonie parviennent à semer le doute scientifique

par Simon Gouin 13 mars 2014

 

 

 

 

 

Semer le doute, financer des experts, alimenter la contradiction par de fausses recherches, jouer sur les mots : le documentaire Ondes, science et manigances nous plonge dans les stratégies des industriels de la téléphonie pour éviter tout débat sur les risques sanitaires des ondes électro-magnétiques. Pourquoi, malgré des centaines de recherches scientifiques, les responsables politiques peinent-ils à adopter des lois pour mieux protéger les populations ? Entretien avec les deux auteurs, Nancy de Méritens et Jean Heches.

 

Basta ! : Pourquoi avez-vous réalisé ce film ?

Jean Heches : Notre film est parti de cette question : comment les autorités sanitaires comme l’Organisation mondiale de la Santé peuvent nier la toxicité des rayonnement électromagnétiques, alors que des éléments scientifiques alimentent une importante controverse ? Dans le domaine scientifique, on ne peut parler de « preuve » que si on peut identifier les mécanismes d’action qui déclenchent une maladie. C’est la preuve absolue. Pour l’amiante, par exemple, comme on retrouve des particules dans les organismes malades, on a la preuve que le cancer a été déclenché par la fibre, visible au microscope. Entre ce niveau de preuve et le début d’un doute sur un agent toxique, il y a une gradation de la preuve à plusieurs niveaux. Aujourd’hui, avec la téléphonie mobile, on est à mi-chemin, avec une classification « probablement cancérigène ».

Mais comme nous ne sommes pas au plus haut niveau de la preuve, avec la connaissance des mécanismes d’action, les industriels martèlent : « Il n’y a pas de preuves ! ». Sous entendu, pas de preuve absolue. Il a fallu 30 ans pour comprendre le rôle du tabac dans le déclenchement du cancer du poumon. Les industriels, en exigeant la preuve absolue, gagnent du temps et écoulent leurs produits. Étrangement, l’OMS reprend cette terminologie : pas de preuves, donc pas d’effets.

Nancy de Méritens : On peut expliquer cette position en examinant les parcours des responsables de l’OMS. Le créateur du département ondes électromagnétiques, Michael Repacholi, a travaillé pour l’industrie nucléaire, puis comme expert pour les industries de l’électricité et de la téléphonie. Depuis son départ de l’OMS, il continue à faire la promotion de la technologie du « sans fil » pour les industriels. L’actuelle responsable, Emilie Van Deventer, est ingénieure en électronique et n’a aucune compétence médicale. Elle a co-signé des études avec des scientifiques qui sont au-delà du conflit d’intérêt. Ce sont des « scientifiques mercenaires », à la solde de l’industrie qui produisent une « fausse science », qu’ils arrivent à faire publier dans des revues à comité de lecture et polluent la vraie recherche. Ces « scientifiques » travaillent au sein de cabinets de défense de produits, des agences de communication spécialisées dans les questions scientifiques pour les industries à problème.

 

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Quel est le rôle de ces cabinets de défense de produit ?

Jean Heches : Les premiers cabinets de défense de produits apparaissent aux États-Unis dans les années 50, pour défendre l’industrie du tabac, au moment où sont établis les premiers indices de la nocivité de la cigarette. Les ventes baissent. Grâce à des documents confidentiels déclassifiés, on sait que les industriels de la cigarette ont mis en place une stratégie qui s’appuie sur la création d’un doute scientifique artificiellement construit. Ils financent des études qui ne trouvent plus les résultats négatifs des études initiales. Ils communiquent alors sur ces études pour jeter le doute sur les premières, en disant : « Avant de pénaliser une industrie importante, il faut plus de preuves ». Dans le doute, les politiques ne prennent pas de décision. Ils retardent les lois pendant 30 ans, en vendant des milliards de paquets de cigarettes et en provoquant probablement la mort de milliers de personnes, qui croyaient que le tabac est inoffensif. Ces méthodes sont appliquées dans tous les domaines qui posent question : réchauffement climatique, OGM, pesticides, dioxine…

Nancy de Méritens : On retrouve les mêmes méthodes pour l’industrie de la téléphonie mobile. Avec le même scénario : dans les années 90, des études révèlent la toxicité des ondes électromagnétiques. Les gens annulent leurs abonnements. On a les preuves que Motorola met en place, à cette époque, une stratégie de défense de produit, en faisant appel au cabinet « Exponent » spécialisé dans les industries à problèmes. Les industriels financent ensuite beaucoup de recherches... qui ne trouvent pas d’effets nocifs à cette technologie. Ils financent aussi les universités en créant des liens de dépendance entre l’industrie et les étudiants, qui pourront devenir des collaborateurs serviables.

Des scientifiques qui travaillent pour ces cabinets ou des officines de promotion de l’industrie attaquent les chercheurs indépendants qui continuent à trouver des résultats inquiétants. Ce harcèlement à base de calomnie a pour but de nuire à la réputation des lanceurs d’alerte. Et partout dans le monde, des scientifiques en situation conflits d’intérêts, ou proches de l’industrie, siègent dans les instances de régulation sanitaire. Ce sont eux qui définissent les normes sanitaires sur la base de la « fausse science » déployée par l’industrie.

 

Dans le cas des ondes électromagnétiques, vous parlez de la « science au poids »...

Nancy de Mértiens : Les industriels financent souvent des « réplications », qui ne vont pas trouver les mêmes résultats que l’étude initiale. Ensuite, ils vont mettre ces études en parallèle : « Regardez : trois études montrent des effets négatifs et cinq études ne montrent rien. » C’est de la science au poids ! La réplication d’une étude est presque un non-sens, puisque de nombreux paramètres changent d’un labo à l’autre, le matériel, la situation géographique, le personnel, certains produits utilisés... Et parfois, on observe des modifications importantes dans les réplications, comme la durée d’expositions des rats, par exemple 30 minutes au lieu de deux heures dans l’étude initiale. Comme les décideurs lisent juste les conclusions des études, et qu’ils ne s’intéressent pas aux conflits d’intérêts de ces scientifiques, cela fonctionne.

Jean Heches : Les industriels ont dominé la recherche ces dernières années. Du coup, si on comptabilise les études « au poids », c’est plutôt le « pas de risque » qui l’emporte. Par contre, dans l’épidémiologie, l’étude des facteurs déclencheurs de maladies sur les populations, il y a des signaux inquiétants, sur les gros utilisateurs de téléphones, dont la probabilité d’avoir un cancer du cerveau est augmentée. Ces études ne peuvent pas être répliquées mais elle peuvent être ré-interprétées. C’est ce que vendent les cabinets de défense de produits aux industriels.

 

Dans votre film, vous citez une étude danoise emblématique de cette manipulation...

Jean Heches : Une véritable « prestidigitation scientifique ». Dans cette étude danoise sur les utilisateurs de téléphones portables, sur les 700 000 cas étudiés, les chercheurs ont écarté de l’étude 200 000 utilisateurs qui avaient des abonnements professionnels, donc les plus gros utilisateurs, ceux qui ont le plus de risques de développer des cancers. Si vous enlevez les gros fumeurs d’une étude sur le tabac, les chiffres seront faussés... Dans la présentation de leur étude devant la presse et les politiques, ils font leur mea culpa : « Il y a un gros problème de mauvais classement, en effet, mais néanmoins, l’étude fournit des preuves d’absence de risque de tumeur cérébrale majeure. » Hop, le tour est joué !

Cette étude a été ensuite largement reprise par les agences de santé publique, sur le net, partout. Pas étonnant que la plupart des gens croient que les ondes sont inoffensives. Ce qu’on oublie aussi de dire, c’est qui a financé cette étude : des opérateurs de téléphonie danois, à travers une fondation !

 

Vous avez aussi rencontré des victimes des ondes électromagnétiques, et notamment des personnes électrohypersensibles (EHS).

Jean Heches : Nous avons suivi des électrosensibles en Suède quand la 4G était déployée. La Suède est un enfer pour les électrosensibles ! La prise en charge proposée par l’Etat implique que les EHS acceptent de passer par la case psychiatrique et suivent une thérapie cognito-comportementale pour apprendre à se concentrer sur autre chose que leurs symptômes, quand ils souffrent. Pour avoir vécu le quotidien d’Ulrika, que l’on suit dans son déménagement dans le film, c’est une solution inadaptée à la situation des EHS. Elle est un cas extrême : elle vivait à côté d’un émetteur de télévision étant enfant, elle a travaillé ensuite comme commerciale avec son téléphone portable à l’oreille huit heures par jour. Elle ressent les antennes relais, les portables, les radars embarqués dans les avions, la WIFI des voisins, qui lui procurent des maux de têtes violents, des troubles de la circulation sanguine, des convulsions, et de l’atonie musculaire. Quand la goutte fait déborder le vase, par exemple un portable dans la rue, elle s’effondre par terre, ses muscles ne la portent plus. Quand elle s’éloigne ou se protège des rayonnements, ses symptômes s’atténuent et elle récupère. Elle a dû quitter son travail, la ville où elle habite pour une maison isolée en pleine nature.

Le plus tragique dans son histoire c’est que personne ne la croit. Elle souffre à longueur de journée. J’avais l’impression de faire un film sur la torture à Guantanamo en étant à leurs côtés. Le plus choquant, c’est que ces symptômes sont connus depuis les années 1970. L’armée américaine a étudié les effets des ondes pulsées des radars (la même technologie que les téléphones portables) sur les personnels des bases aériennes. On sait depuis quarante ans que cette technologie est nocive. Les militaires ont aussi noté la recrudescence des cancers des personnels exposés aux radars. Même si les normes d’exposition ont baissé, l’étude Interphone, en 2009, a montré que les gros utilisateurs de portables avaient un risque accru de cancer du cerveau. En épidémiologie, le suédois Leonard Hardell a montré de son côté que les adolescents avaient cinq fois plus de probabilité de développer des cancers du cerveau que les adultes à cause de l’usage des téléphones portables.

 

Vous êtes allés dans le Nord de la France, à Rexpoëde, où des cancers rarissimes sont apparus chez deux enfants d’une école située à proximité d’une antenne relais.

Nancy de Méritens  : Suite à cette affaire, l’association Priartem a tenté de déclencher une enquête sanitaire. Les services de l’État freinent des quatre fers, au motif qu’il faudrait un troisième enfant malade ! En France, il y a quand même six exemples où des enfants sont atteints de maladies rares, avec des installations à proximité des écoles. Les autorités se rangent du côté des industriels et n’ont pas une attitude précautionneuse. Les attributions de fréquences rapportent beaucoup d’argent à l’État, et le chantage à l’emploi n’est pas loin. Et puis, beaucoup de politiques confondent avancée technologique et progrès de civilisation. La manipulation de la connaissance est une véritable régression pour une civilisation, un retour à l’obscurantisme.

Jean Heches : Il y a quand même un aspect positif dans tout ça. Dans le film on peut voir à quel point le travail de la société civile est important. Si les associations n’allaient pas au charbon dans les conférences scientifiques, les auditions, ou dans les médias, les scientifiques mercenaires auraient la voie libre. Certains accusent les associations d’être « d’horribles groupes de pressions » qui attaquent les pauvres industriels qui ne peuvent plus travailler. C’est impressionnant de voir, malgré le déséquilibre des forces, comment les associations mettent en échec cette mécanique énorme. C’est un des aspects importants que nous avons voulu montrer dans le film, pour que les gens comprennent qu’ils peuvent agir et que cela donne des résultats.

Propos recueillis par Simon Gouin

Ondes, science et manigances sort en salle le 19 mars. En savoir plus ici

Photo de une : antenne de Breitenbach, en Alsace (Ondes, science et Manigances)

 

A lire sur Basta !  :
- Comment les industriels utilisent la science comme un instrument de propagande

Sur les ondes :
- Wifi, téléphonie, antennes : les députés plus sensibles aux intérêts commerciaux qu’à la santé des consommateurs ?
- Ondes électromagnétiques : vers un nouveau scandale sanitaire ?
- Opérateur de téléphonie cherche population cobaye
- Ondes électromagnétiques : encore une loi aux oubliettes

 

 

 

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Source : www.bastamag.net

 

 

 

 

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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 15:21

 

Source : www.la-croix.com

 

Victoire des anti-gaz de schiste avec l'interdiction d'un forage près de Paris

12/3/14 - 12 H 13 - Mis à jour le 12/3/14 - 17 H 10

 

 


Manifestation contre le gaz de schiste, devant un forage d'exploration à Jouarre, le 3 août 2013

AFP/Archives

Manifestation contre le gaz de schiste, devant un forage d'exploration à Jouarre, le 3 août 2013

Les opposants aux gaz et pétrole de schiste ont remporté une victoire judiciaire mercredi avec l'interdiction d'un forage d'exploration du groupe méricain Hess Oil dans le bassin parisien, malgré la promesse de la compagnie de ne pas recourir à la fracturation hydraulique, interdite en France.

Le tribunal administratif de Melun a donné raison à la petite commune seine-et-marnaise de Nonville qui reprochait à la préfecture d'avoir autorisé ce forage le 10 août 2012. Très concrètement, le pétrolier américain n'a plus le droit en l'état de forer dans cette commune, à 70 kilomètres au sud-est de Paris.

Tout l’enjeu de cette affaire était de savoir si Hess pouvait réaliser ce forage exploratoire dans la couche géologique dite de "roche-mère" susceptible de contenir du pétrole de schiste, alors même que la France a confirmé à plusieurs reprises son opposition à l’exploitation en l’état actuel des technologies.

"C'est la première fois qu'un forage de ce type est interdit" en France, a relevé l'avocat de la commune, Me Arnaud Gossement, dont la demande d'interdiction du projet au nom de la loi prohibant la fracturation hydraulique avait été suivie par le rapporteur public.

La fracturation, une technique nécessitant l'injection sous terre de grandes quantités d'eau, de sable et de produits chimiques, est décriée pour les risques qu'elle fait courir à l'environnement, et formellement interdite en France depuis la loi Jacob de juillet 2011, confirmée par le Conseil constitutionnel. En dehors d’une coûteuse fracturation au propane liquide, encore peu répandue et entraînant d’autres risques, c'est le seul moyen mis en oeuvre en pratique pour exploiter du pétrole et gaz de schiste.

Hess s'était pourtant défendu à l'audience de tout recours à la fracturation hydraulique en France, assurant s'en tenir à des forages verticaux conventionnels.

- Hess et l'Ufip "surpris" -

Mais autoriser Hess, un acteur important des hydrocarbures de schiste aux Etats Unis, à forer, c'était "comme donner un permis de conduire à un chauffard et ensuite lui demander de ne pas conduire", avait plaidé Me Gossement.

Au-delà de Nonville, Hess Oil a entrepris un vaste programme de "cartographie" du sous-sol du bassin parisien. Le groupe pourrait à cette occasion découvrir des informations sur des gisements d'hydrocarbures non-conventionnels, qui ne peuvent pas être exploités sans fracturation, mais assure avoir changé ses plans depuis l'interdiction de cette dernière, et ne pas chercher à les exploiter en contournant la loi.

"Nous sommes surpris par la décision du tribunal administratif de Melun", a simplement déclaré Hess Oil France dans un courriel à l'AFP, en attendant d'avoir reçu l'intégralité jugement.

Pour l'Union française des industries pétrolières (Ufip), également surprise, la décision de justice "résulte d'une suspicion infondée, et qui n'est pas juste".

"En fait, on accuse Hess d'avoir l'intention de ne pas respecter la loi. Or, le problème ce n'est pas de s'intéresser ou ne pas s'intéresser (à une couche géologique donnée, NDLR), c'est de respecter la loi ou ne pas respecter la loi", a plaidé son président Jean-Louis Schilansky.

En 2013, Hess avait déjà procédé à un forage contesté à Jouarre (Seine-et-Marne), sans fracturation hydraulique.

Le groupe, qui possède en tout neuf permis miniers dans le bassin parisien, a aussi foré à Chartronges (Seine-et-Marne) et Huiron (Marne).

Le site de Nonville fait partie du permis de Nemours, un de ceux dont la "mutation" (acquisition par Hess Oil auprès de leur ancien propriétaire) a été bloquée fin novembre par le ministre de l'Ecologie, Philippe Martin.

Malgré ce rejet de mutation du permis, Hess soutenait que l'autorisation du forage, accordée en août 2012, était toujours valable.

La réglementation française autour des forages a par ailleurs été durcie depuis le cas de Nonville. Une circulraire de septembre 2012 stipule que si les travaux "laissent apparaître que l'objectif réellement visé concerne des roches-mères", les permis devaient être annulés.

Et depuis février 2014, un décret soumet les forages pétrogaziers au régime de l'autorisation, et non plus de la simple déclaration.

 

AFP

 

 

Avec cet article

 

 

 

Source : www.la-croix.com

 



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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 15:07

 

 

Source : populaction.com

 

 

Depuis 1970 a été mise en place une expérience de démocratie directe locale en France, dans le village Vandoncourt (900 habitants) dans le Doubs en Franche-Comté. Les habitants/citoyens ont créé une démocratie participative directe réelle, dite de co construction.

 

Cet article est un compte-rendu d’un texte de Cathy Firmin, « Vandoncourt, premier village de France à voter pour une Démocratie Participative Directe dite de co construction« , pas très long mais assez extraordinaire de par ce qu’il décrit, et en ligne à l’adresse suivante : http://www.etfaitsplanete.org/sites/default/files/Vandoncourt.pdf

 

Concrètement, le système de prise de décision part des 8 commissions extra municipales (enseignement/enfance, bâtiments et travaux, Budget/finances, Action sociale et familiale, Vie de la cité/urbanisme, emploi/économie solidaire, vie culturelle/sportive, environnement/patrimoine) ouvertes à tous les habitants, qui ont lieu une fois par mois, et où les décisions se prennent au consensus : en cas de désaccord profond, on laisse les choses mûrir et on y revient plus tard. Participent à ces commissions un ou plusieurs représentants du Conseil des jeunes, du Conseil des anciens et du Conseil des sociétés (entreprises, associations…), eux aussi ouverts à tous. Le conseil municipal ne fait que valider les décisions prises par les 8 commissions. Au besoin des Collèges ponctuels décisionnaires (par exemple, en matière d’urbanisme, sur le Plan d’occupation des sols (POS)), ouverts à tous les habitants, sont créés. Autre innovation démocratique intéressante : la pratique des « Séances de remue-méninges » organisées par le Conseil municipal pour discuter et déterminer les projets.

Aussi territorialisée et authentique soit-elle, Il faut rappeler ce que l’expérience du village de Vandoncourt « doit » à l’instance ancestrale de prise de décision de Madagascard, le Conseil des Sages. L’initiative de démocratie participative dans le village est en effet venue, au départ, de 2 retraités amoureux de cette pratique de gouvernance malgache et qui ont ainsi initié un projet local de gouvernance participative. Vandoncourt est selon nous un exemple typique des richesses que peuvent s’apporter mutuellement les habitants de pays très éloignés et une illustration des bénéfices potentiels du dialogue entre eux, notamment en ce qui concerne les pratiques et savoirs-faire démocratiques locaux.

 

LA NAISSANCE DU PROJET DE DÉMOCRATIE DE CO CONSTRUCTION !!! 

 

En 1970, peu avant les élections municipales, les deux retraités organisent à Vandoncourt un sondage pour connaître les souhaits des villageois : des sortes d’« états généraux du village ». Un programme politique est ensuite élaboré, qui reprend les idées fortes recueillies dans ces questionnaires, et transmis aux habitants, chacun étant invité à en faire part à 2 ou 3 habitants… A la dernière minute, une candidature est déposée, avec une liste électorale qui se dit a-politique. La liste obtient finalement les 3/4 des votes !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

 

FONCTIONNEMENT POLITIQUE : CHAQUE HABITANT PEUT PARTICIPER AUX DÉCISIONS POLITIQUES MUNICIPALES 

 

Au début nombre d’habitants se rendaient aux séances du Conseil municipal, pour vérifier notamment que le Conseil se contente de valider les décisions des commissions extra municipales. Ceci acté en pratique, les habitants, confiants, ont pour la plupart cessé d’assister aux réunions du conseil municipal, où chacun des 8 conseillers municipaux attitré à une commission extra municipale présente et détaille (budget chiffré, devis…) les projets finaux tels que décidés par la commission dont il est le référent.

 

LES MODES DE DISCUSSION ET DE PRISE DE DÉCISION DES COMMISSIONS EXTRA MUNICIPALES

 

Les discussions au sein des 8 commissions extra municipales permettent de s’enrichir les uns les autres et de dégager des décisions communes, prises par consensus. Quand il existe un désaccord profond, on laisse mûrir et on y revient plus tard .Dans les 8 commissions, le conseiller municipal compétent, attitré à la commission, décide, choisit la personne de la commission qui est la plus compétente/volontaire pour animer la réunion publique et démarrer des recherches sur tel ou tel projet, ce qui permet de dégager les éléments d’information de base des prochaines réunions.

Le débat est encouragé au quotidien. Dans ce cette optique le mensuel « Info-Damas » (4 pages) qui retrace toutes les décisions prises par la mairie, est édité par la mairie et diffusé par les conseillers municipaux. Le semestriel « l’Écho du village » (60 pages) permet quant à lui de publier les comptes-rendus de chaque conseil municipal et le calendrier des prochaines réunions; tous les villageois peuvent y écrire un article. Ponctuellement enfin sont distribués, au besoin, les rapports d’experts réalisés sur telle ou telle question particulière. Nombre de citoyens locaux en France envieraient une telle transparence – fruit du travail des commissions notamment – des actions municipales . La commission extra municipale Budget, par exemple, affiche dans la salle du Conseil municipal tous les postes de dépenses de la commune : cela fait l’objet de multiples discussions, notamment autour de la problématique: faut-il reporter certains travaux ou bien augmenter les impôts ? Dès fois, quand le financement ne permet pas de réaliser un projet, on diffère d’un an ; d’autres fois la population est sollicitée pour mettre la main à la pâte.

 

ILLUSTRATION DE LA RÉALITÉ DE LA PRISE DE DÉCISION POLITIQUE A VANDONCOURT: L’URBANISME

 

Pour que tous les acteurs puissent discuter entre eux et organiser leur territoire les habitants de Vandoncourt ont décidé de créer des collèges ponctuels décisionnaires. Tel a été le cas pour ce qui concerne l’urbanisme et l’élaboration du Plan d’Occupation des Sols (POS) de la commune. Y participent les élus concernés, les agriculteurs et les propriétaires résidents et non résidents, les habitants… Le collège désignent des représentants pour discuter avec la Direction départementale de l’Équipement (DDE) et les autres services techniques de l’État. La pratique montre qu’au sein de ces collèges plus les avis divergent plus le débat est riche.

 

POUR EN SAVOIR PLUS :

 

- Le texte de Cathy Firmin « Vandoncourt, premier village de France à voter pour une Démocratie Participative Directe dite de co construction » : disponible sur

http://www.etfaitsplanete.org/sites/default/files/Vandoncourt.pdf

Ce texte est issu de la transcription d’une carte mentale sur Mindomo. Elle est publique sur Internet à l’adresse :

http://www.mindomo.com/view.htm?m=1c36b6c7b4e24d0a8ead40fb4575d56a

- L’article écrit par Cathy Firmin sur Vandoncourt et disponible sur :

http://www.etfaitsplanete.org/node/428

- « A Vandoncourt c’est tous les jours dimanche » de Christophe Wargny (dessins de Cabu), éditions Syros. Récit de 1976 qui fait suite à une visite de 3 jours à Vandoncourt.

- « Vandoncourt notre village » premier auteur : J. Redoutey, 2ème Maire participatif. Deuxièmeauteur : un groupe de 6 personnes de 19 à 86 ans qui ont eu plaisir à travailler ensemble.

- L’article sur Wikipédia :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Vandoncourt

 

 

Source : populaction.com

 


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12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 15:39

 

Source : www.euractiv.fr

 

L'idée d'un référendum sur l'euro fait surface aux Pays-Bas

 

Publié 12 mars 2014

 

Wouter Bos, ancien président du parti socialiste néerlandais, veut organiser un référendum sur une éventuelle sortie de la zone euro. 

L'organisation d'un référendum sur l'euro est « la seule manière d'apporter une légitimité démocratique à l'intégration européenne », a déclaré Wouter Bos lors d'un débat sur la crise économique européenne dimanche (9 mars). (cf. ci-dessous)

Selon l'ancien président du parti socialiste néerlandais (PvdA), le référendum permettrait de clarifier le débat auprès des citoyens.

« Voter oui, c'est voter pour l'euro, pour une autorité bancaire et pour une aide d'urgence [aux États membres]. Voter non, c'est endosser les conséquences qui s'ensuivent » et donc accepter une sortie de la zone euro.

Wouter Bos a occupé la présidence du PvdA de 2002 à 2010 et était également ministre des Finances de 2007 à 2010. Il s'est ensuite retiré du monde politique en 2012.

« Je peux maintenant me permettre d'exprimer des idées audacieuses », a-t-il justifié.

Diederik Samsom, le dirigeant actuel du PvdA, a déclaré lundi qu'il ne soutenait pas l'idée de son prédécesseur. Selon lui, un référendum pourrait avoir lieu en cas de modification des traités européens, mais il a rejeté l'idée de l'organiser dans un futur proche.

L'éventualité d'un référendum ne cesse de faire surface sur la scène politique néerlandaise. L'année dernière, la figure de proue populiste Geert Wilders a mis au défi les socialistes d'organiser une consultation publique sur le maintien du pays dans l'UE.

Au Royaume-Uni, le premier ministre britannique, David Cameron, a promis d'organiser un référendum de ce type après 2015 si son parti remporte les élections législatives.

La proposition de Wouter Bos ne concerne toutefois que l'appartenance à l'union monétaire et à la zone euro.

 

Les eurosceptiques surveillent de près le gouvernement

Le PvdA, membre de l'Alliance progressiste des socialistes et démocrates au Parlement européen, a constitué un gouvernement de coalition avec les libéraux conservateurs, le VVD, qui est affilié à l'Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe.

Les partis traditionnels néerlandais sont toutefois confrontés à une forte pression des eurosceptiques. Les récents sondages créditent l’eurosceptique Parti pour la liberté (PVV) de 17 à 19 % des intentions de vote pour les prochaines élections européennes.

Geert Wilders mène campagne contre l'euro et l'UE depuis des années. En février, il a présenté une étude sur une sortie des Pays-Bas de l'UE (appelée « Nexit », en référence à l'expression britannique « Brexit »). Il a affirmé que cette hypothèse serait bénéfique pour l'économie néerlandaise.  Selon la plupart des observateurs, l'homme politique néerlandais devrait dominer le débat sur le maintien ou non dans la zone euro.

Une bonne partie de l'opinion publique s'est opposée aux paquets de mesures d'aide mis en place par l'UE pour lutter contre la crise financière. Bon nombre de citoyens ont également manifesté contre la contribution nationale au budget de l'UE.

En 2005, 61 % des Néerlandais avaient rejeté le traité sur la constitution européenne. Les Pays-Bas étaient le deuxième pays à rejeter ce texte, 55 % des Français l'avaient fait trois jours auparavant.

 

Source : www.euractiv.fr

 

 

 

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12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 15:28

 

 

Source : www.facebook.com/raoni.com.fr

 

 

 

 


Suite aux crues historiques du Rio Madeira dans l'état de Rondônia au Brésil, les dégâts ont été tels que la justice brésilienne s'est retournée contre les instigateurs des barrages de Jirau et Santo Antônio, qui reçoivent tous deux la participation d'entreprises françaises (GDF-Suez, Alstom). Les barrages sont bloqués jusqu'à ce que soient effectuées de nouvelles études sous contrôle.
GRANDS BARRAGES en Amazonie: LA NATURE CONTRE-ATTAQUE!
Photo : GRANDS BARRAGES en Amazonie: LA NATURE CONTRE-ATTAQUE! Suite aux crues historiques du Rio Madeira dans l'état de Rondônia au Brésil, les dégâts ont été tels que la justice brésilienne s'est retournée contre les instigateurs des barrages de Jirau et Santo Antônio, qui reçoivent tous deux la participation d'entreprises françaises (GDF-Suez, Alstom). Les barrages sont bloqués jusqu'à ce que soient effectuées de nouvelles études sous contrôle...
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12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 15:18

 

 

Source : www.bastamag.net

 

Culture pétrolière

Total, nouveau sponsor du gouvernement en matière culturelle, artistique et éducative

par Agnès Rousseaux 12 mars 2014

 

 

 

 

Nouvelle grande idée socialiste : et si on faisait financer les politiques publiques par les entreprises du CAC 40 ? Une option qui semble séduire de plus en plus de ministres, face aux coupes budgétaires. Le groupe pétrolier Total va donc sponsoriser un programme d’éducation artistique et culturelle en direction de la jeunesse, que vient de lancer le ministère de la Culture. La multinationale a également contribué au financement de la réforme de l’Éducation nationale. Une façon de se racheter une image. A défaut de s’acquitter de l’impôt sur les sociétés...

Après les carburants, le gaz et les lubrifiants, le groupe Total se lance dans la culture. Avec les encouragements du ministère, qui lui ouvre grand ses portes. Il faut dire que le groupe pétrolier a des arguments. 4 millions d’euros exactement. Une contribution que Total a généreusement décidé d’offrir à la jeunesse de France. Cela tombe bien : c’est justement la priorité du gouvernement. Cette convergence d’intérêts vient d’aboutir à la signature d’une convention de partenariat pour développer l’éducation artistique et culturelle des jeunes.

Après avoir abondé la tirelire de l’État en 2013 pour soutenir le financement de la reforme des rythmes scolaires (lire notre article), Total, cinquième compagnie pétrolière mondiale et plus gros bénéfice du CAC 40, veut continuer à « intervenir auprès des jeunes tout au long de la chaîne éducative jusqu’à leur entrée dans la vie active », « avec les autres acteurs de l’insertion ». Le 28 janvier, Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication, Valérie Fourneyron, ministre des Sports, de la Jeunesse, de l’Éducation populaire et de la Vie associative, et Christophe de Margerie, PDG de Total, ont posé pour une photo-souvenir officielle et témoigné de « l’engagement partagé » des trois partenaires en faveur de la jeunesse. « Nous avons tous notre responsabilité pour accompagner les parcours d’autonomie des jeunes, a déclaré Valérie Fourneyron. Ce travail main dans la main entre nos deux ministères et Total va permettre de donner une nouvelle impulsion à l’éducation populaire, artistique et culturelle. »


Quand les choix de Total influencent la politique culturelle

A quoi serviront ces 4 millions d’euros ? A soutenir des projets proposés par les Directions régionales des Affaires culturelles (DRAC). Et à financer une quarantaine de projets d’éducation artistique et culturelle, à hauteur de 50 000 euros chacun sur deux ans. Des projets qui touchent « 22 000 enfants dans 22 régions de France, en zones rurales, urbaines sensibles et mixtes », menés sur le temps scolaire, périscolaire ou de loisirs. Un partenariat qui « accompagne efficacement la réforme des rythmes scolaires dans le 1er degré », estiment les co-signataires [1].

Quelle est la contre-partie pour Total ? « L’objectif de Total n’est pas de se mettre en avant », explique à Basta ! le chargé de communication du groupe. Mais les associations financées devront apposer le logo de Total sur leurs outils de communication. « Une exigence de transparence », estime l’entreprise... Nous n’en saurons pas plus : la convention signée est confidentielle. « A la demande du ministère », précise Total.

 

 

Les critères de choix des projets sont très vagues. Ceux-ci sont sélectionnés par un jury de quatre membres : un représentant du ministère de la Culture, un autre du ministère de la Jeunesse et deux représentants de Total (le directeur du mécénat et le responsable du pôle Culture de la Fondation Total). La sélection des projets est effectuée « selon les priorités partagées des ministères et de Total ». Le Jeu d’initiation ludique à la lecture de l’image, Pause Photo Prose, qui compte parmi les projets soutenus, inclura-t-il une formation au décryptage des messages publicitaires dont nous abreuve le groupe pétrolier ?

 

Le soutien à la Jeunesse, nouveau produit marketing pour multinationale ?

« On ne donne pas juste de l’argent sans savoir ce qui va se passer après », précise le service com’ de Total. Les projets doivent fournir des fiches de suivi et d’évaluation, des bilans de gestion, au ministère... et à Total, qui vérifie si les projets remplissent toujours les critères. Une pratique habituelle de mécénat d’entreprise, sans doute. Mais si Total veut faire du mécénat, en quoi le ministère de la Culture a-t-il besoin d’y apporter son crédit et son soutien ? Le budget national de l’éducation artistique et culturelle est d’environ 40 millions d’euros par an. Total peut-il intervenir dans ces politiques culturelles et éducatives, à hauteur de 10% du budget alloué par l’État, sans que cela n’entrave l’indépendance de celles-ci ? Le gouvernement souhaite poursuivre ces partenariats avec le secteur privé : « Aux côtés des acteurs publics, plusieurs grands mécènes ont d’ores et déjà fait part de leur volonté d’accompagner à très grande échelle les projets d’Éducation artistique et culturelle », précise la ministre Valérie Fourneyron. « Nous n’avons pas envie de nous arrêter là », après ce « premier pas stimulant ».

Ce type de partenariat n’est pas nouveau. Le 7 juin 2013 un partenariat de trois ans a été signé entre Total et la ministère de la Jeunesse, pour assurer le financement de projets associatifs et soutenir la réforme des rythmes scolaires. En 2009, Total est devenu le premier partenaire privé du Fonds d’expérimentation pour la jeunesse (FEJ) et a pris l’engagement de verser 50 millions d’euros sur six ans pour co-financer avec les pouvoirs publics des projets portés par des associations, sur l’accès au logement, l’insertion professionnelle, le décrochage scolaire ou la mobilité internationale. Ce fonds est géré par un conseil de gestion, où siègent le groupe Total et l’UIMM, la branche professionnelle de la métallurgie, pilier du Medef, qui contribue également financièrement (lire notre article).

Ce partenariat a été lancé par Martin Hirsch, alors Haut Commissaire à la Jeunesse. « Qu’il s’agisse d’argent privé ou public, l’objectif est identique : il faut changer le quotidien des jeunes. J’ai proposé à Total une approche pragmatique, exactement comme lorsque les entreprises développent un nouveau produit dans leur département "innovation et recherche" (sic) », expliquait celui-ci en 2009.

 

Faire de la com’ ou payer des impôts ?

Une question reste en suspens : ce mécénat est-il un moyen pour Total de déduire ces dons de ses impôts ? « Non, répond le service de presse du groupe. Car Total ne fait pas de bénéfices en France, donc ne paie pas d’impôts sur les sociétés ». En raison de son activité déficitaire sur le sol national, Total n’a pas payé d’impôt sur les sociétés en 2013 en France, malgré les 8,4 milliards d’euros de bénéfices engrangés par le groupe [2]. François Hollande avait annoncé en 2011 alors qu’il était candidat vouloir remédier à cette situation et instaurer une taxation particulière pour les groupes pétroliers. Qui n’a jamais vu le jour. « Mon rêve, ce serait de payer plus d’impôts en France », réclame pourtant le PDG de Total, Christophe de Margerie – qui rêve sans doute surtout de faire davantage de bénéfices. Ce qui ne l’a pas empêché de vouloir délocaliser certains services de la multinationale, comme la gestion de trésorerie et le service communication, à Londres, où la fiscalité est plus avantageuse. Ou de maintenir des filiales dans les paradis fiscaux comme les Bermudes [3].

Quatre millions d’euros, c’est une goutte d’eau dans la trésorerie du groupe. Moins que le salaire annuel de son PDG – 4,9 millions d’euros en 2012, en hausse de 18% ! Mais une goutte d’eau qui peut rapporter gros côté communication. Total en a bien besoin. Elle est depuis au moins cinq ans l’entreprise nationale la moins appréciée par les Français, selon le baromètre Posternak/Ifop [4]. Jouer les mécènes en distribuant des millions, plutôt que de payer des impôts fera-t-il vraiment remonter la côte de popularité ?

Agnès Rousseaux

@AgnesRousseaux

 

Notes

[1Cette somme permettra selon la convention de financer des projets d’éducation artistique et culturelle (un million d’euro), d’abonder de nouveau le Fonds d’Expérimentation pour la Jeunesse (un million d’euro), et de soutenir des projets proposés par les Directions Régionales des Affaires Culturelles (DRAC) (deux millions d’euro).

[2L’entreprise, qui a réalisé 12,4 milliards d’euros de bénéfices en 2012, n’a payé que 300 millions d’euros d’impôts sur les sociétés en France en 2012. C’était la première fois depuis trois ans qu’elle payait cette impôt. En 2013, l’entreprise n’a de nouveau pas payé d’impôt sur les sociétés, en raison de son activité déficitaire en France. Total a payé 14 milliards d’impôts dans le monde, dont 900 millions d’euros d’impôts et taxes en France (mais pas d’impôts sur les sociétés), en 2013, pour un bénéfice après impôts de 8,4 milliards d’euros.

[3Lire ici.

[4Baromètre Posternak/ IFOP/ La Matrice, 2014


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Source : www.bastamag.net

 

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12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 15:08

 

Source : www.bastamag.net

 

 

Biodiversité

L’Europe interdit la biopiraterie mais ne sanctionnera pas les multinationales spoliatrices

par Sophie Chapelle 12 mars 2014

 

 

 

Les brevets déposés sur les végétaux font l’objet d’une compétition acharnée entre les multinationales. « Un médicament sur deux vient d’une plante », rappelle le chercheur Pierre Johnson [1]. « Cherchez l’erreur : 90 % du patrimoine biologique mondial se trouve dans les pays dits "en voie de développement", quand 97 % des brevets sont détenus par les pays industrialisés », alertait Catherine Grèze, eurodéputée EELV, en septembre 2012 dans les colonnes de Basta !. Face à cette « colonisation des savoirs », le Parlement européen vient d’adopter le 11 mars un nouveau règlement pour lutter contre la « biopiraterie », c’est-à-dire l’appropriation d’une ressource génétique (ou d’un savoir lié à une ressource) par une entreprise ou un laboratoire sans accord ni rémunération du pays ou de la communauté locale qui les détient.

Par ce règlement, l’Union européenne veut interdire « toute utilisation de ressources génétiques qui auraient été acquises illégalement », se réjouit Sandrine Bélier, eurodéputée EELV et rapporteure du texte. « Il s’agit du premier mécanisme en faveur de la biodiversité adopté par l’Union européenne depuis 1992 ». Le cadre juridique adopté reste néanmoins « imparfait », reconnaît l’eurodéputée. Le Conseil européen a en effet refusé toutes les propositions de sanctions en cas d’accès illégal aux ressources. Ainsi, tout ce qui pouvait préciser la mise en œuvre du règlement a été écarté. Derrière ces blocages provenant notamment de l’Allemagne, Sandrine Bélier, jointe par téléphone, pointe « le poids du lobby pharmaceutique et agroalimentaire » et déplore d’avoir « assez peu entendu le gouvernement français ». Chaque État-membre va donc devoir désormais préciser les règles de contrôle sur son territoire pour que le règlement soit appliqué.

Bien que le texte manque d’ambition, il va permettre à l’Union européenne de ne pas arriver les mains vides lors de la prochaine réunion de la Convention internationale sur la biodiversité, à Séoul en octobre 2014. A cette occasion, le protocole de Nagoya, premier instrument international contraignant de protection de la biodiversité, pourrait entrer en vigueur. A condition que cinquante États le ratifient d’ici là.

 

Notes

[1Pierre Johnson, Biopiraterie : Quelles alternatives au pillage des ressources naturelles et des savoirs ancestraux ?, Paris, Éditions Charles Léopold Mayer,‎ 2012, 238 p.


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Source : www.bastamag.net

 


 

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12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 14:58

 

Source : www.reporterre.net

 

Notre Dame des Landes : pour faire plier les opposants, Auxiette fait du chantage aux subventions

Camille Martin (Reporterre)

mercredi 12 mars 2014

 

 

 

Le président du Conseil régional des Pays de la Loire, M. Auxiette enjoint les associations de la région de se désolidariser des occupants de la ZAD en affirmant que ceux-ci seraient des "casseurs et activistes radicaux". Sinon, les subventions qu’elles reçoivent du conseil régional seraient remises en cause. Reporterre publie ce courrier étonnant.

 


 

Le président du Conseil régional des Pays de Loire, Jacques Auxiette, n’a pas fini de surfer sur les violences qui ont marqué la manifestation du 22 février à Nantes, violences dont le terrain a été soigneusement préparé et mis en scène par les autorités, comme l’a montré Reporterre.

Il envoie des courriers menaçants aux associations naturalistes et paysannes de la région qui ont exprimé leur opposition au projet d’aéroport de Notre Dame des Landes :

Télécharger :

PDF - 498.1 kolien

"L’irruption sur le devant de la scène de casseurs et d’activistes radicaux a décrédibilisé l’action des opposants traditionnels, parmi lesquels figure votre organisation", écrit-il.

 

*Suite de l'article sur reporterre

 

 

Source : www.reporterre.net

 

 

 

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