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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 21:30

 

 

Source : www.lemonde.fr

 

Affaire Tapie : Claude Guéant trahi par un cahier d’écolier

LE MONDE | 01.04.2014 à 12h04 • Mis à jour le 01.04.2014 à 14h48 | Par Gérard Davet et Fabrice Lhomme

 
 

 

 

Claude Guéant, alors ministre de l'intérieur, et Nicolas Sarkozy, en mars 2011.

 

 

Toutes les archives de Claude Guéant n'ont pas disparu. Si les notes de travail de l'ancien secrétaire général de l'Elysée (2007-2011) n'ont pu être retrouvées, comme l'ont constaté les juges chargés de l'affaire Pérol, celles datant de son passage au ministère de l'intérieur (2011-2012) nourrissent désormais le dossier Tapie.

Elles accréditent l'idée selon laquelle le fidèle collaborateur de Nicolas Sarkozy a continué de s'impliquer, alors qu'il n'était plus à l'Elysée, dans l'affaire de l'arbitrage entre le Crédit lyonnais et Bernard Tapie, et rendent plus que jamais nécessaire son audition, sous un statut à déterminer.

M. Guéant – qui n'a pas donné suite aux sollicitations du Monde – est soupçonné d'avoir joué un rôle moteur dans le processus d'arbitrage. Le 7 juillet 2008, un tribunal arbitral avait accordé une somme de 405 millions d'euros à M. Tapie, dans des conditions considérées comme suspectes par les juges Serge Tournaire, Claire Thépaut et Guillaume Daïeff. Les magistrats postulent que M. Tapie, proche de M. Sarkozy, aurait bénéficié d'un arbitrage truqué, le qualifiant même de « simulacre » – ce que réfute vivement l'homme d'affaires.

Lors d'une perquisition dans ses bureaux d'avocat, les juges ont saisi un cahier bleu, de marque Conquérant, sur lequel M. Guéant prenait des notes. Une page, manifestement rédigée au début de l'année 2012, est consacrée au sort de Jean-François Rocchi. Ce haut fonctionnaire, ancien dirigeant du Consortium de réalisation (CDR), l'organisme chargé de gérer le passif du Crédit lyonnais, est poursuivi pour « escroquerie en bande organisée » et « usage abusif des pouvoirs sociaux ». Il est suspecté d'avoir joué un rôle central dans le processus présumé frauduleux.

Sous son nom, M. Guéant note, de son écriture en pattes de mouche : « CJR. Réentendu comme témoin fin janvier. Mme Lagarde a-t-elle été entendue ? » Des annotations confirmant que le ministre de l'intérieur se tenait informé, notamment sur le volet ministériel de l'affaire, géré par la Cour de justice de la République (CJR), dans lequel l'ex-ministre de l'économie Christine Lagarde est témoin assisté.

 

« N'ONT RIEN OBTENU QUI MET EN CAUSE »

«  Le proc' a décidé de faire entendre tous les administrateurs », note encore le ministre de l'intérieur, manifestement au fait des initiatives du procureur de la République – l'affaire faisait alors l'objet d'une enquête préliminaire, sous le contrôle du parquet. Il ajoute, sibyllin, allusion manifeste aux investigations des policiers : « N'ont rien obtenu qui met en cause. » Il suit aussi la procédure menée par la Cour de discipline budgétaire et financière : « C.D.B.F. les choses vont très lentement. audience fin d'année ? Non : 2013. »

M. Guéant pourrait avoir obtenu une partie de ces informations de la bouche de M. Rocchi lui-même. Interrogé par les juges le 12 février, ce dernier s'est souvenu que le ministre de l'intérieur lui avait demandé « d'aller le voir » au cours du « premier trimestre 2012 ».

« Je ne sais d'ailleurs pas pourquoi puisque je suppose qu'il avait tous les renseignements qu'il me demandait par sa fonction de ministre de l'intérieur en charge de la police. » « J'ai compris, a-t-il ajouté, qu'il souhaitait que je l'informe de l'avancement des procédures me concernant. A l'époque, il y avait l'enquête préliminaire et la procédure CDBF. » Toutefois, M. Rocchi a précisé : « Je lui ai seulement parlé des dates de mes propres auditions. Le reste, je ne reconnais pas du tout des propos que je lui aurais tenus. »


« C'ÉTAIT UN POSTE À LA DISCRÉTION DU GOUVERNEMENT »
 

Lors de cet entretien, M. Guéant s'est préoccupé du sort de M. Rocchi. Sur son cahier est indiqué, en regard de la mention : « Avenir » : « Bolloré ? – industrie – Développement. Si ça va, il reste au BRGM. » De fait, pressenti chez Bolloré, M. Rocchi est finalement resté (jusqu'en juin 2013) à la tête du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), un établissement public. Il a reconnu devant les juges qu'il était allé voir M. Guéant, alors secrétaire général de l'Elysée, pour appuyer son dossier. « C'était un poste à la discrétion du gouvernement, a-t-il justifié. Beaucoup de hauts fonctionnaires font cela habituellement. »

Dans une question à M. Rocchi, le juge Tournaire résume ses interrogations sur le rôle joué par M. Guéant : « Il ressort de l'enquête que Claude Guéant s'était personnellement et activement impliqué dans le dossier Tapie/Adidas depuis au moins septembre 2004, alors qu'il était directeur du cabinet du ministre de l'économie Nicolas Sarkozy et que son intérêt pour l'affaire ne s'est ensuite jamais démenti. »

Lire aussi : Affaire Tapie-Crédit lyonnais : si vous avez manqué un épisode

Interrogée par la CJR, le 31 janvier, Christine Lagarde s'est d'ailleurs étonnée de la tenue d'une réunion, fin juillet 2007, à l'Elysée, autour de M. Guéant, à laquelle participaient aussi MM. Richard, Tapie et Rocchi : « Je suis surprise de la participation de M. Tapie à une telle réunion ainsi que de la participation de M. Rocchi, a relevé la patronne du FMI. Par ailleurs, je ne me souviens pas que M. Richard m'ait donné des informations particulières sur cette réunion, qui s'était tenue à la fin du mois de juillet précédent et avait été organisée par M. Guéant. Je ne puis que constater que l'un de mes collaborateurs a parlé du contentieux Adidas avec ceux du président de la République, lors de la réunion du 30 juillet 2007. »

Lire également (édition abonnés) : Affaire Tapie : Stéphane Richard a-t-il bloqué un recours contre l'arbitrage ?

La note qui dédouane Christine Lagarde

Les enquêteurs ont trouvé un document susceptible de dédouaner Christine Lagarde dans la prise de décision de l’arbitrage Tapie. Ecrite le 17 octobre 2007 par Jean-François Rocchi, alors président du CDR, cette note – retrouvée dans l’ordinateur de M. Rocchi – est semblable, quasi mot pour mot, à la lettre du 23 octobre 2007 signée par Mme Lagarde et adressée à Bernard Scemama, ex-président de l’EPFR, autorisant l’arbitrage. M. Rocchi aurait donc prérédigé un document à l’insu de Mme Lagarde. Car celle-ci prétend ne pas avoir signé ce courrier du 23 octobre 2007 : « Je pense que cette lettre a été rédigée en mon absence », a-t-elle dit le 31 janvier aux magistrats. Les enquêteurs ont établi qu’elle était au Maroc ce 23 octobre 2007. « C’est une manipulation », s’emporte aujourd’hui M. Scemama.

 

 

Source : www.lemonde.fr

 

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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 21:11

 

Source : www.numerama.com

 

La loi de géolocalisation est promulguée

 

 

Le président de la République François Hollande a promulgué la loi de géolocalisation policière, qui a été publiée samedi au Journal Officiel. Désormais "loi n°2014-372 du 28 mars 2014", la loi relative à la géolocalisation autorise la police judiciaire à effectuer des suivis d'individus à la trace par "tout moyen technique destiné à la localisation en temps réel, sur l'ensemble du territoire national, d'une personne, à l'insu de celle-ci, d'un véhicule ou de tout autre objet, sans le consentement de son propriétaire ou de son possesseur".

Ces mesures de géolocalisation peuvent être mises en place pour tous les crimes et délits sur les personnes punis d'au moins 3 ans d'emprisonnement, pour toutes les infractions punies d'au moins 5 ans d'emprisonnement, et pour quelques autres procédures pénales spécifiques (voir notre résumé du texte final).

Le projet de loi avait été déféré devant le Conseil constitutionnel, qui a choisi d'en valider l'essentiel des dispositions avec une argumentation des plus minimalistes. En particulier, le Conseil n'a pas dit en quoi il estimait raisonnable le délai de 15 jours permis avant qu'un juge indépendant du pouvoir exécutif n'ait à confirmer la mise en oeuvre d'une géolocalisation décidée par un procureur de la République.

 

 

Source : www.numerama.com

 

 

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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 20:33

 

Source : www.techniques-ingenieur.fr

 

Stockage de déchets nucléaires dans l'Ain: le Conseil d'Etat casse l'annulation du permis de construire 26 mars 2014

 Stockage de déchets nucléaires dans l'Ain: le Conseil d'Etat casse l'annulation du permis de construire

 

 

 

Le Conseil d'Etat a cassé un arrêt de la cour administrative d'appel de Lyon de juin 2012 qui annulait le permis de construire d'un site de stockage de déchets nucléaires à Saint-Vulbas (Ain), ont indiqué mercredi des avocats en charge du dossier.

Dans son arrêt rendu lundi, que l'AFP s'est procuré, le Conseil d'Etat a également condamné une société horticole, qui avait attaqué le permis de construire, à verser 2.000 euros à EDF.

L'affaire est donc renvoyée devant la cour administrative d'appel de Lyon.

EDF avait entamé à l'été 2010 les travaux d'un site de stockage sur le site nucléaire du Bugey, appelé Iceda (Installation de conditionnement et d'entreposage de déchets activés). Il devait permettre de stocker une partie des déchets issus des neuf réacteurs EDF en cours de démantèlement en France (Brennilis, Bugey-1, Saint-Laurent, Chinon, Creys-Malville).

Dans ce site unique en France devaient notamment être entreposés à partir de fin 2013-début 2014 les déchets nucléaires du réacteur n°1 du Bugey, implanté dans les années 1960 dans la commune de Saint-Vulbas et à l'arrêt depuis 1994.

Selon la nouvelle demande de permis de construire déposée en 2013, consultée par l'AFP, le site accueillera également des déchets (environ 1.500 tonnes) comparables à ceux produits par les réacteurs en exploitation, actuellement entreposés dans les piscines des centrales françaises.

L'installation occupera une surface au sol d'environ 8.300 m³ avec une durée prévisionnelle d'exploitation "limitée à 50 ans", pour accueillir en moyenne 10 convois de déchets par mois.

Le permis de construire initial d'Iceda avait été annulé par le tribunal administratif de Lyon le 13 décembre 2011, décision confirmée en appel le 11 juin 2012. Il avait été attaqué par une société horticole voisine, Roozen, qui redoutait la présence "d'une poubelle nucléaire située juste en face de son exploitation".

Contacté par l'AFP, l'avocat d'EDF, Me Olivier Coutard, a estimé qu'avec cette décision, "l'espoir change de camp", ne voyant pas comment un juge d'appel pourrait ne pas suivre cet arrêt.

Le Conseil d'Etat a considéré que l'installation d'Iceda était "liée et nécessaire à l'activité du centre nucléaire du Bugey", et que le juge administratif d'appel avait commis une erreur de droit dans l'interprétation du Plan local d'urbanisme et de l'utilisation du sol par rapport à l'activité de la centrale nucléaire.

Dans un autre arrêt rendu lundi, le Conseil d'Etat a rejeté une requête du canton et de la ville de Genève, voisine de l'Ain, qui demandaient d'annuler le décret autorisant EDF à créer Iceda.

Le Conseil d'Etat a jugé irrecevable la demande helvète, estimant que les collectivités requérantes étaient trop éloignées du site, a expliqué Me François Pinet, avocat de la ville et du canton de Genève.

"Les collectivités requérantes sont situées à une soixantaine de kilomètres du site d'implantation de l'installation litigieuse et en amont sur le Rhône", ce qui ne peut être regardé "comme justifiant d'un intérêt direct et certain (...) pour demander l'annulation du décret", ont souligné les Sages.

 

« Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2014 Agence France-Presse. »

 

Source : www.techniques-ingenieur.fr

 

 

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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 20:15

 

Source : www.bastamag.net

 

« Garder le cap » des marchés financiers ou reconstruire une gauche en perpétuel chantier ?

par Ivan du Roy, Rodho 1er avril 2014

 

 

 

 

Une débâcle électorale, des éditorialistes qui appellent à « garder le cap » de l’austérité, la nomination de Manuel Valls à Matignon, une gauche perplexe et trop dispersée pour peser… Et les droites extrêmes qui montent, qui montent. Entre « garder le cap » des marchés financiers, voter pour la xénophobie ou reconstruire une gauche en perpétuel chantier, que choisir ? Jusqu’où nous emmènera cet attentisme infernal ?

Dessins : Rodho pour Basta !

« La défaite est, en réalité, une déroute, sans précédent ou presque depuis un demi-siècle. » Telle est l’analyse que tire Le Monde du résultat des élections municipales. La gauche – principalement le PS – a perdu 151 villes de plus de 10 000 habitants, et l’extrême droite en conquiert onze. On ne peut donc que partager ce constat. Les élans vites oubliés du « changement c’est maintenant » se sont traduits en bérézina. La débâcle annoncée dès le 1er tour n’a pas ému les électeurs qui avaient voté pour la gauche en 2008 et 2012. Avec un record de 36,3% d’abstention, ils ne se sont pas davantage mobilisés au second pour sauver le « socialisme municipal », y compris dans plusieurs bastions historiques, de Dunkerque à Limoges en passant par Bobigny. A ce niveau-là, ce n’est plus de l’« impatience » que les électeurs ont exprimée, comme le croit le ministre du Travail Michel Sapin, c’est une gigantesque raclée.

 

Rassurer les marchés financiers

Mais les conclusions du principal quotidien français sont pour le moins étonnantes : « Le chef de l’État ne saurait (…) changer de cap ou de calendrier sans mettre en péril ce qui lui reste de crédit à Bruxelles, sur les marchés financiers et, au bout du compte, dans le pays. » Première surprise : les intérêts des marchés financiers et ceux du pays – et donc de sa population – pourraient donc se concilier ! Un petit tour aux Etats-Unis, en Grèce ou en Espagne, ou, plus près, à Gandrange, Florange ou Géménos s’avère peut-être nécessaire.

Quant au « cap » évoqué, ce sont le « pacte de responsabilité » – 30 milliards de baisse de cotisations sociales pour les entreprises, sans contrepartie claire – et le « programme de désendettement et d’économies budgétaires » – comprenez : les mesures d’austérité, à hauteur de 50 milliards. Un cap dont personne, une fois qu’il sera franchi, ne sait où il mène. C’est d’ailleurs l’une des principales raisons de la profonde défiance. Des efforts, oui, mais pour quoi faire ensuite ? Pour les éditorialistes du Monde, comme d’ailleurs de Libération et du Nouvel Observateur, qui tous appellent à « garder le cap », cette question triviale est hors sujet. L’argent pour les entreprises et l’austérité pour les citoyens constituent autant de courageuses politiques auxquelles, « au bout du compte », le pays fera crédit à François Hollande et à son nouveau Premier ministre.

 

Ne pas écouter la gauche

On aurait pu ajouter la révolutionnaire réforme bancaire ou l’alléchant accord commercial que l’Union européenne, donc le gouvernement français, et les États-Unis sont en train de négocier dans un ahurissant silence médiatique hexagonal. Sans oublier les « nouvelles menaces » climatiques (auxquelles Le Monde consacre un article) : le gouvernement s’est-il empressé d’y répondre en mettant en œuvre un ambitieux programme de transition énergétique et de transformation écologique, et créateur d’emplois de surcroît ? Chacun a la réponse.

 

 

Les éditorialistes de la « presse de gauche » ont donc exhorté François Hollande à ne pas écouter le Front de gauche, les écologistes et la gauche du PS. Ceux-ci souhaitent au contraire limiter l’austérité aveugle, ces coupes budgétaires qui concernent aussi bien de réelles gabegies que des investissements en matière de santé, d’éducation ou de vie associative, veulent en plus imposer des contreparties précises aux allègements et aides publiques dont pourraient bénéficier les entreprises, ou – pire ! – osent proposer des mesures pour encadrer la finance qui, n’en déplaise au naïf édito du Monde, porte une légère responsabilité dans la crise.

 

Alternatives en ordre dispersé

Cet appel à « garder le cap » a bien été entendu : Manuel Valls a Matignon n’augure pas d’une quelconque rupture avec le social-néolibéralisme appliqué depuis deux ans. A la décharge de François Hollande, il est vrai que sa gauche est difficilement audible. Elle s’exprime et apparaît en ordre dispersé, parfois avec le PS, parfois sans, critique le gouvernement tout en y participant, s’oppose tout en s’abstenant à l’Assemblée nationale, se débat entre de multiples courants. Cela fait désordre. Alors qu’en face, le FN avance méthodiquement, prônant le repli sur soi, la peur de l’autre, du migrant qui arrive à l’euro frappé de l’aigle allemand, en passant par l’ouvrier chinois.

Au contraire, la gauche de François Hollande n’a pas réglé nombre de contradictions et d’ambiguïtés, toutes susceptibles de laisser perplexe l’électeur le plus enthousiaste. Comment prôner la sobriété écologique sans basculer dans l’austérité économique et sociale ? Comment sortir du productivisme destructeur (de la santé des salariés et de la planète) sans fabriquer de nouveaux chômeurs ? Comment augmenter les salaires sans favoriser la consommation de masse ? Comment articuler planification à long terme et liberté d’entreprendre ? Comment relocaliser l’économie sans nuire au développement des pays émergents, et de leurs populations ? Pour ne citer que quelques exemples.

Cette dispersion risque bien de ne pas s’arranger d’ici les élections européennes (une liste EELV, une liste du Front de gauche, une liste Nouvelle donne...). Et ces questions mettront du temps à trouver des réponses concrètes et cohérentes en matière de politiques à mener, de cap à fixer. Le problème, c’est qu’avec l’aggravation des inégalités, et la poussée des droites extrêmes partout en Europe, le temps manque. Pour avancer, la multiplication d’expérimentations alternatives, souvent en dehors du champ politique traditionnel, ou les « laboratoires » municipaux qui s’installent à Grenoble (150 000 hab.) ou Montreuil (100 000 hab.), après la victoire d’une liste commune aux écologistes et au Front de gauche, seront très utiles.

Ivan du Roy

 

 

Source : www.bastamag.net

 

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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 20:00

 

 

Source : www.reporterre.net

 

Alternatives

Ces villages gèrent une microcentrale électrique avec une coopérative

Nicolas Bérard (L’Âge de Faire)

mardi 1er avril 2014

 

 

 

Les villages de Guillestre et Ceillac, dans les Hautes-Alpes, exploitent depuis 1998 une microcentrale électrique. Le syndicat intercommunal est désormais l’un des plus gros fournisseurs d’Enercoop.


Les communes de Guillestre et de Ceillac, petits villages des Hautes-Alpes situés au cœur du parc naturel du Queyras, affichent fièrement trois mille habitants à elles deux. Dans les années 90, le maire de Guillestre de l’époque, Louis Abrard, émet l’idée de profiter du torrent du Cristillan pour construire une microcentrale et produire de l’électricité. Le projet voit le jour en 1998, lorsque les deux communes se regroupent au sein d’un syndicat intercommunal, le Sivu.

« Ça rapportait un peu d’argent à nos communes », explique tout simplement Bernard Leterrier, l’actuel maire de Guillestre (EELV) et président du Sivu. La production n’est pas négligeable : 10 GWh/an (gigawatts-heure par an), soit l’équivalent de la consommation de trois mille sept cents foyers hors chauffage et eau chaude électrique. Afin de ne pas mettre en péril la vie du torrent, des « débits réservés » sont prévus : il s’agit de laisser passer une certaine quantité d’eau afin de permettre aux poissons de survivre.

Depuis, le temps a passé, la petite centrale a toujours bien fonctionné, et le marché de l’électricité a été ouvert à la concurrence au milieu des années 2000. Après avoir prolongé sa collaboration avec l’opérateur historique, le Sivu a lancé un nouvel appel à manifestation d’intérêt en fin d’année dernière, alors que son contrat le liant à EDF arrivait à échéance. Plusieurs prestataires se sont montrés intéressés, et c’est finalement la coopérative Enercoop qui a été retenue pour les trois prochaines années.

« Un choix politique »

Au sein du Sivu, et pour diverses raisons, ce choix ne faisait pas forcément l’unanimité. Bernard Leterrier, lui, a rapidement « été séduit par le projet d’Enercoop ». « Je ne le cache pas, c’est un choix politique, explique le maire écologiste. Je trouve qu’il est important de promouvoir et d’encourager une énergie qui ne soit pas issue du nucléaire. Et puis nous nous trouvons au cœur du parc naturel du Queyras, et la charte de ce parc précise que nous devons nous orienter vers tout ce qui est renouvelable. »

Le choix était pour lui d’autant plus naturel que les prix de rachat proposés par Enercoop étaient légèrement plus élevés que ceux proposés par EDF. « Notre atout, c’est que nous pouvons compter sur environ 18 000 consommateurs qui, par militantisme, sont prêts à payer un peu plus cher leur électricité pour avoir une énergie propre », explique Jérôme Lelong, d’Enercoop Paca.

Restait encore le problème des garanties : signer un accord avec EDF est toujours plus rassurant que de le faire avec un nouveau venu… « Il a fallu que nous montrions que nous étions sérieux, et que nous avions, nous aussi, de réelles garanties », détaille Jérôme Lelong.

Six coopératives régionales...

 

*Suite de l'article sur reporterre

 

 

Source : www.reporterre.net

 


 

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31 mars 2014 1 31 /03 /mars /2014 22:13

 

Source : www.lepoint.fr

 

Un ado explique au gouvernement comment économiser des millions de dollars

Le Point.fr - Publié le 29/03/2014 à 16:24 - Modifié le 29/03/2014 à 16:38

Le collégien Suvir Mirchandani s'est rendu compte qu'en changeant la police d'impression l'État fédéral américain pourrait économiser 136 millions de dollars.

 

Photo d'illustration. Photo d'illustration. © Armin Weigel / DPA/AFP

Un adolescent a la solution pour faire économiser des millions à l'État américain. Tout commence au cours d'un simple travail scolaire. Suvir Mirchandani, un élève du collège Dorseyville à Pittsburgh aux États-Unis, cherche à faire réaliser à son établissement scolaire des économies. L'adolescent de 14 ans, qui souhaite par ailleurs trouver une solution protectrice de l'environnement, se penche alors sur la question de la consommation d'encre lors d'impressions de documents.

Bonne pioche. "Même si les dépenses d'impression ont été diminuées ces dernières années, elles continuent d'être élevées et une petite baisse dans ce type de dépenses, notamment grâce à un changement de police, pourrait entraîner des économies considérables", expliquent Suvir Mirchandani et son enseignant Peter Pinko. Le collégien précise que "l'encre est deux fois plus chère qu'un parfum français pour la même quantité".

Quelle est la police idéale pour faire le plus d'économies ? Suvir Mirchandani assure que la police Garamond est la moins consommatrice en encre. Un résultat qu'il obtient grâce au logiciel APFill® Ink Coverage Software qui lui permet de mesurer la quantité d'encre consommée pour chaque lettre lors de l'impression. Pour ses recherches, l'adolescent se concentre sur les lettres e, t, a, o et r, et teste les polices Garamond, Times New Roman, Century Gothic ainsi que Comic Sans.

Changer d'échelle

L'élève assure que l'utilisation de la police Garamond réduirait la consommation d'encre de son collège de 24 %, ce qui représente tout de même des économies de 21 000 dollars par an. La nouvelle prend de l'ampleur à la suite de la publication d'un article dans la revue Journal for Emerging Investigators, et le jeune homme est invité à changer d'échelle.

En adoptant sa théorie à l'État fédéral américain, Suvir Mirchandani se rend compte que la General Service Administration pourrait économiser annuellement 136 millions de dollars d'encre, soit près de 100 millions d'euros. Actuellement, l'État dépense 467 millions de dollars pour l'encre de ses imprimantes.

 

 

Source : www.lepoint.fr

 

 

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31 mars 2014 1 31 /03 /mars /2014 21:58

 

Source : www.reporterre.net

 

Edito - Le PS n’est pas de gauche

Hervé Kempf (Reporterre)

lundi 31 mars 2014

 

 

Le PS échoue parce qu’il mène la politique des capitalistes - la même que l’UMP. Pour échapper à la logique autoritaire que suit l’oligarchie, il faut construire la gauche autonome, écologiste, unissant des traditions politiques différentes mais convergeant dans leur analyse du moment historique.


"Vague bleue", "déroute du PS", "débâcle de la gauche"… les élections municipales conclues le 30 mars ont marqué une défaite remarquable du Parti socialiste, qui perd la gestion de dizaines de villes. Le vote marque un désaveu évident de la politique menée depuis deux ans par MM. Hollande et Ayrault et par leur majorité.

Mais est-ce bien une défaite de la gauche, comme le proclament à l’envi les commentateurs politiques des médias dominants ? La défaite du PS est-elle la défaite de la gauche ? Cela ne serait vrai que si le PS était à gauche. Mais le PS n’est pas à gauche.

Entendons-nous : il proclame en permanence qu’il est de gauche, il ancre son histoire dans la gauche, et, incontestablement, ses électeurs se pensent eux-même à gauche. C’est-à-dire inspirés par l’idée fondamentale que la paix sociale ne peut exister que dans la justice, et que cette justice passe essentiellement par la recherche de l’égalité entre les citoyens, par la maîtrise des rapports d’inégalité afin que que la force des uns ne surpasse pas trop celle des autres.

Et pour qu’un parti puisse être dit de gauche, il faut qu’il mène une politique de gauche. Et dans un contexte historique caractérisé par un niveau d’inégalité historique, par la domination des banques et des marchés financiers sur la politique économique, par l’échec du croissancisme à résoudre les problèmes écologiques et à endiguer la pauvreté croissante, une politique de gauche serait de s’attaquer résolument - dans une perspective européenne - aux revenus des plus riches et des paradis fiscaux, aux pouvoirs financiers, au productivisme.

Le PS, M. Hollande, ont-ils mené cette politique ? Non. Ils ont suivi la même politique que l’UMP, que M. Sarkozy. Agitant le chiffon rouge du mariage pour tous - un moyen astucieux de détourner l’attention pendant qu’on s’asujettisait aux desiderata des marchés -, injectant une pincée de mesurettes sociales, ils ont continué sur la lancée du néo-libéralisme en vigueur dans tous les pays européens, alors même que le désastre provoqué par les marchés financiers en 2008 aurait dû conduire à un radical changement de cap.

Les électeurs n’ont donc pas boudé "la gauche" : ils ont boudé une politique mensongère, et même perverse. Car après tout, avec l’UMP, on sait où l’on est : dans le camp des dominants, du capitalisme sans remords. Avec le PS, on se croit à gauche, et il est plus difficile de combattre des dirigeants que l’on croit ses alliés. Ce mensonge est en train de prendre fin : nombre d’électeurs de gauche ont préféré s’abstenir ou aller ailleurs plutôt que de maintenir cette fiction d’un vote de gauche.

Pourquoi alors ne se sont-ils pas reportés sur le Front de gauche ou sur EELV ? Parce que ces deux mouvements maintiennent une alliance avec le PS....

 

*Suite de l'article sur reporterre

 

 

Source : www.reporterre.net

 

 

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31 mars 2014 1 31 /03 /mars /2014 21:47

 

 

 

Source : www.mediapart.fr

 

Valls à Matignon: un triple contresens

|  Par François Bonnet

 

 

La démocratie d'opinion contre la responsabilité politique : en nommant Manuel Valls premier ministre, François Hollande fait un choix contraire aux leçons des municipales. Là où une demande de gauche et de justice sociale s'est exprimée, le président brandit le discours d'ordre, de sécurité et de libéralisme : celui-là même qui a organisé la descente aux enfers de la gauche.

Vingt-quatre heures après une déroute électorale historique (plus de 150 villes perdues par le PS), François Hollande a donc pris acte de la sanction de ses deux premières années de présidence. Les rites de la Ve République sont immuables. Institutions obligent, le président a mécaniquement sacrifié son premier ministre fusible. Jean-Marc Ayrault, renvoyé de Matignon, portera seul la responsabilité de la défaite. Autre rituel : les seules enquêtes d’opinion auront décidé de l’identité du nouveau locataire de Matignon.

 

Manuel Valls 
Manuel Valls © Reuters

Manuel Valls, 51 ans, accède enfin à ce poste de premier ministre tant espéré. Il retrouve un Matignon où il avait débuté il y a vingt-cinq ans comme conseiller technique de Michel Rocard… Il reste à en expliciter le choix et les conséquences politiques lourdes qu’il entraîne. Car à ce stade, la promotion du ministre de l’intérieur apparaît comme un exact contresens par rapport aux enseignements évidents de ces deux tours de municipales. Triomphe de la démocratie d'opinion, du story-telling et de l'habileté communicationnelle, cette nomination allégera peut-être la pression subie par François Hollande. Mais ce choix et les débats qu’il va déclencher dans toute la gauche peuvent aussi offrir dans les mois qui viennent l’opportunité de vrais éclaircissements et d’une forte recomposition à gauche.

  • 1. Sanctionné lui aussi par l'électorat de gauche

Car avant-dernier de la primaire socialiste de 2011, avec 5,63 % des voix, peu populaire chez les militants socialistes, Manuel Valls est également l’un des grands sanctionnés de ces municipales. Et c'est le premier contresens de cette nomination. Celui que l’on a présenté durant des années comme l’homme fort du département de l’Essonne a été ces deux dimanches électoraux le recordman de l’abstention. En troisième position sur la liste socialiste d’Évry, préfecture du département, Manuel Valls n’aura en rien convaincu ni mobilisé l'électorat de la gauche. L’abstention au premier tour à Évry a été de 61 % ; au deuxième tour, elle est de 59 %. Et son successeur, Francis Chouat, l’emporte avec 50,55 % des voix.

De cette ville nouvelle et populaire, dont il a été maire de 2001 à 2012, Manuel Valls n’aura en rien fait un laboratoire, ni en termes de démocratie locale et d'innovation citoyenne, ni en termes de développement économique. En revanche, dans ce département englouti dans les affaires locales, où clientélisme et marchés publics suspects prospèrent, le nouveau premier ministre s’est retrouvé accroché dans plusieurs dossiers (retrouvez ici, ou encore ici nos différents articles).

Outre une abstention historique, ce scrutin municipal a été sans surprise marqué par un nouveau décrochage des quartiers populaires, de nouveau installés durablement aux marges de la vie républicaine. À la demande sociale, de justice et de lutte contre les inégalités qui s'est massivement exprimée lors de ces municipales, François Hollande répond par un message d'ordre et d'autorité que Manuel Valls a tant tenu à incarner depuis le ministère de l'intérieur. C'est le deuxième contresens de cette nomination.

  • 2. Incapable d'endiguer la montée du Front national

Il n'a échappé à aucun électeur que le « vallsisme », cocktail de discours sécuritaire et de stigmatisation des populations étrangères, mélange d'activisme et d'immobilisme réformateur, n'aura en rien endigué depuis deux ans la montée en puissance du Front national. Le FN vient d'emporter une douzaine de villes, dont une – contre les socialistes – dès le premier tour ; il compte plus de 1 200 conseillers municipaux, un résultat sans précédent.

 

Valls à Marseille 
Valls à Marseille © Reuters

Depuis la place Beauvau, Manuel Valls n'aura servi à rien dans l'indispensable lutte contre l'extrême droite. En procédant à des expulsions massives de Roms, en multipliant les déplacements spectacles à Marseille sur la sécurité, en mettant en scène un duel personnel contre Dieudonné au mépris des libertés publiques, en faisant la réclame d'une laïcité étriquée devenue machine à exclure, Valls n'aura cessé d'arpenter les chemins ouverts par Nicolas Sarkozy et Brice Hortefeux. Pire, il a durablement placé au cœur même du débat public des thématiques légitimant l'agenda développé par le parti d'extrême droite.

  • 3. Acteur du reniement des promesses électorales

Troisième contresens, le nouveau premier ministre n'aura cessé ces deux dernières années d'incarner les renoncements, voire les reniements des socialistes au pouvoir. D'abord en jetant au panier la promesse d'instaurer un dispositif de lutte contre les contrôles d'identité au faciès, par l'instauration de récépissé. Ensuite en renvoyant aux calendes grecques cette autre promesse emblématique : le droit de vote des étrangers aux élections locales. Enfin en se mettant en travers de toute nouvelle évolution de la loi sur la famille et en s'opposant à l'ouverture de la PMA (procréation médicalement assistée) aux couples de lesbiennes.

Un œil sur les sondages, convaincu d'une droitisation rapide de la société française, Manuel Valls aura transformé ce qui pouvait sembler à certains une position originale au sein du PS en un facteur de blocage et d'échec d'une gauche parvenue au pouvoir et aussitôt oublieuse de ses engagements et des bases de son électorat. Et ces deux dernières années, campé sur une position d'autorité, préférant stigmatiser les juges et sa collègue Christiane Taubira, rejouant ce vieux scénario écrit par Charles Pasqua et Nicolas Sarkozy d'une justice laxiste contre une police républicaine, il s'est bien gardé de toute incursion sur le terrain social. Sauf lorsqu'il s'était employé à tailler en pièces la proposition de loi sur l'« amnistie sociale » visant à effacer les condamnations subies ces dernières années par des délégués syndicaux ou représentants de salariés.

 

Manuel Valls et Christiane Taubira 
Manuel Valls et Christiane Taubira © Reuters

 

  • L'hyper-Valls ou la faiblesse du hollandisme

« L'hyper-Valls ou la faiblesse du hollandisme », écrivait il y a quelques mois Lénaïg Bredoux pour mieux souligner le contraste entre l'activisme d'un ministre de l'intérieur se mêlant de tout et un couple Hollande-Ayrault fonctionnant dans la confusion, incapable de donner une lisibilité à leur action. En installant Manuel Valls à Matignon, François Hollande ne fait pas seulement la courte échelle à un communicant hors pair, ambitieux et toujours soucieux de ses seuls intérêts. Il prend le risque de devoir abandonner un peu de ces pleins pouvoirs dont bénéficie le président de la République.

Sont-ils en désaccord pour autant ? Rien ne le laisse penser, et surtout pas sur l'essentiel. Ayant toujours revendiqué des engagements de politique économique sociale libérale, ayant plaidé lors de la primaire socialiste pour une « règle d'or » budgétaire et la TVA dite sociale, Manuel Valls ne trouvera aucun mal à défendre le pacte de responsabilité engagé par Hollande et qui reprend en fait bon nombre de ses propositions (voir ici notre vidéo).

Dès dimanche soir, les ministres poids lourds du gouvernement n'avaient d'ailleurs laissé aucun doute sur la poursuite de la même politique économique. Pour Pierre Moscovici, cette débâcle municipale « est le prix du courage d'avoir engagé de grandes réformes ». Pour Michel Sapin, il était exclu d'engager « une politique de zigzags, il faut affirmer la continuité ». Même cap donc, ignorant la demande sociale qui s'est fortement exprimée dans les territoires et villes de la gauche ces 23 et 30 mars.

  • Pour quelle majorité présidentielle ?

« Si Manuel Valls est sincère politiquement, s'il n'a pas menti aux Français et qu'il défend toujours la ligne de la primaire pendant laquelle il s'est revendiqué de Tony Blair, c'est une catastrophe qui ne peut pas résoudre les problèmes des Français. L'homme n'est pas en question, mais sa politique l'est », nous déclarait dimanche soir Pascal Durand, ancien dirigeant d'Europe Écologie-Les Verts et tête de liste aux prochaines élections européennes. Les écologistes tiendront-ils cette position répétée ces dernières semaines qu'ils n'intégreront pas un gouvernement dirigé par Manuel Valls ? Ce sera le premier test de la majorité présidentielle.

Le deuxième sera le choix fait par Christiane Taubira d'être, ou non, ministre d'un Manuel Valls qu'elle n'a cessé d'affronter. Le troisième sera la réaction du parti socialiste et, surtout, de ses parlementaires. Essorés par les municipales, ils ont en perspective des élections européennes qui s'annoncent catastrophiques, un Sénat qui devrait rebasculer à droite et des élections régionales qui promettent de nouvelles défaites.

Le casting Valls sans réorientation politique majeure, sans réengagements forts faits à un électorat de gauche qui a crié dans les urnes son mécontentement, amènera-t-il quelques parlementaires socialistes et écologistes à rompre ? C'est désormais l'un des principaux enjeux de la présidence Hollande. Il peut acter de la fin d'un PS épuisé, à l'image de la défunte SFIO molletiste, et augurer ainsi d'une recomposition d'ensemble de la gauche. Mais il faudra pour cela que bon nombre d'élus socialistes refassent cet exercice oublié depuis des années : de la politique.

 

Lire aussi

 

 

Source : www.mediapart.fr

 

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31 mars 2014 1 31 /03 /mars /2014 21:41

 

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Le déficit public de la France atteint 4,3% en 2013

|  Par La rédaction de Mediapart

 

 

Contrairement aux engagements du gouvernement socialiste sur une réduction à 4,1 % en 2013, le déficit public français s'est établi à 4,3 %. La dette atteint 93,5 % de PIB.

Le déficit public de la France en 2013 s'est établi à 4,3 % du produit intérieur brut, au-delà des 4,1 % prévus par le gouvernement, a révélé dimanche 30 mars le journal Les Échos.

Le chiffre officiel doit être publié lundi matin par l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). En 2012, le déficit public, qui prend en compte les déficits cumulés de l'État, des régimes de sécurité sociale et des collectivités locales, se montait à 4,8 % du PIB.

Paris s'est engagé auprès de ses partenaires européens à ramener le déficit sous la barre des 3 % en 2015, seuil maximal fixé par les traités européens. Ces mauvais résultats, provoqués par des moindres rentrées fiscales, ne devraient pas permettre au gouvernement socialiste de respecter ses engagements. En 2013, la dette atteint 93,5 % de PIB (contre 93,4 % prévus). En 2012, la dette avait atteint 90,2 % du PIB.

 

 

Source : www.mediapart.fr

 

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31 mars 2014 1 31 /03 /mars /2014 21:33

 

 

Source : www.mediapart.fr

 


Le rapport de Caritas Europe qui dénonce le coût humain de la crise en Europe

|  Par La rédaction de Mediapart

 

 

L’ONG accuse les politiques d’austérité imposées par l’Europe. Elle demande aux gouvernements d’accepter d’en reconnaître l’échec et de trouver des alternatives.

Après de nombreuses ONG, Caritas Europe dresse un deuxième rapport accablant sur la situation en Europe. Montée de la pauvreté, montée des inégalités, dégradation des niveaux de vie, chômage, violences, malnutrition, baisse de la santé, de la scolarité… l’ONG dit être submergée par l’effondrement européen.

Toutes les barrières de protection ont sauté, accuse l’ONG, qui s’est intéressée en priorité aux sept pays européens les plus touchés par la crise – Grèce, Espagne, Portugal, Irlande, Italie, Chypre et Roumanie. Le coût humain de la crise y devient insupportable.

La grande pauvreté atteint désormais plus de 10 % de la population. Les salariés, quand ils travaillent, gagnent parfois si peu qu’ils ne peuvent subvenir à leurs besoins. Près de 500 000 salariés en Europe, selon ses estimations, ne peuvent plus se payer un logement. Les populations les plus vulnérables – les femmes, les émigrés non européens, les personnes sans formation – sont les premières atteintes. L’exclusion est devenue telle que l’ONG dit voir de plus en plus de personnes sorties totalement du système et ne comptant plus que sur elles-mêmes.

Peu habituée jusqu’alors à investir le champ politique, Caritas Europe y entre désormais de plain-pied et accuse. Les politiques imposées par l’Europe sont, selon elle, les grandes responsables de cette désagrégation sociale. « Les hauts niveaux de dettes (publiques) n’ont pas été à l’origine de l’effondrement de la croissance, comme les auteurs d’une importante étude (Ash & Pollin 2013) l’ont démontré. Néanmoins, alors que la crise se poursuit, l’attention s’est détournée des évidentes fautes des marchés financiers et s’est tournée vers les erreurs supposées des gouvernements. En fait, le poids du règlement de la crise créée par les marchés financiers et les banques centrales et les régulateurs qui étaient censés les contrôler a été transféré sur les "travailleurs ordinaires, les services publics, les vieux et les faibles" (Quiggin 2012). Quiggin décrit cette politique d’austérité accrue non simplement comme "une idée d’économie zombie" mais comme "une stratégie politique de guerre de classe". »

Le rapport poursuit : « La principale préoccupation parmi les dirigeants a été la volonté, conduite par la Banque centrale européenne, qu’aucune banque ne devait faire faillite et que les problèmes de déficit budgétaire seraient corrigés par l’imposition de mesures d’austérité et de réformes structurelles. Cette politique "de ne pas laisser un seul porteur obligataire derrière" constitue une socialisation massive des dettes accumulées dans les banques privées et représente le plus large transfert de richesses des citoyens vers les créditeurs privés dans l’histoire de l’Europe. »

« Les faits réunis dans ce rapport, et dans le précédent, nous amènent de nouveau à conclure que la politique mettant l’accent prioritaire sur l’austérité ne marche pas en Europe et qu’une alternative doit être d’urgence adoptée », conclut l’ONG en listant une série de priorités allant d’une plus grande prise en compte des impacts sociaux dans les mesures adoptées à une restructuration des dettes, en passant par une  réforme du système bancaire afin de supprimer l’aléa moral dont il bénéficie. Bref, de reprendre toute la gestion de la crise à zéro.

 

 

 

 

 

Source : www.mediapart.fr

 

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