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1 juillet 2014 2 01 /07 /juillet /2014 21:36

 

Source : www.lemonde.fr/les-decodeurs

 

 

Paradis fiscaux : les banques françaises toujours frileuses sur la transparence

Le Monde.fr | 01.07.2014 à 17h38 • Mis à jour le 02.07.2014 à 01h22 | Par Mathilde Damgé

 
 

Dès septembre 2009, Nicolas Sarkozy déclarait : « Les paradis fiscaux, le secret bancaire, c'est fini », en septembre 2009, pour vanter l'engagement du G20 à lutter contre l'opacité de ces territoires à la fiscalité faible ou nulle.

Trois ans plus tard était adoptée la loi bancaire, qui, oblige les banques, et plus largement l'ensemble des grands groupes français, à rendre publics leurs activités et leur niveau d'imposition dans les paradis fiscaux :

« Les établissements de crédit et les sociétés de financement publient en annexe à leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les Etats ou territoires non coopératifs. »

Quelles données doivent communiquer les banques ?

 

Les banques doivent rendre publiques leurs activités dans les paradis fiscaux ; certaines renâclent et la plupart des données déjà fournies sont incomplètes.

 

A compter du 30 juin, les établissements doivent donc publier une fois par an les informations suivantes : nom des implantations, nature d'activité et localisation géographique ; produit net bancaire et chiffre d'affaires ; effectifs, en équivalent temps plein ; bénéfice ou perte avant impôt ; montant des impôts sur les bénéfices dont les implantations sont redevables, en distinguant les impôts courants des impôts différés ; subventions publiques reçues (les trois derniers éléments sont attendus à partir de l'an prochain seulement).

Des données attendues puisque elles permettent de vérifier que les banques sortent des paradis fiscaux, comme elles s'y sont engagées depuis 2009 et leur déclaration commune via la Fédération bancaire française.

Pour les mesurer, nous avons pris la liste établie par la General accountability office, l'équivalent américain de la Cour des comptes, qui permet d'avoir une liste plus large que celle du Forum fiscal mondial (émanation de l'Organisation de coopération et de développement économiques, OCDE), qui ne comprend que 20 pays (en rouge ou orange dans ce tableau), mais moins englobante que celle de l'association Tax Justice Network, qui comprend plus de 80 pays, dont la France.

Voir : La carte de la présence des banques françaises dans les paradis fiscaux

Données incomplètes

La plus importante banque tricolore, BNP Paribas a également les effectifs et le produit net bancaire (l'équivalent du chiffre d'affaires dans le secteur financier) les plus importants.

Son document précise que la liquidation de sa filiale à Panama serait « en attente de l'aval du régulateur local », tandis que l'unité des îles Vierges britanniques (BVI) – qui n'est pas mentionnée dans le document – serait en voie de liquidation.

En janvier, pourtant, lors d'une enquête à Tortola, capitale des îles Vierges britanniques, Le Monde avait pu rencontrer des dirigeants d'une entité dénommée BNP Paribas (BVI) Trust Corporation, qui avaient dit « dépendre de BNP Paribas Jersey et Singapour » et n'avaient pas mentionné un tel processus de liquidation.

 

Des « hubs » d'optimisation fiscale

Crédit agricole arrive en deuxième position, quand on compare les effectifs présents dans les paradis ficaux. La banque coopérative a (.PDF) exclu les « entités classées en activités destinées à être cédées », ce qui n'éclaircit pas le tableau dans le sens où la liquidation ou la cession peut prendre des mois ou des années.

Au final, les Etats les plus représentés dans sa publication sont les plus connus (Monaco, Luxembourg, Hong Kong, Suisse, Singapour), des sortes de « hubs » d'optimisation fiscale réputés pour leur inocuité en terme d'impôts.

Société générale est également présent dans ces territoires. L'établissement a publié le document le plus incomplet puisque, même s'il inclut les activités de chaque filiale, en plus du PNB et des effectifs, il manque dix informations concernant des territoires comme les Caïmans, Guernesey, la Lettonie, le Liban, Maurice ou encore Malte.

Natixis, banque certes moins importante, présente toutefois dans son document de référence une activité assez significative dans les territoires non coopératifs. Là encore, plusieurs informations sont manquantes : elle affirme ainsi avoir une activité aux Iles Caïmans, avec un PNB de 8,9 millions d'euros sans aucun effectif mentionné. Cette donnée est également absente concernant Malte (où elle a un PNB de 1,1 million d'euros) et le Liban, où elle n'aurait aucune activité.

Lire en édition abonnés : Paradis fiscaux : les banques se dévoilent


Les Verts européens dénoncent un conflit d'intérêt à Bruxelles

La polémique enfle à Bruxelles où des associations et des eurodéputés dénoncent la nomination du cabinet d'audit PriceWaterHouseCoopers (PWC) pour réaliser une étude sur l'impact des nouvelles obligations de transparence dans le secteur bancaire.

La directive CRD4 oblige en effet les banques à divulguer les impôts payés et les subventions reçues, pour tous les pays d'implantation. Pour les Verts européens, la Commission aurait dû réaliser l'étude elle-même car le cabinet est pris dans un conflit d'intérêt, ayant audité une partie des grandes banques européennes, qui sont donc ses clients, et ayant en outre conseillé des multinationales en matière d'optimisation fiscale.

 Mathilde Damgé
De l'éco, du décryptage et une pincée de data

 

 

Source : www.lemonde.fr/les-decodeurs

 


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1 juillet 2014 2 01 /07 /juillet /2014 21:02

 

Source : www.lemonde.fr

 

 

 

Comment les Européens poussent les Américains à déréguler la finance

Le Monde.fr | 01.07.2014 à 16h39 • Mis à jour le 01.07.2014 à 20h47 | Par Mathilde Damgé et Maxime Vaudano

 
 

 

 

Dans le cadre des négociations sur l'accord commercial transatlantique, les Européens s'apprêteraient à faire une proposition demandant moins de règles pour les banques et les marchés financiers et remettant en cause le travail d'encadrement de ce secteur réalisé depuis la crise.

C'est ce qu'a révélé un document qui a fuité grâce à un groupe bruxellois anti-lobbys appelé Corporate Europe Observatory (CEO). Ce dernier a en effet rendu public, mardi 1er juillet, un projet de proposition de la Commission datant du 5 mars dernier, qui visait à convaincre les Etats-Unis de l'intérêt d'une coopération dans le domaine de la régulation financière des deux côtés de l'Atlantique.

Le traité de libre-échange entre l'Europe et les Etats-Unis, le TTIP (Transatlantic trade and investment partnership), aussi appelé Tafta (pour Trans-Atlantic free trade agreement) – en cours de négociation – doit faciliter les échanges en harmonisant les multiples normes et contraintes qui, des deux côtés de l'Atlantique, freinent le commerce.

Lire le décryptage : Le traité transatlantique décodé

Lobbying des banques européennes

Selon les auteurs de la note accompagnant la fuite, les chercheurs Myriam Vander Stichele et Kenneth Haar, ce travail est surtout l'aboutissement du lobbying des banques européennes qui voient l'intérêt d'alléger la pression qu'exercent les régulateurs américains sur leurs activités aux Etats-Unis.

« Il sera difficile à l'avenir d'adopter et de mettre en place des règles ambitieuses pour encadrer le secteur financier si la proposition de l'Union européenne intègre la 'coopération régulatoire', un ensemble de lois et de procédures qui doivent garantir que la régulation de l'un n'empiète pas sur celle de l'autre. »

L'avantage pour les banques européennes serait que, grâce à ce « moins-disant régulatoire », elles pourraient opérer aux-Etats-Unis avec leurs propres réglementations européennes, plus laxistes, ce qui leur donnerait un avantage décisif par rapport à leurs concurrentes américaines.

Les normes américaines obligent par exemple les filiales de banques étrangères à détenir un certain ratio de capital par rapport aux opérations menées, pour se protéger en cas de pertes importantes.

« De la pure mauvaise foi », lâche un négociateur européen, qui réfute l'idée que l'Europe veut affaiblir la législation européenne. Michel Barnier, commissaire européen chargé des marchés, a redit lors d'un discours le 13 juin dernier, qu'il était crucial d'inclure les services financiers dans l'accord pour garantir la stabilité du système économique mondial.

D'après une autre fuite, cependant, la Commission européenne ferait pression sur les négociations en menaçant d'exclure complètement les services financiers de l'accord de libre-échange si les Etats-Unis n'acceptent pas le principe de la coordination en matière de régulation.

Des normes américaines plus strictes

« Les lobbys financiers font entrer la dérégulation par la porte de derrière, gentiment déguisée sous le terme de 'coordination' entre les Etats », déplore Daniela Gabor, spécialiste des marchés financiers et professeur à l'université britannique de West England. « Les capacités techniques engagées [pour mettre en place cette coopération] sont plutôt vagues, d'ailleurs, promettant de s'en remettre à un conseil d'experts... »

Aux Etats-Unis, en revanche, les lobbys n'ont pas eu gain de cause face à la volonté des politiques. L'ensemble des banques, étrangères et américaines, pourrait ainsi devoir rendre des comptes sur la totalité de ses activités concernant les produits dérivés (produit financier dont le prix varie selon le cours de l'actif sur lequel il est indexé : pétrole, dollar, obligations grecques...), y compris en dehors du pays.

Du coup, les représentants des grandes banques américaines sont plutôt favorables à l'idée de mettre ce dossier sur la table des négociations... avec l'espoir que cet accord coupe l'herbe sous le pied aux différentes réformes envisagées pour renforcer l'encadrement de leur activité. 

Lire l'interview : Régulation bancaire : « L'Europe est moins stricte que les Etats-Unis »

La loi bancaire européenne compromise

Mais l'administration Obama ne l'entend pas de cette oreille. Il y a un an, l'ambassadeur des Etats-Unis auprès de l'Union européenne, William Kennard, avait déjà annoncé la couleur en se déclarant opposé à l'inclusion des services financiers dans les négociations commerciales entre l'Union européenne et les Etats-Unis :

« Il pourrait s'avérer contreproductif de les inclure dans une négociation commerciale, parce que cela pourrait la ralentir et l'alourdir avec des sujets qui n'ont pas besoin d'y être. »

Si la position américaine n'a pas changé d'un iota, les négociateurs européens continuent de faire pression pour intégrer les services financiers à l'accord transatlantique. « Ils seront sur la table lors du prochain cycle de négociation [du 14 au 18 juillet] », assure un fonctionnaire de la Commission, alors que des rumeurs insistantes faisaient état d'un arrêt des discussions transatlantiques sur ce chapitre.

« C'est écoeurant », réagit Dominique Plihon, professeur d'économie financière à l'université Paris XIII et président du conseil scientifique d'Attac. « Tout se fait en secret alors que notre propre gouvernement participe à ces négociations et qu'il a soutenu, du moins officiellement, plusieurs projets de régulation européens, comme la loi bancaire, qui se retrouvent compromis. »

Tafta versus Fatca

Coïncidence du calendrier, le document de la Commission européenne a fuité le jour où entre en vigueur la loi américaine Fatca (Foreign account tax compliance act) qui vise à lutter contre les montages d'évasion fiscale impliquant des comptes ou entités étrangères détenus par des contribuables américains.

Les intermédiaires financiers non-américains doivent désormais identifier les contribuables américains dans leurs bases clients et déclarer à l'administration fiscale américaine les revenus bénéficiant directement ou indirectement à ces derniers, permettant ainsi le recoupement automatisé avec leurs déclarations individuelles.

Le refus de respecter ces obligations peut être sanctionné par l'application d'une retenue à la source de 30 % sur certains paiements.

 

 

 


Source : www.lemonde.fr

 

 

 

 

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1 juillet 2014 2 01 /07 /juillet /2014 19:03

 

Source : nada-info.fr

 

Billet posté par Administrateur Nada-info.fr
le 17 juin 2014

 

Epandage médiatique #3

 

 

 

Voici une troisième vidéo de notre série Épandage médiatique, ayant pour titre « Les zélés du désir »
L’économiste Frédéric Lordon repère au travers de la figure du consommateur roi véhiculée par la publicité, l’impact de la propagande ultra-libérale sur le salariat.

 

 

Source : nada-info.fr

 

 


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1 juillet 2014 2 01 /07 /juillet /2014 18:05

 

Source : www.reporterre.net

 

Alternatives

Et la friche urbaine devint jardin partagé...

Quartiers en Transition

mardi 1er juillet 2014

 

 

Dans le 18e arrondissement de Paris, une friche coincée entre deux immeubles sert de dépotoir depuis vingt-cinq ans. Une action a été menée pour l’investir, avec le rêve d’en faire un lieu par et pour les habitants du quartier.


Un dentier, une guitare, des compteurs électriques, des pièces de monnaies de Nouvelle-Calédonie, des bouteilles aux contenus de toutes sortes, deux matelas…. Reflet de notre société de consommation et du tout jetable, la biodiversité de la friche urbaine du 71 rue Philippe de Girard dans le 18e était assez loin de celle que l’on pouvait imaginer dans pareil lieu…

Depuis plus de 25 ans, cet interstice aux belles proportions – un peu moins de 200m² – fait partie de la vie quotidienne du quartier et des riverains. Transformé en mini dépotoir par certains ou rêvé en futur jardin partagé par d’autres, il semble surtout aujourd’hui dans le viseur de la Ville de Paris pour laisser sa place à un… immeuble !


- La friche avant... -

Paris, une des villes les plus denses du monde et qui compte moins de 5 m² d’espaces verts par habitants contre 26 m² pour Berlin par exemple (l’OMS elle, situe le besoin d’espaces verts en milieu urbain à 12 m²/habitants) continue ainsi à marche forcée, à imposer la minéralisation de son territoire.

« Vous faites quoi Monsieur ? Un parc ? »

Voilà qui ne va pas de soi pour le collectif de citoyens qui a investi dimanche 22 juin la petite friche. En quelques heures, et après avoir sorti trois gros sacs de chantier remplis d’ordures, cet espace a changé de visage. Sous l’effet des sécateurs et autres scies maniés par les guérilleros jardiniers pour se frayer un passage entre les ailantes et les buddleia, le fameux « arbre à papillons », un petit jardin à pris vie, ouvrant une fenêtre de nature sur le quartier...

 

*Suite de l'article sur reporterre

 

 

Source : www.reporterre.net

 

 

 

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1 juillet 2014 2 01 /07 /juillet /2014 17:15

 

Source : cadtm.org

 

CADTM

 

“Annuler la totalité de la dette jugée illégitime”

29 juin par Patrick Saurin

 

 


Entretien. Un groupe de travail du Collectif pour un Audit citoyen de la dette publique a publié en mai un rapport |1| qui vise à répondre à une série de questions essentielles  : d’où vient la dette  ? A-t-elle été contractée dans l’intérêt général, ou bien au bénéfice de minorités déjà privilégiées  ? Qui détient ses titres  ? Peut-on alléger son fardeau autrement qu’en appauvrissant les populations  ? Nous avons interrogé Patrick Saurin, porte-parole de Sud-BPCE et membre du CADTM (comité pour l’annulation de la dette du Tiers monde) qui a participé au groupe de travail.

«  Depuis plus de 30 ans, nous vivons au-dessus de nos moyens  » a déclaré Manuel Valls le 16 avril dernier. Votre rapport met en cause le discours dominant selon lequel la dette viendrait de dépenses trop élevées de l’État. Peux-tu préciser ce point  ?
Le discours de Manuel Valls est le même que celui tenu par ses prédécesseurs sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Or il s’agit d’un pur mensonge. En effet, en tendance, de 1978 à 2012, les dépenses ont diminué de 2 points de PIB (et de 3,5 points hors intérêts de la dette), alors que dans le même temps, les recettes ont chuté de 5,5 points de PIB. Les Français ne vivent donc pas au-dessus de leurs moyens  : en vérité, l’essentiel du problème provient d’une baisse des recettes fiscales et d’intérêts trop élevés versés aux banques.

Vous mettez l’accent sur deux facteurs dans la hausse de la dette de l’État  : les baisses d’impôt et les taux d’intérêt. Peux-tu nous donner des ordres de grandeur  ?
Selon nos estimations qui ne forcent pas le trait, ces trente dernières années, le manque à gagner du fait des cadeaux fiscaux (qui ont pour l’essentiel bénéficié aux grandes entreprises et aux ménages aisés) représente 488 milliards d’euros. Quant au surcoût de dépenses provenant des taux d’intérêt élevés payés aux banques sur les titres de la dette, on a chiffré à 589 milliards d’euros le total des intérêts excédant un taux d’intérêt réel de 2 %, un taux moyen auquel l’État aurait dû se financer sur la période.

Pour les collectivités locales, deux autres facteurs interviennent  : les transferts de charge de l’État et les prêts toxiques  ?
Effectivement, les collectivités subissent de la part du gouvernement une double peine. Tout d’abord, la décentralisation a conduit à un transfert de charges de l’État vers les collectivités sans que cela donne lieu à un transfert de recettes correspondantes. Ainsi, une diminution des dotations de 11 milliards d’euros est prévue entre 2013 et 2017 en application du Pacte de stabilité |2|.
Ensuite, les collectivités risquent de devoir prendre en charge un surcoût de l’ordre de 15 milliards d’euros au titre des emprunts toxiques. En effet, le gouvernement est en train de faire voter par le Parlement un projet de loi scandaleux dont l’objet est de faire supporter par les collectivités et les contribuables les conséquences de la spéculation des banques |3|. De quoi s’agit-il  ? Début 2013, l’État a créé la Société de financement local (SFIL), une structure à 100 % publique chargée de reprendre l’encours des prêts aux collectivités de la banque Dexia en faillite, dont 8,5 milliards de prêts toxiques. Or depuis quelques mois, plusieurs décisions de tribunaux ont condamné les banques assignées par les collectivités, en particulier sur le motif d’un taux effectif global (TEG) absent ou erroné dans les contrats. Pour contourner cette jurisprudence qui s’impose à la SFIL comme aux banques, le gouvernement a conçu un projet de loi scélérat visant à valider rétroactivement les contrats d’emprunt illégaux. Voté en procédure accélérée au Sénat le 13 mai dernier par le PS et EELV, ce texte va être prochainement présenté devant l’Assemblée nationale.

Vous évaluez à 59 % du total la partie illégitime de la dette. Quels sont les critères que vous utilisez  ?
Nous avons calculé que, si au cours des trente dernières années, l’État avait maintenu constante la part de ses recettes dans le PIB au lieu de s’appauvrir du fait de cadeaux fiscaux injustifiés, et s’il s’était financé à un taux raisonnable au lieu d’engraisser les banques privées, il aurait disposé de 1077 milliards d’euros supplémentaires (les 488 et 589 milliards d’euros cités précédemment), un montant qui représente 59 % de sa dette publique actuelle.

Six ans après 2008, aucune vraie réforme bancaire n’a eu lieu et la dette continue d’être payée. Qu’est-ce que vous préconisez dans le rapport  ?
La pseudo-réforme de Moscovici a concerné entre 0,4 % et 0,7 % des activités des banques aux dires des banquiers, c’est dire sa portée dérisoire. Le rapport préconise l’annulation de tout ou partie de la dette illégitime combinée à la mise en place d’un impôt exceptionnel progressif sur les 10 % les plus riches. On propose également d’obliger les banques à souscrire un quota de titres de la dette publique.

À ton avis, quelles sont les mesures immédiates que devrait prendre un vrai gouvernement de gauche par rapport à la dette publique et à la finance  ?
De mon point de vue, les mesures immédiates doivent aller à l’essentiel et tirer les conséquences de la situation révélée par l’audit. Tout d’abord, il faut annuler la totalité de la dette jugée illégitime, naturellement en prenant soin de veiller à la protection des petits porteurs et des structures publiques le cas échéant.
Ensuite, il faut socialiser l’intégralité du système bancaire en créant un véritable service public bancaire. À la différence d’une nationalisation, la socialisation place les banques sous contrôle citoyen avec un partage de décision entre les dirigeants, les élus locaux ainsi que les représentants des salariés, des clients, des associations et des instances bancaires nationales et régionales.
Cette question est à mes yeux le cœur du problème. Dans un article du Guardian le 9 juin dernier |4|, commentant notre rapport d’audit, Razmig Keucheyan ne dit pas autre chose lorsqu’il écrit au sujet de notre proposition de socialisation du secteur bancaire  : «  Cela, bien sûr, est la partie la plus difficile, là où des éléments de socialisme sont introduits en plein cœur du système.  » Comme le préconise Sud BPCE, mon syndicat, cette socialisation doit concerner non seulement les banques de détail mais également les banques d’affaires. Ce sont ces grandes banques, les banques de financement et d’investissement (BFI), qui sont pour l’essentiel à l’origine de la crise de 2007-2008 du fait des produits spéculatifs qu’elles ont conçus et commercialisés pour en tirer tous les profits avant de laisser les États et les contribuables en supporter les pertes colossales. Celui qui douterait du bien-fondé et de la nécessité de socialiser ces banques d’affaires n’a qu’à ouvrir son journal et consulter la rubrique «  Fraudes, scandales et faits divers  » pour s’en convaincre.
Aujourd’hui, l’urgence est la transition écologique qui doit être au cœur de notre projet politique et mobiliser l’essentiel de nos moyens financiers. Or, seules de grandes banques socialisées qui n’ont pas le profit et la spéculation comme alpha et oméga peuvent mener à bien un tel projet, pas des banques privées détenues par des actionnaires véreux, des marchands d’armes ou des sociétés comme Total ou Monsanto qui mettent à sac la planète et affament les peuples.

Propos recueillis par Henri Wilno.

Notes

|1| Pour lire le rapport  : http  ://www.audit-citoyen.org/ ?p=6291

|2| En cumulé, en intégrant toutes les réductions, «  la perte de recettes pour les collectivités sur 2014-2017 atteint 27 milliards d’euros  » selon Alain Guenguant (Alain Guengant, «  Les collectivités locales vont perdre 27 milliards d’euros de recettes d’ici à 2017  », La Gazette des communes, des départements, des régions, n°21/2223, 26 mai 2014, p. 13).

|3| Il s’agit d’une deuxième tentative du gouvernement, la première ayant été censurée par le Conseil constitutionnel le 29 décembre 2013.

|4| http://www.theguardian.com/commentisfree/2014/jun/09/french-public-debt-audit-illegitimate-working-class-internationalim

 

 

Source : cadtm.org

 

 

 

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1 juillet 2014 2 01 /07 /juillet /2014 16:57

 

Source : www.mediapart.fr


La justice s’émancipe enfin du pouvoir

|  Par Michel Deléan

 

 

La garde à vue de l’ancien chef de l'Etat, une première sous la République, montre que l'autorité judiciaire se départit de ses pudeurs vis à vis du politique et du pouvoir exécutif.

Un tabou est tombé, ce 1er juillet 2014. En décidant, pour la première fois dans l’histoire de notre vieille République, de placer un ancien chef de l’Etat en garde à vue, tel un suspect lambda, deux juges d’instruction viennent de nous signifier de façon éclatante que la justice s’est enfin émancipée. Ces deux juges d’instruction du pôle financier de Paris, Patricia Simon et Claire Thépaut, n’ont pourtant fait qu’appliquer les dispositions du Code de procédure pénale.

Aucune immunité, aucun texte de loi ne les empêchait, en effet, de faire interroger l’ex-président Sarkozy par des policiers sous le régime de la garde à vue, dès lors qu’il existait des indices sérieux laissant penser qu’il ait pu participer à la commission d’un délit passible d’une peine de prison, ce qui est manifestement le cas dans cette affaire de trafic d'influence. Même chose pour l’avocat de l’ancien chef d’Etat, Thierry Herzog, et pour les deux hauts magistrats de la Cour de cassation, Gilbert Azibert et Patrick Sassoust, également retenus à l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) dans la même affaire.

 

Nicolas Sarkozy  
Nicolas Sarkozy © Reuters

La décision des juges d’instruction - une fonction que Nicolas Sarkozy entendait supprimer - démontre que la justice ne s’embarrasse plus des hésitations et des prudences du passé. Il suffit de se souvenir du juge d’instruction précautionneux, Alain Philibeaux, qui s’était déplacé, en juillet 2007, jusqu’au bureau de l’ancien président Jacques Chirac, après avoir pris rendez-vous, cela pour procéder à une audition très courtoise (dans l’affaire des emplois fictifs du RPR). L’année suivante, la juge Xavière Siméoni (initialement chargée du volet des chargés de mission de l’Hôtel de Ville) avait, pour sa part, convoqué Chirac au Palais de justice de Paris pour l’auditionner, avant de le renvoyer en correctionnelle. Une fois réunis les deux volets de cette affaire emblématique, dont le cours a longtemps été entravé, un procès a enfin eu lieu, et a abouti à la condamnation du vieux président à deux ans de prison avec sursis, le 15 décembre 2011. Ce qui constituait déjà une première.

Mais même à la grande époque des « affaires du RPR », qui ont valu un long séjour en prison à Alain Carignon (ainsi qu’une semaine de détention provisoire à Michel Roussin), une sorte de privilège tacite protégeait les principales éminences républicaines. Bien que condamnés par les tribunaux, ni Charles Pasqua, ni Alain Juppé, ni Jacques Chirac n’ont auparavant effectué une seule heure de garde à vue. Cette mesure n’était appliquée par les juges qu’aux simples exécutants, aux lieutenants ou aux seconds couteaux. Les plus puissants, eux, n’étaient éventuellement interrogés comme donneurs d'ordres que par le juge lui-même, dans un cadre moins contraint et humiliant, plus solennel et feutré aussi.

Les exceptions récentes qui confirment cette règle non écrite ont concerné Dominique de Villepin (affaire Clearstream), Bernard Tapie et Claude Guéant (affaire de l’arbitrage truqué), ou encore Serge Dassault (affaire des achats de voix à Corbeil-Essonnes), qui ont subi des gardes à vue « VIP ».

Mais dans l’affaire Bettencourt, où il a, pendant un temps, été mis en examen, Nicolas Sarkozy n’a été interrogé que par le juge d‘instruction Jean-Michel Gentil, et n’a jamais été mis en garde à vue. Malgré le non-lieu assez acide dont il a bénéficié en fin d’instruction, l’affaire Bettencourt – qui sera jugée début 2015 – avait montré la nécessité d’une justice indépendante, après qu’un procureur sarkozyste, Philippe Courroye, ait tout tenté pour étouffer ce dossier de financement illicite de l’UMP et de son champion. Une étape supplémentaire a été franchie aujourd'hui.

L’histoire retiendra peut-être qu’il a fallu l‘affaire Cahuzac, puis la création d’un procureur national financier, poste attribué à Eliane Houlette au mois de janvier, pour que l’on confie à des magistrats spécialisés les principales affaires de corruption et de fraude fiscale, tout en leur accordant une relative autonomie.

Il faut se rappeler que c’est Eliane Houlette qui a ouvert une information judiciaire pour « trafic d’influence » et « violation du secret de l’instruction » le 26 février dernier, quand les écoutes du téléphone de Nicolas Sarkozy (alias Paul Bismuth) ont révélé la gravité du système de réseaux de fidèles mis en place dans la haute magistrature et dans la hiérarchie policière. Mais il faut aussi noter que le procureur national financier a pris cette décision - confier le dossier à des juges indépendants - avec le feu vert de son supérieur hiérarchique, le procureur général de la cour d’appel de Paris, François Falletti, un homme que l’on ne peut soupçonner de rouler pour l’Etat PS.

 

Jacques Chirac 
Jacques Chirac © Reuters

L’avenir dira si la garde à vue spectaculaire d’un ex-président peut, à elle seule, sonner le glas d’une certaine idée de la politique. Celle des autocrates pressés, des spécialistes du conflit d’intérêts, et autres partisans de l’affaiblissement des contre-pouvoirs. Comme souvent, certains élus UMP et quelques éditocrates des beaux quartiers auront tôt fait de rappeler que Nicolas Sarkozy est présumé innocent, et qu’il faut se défier d’une « dictature des médias », comme du « populisme », d’une « République des juges » ou encore d'une « justice politique ». Refrain connu.

À partir des années 1980, voilà une petite éternité, des magistrats se sont risqués à disséquer le financement illégal des partis (RPR, PR, CDS, PS, PCF...), à éplucher le train de vie de plusieurs élus (Carignon, Noir, Léotard, Longuet, Mancel, Balkany...) et à pointer les dérives de quelques patrons (Pierre Suard, Jean-Maxime Lévêque, Bernard Tapie, Loïk Le Floch-Prigent, Jean-Marie Messier...). Les Renaud Van Ruymbeke, Eva Joly ou Éric Halphen, déjà populaires dans l’opinion, mais pourfendus par les pouvoirs en place, étaient alors qualifiés de « chevaliers blancs », qui ne comprenaient rien à la marche de l’économie, rêvaient secrètement de prendre la place des politiques, allaient aggraver le chômage et faire monter l’extrême droite.

Aujourd’hui, il serait tentant d’opposer à ceux qui reprennent cette antienne - notamment des sous-ténors de l'UMP, chantres récents et oublieux de « l'impunité zéro » - la thèse symétrique d’une revanche des « petits juges », durement attaqués sous le règne de Sarkozy – au point que l’occupant de l’Élysée avait subitement décrété la mort du juge d’instruction. Mais le complot des juges (et des médias) est une chimère. La réalité est plus simple.

Le temps n’est plus où le monarque républicain et ses vassaux pouvaient échapper à leurs responsabilités. L’époque est plus transparente, plus dure aussi, et elle se veut en tout cas plus égalitaire. Certes, il aura fallu quinze ans et dix affaires pour qu’un Jacques Chirac finisse par être condamné, de façon très symbolique, et en son absence (de célèbres avocats ont cru pouvoir comparer ce jugement à la guillotine révolutionnaire, sans comprendre qu’il s’agissait d’une application très modérée du principe d’égalité devant la loi). Mais la condamnation de Chirac a eu lieu.

Aujourd'hui, alors que plusieurs affaires menacent Nicolas Sarkozy, la fonction présidentielle est quelque peu désacralisée. Le fait qu’un procureur (une femme) ait fait usage des pouvoirs que lui confère la loi en ouvrant une information judiciaire visant un ancien président, puis que deux juges d’instruction indépendants (des femmes) décident de le placer en garde à vue, ne menace aucunement les fondements de la République. Ce double événement rappelle, au contraire, à nos élus que les lois qu’ils votent s’appliquent aussi à eux-mêmes, et qu’ils se doivent d’être exemplaires pour mériter les mandats qui leur sont confiés par les citoyens. C'est le rappel necéssaire de deux principes limpides: la séparation des pouvoirs, et l'égalité des citoyens devant la loi.

 

 

 

Source : www.mediapart.fr

 

 

 

 

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1 juillet 2014 2 01 /07 /juillet /2014 16:44

 

Source : www.la-bas.org

 


Chers AMG, détournement, achat d’adresses, nous ne pouvons pas contrôler les messages et les pétitions qui circulent partout


 

 Signezici la pétition de là-bas :

 


LA-BAS CONTINUE !

 


« Là-bas si j’y suis » c’est fini, Daniel Mermet ne sera plus à l’antenne en septembre et l’équipe est suspendue.


Le vendredi 26 juin, au lendemain de la dernière émission de la saison, Laurence Bloch, la nouvelle directrice de France Inter, mettait brutalement un terme à l’une des émissions la plus populaire, la plus originale et la plus engagée de la radio.


Madame Bloch assure que l’audience baisse, alors que LA-BAS a apporté plus de 350 000 auditeurs à France Inter sur un horaire difficile. Madame Bloch dit à Daniel Mermet qu’il est trop vieux, alors que la moyenne d’âge de l’équipe est de 37 ans et que Mermet a convenu de passer la main avec son équipe.


Depuis longtemps, le pouvoir tentait de faire taire la voix beaucoup trop dissidente de cette émission. La nouvelle direction l’a fait. A l’intérieur de la radio comme parmi les auditeurs, la stupéfaction a fait place à la colère.


« C’est une erreur et une faute, dit le comédien François Morel ».


De partout, sur tous les réseaux, circulent  des pétitions et des dizaines de milliers de messages consternés ou rageurs.


« J’ai 30 ans, j’ai grandi avec les reportages, j’ai appris à tendre l’oreille, j’ai appris à réfléchir plutôt qu’à recevoir. C’est l’ouverture à la pensée critique (à la pensée tout court ?) que l’on flingue aujourd’hui. Mais on touche aussi à un petit bout de moi, à une bande de potes, là, dans le poste.

J’ai les boules et je le ferai savoir.
On ne lâche rien. »

 


POUR QUE LA BAS CONTINUE !


Paris, le 27 Juin 2014

 

 

 [POUR SIGNER, CLIQUEZ ICI->http://mailing.la-bas.org/redirect.php4?id=10888&t=1>

 


 

ET AUSSI :

 

 

A l’initiative des AMG, Auditeurs Modestes et Géniaux,



Contre la disparition de l'’émission de France Inter " Là-bas si j’y suis "

Et pour son 25 ème anniversaire,


Tous au CABARET SAUVAGE, jeudi 3 juillet !


Musique, paroles et coups à boire

Ouverture des portes dès 18 h 00

 

VITE, FAITES CIRCULER !!!!!



CONTACTS :

01 42 09 03 09

cabaret@cabaretsauvage.com

labas.continue@gmail.com


ADRESSE :

Cabaret Sauvage

Parc de la Villette - 59 boulevard Macdonald,

75019 Paris


INFOS PRATIQUES :

[Rendez-vous sur le site du cabaret sauvage->http://mailing.la-bas.org/redirect.php4?id=10890&t=1>

 

 

 

Source : www.la-bas.org

 


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1 juillet 2014 2 01 /07 /juillet /2014 16:27

 

Source : zad.nadir.org

 

Infos du 30 juin au 6 juillet

mardi 1er juillet 2014, par zadist

 

 


Tant que la situation est calme, on continue les infos régulières sur un rythme plus détendu d’un article par semaine, mis à jour tous les 2-3jours. Si quelque chose s’accélère, on donnera de nouveau les nouvelles en temps réel. écoutez les nouvelles transmises par radio klaxon en streaming.

Si vous voyez des mouvements de police anormaux autour de la zone, contactez-nous ! sur le numéro d’urgence au 06.43.92.07.01.


Mardi 1er juillet

****** URGENT squat de la MOUTONNERIE à Nantes

14H00 :

dernieres infos :
les ouvriers sont partis, ça devrait etre tranquille le reste de la journée.
rendez vous à 19h sur place pour s’organiser pour la suite.

10h00 :

reçu : BESOIN DE RENFORT ! au squats de la Moutonnerie, où sont réfugiés des ancien.es du squat le radisson : une personne arrive pour faire démolir une partie des batiments. rendez-vous des maintenant rue des stocks, arret moutonnerie

*****************

Dans la rubrique "je ne suis pas vraiment surpris.e mais faudra pas pleurer si on vient tout éclater tellement on a la rage" :

TOULOUSE – L’état m’a tabassé, il a fait son travail 26 juin 2014 par Mathieu Rigouste, Docteur en Sciences Sociales

http://pantheresenragees.noblogs.org/post/2014/06/26/toulouse/

Nuit du 22 juin 2013, Toulouse, France.

Au pays qui forgea l’Etat-nation à partir de la monarchie absolue, en le fondant sur l’esclavage et le génocide des femmes, à travers la colonisation, toutes les exploitations et une suite presque ininterrompue de guerres impérialistes. Dans une région qui fabrique des gaz et des poudres pour des polices et des armées engagées dans le monde entier contre les peuples qui gênent le règne du capitalisme.

Avec quelques ami.e.s, nous tentons de calmer une bagarre à Arnaud Bernard, un des derniers quartiers populaires du centre ville. Pour accélérer sa transformation en quartier chic, les autorités y déploient la police en permanence. Des CRS en journée et la BAC la nuit. Ces bandes de virils franchouillards sont payées pour assurer un « nettoyage socio-ethnique » du quartier en pourrissant la vie des damnés de la terre qui y galèrent. Ils sont formés et payés pour maintenir le socio-apartheid. Pour cela, ils exécutent des démonstrations de guerre et mènent des chasses aux pauvres durant lesquelles ils jouissent ensemble de maltraiter leurs proies.

Une bande de types colériques et mal sapés, tout à fait dans leur style, surgit hors de la pénombre d’où ils devaient comploter. L’un de ces ratonneurs compulsifs attrape le plus « Nord-Africain » d’entre nous comme ils continuent à dire, et le colle dans un mur par la gorge. Nous comprenons qu’ils sont en fait de valeureux fonctionnaires de police en civil lorsque trois d’entre eux m’attrapent et m’écrasent au sol. Le premier me comprime la cage thoracique en m’enfonçant la colonne vertébrale avec son genou. Pendant ce temps un second me serre les menottes jusqu’à l’os. Tandis qu’un troisième me maintient les pieds. Je ne peux pas me débattre, je suffoque en suppliant qu’on me laisse respirer. Le catcheur-fou resserre alors l’étreinte, je suis au bord de m’évanouir. Une trentaine de personnes assistent à la scène, certaines demandent qu’on me laisse respirer et reçoivent des coups et des insultes. . (lire la suiteici

- - -

..et dans la rubrique, "je sais qu’y a pas de justice mais quand meme ça fait plaisir !"

Nicolas Sakozy est en garde à vue AHAHHHHHHHHHHHHAHAHHHHahhhhahahh !!!!
et son aocat n a pas pu venir le defendre. -parce qu il est en garde à vue lui aussi aahhhhhhhAHHHHHH !
mort de rire.

si seulement y en a un qui pouvait penser à lui mettre un petit genou dans le dos et lui exploser les poignets...

Lundi 30 juin

- pas de nouvelles d’expulsion de squat à Nantes, bonne nouvelle ...

- des nouvelles de Carquefou : ZAD partout, même dans les geôles de Carquefou. envoyées par une personne qui passe en procès le 16 juillet, suite à la manif du 22

- Du côté de NDDL, le we du 5-6 juillet se prépare activement, le soleil peut être aussi ...

et les caravanes se rapprochent ...
les cyclistes finistèriens et morbihannais ont pris le départ des Convergences vers NDDL : pour avoir de leurs nouvelles, c’est ici,
les angevin-e-s sont parti-e-s à une trentaine,
les marcheur-euse-svenu-e-s de la Manche étaient à Vitré,
en vélo depuis la Meuse,
en voiture depuis le Pays Basque

pour une arrivée convergente vendredi 4 juillet

- le programme des débats et concerts du we est disponible ici et toutes les infos là :

PDF - 155.8 ko

- le groupe "chèvre" cherche du matériel

- à Calais

Les migrant.e.s de Calais, en plus d’être à la rue, manquent de choses essentielles comme la nourriture, des couvertures, des vêtements chauds... Ils ne reçoivent qu’un seul repas par jour, les jours où il y a assez de nourriture pour tout le monde.
Les associations manquent cruellement de matériel, les tentes et vêtements disparaissent au fur et à mesure des expulsions. De nouvelles personnes arrivent chaque jour, sans rien.
Un appel à don est lancé, pour tout ce qui peut être utile : pour les détails voir ici pour plus d’informations : http://calaismigrantsolidarity.wordpress.com/ et http://passeursdhospitalites.wordpress.com/

Documents joints

 

Source : zad.nadir.org

 

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30 juin 2014 1 30 /06 /juin /2014 16:37

 

Source : www.bastamag.net

 

 

 

Modèle agro-industriel

Ferme-usine des 1000 vaches : neuf opposants en procès

par Sophie Chapelle 30 juin 2014

 

 

 

 

« Le bonheur est dans le pré, pas dans l’usine à vaches ! » C’est au rythme de ce slogan que quelques 200 manifestants ont procédé, le dimanche 30 juin, à l’enterrement symbolique du projet de ferme-usine des 1000 vaches, dans la Somme. Malgré la pluie, les opposants sont venus déposer une gerbe ainsi qu’un cercueil en carton devant les bâtiments agricoles. « On a déjà assez dit pourquoi on est contre, aujourd’hui on vient l’enterrer », déclare simplement Francis Chastagner, de l’association Novissen. Depuis l’été 2011 où il a été rendu public, le projet piloté par l’entrepreneur de BTP Michel Ramery soulève une opposition croissante (voir nos précédents articles). Le maire de Drucat, également présent dans la procession, craint « des effets sur la santé liés à la proximité immédiate d’un méthaniseur industriel qui cache son nom », rapporte l’AFP.

Cette action symbolique précède le procès de neuf militants convoqués au tribunal correctionnel d’Amiens le 1er juillet à 9h. Ils sont appelés à comparaitre pour refus de prélèvement ADN, dégradation en réunion et incitation à la dégradation en réunion. Comme le relatait Basta ! ici, des militants de la Confédération paysanne ont participé à une action de démontage de la salle de traite des « 1000 vaches » le 28 mai. « Nos actions sont légitimes, assure la Confédération paysanne dans un communiqué. Nous ne pouvons laisser Michel Ramery mener à bien son projet qui ouvrira la porte à une industrialisation débridée de l’agriculture. » Le syndicat entend profiter de cette journée « pour faire le procès des 1000 vaches ». Deux tables rondes sont prévues devant le Palais de Justice d’Amiens dans la matinée du 1er juillet.

 

 


Cet article vous a intéressé ? Basta ! a besoin de ses lecteurs pour poursuivre son travail, faites un don.

 

 

Source : www.bastamag.net

 

 

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30 juin 2014 1 30 /06 /juin /2014 16:25

 

Source : www.reporterre.net


 

Les Etats-Unis offrent vingt mille dollars aux meilleurs propagandistes du TAFTA

Camille Martin (Reporterre)

lundi 30 juin 2014

 

 

C’est beau comme la démocratie transatlantique : l’ambassade des Etats-Unis lance un appel d’offres à idées contre l’opposition au TAFTA.

 


 

Vous cherchez un petit boulot pour faire face aux temps difficiles ? Devenez propagandiste du projet de Traité transatlantique, alias TAFTA ou TTPIP. L’ambassade des Etats-Unis à Berlin - capitale d’un pays où la contestation contre ce traité négocié en catimini entre la Commission européenne et les Etats-Unis est la plus vive -, l’ambassade, donc, propose jusqu’à vingt mille dollars pour développer des arguments permettant de contrer l’opposition au TAFTA.

L’affaire est parti d’un tweet de l’ambassade américaine à Berlin, début juin, mis en lumière par le Washington Post :

 

 

“Du bist für #TTIP und ärgerst dich über negative Berichterstattung ? Sende deine Idee an @usbotschaft ! http://bit.do/T-TIP". Traduction : "Tu es favorable au TTIP et en colère par les attaques qu’il subit ? Envoie tes idées et nous soutiendrons".

On suit le lien indiqué, http://bit.do/T-TIP, qui conduit à un document, qui affiche le document d’appel d’offres d’idées pour faire connaître les "faits" sur le TAFTA....

 

*Suite de l'article sur reporterre

 

 

Source : www.reporterre.net

 

 

 

 

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