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5 juillet 2014 6 05 /07 /juillet /2014 21:11

 

 

Source : www.agoravox.fr


 

par ZEN (son site) vendredi 4 juillet 2014 -  
Capitalisme financier criminogène

 

 

 

 Criminogène ? 
 Ah bon ? pourtant les bonnes nouvelles s'accumulent.
 Enfin, si on peut dire...
 Pour la plupart des grandes banques et des groupes financiers, l'année a été bonne : un bénéfice record pour  les 1.000 premières banques de la planète. Champagne !
 Comme en 2012, un grand cru.

 Sauf que....derrière cette façade comptable en trompe l'oeil se cachent de nouveaux risques.
 Les banques sont toujours les championnes de l'opacité.
Pire, le monde financier en général est grangrené par la fraude.
 Ce ne sont pas de dangereux extrémistes, de méchants gauchistes, de naïfs Robin des bois, de vilains complotistes ou des attérés qui l'affirment.
 Mais des économistes critiques, qui n'ont pas ou plus le nez dans le guidon des petites ou grandes affaires et ne sont pas ou plus guidés par la peur ou l'intérêt.
 Tous se sont penchés sur les mécanismes bancaires que la crise a révélés et qui ne sont pas réglés sur le fond, malgré quelques toilettages de surface, à grand renfort de bruyants G8 à l'usage de l'opinion déstabilisée.

 ____________ Paul Jorion n'est pas le seul à analyser le problème.
 Issu du sérail, le banquier Naulot, en a fait état dans un libre récent.
 Un peu plus tôt, le magistrat Jean de Maillard a montré par le détail comment la fraude est un rouage essentiel du système financier tel qu'il fonctionne depuis un certain nombre de décennies dans les échanges mondialisés. Un étude qui se heurte à une grande indifférence de la part des milieux concernés, des marchés financiers hors-sol, avec leur dysfonctionnement structurel, ce qui n'est pas étonnant.

    Un ancien trader fait de son côté une critique sans concession d'un système qu'il connaît bien, même s'il ne va pas jusqu'à remettre en cause certains fondements.
 "Compte tenu de ce parcours, le brûlot qu’il vient de publier sur « les dysfonctionnements des marchés financiers », titre de l’ouvrage, n’en est que plus éclairant sur les causes de la dernière crise et sur les motifs qui expliqueront la prochaine Car toutes les leçons n’ont pas été tirées et les risques existent toujours ; ils ont juste été déplacés des banques vers les marchés. Or, « pour être tranquille en matière systémique, il faudrait supposer que ces risques seront mieux supportés par les acteurs de marchés. On peut en douter », commente l’auteur. Rien n’est donc réglé..".

 Certains banquiers s'en prennent eux aussi à un dévoiement qu'ils ont pu observer et qu'on n'a pas fini de décrypter.


 Mais leurs voix comptent si peu... 
 Jeau-François Gayraud, spécialiste de grande criminalité, dans une analyse approfondie et sans concessions évoque, lui, le nouveau capitalisme criminel, aux déviances frauduleuses, inédites dans l'histoire, jusque dans les pratiques obscures du trading haute fréquence. La régulation, dérisoire, n'y a pratiquement aucune influence.
 Déni et aveuglement (parfois complicité) sont les attitudes générales des agents dits régulateurs ou politiques en charge de veiller à cette économie particulière, souvent souterraine, le plus souvent opaque, parfois mafieuse, jouant contre l'économie réelle, qu'elle devrait servir. 

   Franklin Delano Roosevelt aurait-il eu la même mansuétude vis à vis du gouvernement des banques, dont le pouvoir a été à peine écorné ? Roosevelt qui disait publiquement : "...Nous avons dû lutter contre les vieux ennemis de la paix – le monopole industriel et financier, la spéculation, la banque véreuse, l’antagonisme de classe, l’esprit de clan, le profiteur de guerre. Ils avaient commencé à considérer le gouvernement des États-Unis comme un simple appendice à leurs affaires privées. Nous savons maintenant qu’il est tout aussi dangereux d’être gouverné par l’argent organisé que par le crime organisé. Jamais dans toute notre histoire ces forces n’ont été aussi unies contre un candidat qu’elles ne le sont aujourd’hui. Elles sont unanimes dans leur haine pour moi – et leur haine me fait plaisir. Je peux dire que lors de mon premier mandat ces forces menées par l’égoïsme et la soif du pouvoir ont trouvé un adversaire à leur hauteur. J’aimerais pouvoir dire à l’issue de mon deuxième mandat qu’ils ont trouvé leur maître..."

__Les banques, ayant tant reçu des Etats, ne disent même pas merci, les ingrates !
 Elles continuent même à spéculer en douce, comme la plus importante de toutes, qui donne l'exemple, en toute légalité, Goldman SachsElles ne risquent pas trop d'être inquiétées : on a tant besoin d'elles ! Too big to fail and to jail...Elles ne souhaitent qu'une chose : qu'on continue à les laisser faire.
 Comme le remarquait, outré, un ancien directeur de la Banque Mondiale :
 "Les banques sauvées grâce à l'argent public se retournent vers ceux qui les ont sauvées en disant : payez vos dettes ! Leur arrogance est inacceptable " (J Stiglitz)
 Ou, comme disait son célèbre compatriote :
         « Le gouvernement devrait créer, émettre et favoriser la circulation des monnaies et des crédits nécessaires à la satisfaction du besoin de dépense du gouvernement et du besoin d’achat des consommateurs.L’adoption de ces principes doit permettre aux contribuables d’économiser le paiement d’un gros volume d’intérêts. L’argent cessera de gouverner et se mettra au service de l’humanité.  » (Abraham Lincoln)

 

 

 

 

Source : www.agoravox.fr

 

 


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5 juillet 2014 6 05 /07 /juillet /2014 20:54

 

 

Source : www.reporterre.net

 

 

EDITO - La Zad n’est qu’un commencement

Hervé Kempf (Reporterre)

samedi 5 juillet 2014

 

 

Dans la lutte de Notre-Dame-des-Landes est née une formidable expérience d’alternative à la société capitaliste : la Zad. Quel est son avenir ? Assurer la victoire, résoudre la question de la terre, soutenir les terrains où l’on se bat contre la volonté folle de destruction du monde.


Quel pourrait être l’avenir de la Zad et quelles sont les questions qui se posent à ceux qui y vivent et à ceux qui s’en sentent proches par la pensée, l’amitié ou la solidarité ?

Un premier point essentiel est que la page n’est pas encore tournée, la victoire n’est pas encore acquise. Certes, Jean-Marc Ayrault n’est plus Premier ministre et l’intérêt des pouvoirs pour le projet d’aéroport est très limité. Certes, le lancement par la Commission européenne en avril dernier d’une procédure d’infraction contre la France sur le dossier de Notre Dame des Landes est un coup très dur porté aux promoteurs du projet. Certes de nombreux indices permettent de penser que ces promoteurs se fatiguent et perdent de leur énergie.

La victoire n’est pas acquise

Mais une chose frappe dans l’état actuel de déliquescence du capitalisme, c’est qu’il déploie une énergie stupéfiante pour se maintenir malgré le délabrement généralisé qu’il provoque tant dans la vie de la biosphère que dans le champ des relations humaines.

Par exemple, on aurait pu penser qu’après l’échec subi en Europe dans la tentative d’imposer les OGM et qu’au vu des conséquences néfastes de leur culture maintenant visibles aux Etats-Unis ou en Argentine, la bataille contre les OGM était gagnée. Eh bien non. A peine le front des opposants aux OGM a-t-il paru s’affaiblir que les multinationales et les zélateurs des transgéniques sont repartis en Europe à l’assaut.

Les capitalistes, les productivistes, les croissancistes, les dominants, appelez-les comme vous voulez, n’abandonnent pas un terrain tant qu’on ne leur a pas fait rendre gorge. L’impunité dont ils jouissent aujourd’hui dans la gestion du système social planétaire fait que, s’ils sont contraints de reculer face à une résistance particulière, ce recul n’est que temporaire.

Donc, l’avenir de la Zad doit rester celui de la lutte, de la vigilance, de la résistance, dans une veille d’autant plus difficile que l’adversaire semble s’assoupir et que l’attention du public se détache de l’enjeu. Pour assurer la victoire, il faut se persuader qu’elle n’est pas acquise.

Prototype d’une société à venir

Une deuxième perspective sur l’avenir de la Zad est que celle-ci approfondisse son caractère enthousiasmant de prototype d’une société à venir. Que, soulagée de la pression policière et politique – même si, on l’a vu, il faudra rester constamment en alerte -, s’y épanouissent toutes les potentialités de vie en commun émancipée de l’esprit de compétition et de cupidité qui imprègne la société dominante.

Ceux qui vivent sur la Zad sauront dire comment, au quotidien, ils explorent ensemble et rendent réelles ces potentialités.

Si je pense ici aux relations humaines, le travail sur le bien commun doit aussi porter sur un enjeu politique difficile : il s’agit de la question de la terre. Les terres de la Zad sont pour l’instant la propriété du Conseil général et leur utilisation pérenne reste incertaine.

Le partage des terres

 

*Suite de l'article sur reporterre

 

 

Source : www.reporterre.net

 

 


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5 juillet 2014 6 05 /07 /juillet /2014 20:33

 

 

Source : www.reporterre.net

 

 

Notre Dame des Landes : Si vous avez loupé les derniers épisodes...

Nicolas de La Casinière (Reporterre)

samedi 5 juillet 2014

 

 

 

A l’occasion du grand week-end d’opposition au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, rappel des rebondissements qui ont marqué la lutte depuis un an.


Notre Dame des Landes : le nom de ce bourg campagnard de Loire-Atlantique est devenu un emblème des résistances durables aux grands projets d’infrastructures, écologiquement néfastes, opérant des alliances entre États et multinationales.

Le nom de la bourgade a été mis au devant de la scène par l’opération César* en octobre 2012 censée expulser la ZAD, le périmètre envisagé pour implanter le projet d’aéroport. La tentative d’évacuation des occupants a tourné au fiasco militaire.

Ce qui a déclenché une mobilisation nationale, avec quelque 40 000 personnes participant en plein mouillasse d’hiver, à une manifestation illégale de reconstruction des cabanes détruites.

Jean-Marc Ayrault, alors Premier ministre temporisait en annonçant le 24 novembre 2012 la création de trois commissions, chargées de réinstaurer le dialogue et de se pencher sur les questions environnementales et agricoles. Si la première d’entre elles a entériné le bien fondé du projet d’aéroport, la commission scientifique a vivement critiqué ce qui est prévu pour le déplacement d’espèces protégées, le manque de respect de la loi sur l’eau, les méthodes de compensation de la destruction de terres agricoles… Une critique entérinée par le Conseil national de protection de la nature

Le préfet a mis fin en mars 2013 à la présence policière permanente sur la Zad. Les opposants ont commencé à y lire le signe d’un éventuel abandon du projet. Mais tant que la déclaration d’utilité publique du 9 février 2008 n’est pas officiellement abrogée, le projet reste officiellement sur les rails. En attendant, le projet accumule plus d’un an et demi de retard vis-à-vis du dernier calendrier annoncé.

Que s’est-il passé depuis le rassemblement de l’été dernier ?

- Sur le plan administratif : préalables et optimiste en béton

Des arrêtés préfectoraux ont été publiés le 21 décembre 2013, ouvrant des dérogations à la loi sur l’eau et au déplacement d’espèces protégées, normalement interdits. Ils ont été présentés comme les dernières étapes administratives avant l’arrivée des bulldozers pour le début des travaux. Mais aucune tentative de démarrage de travaux publics n’a suivi.

En janvier 2014, optimiste, Nicolas Notebaert, président du consortium Vinci-AGO (Aéroport du grand ouest) annonce un début des travaux « sans doute avant l’été » (2014). Le préfet affiche alors la même échéance, omettant le « sans doute ».

En février 2014, l’État lance l’appel d’offres pour les travaux du barreau routier, prévu pour desservir le site du futur aéroport et le raccorder aux grand axes routiers Nantes-Rennes et Nantes-Vannes.

En avril, le Conseil national de protection de la nature émet un avis défavorable à la destruction du campagnol amphibie, espèce protégée présente dans la zone humide de Notre-Dame des Landes, mais oubliée par l’inventaire officiel qui a servi à l’enquête publique.

- Sur le plan juridique : recours en cours

Les arrêtés préfectoraux, loi sur l’eau et espèces protégées, sont attaqués début février 2014 devant le tribunal administratif au motif d’inventaire préalable insuffisant de la faune et de la flore, et de « l’incapacité écologique et technique » de réaliser des compensations environnementales imposées par la loi en cas de destruction d’une zone humide.

Le 10 février la cour administrative d’appel rejette d’autres recours déposés à l’automne 2012, contre la cessibilité de parcelles.

En avril 2014, Bruxelles lance une procédure d’infraction contre la France : la Commission européenne met en demeure la France de s’expliquer en épinglant la faiblesse des études de l’impact environnemental lors de la procédure d’autorisation du projet aéroportuaire. La procédure, longue, peut se solder par des sanctions financières qu’encourt l’État français. Cette décision européenne est un revers majeur pour les promoteurs de l’aéroport.

- Sur le front de la communication : lobbying et tentative de division

En février 2013, des journalistes de radio France dénoncent une publicité pro aéroport contractée par le syndicat mixte aéroportuaire pour convaincre le grand public de la légitimité du projet.

Toute l’année 2014, des articles de presse, y compris dans des médias conservateurs, multiplient les mises en cause de la pertinence économique, conjoncturelle, écologique d’un tel projet. Les termes d’« abandon du projet », d’« aéroport en fin de course », ou « dans la zone rouge » n’ont jamais autant été utilisés, notamment par les médias pas spécialement critiques.

- Sur le terrain : rumeurs et plantations

En novembre 2013, une rumeur d’intervention militaire imminente pour évacuer la Zad, avive la capacité de mobilisation régionale et des comités de soutien à la lutte contre l’aéroport, basés dans toute la France.

Le 17 novembre, un cambriolage chaparde une vingtaine d’ordinateurs dans les locaux de la société Biotope, chargée de l’accompagnement environnemental pour Vinci (dans la périmètre de la Zad où est envisagé l’aéroport lui-même) et pour l’État pour le barreau routier de raccordement aux axes routiers ouest et nord convergeant sur Nantes.

Le 14 décembre 2013, quelque 200 mirabelliers et des arbres fruitiers sont plantés dans le cadre des nombreuses opérations de remise en culture, semailles et chantiers collectifs de « Sème ta zad ! ».

Le 24 avril, l’expulsion après décision de justice de la ferme occupée de Saint Jean-du-Tertre, n’aura pas lieu. Les cinq escadrons de gendarmes mobiles requis sont décommandés. La préfecture parle d’un « accord d’apaisement ».

Dans la rue : fumées, flashball criminels et unité dans la lutte

Le 22 février 2014 a vu les rues de Nantes envahies par une mobilisation sans précédent contre le projet d’aéroport : 520 tracteurs et de 40 et 60 000 personnes. Des incidents en ville ont émaillé ce long cortège, laissant neuf vitrines cassées et plus de cinq heures de face à face et d’affrontements avec la police.

Deux syndicats de police ont mis en cause leur hiérarchie quant à l’immobilisme forcé du dispositif laissant s’installer un si long affrontement. Des tirs de balles "de défense" ont visé la tête des manifestants : trois de ces victimes, Quentin Torselli, 29 ans, Damien Tessier, 29 ans et Emmanuel Derrien, 24 ans, en perdent un œil. Cela consitue un triste record dans la répression de manifestation ces dernières années.

Suite à leurs plaintes, l’Inspection générale de la police nationale a ouvert une enquête. Deux autres plaintes ont été déposées par deux journalistes indépendants touchés par des tirs de ces armes à balles de caoutchouc. On attend qu’elles avancent...

Manuel Valls, alors ministre de l’intérieur, a dès le soir de la manifestation dénoncé la violence de l’ultra gauche, des black blocs « originaires de notre pays, mais aussi de pays étrangers ». Le préfet décerne à l’Acipa, la principale association d’opposants, le titre de « vitrine légale d’un mouvement armé », lui demandant de faire elle-même le ménage. Mais les opposants ne tombent pas dans le piège et restent unis.

Jean-Marc Ayrault demande aux écologistes de « sortir de l’ambiguité » au sujet de leur soutien à de tels opposants à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Sans résultat non plus. Un courrier du président PS de la région Pays de Loire menace de retrait de financement les associations environnementales ou paysannes qui ne dénonceraient pas l’occupation de la Zad et les incidents de la manifestation du 22 février. C’est le « chantage aux subventions » qui se voit dénoncé publiquement. L’unité est réaffirmée après toutes ces tentatives de division.

Bye bye Mister Ayrault


Le 21 novembre 2013, Frédéric Cuvelier, ministre délégué aux Transports, martèle que l’aéroport controversé de Notre-Dame-des-Landes doit « être construit » car il « répond à une nécessité de croissance ». Un des plus véhéments partisans du projet d’aéroport, Jacques Auxiette, président PS de la région Pays de la Loire redemande à François Hollande une « évacuation sans délai de la Zad ».

Le 27 février, Jean-Marc Ayrault, encore Premier ministre, déclare qu’aucune évacuation forcée ne sera entreprise avant le traitement complet des derniers recours juridiques des opposants, selon les calendriers judiciaires.

Le 31 mars 2014, il quitte le gouvernement qu’il menait depuis le 15 mai 2012. Ancien maire de Nantes, il était le fervent promoteur de l’aéroport. Son successeur et le reste du PS sont beaucoup moins intéressés par ce qui est devenu une patate chaude politique....

 

*Suite de l'article sur reporterre

 

 

Source : www.reporterre.net

 

 

 

 

 

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5 juillet 2014 6 05 /07 /juillet /2014 20:19

 

Source : rue89.nouvelobs.com

 

 

Tribune 05/07/2014 à 16h16
CICE : François Hollande vient de me faire cadeau de 50 000 euros
Xavier Denamur | Restaurateur

 

 

François Hollande est sympa, il vient de me donner 49 017 euros ou plutôt il m’a permis de déduire cette coquette somme de mes impôts. Je ne comptais pas dessus. Mes affaires marchent très bien, merci. Je paye déjà mes salariés bien au-dessus de la moyenne de mon secteur. J’ai refait mes banquettes, mon chauffage...

Je ne fais pas d’export et ne compte pas en faire. Je paiera 591 153 euros d’impôts à titre personnel cette année. Bref, je n’en avais pas besoin, mais un petit billet de 50 000 c’est toujours bienvenu. Franchement merci, François Hollande.


François Hollande à Paris, le 3 juillet 2014 (Denis Allard-POOL/SIPA)

C’est donc aussi ça, le fameux crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) ? Un gros cadeau qui ne se voit pas donné à des gens qui n’en ont pas forcément besoin ? Combien d’entreprises, comme la mienne ou encore plus rentables, ont touché le pactole ? Qu’en ont-elles fait ?

Le coût du CICE risque d’exploser

Cette histoire a d’ailleurs pour moi un goût déjà vu. Entre 2009 et 2012, la fabuleuse baisse de la TVA dans la restauration [PDF] m’avait permis d’empocher quelques centaines de milliers d’euros avec lesquels j’avais d’ailleurs produit le film « République de la Malbouffe » dans lequel je dénonçais les incohérences d’une des mesures les plus emblématiques du sarkozysme.

Faudra certainement que je ponde quelque chose sur cette mesure phare du hollandisme. Si au final la mesure bling-bling de l’ancien Président des riches a coûté une dizaine de milliards aux deniers de l’Etat pour des résultats médiocres voir contraires aux objectifs fixés, le coût global du CICE sauce Hollande risque d’exploser au-delà de 50 milliards s’il est maintenu dans les conditions actuelles jusqu’à la fin du quinquennat.

Sans contreparties ciblées comme je le réclamais déjà dans une lettre adressée au Président en janvier 2014, ce nouveau cadeau aura des résultats assez similaires à ce qui s’est passé dans la restauration avec la baisse de la TVA. Peu d’emplois et peu d’activité, beaucoup d’effets d’aubaine et pas mal de dividendes. Et surtout, des miettes pour les TPE, des lichettes pour les PME et des grosses parts de gâteau pour les grandes entreprises.

Du fric empoché discrètement

Après avoir amélioré ses marges de 190 millions d’euros par an grâce à la baisse de la TVA pendant trois ans, combien une entreprise comme McDonald’s va-t-elle déduire de ses impôts ? McDo qui emploie massivement des salariés au smic et s’arrangerait depuis 2009 pour payer le minimum d’impôts en France va donc réclamer un très gros chèque auprès des services de Bercy.

La France est décidément un eldorado inépuisable pour la marque du clown. D’ailleurs, le Président habitera-t-il encore à l’Elysée lorsque la publication des datas sur cette mesure, entreprise par entreprise, permettra d’en faire le vrai bilan ?

Certes, des petites et moyennes entreprises profitent certainement de cette mesure pour renflouer leur trésorerie, investir ou embaucher mais était-il nécessaire de sortir le canon à eau pour bien arroser quelques spécimens ? A moins que l’on me prouve que le doublement des bénéfices de la Poste grâce aux 297 millions d’euros de son CICE ait permis à cette entreprise d’investir, d’embaucher ou d’innover plus qu’à l’accoutumée, il n’y aura que les actionnaires et les boites largement arrosées pour croire aux vertus de ce dispositif.

L’angoisse réelle ou feinte du patronat avant la conférence sociale ne servirait-elle pas à occulter ce joli paquet de fric que les entreprises empochent discrètement avec la mise en œuvre du CICE ?

Le nouveau Président des grands patrons

En remettant à mes salariés les bulletins de paye du mois de juin que j’ai agrémenté d’une « prime exceptionnelle de CICE » correspondant à un mois de salaire de base sous certaines conditions d’ancienneté, je me suis rendu compte qu’aucun d’entre eux comme la grande majorité des salariés de ce pays ne savait ce que recouvrait le CICE. Je leur avais pourtant bien écrit :

« Suite à la réunion du début de l’année avec 75% des salariés de l’entreprise, suite à la réalisation du bilan 2013, suite au dépôt de ma déclaration d’impôts 2013 et après consultation de la déléguée du personnel, j’ai décidé d’attribuer l’ensemble du montant du CICE à l’amélioration de votre pouvoir d’achat bien écorné par des hausses d’impôts successifs et la fin (brutale et maladroite) du dispositif sur les heures supplémentaires. »

Alors qu’il serait temps d’atténuer les tensions sociales et de réduire les inégalités, d’inciter massivement à l’investissement productif et à la formation des salariés dans les TPE et PME, le gouvernement n’a pas eu le courage d’imposer des contreparties aux organisations patronales. A la fin de son mandat, le nouveau Président des grands patrons mettra certainement en avant le fait que les petits chefs d’entreprises à l’agonie n’auraient pas survécu sans ce dispositif. Une rhétorique déjà entendue et qui cette fois-ci risque de ne pas passer comme une lettre à la poste.

 

 

 

Source : rue89.nouvelobs.com

 

 

 

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4 juillet 2014 5 04 /07 /juillet /2014 17:25

 

Source : www.youtube.com

 

 

       

Ajoutée le 20 juin 2014

Plénière Au-delà du capitalisme

Directeur de recherche au CNRS, économiste passé chez les philosophes. Développe un programme de recherche spinoziste en économie politique et en sciences sociales. A récemment publié Capitalisme, désir et servitude (La Fabrique, 2010), D'un retournement l'autre, comédie sérieuse sur la crise financière (Seuil, 2011) et La société des affects (Seuil, 2013)

 

 

Source : www.youtube.com

 


 

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4 juillet 2014 5 04 /07 /juillet /2014 17:13

 

Source : www.bastamag.net

 

 

 

Avidité

Quand les entreprises font des profits sur la mort de leurs employés

par Agnès Rousseaux 4 juillet 2014

 

 

 

 

Accepteriez-vous que votre entreprise souscrive une assurance-vie à votre nom, dont elle serait l’unique bénéficiaire en cas de décès, le vôtre en l’occurrence ? C’est ce que les salariés du journal américain The Orange County Register ont vécu cette année, rapporte un article du New York Times, repris par Big Browser. Leur employeur a demandé leur accord pour souscrire une assurance-vie dont il serait le bénéficiaire. Margé les pressions managériales, les salariés, choqués par cette proposition, ont refusé que leur patron puisse faire des profits sur leur mort.

Cette initiative n’est pas rare, poursuit le New York Times : des centaines d’entreprises ont déjà franchi le pas. Et touchent le bénéfice de ces assurances, même de nombreuses années après que leurs anciens salariés soient partis en retraite ou aient quitté l’entreprise. Des revenus soumis à une fiscalité très avantageuse ! Leur argument : le bénéfice de ces assurances leur permet de financer des prévoyances santé et retraites. Cette démarche bénéficierait donc indirectement aux salariés... C’est oublier un peu vite que les entreprises font ce qu’elle veulent des gains obtenus sur ces assurances-vie et n’ont pas de compte à rendre à leurs salariés ni aux régulateurs.

Un tiers des 1 000 plus grandes entreprises états-uniennes seraient concernées, explique la société de conseil en ressources humaines Aon Hewitt. Ce marché représenterait 20 % des contrats d’assurance-vie signés actuellement aux États-Unis. Une loi votée en 2006 vise à encadrer cette pratique, en exigeant notamment le consentement du salarié. Mais cela ne semble pas avoir freiné l’engouement des employeurs pour ce type d’épargne bien particulier.

 

Des milliards de dollars dans les fonds propres des banques

Impossible cependant d’avoir une estimation précise. On ne sait pas qui souscrit ces contrats ni pour quelle utilisation. Reste que les banques semblent particulièrement friandes de ce produit d’épargne : cela leur permet de déclarer dans leurs fonds propres les « valeurs de rachat » des assurances-vie qu’elles ont souscrites au nom de leurs salariés. Et de renforcer leur solidité financière aux yeux des régulateurs. Bank of America possèderait ce type d’assurance-vie pour une valeur de 17,6 milliards de dollars, et la banque d’affaires JPMorgan pour 5 milliards. Ce qui révèle l’ampleur du business. Autre question : les entreprises concernées ne sont-elles pas incitées à en savoir toujours plus sur l’état de santé de leurs employés ?

En France, l’assurance-vie demeure le placement préféré des particuliers : elle représentait plus de 1200 milliards d’euros d’épargne fin 2012. Mais les contrats sont souscrits au profit des proches de la personne qui décède, pas de son employeur. Les entreprises y suivront-elles la voie tracée par leurs homologues états-uniennes ? Pas de quoi s’inquiéter, précise le directeur de The Orange County Register, défendant sa proposition vis-à-vis de ses salariés : « L’assurance-vie n’est pas quelque chose de morbide, pas plus que les personnes qui les vendent, ni celles qui en achètent, écrit-il. L’assurance-vie, de par sa nature même, a été créé pour bénéficier aux gens que nous aimons, ceux dont nous nous soucions le plus. » Un grand philanthrope.

@AgnesRousseaux

 

 

 

Source : www.bastamag.net

 

 

 

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4 juillet 2014 5 04 /07 /juillet /2014 16:43

 

 

Source : www.bastamag.net

 

 

 

Libéralisations

Tisa : des syndicats du monde entier appellent à cesser ces négociations commerciales secrètes

par Agnès Rousseaux 3 juillet 2014

 

 

 

Les réactions se multiplient du côté des syndicats depuis quelques jours pour dénoncer l’Accord sur le commerce des services (ACS, ou Tisa). Un traité en cours de négociation entre une cinquantaine de pays (lire notre enquête Tisa, ces négociations commerciales secrètes qui visent à accélérer privatisations et dérégulations). En France, le syndicat Force ouvrière (FO) déplore le silence du gouvernement concernant ces négociations, qui visent à ouvrir le « marché des services » à la concurrence internationale. Lors d’une rencontre le 1er juillet avec la secrétaire d’État chargée du Commerce extérieur, Fleur Pellerin, le syndicat lui a demandé des clarifications. FO interpellera aussi le gouvernement lors de la conférence sociale, la semaine prochaine.

Le 27 juin, le Comité syndical européen de l’éducation (CSEE), qui représente 132 syndicats d’enseignants en Europe et 11 millions de salariés du secteur éducatif, a exprimé « ses plus vives inquiétudes face à l’intention de l’Union européenne d’inclure les services d’éducation dans le cadre des négociations en cours sur l’accord de libre-échange pour le commerce des services ». Pour son directeur, Martin Rømer, il y a dans ces négociations le risque « d’intensifier les pressions visant à commercialiser et privatiser le secteur de l’éducation » et « de restreindre drastiquement la possibilité pour les États (...) de limiter l’entrée des institutions et établissement scolaires privés ou lucratifs sur leur territoire et de réglementer leurs activités ».

 

Un traité qui « dépasse l’entendement »

La fédération syndicale s’inquiète notamment de l’inclusion de la « clause de statu quo », dans cet accord (selon un document dévoilé par Wikileaks) : « Les gouvernements seront contraints de maintenir toutes leurs réglementations en vigueur en matière de libéralisation, si bien que leurs successeurs n’auront plus aucune possibilité d’introduire de nouvelles mesures permettant de limiter le commerce des services, analyse Martin Rømer. Cette situation est fondamentalement contraire à tout processus décisionnel démocratique »

Pour la Confédération syndicale internationale (CSI), « le projet d’accord dont débattent des représentants de gouvernements vise à affaiblir la réglementation des services financiers et à octroyer aux fonds spéculatifs, aux banques, aux compagnies d’assurance et autres prestataires financiers de nouveaux accès sur les marchés financiers » (communiqué du 27 juin). « Les gouvernements sont en train de négocier dans le plus grand secret des réglementations financières à la baisse », dénonce Sharan Burrow, secrétaire générale de la CSI. « Qu’ils veuillent aider les banques "trop grosses pour faire faillite" et conglomérats financiers à poursuivre leur expansion, cela dépasse l’entendement. »

L’offre de la Commission européenne

Plusieurs fédérations syndicales internationales ont appelé à cesser les négociations de l’accord Tisa : l’Internationale des services publics (qui représente 669 syndicats du secteur des services publics), UNI Global Union (900 organisations syndicales et 20 millions d’adhérents dans le monde, dans les secteurs de la santé, des médias, des télécommunications ou des finances), IndustriALL (50 millions de travailleurs de l’industrie, des mines et de l’énergie) et l’UITA (Union internationale des travailleurs de l’alimentation et de l’agriculture, 383 organisations membres). En 2013, elles avaient déjà, avec plusieurs centaines d’organisations, affirmé leur ferme opposition aux négociations, dans une lettre adressée aux ministres du Commerce des pays concernés.

Malgré les demandes répétées des syndicats et ONG pour une plus grande transparence, voire pour l’arrêt des discussions, le mandat de négociation donné à la Commission européenne n’a toujours pas été rendu public. Pour le commissaire au Commerce, Karel de Gucht, le secret sur les négociations est un choix « stratégique ». La Suisse, la Norvège et l’Islande ont pourtant publié leurs offres initiales de négociation (lire ici). Dans ces conditions, comment savoir quels seront les secteurs qui pourront être soumis aux privatisations et à la concurrence internationale ? « Dans son offre, l’UE a introduit une série d’exceptions qui lui permettent de prendre toute mesure qu’elle juge utile dans un certain nombre de secteurs, notamment l’audiovisuel, l’éducation publique, la santé publique ou l’eau », assure, dans son langage bien à elle, la Commission, interrogée par FO Hebdo. Impossible à vérifier, tant que l’offre initiale de l’Union européenne ne sera pas rendue publique.

Les services publics seront-ils protégés de toute menace de privatisation ? Là encore, réponse sibylline de la Commission : « L’UE a introduit une réserve horizontale lui permettant de sauvegarder des monopoles et des droits exclusifs d’exploitation dans le secteur public. La réserve est libellée comme suit : "les services reconnus d’utilité publique au niveau national ou local peuvent être soumis à des monopoles publics ou à des droits exclusifs octroyés à des opérateurs privés" » [1]. La transparence, c’est aussi une question de vocabulaire...

@AgnesRousseaux

 

Notes

[1Source : FO Hebdo.


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Source : www.bastamag.net

 

 

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4 juillet 2014 5 04 /07 /juillet /2014 16:20

 

 

Source : www.marianne.net


 

Ni lu, ni connu, mais voté !

Au royaume des aveugles, l’accord TISA est roi…
Vendredi 4 Juillet 2014 à 05:00 |

 

Kevin Erkeletyan

 

La semaine dernière, on apprenait, éberlué, l'existence de négociations secrètes d'un nouveau traité commercial, le Tisa, entre une cinquantaine de pays dont la France. Son but ? Favoriser la libéralisation du commerce des services. "Marianne" a remonté le fil et constaté que la plupart des responsables politiques français ont donné leur feu vert à ces négociations sans savoir véritablement de quoi il s'agissait. A moins que ce soit la philosophie libre-échangiste du Tisa qui les ait séduits ?

RUFFER/CARO FOTOS/SIPA
RUFFER/CARO FOTOS/SIPA
Ils l’ont votée, sans même savoir ce que c’était. Pire, sans même savoir qu’ils l’avaient fait. « J’ai voté ça, moi ? », s’interroge l'ex-PS Françoise Castex. « Honnêtement, je n’en sais plus rien du tout », lui emboîte l'écologiste Corinne Lepage. « Ils », ce sont la plupart des députés français du Parlement européen lors de législature précédente (2009-2014). Et « ça », c’est la résolution sur l’ouverture de négociations relatives à un accord plurilatéral sur les services. Vous savez, l’accord TISA ou ACS, ce petit projet sans importance qui prévoit l’ouverture totale et irréversible de nombreux services, y compris publics (eau, éducation, santé, transports,…), à la concurrence internationale entre les « Très bons amis des services » (sic), un sous-groupe de 48 pays membres de l’OMC, dont ceux de l’UE, le Japon, la Turquie ou les Etats-Unis.
 
Les négociations étaient censées rester secrètes. « Jusqu’à cinq ans après la conclusion d’un accord » ou l’éventuel échec des négociations, d’après un document Wikileaks dévoilé par l’Humanité. C’est le Conseil de l’Union européenne (UE) qui, le 18 mars 2013, alors qu'il est réuni… en session « Agriculture et pêche » a mandaté la Commission pour négocier cet accord. Le tout, sous le regard bienveillant donc de notre ministre de l’agriculture, Stéphane Le Foll (voir ici la liste des participants à cette petite sauterie). Contacté à plusieurs reprises, son cabinet n’a pas donné suite à nos appels. Moins timide, le Parlement a, lui, voté la résolution le 4 juillet 2013, à la grande majorité. Il s’est même « félicité de l’ouverture » de ces négociations qui vont, nous assure-t-on, « promouvoir [les] intérêts » de l’UE. Soutenu par 526 des 765 eurodéputés, et par tous les parlementaires français du PS, du centre et de l’UMP (voir en fin d'article la liste complète des votants). Seuls les élus écolos, Front de gauche et Front national ont voté contre...

« En principe, je suis très vigilante sur ces questions », assure Françoise Castex qui, elle, s'est opposée aux négociations concernant le traité transatlantique  et n'a pas été réinvestie par le PS pour les élections de juin dernier. « Mais on vote beaucoup, vous savez… Parfois jusqu’à vingt ou trente textes de nature différente par jour, se défend-elle. On a des listes de vote, alors si c’est un sujet sur lequel je n’ai pas travaillé directement, je suis la liste de vote. Il se peut que je me sois trompée… » A plus d’un sens, certains députés votent de façon automatique. Et suivent les yeux bandés les consignes de leur groupe parlementaire. « Comment voulez-vous qu’un parlementaire soit au courant dans le détail de tout ce qui est en débat au Parlement ?, demande Ambroise Guellec, député européen de 2004 à 2009, passé par l'UDF. Mais c’est pareil dans toutes les Assemblées ! On n’étudie pas tout dans le détail, sauf quand il y a de vrais enjeux politiques… » Ici, pour Corinne Lepage de Cap 21, ça n’était visiblement pas le cas… « Je l’ai peut-être votée parce qu’il y avait des amendements qui me plaisaient... », essaye-t-elle sans paraître très convaincue de sa réponse.
 
A moins que ce ne soit à cause de cet « imaginaire du libre-échange dont les parlementaires n’arrivent pas à se sortir » dont parle l'écologiste Yannick Jadot, l’un des rares députés français à avoir voté non. « Mes collègues votent systématiquement pour le libre-échange. Ils ont beau sentir que ça ne marche plus bien, ils sont victimes d’un imaginaire extrêmement tenace qui fait qu’ils se rabattent automatiquement sur le libre-échange. Il est consubstantiel de l’imaginaire de la croissance. »
 
L’accord TISA, Arnaud Danjean (UMP), ne sait pas vraiment de quoi il s’agit. « Au Parlement, le travail est très cloisonné : on vote tout, mais sur la base de recommandations. » Alors il a voté « par principe d’ouverture ». « Par principe, mon groupe parlementaire est toujours ouvert aux négociations. De toute façon, les ouvrir ne préjuge en rien de leur résultat. » En bon démocrate, Arnaud Danjean a un dernier argument : celui du nombre. « Si ce texte était si dangereux que ça, ils ne seraient pas qu’une centaine à l’avoir refusé. Je veux bien qu’ils aient la science infuse mais bon… »

Mais pour Yannick Jadot, « voter en faveur de l’ouverture des négociations revient à voter le texte en l’état ». « Il n’y a pas de surprise. Quand on ouvre des négociations avec les Etats-Unis, on sait que ce n’est pas pour résoudre le problème du climat ou la condition des travailleurs. » Après lecture du texte, Françoise Castex lui trouve un avantage : « chaque partenaire reste maître de ses propres normes et peut exclure certains services de l’accord. » Même si elle reconnaît ne pas être « fondamentalement favorable au commerce des services. » « Il sera toujours temps de revenir sur la privatisation d’un service par la suite », devise-t-elle. Sauf que non : l’accord prévoit un effet cliquet qui rend la chose irréversible. « La volonté politique est toujours première, même si c’est plus difficile quand on a mis le doigt dans l’engrenage… », improvise alors Françoise Castex qui confessera finalement qu’elle « aurait pu s’abstenir ».
 
« Les coûts de ces accords sont largement sous-estimés, rajoute Yannick Jadot. A la fin, ce sera forcément négatif pour les services publics. Ce qu’ils veulent, c’est Bolkenstein ! L’idée c’est qu’en achetant un panneau solaire chinois, on s’offrira en même temps le service qui va avec, c’est-à-dire l’installation du panneau par un travailleur chinois. »

Cliquez sur le document pour le visionner en grand.
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Cet horizon plait bien à l’ancien soixante-huitard Henri Weber, rapporteur du projet pour le groupe socialiste au Parlement européen. « Il faut jouer sur la scène mondiale !, s’enthousiasme-t-il. Alstom crève d’être une entreprise pas assez mondiale. Après, si on considère que toute forme d’ouverture au monde est ultralibérale… » Lui est pragmatique : « Nos économies se tertiarisent. Or les gains de productivité sont faibles dans ce domaine, contrairement à l’industrie. Nous devons donc être capables de nous arrimer à la croissance des émergeants. Ils ont besoin de notre savoir-faire : en France, on est les champions du monde dans le domaine des services. » Et si les services, potentiellement publics, français étaient eux-mêmes rachetés par l’étranger ? « Mais non, nous sommes des géants, nous devons arrêter d’avoir peur de notre ombre. C’est nous qui allons les bouffer ! » Néo-colonialiste mais, ouf !, encore un peu idéaliste.

Le Sénat français (voir document ci-dessus) semble avoir lui-aussi signé les yeux fermés… Le 12 mars 2013, soit six jours avant le Conseil de l'Union européenne, la commission des Affaires européennes examine « en urgence » la question de l'ouverture de ces négociations« Honnêtement, je ne m’en souviens pas du tout. Vous parlez du traité transatlantique ? », s’étonne Simon Sutour, président de la commission des Affaires européennes du Sénat qui a, elle-même, « indiqué » au gouvernement qu’il pouvait soutenir l’ouverture des négociations ! « L’ignorance, c’est la force. » Retour orwellien en 1984.



Pour comprendre le vote qui suit. Les eurodéputés français apparaissent en gras. Sont soulignés ceux qui ont été reconduits au Parlement européen. Les votes des eurodéputés sont classés en fonction des groupes politiques auxquels ils appartiennent. A savoir :

ALDE : Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe
ECR : Conservateurs et Réformistes européens
EFD : Europe libertés démocratie
GUE/NGL : Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique
NI : Non-inscrits
PPE : Parti populaire européen
S&D : Alliance Progressiste des Socialistes & Démocrates au Parlement européen
Verts/ALE : Verts/Alliance libre européenne

>>> ILS ONT VOTÉ POUR :
 
ALDE : Aylward, Bearder, Bennahmias, Bennion, Bilbao Barandica, Bowles, Chatzimarkakis, Creutzmann, Davies, De Backer, Donskis, Duff, Gallagher, Gerbrandy, Goerens, GoulardGriesbeck, Hall, Harkin, Hirsch, Hyusmenova, Ilchev, Jensen, Johansson, Kazak, Kozlík, Krahmer, Lepage, Ludford, Lyon, Løkkegaard, Manders, McMillan-Scott, Meissner, Michel, Mulder, Mănescu, Newton Dunn, Neyts-Uyttebroeck, Nicolai, Ojuland, Oviir, Panayotov, Parvanova, Paulsen, Reimers, Ries, Rinaldi, Rochefort, Rohde, Savisaar-Toomast, Schaake, Schmidt, Skylakakis, Takkula, Taylor Rebecca, Thein, Theurer, Tremosa i Balcells, Uggias, Vajgl, Verhofstadt, Watson, Weber Renate, Werthmann, Zanoni, de Sarnez, in 't Veld
 
ECR : Andreasen, Ashworth, Bielan, Bokros, Bradbourn, Cabrnoch, Callanan, Campbell Bannerman, Czarnecki, Deva, Eppink, Fajmon, Ford, Foster, Fox, Girling, Gróbarczyk, Hannan, Harbour, Karim, Kirkhope, Kowal, Kožušník, Legutko, McClarkin, McIntyre, Migalski, Muscardini, Nicholson, Piotrowski, Poręba, Rosbach, Stevenson, Strejček, Swinburne, Szymański, Tannock, Tomaševski, Tomašić, Tošenovský, Van Orden, Vlasák, Wojciechowski, Yannakoudakis, Zahradil, van Dalen, Češková
 
EFD : Belder, Bizzotto, Cymański, Fontana, Imbrasas, Messerschmidt, Morganti, Paška, Provera, Salavrakos, Salvini, Scottà, Speroni, Terho, Tzavela, Włosowicz, Ziobro
 
NI : Bonanini, Borghezio, Dodds, Severin, Sosa Wagner, Zamfirescu
 
PPE : Andrikienė, Angelilli, Antonescu, Arias Echeverría, AuconieAudy, Bach, Bagó, Baldassarre, Balz, Bartolozzi, Bastos, Bauer, Becker, Belet, Bendtsen, Berra, Bertot, Bodu, Borissov, Borys, Boulland, Bratkowski, Brok, Buzek, Bušić, Bánki, Böge, Băsescu, Březina, Cadec, Carvalho, Casa, Casini, Caspary, Cavada, Coelho, Collin-Langen, Comi, Correa Zamora, DanjeanDantinDaulDe Veyrac, Delvaux, Deutsch, Deß, Dorfmann, Díaz de Mera García Consuegra, Ehler, Engel, Essayah, Estaràs Ferragut, Feio, Ferber, Fernandes, Fidanza, Fisas Ayxela, Florenz, Fraga Estévez, Franco, Gabriel, Gahler, Gallo, Gardini, Gargani, Garriga Polledo, Gauzès, Giannakou, Glattfelder, Grosch, Grossetête, Grzyb, Gräßle, Gutiérrez-Cortines, Gyürk, Gál, Gáll-Pelcz, Handzlik, Herranz García, Hibner, Higgins, Hohlmeier, Hortefeux, Hübner, Iacolino, Ibrisagic, Jahr, Jazłowiecka, Jeggle, Jiménez-Becerril Barrio, Jordan, Juvin, Jędrzejewska, Kaczmarek, Kalinowski, Kalniete, Kariņš, Kastler, Kelam, Kelly, Klaß, Koch, Kolarska-Bobińska, Korhola, Kovatchev, Kozłowski, Kratsa-Tsagaropoulou, Kuhn, Kukan, Kósa, Köstinger, La Via, Le BrunLe Grip, Lehne, Lisek, Lope Fontagné, Luhan, Lulling, López-Istúriz White, Macovei, Maletić, Malinov, Mann, Marcinkiewicz, Marinescu, Matera, Mathieu Houillon, Mato Adrover, Matula, Mayer, Mayor Oreja, Mazej Kukovič, Mazzoni, McGuinness, Melo, Metsola, Mikolášik, Millán Mon, Mitchell, Morin-Chartier, Motti, Niculescu, Niebler, Nitras, Olbrycht, Oomen-Ruijten, Pack, Pallone, Panayotova, Papanikolaou, Patrão Neves, Peterle, Pieper, Pietikäinen, Pirker, Pitsillides, Plenković, Ponga, Posselt, Poupakis, Preda, Protasiewicz, Proust, Pöttering, Quisthoudt-Rowohl, Reul, Riquet, Rivellini, Roithová, Ronzulli, Rossi, Rübig, Salafranca Sánchez-Neyra, Sanchez-Schmid, Sartori, Sarvamaa, Saïfi, Schnellhardt, Schwab, Schöpflin, Sedó i Alabart, Seeber, Siekierski, Silvestris, Skrzydlewska, Sommer, Sonik, Stier, Stolojan, Striffler, Surján, Svensson, Szájer, Sógor, Teixeira, Theocharous, Thun und Hohenstein, Thyssen, Tsoukalas, Tőkés, Ungureanu, Urutchev, Verheyen, Vidal-Quadras, Voss, Weber Manfred, Weisgerber, Wortmann-Kool, Zalewski, Zanicchi, Zasada, Zeller, Zver, Zwiefka, Záborská, de Grandes Pascual, del Castillo Vera, van Nistelrooij, van de Camp, Łukacijewska, Őry, Šadurskis, Šuica
 
S&D : Alves, Andrieu, Andrés Barea, Arlacchi, Arsenis, Attard-Montalto, Ayala Sender, Badia i Cutchet, Balzani, Berlinguer, Berman, Berès, Borsellino, Borzan, Bozkurt, Boştinaru, Brzobohatá, Capoulas Santos, Caronna, Cashman, Castex, Cercas, Childers, Christensen, Cliveti, Cofferati, Correia de Campos, Cortés Lastra, Costello, Cozzolino, Creţu, Cuschieri, Cutaş, Daerden, Danellis, De Castro, De Keyser, Domenici, Droutsas, Dušek, Désir, Dăncilă, El Khadraoui, Enciu, Ertug, Estrela, Fajon, Falbr, Ferreira Elisa, Flašíková Beňová, Fleckenstein, Frigo, Garcés Ramón, García Pérez, García-Hierro Caraballo, Gardiazábal Rubial, Gebhardt, Geier, Geringer de Oedenberg, Gierek, Glante, Gomes, Groote, Gualtieri, Guerrero Salom, Guillaume, Gurmai, Gutiérrez Prieto, Göncz, Haug, Herczog, Hoang Ngoc, Howitt, Hughes, Iotova, Iovine, Irigoyen Pérez, Ivan, Jaakonsaari, Jørgensen, Kalfin, Kammerevert, Kirilov, Kleva Kekuš, Koppa, Krehl, Lange, Leinen, Liberadzki, Ludvigsson, Lyubcheva, López Aguilar, Martin David, Martínez Martínez, Maňka, McAvan, Menéndez del Valle, Merkies, Mirsky, Mizzi, Moraes, Moreira, Muñiz De Urquiza, Mynář, Neuser, Neveďalová, Obiols, Olejniczak, Padar, Paleckis, Paliadeli, Panzeri, Papadopoulou, Pargneaux, Paşcu, Perelló Rodríguez, Petrović Jakovina, Picula, Poc, Podimata, Prendergast, Prodi, Rapkay, Rapti, Riera Madurell, Rodust, Romero López, Roth-Behrendt, Rouček, Schaldemose, Sehnalová, Senyszyn, Simon, Simpson, Sippel, Siwiec, Skinner, Sophocleous, Stavrakakis, Steinruck, Swoboda, Sánchez Presedo, Tarabella, Thomas, Thomsen, Tirolien, Toia, Trautmann, Tănăsescu, Ulvskog, Valjalo, Van Brempt, Vaughan, VergnaudWeber Henri, Weidenholzer, Weiler, Westphal, Willmott, Zala, Zemke
 
Verts/ALE : Auken, Demesmaeker

 
>>> ILS ONT VOTÉ CONTRE :
 
ALDE : Vattimo
 
ECR : Kamiński
 
EFD : Agnew, Allam, Batten, Bufton, Clark, Helmer, Nattrass
 
GUE/NGL : Anderson, Angourakis, Bisky, Chountis, Ernst, Ferreira João, Hadjigeorgiou, Händel, Hénin, Kohlíček, Le Hyaric, Liotard, Lösing, Maštálka, Meyer, Murphy, Omarjee, Ransdorf, Rubiks, Scholz, Sousa, Søndergaard, Toussas, Triantaphyllides, Vuljanić, Wils, Zimmer, Zuber, de Jong
 
NI : Brons, Claeys, Ehrenhauser, Gollnisch, Griffin, Hartong, Kovács, Le Pen Marine, Martin Hans-Peter, Morvai, Mölzer, Obermayr, Sinclaire, Stadler, Stassen, Stoyanov, Zijlstra, van der Kammen
 
PPE : Langen, Mészáros, Rangel, Trzaskowski, Winkler Hermann, Zalba Bidegain, Šťastný
 
S&D : Regner
 
Verts/ALE : Albrecht, AlfonsiBenarab-AttouBessetBicepBové, Brantner, Bélier, Bütikofer, Chrysogelos, CochetCohn-Bendit, Cramer, Cronberg, Delli, Eickhout, Evans, Flautre, Giegold, Grèze, Harms, Hassi, Häfner, JadotJoly, Keller, Kiil-Nielsen, Lambert, Lamberts, Lichtenberger, Lochbihler, Lunacek, Miranda, Romeva i Rueda, Rühle, Sargentini, Schlyter, Schroedter, Schulz Werner, Smith, Staes, Tarand, Tavares, Taylor Keith, Turmes, Zéribi, Ždanoka
 

>>> ILS SE SONT ABSTENUS :
 
EFD:        Vanhecke
 
S&D:        Kreissl-Dörfler, Leichtfried
 
 
>>> LES DÉPUTES FRANÇAIS ABSENTS :
 
PPE : DatiLamassoureRivasiRoatta, Vlasto
 
S&D : Cottigny
 
GUE/NGL : MélenchonVergiat
 
EFD : de Villiers
 
NI : Jean-Marie Le Pen

 

 

Source : www.marianne.net

 

 

 

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4 juillet 2014 5 04 /07 /juillet /2014 16:08

 

Source   www.mediapart.fr


 

Do it yourself, le webdocumentaire

|  Par La rédaction de Mediapart

 

 

Garages à vélos associatif, jardins partagés, logements communautaires, égalité numérique... Bien au-delà d'une réponse à la crise économique, le "Do It Yourself" peut se voir comme une nouvelle manière de vivre ensemble et de penser la communauté. Écrit par Nora Mandray et Hélène Bienvenu, avec les rédactions de Terra Eco, Usbek & Rica et Urbania, ce webdocumentaire présentera, durant un mois, des initiatives en France et dans le monde.

 

 

lien ici

 

 

 

Film 1

Un hectare à Détroit

Un fermier urbain combat les injustices du système alimentaire
en transformant une maison abandonnée en serre.

 

Un webdocumentaire écrit par Nora Mandray et Hélène Bienvenu, produit par Fabienne Servan Schreiber et David Bigiaoui (Cinétévé). Co-édition : Terra Eco, Usbek & Rica et Urbania. Codiffusion : Mediapart, Terra Eco, Usbek & Rica, Urbania, Les Inrockuptibles et Radio Nova. Avec le soutien du CNC, de la Fabrique de la Cité et Paris Jeunes Aventures et la participation du NUMA, Futur en Seine, La Fonderie, La Recyclerie et les Ateliers d’été d’agriculture urbaine.

 

 

Film 2

Réseau 48217

Un quartier entier, menacé de disparition par l'expansion de l'usine adj​​acente,
édifie son réseau Internet gratuit afin de lancer ses propres alertes.

 

 

 

Film 3

Roue Libre

Un collectif féminin, trans & queer fabrique la première vélothèque de Détroit ​
à base de vélos de récup.

 

 

 

Défis

Mobilité

Customiser son vélo

Votre vélo fait pâle figure ? Améliorez-le ! Construisez un panier arrière, des clignotants, et même une remorque pour vos courses.

Fabriquez en temps réel avec Terra Eco

 

 

 

Journal
04/07/2014 - Reportage
Disco Soupe
par Nora Mandray, DIY Manifesto
L'antidote au gaspillage alimentaire

L'idée des Disco Soupe vient d'Allemagne (Schnippeldisko) : combattre le gaspillage alimentaire en cuisinant des invendus récupérés sur les marchés et supermarchés, à plusieurs et en musique.

La première « Disco Soupe » a lieu à Paris en 2012, le mouvement s'est vite répandu. Depuis, 50 tonnes de rebuts ont été récupérés, et le réseau compte 600 sympathisants à travers toute la France. Plusieurs Disco Soupes y sont organisées chaque semaine.

« N'importe qui peut démarrer une Disco Soupe » raconte Alice, membre de l'association depuis sa création. « Il suffit de respecter nos 'discommandements'. » Comme la gratuité et l'indépendance : Disco Soupe n'affiche jamais les marques des supermarchés partenaires ; et tout le monde est invité au festin.

 

 

Source   www.mediapart.fr

 

 

 

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4 juillet 2014 5 04 /07 /juillet /2014 15:58

 

 

Source : blogs.mediapart.fr/blog/attac-france

 

L’Europe a rendez-vous avec un autre monde, à Paris du 19 au 23 août !

Plus de mille personnes de toute l’Europe se retrouveront du 19 au 23 août à Paris (Université Paris VII - Diderot) pour un grand rassemblement altermondialiste : l’Université d’été européenne des mouvements sociaux (European Summer University - ESU).

Organisé à l’initiative du réseau des Attac d’Europe, cet événement sera l’occasion de rencontres et débats, avec la participation de nombreuses personnalités internationales parmi lesquelles David Graeber, Susan George, Eric Toussaint, Aris Chatzistefanou, Lori Wallach, Aminata Traoré, Walden Bello ou encore Pablo Solon…

N’attendez plus et inscrivez-vous dès maintenant sur www.esu2014.org !

Vous pouvez également nous soutenir en faisant un don.

Le programme complet est à retrouver surhttp://www.esu2014.org/spip.php?pag...

 

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Comment se débarrasser du TAFTA ? Que faire pour désarmer les marchés, et rompre avec les politiques d’austérité ? Comment changer la façon dont nous produisons et consommons, et lutter contre les "grands projets inutiles et imposés" comme l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes ?

De l’altermondialisme au mouvement Occupy, en passant par les mobilisations pour la souveraineté alimentaire, les luttes contre le changement climatique, le processus révolutionnaire dans la région Maghreb-Machrek, l’extrême-droite en Europe ou la crise en Ukraine,... nombreux sont les thèmes qui seront abordés lors de l’Université d’été européenne à travers une centaine d’activités proposées par les organisations et mouvements sociaux d’Europe.

Résistances et alternatives qui se développent partout en Europe seront abordées dans leur diversité, avec de nombreux intervenant⋅e⋅s et partenaires internationaux et européens – mouvements pour les biens communs, syndicats, nouveaux mouvements, réseaux pour le droit au logement, les services publics, le soutien aux migrants, contre l’exploitation des gaz et pétrole de schiste ou la financiarisation de la nature,…

En plus d’un programme riche de débats, de nombreuses activités permettront aux participant⋅e⋅s de s’engager dans des actions créatives et de découvrir différentes formes d’intervention, d’action et d’éducation populaire : théâtre de l’opprimé, théâtre-image, graphisme, arpentage, ,…

L’Université d’été européenne sera également un moment de convivialité et de fête autour de concerts, théâtre, conférences gesticulées, projections en plein air, contes, … sur l’esplanade de l’Université Paris VII – Diderot, sur les quais de Seine ; mais également dans Paris, avec un programme « hors les murs », animé par des associations locales, qui permettra aux participant⋅e⋅s de partir à la découverte d’un « autre Paris et environs ».

Enfin, la cérémonie de clôture, avec entre autres Edwy Plénel et Claude Alphandéry, fera la part belle aux solidarités et aux résistances d’hier et d’aujourd’hui, en France et en Europe, cinquante ans après la libération de Paris et cent ans après le début de la première guerre mondiale.

Rendez-vous mardi 19 août pour la soirée d’ouverture animée par la compagnie Jolie Môme ! N’attendez plus, inscrivez-vous dès maintenant sur www.esu2014.org

 

Cet évènement est organisé par le réseau des Attac d’Europe, en partenariat avec Mediapart et avec la participation d’une centaine d’organisations et réseaux partenaires.


Plus d'informations sur www.esu2014.org 

 

 

 

Source : blogs.mediapart.fr/blog/attac-france

 

 

 

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        Nous nous réunissons

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      devant la maison carrée

 

       A partir du 16 Juillet 2014

            et pendant l'été

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       chaque mercredi à 18h

                et samedi à 13h

    sur le terrain de Caveirac

                Rejoignez-nous  

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