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20 août 2014 3 20 /08 /août /2014 12:31

 

Source : www.marianne.net

 

Le banquier n’est pas un citoyen comme les autres
Mercredi 20 Août 2014 à 05:00

 

Directeur adjoint de la rédaction de Marianne et grand amateur de théâtre En savoir plus sur cet auteur

 

Baudoin Prot pourrait quitter la présidence de BNP-Paribas. Mais n'ayons crainte : notre homme ne se retrouvera pas une main devant, une main derrière. S'il part, il bénéficiera d'une prime de 150 000 euros, de jetons de présence à hauteur de 104 000 euros et, pour couronner le tout, d'une belle retraite d'un demi million d'euros par an. La patrie du fric sait être reconnaissante envers ses grands serviteurs...

 

Baudoin Prot à la sortie de l'Elysée, en 2009 - MEIGNEUX/SIPA
Baudoin Prot à la sortie de l'Elysée, en 2009 - MEIGNEUX/SIPA

Les jours de Baudoin Prot semblent comptés. Le président non exécutif de BNP-Paribas ne survivrait pas (professionnellement parlant) au choc de l’amende record infligée par les autorités américaines pour non respect des privilèges du dollar, qui permettent aux Etats-Unis de frapper n’importe quel établissement ne respectant pas sa loi intérieure. En l’occurrence, BNP-Paribas, qui a commercé en dollars avec des pays sous embargo américain, a payé pour un abus de position politico-monétaire dominante qui ferait scandale en d’autres latitudes. Passons.

Toujours est-il que Baudoin Prot risque d’en supporter les conséquences. A 63 ans, il pourrait goûter les joies de la retraite plus tôt que prévu. On ne va pas le plaindre pour autant. En effet, son statut d’assisté de la finance lui permet de voir venir le choc de la fin de carrière sans les angoisses du citoyen ordinaire.

Le magazine Capital (qui porte bien son nom) a détaillé le train de vie du futur retraité. Primo, BNP-Paribas s’est engagé à lui verser une poire pour la soif, sous forme d’une une prime de départ de 150 000 euros. Secundo, Baudoin Prot continuera à toucher les jetons de présence encaissés pour avoir l’honneur de s’asseoir sur les fauteuils des trois sociétés où il exerce son mandat d’administrateur (Kering, Lafarge, Veolia Environnement), estimés à 104 000 euros. Tertio, le banquier, qui a touché un salaire de 1,2 million d’euros en 2013 aura droit à une retraite dorée payée par BNP-Paribas jusqu’à l’extinction de ses feux personnels, soit la modique somme de 522 432 euros par an, autrement dit 45 000 euros par mois, bref l’équivalent de 37 smic pour service rendus à la patrie du fric.

Ainsi va la vie chez nos amis les banquiers. Eux qui aiment à dénoncer le prétendu « coût du travail », le niveau inacceptable du smic, la rigidité du marché de l’emploi, le droit social inextricable, le poids exorbitant de la fiscalité, les privilèges des retraités ou les dépenses publiques excessives... Eux, donc, savent préparer leurs arrières. Au nom de la défense des « talents » (particularité génétique dont les pauvres seraient exclus), ils se mitonnent des statuts très particuliers qui sont aux antipodes des principes qu’ils prônent pour autrui.

Baudoin Prot n’est pas un cas à part. Il est simplement fort représentatif de ces oligarques qui ont pignon sur rue dans la France d’aujourd’hui, au nom du « toujours plus » en vigueur dans cette caste. Et pas question de toucher à leurs prébendes ou de mettre la moindre limite à leurs émoluments. Ainsi, pendant que l’on s’attaque aux professions réglementées (non sans raison, parfois), on en laisse d’autres, qui tiennent les postes de commande, vivre dans l’opacité de la dérèglementation générale qui est à la porte ouverte à tous les abus.

 

 

Source : www.marianne.net

 

 

 

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20 août 2014 3 20 /08 /août /2014 11:56

 

Source : www.mediapart.fr

 

 

Inégalités de revenus: perceptions et réalité

|  Par La rédaction de Mediapart

 

Le Cologne institute for economic research compare perceptions et état de fait, pays par pays.

 

Dans de nombreux pays, les habitants évaluent mal les inégalités salariales qui touchent leur territoire. Alors que les Français imaginent un modèle pyramidal, la réalité montre une classe moyenne consistante. C'est la tendance générale. Au contraire, les Américains imaginent que leur population pauvre est bien moins nombreuse qu'elle ne l'est réellement.

Des tableaux frappants et une étude à retrouver sur le site de l'institut allemand.

 

 

 

Source : www.mediapart.fr

 

 


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19 août 2014 2 19 /08 /août /2014 21:04

 

 

Source : www.agoravox.fr

 

 

De l’absolue nécessité d’un revenu universel
par Monolecte (son site)
mardi 19 août 2014


 

Comme dirait Coluche : il parait qu’il y a cinq-millions de personnes qui veulent du travail. C’est pas vrai, de l’argent leur suffirait !

Fin de manif' Je crois bien, mais je ne suis pas sure, que nous n’avons jamais été aussi riches qu’en ce moment. Collectivement riches. Nous n’avons jamais autant produit de richesses qu’en ce moment. Et elles sont de plus en plus mal réparties. Il y a deux nouvelles qui tombent comme la pluie sur nos têtes, cet été : le fait qu’il y a de plus en plus de riches, ici et ailleurs, et celui qu’il y a aussi de plus en plus de chômeurs. Comme une marabunta de désintégration sociale. Et il y a de plus en plus de chômeurs parce qu’il y a de moins en moins de travail.

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Ce qui devrait être une foutue bonne nouvelle, non ?

Que l’on puisse satisfaire de plus en plus de besoins en mobilisant de moins en moins d’efforts, c’est quand même une très bonne nouvelle, non ? N’est-ce pas ce après quoi notre espèce court depuis le premier gars qui a inventé la roue pour transporter plus en se fatiguant moins ?

« En RFA, le volume annuel du travail a diminué de 30 % depuis 1955. En France, il a baissé de 15 % en trente ans, de 10 % en six ans. Les conséquences de ces gains de productivité sont ainsi résumées par M. Jacques Delors : en 1946, un salarié âgé de vingt ans devait s’attendre à passer au travail un tiers de sa vie éveillée ; en 1975, un quart seulement ; aujourd’hui, moins d’un cinquième. Et encore ce dernier chiffre n’intègre-t-il pas les gains de productivité à venir et ne prend-il en considération que les salariés employés à plein temps, toute l’année durant. Toujours selon M. Delors, les Français âgés aujourd’hui de plus de quinze ans passeront moins de temps au travail qu’ils n’en passent à regarder la télévision. »

André Gorz dans Le Monde Diplomatique, juin 1990

Mais en fait ce n’est pas tant le travail qui manque que l’emploi. Du travail, il en reste encore pas mal, mais ce n’est pas forcément ce qui permet d’accéder à un salaire et donc des moyens de subsistance suffisants. Et dans notre société, beaucoup de gens prennent grand soin de ne pas distinguer les deux, du fait qu’il y a encore beaucoup de travail créé par des besoins non solvables ou abattu par des personnes dont on estime naturel qu’elles le fassent gratuitement, des personnes comme… les femmes, au hasard.

Dans le monde, les femmes effectuent les 2/3 du nombre d’heures de travail et produisent plus de la moitié des aliments, mais elles ne gagnent que 10 % du revenu total, possèdent moins de 2 % des terres, reçoivent moins de 5 % des prêts bancaires. Dans les régions les plus pauvres et de forte émigration, jusqu’à 70 % des femmes travaillent dans l’agriculture.

Les femmes effectuent la majeure partie du travail domestique et de soins non comptabilisé dans l’économie. En Afrique subsaharienne, elles passent 40 milliards d’heures par an à l’approvisionnement en eau de la famille, ce qui équivaut à une année entière de travail de toute la population active de la France.

Lors des 30 dernières années 552 millions de femmes sont entrées sur le marché du travail et 4 travailleurs sur 10 sont des femmes mais elles gagnent en moyenne 80 centimes contre 1 euros pour les hommes (Rapport Banque mondiale 2012).

218 millions d’enfants travaillent dans le monde, parmi eux, plus de 100 millions de fillettes. Parmi les enfants de moins de 12 ans qui travaillent, les filles (54 millions, dont 20 millions affectées à des tâches dangereuses) sont plus nombreuses que les garçons (OIT). La situation est en aggravation dans le contexte de la crise économique actuelle.

Les femmes constituent 70 % des 1,2 milliard de personnes vivant avec moins de 1 dollar/jour. L’égalité salariale n’existe dans aucun pays. Ainsi, dans l’Union européenne, les femmes gagnent en moyenne 17 % de moins que les hommes. Partout le chômage, la précarité, le travail non qualifié et à temps partiel touchent en premier lieu les femmes. Dans le secteur formel, en moyenne 1 homme sur 8 occupe un poste de haute direction, pour une femme sur 40.

Chiffres et données sur les inégalités femmes-hommes

Donc, nous avons toujours beaucoup de travail disponible, mais de moins en moins d’emplois pour répartir le revenu. Nous n’avons donc pas tant un problème de chômage qu’un problème de revenu. Et l’automatisation grandissante de la plupart des postes de travail devrait amplifier le problème.

Jusqu’alors, les entreprises supprimaient des emplois ici pour en créer d’autres, nettement moins bien payés, ailleurs. Maintenant, les délocalisations sont à destination de… machines.

Je suis allée récemment à côté de l’usine Renault de Tanger. Pas d’hommes en vue. Ça n’a même pas créé d’emplois au Maroc, c’est tout automatisé (ou presque). Et entouré de barrières avec barbelés.

Au sujet de la crise de l’industrie automobile, discussion sur Seenthis

Remplacer les gens par des robots n’est pas un problème en soi. Ce n’est pas grave que l’on passe d’une société du travail à une société du temps libéré. Le problème, c’est comment gérer des droits de tirage sur les richesses créées par les machines, comment redistribuer le revenu, puisque la condition de sa production passe de moins en moins par la contrainte du travail ?

Et là, curieusement, nous manquons cruellement d’imagination !

La création des imaginaires

« Les usines silencieuses et sans déchets fabriquaient tout ce dont les hommes avaient besoin. La clé était la base du système de distribution.

Chaque vivant de Gondawa recevait chaque année une partie égale de crédit, calculée d’après la production totale des usines silencieuses. Ce crédit était inscrit à son compte géré par l’ordinateur central. Il était largement suffisant pour lui permettre de vivre et de profiter de tout ce que la société pouvait lui offrir. Chaque fois qu’un Gonda désirait quelque chose de nouveau, des vêtements, un voyage, des objets, il payait avec sa clé. Il pliait le majeur, enfonçait sa clé dans un emplacement prévu à cet effet et son compte, à l’ordinateur central, était aussitôt diminué de la valeur de la marchandise ou du service demandés.

Certains citoyens, d’une qualité exceptionnelle, tel Coban, directeur de l’Université, recevaient un crédit supplémentaire. Mais il ne leur servait pratiquement à rien, un très petit nombre de Gondas parvenant à épuiser leur crédit annuel. Pour éviter l’accumulation des possibilités de paiement entre les mêmes mains, ce qui restait des crédits était automatiquement annulé à la fin de chaque année. Il n’y avait pas de pauvres, il n’y avait pas de riches, il n’y avait que des citoyens qui pouvaient obtenir tous les biens qu’ils désiraient. Le système de la clé permettait de distribuer la richesse nationale en respectant à la fois l’égalité des droits des Gondas, et l’inégalité de leurs natures, chacun dépensant son crédit selon ses goûts et ses besoins. »

« Une fois construites et mises en marche, les usines fonctionnaient sans main-d’œuvre et avec leur propre cerveau. Elles ne dispensaient pas les hommes de tout travail, car si elles assuraient la production, il restait à accomplir les tâches de la main et de l’intelligence. Chaque Gonda devait au travail la moitié d’une journée tous les cinq jours, ce temps pouvant être réparti par fragments. Il pouvait, s’il le désirait, travailler davantage. Il pouvait, s’il voulait, travailler moins ou pas du tout. Le travail n’était pas rétribué. Celui qui choisissait de moins travailler voyait son crédit diminué d’autant. A celui qui choisissait de ne pas travailler du tout, il restait de quoi subsister et s’offrir un minimum de superflu. »

La nuit des temps, René Barjavel.

J’ai lu La nuit des temps alors que je n’étais guère plus vieille que ma fille aujourd’hui et j’ai été marquée profondément par ce roman. Il y avait bien sûr la dimension romantique de cet amour perdu dans les glaces, ce parfum d’éternité, l’appel, déjà, de la science-fiction qui stimule encore et toujours mon imaginaire, mais il avait surtout ces deux paragraphes que j’ai retrouvés sans difficulté dès qu’on m’a demandé de réfléchir à la question du revenu de base.

Il y a là la description d’une société éminemment désirable, aux antipodes de la nôtre. Il y a là un rêve anarchiste dans le sens plein du terme. Il y a là une utopie qui a durablement changé mon regard sur le monde et ma définition du possible.

En deux petits paragraphes pondus en 1968, en des temps où l’on pouvait espérer changer le monde dans le sens d’une perpétuelle amélioration, Barjavel décrit le fonctionnement du revenu de base, il le rend palpable et presque concret, il en fait une évidence indépassable pour ses personnages, mais aussi pour ses lecteurs.

Bien sûr, on peut noter qu’il évacue habillement la question de la limitation (de plus en plus forte pour nous) des ressources par l’invention d’une source d’énergie renouvelable à l’infini, alors que notre société carbodépendante s’use et s’asphyxie à vouloir exploiter jusqu’à la dernière goutte une ressource dont nous savons depuis le début qu’elle n’existe qu’en quantité hautement finie. On note aussi qu’il ne s’affranchit pas totalement des vieilles hiérarchies, puisqu’il pense quand même que certains hommes sont légèrement plus méritants que d’autres. Mais pour l’essentiel, il décrit un monde affranchi de la nécessité de la survie et donc des rapports de domination qui en découlent, entre ceux qui doivent travailler pour survivre et ceux qui jouissent de l’accumulation des générations précédentes pour conserver, augmenter et transmettre leur pouvoir.

Nous ne pouvons d’ailleurs qu’apprécier la manière radicale avec laquelle Barjavel se propose d’en finir avec l’essence du capitalisme, en rendant l’accumulation impossible par un revenu universel en monnaie fondante.

L’abolition de la nécessité

Dans un monde marchandisé comme le nôtre, il n’existe pas de possibilité de seulement survivre sans argent. Aucun de nos besoins fondamentaux n’est aujourd’hui accessible sans argent : un abri, de la nourriture ou même de l’eau.

Devenu leader sur le marché de l’eau minérale, Nestlé a vu son chiffre d’affaires dépasser les 80 milliards d’euros. Et, tandis que 900 millions de personnes n’ont pas accès à l’eau potable, le géant suisse possède aujourd’hui au moins une usine d’embouteillage dans chaque pays.

Interrogé à cette époque, M. Brabeck-Letmathe estimait que la question de la privatisation de l’eau pouvait être abordée de deux manières : « L’une est extrémiste, défendue par quelques ONG qui considèrent que l’eau est un bien public. » Balayant cette thèse, il insiste : « L’eau est une denrée alimentaire comme les autres et doit avoir une valeur marchande. » Empruntée au documentaire We Feed the World, cette profession de foi trouve une place centrale dans l’enquête réalisée par Urs Schnell et Res Gehriger.

Nestlé et le business de l’eau en bouteille, cité sur Seenthis

Pour une écrasante majorité de personnes, l’accès à l’argent passe forcément par un emploi : un travail dont on peut espérer tirer un revenu. Or, nous vivons actuellement une révolution industrielle qui détruit l’emploi et le rend inaccessible à des centaines de millions de personnes dans le monde. Quel modèle politique proposons-nous concrètement dans un monde où de plus en plus de gens sont considérés comme surnuméraires ? Comment peut-on penser l’idéal démocratique quand nous soumettons de plus en plus de personnes au stress de la survie immédiate ?

Était-il plus honorable de crever de faim que de voler ? Beaucoup de gens le disaient, mais rarement ceux qui savaient vraiment ce que c’était que d’avoir le ventre creux, ou de voir un enfant gémir de faim. Était-il plus honorable de mourir de faim que de voler quand d’autres avaient les moyens de vous nourrir mais décidaient de ne pas le faire, à moins d’être payés avec de l’argent que vous n’aviez pas ? Pour sa part, il pensait que non. En choisissant de mourir de faim, on devenait son propre oppresseur, on s’obligeait à rester dans le rang, on se punissait soi-même d’avoir la témérité d’être pauvre, alors que normalement ça devrait être le boulot d’un policier. Dès qu’on faisait preuve d’un peu d’initiative ou d’imagination, on se faisait aussitôt traiter de paresseux, de combinard, de coquin, d’incorrigible. Il avait donc laissé de côté toutes ces histoires d’honneur qui n’étaient bonnes qu’à permettre aux riches de se sentir mieux et aux pauvres de se sentir encore plus mal.

(…)

Une fois libéré de la peur, quand on n’avait plus à se demander comment se procurer son prochain repas ou combien de bouches on aura à nourrir l’an prochain, et si on va se faire virer par son employeur ou flanquer en prison pour une peccadille, on était effectivement libre de faire un choix. On pouvait choisir une vie paisible, douillette, confortable, banale, et mourir en chemise de nuit pendant que votre famille s’agitait impatiemment autour de vous… Ou on pouvait se retrouver à faire quelque chose comme en ce moment, et même si votre corps tremblait de tous ses membres, votre cerveau savourait plutôt l’expérience.

Trames, Iain M. Banks

Si l’on admet qu’il n’est plus possible de vivre dans notre société sans argent, on peut plaider pour la suppression de la monnaie… ou sa redistribution égale et suffisante. Pour nous affranchir de la peur et nous rendre la liberté de choix du citoyen.

Et c’est là que nous devons faire travailler nos imaginaires : construire par la pensée un monde libéré du manque pour le rendre possible, tout simplement. Se projeter, chacun, dans les choix qu’un revenu de base nous ouvrirait et la manière dont il transformerait l’ensemble du corps social.

Combien d’entre nous continuerait à se tuer la santé dans des boulots non gratifiants et mal payés ? Combien continueraient à trimer comme des fous pour payer la voiture… qui leur permet d’aller trimer ? Combien de prostituées continueraient à vendre leur corps, libérées de la nécessité ? Combien de femmes supporteraient encore les coups d’un conjoint violent si elles étaient certaines de pouvoir continuer à nourrir leurs enfants étant seules ? Combien de patrons maltraitants, de vies brisées, d’exploitants cyniques, de frustrations mortifères pourrions-nous nous épargner ?

Demain peut commencer maintenant — de manière bien plus efficace que les voitures volantes — si l’on décide tout simplement de croire que c’est possible.

Rendez-vous du 21 au 23 août 2014 pour la première université d’été du Revenu de base.

 

Source : www.agoravox.fr

 

 

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19 août 2014 2 19 /08 /août /2014 17:21

 

 

Source : rue89.nouvelobs.com


Cartouches 19/08/2014 à 12h25
A Ferguson comme en Egypte, vous êtes gazés par la même entreprise
Rémi Noyon | Journaliste Rue89

 

Depuis le début des émeutes à Ferguson, dans le Missouri, les réseaux sociaux jouent un rôle important dans le cycle de l’information. Ces dernières heures, ce sont des photos de cartouches de gaz lacrymogène qui sont relayées par les internautes, comme le journaliste Robert Mackey, du New York Times, ou l’anthropologue anarchisant David Graeber. Ces derniers font le parallèle avec le matériel utilisé par l’armée israélienne.

A travers le fouillis des photos non-identifiées, on retrouve deux entreprises :

Voir l'image sur Twitter

Found what seems to be an undetonated "mini bang" cracker on W Florissant

 

  • le même a publié une photo d’un « magasin de balles en caoutchouc », qui semble venir de l’entreprise Safariland ;

 

Voir l'image sur Twitter

From same street: remains of "Triple Chaser" CS gas canister, "60 cal stinger" rubber bullet magazine; rubber bullets

  • un reporter du Saint Louis Magazine fait également état de cartouches de gaz lacrymogène visiblement produites par Combined Systems.
Voir l'image sur Twitter

Here's a shot of canister next to store sign, to prove I didn't fake it. Again, I'm told CS smoke is tear gas.

 

 

Ces deux sociétés sont spécialisées dans la fabrication d’équipements pour les forces de l’ordre et dominent le marché américain, avec une troisième baptisée NonLethal Technologies. En juin dernier, une étude estimait à 1,6 milliard de dollars (environ 1,20 milliard d’euros) le marché des « armes non-létales » en 2014.

« Ensemble, nous sauvons des vies »

Sur leurs sites respectifs, on retrouve les produits photographiés par les journalistes à Ferguson, accompagnés de slogans et de commentaires tels que « ensemble, nous sauvons des vies » ou « ces projectiles éviteront les violences ».


Le catalogue de Combined Systems (Capture)

Ces sociétés sont connues des manifestants partout sur la planète. Le groupe militant War Resisters League recense sur un site dédié les « preuves » de l’utilisation de leurs cartouches dans différents pays. Ainsi, le gaz lacrymogène de Safariland aurait été utilisé en Egypte, en Turquie et en Tunisie.

En 2011, Amnesty International expliquait que la société Combined Systems avait livré plusieurs tonnes de matériel au gouvernement égyptien alors secoué par le Printemps arabe. Ces livraisons massives avaient entraîné une attaque informatique du groupe Anonymous sur le site de la société. Les hackers affirmant avoir aspiré les adresses personnelles de clients et employés de l’entreprise.

Plus récemment, l’ONG israélienne B’Tselem a publié un rapport détaillé sur les munitions utilisées par Tsahal en Cisjordanie [PDF]. Combined Systems est là aussi amplement citée. Ce qui pousse une étudiante palestinienne à donner des conseils aux manifestants américains pour se protéger des gaz :

« La douleur va passer. Ne frottez pas vos yeux ! »

 

مريم البرغوثي @MariamBarghouti

Always make sure to run against the wind /to keep calm when you're teargassed, the pain will pass, don't rub your eyes! Solidarity

 

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19 août 2014 2 19 /08 /août /2014 17:06

 

Source : blogs.mediapart.fr/blog/rabha-attaf


 

La Crim' de Lyon fait une descente... pour une page Facebook !

Ce matin du 7 août dernier, Hassan M.*, venait à peine de glisser dans les bras de Morphée, après une nuit de travail. Soudain, un bruit violent résonna dans son appartement. Le son provenait de la porte d'entrée, et les coups se faisaient insistants. Encore sonné par son réveil en sursaut, Hassan se dirigea vers la porte et regarda par l’œil de bœuf. Il demeura, un moment, stupéfait : un groupe de six personnes en civils se tenait fermement sur le pallier. Une sombre idée lui traversa alors l'esprit : « Et si c'était la LDJ ? »

Depuis quelques jours, en effet, Hassan n'arrêtait pas de recevoir des menaces de représailles sur la page Facebook de H&O Production, l'association dont il est président et qui regroupe des vidéastes amateurs. En fait, son harcèlement a commencé quand il a publié une liste nominative de cinq français engagés dans l'armée Israélienne, et participant à l'actuelle opération « Bordure protectrice ». Hassan avait constitué cette liste sur la base d'informations diffusées en mode public par les protagonistes eux-mêmes sur les réseaux sociaux.

Surmontant sa première crainte, Hassan ouvrit la porte, pour être aussitôt stupéfait. « Police criminelle ! », entendit-il. Et, avant même qu'il eu le temps de réaliser ce qui se passait, on brandit sous son nez une carte officielle tout en pénétrant « en force » dans son domicile.

- « Vous savez pourquoi on est là ?», lui lança l'officier femme (en fait une capitaine) qui semblait diriger les opérations.

- « Heu, pas vraiment...

- Aujourd'hui, on se déplace pour une page Facebook », expliqua l'un des policiers.

Hassan fut choqué. Lui, qui n'a jamais eu affaire à la police se retrouvais soudain face à la brigade criminelle, pour une page Facebook... Incompréhensible ! Les questions fusèrent :

- « Vous êtes-bien l'administrateur de la page H&O ?

- Vous reconnaissez avoir publié une listes de français engagés dans l'armée israélienne ?

- Vous savez quelle est la fonction d'untel ?

- Comment vous-êtes vous procuré ces informations ? Par piratage ? »

Gardant son calme, Hassan s'expliqua, pensant ainsi mettre fin à ce qui lui semblait être un grand malentendu :

- « Je suis un passionné d'informatique et je ne travaille qu'avec des données collectées sur des open sources, des informations en accès libre. Alors, quand M. Caseneuve, le ministre de l'Intérieur a parlé de poursuivre en justice les ressortissants français partant combattre hors du territoire, en insistant sur les djihadistes en Syrie, il m'est apparu évident que je devais faire un parallèle avec les français qui s'engagent dans l'armée israélienne pour participer à l'opération « bordure protectrice. »

Pas étonnant ! Comme beaucoup de citoyens, Hassan a été heurté par la déclaration partiale du ministre. Il a en mémoire les images des corps déchiquetés des Gazaouis qui tournent en boucle sur les réseaux sociaux. Et celles des vidéos mises en ligne publiquement par des français engagés dans les rangs de Tsahal, et dans lesquelles certains d'entre-eux se vantent de leurs exploits sanglants. Hassan réagit donc en utilisant l'outil d'information qu'il a entre les mains : la page Facebook de son association qui compte des milliers d'abonnés. Juste par souci d'équité !Après tout, les poursuites judiciaires brandies par le ministre ne doivent-elles pas s'appliquer à tous les Français, sans distinctions ?

Pour toute réponse, la capitaine lui présenta, avec insistance, un document à signer, afin de pouvoir perquisitionner le domicile. Ce qui est courant lors d'une enquête préliminaire. Mais Hassan refusa de ratifier le document en question et demanda à contacter, à plusieurs reprises un avocat. Il ne comprenait toujours pas ce qu'on lui reprochait et refusait d'être traité comme un terroriste. Rien ne justifiait en effet une descente de la brigade criminelle... encore moins une page Facebook ! Et, comme pour dissiper le malaise qui s'était installé, l'un des policier lui dit clairement que « l'ordre (venait) de hautes sphère »... Finalement, au bout de trois quart d'heure de « négociations » infructueuses, Hassan fut embarqué pour l’hôtel de police du 8ème arrondissement de Lyon, où on lui énuméra ses droits avant de le mettre officiellement en garde à vue. Pour se rassurer, il demanda à voir un médecin.

Durant la journée, Hassan a été auditionné, cette fois en présence de son avocat, Me Stephen Duval, l'un des associé de Me Gilles Devers dont le cabinet a déposé une plainte contre Israël, le 25 juillet dernier, devant la Cour Pénale Internationale. Puis, vers 16 heures, Hassan fut embarqué pour son domicile. Un mandat de perquisition venait d'être délivré par le parquet de Lyon. En vertu de l'article 226 alinéas 19 et 22 relatifs à la protection de la vie privée des personnes.

Tout son matériel de travail fut saisi : son poste informatique de montage vidéo, son ordinateur portable, ses disques durs externes et ses cartes mémoires, son appareil photo et même son téléphone mobile.

De retour à la « Crim' », Hassan a subit un second interrogatoire, plus inquisiteur. Son matériel avait été ouvert, son répertoire téléphonique passé au peigne fin. Les questions se firent donc plus précises, toujours orientées vers le même objectif : trouver une preuve de délit.

- « Comment avez-vous obtenu ce « twit » de Tsahal ?

- C'est juste un copié-collé effectué sur une page publique !

- Et cette liste, dans votre répertoire, avec « Mokhtar » après chaque nom ?

- Mokhtar ? C'est pour me souvenir que j'ai rencontré ces personnes lors des « Mokhtar Awards », un prix décerné chaque année à la meilleure vidéo ! »

Inlassablement, Hassan répondit précisément à toutes les questions. Sa démarche était claire : offrir à ses abonnés une information plus proche de la réalité concernant l'agression israélienne de Gaza, y compris sur ses retombées dans le débat français, sans plus. Et en bon modérateur, il a même pris soin de veiller à la civilité des discussions, bannissant tous les commentaires virulents ainsi que leurs auteurs, qu'ils soient partisans d'Israël ou de la Palestine. Quant à cette accusation « d'importer le conflit en France »... Tout simplement absurde ! A moins d'être parano et de considérer qu'ouvrir le débat sur nimporte quel conflit dans le monde faisant la Une de l'actualité risque de l'importer chez nous ! Jusqu'à preuve du contraire, la France est encore une démocratie où la liberté d'expression, même encadrée, est garantie par la loi !

Bref, après cette seconde audition, Hassan a sentit le ton changer à son égard, l'atmosphère s'est détendue -comme le lui avait d'ailleurs annoncé Me Duval. « En diffusant des informations rendues publiques par leurs auteurs, Hassan n'a assurément commis aucun délit », explique ce dernier en précisant que la précipitation qu'il a constaté dans cette affaire est probablement le signe d'un dossier mal ficelé. Au terme de 24 heures de garde à vue, Hassan a été libéré. Certes, il a été sérieusement secoué par cette soudaine intrusion dans sa vie -qui s'apparente plus à un « assaut de la cavalerie » plutôt qu'à une procédure normale ! « Avant de quitter les locaux de la police », raconte-t-il, « on m’a informé qu’une deuxième personne proche de H&O Production sera auditionnée et qu'il m'est interdit de changer d’adresse ou de numéro de téléphone sans le signaler, au préalable, à la brigade criminelle. Sinon, une recherche à l'échelle nationale serait lancée à mon encontre. » Plutôt intimidant ! Mais Hassan est désormais décidé à déposer une plainte contre les personnes, techniquement identifiables, qui l'ont menacées de représailles sur sa page Facebook. Souhaitons juste que celle-ci soit reçue avec toute l'attention nécessaire !

Pour l'heure, il est probable que son dossier sera classé sans suite, faute de preuves clairement établies. Cependant, un certain nombre de questions demeurent en suspens ! Comment se fait-il, en effet, que la brigade criminelle de Lyon aie été mobilisée pour une simple page Facebook ? D'après ce qu'a compris Hassan, une plainte aurait été déposée par une parente de l'un des français participant, sous le drapeau israélien, à l'opération « barrière protectrice ». Admettons ! Mais alors : quel canal cette plainte a-t-elle suivi pour provoquer, aussi rapidement, une enquête préliminaire de la renommée brigade criminelle de Lyon qui a certainement autre chose à faire que d'épingler des « scribouillards » ? Et quelles sont justement ces « hautes sphères » dont Hassan a entendu parler lors de son arrestation ? A ce stade du dossier, mis en instruction après la saisine du parquet de Lyon (lui aussi de bonne réputation!), les spéculations vont bon train.

Cependant, lors de sa libération, Hassan a demandé des explications. Et la réponse reçue est claire : «La mise en garde à vue pour cette affaire a été actée par le ministère de l'Intérieur et le cabinet du Garde des Sceaux en date du 23 juillet ; l'intervention de la brigade criminelle et de la PJ attestant qu'il s'agit d'une grosse affaire ». En clair, cela signifie que le signalement de la page Facebook de Hassan (la plainte) est d'abord passée par les « hautes sphères » de l’État. On imagine aisément les coups de fils et la teneur des conversations qui se sont tenues au sujet... de cette « grosse affaire » qui s'avère être, en fait, un pétard mouillé ! Mais il n'en demeure pas moins, comme le dit si bien Me Duval, « que l'on a essayé de prendre un bulldozer pour écraser une mouche ! ».

Rabha Attaf, grand reporter, spécialiste du Maghreb et du Moyen-Orient. Auteur de "Place Tahrir, une révolution inachevée", éditions Workshop 19

* Pour des raisons de sécurité pour lui même et sa familles, Hassan ne préfère pas dévoiler son identité.

Publié sur Med in Marseille : http://www.med-in-marseille.info/spip.php?article2365

 

Source : blogs.mediapart.fr/blog/rabha-attaf

 

 

 

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Source : blogs.mediapart.fr/blog/stephane-m

 

Est-ce Israël ou bien le CRIF qui gouverne la France ?

 

> > Aucune sanction n'est prise ou même seulement envisagée contre Israël malgré des crimes innommables, crimes de guerre et peut-être crimes contre l'humanité : bombardements à l'arme lourde contre une population assiégée, bombardements d'écoles, d'écoles-refuges de l'ONU dument identifiées comme telles, bombardements d'ambulances, bombardements d'hôpitaux.

  - La France s'est abstenue à l'ONU sur le vote d'une simple enquête sur les crimes commis à Gaza.

  - Hollande n'a toujours pas pris d'engagement face à la demande faite par Amnesty international à la France de cesser de livrer des armes à Israël :

http://www.amnesty.fr/AI-en-action/Violences/Armes-et-conflits-armes/Actions/Agissez-pour-que-la-France-ne-livre-pas-armes-Israel-12209

http://www.info-palestine.eu/spip.php?article14781

  - La circulaire Alliot-Marie contre le boycott des colonies illégales israéliennes n'est toujours pas abrogée

 

  - L'Union Européenne si elle appliquait seulement ses propres règles de droit devrait stopper toutes les mesures avantageuses qu'elle a prises envers Israël et qui sont conditionnées au respect des droits de l'homme:

http://blogs.mediapart.fr/blog/stephane-m/300714/la-federation-internationale-des-droits-de-lhomme-denonce-la-position-de-lue-concernant-la-bande-de

Car outre les crimes de guerre massifs à Gaza, Israël se livre à un nettoyage ethnique à Jérusalem et  en Cisjordanie:

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/03/21/97001-20140321FILWWW00210-israel-l-onu-denonce-un-nettoyage-ethnique.php

 

  - Mesures européennes contre la colonisation israélienne: tableau comparatif des actions prises par les différents pays. Les actions sont rares. La France est particulièrement inactive :

http://www.fidh.org/IMG/pdf/tableau_comparatif_ccfd_fidh.pdf

Audio sur France Inter : Karim Lahidji, Président de la FIDH sur la situation à Gaza : "Il s'agit de crimes de guerre"

https://soundcloud.com/press-fidh/karim-lahidji-president-de-la-fidh-sur-la-situation-a-gaza

 

  - C'est dans l'impunité la plus totale que la Grande Synagogue de Paris a pu inviter sur le site de l'ambassade d'Israël à Paris l'armée israélienne a venir recruter à la synagogue

http://www.panamza.com/230514-tsahal-paris

  - C'est dans l'impunité la plus totale qu'une école juive privée de Marseille a pu inviter l'armée israélienne a venir recruter dans ses murs :

http://www.med-in-marseille.info/spip.php?article2358

 

  - C'est dans l'impunité la plus totale que des Français sont allés rejoindre l'armée israélienne alors qu'elle est en train de commettre des crimes abominables.

  - L'appareil politico-juridique français met en garde à vue un jeune homme qui collectait des informations publiques sur les franco-israéliens qui participent aux crimes de guerre contre Gaza, une telle collecte d'informations publiques n'étant évidemment pas un délit.

http://www.europalestine.com/spip.php?article9744

 

 

  - La France est le seul pays du monde occidental où des manifestations contres les crimes israéliens ont été interdites. On notera que les soutiens à cet Israël criminel ont été autorisés à manifester.

  - Des personnes arrêtées en marge de ces manifestations ont été condamnés à des peines d'une sévérité exceptionnelle pour des délits souvent non prouvés.

http://www.metronews.fr/info/violences-a-barbes-le-drole-de-profil-des-manifestants-pro-palestiniens-arretes-et-juges/mngu!t7gVgzDsfe2Q/

Vidéo qui montre les dangereuses activistes qui se sont faîtes insultées et ont été mises en garde à vue:

 

 

 

 

> > Les médias français euphémisent et désinforment en permanence pour cacher la réalité des crimes de guerre israéliens. La population française se voir privée de son droit à une information correcte.

http://www.info-palestine.eu/spip.php?article14833

En aglais ici:

http://www.aljazeera.com/indepth/opinion/2014/07/gaza-through-distorted-lens-fre-201473111454532885.html

  - Les journalistes qui souhaitent faire leur métier en sont empêchés:

http://www.panamza.com/180714-france24-israel

http://www.bondyblog.fr/201407250001/peut-on-etre-arabe-journaliste-et-traiter-du-conflit-israelo-palestinien/#.U-u39okayc3

http://www.lecourrierdelatlas.com/760801082014Le-journaliste-Nadir-Dendoune-interdit-de-couvrir-la-manifestation-pro-israelienne.html

  - Les radios filtrent les appels d'auditeurs :

<iframe width="640" height="360" src="//www.youtube.com/embed/VlHHQWoFecc?feature=player_embedded" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>

 

  - Editer un livre pour traiter des manipulations que réalisent les soutiens d'Israël en France est difficile :

http://www.iris-france.org/informez-vous/blog_pascal_boniface_article.php?numero=292

 

 

> > En France, menaces, intimidations et mêmes agressions commises au nom de la défense d'Israël, restent impunies :

 - Plusieurs sites d'information sont attaqués par des hackers et les journalistes subissent des actions explicites d'intimidations de la part d'individus connus depuis longtemps et contre lesquels la justice française n'est pas intervenue jusqu'ici :

https://www.youtube.com/watch?v=Cg-EFZkj7nI

http://rue89.nouvelobs.com/2014/08/14/vengeance-dun-pseudo-hacker-contre-rue89-vire-tragique-254205

http://rue89.nouvelobs.com/2014/08/12/nouvelle-plainte-contre-hacker-franco-israelien-254172

 

  - C'est dans l'impunité la plus totale qu'un site sioniste francophone tenu par un franco-israélien diffuse de la propagande et commet des délits en publiant les informations privées des personnes qui lui déplaisent :

http://bourgoinblog.wordpress.com/2014/01/22/jssnews-ressuscite-les-heures-sombres-de-notre-histoire/

 

  - La Ligue de Défense Juive est rarement condamnée, toujours pas dissoute alors qu'elle a commis agressions et intimidations :

.http://www.liberation.fr/societe/2014/07/30/la-ligue-de-defense-juive-une-micromilice-extremiste_1073085

 

 

Source : blogs.mediapart.fr/blog/stephane-m

 

 

 

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19 août 2014 2 19 /08 /août /2014 16:47

 

Source : blogs.mediapart.fr/blog/chalouette

 

Grèce : 850.000 travailleurs ne sont pas payés depuis 1 an

 

Publié le 19 août 2014

Ecrit par folamour

 

J'en profite pour  vous rappeler les deux documentaires sur la Grèce que nous avons passé récemment : La Grèce, crise et châtiments... , et Grèce, année zéro

 Amicalement,

 

f.

 

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La crise financière a nettement changé les vies des millions de citoyens grecs dont les salaires ont été coupés tandis que leur pouvoir d'achat est retourné 30 ans en arrière.

 

Selon le rapport annuel de l'institut de travail de la confédération générale des travailleurs grecs (INE-GSEE), le pouvoir d'achat du salaire minimum actuel s'élève au niveau des années 1980. Ceci signifie qu'avec le salaire minimum actuel, les Grecs peuvent acheter les mêmes biens et services qu'ils ont achetés au début des années 80. Le rapport a également enregistré un numéro de travailleurs impressionnant qui ne sont pas payé a temps.

Le rapport prouve qu'environ 850.000 travailleurs attendent jusqu'à 12 mois pour recevoir leur salaire. Le phénomène de l'emploi bénévole est largement étendu, particulièrement dans les magasins de détail à moins de cinq employés.

 

Selon le rapport, les caractéristiques principales du marché du travail en Grèce sont :

  •     Faibles salaires
  •     Travail non assuré
  •     Formes souples d'emploi. Tandis qu'en 2009 l'emploi souple représentait 26% de nouveaux contrats, en 2013 l'emploi souple a représenté 51%.

 

Selon des chiffres, le salaire réel moyen dans le secteur privé est de 750-800 euros comparés à 1.100 euros au début de la crise économique, enregistrant une diminution de 23%.

La crise a également eu un impact dramatique sur le salaire minimum des travailleurs plus de 25 ans : Elle a chuté à 560 euros par mois, alors qu'elle était de 751 euros (diminution de 22%). Pour des travailleurs au-dessous de 24 ans, le salaire minimum s'élève à 510 euros.

 

Source : Greece.greekreporter.com via Maître Confucius ; )

 

Traduction : ~ folamour ~

Corrections : Chalouette

 

Si vous appréciez nos tentatives de traduction et plus globalement notre petit blog, n’hésitez pas à voter pour lui sur http://info.pinterac.net/

Pour lui donner un peu plus de visibilité, (vote comptabilisé toutes les 24h donc à renouveler svp).

Merci d’avance, ; )

f.

 

Informations complémentaires :

Crashdebug.fr : La Grèce, crise et châtiments...

Crashdebug.fr : Grèce, année zéro

Crashdebug.fr : La Grèce devient médiévale – 66 % des salaires payés en troc

Crashdebug.fr : Grèce : Ils s’injectent le VIH pour 700€ d’aides sociales par mois...

Crashdebug.fr : L'austérité en Grèce a fait exploser le nombre de suicides et de meurtres

Crashdebug.fr : Grèce : privée d'électricité pour cause d'impayés, une tétraplégique décède

Crashdebug.fr : Grèce : la Commission européenne exige la saisie des logements des particuliers

Crashdebug.fr : En Grèce, privatisation et bétonnage du littoral : l’UE continue le dépeçage !

Crashdebug.fr : La Grèce malade de la rigueur

Crashdebug.fr : Grèce. 54 % des habitants ne pourront plus faire face à leurs dettes en 2013

Crashdebug.fr : Nouveau chômage record en Grèce, nouveau bénéfice record pour Goldman Sachs...

Crashdebug.fr : La Grèce, dossier noir de l'ancien VRP du hors-bilan chez Goldman ...

Crashdebug.fr : La Cour européenne de justice valide « le secret défense » pour la BCE

Crashdebug.fr : Olivier Delamarche - BFM Business 2 janvier 2014 : « Delamarche : La Grèce, c'est du Madoff fois 1000… »

Crashdebug.fr : « La Grèce était un paradis, ils en ont fait un enfer »

Crashdebug.fr : Nouvelle loi en Grèce : les opposants à l’UE risquent désormais deux ans de prison !

Crashdebug.fr : Europe : des milliers de manifestants contre l'austérité

Crashdebug.fr : Grande manifestation à Rome contre l'austérité

Crashdebug.fr : En Allemagne, les grèves se multiplient face à l’austérité

Crashdebug.fr : Espagne : manifestation contre l’austérité et la dictature des marchés

Crashdebug.fr : Spéculation : l’Espagne a déjà remboursé trois fois sa dette...

Crashdebug.fr : Nouvel Ordre Mondial : JPMorgan (Rockefeller) demande plus d’autoritarisme aux gouvernements européens

Crashdebug.fr : Comment les plans d’austérité dégradent la santé des Européens

Crashdebug.fr : Le FMI admet des erreurs dans la gestion du dossier grec

Crashdebug.fr : Le FMI le confirme : l’austérité était une erreur de calcul

Crashdebug.fr : Austérité : le grand mensonge

Crashdebug.fr : Ce soir (ou jamais) émission du 19 avril 2013 « Une simple erreur de calcul à l'origine des politiques d'austérité ? »

Crashdebug.fr : Révélations l'Humanité : le document de Bruxelles qui avoue l'échec de l'austérité

Crashdebug.fr : Quand le choix de rembourser la dette … augmente la dette ! Que la Troïka aille se faire voir !

Crashdebug.fr : Les pays qui ont appliqué l'austérité ont vu leurs dettes publiques exploser

Crashdebug.fr : Debtocracy - La gouvernance par la dette (vostfr)

Crashdebug.fr : Étienne Chouard inédit - Bonus du DVD « LA DETTE » non-censuré

Crashdebug.fr : « La Dette… » (N. Ubelmann et S. Mitrani)

Crashdebug.fr : « Lettre aux Français contre les tabous indiscutés » - Le cri d’alarme du seul prix Nobel d’économie français (1988) : Maurice Allais

Crashdebug.fr : L’éclatante faillite du nouveau credo, par Maurice Allais (1999)

Crashdebug.fr : La mondialisation, le chômage et les impératifs de l’humanisme, par Maurice Allais (2000)

Crashdebug.fr : Les fourches arrivent... Pour nous ploutocrates

 

 http://www.crashdebug.fr/index.php/international/9284-grece-850-000-travailleurs-ne-sont-pas-payes-depuis-1-an

 

 

 

Source : blogs.mediapart.fr/blog/chalouette

 

 

 

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19 août 2014 2 19 /08 /août /2014 16:35

 

Source : blogs.mediapart.fr/blog/attac-france

 

 

Ouverture de l'Université d'été européenne des mouvements sociaux

Mardi 19 août à Paris, l’Université d’été européenne des mouvements sociaux ouvrira ses portes. Plus de 1500 personnes sont attendues pour cette rencontre organisée à l’initiative du réseau des Attac d’Europe.

 

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La crise qui ne cesse de s’amplifier dévoile l’échec d’un système fondé sur la marchandisation de tous les espaces de la vie et de la planète. L’austérité sans limite est imposée au nom d’illusions moribondes (la « compétitivité », la « croissance »…). Elle enfonce l’Europe dans la déflation, précarise le travail et les droits sociaux, bloque toute transition écologique et pave la voie des droites extrêmes.

Face à ce constat plus que préoccupant, l’Université d’été européenne des mouvements sociaux, ouverte à toutes et à tous, sera un moment chaleureux et festif lors duquel la réflexion et le débat pourront largement s’exprimer et s’enrichir. Nous travaillerons ensemble à remettre en cause l’horizon soi-disant indépassable du capitalisme et du néolibéralisme, par l’élaboration de convergences et de propositions alternatives porteuses de logiques solidaires, écologiques, démocratiques et humaines.

Cette troisième Université d’été européenne - la première en France, après deux éditions en Allemagne - rassemblera près de 1500 personnes et 200 réseaux et organisations du mouvement social provenant de 41 pays de tous les continents. Chaque jour, trois forums débats auront lieu sur trois grands thèmes : »Défaire l’Europe austéritaire », « Pour une planète vivable et le buen vivir pour toutes et tous » et comment organiser « le meilleur des mondes ». 150 séminaires et ateliers se tiendront pour débattre et explorer les nombreuses questions au cœur des mouvements sociaux. Des activités culturelles et festives seront organisées hors les murs.

Cette Université d’été prendra un relief particulier cette année, au moment où la planète s’enfonce dans des conflits insensés qui menacent les peuples et la démocratie, de l’Ukraine à la Palestine et à l’Irak, ainsi qu’en Afrique. Notre université se situera dans la dynamique des moments forts du mouvement altermondialiste, engagé contre le TAFTA, contre les politiques d‘austérité dans l’Union européenne maintenues au lendemain des élections, et en route vers de nouveaux moments forts en 2015 tels le Forum Social Mondial de Tunis (mars 2015) et la Conférence des Nations unies sur le climat de Paris-Le Bourget (décembre 2015)

 

Mardi 19 août

Université Paris VII - Diderot Les Grands Moulins, 16 rue Marguerite Duras, 75013

14h-18h : accueil et inscriptions (hall C du bâtiment La Halle aux farines)

18h-21h : soirée d'ouverture de l'Université d'été (Cour des Grands Moulins)

Cette soirée lancera l’Université d’été européenne des mouvements sociaux en musique et en soulignant la diversité des organisations, réseaux, collectifs et membres du réseau international d’Attac présents pendant les cinq jours à venir. La joyeuse compagnie Jolie Môme viendra donner un vrai air de fête et d’engagement au lancement de l’Université d’été européenne. Tout au long de la soirée la troupe chantera pour le public des chansons de luttes et nous emmènera à la découverte des « Mutins ». Faisant vivre le théâtre « A la Belle Etoile » à Saint-Denis au Nord de Paris, la Compagnie Jolie Môme est une troupe engagée qui n’hésite pas régulièrement à descendre dans la rue pour défendre ses droits et ceux des autres travailleurs et travailleuses.

 

Tout le programme de l'Université d'été en ligne : http://www.esu2014.org/spip.php?page=programme

Les informations pratiques : http://www.esu2014.org/fr/infos-pratiques/

 

 

Source : blogs.mediapart.fr/blog/attac-france

 

 

 

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19 août 2014 2 19 /08 /août /2014 16:19

 

 

Source : www.mediapart.fr

 

A partir de ce mardi, l’humanité est en déficit écologique

|  Par La rédaction de Mediapart

 

 

La population mondiale a consommé la totalité des ressources naturelles que la Terre est capable de renouveler en une année, un jour plus tôt que l'an passé.

La population mondiale a consommé la totalité des ressources naturelles que la Terre est capable de renouveler en une année. C’est un jour plus tôt qu’en 2013 et près d’un mois et demi plus tôt qu’en 2000, avertit le Fonds mondial pour la Nature (WWF). Le « Earth Overshoot Day » est la date à laquelle l’empreinte de l’humanité dans une année donnée excède ce que la Terre peut régénérer durant cette même période. La date fatidique ne cesse d’avancer. Le plafond a été atteint pour la première fois le 19 décembre 1987 en raison de la croissance économique et démographique mondiale du début des années 1970.

 

Source : www.mediapart.fr

 

 

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Source : www.wwf.fr

 

"Earth Overshoot Day" : A partir d'aujourd’hui, l’humanité vit à crédit



Article posté le 19 août 2014
A partir d’aujourd’hui, la population mondiale a consommé l’intégralité des ressources à sa disposition pour toute l’année 2014. L’humanité a d’ores-et-déjà dépassé son quota en ressources naturelles pour l’année, soit un jour plus tôt qu’en 2013. Le WWF tient à signaler qu’à partir d’aujourd’hui, nous sommes « dans le rouge » et que nous entrons en situation de déficit écologique, selon les données recensées par le Global Footprint Network, une organisation internationale de recherche environnementale.

Tous les ans, l’ONG Global Footprint Network calcule « le jour du dépassement » : la date à laquelle l’empreinte écologique de l’humanité dépasse la biocapacité de la planète à savoir sa capacité à reconstituer les ressources de la planète et à absorber les déchets, y compris le CO2. Cette date symbolise ainsi un budget disponible épuisé pour l’année.

Depuis 2000, ce dépassement ne cesse d’avancer, selon les calculs réalisés par le Global Footprint Network, passant du 1er octobre en 2000 au 19 août cette année.

En 1961, nous n’utilisions encore que les trois-quarts de la capacité régénératrice de la Terre pour satisfaire notre consommation annuelle de ressources. Beaucoup de pays présentaient des biocapacités plus grandes que leurs propres empreintes respectives. Or, au début des années 70, un seuil critique a été franchi : la consommation de l’homme a largement pris le pas sur ce que la nature est en capacité de fournir en une année, en termes de recyclage du CO2 libéré et de production de nouvelles matières premières. C’est à cette époque-là que nous sommes entrés en situation de dette écologique.

Aujourd’hui, 86 % de la population mondiale vit dans des pays qui demandent plus à la nature que ce que leurs propres écosystèmes peuvent renouveler. Selon les calculs du Global Footprint Network, il faudrait une planète et demie pour produire les ressources écologiques renouvelables nécessaires pour soutenir l’empreinte actuelle de l’humanité.

"La nature constitue le socle de notre bien-être et de notre prospérité, mais nous surexploitons la planète et ses ressources qui sont – par définition - limitées" a déclaré Marco Lambertini, Directeur général du WWF International. "Afin que nos enfants aient un avenir sain et prometteur, qu’ils héritent d’une planète digne d’y vivre, nous devons préserver le capital naturel qu’il nous reste et respecter notre planète".

Diane Simiu, Directrice des Programmes de Conservation du WWF France rajoute que "même si les chiffres montrent clairement que la demande en ressources de l'humanité dépasse la capacité de notre planète à les produire, nous pouvons encore prendre des mesures audacieuses et construire un avenir prospère, fondé sur l'utilisation durable des ressources. Mais il faut agir dès maintenant." 
Il est encore possible d’inverser la tendance
Plus de 50% de l’empreinte écologique de l’humanité est due aux émissions de gaz à effet de serre produites par l’homme. Les coûts de ce dépassement planétaire sont à la fois écologiques – déforestation, pénurie d’eau douce, érosion des sols, perte en biodiversité et accumulation de CO2 dans l’atmosphère – économiques et humains.
De nombreuses solutions sont disponibles et permettent de s’attaquer au problème: passer massivement à l’énergie renouvelable, opter pour des régimes alimentaires moins riches en viande, viser une économie circulaire sur la base du recyclage et de la réutilisation, repenser l’urbanisme, la mobilité et la fiscalité etc.
Faire le choix du développement durable, c’est sélectionner des produits comme les produits de la mer certifiés MSC (Marine Stewardship Council), du bois certifié par le Forest Stewardship Council (FSC), des choix qui permettent de s'assurer que les produits proviennent de sources gérées durablement.
Le WWF publiera début octobre sa nouvelle édition du Living Planet Report, un rapport sortant tous les deux ans et qui met en lumière l’état de notre planète. Dans ce rapport, nous prendrons également connaissance de l’évolution de l’empreinte écologique française. Les travaux du Global Footprint Network nous permettent aujourd’hui de savoir qu’il faudrait 1,6 fois les ressources produites par la France pour subvenir aux besoins des français.

Plus d’informations:
Site internet du Global Footprint Network, rubrique ‘Earth Overshoot Day’ :
http://www.footprintnetwork.org/en/index.php/GFN/page/earth_overshoot_day/
Source : www.wwf.fr

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18 août 2014 1 18 /08 /août /2014 17:42

 

Source : www.marianne.net

 

 

Coopératives et financement participatif: un remède à la crise ?
Lundi 18 Août 2014 à 15:30

 

Bruno Rieth

 

Si l’exécutif manque cruellement d’imagination pour redresser le pays, les salariés français, eux, regorgent de créativité. Pour préserver leurs emplois ou retrouver une activité professionnelle après un licenciement, ils sont de plus en plus nombreux à se lancer dans la création de Sociétés coopératives et participatives (Scop). Certains vont jusqu’à actionner, dans le même temps, un autre levier : le financement participatif. Mais est-ce vraiment efficace ?

 

SALOM-GOMIS SEBASTIEN/SIPA
SALOM-GOMIS SEBASTIEN/SIPA

Née des combats ouvriers du XIXe siècle, la Scop, anciennement Société coopérative ouvrière de production, se porte bien. Selon les chiffres publiés par la Confédération générale des Scop, association nationale qui anime et coordonne le réseau des sociétés coopératives, l’année 2013 a même été un très bon cru. « La meilleure depuis six ans » selon Patrick Lenancker, président de la confédération. Un peu plus de 260 Scop et Scic (les Sociétés coopératives d’intérêt collectif) ont été créées. Au total, le réseau comptabilise, aux dernières nouvelles, 2 252 coopératives adhérentes, ce qui représenterait 45 000 salariés et un chiffre d’affaires consolidé de 3,9 milliards d’euros.
 
Une belle croissance sans doute due, en partie, à des cas très médiatiques. En effet, la coopérative a refait parler d’elle — et en bien — en 2012 lors de la mise en liquidation judiciaire de la compagnie maritime SeaFrance et le projet de la CFDT de reprise de l’entreprise sous la forme d’un Scop, une initiative alors soutenue par le gouvernement de Nicolas Sarkozy. Les ex de SeaFrance ont fini par se lancer à l’eau, en créant leur compagnie maritime, MyFerryLink, sous cette forme, pour continuer leur activité.
 
Mais au-delà du cas SeaFrance, les exemples de sauvetages ou de poursuites d’activité sont nombreux. Pourquoi un tel engouement ? D’abord, ce type de société résiste mieux à la crise que les entreprises traditionnelles. Selon l’Insee, le taux de pérennité à trois ans des Scop est de 76 % contre 65 % pour l’ensemble des entreprises françaises. Ce sont principalement les principes coopératifs qui permettent cette viabilité : l’implication — on comprend aisément pourquoi — des « co-entrepreneurs salariés » y est plus forte et, surtout, les réserves financières se révèlent plus solides. C’est l’atout majeur de la Scop puisque en moyenne 40 % des bénéfices — 16% statutairement obligatoire —sont mis en réserve, preuve que les Scop ont une vision à long terme… Le reste des bénéfices est redistribué aux salariés sous forme de participation et en intéressement, puis aux actionnaires en dividendes.
 
L’autre « spécificité », élevé au rang d’identité même de la Scop, se situe sur le plan de la démocratie interne. D’une part, quel que soit l’apport au capital, les associés (salarié ou simple actionnaire) possède tous une voix, principe résumé par la formule « une personne égale une voix » et les 65 % du droit de vote leur sont réservés. Autre aspect, les dirigeants de la société — forcément des salariés de l’entreprise — sont choisis pour un mandat d’une durée déterminée. Chaque année, une assemblée générale se tient durant laquelle l’état financier de la société, la stratégie et le projet d’entreprise sont collégialement débattus. En cas de grave désaccord, le gérant peut se voir retirer son mandat.
 
Mais la Scop qui se porte donc déjà comme un charme, s’offre aujourd’hui une seconde jeunesse avec le crowdfunding ou financement participatif. Le principe est simple : des sites internet mettent en avant des projets divers (cinéma, musique, association) que les internautes peuvent aider par des dons d’argent. Mais cette technique de financement sert aussi à aider des projets d’entreprises. Les salariés du groupe Nice-Matin, actuellement en redressement judiciaire, en sont la preuve. Les salariés, plutôt que d’attendre que le couperet de la guillotine ne s’abatte, ont décidé de lancer une levée de fonds par le biais du site de crowdfunding Ulule. Le but ? « Racheter nous-mêmes Nice Matin, en constituant une SCOP » annoncent-ils dans le descriptif de leur projet. Une première ?
 
Pas vraiment selon Mathieu Maire du Poset, directeur général adjoint d’Ulule. « Depuis le début de notre plateforme, on a toujours été convaincu que ce type de financement convenait à toutes sortes de projets, donc aussi à des projets d’entreprenariat. On soutient beaucoup de création d’activités, mais depuis un an environ, nous avons de plus en plus de projets de sauvegarde d’entreprises » explique-t-il. Le premier projet, médiatisé par l’équipe de Julien Courbet sur RTL, visait la préservation de la fonderie Correia, une entreprise familiale en difficulté après avoir réalisé plus de 8 000 accoudoirs pour le stade Allianz Rivera à Nice. Problème, le maître d’œuvre ne les a jamais payés. Grâce à la médiatisation de l’affaire, l’entreprise récolte 88 555 euros, ce qui lui permet de ne pas mettre la clé sous la porte.
 
Associer Scop et financement participatif semble « assez logique » pour le directeur général adjoint d’Ulule. « Depuis peu, on redécouvre ces mécanismes. Mais il ne faut pas imaginer que ce financement va permettre de se passer des banques » tempère-t-il. « Le crowdfunding nécessite une communauté de gens intéressés par le projet. Un projet de Scop mal ficelé ne marchera pas. Par contre, si la levée de fonds fonctionne bien, ce qui est le cas pour les salariés de Nice-Matin, cela peut faciliter les prêts nécessaires des banques. Cela veut dire que le projet est pertinent, qu’un certains nombre de personnes sont prêtes à mettre la main à la poche et qu’il y a donc une clientèle potentielle. Et ça, les investisseurs potentiels n’y sont pas indifférents » analyse-t-il. Pas une solution miracle donc, mais une alternative crédible si le projet est sérieux et cohérent. Voilà en tout cas qui peut permettre de rompre avec la morosité économique ambiante.

 

 

Source : www.marianne.net

 

 

 

 

 

 

 

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18 août 2014 1 18 /08 /août /2014 17:25

 

Source : www.mediapart.fr

 

Pour un salaire minimum en Europe

|  Par Ludovic Lamant

 

 

 

 

Oubliez l'austérité : et si la solution à la déprime économique en Europe passait par des hausses de salaire ? À la surprise de certains, le futur président de la commission, Jean-Claude Juncker, plaide pour un salaire minimum européen, reprenant ainsi la revendication de nombreux socialistes européens. A-t-il des chances de voir le jour ? Premier volet de notre série sur les batailles pour le salaire minimum.

 

Il s'y est engagé le 15 juillet, devant les parlementaires réunis à Strasbourg : « Nous mettrons en place un salaire minimum social (pour) tous les pays de l'Union européenne. » Ce jour-là, le candidat Jean-Claude Juncker obtenait la confiance d'une majorité des eurodéputés pour devenir le prochain président de la commission européenne, en ayant pris soin de donner quelques gages aux sociaux-démocrates présents dans l'hémicycle.

Le conservateur luxembourgeois, successeur de José Manuel Barroso à partir de novembre, tiendra-t-il parole ? L'Europe se risquerait-elle, enfin, à investir haut et fort un terrain social qu'elle semble avoir déserté depuis longtemps – et d'autant plus depuis l'éclatement de la crise en 2008 ? Un salaire minimum européen pourrait freiner le « dumping social » dévastateur à travers le continent. Et obligerait aussi à relever les salaires les plus bas, au sein de certains des pays les plus dynamiques de l'UE, à commencer par l'Allemagne, avec des effets vertueux pour l'ensemble de la région...

Sur le papier, l'opération a de quoi séduire. Mais elle est loin d'être gagnée. Si l'on s'en tient aux traités, et à l'article 153 en particulier, l'Union n'a rien à dire sur le niveau de rémunération des travailleurs : c'est une compétence exclusive des États membres.

À peine l'Europe peut-elle « soutenir et compléter » l'action des capitales en matière de sécurité au travail, de sécurité sociale ou de protection des travailleurs (c'est en partie ce qu'elle a tenté, avec la révision de la directive sur les travailleurs détachés, qui a abouti l'an dernier). Mais mettre en chantier une directive qui instaurerait un salaire minimum européen serait tout simplement contraire aux traités.

 

Jean-Claude Juncker le 8 juillet 2014 à Bruxelles. © European Union 2014 - European Parliament. 
Jean-Claude Juncker le 8 juillet 2014 à Bruxelles. © European Union 2014 - European Parliament.

Juncker aurait-il déjà promis l'impossible, avant même d'entrer en fonctions ? L'affaire est un peu plus compliquée. La mise en place d'un salaire minimum partout en Europe est même en train de devenir l'une des revendications les plus consensuelles du moment… Sous des arguments divers, on en trouve d'ardents défenseurs aussi bien du côté des économistes « atterrés », ces universitaires adversaires des politiques d'austérité sur le continent, qu'au sein de la rédaction de l'hebdo The Economist, plutôt pro-business. La décision de l'Allemagne, l'an dernier, de se rallier elle aussi au salaire minimum semble avoir joué, et fini de convaincre certains sceptiques.

Martin Schulz, l'adversaire social-démocrate de Juncker pour s'emparer de la présidence de la commission, en avait fait une promesse phare de sa campagne au printemps 2014. Le commissaire européen à l'emploi, Laszlo Andor, avait défendu l'idée dès 2012, pour lutter contre l'explosion du chômage sur le continent. Le projet est à peu près toujours le même : instaurer un filet de sécurité supplémentaire, pour ces travailleurs pauvres frappés de plein fouet par les politiques d'austérité dans l'UE.

Tous les États ne sont pas logés à la même enseigne en la matière. À l'échelle de l'UE, 21 pays ont déjà mis en place leur « Smic ». Sous la pression des sociaux-démocrates du SPD, l'Allemagne, première économie de la zone euro, devrait mettre en place un salaire minimum progressivement, de 2015 à 2017. L'Autriche, l'Italie, le Danemark, la Finlande ou encore la Suède – plutôt des économies épargnées par la crise – font partie des derniers récalcitrants, même s'il existe souvent, dans ces pays, certains accords par branche, sur des salaires planchers, au cas par cas.

Comme toujours en Europe, les disparités d'un pays à l'autre sont fortes. Si l'on en croit une étude publiée par le Trésor français cet été, l'éventail des possibles est même très large. En valeur brute, le Luxembourg est, de très loin, le plus généreux, avec un salaire minimum brut à 1 704 euros – contre 1 344 euros en France, ou… 123 euros en Roumanie.

Pour mettre de côté les différences liées aux niveaux de vie dans chacun des pays, certains économistes rapportent le salaire minimum au salaire médian de chaque État membre – ce salaire imaginaire, qui partage à parts égales la population active, entre une moitié qui gagne moins, et une moitié qui gagne plus. À ce jeu-là, la France est en tête de classement, avec un salaire minimum qui représente 60 % du salaire médian – ce qui veut dire qu'elle est l'un des pays les plus « généreux » en la matière.

À l'inverse, la Roumanie, l'Estonie et la République tchèque ferment le ban, avec un niveau plancher qui ne dépasse pas les 40 % du salaire médian (voir le tableau page suivante). À titre indicatif, le salaire minimum dans les tuyaux en Allemagne devrait approcher les 55 % du salaire médian (8,5 euros de l'heure).

Des effets négligeables sur l'emploi ?

Tableau tiré de l&#039;étude publiée en juillet 2014 par le Trésor français. Cliquer sur l&#039;image pour l&#039;agrandir. 

 
Jean-Claude Juncker est resté discret sur le détail du mécanisme qu'il imagine. Mais plusieurs études récentes, dont celle du Trésor, plaident pour un accord politique (à défaut d'une modification des traités) autour d'une « norme de salaire minimum ». Pas question d'imposer une valeur brute partout sur le continent : l'idée serait plutôt d'instaurer une valeur plancher relative, fixée par exemple à 55 % du salaire médian de chaque pays. Les États plus ambitieux seraient libres d'aller plus loin. Et les règles de revalorisation, année après année, pourraient elles aussi être « harmonisées » (en s'entendant, par exemple, sur la place à donner aux syndicats ou aux économistes « indépendants » dans ces discussions).

Avec ce Smic européen, c'est une vieille question de cours d'économie qu'il faut reposer en grand, souvent déformée par des approches idéologiques. Des emplois sont-ils menacés, lorsqu'un salaire minimum est mis en place ? Les entreprises ont-elles tendance à moins embaucher, si l'on relève le niveau plancher des rémunérations ? Cette difficulté n'est pas un détail, sur un continent qui compte près de 26 millions de chômeurs. Ce plancher ne serait-il qu'une fausse bonne idée qui, sous couvert de générosité, risquerait d'encore aggraver le marasme social ?

La théorie néoclassique, longtemps dominante en économie, incite à répondre par l'affirmative. Instaurer un salaire minimum – ou relever son seuil – entraîne une augmentation du coût du travail. Cela baisse la compétitivité des entreprises, qui se trouvent alors contraintes de répercuter cette hausse subie en augmentant leurs prix de vente. En bout de course, elles perdent des parts de marché – et révisent à la baisse leurs perspectives d'embauche. Conclusion : moins d'emplois.

« C'est un raisonnement qui ne tient pas, corrige Dany Lang, maître de conférences à Paris-13, et membre des « atterrés ». Notamment parce que le travail n'est pas le seul déterminant du prix d'un produit. Une étude récente (lire les références sous l'onglet Prolonger, ndlr) établit par exemple que lorsqu'un produit coûte un euro, le coût du travail correspondant est de 15 centimes en Grèce, 16 en Italie ou 17 en Espagne. Des coûts intermédiaires (comme le transport, ndlr) entrent en ligne de compte. » En clair : même si les hausses du coût du travail étaient entièrement répercutées sur le prix final d'un produit (scénario qui n'est pas le plus probable), cela n'entraînerait pas, loin de là, d'augmentation massive du prix du produit. Dans la même logique, il ne suffit pas de comprimer les salaires pour qu'une entreprise gagne, mécaniquement, en productivité...

 

 

D'autres économistes formulent des objections plus fines que les réserves néoclassiques. Pour Zsolt Darvas, un économiste hongrois membre du think tank bruxellois Bruegel, « le salaire minimum a bien, dans certains cas, des effets négatifs sur l'emploi, car il crée des effets de distorsion, entre ceux qui profitent du salaire minimum et ceux qui gagnaient jusqu'à présent un peu plus que les plus bas salaires, et qui se voient désormais rattrapés ». Darvas met en garde contre l'effet « psychologique » d'un Smic européen, qui démotiverait certains employés – ce qui pèserait, là encore, sur la compétitivité de certaines entreprises. 

Aux États-Unis, le débat est encore bien plus vif. Les articles théoriques sont légion, autour du « mythe » d'un salaire plancher (lire ici). Mais plusieurs études empiriques de grande ampleur invitent tout de même à cette conclusion qu'on peut trouver rassurante : relever le niveau du salaire minimum n'a pratiquement aucun effet sur l'emploi.

Dans un article de 2009, deux économistes ont compilé 64 études recensant, en tout, plus de 1 400 cas d'entreprises qui ont dû relever la limite basse de leur grille salariale (lire les références sous l'onglet Prolonger). « C'est la même technique qui est utilisée en pharmacie pour tester l'efficacité d'un médicament : on prend toutes les études existantes et on les passe à la moulinette statistique. La conclusion de cette 'méta-analyse', c'est que le salaire minimum n'a aucun effet sur l'emploi. Le reste, c'est de l'idéologie », commente Dany Lang.

Un Smic européen certes, mais à quels niveaux?

Comment expliquer cet effet vertueux ? Pour certains, si l'employé est payé à sa juste valeur (ce que les néo-keynésiens nomment le « salaire d'efficience »), il travaillera mieux. Sa productivité augmente, ce qui profite à l'entreprise dans son ensemble.

Pour d'autres, les patrons ont tout simplement beaucoup d'autres moyens à leur disposition, pour amortir les effets d'une hausse du Smic : « La littérature traditionnelle concernant le salaire minimum insiste beaucoup sur les effets sur l'emploi, mais les employeurs disposent en fait de bien d'autres canaux d'ajustement. Ils peuvent réduire les heures, ou les bénéfices en nature, ou encore le volume de formation. Ils peuvent aussi décider d'embaucher davantage d'employés plus qualifiés, ou alors baisser le salaire des employés davantage rémunérés, ou encore prendre des mesures pour renforcer la productivité des employés (réorganisation de la production, formation, etc.) », énumère l'auteur d'une autre étude de référence, publiée en 2013 par le think tank américain CEPR.

Mais il est peut-être difficile de tirer les leçons, pour l'Europe, d'études construites exclusivement à partir de cas américains. D'autant qu'aux États-Unis, le salaire minimum est très bas – aux alentours de 38 % du salaire médian. Comme Mediapart l'a déjà raconté, la question d'une hausse du Smic en France fracture désormais la gauche, et le débat est souvent compliqué par des prises de position idéologiques, loin des réalités de terrain.

Parmi les économistes sur la défensive figure Philippe Aghion : lui assure qu'il n'est pas opposé au principe d'un salaire minimum en Europe, mais s'inquiète du niveau du Smic français. « À partir d'un certain niveau, lorsqu'on donne des coups de pouce au Smic, sans toucher aux autres salaires, on risque de réduire la mobilité sociale, en décourageant l'emploi de travailleurs jeunes ou non qualifiés, en rétrécissant l'éventail des rémunérations et en bloquant les promotions », expliquait-il aux Échos en début d'année.

L'économiste français, qui enseigne à Harvard, préconise dans son dernier ouvrage (coécrit avec Elie Cohen et Gilbert Cette) de « geler le Smic à court terme » en France. À sa manière, The Economist reprenait, fin 2013, à peu près le même refrain : « Des salaires minimum modérés font davantage de bien que de mal », écrivait l'hebdomadaire. Dans ce contexte, la France joue le rôle de contre-exemple parfait, avec un salaire minimum trop élevé, « ce qui permet de comprendre pourquoi la France affiche aussi des taux de chômage pour les jeunes si élevés qu'ils en deviennent choquants, autour de 26 % pour les 15-24 ans ».

Il y a fort à parier que la position d'un Jean-Claude Juncker sera à peu près identique : oui à un salaire minimum européen, mais à des niveaux planchers plutôt bas, voire très bas. Ce sera le nerf de la bataille : trouver le niveau « approprié », comme dit la commission européenne. « Jouer à la baisse sur le niveau du Smic, c'est, au fil des années, baisser l'ensemble de la grille des rémunérations », s'inquiète Dany Lang. Or, si l'on suit l'analyse de Paul De Grauwe, un économiste belge enseignant à la London School of Economics, la crise en cours, surgie de l'éclatement de la bulle immobilière aux États-Unis, est avant tout une crise de la demande – et non de l'offre, comme continue de le penser la majorité des dirigeants européens. D'où l'idée toute keynésienne d'y répondre, par exemple, en relevant le niveau de certains des plus bas salaires.

« Augmenter les salaires, c'est l'une des pistes pour la reprise de l'Union. Et c'est aux pays excédentaires (dont la balance courante est excédentaire, c'est-à-dire, pour faire court, qu'ils exportent plus qu'ils n'importent, comme l'Allemagne, ndlr) qu'il revient d'augmenter le plus fortement les salaires », estime de son côté Engelbert Stockhammer, un autre universitaire spécialiste des questions salariales, basé à Londres. « L'UE doit mettre en place un salaire plancher, qui prenne la forme d'un système de salaires minimums différenciés, ce qui permettrait d'en finir avec les dévaluations compétitives de certaines économies, qui ont joué à la baisse sur les salaires (comme ce fut le cas en Espagne ou en Grèce, par exemple, en réaction à la crise, ndlr). »

En 2012, le commissaire européen à l'emploi, Laszlo Andor, n'était pas très loin de ce raisonnement lorsqu'il publiait un texte qui visait de manière à peine voilée l'Allemagne : « Des hausses (de salaire) ciblées, capables de soutenir la demande agrégée, sont sans doute envisageables dans les pays où l'évolution des salaires est restée très en deçà des gains de productivité. » Mais Andor, un socialiste hongrois, n'a jamais été très écouté au sein du collège des commissaires, archidominé au plus dur de la crise par des commissaires très « austéritaires », comme le Finlandais Olli Rehn.

De ce point de vue, il faudra suivre de très près la promesse de Berlin de mettre en place un salaire minimum à partir de l'an prochain. Quant à la sortie du patron de la Bundesbank Jens Weidmann, fin juillet, estimant qu'il fallait augmenter l'ensemble des salaires en Allemagne, à hauteur de 3 %, pour contrer les risques déflationnistes, c'est sans doute la bonne nouvelle de l'été, sur le front de la macroéconomie européenne.

 

Lire également sous l'onglet "Prolonger" de cet article
À suivre, le prochain volet de notre enquête

 


 

 

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Source : www.mediapart.fr

 


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