Source : tantquilyauradesbouilles.wordpress.com
Edité sur facebook
publié dans ZAD DU TESTET sauvont la forêt de sivens il y a 13 min :
[Mode coup de gueule]
On s'en fou de votre rassemblement le 25 Octobre c'était aujourd'hui ou jamais .... ( les gens qui lèvent les bras pour acquiescer ce rassemblement inutile )
Seulement quelques véhicules pour bloquer les accès ce matin, nous sommes épuisés sur places, blessés, les camps sont brulés ,on a ramassé sévère ce matin ils nous on pas envoyé des gentils
Le 25 octobre ce sera trop tard !
Ca va être sympa de réoccuper une zone décapée .... "Youhou"
[/Fin de coup de gueule]
Transmis par les alternatifs30
Pour communiquer vos dates, contacter :
06 15 33 61 73
30@alternatifs.org
*Petite précision : le choix des rendez-vous et dates retenus sont propres à leur auteur, nous les commuiquons tels quels, sans filtres.
Les indigné-e-s "Démocratie Réelle Nîmes" : RV Chaque mercredi 18h et samedi 13h au terrain de Caveirac
Repas à l’Association Côté Jardins Solidaires le mardi 0466845199
Agenda Démosphère Gard-Cévennes http://gard.demosphere.eu
Dates | Evènement | Lieu | heure |
Lundi 29/9 | Ciné-parents, projection « L’Exposé »d’Ismaël Ferroukhi et rencontre thème Enfance et Education | Médiathèque Marc Bernard | 14h |
Lundi 29/9 | Spectacle Théâtral « Avenir radieux, une fission française » de et avec N.Lambert (histoire du nucléaire.. ) | Salle Jean et Pons Dedieu | 20h |
Mardi 30/9 | Rassemblement Retraités contre l’Austérité :CGT, SOLIDAIRES, FSU | Préfecture | 15h |
Mardi 30/9 | Collectif soutien aux ROMS | Local APTI | 18h |
Mardi 30/9 | UCCN : F.Flipo, philosophe : « Pour une philosophie écologiste » | IUFM | 18h30 à 20h30 |
Mercredi 1/10 | Collectif STOP TAFTA 30 +anti nuc + anti gaz de schiste | St Génies de Malgoires | 18h30 |
Jeudi 2/10 | Rencontre présentation du réseau ANAIS = Réseau des Associations Nîmoises d’Action et d’Interventions Sociales contacts : 0466582527 reseau.anais30@gmail.com | Auditorium du Conseil Général | De 10 à 13h |
Vendredi 3 /10 | Réunion débat « le mouvement associatif en 2014 »Pour la création du Conseil Nîmois de la Vie Associative en présence d’A.Détolle(collectif Associations Citoyennes) | Maison du Protestantisme | 18h |
Vendredi 3/10 | Pot de rentrée de la Compagnie Beau Parleur : présentation activités et projets | Maison de quartier 47rue Pierre Semard | 18h30 |
Vendredi 3/10 | Pissevin fait son cinéma « Le Lorax »de C.Renaud et K.Balda et 1 court-métrage sur actions de l’Espace de Coopération de Nîmes Pissevin | Ecole Henri Wallon | 19h |
Samedi 4/10 | Tour de ville avec Croco Vélo | Palais de justice | 11h |
Samedi 4/10 | « ECHOS de Palestine » : lecture/mise en espace de Poésies de jeunes Palestinien/ne/s par la Compagnie la Feuille d’Or et rencontre avec A.Hassan de GAZA | Théâtre C. Liger | 19h30 |
Dimanche 5/10 | Fête Confédération Paysanne : Forum débats citoyens, Marché paysan, Village associatif, expo photo, repas, buvette, jeux enfants, Film(15h) et débat « Quelle place pour l’agriculture paysanne ? » | St Génies de Malgoires | 9 à 19h |
Dimanche 5/10 | Journée nationale des Voies Vertes »fête pour la VIARHÔNA » Contacts et infos http://club.quomodo.com/voieverte-du-pontdugard/accueil.html | Sauveterre Aramon Avignon | Dès 9h |
Dimanche 5/10 | Grand Rassemblement contre le Projet E.O.N. centrale et abattage de forêts dans nos Cévennes ++ | Gardanne place de la Mairie | 10h30 |
Dimanche 5/10 | Les Beaux Dimanches ! « Les Superblondes » avec la Compagnie Beau Parleur | Entraide Gardoise | 15h |
Mardi 7/10 | Rencontre et Concert avec l’OIP Groupe de Nîmes « La prison, la vie, l’amour » avec B.Bolze, L.Perego et Nanoche qui chante .. | Petit Subito La Placette | 18h30 |
Mardi 7/10 | Signature/dédicace Livre « Les Cheminots »de J.P.Levaray par la Coop des livres et des idées et amis librairie Diderot et Conf /débat | Librairie Diderot
Centre Pablo Neruda | 17h 19h30 |
Jeudi 9/10 | Réunion publique « Syndicalistes uni-e-s contre l’extrême-droite » par SOLIDAIRES – FSU – CGT Avec 2 militants de VISA(Vigilances initiatives Syndicales antifascistes) | Auditorium Pablo Nerduda | 19H |
Vendredi 10/10 | Exposition collective collages « Anthropisation/ Désanthropisation » | Galerie 4Barbiers | 18h |
Samedi 11/10 | Journée européenne HORS TAFTA + anti nucléaire + anti Gaz de schiste | Carré d’Art | A préciser |
Samedi 11/10 | Rassemblement de solidarité pour la LIBERATION de MARWAN BARGHOUTI, le Nelson Mandela Palestinien en présence de N.Jadallah, 1er secrétaire Ambassade Palestine en France, par le PCF, le MJCF avec l’AFPS Nîmes | Cour du Prolé Rue Jean reboul | 11h30 |
Samedi 11 et dim 12/10 | 2ème Salon « AUTOUR du FEMININ »ateliers, stands, spectacles, danses, conférences, lectures++ | Jardin Intérieur Marguerittes | De 10 à 19h |
Dimanche 12/10 | Vide-grenier Gambetta | Boulevard Gambetta +++ | 8 à 18h |
Dimanche 12/10 | Fête de l’Olivier :stands + activités | Chemin de Russan |
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Source : www.courrierinternational.com
Source : www.courrierinternational.com
Source : www.reporterre.net
Vincent Liegey
vendredi 26 septembre 2014
À regarder ce monde qui marche sur la tête, on aurait vite fait de perdre espoir... Mais la société fourmille d’énergie et d’inventivité pour imaginer d’autres possibles, des alternatives concrètes s’inventent chaque jour pour créer une société où le profit et la compétition ne sont pas les seuls horizons. Rassemblons-nous et gardons espoir !
- Vincent Liegey -
Difficile de garder de l’espoir, lorsque, en vrac, on regarde les indicateurs écologiques (dépassement toujours plus tôt de la consommation des ressources fournies par la planète chaque année, raréfaction des énergies fossiles, des métaux, dernier rapport du GIEC), les inégalités toujours plus grandes (1 % de la population qui s’approprie 50 % des richesses, la rémunération du capital toujours plus grande, l’imposture de la dette et les plans d’austérités), ou encore la religion de l’économie et le rabâchage toujours plus absurde sur la sacro-sainte croissante comme unique solution (de Hollande à Valls, en passant par le bonimenteur Sarkozy)...
Et on ne parle même pas de la géopolitique avec en outre l’escalade militaire et les guerres impérialistes pour le pétrole qui continuent ; on assiste à la recomposition de deux blocs et donc d’une nouvelle guerre froide, déjà bien chaude, à nos portes, en Ukraine !
Et pourtant...
Deux mondes parallèles, et dans le nôtre, il y a l’espoir
Cet été fut, une nouvelle fois, l’occasion de se projeter dans un monde parallèle, bien réel, tout autre que celui décrit par les médias dominants, qui plus que jamais font le jeu des populismes pour mieux renforcer les partis oligarchiques. Quelques exemples.
En juillet, à Barcelone, soixante-dix étudiants du monde entier se sont retrouvés pour suivre des cours intensifs sur la Décroissance dans le cadre de la Degrowth Summer School. De son côté, l’Alter-tour a traversé la France d’est en ouest avec la découverte de son lot d’alternatives, de débats, notamment autour de notre ouvrage Un Projet de Décroissance et avec un final en apothéose avec une Vélorution dans les rues de la Rochelle et bien-sûr une messe de la très Sainte consommation sur la plage !
L’été s’est ensuite poursuivi pour moi à l’université du revenu de base où l’ambiance, bien que différente de celle de l’Alter-tour, a été très studieuse avec des débats intenses et des questionnements notamment sur le sens de nos vies, comment se réapproprier nos activités, quelle démocratie, mise en place d’une constituante, revenu maximal acceptable ou pas ?
Ensuite, je me suis rendu aux (F)estives (université d’été de la Décroissance) à Cerbère, où les mêmes questions ont été abordées suivant trois thèmes : le rejet, le projet, le trajet. Là aussi quelles dynamiques dans les discussions, les échanges, les réflexions mais aussi dans la pratique avec autogestion et communication non-violente !
Une rencontre historique
Enfin, s’est tenue la rencontre historique de Leipzig, quatrième conférence internationale pour la Décroissance, avec les mêmes questions abordées par plus de 3200 personnes provenant de soixante-quatorze pays, de tous les continents...
Enfin, je rentre tout juste de Bruxelles pour la rencontre European Citizenship Summit organisée entre autres par l’ONG chapeau DEEEP, dans un chapiteau devant l’antre de la croissance technocratique et oligarchique, le Parlement Européen.
Le thème de cette année : l’Union Européenne au-delà de l’obsession de la croissance... Il y a deux-trois ans, un tel thème central aurait vraisemblablement été rejeté… Là aussi, travail en atelier ou les mêmes thématiques et propositions ressortent : démocratie directe, plus grande participation, émancipation, débats sur les communs, l’extension des sphères de la gratuité, etc.
- Leipzig, quatrième conférence internationale pour la Décroissance. -
Vers une nouvelle internationale ?
Une nouvelle internationale est en train de naître, elle n’a pas de nom, ni d’organisation, elle n’est pas totalement décroissante mais elle est latente, en gestation s’appuyant sur l’incroyable vigueur des alternatives et des réflexions existantes !
La transition est en marche dans les têtes et en pratique mais elle n’est pas encore intégrée par tout le monde et partout. Surtout, la même question revient comme un boulet : comment repenser la politique en cohérence avec ces aspirations ?
Les structures politiques traditionnelles n’arrivent plus à mobiliser et à représenter de manière légitimes des populations qui doutent du système. Comment les dépasser pour redonner du sens à l’action politique ?
Tout d’abord, il y a de fortes convergences qui apparaissent tant au niveau programmatique qu’au niveau des propositions : comme une constituante pour une première démocratie, le revenu de base inconditionnel (si possible en y intégrant des gratuités et des monnaies locales), couplé à un revenu maximum acceptable, travailler moins pour vivre mieux, la relocalisation ouverte, une réappropriation politique des outils économiques, avec entre autres la remise à leur place comme levier de la transition des banques centrales, de la création monétaire, des audits citoyens sur les dettes publiques (quelle part serait illégitime ? Quels intérêts servent-elles ?), la fin des GPII, la démocratie directe, etc.
Si des convergences sur le projet sont en cours, malgré des désaccords qu’il faut assumer, cette étape, bien que nécessaire, n’est pas suffisante.
De nouvelles manières de pratiquer la politique
*Suite de l'article sur reporterre
Source : www.reporterre.net
Source : www.reporterre.net
Barnabé Binctin (Reporterre)
samedi 27 septembre 2014
« Voir fleurir dix, cent, mille Alternatiba ». Un an après, les graines lancées par les organisateurs du premier Alternatiba, à Bayonne, sont en train d’éclore. Ce week-end à Nantes, en octobre à Bordeaux. Et en partenariat avec Reporterre. Pour l’action concrète contre le changement climatique... et en chansons.
C’était il y a près d’un an, à Bayonne, les 5 et 6 octobre 2013 : le premier Alternatiba, dont Reporterre était partenaire, accueillait dans la bonne humeur des milliers de gens venus de partout pour découvrir qu’au quotidien, les alternatives permettent de lutter contre le changement climatique. Ce succès a depuis fait germer quantité d’initiatives reprenant à leur compte le label Alternatiba.
On en compte quarante-deux. « En moyenne, presque un nouvel Alternatiba s’est déclaré chaque semaine depuis le moment déclencheur de Bayonne », se félicite Jon Palais, l’un des responsables de Bizi !, l’organisation à l’initiative du premier Alternatiba. Si celui de Gonesse, près de Paris, le week-end dernier, n’est pas parvenu à mobiliser les foules, la séquence qui s’ouvre sur les prochaines semaines pourrait faire montre de l’ampleur que prend ce mouvement social autour du climat.
Nantes ce dimanche, dont Reporterre est partenaire, Lille le week-end prochain et Bordeaux le suivant - Reporterre en sera partenaire - verront ainsi voir des milliers de personnes découvrir ces « villages des alternatives », dont le but est de valoriser toutes les pratiques qui, chaque jour, dans l’agriculture, l’énergie, la finance, le transport, la culture,... et l’information, participent concrètement à la lutte contre le réchauffement climatique.
La dynamique a même pris outre-mer, avec des préparations d’Alternatiba en cours à Papeete (Tahiti) ou à la Réunion. D’autres s’enclenchent à Lyon ou à Nancy. Le mouvement ne vise pas toujours la masse critique, comme à Agen où seules quelques dizaines de personnes se sont réunies le 13 septembre dernier. « Il y en a des petits et des gros, c’est la philosophie d’Alternatiba ».
Les solutions locales au cœur du projet Alternatiba
- Préparation d’Alternatiba Gironde -
L’action est une valeur cardinale d’Alternatiba : « Nous ne refusons pas le débat, mais nous ne voulons pas tomber dans le tout-théorique et dans l’abstrait. Ce qui compte, c’est le concret » insiste Jon Palais. Au moment où, à l’image de la Marche pour le Climat, vont se multiplier les manifestations visant à interpeller les responsables politiques en vue de la COP 21, Alternatiba veut mettre la priorité sur les solutions locales et les initiatives vivantes.
Un choix mûri par l’échec des mobilisations climatiques précédentes, sorte de « syndrome de Copenhague » : une mobilisation massive et rapide, au moment d’un grand sommet international, dans le but d’envoyer un message aux dirigeants. « Mais on ne peut plus attendre les réponses d’en-haut, il faut montrer que les solutions viennent d’en-bas », dit Jon Palais.
C’est d’ailleurs ce qui a séduit de nouvelles catégories d’activistes : « Beaucoup sont venus instinctivement, sans forcément tout comprendre aux enjeux du climat, parce qu’ils voyaient un processus opérationnel », poursuit-il. On cite l’aphorisme de Saul Alinsky en exemple : ce n’est pas la conscience qui crée la pratique, c’est la pratique qui crée la conscience.
Un nouveau profil militant
Alternatiba contribue ainsi à faire émerger une nouvelle génération de militants sur le climat. Pour beaucoup, c’est leur premier engagement concret dans un projet de mobilisation. « Si ce n’est une première expérience, on sent que certains franchissent un cap dans leur activisme, c’est un vrai passage à l’acte » témoigne Antoine Lagneau, qui participe à la construction collective du Alternatiba Ile-de-France, et co-animateur des Amis de Reporterre.
Qu’explique cet engouement ? « On dépasse les sentiments de sidération, de peur et d’impuissance encore parfois associés à l’écologie », analyse Jon Palais. Riche de plusieurs expériences dans les mouvements sociaux, Antoine Lagneau estime que « l’originalité d’Alternatiba tient à sa capacité à rendre son discours attrayant. Là où le militantisme traditionnel, au sein des partis politiques ou parmi les syndicats, ne cesse de refluer, ce mouvement a réussi à renouveler les visages vieillissants de l’engagement. Actions concrètes sur le terrain, mode de décision collégial et basé sur le consensus, construction d’un imaginaire positif : autant de facteurs qui ont fait se mêler les militants aguerris et une génération nouvelle et spontanée ».
Localisme : le risque de l’extrême-droite
Si le thème des alternatives locales, porteur car dans l’air du temps, est ce qui permet de mobiliser, il est aussi ce qui pourrait fragiliser à terme le mouvement. Samedi dernier, la participation d’un conseiller municipal étiquetté Front national, Karim Ouchickh, a semé le trouble. Malgré plusieurs remontrances des manifestants, il a participé à l’ensemble de la marche au nom de la contestation du projet Europa City d’Auchan.
« Le localisme a ce danger qu’il apparaît compatible avec le FN dans la tendance politique actuelle. Or, Alternatiba est un mouvement naissant, et tous les nouveaux venus ne sont pas également outillés face à ces tentatives de récupération politique », estime Guillaume Durin, politologue qui accompagne la création d’un Alternatiba à Lyon.
L’épisode n’est pas isolé. Dans d’autres Alternatiba, le risque d’une irruption frontiste s’est présenté. Cela pose la question des moyens de s’en prémunir, et donc celle de l’organisation collective qui régit ce mouvement, maintenant qu’il s’est propagé. Alternatiba est-il une fédération ? « Non, c’est une coordination. Les Alternatiba locaux ont une totale autonomie », répond Jon Palais. La Déclaration finale du premier Alternatiba à Bayonne, signée par 98 organisations différentes, constitue le canevas collectif, et trace quelques lignes rouges sur le nucléaire ou les agrocarburants. « Mais certains Alternatiba, comme à Lille ou en Gironde, ont réécrit leur propre Charte », note Jon Palais.
Une dynamique qui fonctionne sur l’horizontalité
*Suite de l'article sur reporterre
Source : www.reporterre.net
Source : www.agoravox.fr
Vous l'aurez compris, la baisse est pour tout ou partie artificielle, par contre ce sont bien des êtres vivants, les radiés des listes (à part les morts classés dans "autre cas", bien entendu).
327 500 radiations en Aout contre 296 500 radiations en Juillet. (soit 31000 de + que le mois précédent).
Toujours 1 inscrit sur 2 qui ne perçoit aucune indemnité de Pôle emploi.
Seuls 2 chômeurs sur 10, sortent des listes pour "reprise d'emploi déclarée".
221 172 offres (y compris précaires) pour 6 063 900 demandeurs d'emploi officieux (sans compter les 3 500 000 invisibles).
33 % environ de la population active sans emploi ou sans emploi stable.
Radiations des listes A,B,C,(D,E) de Pôle Emploi par motifs, Aout 2014 :
- Défauts d'Actualisation : 227 700, 45,7 % des sorties des listes. +14,4% sur 1 mois
- Radiations Administratives (les punis) : 52 500, 10,5 % des sorties. +5,4 % sur 1 mois
- Autres Cas ( les morts, suicidés, emprisonnés .. ) : 47 300 et 9,5 % des sorties.
soit 327 500 radiés des listes (65,7 %) pour autres motifs que :
- Stages parking : 37 400, 7,5 % des sorties. +13% sur 1 an
- Arrêts maladie, maternité etc : 38 800, 7,8 % des sorties.
- Reprises d'emploi déclarées : 84 100, ne représentent que 18,9 % des sorties des listes de pôle emploi.
Demandeurs d'emploi par catégories :
A : 3 413 300 -0,3 % ( + 5,2 % sur 1 an ).
B : 670 300 +0,8 % ( + 6 % sur 1 an ) travailleurs pauvres moins de 78 heures.
C : 994 400 +0% ( + 8,5 % sur 1 an ) travailleurs pauvres de + de 78 heures.
D : 260 100 -3,1 % ( + 0,9 % sur 1 an ) stages parking, occupationnels etc.
E : 394 000 -0,3% ( + 10,8 % sur 1 an ) contrats aidés etc.
TOTAL : 5 732 100 ( données corrigées ), hors DOM TOM, soit + 6 % sur 1 an, 15200 chômeurs de moins, par rapport à Juillet.
TOTAL, dom-tom compris : 6 063 900 ( page 15 du rapport de la DARES, lien en bas de page )
Quelques chiffres qui parlent :
Chômage Longue durée (entre 2 et 3 ans) : + 14,5 % sur 1 an.
Chômage Très Longue Durée + de 3 ans : + 18,2 % sur 1 an.
Chômage des 50 ans et +, + 11,6 % sur 1 an.
+ d'1 chomeur inscrit à pôle emploi sur 2 (53,1 %) ne perçoit AUCUNE INDEMNITE, ni ARE (allocation retour à l'emploi), ni allocation de solidarité (ASS, AER ...)
Offres d'emploi dispo, dernier chiffre connu : 221 172.
Le + scandaleux, LES INVISIBLES, complètement en dehors des statistiques :
Ne sont pas comptés dans ces 6 063 900 demandeurs d'emploi et travailleurs pauvres occasionnels :
1 393 200 foyers bénéficiaires du RSA, en effet sur 2 300 000 environ de foyers (dernier chiffre connu) , seuls 906 800 sont inscrits à Pôle Emploi, les autres bénéficient d'autres suivis (associations, collectivités locales, etc.) en sachant qu'un foyer bénéficiaire, comporte parfois + d'un demandeur d'emploi en son sein, donc si on parle en nombre d'individus c'est pire.
+ 1 000 000 au bas mot, sur les environs 2 millions de bénéficiaires de l'AAH ou d'une pension d'invalidité, ne sont pas inscrits à Pôle emploi, malgré une aptitude et un désir d' accès à emploi adapté.
+ d'1 million de SANS-DROITS, principalement :
- des jeunes de moins de 25 ans, primo demandeurs d'emploi, qui comme vous le savez n'ont même pas droit au RSA. (quasi unique en Europe)
- des sans droits, pour motif, dépassement des plafonds de ressources dans le foyer, exemple, votre conjoint(e) perçoit 650€ d'allocation chomage, ou 790€ d'allocation adulte handicapé, vous n'aurez même pas droit au RSA, car vous dépasserez le plafond couple qui est de 629€ par mois, si vous êtes NON SDF.
- des bénéficiaires de pensions de reversions (veufs, veuves) de 55 ans et +, qui dépassent les plafonds du RSA, et qui n'ont pas encore l'age pour prendre la retraite ou encore percevoir le minimum vieillesse "ASPA" ( 67 ans) ASPA récupérable sur le patrimoine, au décès.
- des bénéficiaires de pensions alimentaires qui dépassent les plafonds du RSA (plafonds 2 fois inférieurs aux seuils de pauvreté, une véritable honte)
- on peut également évoquer, des étudiants, boursiers ou non, qui cherchent des petits jobs alimentaires, qui sont donc bien demandeurs d'emploi, en concurrence avec les autres (même si beaucoup sont aussi exploités en stages sous payés, voire gratuits)
- on peut évoquer enfin, des auto-entrepreneurs, qui ne gagnent rien ou presque, et sont demandeurs d'emploi en parallèle.
- on peut parler également de retraités qui cherchent un emploi car leur retraite ne couvre pas les charges fixes pour survivre ( loyer, énergie, assurances, voiture, téléphone, eau, nourriture, santé (lunettes, dentiste ..) incalculable
Faites le calcul vous même, on arrive au total, à + de 9,5 MILLIONS demandeurs d'emploi en France, et travailleurs pauvres occasionnels.
Sources : Rapport complet de la DARES de 20 pages (et non pas le simple communiqué de presse envoyé aux médias) : http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/p...
Rendez-vous le samedi 25 Octobre 2014, pour avoir les vrais chiffres du chômage de Septembre 2014.
Vrais chiffres chômage juin 2014, 23700 chômeurs de plus malgré 303500 radiations ce mois
Vrais chiffres chômage juillet 2014, 27900 chômeurs de plus malgré 296500 radiations ce mois
Vrais chiffres chômage Avril 2014, 41100 chômeurs de plus, malgré 304600 radiations
Vrais chiffres chômage Mai 2014, 32900 chômeurs de plus, malgré 294000 radiés
Vrais chiffres chômage Mars 2014, 10000 chômeurs de plus, malgré 324000 radiés
Source : www.agoravox.fr
Reflexion d'un indigné "démocratie Réelle Nîmes"
Trois guerres en deux ans...pas mal pour un "état en faillite".
Décidément, en plus d'être plus ultra libéral que les ultra libéraux le gouvernement Valls-Hollande (ou vice et versa) est aussi un foutu va t-en guerre.
Comme toujours entre la connerie et le cynisme on ne peut trancher:
cette guerre inadaptée et vouée à un inéluctable et sanglant échec est une erreur manifeste d'analyse, un pansement sur une jambe de bois et une course en avant vers l'abîme tout autant qu'une sinistre farce jouée par des politiciens manipulateurs désespérément en quête de popularité sondagière.
Après avoir activement forgé et consciencieusement affuté le sabre de l'assassin, "Hollande" et/ou ses semblables utilisent la mort d'un pauvre bougre pour se mettre à la remorque des faucons yankees dans leur entreprise mortifère de pulvériser l'Irak, seul état (hors Iran) à peu près viable de la région (car possédant ressources et population) et donc potentiellement gênant pour l'impérialisme US (UE aussi).
Au passage on en profite pour en remettre une couche sur les lois liberticides et carcérales dites "anti terroristes".
Au passage on déroule le tapis rouge (CETA, TAFTA...) à toutes ces multinationales qui savent si bien tirer profit des crises et des guerres...et les déclencher si elles viennent pas toutes seules.
30 ans qu'on fait une "guerre impitoyable au terrorisme et à la barbarie"..
30 ans qu'on va "chercher la croissance avec les dents"...
30 qu'on lutte contre le chômage et la précarité...
30 ans qu'on réforme pour "adapter le pays à la modernité"...
Cela vous viendrait pas à l'idée de mettre toutes ces foutaises bout à bout?
Y'à des jours où on a vraiment envie d'être un furieux barbare!
TINA
Barbares ?
Tous figés au garde à vous derrière les drapeaux « bleu blanc rouge » en bernes, est-il encore possible de rappeler quelques faits fondamentaux ?
Sans remonter aux accords Syke-Picots (1916) découpant le Moyen-Orient en « zones d’influences » peut-on rappeler qu’il y a un peu plus de 20 ans que nous, Français, participons peu ou prou à un bombardement quotidien de l’Irak ?
Peut-on rappeler que nous avions auparavant fructueusement surarmé un certain Saddam pour une guerre de dix ans contre l’Iran qui fit plusieurs millions de morts ?
Peut-on rappeler qu’on nous a promis, il y a 20 ans, les yeux dans les yeux, un « nouvel ordre mondial » et un « nouveau modèle démocratique » pour les pays arabes ?
Peut-on rappeler que plus de trente ans de guerre « inflexible » contre le terrorisme n’ont donné strictement aucun autre résultat que d’engraisser les marchands d’armes, de faire des millions de morts et de réfugiés et de faire prospérer la violence et la terreur comme jamais.
Peut-on rappeler que lors du « Printemps Arabe » la seule réponse au soulèvement du peuple Tunisien de notre ministre des armées et de tout le gouvernement français fut d’offrir au dictateur l’expertise et tout le matériel anti émeute high-tech de notre glorieuse armée républicaine ?
Peut-on rappeler le très timide soutien au peuple Syrien et à ses revendications démocratiques ? Peut-on rappeler que nous avons fourni des armes à ces mêmes djihadistes que nous combattons aujourd’hui là-bas?
Peut-on rappeler que ces djihadistes furieux ont été financés par les monarchies pétrolières, pays certainement pas réputés pour leurs valeurs démocratiques et qui font pourtant aujourd’hui partie de la « coalition mondiale contre la barbarie » ?
Peut-on rappeler que le résultat concret de la « guerre pour le peuple Libyen » a été de créer là-bas, outre un foutu bordel, un sanctuaire pour le terrorisme qui diffuse actuellement dans toute l’Afrique, du Mali à la Somalie ?
Peut-on rappeler que les ruines de Gaza fument encore et que le plus vaste bidonville de la planète qui est aussi le plus vaste camp de concentration jamais construit compte plus de 50 000 bâtiments détruits, plusieurs milliards de dollars de dégâts, 5 ou 6 000 civils morts en quelques semaines…
Peut-on rappeler que le soutien à l’état raciste d’Israël est constant, indéfectible et indiscutable en France même, si beau pays des droits de l’homme et de la démocratie où les militants des campagnes de boycott sont poursuivis par la police et la « Justice » ?
Peut-on rappeler que l’engagement de notre actuel ministre des affaires étrangères « à défendre l’état Irakien» se traduit concrètement sur le terrain par l’éclatement définitif de cet état, en plusieurs entités ethnico-religieuses, Kurdes, Chiites, Sunnites…? But non avoué mais enfin presque atteint des tous les faucons US.
Tous ces faits n’excusent en rien les assassins fanatiques mais ils sont là, têtus, pour nous rappeler que la « barbarie » des terroristes s’est nourrie au fil des ans de l’incroyable injustice faite aux peuples arabes et qu’au compte lugubre des morts les « terroristes » sont, littéralement, des enfants de chœur.
Quand à savoir qui est le plus « barbare » entre celui qui, tenant concrètement la victime et le sabre, trouve la rage suffisante pour exécuter lui-même le geste fatal et celui qui, après avoir espionné des heures par drone et caméra interposés, appuie sur un joystick pour déclencher le tir d’un missile sur une place de village à 10 000 km de là pour ensuite retourner avec la bonne conscience du devoir accompli dans sa banlieue californienne retrouver sa femme, sa pipe et son chien, je vous laisse seuls juges.
Ce que je constate, c’est qu’un pouvoir « à la ramasse » auto proclamé « socialiste » s’engage, en une tentative aussi conne que désespérée de « redorer son blason », dans une guerre coloniale aussi insensée que tout ce qu’il a pu faire auparavant et dont la seule justification est, au bout du compte, de pouvoir envoyer, depuis un quelconque « aéroport de Notre Dame des Landes » et en low-cost des « touristes innocents » claquer des euros aux quatre coins d’un monde « urbain » où 80% de la population vit de fait en esclavage dans des bidonvilles, sans eau, sans égouts, sans médecins, sans écoles et sans aucun espoir de s’en sortir.
Civilisation ? Droits de l’Homme ? Lutte contre la Barbarie ? Union Nationale ?
Merde !
TINA
Source : www.reporterre.net
Glyn Moody
vendredi 26 septembre 2014
Le 26 septembre marque la fin des négociations du CETA, l’accord commercial entre l’Union Européenne et le Canada. Mais il est encore possible de contrecarrer son application, ainsi que de combattre son homologue entre l’union Européenne et les Etats-Unis, le TAFTA.
Pour comprendre ce qui se joue derrière ces négociations quasi-secrètes, nous avons interrogé le spécialiste Glyn Moody : ses explications sont lumineuses.
Alors que Stephen Harper, le Premier ministre du Canada, Herman Van Rompuy, président du Conseil européen, et José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, célèbrent aujourd’hui la conclusion des négociations de l’accord commercial Canada-UE (CETA), nous avons rencontré Glyn Moody, spécialiste des droits d’auteur et de la liberté d’internet, militant contre ACTA et maintenant contre CETA et TAFTA.
Malgré les cérémonies qui tentent de faire croire que tout est dit, rien n’est encore vraiment conclu. Après le 26 septembre, le processus de ratification - y compris la traduction des 42 chapitres et 48 annexes de l’accord en 23 langues - pourrait prendre un certain temps. Il nécessite la ratification par les dix assemblées législatives provinciales canadiennes (et peut-être les trois législatures territoriales), les 751 membres du Parlement européen, et les 28 États membres de l’UE.
- Glyn Moody
Reporterre - Comment avez-vous commencé à vous intéresser au TAFTA ?
Glyn Moody - Étonnamment, je suis arrivé à écrire sur le TAFTA / TTIP* à partir des mathématiques. En tant que mathématicien, j’ai naturellement été fasciné par les premiers micro-ordinateurs qui sont sortis dans les années 1980, et quand j’ai décidé de devenir journaliste après l’université, c’était un domaine sur lequel je voulais écrire.
J’ai découvert Internet en 1994 et commencé à me concentrer sur ce domaine qui est vite devenu mon principal intérêt journalistique. Internet est essentiellement construit sur des logiciels libres, ou open source, ce qui est radicalement différent des produits vendus par des sociétés comme Microsoft.
Le logiciel libre est au centre de la liberté, et cela signifie que j’en suis venu à comprendre les menaces que représentaient le droit d’auteur pour l’open source et même plus largement pour notre vie. J’ai donc commencé à écrire de plus en plus sur le droit d’auteur et les domaines connexes des droits numériques.
En conséquence de cela, j’ai découvert ACTA, l’accord commercial anti-contrefaçon, en 2008, et j’ai beaucoup écrit sur son ascension et sa chute.
Quand les nouvelles sur le TAFTA / TTIP ont commencé à faire surface, la crainte était que ce traité pourrait être un autre ACTA. En fait, c’est bien pire, car il touche à tous les aspects de nos vies - pas seulement le droit d’auteur, mais aussi la santé, la sécurité, l’environnement, l’emploi et les affaires. D’où mon intérêt, et ma volonté d’informer sur la menace très sérieuse qu’il représente pour tous ces domaines.
Le CETA contient des clauses qui étaient déjà dans ACTA et avaient été refusées par les citoyens. Quelle est la stratégie de la Commission européenne pour tenter de faire avaler aux gens le TAFTA ?
Initialement, le plan était de précipiter la signature du TAFTA / TTIP, de faire les choses aussi rapidement que possible, de sorte que l’opposition n’aurait pas le temps de se construire. Le secret était de la plus haute importance : si les gens ne savent pas ce qui est en cours de négociation, ils ne peuvent pas critiquer ou faire des commentaires constructifs. Cela permettait d’arriver aux accords sans pressions extérieures pour influer sur la rédaction du texte.
Si cela avait réussi, l’objectif était de le présenter comme un fait accompli au public, qui serait autorisé à lire le texte, mais pas à le modifier. À ce stade, le Parlement européen aurait eu le choix de dire oui ou non. Oui, en acceptant tous les éléments négatifs pour permettre à la population de l’UE de bénéficier des gains qu’on lui fait miroiter, ou Non en le rejetant complètement, risquant ainsi d’apparaître comme anti-commerce et ennemi du peuple
Nous pouvons être sûrs que c’était le plan, car c’est précisément ce qui s’est passé avec l’accord commercial entre l’UE et le Canada (CETA) : il a été négocié en secret, sans publication officielle du texte. L’objectif est de le signer en grande pompe le 26 septembre, et de faire chanter le Parlement européen pour qu’il le ratifie sous prétexte que l’Europe a « besoin » de la relance économique que ce traité est censé apporter.
Heureusement, le CETA et le TAFTA / TTIP se sont tous deux heurtés à d’énormes problèmes. Non seulement le texte complet du CETA été divulgué, mais les gens et les politiciens se sont rendus compte que la ratification du CETA consacrerait l’une des pires idées de TAFTA / TTIP, le « règlement des différends investisseur-État » ([SDS : système qui permet aux entreprises de contester les politiques démocratiquement décidées parce qu’elles réduisent potentiellement les bénéfices futurs], chapitre qui permet aux entreprises de se placer au-dessus du droit communautaire et de poursuivre les citoyens européens pour prétendue « expropriation indirecte de bénéfices futurs. »
Sur le front du TAFTA / TTIP, les négociations sont très en retard au fur et à mesure que le public se fait de plus en plus attentif, et la Commission européenne a été forcée de faire des concessions, même si elles sont insatisfaisantes, comme l’était la consultation publique sur l’ISDS.
Il est également de plus en plus clair qu’il y a très peu de domaines où il y aura des « victoires » rapides et faciles - les normes pour les voitures sont l’un des rares domaines où l’harmonisation réglementaire a un sens. Dans la plupart des autres, cela va inévitablement causer un nivellement par le bas.
Par exemple, en termes de produits chimiques toxiques, seulement onze substances sont interdites dans les cosmétiques aux États-Unis. Dans l’Union européenne (UE), 1.300 d’entre eux sont interdits - 1.289 pour être précis. Si la reconnaissance mutuelle des normes était réalisée conformément au TAFTA/TTIP - et étant donné que les deux systèmes de réglementation sont complètement différents pour cette industrie, c’est la seule option ici - cela signifierait que les produits cosmétiques vendus aux États-Unis contenant certains des 1.289 produits chimiques qui ont été interdits en Europe pourraient être vendus légalement dans l’UE.
De plus en plus de citoyens comprennent maintenant ce que la suppression de ce qu’on appelle des « barrières non tarifaires » signifie dans la pratique. La résistance au TAFTA / TTIP grandit, et il devient plus difficile de « vendre » les avantages supposés. En outre, la manière dont la Commission européenne tente de tromper le public sur ses soi-disant « avantages » est de plus en plus largement reconnue.
Le projet de traité est présenté comme devant augmenter la croissance
La prétendue augmentation du produit intérieur brut européen annoncée à 119 milliards d’euros qui est si souvent mentionnée par la Commission est, en fait, la prévision la plus optimiste de ses recherches. Il n’y a pas le moindre espoir, étant donné les problèmes mentionnés ci-dessus, que cela puisse arriver.
En outre, ce chiffre se réfère à 2027. C’est la différence projetée du PIB entre une Europe qui aurait signé le TTIP, et celle qui ne l’aurait pas signé. Ainsi, même ce chiffre irréaliste représente une croissance cumulée sur dix ans : chaque année, elle ne se traduit que par 0,05 % de PIB supplémentaire en moyenne.
C’est un chiffre minuscule, submergé par les incertitudes de la modélisation économétrique, et qui ne peut justifier des bouleversements économiques et sociaux massifs comme ceux que le TAFTA / TTIP apportera inévitablement.
Pourquoi la Commission européenne semble-t-elle tellement acquise au TAFTA / TTIP ?
Nous ne le savons pas, puisque tout est enveloppé dans un très grand secret ! Nous ne pouvons que tenter de deviner sur la base de ce qui se passe. Je pense que l’enthousiasme aveugle de la Commission européenne pour le TAFTA / TTIP en dépit de ses problèmes et des dangers manifestes est en grande partie un produit de son histoire.
Il y a vingt ans, la Commission ne fonctionnait qu’en liaison avec l’industrie et ses lobbyistes, le public n’avait aucune voix dans les affaires - il ne votait pas pour la Commission, et n’avait aucun moyen de communiquer avec ses membres.
Cela a conduit à une relation dangereusement confortable entre la Commission et l’industrie, exacerbée par la fameuse « porte tournante » qui voit souvent les commissaires occuper des emplois très bien payés dans l’industrie une fois qu’ils quittent la politique européenne.
Deux choses ont changé avec le TAFTA / TTIP, qui étaient toutes deux déjà apparentes avec l’ACTA. Tout d’abord, grâce aux médias sociaux, les gens peuvent non seulement se faire entendre, mais aussi s’organiser sur une large base - plus de 100.000 personnes ont pris part aux protestations européennes contre l’ACTA.
Deuxièmement, ce qui était autrefois des accords commerciaux obscurs qui ne touchaient le public que de manière indirecte, sont devenus cruciaux pour le type de société dans lequel nous vivons.
Le TAFTA / TTIP n’est que marginalement un accord commercial : comme tout le monde l’admet, les barrières tarifaires entre l’UE et les États-Unis sont déjà très basses, donc il reste très peu à faire là-dessus. Le TAFTA / TTIP vise au démantèlement des « barrières non tarifaires », qui sont considérées comme des « obstacles » au commerce, des choses comme la législation de la santé et de la sécurité, la protection de l’environnement, la législation du travail et ainsi de suite.
Mais peut-on absolument le refuser ?
La terminologie est importante car ce ne sont pas des « obstacles » qui sont visés, mais les protections chèrement acquises contre le mauvais comportement des entreprises - par exemple, celles qui vendent de la nourriture produite dans des élevages industriels où le bien-être animal n’est pas respecté, et où on est obligé d’utiliser des antibiotiques massivement parce que l’hygiène générale est mauvaise. Le TAFTA / TTIP veut mettre le profit avant les gens en redéfinissant ces protections comme « entraves aux bénéfices ».
L’inclusion de l’ISDS est une autre manifestation de la même volonté. Ce système permet aux entreprises de contester les politiques démocratiquement décidées tout simplement parce qu’elles réduisent potentiellement les bénéfices futurs.
C’est pourquoi un si large éventail de la population s’inquiète du TAFTA / TTIP : ils comprennent que ce n’est pas principalement un accord sur le commerce, mais un accord conclu en vue de balayer des protections sociales clés au nom du profit des entreprises.
La Commission européenne sert aux entreprises à mettre en œuvre ce qui les arrange. Lorsque cela signifiait la suppression des tarifs traditionnels, cela pouvait avoir un sens (même si c’est discutable). Mais maintenant que presque tous les droits de douane ont disparu, il est clair que l’ordre du jour est une déréglementation massive. Il y a un énorme fossé entre ce que la Commission tente de faire passer, et ce qui servirait à vraiment améliorer la vie des citoyens européens.
Croyez-vous que la Commission pourrait modifier le projet initial ?
Jusqu’à récemment, cela semblait très peu probable. Et pourtant, il y a quelques semaines, le ministre qui supervise actuellement les négociations au nom du Conseil européen a suggéré qu’il serait possible de conclure un « accord intérimaire ». Maintenant, il est possible que ce soit juste une façon hypocrite de faciliter l’avancée du TAFTA / TTIP par petites bouchées, mais c’est tout de même un aveu clair que le TAFTA / TTIP est très en retard, et en difficulté.
Que va-t-il se passer maintenant que les citoyens, surtout en Allemagne, ont commencé à s’opposer ouvertement à l’ISDS ?
Les citoyens allemands ont joué un rôle clé dans l’arrêt d’ACTA, et je m’attends à ce qu’ils soient tout aussi importants ici. Si l’Allemagne hésite encore plus dans son soutien pour le projet - et de nombreux politiciens allemands ont dit qu’ils veulent que la clause ISDS soit retirée du texte – le TAFTA / TTIP est mort. Comme avec l’ACTA, il se pourrait bien que la bataille sur TAFTA / TTIP soit gagnée dans les rues allemandes.
Que peut-on faire pour combattre et tuer le TAFTA ?
*Suite de l'article sur reporterre
Source : www.reporterre.net
Source : www.mediapart.fr
Pierre Gattaz, le patron du Medef, a choisi le jour du rituel mensuel des chiffres du chômage pour lancer ses propositions chocs pour redresser la France – en fait, précariser et flexibiliser un peu plus le marché du travail. Une provocation de plus à l'heure où la France compte plus de cinq millions de chômeurs, malgré la légère baisse en août.
Pierre Gattaz, le patron du Medef, ne craint pas la surenchère. Elle nuit au dialogue social mais il n’en a cure. Les milliards d’allègements de charges consentis aux entreprises à travers le CICE et le pacte de responsabilité sans aucune contrepartie chiffrée en matière d’emploi ; les nombreuses autres réformes allant dans le sens de ses réclamations, de la réforme du marché du travail à celle des retraites ; la ligne économique désormais clairement libérale de l’exécutif, à l’image de Manuel Valls ovationné à l’université du Medef cet été ou hier à Berlin par le patronat allemand, ne lui suffisent pas. Il veut encore plus de flexibilité et de précarité du salariat. Et pour se faire entendre, il occupe le terrain médiatique, égrenant une litanie de « verrous », « entraves », « blocages » à longueur d’ondes.
Plus audible et offensif que les syndicats de salariés – plus prompts à dégainer des communiqués scandalisés à chacune de ses sorties fracassantes qu’à organiser une riposte commune –, Pierre Gattaz donne encore une fois le “la” de la rentrée économique et sociale. En ce mois de septembre catastrophique sur tous les plans, où la faiblesse du pouvoir en place n’était jamais apparu sous une lumière aussi crue, où le ministre de l’économie traite d’illettrées les victimes de la crise agroalimentaire en Bretagne, Gattaz est partout avec son pin’s “Un million d’emplois” accroché au veston et ses gesticulations anti-sociales. Deux semaines après la réunion des partenaires sociaux consacrée à l'élaboration de l'agenda social, il revient à la charge avec son “agenda à lui”, pour culpabiliser les salariés, les chômeurs, les précaires, détricoter de nouveaux pans du code du travail et brouiller la ligne de l’exécutif.
Nouvelle démonstration en fanfare ce mercredi 24 septembre, un jour sombre pour le gouvernement puisque c’est celui du rituel mensuel des chiffres du chômage. Le Medef, première organisation patronale en France, a dévoilé le contenu explosif de son « petit livre jaune » quelques heures avant que la Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares) et Pôle emploi publient le nombre de demandeurs d'emploi au mois d'août. Le Medef avait initialement prévu de le présenter la semaine dernière entre le discours de politique générale de Valls et la conférence de presse de Hollande avant de repousser « l’événement ». Même s'il y a des semaines que «la thérapie de choc du patronat » fuite dans la presse, provoquant un tollé syndical.
Suppression de deux jours fériés, adaptation du temps de travail par accord d'entreprise, généralisation du travail le dimanche et en soirée, contrat de projet pour remplacer le contrat à durée indéterminée, remise en cause du Smic, réforme des seuils sociaux… Les grandes lignes de son livre jaune d'une centaine de pages (que vous pouvez consulter sous l’onglet Prolonger), jusque-là balayées par le gouvernement, sont aussi agressives que caricaturales sous couvert de « poser les bases d'un nouveau consensus social », de relancer la croissance et de créer un très hypothétique million d’emplois en cinq ans dans le pays. Dans une interview au Nouvel Observateur que vous pouvez lire ici, Joseph Thouvenel, le président de la CFTC, la centrale chrétienne d’habitude plutôt discrète, résume assez bien l’esprit de ce petit livre jaune : « Le Medef a l'intention de nous faire travailler comme des Chinois. »
Les jacasseries du Medef, qui s’ajoutent aux couacs du gouvernement, comme mardi celui de François Rebsamen, le ministre du travail, qui s’est pris les pieds dans le tapis une nouvelle fois sur le nombre de chômeurs en France, sont d’autant plus condamnables que le pays s’enfonce dans la crise et que la politique économique et sociale du gouvernement confine à l’échec. Hollande, qui a échoué à inverser la courbe du chômage fin 2013 comme il s'y était engagé, a reconnu il y a une semaine lors de sa conférence de presse semestrielle que les résultats de sa politique « tardaient à venir » mais il continue d’espérer des résultats avant 2017. Difficile d’y croire et de le suivre tant l’horizon paraît bouché.
Mardi, l’Insee a confirmé une croissance nulle au deuxième trimestre comme au premier, douchant les espoirs du gouvernement. La prévision officielle est désormais de 0,4 % pour 2014 et de 1 % l'an prochain. Or, pour la plupart des économistes, il faut au moins 1,5 % de croissance pour faire refluer le chômage. Aucun organisme international ne prévoit en conséquence de baisse avant, au mieux, 2015. Le FMI repousse même la perspective d'une décrue « notable » à 2016.
Alors que l'effet des emplois d'avenir s'estompe, l'exécutif mise cette fois sur l'alternance pour lutter contre un chômage des moins de 25 ans au sommet (22,8 %). Il a sonné vendredi la mobilisation pour l'apprentissage, avec un nouveau geste en faveur des employeurs, élargissant le champ d'une nouvelle prime de 1 000 euros votée en juillet, qui s'appliquera finalement aux entreprises jusqu'à 250 salariés pour tout apprenti supplémentaire, une mesure qui existait déjà et qui avait été supprimée sous Ayrault. Quant au contrat de génération, c'est le flop. Seules 31 000 demandes d'aides ont été enregistrées depuis son lancement en mars 2013, bien loin de l'objectif initial de 75 000 pour la seule année 2013. Le gouvernement s'y accroche et vient de doubler et de porter à 8 000 euros la subvention pour les entreprises de moins de 300 salariés embauchant simultanément en CDI un jeune de moins de 26 ans et un senior de plus de 57 ans.
C’est loin d’être la panacée pour affronter un chômage de masse. Mois après mois, il poursuit sa vertigineuse ascension. Fin juillet, 3,424 millions de chômeurs sans aucune activité étaient recensés en métropole, du jamais vu. Petite activité et outre-mer inclus, un autre plus haut historique de 5,387 millions de demandeurs d'emploi avait été enregistré. Même le chômage des jeunes, qui stagnait depuis octobre 2013 notamment grâce aux emplois d'avenir, était reparti à la hausse (+ 0,7 %), celui des seniors poursuivant son explosion (+ 0,7 %, + 11,6 % sur un an).
Seules deux inflexions de la courbe depuis l’élection de François Hollande en mai 2012 auront été enregistrées en deux ans et demi de mandat. La plus significative remonte à août 2013. Après vingt-sept mois de hausse consécutive, le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A (sans activité) inscrits à Pôle emploi était passé à 3 235 700 au mois d'août, soit 50 000 de moins qu'en juillet (-1,5 %). Une baisse de cette ampleur n'avait pas été vue depuis près de treize ans pour la catégorie A. En réalité, il s’agissait là d’un gros bug informatique chez l’opérateur SFR qui avait empêché des milliers de demandeurs d’emploi d’actualiser leur situation pour apparaître dans les statistiques...
Les chiffres publiés ce mercredi (que vous pouvez consulter ici sur le site de la Dares) sont à prendre avec des pincettes comme l’exercice lui-même du rituel mensuel des statistiques du chômage pour le moins discutable puisqu’il ne commente que la catégorie A (demandeurs d’emploi en activité). Le chômage a baissé de 0,3 % au mois d'août. C'est la première baisse enregistrée depuis neuf mois. Cela correspond à 11 100 chômeurs de moins qu'au mois de juillet. La France comptait donc à fin août 3 413 300 demandeurs d'emploi de catégorie A, sans aucune activité. Pour les inscrits à Pôle emploi ayant ou non travaillé dans le mois (catégories A, B et C), l’évolution est de -0,1 % (-5 800). À noter la forte hausse en août (+14 %) des sorties de Pôle emploi pour « cessations d’inscription pour défaut d’actualisation ». 227 000 inscrits sont ainsi sortis des listes, soit 28 000 de plus qu’en juillet. Ce n'est pas le niveau record des 265 000 cessations constatées en août 2013, lors du « bug de SFR », mais c’est un niveau bien plus élevé qu’à l’habitude.
À la mi-journée ce mercredi, France 2 a par ailleurs rompu l’embargo concernant ces données confidentielles que seuls le ministre du travail et la Dares sont censés connaître, et ce bien avant leur publication officielle à 18 heures... Dans un communiqué, François Rebsamen se garde de tout triomphalisme, prend acte de cette baisse mais considère que les chiffres mensuels ne peuvent s’interpréter « que dans la durée ». Il se félicite de la stabilisation du nombre de jeunes chômeurs de moins de 25 ans (-700, soit -0,1 %) et voit dans l’éclairage récent de l’Insee sur le second trimestre 2014 « des signes encourageants sur le front de l’emploi » (+8 300 emplois nets créés dans les secteurs concurrentiels).
C’est tout sauf une éclaircie. Le mois d'août est, par définition, peu représentatif de l'activité. Cette année, il fut particulièrement pluvieux, ce qui ne fut pas sans incidence sur l’emploi saisonnier. Plus alarmant pour l'exécutif, les chiffres publiés ce mercredi matin par l’Agence centrale des organismes de Sécurité sociale, la caisse nationale des Ursaff. Le nombre de déclarations d'embauche de plus d'un mois dans les secteurs marchands, hors intérim, a baissé de 2,9 % en août. Sur trois mois, leur recul atteint 7,0 % et sur un an 6,7 %. Dans l'industrie, l'emploi des entreprises mensualisées a poursuivi son repli (-0,3 % sur trois mois et -1,0 % sur un an). Derrière ces chiffres, ces courbes, abondamment commentés, une France désespérément en panne.
Source : www.mediapart.fr
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