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10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 11:36

 

 

à diffuser largement autour de vous
Collectif Stop tafta 30, Nîmes anti-schiste, Collectif Halte aux nucléaires Nîmes

 

 

 

Immagine in linea 1 

 



TOUS À NIMES samedi 11 octobre 2014,
devant la maison carrée, RDV à 15h pour une grande et sympathique action visuelle à 15h30
Venez nombreux, en famille …...avec vos parapluies et gilets jaunes
Le 11 octobre 2014, que se passe-t-il ?
C'est la 3ème journée internationale contre l'exploration et l'exploitation des gaz et pétroles de schiste
A l'heure où les scientifiques lancent des cris d'alarme sur le changement climatique,
Alors qu'un très récent sondage BVA (2-10-14) confirme que 62% des français disent "non au gaz de schiste", énergie aux conséquences catastrophiques pour l'environnement et la santé humaine, et grandement émettrice de gaz à effet de serre,
La France continue d'attribuer de nouveaux permis aux sociétés pétrolières et gazières pour explorer notre sous-sol.
Le 11 octobre, mobilisons-nous pour stopper cette industrie mortifère ! www.nongazdeschiste.fr
C'est la 1ère journée d'action européenne contre les accords de libre-échange TAFTA, CETA, TISA et contre les multinationales
Ces sigles désignent des accords de libre-échange et d’investissement négociés dans le plus grand secret. S’ils sont adoptés, ils consacreront la domination des multinationales sur nos sociétés, au détriment des citoyen.ne.s et de la démocratie.
Visant une hypothétique relance de la croissance, ces accords s’attaquent aux normes sociales, financières, sanitaires, culturelles et environnementales. Si elles s’estiment lésées, les multinationales pourront poursuivre les Etats devant des tribunaux privés d’arbitrage, hors de tout contrôle démocratique.
Ces accords menacent de mettre en péril ce qui rend nos sociétés encore vivables.
Le 11 octobre, mobilisons-nous pour faire échouer ces négociations ! www.collectifstoptafta.org
C'est une mobilisation nationale contre le premier salon international de la filière nucléaire au Bourget, le "World Nuclear Exhibition",
Un salon indécent visant à exporter la technologie nucléaire française au quatre coins du globe, et où « plus de 430 exposants s’attendent à rencontrer 7000 visiteurs, en provenance du monde entier » peut-on lire sur le communiqué de presse de l’AIFEN (association des industriels français exportateurs de nucléaire), organisateur du salon.
Alors que nous serons en plein débat parlementaire sur la loi de transition énergétique, et à un an de la conférence climatique COP 21, qui se déroulera elle aussi au Bourget, nous nous devons de réagir afin que le nucléaire ne se positionne pas comme alternative au changement climatique, et pour dire NON aux fausses solutions.
Le 11 octobre, mobilisons-nous pour dire stop au nucléaire !

 

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10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 11:04

 

Source : www.usinenouvelle.com

 

 

Ces énergéticiens européens qui invitent l'Europe à ne plus subventionner les renouvelables

Par  - Publié le 11 septembre 2013, à 07h48

 

Eolienne
© Swisscan - Flickr - C.C.

 

Le français GDF Suez, les italiens Eni et Enel, les allemands EON et RWE, les espagnols Gas Natural Fenosa et Iberdrola... Neuf énergéticiens européens ont lancé le 10 septembre un appel à Bruxelles afin de limiter les aides aux énergies renouvelables et rebâtir "l'Europe de l'énergie".

C'est une iniative rare. Neuf patrons de grands énergéticiens européens, unis sous la même bannière pour influer sur la politique de l'Union européenne en faveur du développement des énergies renouvelables.

Les PDG de deux industriels de l'énergie - Gérard Mestrallet pour le français GDF Suez et Paolo Scaroni pour l'italien Eni - ont présenté le 10 septembre au Parlement européen des "mesures concrètes pour rebâtir l'Europe de l'énergie", selon un communiqué relayé par l'AFP.

Soutenus par sept autres groupes (l'italien Enel, les allemands EON et RWE, les espagnols Gas Natural Fenosa et Iberdrola, le néerlandais Gas Terra et le suédois Vattenfall), ils demandent à l'Europe de freiner le soutien public au développement des énergies renouvelables.

L'objectif est, selon eux, "d'alerter sur les risques inhérents à la politique énergétique européenne actuelle. En effet, les efforts des énergéticiens pour réaliser les indispensables investissements dans le secteur ont été entravés par l'incertitude sur la rentabilité de ces investissements en raison notamment de l'absence de cadre politique clair, prévisible et objectif, fondé sur une législation stable et prévisible", relate le communiqué.

Et de tirer la sonnette d'alarme sur plusieurs points : "la sécurité d'approvisionnement énergétique n'est plus assurée, les émissions de CO2 repartent à la hausse, les investissements dans le secteur diminuent drastiquement et les factures énergétiques sont en forte augmentation".

Dans les colonnes du Financial Times le 9 septembre, le PDG de GDF Suez Gérard Mestrallet met directement en cause le soutien public aux énergies renouvelables. "Nous devons réduire le rythme auquel l'Europe installe des parcs éoliens et des panneaux solaires. Actuellement, il est insoutenable", accuse-t-il.

 

 

Source : www.usinenouvelle.com

 

 

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10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 10:52

 

Info reçue pa mail

 

 

Pas de tomates OGM dans nos assiettes !! Retour sur l'occupation citoyenne à l’INRA d'Avignon le jeudi 02/10/2014

 

 

Les orientations de la recherche publique en question
Le jeudi 02/10/14 les faucheuses et faucheurs volontaires ont conduit une action au sein de l’unité GAFL à l’INRA d’Avignon impliquée dans ce projet de recherche pour de la transgénèse sur la tomate (résistance aux virus).
Genius est un projet de transgénèse sur 9 espèces cultivées, dont 7 utilisées pour l'alimentation humaine : blé, maïs, riz, colza, tomate, pomme de terre, peuplier, pommier, rosier. Ce projet initié par l’ancien gouvernement
de Mr Sarkozy, a débuté en septembre 2012 sous le mandat de Mr Hollande.
Il s’agit d’un partenariat public /privé associant 8 INRA, 1 CIRAD, 1 Université et 5 entreprises privées. Il est doté de 21,3 millions d’euro dont 6 millions de l’ANR.
Ce projet affiche ouvertement ses objectifs de mise sur le marché de plantes transgéniques et d’allègement de la réglementation concernant ces OGM. Notre recherche publique est clairement mise au service de l’industrie des biotechnologies et de la semence par le biais d’un partenariat public/privé.
Ces plantes génétiquement modifiées aboutiront à la production de brevets au profit des multinationales.
Nos décideurs politiques détournent l’argent des contribuables et le service public de leur rôle qui est de pérenniser et de développer le bien commun dans une orientation décidée par toute la communauté.
Dans ce projet nous dénonçons encore une fois la mise en place d’une stratégie de « persuasion » des citoyens et des législateurs concernant « l’innocuité de ces nouveaux OGM » en vue d’un allègement de leur
réglementation. Leur légalisation permettra alors de les exclure de toute controverse, de toute traçabilité et évaluation. De fait elle déresponsabilisera totalement les politiques et les directeurs scientifiques des
conséquences de leur choix dictatorial.
Pour preuves, des extraits du site officiel du projet Genius où certaines phrases en rouge ont été récemment supprimées et remplacées. Ces modifications sont survenues après la rencontre d’une délégation des faucheurs au ministère de la recherche le 09/07/14 où nous avons demandé l’arrêt du projet en l’état.

Extraits de la présentation du projet du site officiel de Genius.
« Le matériel biologique produit sera soit porté directement sur le marché des semences soit optimisé
préalablement. L’information technique et le cadre éthique fourni au citoyen et au législateur français pourraient à terme alléger la charge réglementaire pour les experts comme pour les demandeurs. »
Phrase remplacée par « Des preuves de concept porteront sur des résistances aux maladies, la tolérance à la
salinité, l’architecture de la plante ou encore la qualité des produits. Des études réglementaires, économiques et philosophiques exploreront la cadre socio-économique du travail expérimental »
Nous rappelons que la grande majorité des français ne veut pas d’OGM ni dans l’environnement ni dans les assiettes.

NON aux OGM en liberté, NON au brevetage du vivant !
Les faucheurs volontaires rappellent qu’ils ne s’opposent pas aux OGM utilisés en recherche fondamentale ou en milieu confiné pour produire des protéines d’intérêt. Ils contestent par contre fortement l’orientation de la
recherche dans le « tout génétique » privant les autres voies de fonds et de moyens humains conséquents.
Nous proposons des alternatives pour une recherche publique digne de ce nom, au service du bien commun ainsi qu’une réflexion sur l’évaluation des nouvelles technologies qui est actuellement parcellaire et totalement
inadaptée.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE :
Pas de tomates OGM dans nos assiettes !!
Occupation citoyenne à l’INRA d’Avignon Unité GAFL pour dénoncer le projet de recherche GENIUS : projet de recherche publique/privée sur la transgénèse contact: geniusfv84@gmail.com

des images de l'action sur :
http://www.monalbum.fr/Album=S8B8XEZA
--
Collectif des Faucheurs volontaires Gard/Lozère

 

 

 

 

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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 21:29

 

 

Source : www.francebleu.fr



Aéroport de Notre-Dame-des-Landes : 100 millions d'euros pour financer l'accès routier
Mercredi 08 octobre 2014 à 06h00

Dans un document confidentiel que s'est procuré France Bleu Loire Océan, une "note blanche" envoyée par Matignon au préfet des Pays de la Loire, on apprend que le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, du moins sa desserte, fait partie des priorités de l'Etat. Explications.

Vue aérienne du site du futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes  © MaxPPP/Franck Dubray


France Bleu Loire Océan s'est procuré une note confidentielle envoyée par les services du Premier ministre au préfet des Pays de la Loire. Ce document, daté du 19 septembre, liste les grands projets d'investissement pour les six années à venir dans la région. Il s'agit du mandat de négociation du préfet pour discuter du prochain contrat de projets qui sera signé pour la période 2015/2020 entre l'Etat et le Conseil régional. Un document de travail de 35 pages, dans lequel figure le plan de financement de la desserte de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes

Accès au chantier

Dans un tableau listant les opérations prioritaires pour l'Etat figure en première place dans le volet routier le financement de 11 kilomètres de 2x2 voies entre la Nationale 137 Nantes-Rennes à hauteur de Grandchamp-des-Fontaines et de la route 165 de Nantes à Vannes au Temple-de-Bretagne : il s'agit du tronçon routier censé desservir le futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Et avant cela, de permettre l'accès au chantier. Signe que ce projet d'aéroport n'est pas du tout abandonné par le gouvernement

Plus gros projet routier

Montant total de cet investissement : 97,7 millions d'euros, dont a priori la moitié à la charge de l'Etat. C'est de loin le plus gros projet routier que l'Etat entend mener dans les six années à venir en Pays de la Loire. Le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes n'est pas abandonné comme essaient de le faire croire les opposants, estime un pro aéroport. Rien de nouveau sous le soleil rétorque un élu écologiste : l'Etat ne veut donner aucun signe ni aux uns et aux autres et se contente de reprendre ce projet de barreau routier qui figurait déjà dans la Déclaration d'Utilité Publique de 2008.

 

doc20141007101546.pdf

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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 21:17

 

Source : www.reporterre.net

 

Notre Dame des Landes : l’Etat n’a rien abandonné et veut réaliser le barreau routier

France Bleu Loire Océan

jeudi 9 octobre 2014

 

 

 

 

Dans un document confidentiel révélé par France Bleu Loire Océan, une « note blanche » envoyée par Matignon au préfet des Pays de la Loire, on apprend que le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, du moins sa desserte, fait partie des priorités de l’Etat.


France Bleu Loire Océan s’est procuré une note confidentielle envoyée par les services du Premier ministre au préfet des Pays de la Loire. Ce document, daté du 19 septembre, liste les grands projets d’investissement pour les six années à venir dans la région.

Il s’agit du mandat de négociation du préfet pour discuter du prochain contrat de projets qui sera signé pour la période 2015/2020 entre l’Etat et le Conseil régional. Un document de travail de trente-cinq pages, dans lequel figure le plan de financement de la desserte de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

Accès au chantier

Dans un tableau listant les opérations prioritaires pour l’Etat figure en première place dans le volet routier le financement de 11 kilomètres de 2x2 voies entre la Nationale 137 Nantes-Rennes à hauteur de Grandchamp-des-Fontaines et de la route 165 de Nantes à Vannes au Temple-de-Bretagne : il s’agit du tronçon routier censé desservir le futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Et avant cela, de permettre l’accès au chantier. Signe que ce projet d’aéroport n’est pas du tout abandonné par le gouvernement...

 

*Suite de l'article sur reporterre

 

 

Source : www.reporterre.net

 

 

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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 17:58

 

Source : www.bastamag.net

 

 

ça bouge ! Greenwashing

Prix Pinocchio 2014 des multinationales : le vote est lancé !

par Collectif 9 octobre 2014

 

 

Quelles entreprises se soucient le moins de leurs impacts environnementaux ? Quelles multinationales tiennent les discours les plus trompeurs sur leur responsabilité sociétale ? Les Amis de la Terre France, en partenariat avec le Crid et Peuples Solidaires-ActionAid France, lancent aujourd’hui le vote des Prix Pinocchio. Un événement qui vise à attirer l’attention sur les pratiques des multinationales et à réclamer un encadrement juridique contraignant. Basta ! et l’Observatoire des multinationales sont également partenaires du Prix Pinocchio.

Les Amis de la Terre France, en partenariat avec le Crid (Centre de recherche et d’information pour le développement) et Peuples Solidaires-ActionAid France, lancent aujourd’hui le vote public pour l’élection des Prix Pinocchio 2014. Mettant en lumière des cas concrets de violations de droits sociaux et environnementaux par des multinationales nominées, ces prix sont l’occasion de dénoncer le fossé entre les discours « développement durable » et les actes réels constatés sur le terrain. Au travers des Prix Pinocchio, ces organisations militent pour un encadrement juridique contraignant des activités des multinationales.

Neuf entreprises sont ainsi nominées dans trois catégories [1] :

- Plus vert que vert : prix décerné à l’entreprise ayant mené la campagne de communication la plus abusive et trompeuse au regard de ses activités réelles : EDF et le charbon de Serbie ; Pur Projet et la compensation carbone au Pérou ; GDF Suez et les "obligations vertes".

- Mains sales, poches pleines : prix décerné à l’entreprise ayant mené la politique la plus opaque au niveau financier (corruption, évasion fiscale, etc.), en termes de lobbying, ou dans sa chaîne d’approvisionnement : Perenco, pétrolier opaque en République Démocratique du Congo ; Samsung et l’exploitation d’enfants en Chine ; Lyon-Turin Ferroviaire et les tunnels sous les Alpes.

- Une pour tous, tout pour moi ! : prix décerné à l’entreprise ayant mené la politique la plus agressive en termes d’appropriation, de surexploitation ou de destruction des ressources naturelles : Shell et les gaz de schiste en Ukraine et Argentine ; Total et les hydrocarbures au Nigeria ; Crédit Agricole et le charbon des Appalaches.

« Les approches volontaires et chartes éthiques se multiplient, mais faute de traduction dans un cadre légal contraignant au niveau français, européen et international, les multinationales continuent d’agir en toute impunité, comme en témoignent les Prix Pinocchio, explique Juliette Renaud, chargée de campagne sur la Responsabilité sociale et environnementale des entreprises aux Amis de la Terre France. Nos gouvernements doivent avoir le courage d’affronter les lobbies et de réguler réellement ces activités, pour que cessent les atteintes répétées aux droits de l’Homme et à l’environnement. [2] »

Derrière les beaux discours des multinationales

Selon Pascale Quivy, déléguée générale du Crid : « A moins d’un an de l’adoption des futurs Objectifs du Développement Durable [3], les acteurs de la société civile s’inquiètent du rôle de plus en plus important confié au secteur privé marchand, et notamment aux multinationales, sans contre-partie en matière de responsabilité sociale, environnementale et fiscale. Les Prix Pinocchio doivent permettre d’attirer l’attention de l’opinion sur ces lacunes et d’inciter les pouvoirs publics à y remédier. ».

« Les Prix Pinocchio se font l’écho des centaines de milliers de femmes et d’hommes qui se mobilisent dans le monde pour faire respecter leurs droits face à des entreprises ignorant délibérément leur responsabilité sociale et environnementale, note Fanny Gallois, responsable des campagnes de Peuples Solidaires-ActionAid France. Ils donnent également une voix à tous ceux qui, chez nous, refusent d’être dupes des beaux discours que ces entreprises tiennent pour se dédouaner des effets parfois catastrophiques de leurs activités dans les pays de production. »

La mobilisation autour des Prix Pinocchio se déroulera du 9 octobre au 18 novembre, 2014, date de la cérémonie de remise publique des Prix [4]. Des focus bi-hebdomadaires seront effectués afin d’éclairer au mieux chaque cas. Des groupes locaux des Amis de la Terre et de Peuples Solidaires organiseront des actions en région.

Pour en savoir plus et pour voter, rendez-vous sur cette page. Suivez les Prix Pinocchio et l’actualité des Amis de la Terre sur Twitter @amisdelaterre.

 

Notes

[1La présentation détaillée des Prix Pinocchio et des neuf cas nominés en 2014 est accessible en français, anglais et espagnol sur ce site Internet.

[2Une proposition de loi sur le « devoir de vigilance des sociétés mères et des entreprises donneuses d’ordre », a été déposée par quatre groupes parlementaires mais attend toujours d’être traitée par le Parlement français. Au niveau international, le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU a approuvé en juin 2014 une résolution visant à la mise en place d’un traité contraignant sur les entreprises et les droits humains, la France avait alors voté contre.

[3Après 2015, les Objectifs universels de Développement Durable prendront la suite des Objectifs du Millénaire pour le Développement. Ils seront adoptés par l’Assemblée générale des Nations-Unies en septembre 2015.

[4Les Prix Pinocchio sont remis sur la base des votes de milliers d’internautes du monde entier. La cérémonie de remise des prix, mise en scène par des comédiens, aura lieu le 18 novembre 2014 à la Java, Paris 10e. L’inscription est ouverte.


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Source : www.bastamag.net

 


 

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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 17:41

 

Source : www.bastamag.net

 

 

 

ça bouge ! Changement climatique

Un village des alternatives en plein coeur de Bordeaux

par Collectif 8 octobre 2014

 

 

 

 

 

Du 11 au 13 octobre, un village des alternatives écologiques et sociales dénommé Alternatiba s’installe dans le centre-ville de Bordeaux. Porté par plus de 90 associations, cet événement revendicatif et festif est une manière de montrer de manière positive qu’il existe des initiatives individuelles et collectives face à la crise climatique. Basta !, partenaire de l’événement, relaie l’appel.

Depuis la révolution industrielle, l’état de santé de la planète se dégrade à un rythme effréné et contribue à renforcer les inégalités. Sous la pression des activités humaines, les ressources naturelles se raréfient, la biodiversité s’érode, les sols s’artificialisent, les pollutions chimiques et toxiques s’accentuent, la qualité de l’eau se dégrade et les déchets s’accumulent. Certains sujets majeurs ont émergé (changement climatique, risque nucléaire, OGM) et l’urgence écologique est une réalité que les indicateurs scientifiques nous rappellent chaque jour.

Le 5e rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat sorti en septembre 2013 est sans appel : si nous n’agissons pas significativement pour réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre, la température moyenne pourrait augmenter de 5,5°C d’ici la fin du siècle. Nous sommes ici très loin du seuil de + 2°C à ne pas dépasser pour éviter un emballement du climat. Les conséquences seront dramatiques pour tous les territoires et toutes les populations, notamment les plus vulnérables.

Changement radical

Un changement radical de cap est nécessaire pour concilier la justice sociale et l’impératif écologique. Si les gouvernements successifs lâchent « gracieusement » quelques mesurettes, à l’évidence, c’est très insuffisant. Car, pour faire face à l’urgence écologique et sociale, la politique des petits pas est aujourd’hui dépassée et un changement radical de système s’impose.

En octobre 2013, Alternatiba Bayonne a lancé avec succès le signal de la mobilisation et a appelé à l’essaimage d’autres initiatives jusqu’à la conférence internationale sur le changement climatique à Paris en 2015 (COP 21) [1]. C’est pourquoi, nous décidons à notre tour d’organiser à Bordeaux un week-end de mobilisation revendicative et festive à l’automne 2014 : un « Alternatiba Gironde » qui prendra la forme d’un village des utopies devenues concrètes, véritable foisonnement d’initiatives et actions individuelles, collectives et territoriales pour faire face à la crise écologique et sociale.

Son objectif est triple :
- Informer sur l’urgence climatique et la nécessité de baisser rapidement et drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre. Sensibiliser aux conséquences dramatiques de l’absence éventuelle d’un accord international sur le climat ambitieux et équitable pour tous. Il s’agit sur ce point précis de mobiliser massivement pour la COP 21 de 2015 en France.
- Appeler à s’engager très vite dans la transition pour répondre à l’urgence écologique et sociale.
- S’attaquer à l’indifférence et à la résignation en montrant qu’il existe de nombreuses solutions, créatrices d’emplois et porteuses d’un monde convivial et solidaire, aussi bien à l’échelon international qu’au niveau local dans les territoires.

Un mouvement de fond pour « bien vivre ensemble »

Il est également nécessaire de dénoncer les mauvais choix industriels (nucléaire, agrocarburants, hydrocarbures non conventionnels, marchés carbone, OGM, géo-ingénierie, etc.) défendues par des promoteurs qui en sont bien souvent les principaux bénéficiaires. Au final, ces fausses solutions s’avèrent inefficaces, coûteuses et dangereuses et empêchent les vraies solutions telles que la sobriété, le réemploi ou le renouvelable d’émerger ou de prendre de l’ampleur.

Il est temps aujourd’hui de mettre en avant les nombreuses alternatives et divers projets mis en œuvre localement par des individus, des organisations, des coopératives, des collectivités, etc. et qui permettent de réduire l’empreinte climatique tout en réduisant les inégalités sociales. S’il prend de l’ampleur, ce mouvement de fond contribuera fortement à générer in fine le « bien vivre ensemble ».

Les domaines concernés et les solutions à imaginer sont multiples et variées : sobriété et énergies renouvelables, territoires en transition, relocalisation de l’économie, lutte contre la précarité énergétique, économie sociale et solidaire, agriculture paysanne, finance éthique, solidarité internationale, réduction des déchets, récupération et réemploi, savoir-faire soi même, vélo, marche et mobilité soutenable, éco-habitat, lutte contre l’artificialisation des sols, lutte contre les grands projets inutiles, défense de la biodiversité, culture du libre, résistance à l’agression publicitaire, art et écologie, etc.

Si vous vous sentez concernés, n’hésitez pas à rejoindre la dynamique Alternatiba Gironde. Les alternatives existent, elles ne demandent qu’à être renforcées, développées et multipliées ! En tant qu’association, collectif ou organisation, vous pouvez être signataire de cet appel, merci d’envoyer un courriel à : gironde(a)amisdelaterre.org. Si vous ne faites pas partie d’un collectif mais que vous souhaitez nous rejoindre, remplissez le formulaire de contact, vous êtes les bienvenus !

- Voir la liste des signataires et des partenaires ;
- Voir le programme d’Alternatiba Gironde les 10, 11 et 12 octobre 2014 ;
- Basta ! animera le samedi 11 octobre de 11h à 12h30 la conférence "L’agriculture paysanne, une réponse aux limites du modèle productiviste et au défi climatique". L’équipe interviendra également le dimanche 12 octobre, entre 14h et 15h30, à la table ronde "Comment informer librement et à la destination du plus grand nombre sur les questions sociales, écologiques et économiques".

Notre dossier sur le défi du changement climatique

 


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Source : www.bastamag.net

 

 

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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 17:27

 

Source : www.bastamag.net


 

 

Développement durable ?

L’écologie selon La Poste : suppressions d’emplois, malaise social et greenwashing

par Thomas Clerget 9 octobre 2014

 

 

 

 

 

Engagée depuis dix ans dans un gigantesque plan de restructuration visant à préparer sa mise en concurrence, La Poste ne cesse de communiquer sur les bienfaits de cette transformation. Lancée en grandes pompes à l’automne 2011, la lettre verte serait le symbole d’une politique « respectueuse de la planète et de ses habitants ». Pourtant, au gré des conflits sociaux qui secouent le service encore public, associations de consommateurs et salariés de l’entreprise remettent en cause une stratégie qu’ils considèrent comme une aberration, à la fois sociale et écologique.

Plus 7% en moyenne au 1er janvier 2015. C’est la plus forte augmentation de l’histoire du timbre en France, malgré une très faible inflation. La lettre prioritaire passera de 0,66 à 0,76 euros et la lettre « verte » de 0,61 à 0,68 euros. L’argument de la direction de La Poste ? La baisse de l’activité courrier, qui a quand même rapporté à l’entreprise à capitaux publics 11,1 milliards d’euros en 2013. Le groupe a également réalisé un bénéfice confortable de 627 millions d’euros en 2013. L’usager n’est pas le seul à payer le prix de l’ouverture progressive de ce service public à la concurrence. En dix ans, La Poste a supprimé plus de 66 000 emplois ! Une restructuration massive qui n’a pas fait la Une des médias [1].

En interne, la situation sociale s’est dégradée. En Picardie, des experts constatent une « situation alarmante », mal-être, tensions et souffrance, « avec une présence de symptômes physiques et psychiques » se banalisant chez un postier sur quatre. A Paris, l’inspection du travail pointe du doigt l’organisation du travail après le suicide d’un cadre [2]. Quelques mois seulement après l’annonce par Philippe Wahl, le PDG du groupe, d’une nouvelle « transformation en profondeur » de l’entreprise, les conflits se multiplient dans les agences et sur les plate-formes de tri. Les syndicats dénoncent un climat de répression croissante. Certains craignent que ce ne soit que les prémices de la crise sociale et morale qui a frappé de plein fouet France Télécom en 2008 et 2009, après l’aboutissement du processus de privatisation. Un contexte qui tranche avec la stratégie optimiste affichée par le groupe, qui se lance dans « un projet de conquête et de développement au service du client ».

Un « développement durable » pas très enthousiasmant

Si le prix augmente pour les usagers, si des bureaux ferment, si en moyenne plus de 6 000 emplois ont disparu depuis 2003, si un mal-être semble se répandre parmi facteurs, guichetiers et conseillers, La Poste ne veut cependant pas rater le tournant du « développement durable »... Son « timbre vert », lancé en grandes pompes à l’automne 2011, constitue l’un des piliers d’une politique plus « respectueuse de la planète et de ses habitants » [3]. Le timbre vert, c’est l’assurance que votre lettre ne prendra pas l’avion, sauf pour la Corse et les DOM. Et ce, pour un coût légèrement inférieur à la lettre prioritaire. « La lettre verte, distribuée en quarante-huit heures, a été conçue pour émettre -15% de CO2 dès à présent et jusqu’à -30% (...) par rapport à la lettre prioritaire. Plus cette offre sera choisie par les clients, plus l’impact sur l’environnement sera favorable », vante alors sa communication. Seule contrainte : une lettre verte mettra 48h à arriver à destination, une journée de plus que son homologue prioritaire.

La Poste serait si soucieuse de l’écologie qu’elle semble favoriser dans ses agences la vente des lettres vertes aux dépens des autres produits. « Les guichetiers sont incités à vendre prioritairement le timbre vert », dénonce l’UFC Que choisir en 2013. Une politique d’incitation commerciale que dément la direction. L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes, l’Arcep, ouvre cependant une enquête, Clôturée en février 2012, elle pointe plusieurs incitations avantageant la lettre verte, comme l’octroi de remises exceptionnelles aux revendeurs, les buralistes par exemple, ou l’indisponibilité des autres produits au guichet ou dans certaines machines automatiques en agence. Depuis, « rien n’a bougé », déplore Nicolas Galepides, secrétaire fédéral du syndicat Sud-PTT et représentant des salariés au CA de La Poste.

Une vision de l’écologie qui coûte cher aux usagers

Pourquoi La Poste fait-elle tout pour promouvoir son timbre vert ? Sa direction serait-elle devenue écologiste, voire décroissante ? Pas vraiment. Il s’agit d’abord d’un joli tour de passe-passe commercial, qui a permis d’augmenter de fait le tarif économique. Avant l’arrivée du timbre vert, La Poste proposait deux tarifs : le timbre rouge ou « lettre prioritaire », livré en J+1, et l’écopli, de couleur verte, livré en J+2. A l’automne 2011, ce dernier, moins cher de cinq centimes, change de couleur et devient gris. Il voit son délai de livraison passer à quatre jours. Pour assurer le même service en 48h, le timbre vert le remplace... à un prix plus élevé, 57 centimes au lieu de 55. Des associations de consommateurs protestent. La CGT dénonce l’équivalent postal de la « troisième classe SNCF », abolie en 1956 au nom du principe d’égalité de traitement des usagers. En vain. Entre 2011 et 2014, le prix de la lettre verte s’envole de 15 %, tandis que la lettre prioritaire augmente de 14 %.

Les usagers ne sont pas les seules victimes de ce marketing vert. La lettre verte permet aussi de restructurer en profondeur, aux dépens des conditions de travail des agents et... de l’écologie. Pour les représentants des syndicats Sud-PTT et CGT, majoritaires au sein de La Poste, cette promotion massive du timbre vert au détriment de la lettre prioritaire vise à saper, lentement mais sûrement, le principe même de la livraison en 24 heures. Objectif : réduire les coûts de fonctionnement de l’entreprise. Pour les postiers, historiquement attachés à la conception d’un service public égalitaire et performant, et notamment à la norme du J+1, la pilule verte est difficile à avaler.

Adresser un courrier en 24h coûte cher. Son acheminement implique un recours massif au transport aérien. Une douzaine d’avions affrétés par la compagnie Europe Airpost – l’ancienne Aéropostale – effectuent, chaque nuit, de Brest à Marseille en passant par Toulouse, Lyon et Paris, près de quarante liaisons. Sans compter les vols opérés par Air France. Pour La Poste, la facture totale s’élève à 120 millions d’euros par an, soit le plus gros budget de dépense externe du groupe. Une facture qui a gonflé après 2007, quand le groupe s’est séparé de sa filiale Europe Airpost, alors bénéficiaire, pour la vendre au groupe irlandais Air Contractors. Une décision justifiée, selon la direction, par les coûts de renouvellement de la flotte d’avions et par le basculement annoncé du trafic aérien vers le transport ferroviaire, plus « propre » du point de vue environnemental.

De l’aérien au ferroviaire, du ferroviaire aux... camions

Deux ans plus tard, La Poste décide pourtant une réduction du nombre de rotations effectuées quotidiennement par le TGV postal. Et ajourne le développement d’une filiale commune avec la SNCF. Au printemps 2014, c’est le retrait pur et simple des sept demi-rames du TGV postal qui est annoncé. La Poste souhaite désormais développer le fret combiné : l’acheminement du courrier en containers mobiles, alternativement transportés par camion et sur le rail. Ce mode de transport ne devrait concerner qu’une partie des plis : courrier lent, courrier d’entreprise, presse et « petits objets ». Et le plan d’investissement ne prévoit l’acquisition que d’une vingtaine de containers. Malgré la création prochaine d’une grande plate-forme multimodale en région parisienne, ajoutant le transport fluvial à ces possibilités, la mise en place des « caisses mobiles » sera-t-elle suffisante pour éviter que l’essentiel du trafic qui n’est plus acheminé par avion (lettre verte oblige), ni par TGV (bientôt supprimé), ne se retrouve massivement sur les routes ?

Acheminer le courrier, cela signifie le ramasser, le trier puis le distribuer. D’énormes plateformes industrielles de courrier (PIC) ont fait leur apparition. Un budget supérieur à trois milliards d’euros a permis l’acquisition de machines de tri nouvelle génération, capables de traiter jusqu’à 35 000 enveloppes par heure. Des centres de distribution disparaissent. Conséquence directe, La Poste vit un gigantesque plan social silencieux. Depuis 2003, près d’un salarié sur quatre est parti (en effectif mensuel moyen).

Aberrations sociales et environnementales

Les postiers soulignent aussi les aberrations logistiques causées par cette industrialisation du tri. Les zones couvertes par les plateformes industrielles sont de plus en plus vastes. Chaque courrier collecté doit y transiter, avant de repartir vers son point de livraison. Traduction : un courrier posté à Briançon dans les Hautes-Alpes, à destination de la même commune, doit parcourir 250 kilomètres pour gagner la plateforme de Marseille, avant de repartir en sens inverse pour être livré à son destinataire. Un trajet total de 500 kilomètres ! Difficile d’imaginer comment l’allongement des distances parcourues par le courrier local, qui représente entre 30 et 50 % du trafic, pourrait ne pas augmenter les quantités de CO2 générées par ses aller-retours. Sans oublier l’augmentation des temps de déplacement domicile-travail occasionnée, pour le personnel, par la fermeture des centres de tri intermédiaires.

« Ce nouveau réseau de production et de distribution du courrier, qui repose sur une optimisation des liaisons de transport, permet une réduction structurelle des émissions de CO2, indique cependant le groupe dans son Rapport développement durable 2013. Entre 2008 et 2012, le nombre de kilomètres parcourus a baissé de 4,7 %. » Les représentants du personnel demeurent sceptiques : « On nous donne le nombre de tournées, le nombre de courriers ; on nous dit : actuellement, il y a tant de salariés, tant de trafic, tant de parts de marché. Mais nous n’avons aucun moyen de vérifier les informations qui nous sont communiquées par La Poste », regrette Luc Grolé, responsable syndical de la Fédération CGT des activités postales et de télécommunications.

Augmentation de plus de 12 % des émissions de CO2

Charge à La Poste de donner des gages de confiance sur la validité des données qu’elle produit. En attendant, certaines données des rapports « développement durable » et « responsabilité sociale » publiés par le groupe entre 2006 et 2012 disent le contraire. Ils laissent apparaître une augmentation de plus de 12 % des émissions de CO2 liées aux activités de transport [4]. A comparer avec un chiffre d’affaires en hausse de 8 % sur la même période. Et à l’engagement du groupe de réduire ses émissions de 20 % d’ici 2018... Un objectif ambitieux qui cache cependant – encore – une subtilité.

Cette réduction de 20 % s’applique uniquement aux émissions directes de La Poste, ce qui a pour conséquence d’exclure l’ensemble des opérations de transport effectuées en sous-traitance. C’est à dire, en 2013, pas moins de... 60 % des émissions de CO2 du groupe, dont celles de ses prestataires aériens ! L’externalisation massive des activités, avec son lot de précarité, est une autre facette des transformations engagées par l’entreprise depuis dix ans. Alors, une seule certitude : le nouveau modèle d’organisation industriel mis en place à La Poste est un modèle pauvre en emploi. Quant à ses effets positifs d’un point de vue écologique, ils restent encore à démontrer.

Thomas Clerget (avec Ivan du Roy)

Photo : CC Mypouss

 

Notes

[1Voir cependant l’enquête d’Elsa Fayner et de Sébastien Vassant, « Bougez avec La Poste », parue dans La Revue dessinée n°4, été 2014, ou le livre de Sébastien Fontenelle, Poste stressante, une entreprise en souffrance, éditions du Seuil, Paris, 2013.

[2Voir par exemple cet article de Libération, ou du Parisien.

[3Rapport RSE 2012 du Groupe La Poste, paru en 2013.

[4Source : rapports « développement durable » et RSE, années 2006 à 2012, groupe La Poste. Les données retenues sont les émissions de gaz à effet de serre (GES) en tonnes équivalent CO2, à l’échelle du groupe, tels qu’énoncées par ces documents.


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Source : www.bastamag.net

 

 

 

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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 17:08

 

Source : www.leparisien.fr


 

Les étroites relations entre Jean-François Copé, Coca-Cola et Bygmalion

Publié le 09.10.2014, 11h56 | Mise à jour : 17h21

 

 

ARCHIVES. L'ex-président de l'UMP Jean-François Copé aurait entretenu une relation étroite avec le groupe américain Coca-Cola. Ce dernier aurait financé plusieurs projets du maire de Meaux, en Seine-et-Marne, ainsi que la société Bygmalion, aujourd'hui au cœur de l'enquête sur la campagne présidentielle 2012 de Nicolas Sarkozy.
ARCHIVES. L'ex-président de l'UMP Jean-François Copé aurait entretenu une relation étroite avec le groupe américain Coca-Cola. Ce dernier aurait financé plusieurs projets du maire de Meaux, en Seine-et-Marne, ainsi que la société Bygmalion, aujourd'hui au cœur de l'enquête sur la campagne présidentielle 2012 de Nicolas Sarkozy. | AFP / Eric Feferberg

Le Point dévoile un «cocktail explosif» ce jeudi entre Jean-François Copé, Coca-Cola et Bygmalion. D'après l'hebdomadaire, Jean-François Copé, ancien de l', aurait entretenu une relation très étroite avec la firme américaine.
Une relation qui aurait même eu une influence en 2008 en plein débat sur la taxe sur les sodas... 

Tout démarre avec l'affaire de la bouteille Coca-Cola. Selon Le Point, le musée de la Grande Guerre de Meaux (Seine-et-Marne), ville dont Jean-François Copé est le maire depuis 1995, aurait reçu 50 000 euros de la part de Coca-Cola afin qu'un modèle en verre, tout à fait ordinaire mais daté de 1917, soit exposé. D'après nos informations, il n'y a toutefois pas de rapport établi entre entre la bouteille, achetée au prix de 38 euros (hors frais de port), et le mécénat entre le musée et plusieurs partenaires, d'un montant de 3 millions d'euros et dont Coca-Cola fait partie à hauteur de, effectivement, 50 000 euros. 
 
 


Copé et la présidente de Coca-Cola se connaissent bien

Mais Le Point ne s'arrête pas là. L'hebdomadaire rappelle que, depuis 2005 et le lancement du festival Musik'Elles de Meaux, Coca-Cola est devenu un partenaire actif de la ville avec des échanges de marchandises, voire de sommes d'argent pouvant atteindre jusqu'à 30 000 euros par an. La relation entre Jean-François Copé et Coca-Cola aurait été permise grâce à Dominique Reiniche, à la de Coca-Cola Company Europe entre 2005 et 2014. L'ancien chef de l'UMP et la femme d'affaires ont mené un combat commun au moment où lui, comme député, proposait une loi visant à imposer 40 % de femmes au sein des conseils d'administration des grandes groupes. 

Depuis, ils ne se seraient plus quittés. Au même moment, rappelle Le Point, Coca-Cola est en combat avec une jeune députée UMP, Valérie Boyer, qui souhaite taxer les sodas trop sucrés. Alors président du groupe UMP à l'Assemblée, Jean-François Copé aurait exercé une influence non négligeable sur la députée en la menaçant de retailler sa circonscription. «Elle s'est abstenue au moment de voter son propre amendement», se souvient Yves Bur, un ancien député UMP interrogé par l'hebdomadaire. Malgré tout, la taxe sur les sodas sera adoptée mais en 2011 après plusieurs rebondissements. 

Coca-Cola et Bygmalion

L'histoire entre Coca-Cola et Jean-François Copé ne s'arrête pas là. Lorsque celui-ci prend la tête de l'UMP en 2012, le groupe Coca-Cola devient client de... Bygmalion, la société de communication aujourd'hui mise en cause dans une affaire de fausses factures lors de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy. La firme aurait versé au moins 120 000 euros sur les comptes de Bygmalion. Une somme qui pourrait intéresser les enquêteurs de l'affaire explique Le Point. D'autant qu'en avril dernier, au moment où éclate l'affaire, Dominique Reiniche, la proche de Jean-François Copé, a quitté Coca-Cola...

LeParisien.fr

 

 

 

Source : www.leparisien.fr

 

 

 

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 21:35

 

 

Source : www.mediapart.fr

 

Le gouvernement prépare une nouvelle offensive contre chômeurs et salariés

|  Par Rachida El Azzouzi

 

 

Repos dominical, 35 heures, assurance-chômage… Manuel Valls et ses ministres veulent détricoter les acquis sociaux les plus chers à la gauche. Même du temps de la droite, on n’aurait pas osé...

Après un vibrant « J’aime les entreprises » à l’université d’été du Medef puis une version allemande « Ich mag die Unternehmen » à Berlin, le premier ministre Manuel Valls a offert, lundi, une nouvelle démonstration de la dérive libérale au sommet du pouvoir cette fois en anglais à Londres : « My government is pro-business ! [mon gouvernement est favorable au monde des affaires]. » C’était à Guildhall, à la City, le temple de la finance, cet adversaire sans visage que la gauche avait promis de combattre si elle accédait à l'Elysée. Mais la finance n’a jamais été une ennemie pour l’ancien maire d’Évry. C’est même une amie précieuse. Les plus hauts revenus ne seront plus taxés à 75 %. Cet impôt, promesse de campagne qui a tourné à la farce, sera supprimé dès la fin de l’année (lire ici), a-t-il confirmé outre-Manche.

Valls, qui se rêve en Tony Blair français, va même plus loin dans la distribution de gages au patronat sous couvert de la relance de l’économie et de la lutte contre le chômage de masse. Après les 40 milliards d’allègements de charges sans contrepartie et sans impact sur l’emploi, la réforme du marché du travail (ANI) qui a flexibilisé et précarisé un peu plus les salariés, celle des retraites qui allongent la durée de cotisation, il promet de vite s’attaquer au totem des 35 heures de Martine Aubry, au repos dominical et aux chômeurs « trop bien indemnisés ». De vieux marronniers du Medef, plein de clichés, que même la droite, même Nicolas Sarkozy, n’ont pas osé toucher, trop risqué socialement.

Voilà des semaines que Valls ou ses ministres, François Rebsamen (travail) et Emmanuel Macron (économie) en tête, distillent dans le débat public une tout autre idéologie que celle qui a porté François Hollande au pouvoir. Ils lancent des pavés dans la mare, des propositions scandaleuses, stigmatisantes, reprises en boucle dans les médias du matin au soir, qui désarçonnent, désespèrent et ulcèrent leur famille politique, son aile gauche ainsi que les syndicats de salariés, les associations de chômeurs et précaires. Souvent, ces sorties, qui se suivent et se ressemblent, sont présentées, commentées comme «le dernier couac du ministre untel » que Matignon vient d’emblée démentir d’un « ce n’est pas à l’ordre du jour », « la priorité, ce n’est pas créer un débat confus sur le temps de travail », etc.

Fin août, il y a eu ainsi « le couac » de Macron sur les 35 heures aussitôt recadré. Dans une interview au « Point » accordée les jours précédant sa nomination et publiée quelques jours après, l’ex-conseiller de François Hollande, en bon banquier, recommandait d’« autoriser les entreprises et les branches à déroger aux règles de temps de travail et de rémunération » « dans le cadre d’accords majoritaires avec les syndicats ». Soit la généralisation de ce qui existe déjà depuis la réforme du marché du travail de janvier 2013 (ANI) dans les entreprises en grandes difficultés économiques via les accords de maintien dans l'emploi. Quelques jours plus tard, début septembre, juste avant la grand-messe des partenaires sociaux, c’est François Rebsamen qui commettait « un impair ». Il demandait à Pôle emploi de renforcer le contrôle des chômeurs «pour vérifier que les gens cherchent bien un emploi» et appelait à la sanction en ressortant le discours de la droite et de l’extrême-droite sur « le chômeur fraudeur fainéant qui ne bouge pas de son canapé ».

 


 

C’était le tollé de la rentrée politique et sociale mais la langue de Rebsamen n’avait pas fourché. Dans un grand entretien accordé au journal bourguignon Miroirs, la semaine dernière, l’ancien maire de Dijon récidive. « Je me bats depuis longtemps pour une vision libérale de l'économie », annonce le titre. Le ministre revient notamment sur sa sortie sur «les chômeurs-fraudeurs» « qui n'a pas empêché 60 % de la population d'approuver ce message » : « Ils (les Français) ont conscience qu'il faut adapter notre système social, par ailleurs très protecteur : en renforçant les contrôles, en assouplissant les seuils, la législation sur les 35 heures, en autorisant le travail le dimanche. » Présentée comme un nouveau « couac » du ministre du travail, cette interview gênante, qui sera dépubliée à la demande du ministère puis republiée par le journaliste finalement (lire ici notre article), n’est que le miroir réfléchissant la pensée de Rebsamen et pas uniquement lui.

Aujourd’hui, la répétition est telle que le doute n’est plus permis sur les ambitions d’une partie de ce gouvernement. Il s’agit ni plus ni moins que de poursuivre l’entreprise de démolition du code du travail engagée depuis 2002 par la droite, de tester, diviser l’opinion publique sur des sujets éminemment explosifs pour faire passer ensuite en force les réformes au pas de charge. Le discours de Valls lundi à la City en témoigne. Depuis le début de sa tournée européenne, de l’Italie au Royaume-Uni en passant par l’Allemagne, pays où l'indemnisation du chômage a été rabotée depuis le début des années 2000 pour inciter au retour au travail, le premier ministre remet en question dans chacun de ses discours « le système français », ses blocages, ses verrous.

« La France a une préférence pour le chômage de masse bien indemnisé, c'est un fait », a-t-il dit en privé lors de sa visite à Berlin. « C'est (...) parce que nous acceptons malheureusement un chômage trop élevé, même s'il est bien indemnisé, que nous avons perdu du temps », a-t-il confié à son homologue finlandais la semaine dernière. Du pain bénit pour Pierre Gattaz, le patron du Medef. Dans son plan « un million d'emplois », il propose de « poursuivre la réforme de l’assurance-chômage pour accélérer le retour à l’emploi des chômeurs » et d'ouvrir pour ce faire de nouvelles négociations « sans attendre l’échéance de la convention actuelle ».

Ce mardi, dans l'émission Preuves par trois, sur Public Sénat, c’est un des très proches de Valls, Jean-Marie Le Guen, secrétaire d'État aux relations avec le Parlement, qui appuyait à son tour l’idée, suivi du porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll. « On le sait, il y a des gens qui ont un certain niveau de rémunération de substitution pour lequel ils peuvent se dire légitimement, “dans le système actuel, je peux attendre six mois un an avant de rechercher un travail” », a notamment déclaré Le Guen.

Derrière ces déclarations assenées comme des vérités, on retrouve tous les fantasmes rebattus sur les demandeurs d'emploi durant le quinquennat Sarkozy et pour lesquels le parti socialiste n’avait pas de mots assez durs à l’époque pour les condamner. Il en est un qui persiste : celui des emplois non pourvus, ces fameux jobs qui ne trouvent pas preneurs malgré le nombre élevé de chômeurs. Les chiffres varient du simple au double. Sous Sarkozy, on en comptait un jour 500 000, un autre 250 000. Sous Hollande, c’est aussi le yoyo. Rebsamen parlait de 350 000 emplois jusqu’à ce que Pôle emploi dévoile une étude, fin septembre, jugeant stérile le débat sur les statistiques et relativisant la réalité des offres non pourvues ainsi que la responsabilité des demandeurs d'emploi dans les difficultés de recrutement (lire ici l’article des Échos).

En France, la question de l’indemnisation des chômeurs, qui relève des partenaires sociaux sous la bannière de l'Unedic (l’organisme paritaire de gestion de l'assurance-chômage) et qui pose la question de la légitimité de l’État, est récurrente. Elle revient sur la table trois mois à peine après l’entrée en vigueur, début juillet, d'une nouvelle convention d'assurance-chômage. Celle qui fut signée en mars par trois syndicats (CFDT, FO et CFTC) et le patronat, et qui a entraîné le mouvement des intermittents du spectacle toujours mobilisé.

A la veille de l’ouverture ce jeudi de la négociation sur la modernisation du dialogue social qui doit réformer les seuils sociaux, les syndicats voient «une provocation» dans cette rhétorique empruntée au patronat. « Il n’est pas question, dans cette période de hausse du chômage, de baisser les droits des chômeurs, encore moins de renégocier la convention avant son terme », a réagi Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT. « On s’en prend aux chômeurs et cela évite de parler du chômage », a renchérit son côté son homologue Thierry Le Paon de la CGT. «A quoi joue Valls, à quoi joue le gouvernement ?», se demandent-ils. En janvier dernier, François Hollande avait déclaré : « Ce n’est pas à un moment où il y a un taux de chômage élevé qu’il faut réduire les droits des chômeurs ».

 

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Source : www.mediapart.fr

 

 


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