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24 octobre 2014 5 24 /10 /octobre /2014 14:05

 

Source : www.acatfrance.fr

 

 

Deux ans de prison pour avoir dénoncé sa torture

 

 

Lundi 20 octobre, la cour d’appel de Tanger a condamné à deux ans de prison ferme Wafaa Charaf, une militante du mouvement du 20 février et de l’AMDH accusée d’allégation mensongère de torture. Une façon d'imposer la loi du silence.
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Le 22 / 10 / 2014

Lundi 20 octobre, la cour d’appel de Tanger a condamné à deux ans de prison ferme Wafaa Charaf, une militante du mouvement du 20 février [1] et de l’AMDH [2] accusée d’allégation mensongère de torture. Selon l’ACAT, les autorités marocaines, qui affirment qu’elles luttent activement contre la torture, tentent dans les faits d’imposer la loi du silence en poursuivant les victimes.

Selon Hélène Legeay, responsable Maghreb et Moyen-Orient à l’ACAT, « Le Maroc fait preuve d’une hypocrisie effarante. En façade, il communique sur l’organisation, le mois prochain, du Forum mondial des droits de l’homme avec une place importante réservée aux problématiques de torture et de justice. Dans l’arrière-scène, il poursuit les personnes qui disent avoir été victimes de torture. Sous couvert de lutte contre l’impunité, Rabat entend perpétuer l’omerta. »

Le 27 avril 2014, Wafaa Charaf a participé à Tanger à une manifestation de soutien à des syndicalistes licenciés. En rentrant chez elle, elle a été enlevée par deux hommes qui lui ont bandé les yeux et l’ont embarquée de force dans une voiture et conduite en dehors de la ville. Pendant plusieurs heures, ils l’ont frappée, insultée et menacée en évoquant ses engagements politiques. Puis ils l’ont abandonnée sur place. Elle est allée faire constater ses blessures par un médecin et, le 30 avril, a porté plainte contre X pour torture et enlèvement auprès du procureur de Tanger. Cela lui a valu d’être arrêtée le 8 juillet dernier, placée en détention provisoire et poursuivie pour dénonciation calomnieuse et outrage à agent.

En dissuadant ainsi les victimes de porter plainte, le Maroc se rend coupable d’une violation flagrante de l’article 13 de la Convention contre la torture, selon lequel l’Etat doit garantir aux victimes le droit de porter plainte [3].

L’ACAT est aussi poursuivie devant la justice marocaine pour dénonciation calomnieuse alors que les plaintes pour torture qu’elle a déposées aux côtés de plusieurs victimes sont sérieuses et circonstanciées.

Le 4 mars 2014, le Maroc s’est joint au Chili, au Danemark, au Ghana et à l’Indonésie pour lancer l’initiative mondiale pour la ratification de la Convention contre la torture. Cette initiative, saluée par l’ACAT, doit se traduire par des actes. Au même moment, le royaume chérifien multipliait les mesures de rétorsion à la suite de la convocation par la justice française du patron de la DST marocaine concernant des plaintes pour torture déposées par l’ACAT et plusieurs victimes.

Selon Hélène Legeay, « Avant d’appeler les autres pays à ratifier la Convention contre la torture, le Maroc devrait balayer devant sa porte, en s’assurant que ce texte, ratifiée par le pays en 1993, soit appliquée. »

Le 23 juillet, Oussama Hassan, autre militant de l’AMDH et du mouvement du 20 février, a été condamné à trois ans d’emprisonnement et 10 000 dirhams d’amende lui aussi pour dénonciation calomnieuse pour avoir dénoncé les tortures qui lui ont été infligées par des inconnus à l’issue d’une manifestation à laquelle il venait de participer, le 2 mai dernier.

Contact presse :

Pierre Motin, 01 40 40 40 24 / 06 12 12 63 94 pierre.motin@acatfrance.fr  

Notes aux rédactions :

  • [1] Dans le sillage des mouvements sociaux nés du Printemps arabe, des protestataires marocains venant de différentes tendances idéologiques, mais partageant les revendications pour plus de démocratie et la fin de la corruption se sont fédérés au sein du « Mouvement du 20 février » et ont organisé à partir de cette date une série de manifestations pacifiques dans plusieurs villes du pays.
  • [2] Association marocaine des droits humains
  • [3] Selon l’article 13 de la Convention contre la torture, « Tout Etat partie assure à toute personne qui prétend avoir été soumise à la torture sur tout territoire sous sa juridiction le droit de porter plainte devant les autorités compétentes dudit Etat qui procéderont immédiatement et impartialement à l'examen de sa cause. Des mesures seront prises pour assurer la protection du plaignant et des témoins contre tout mauvais traitement ou toute intimidation en raison de la plainte déposée ou de toute déposition faite. »

 

 

Source : www.acatfrance.fr

 

 

 

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24 octobre 2014 5 24 /10 /octobre /2014 13:57

 

Source : www.leparisien.fr

 

 

Hong Kong: sur Facebook, des fonctionnaires disent leur soutien aux manifestants

Publié le 23.10.2014, 08h36

 

 

Des manifestants prodémocratie protègent une barricade dans le quartier de Mongkok, le 22 octobre 2014 à Hong Kong
Des manifestants prodémocratie protègent une barricade dans le quartier de Mongkok, le 22 octobre 2014 à Hong Kong | Philippe Lopez
Des de Hong Kong ont exprimé en nombre sur leur soutien aux manifestants prodémocratie, vent debout contre le refus de Pékin d'accorder des libres à l'ancienne colonie britannique.
Des agents de plusieurs administrations -- dont les services de communication du gouvernement local, la police et la justice -- ont publié des photos de leur carte d'identité professionnelle en prenant soin de dissimuler leur nom.

Un petit texte écrit par un policier en chinois a recueilli près de 6.000 "J'aime" et a été partagé 600 fois. Il indique: "Mon corps est dans l'estomac de la bête mais mon coeur est avec le peuple".
Pas moins de 1.300 fonctionnaires ont par ailleurs fait paraître une tribune dans le journal Ming Pao pour désavouer leurs syndicats qui avait critiqué les manifestants en début de semaine.
Installés depuis près d'un mois en plusieurs points de la ville, et en particulier autour du siège du gouvernement, les manifestants, défendent-t-ils, ont respecté "le principe (d'expression) pacifique et non-violente".
Un sondage de l'Université chinoise de Hong Kong a montré mercredi que malgré l'irritation de nombreux habitants affectés par les blocages et la perturbation des transports depuis le 28 septembre, le soutien de l'opinion publique aux manifestants est plus marqué qu'il y a un mois, avec un taux d'approbation de 38% contre 31%.
Elu par un comité pro-Pékin, le chef de l'exécutif hongkongais, Leung Chun-ying, concentre sur son nom une grande partie de la colère des manifestants. Ces derniers exigent l'instauration du suffrage lors de la prochaine élection générale en 2017. La Chine a accepté le principe du vote pour tous tout en gardant le contrôle des candidatures.

 

Source : www.leparisien.fr

 

 

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23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 21:18

 

 

Source : www.lemonde.fr


 

GDF Suez : la CGT dénonce la retraite chapeau à 21 millions d'euros de son président

Le Monde.fr avec AFP | 23.10.2014 à 19h21 • Mis à jour le 23.10.2014 à 21h16

 
 

 

Gérard Mestrallet, PDG de GDF Suez, dans son bureau à la Défense, le 17 mai 2013.

 

La Confédération générale du travail (CGT) de GDF-Suez demande, jeudi 23 octobre, des « comptes » au groupe concernant les modalités de retraite du président du groupe, Gérard Mestrallet.

Le syndicat réagit à la parution d'un article dans Le Canard enchaîné, qui assurait que M. Mestrallet devrait toucher une retraite chapeau de 21 millions d'euros.

En complément de la retraite légale, de base et complémentaire, les hauts dirigeants de plusieurs grandes entreprises françaises ont en effet droit à une « retraite chapeau » s'ils achèvent leur carrière dans l'entreprise. Son versement est étalé pendant toute la durée de la retraite du bénéficiaire.

 

« DES MODALITÉS DE RETRAITE HORS DE L'ENTENDEMENT »

« J'ai écrit aujourd'hui au DRH [directeur des ressources humaines] » pour savoir si cette somme avait vraiment été prévue, indique le coordinateur du premier syndicat, Yves Ledoux, à l'AFP. Pour la CGT, il s'agit de « modalités de retraite hors de l'entendement », alors que beaucoup de salariés du groupe vivent avec des salaires au niveau du smic « et que GDF Suez a engagé » un plan de rigueur énorme de l'ordre de 4,5 milliards d'euros.

 Le document de référence 2013 du groupe, consultable sur son site Internet, évoque une provision globale de 103 millions d'euros au 31 décembre 2013 pour les 27 membres du comité exécutif, sans plus de précision.

D'après ce document, M. Mestrallet a résilié son contrat de travail et fait valoir ses droits à la retraite lorsqu'il a été reconduit en avril 2012 dans sa fonction de PDG.

Ce dernier a ainsi touché 90 000 euros de retraite de base en 2013, en plus d'une rémunération de 2,9 millions d'euros (dont 1,6 million de part variable). Le document indique également que Gérard Mestrallet « a renoncé, pour la durée de ses fonctions actuelles », à percevoir sa retraite complémentaire (des régimes collectifs Arrco et Agirc), d'un montant de 831 641 euros.

Isabelle Kocher en pole position pour succéder à Gérard Mestrallet chez GDF Suez

 

 

Source : www.lemonde.fr

 

 

 

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23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 17:45

 

Source : www.bastamag.net

 

 

 

Responsabilité sociétale ?

Les deux tiers des entreprises du CAC 40 mises en cause dans des atteintes aux droits humains

par Ivan du Roy 23 octobre 2014

 

 

 

Plus de la moitié des grandes entreprises allemandes, britanniques et françaises ont été mises en cause dans des atteintes présumées aux droits humains. C’est ce que constate une étude publiée le 21 octobre par une coalition européenne d’organisations indépendantes, European Coalition for Corporate Justice, qui travaille sur les responsabilités sociales et environnementales des entreprises. Cette coalition, basée à Bruxelles, regroupe des grandes ONG comme Amnesty International, le CCFD ou Greenpeace.

L’étude s’appuie sur une revue de presse au long cours : des dizaines d’articles et rapports impliquant des grandes entreprises dans des atteintes aux droits humains ont été recensés pendant huit ans, de 2005 à 2013. Cette revue de presse s’est concentrée sur les trois premières économies européennes et leurs grandes multinationales cotées : celles du CAC 40 en France, du DAX 30 en Allemagne et du FTSE 100 à Londres. Les auteurs de l’étude précisent bien qu’il ne s’agit pas forcément de violations des droits humains juridiquement avérées mais d’un recueil d’allégations sérieuses, dont certaines « ont été vigoureusement niée par les sociétés concernées ». Cette étude quantitative dresse cependant une première photographie de cet épineux sujet.

Les deux tiers des entreprises du CAC 40 concernées

Les entreprises allemandes, comme Adidas, Bayer ou Siemens, sont les plus nombreuses à être citées : 77% des entreprises cotées à la Bourse de Francfort sont ainsi mises en cause dans des atteintes présumées aux droits humains (soit 23 compagnies sur 30). Les Françaises suivent, avec 65% des sociétés du CAC 40 (24 compagnies sur 37) ciblées par des accusations, puis les Britanniques avec 51% de leurs multinationales cotées (43 compagnies sur 84), telles la banques Barclays, British American Tobacco ou Mark &Spencer. Au vu de ces résultats peu encourageants, les auteurs de l’étude rappellent « l’urgence » pour l’Union européenne et ses États membres « à veiller à ce que les entreprises s’acquittent effectivement de leur devoir » en matière de responsabilité sociétale et « à lever les obstacles à l’accès à la justice des victimes d’abus ». « Une question qui a été largement ignorée jusqu’à présent », souligne le document.

Côté CAC 40, les entreprises françaises les plus souvent citées sont Total, Sanofi, ArcelorMittal et BNP Paribas. Total a par exemple été accusé en mars 2013 d’avoir détruit des fermes et des cultures en Ouganda, lors d’une opération de prospection pétrolière à proximité d’un village de pêcheurs au bord du lac Albert (à la frontière avec la République démocratique du Congo). Autre exemple : en novembre 2011, un article du quotidien britannique The Independant met en cause Sanofi – et d’autres compagnies pharmaceutiques occidentales – qui auraient financé des essais cliniques pratiqués sur des patients indiens, survivants de la catastrophe de Bophal, au sein du Bhopal Memorial Hospital. Ces essais cliniques n’auraient pas respecté les standards internationaux et auraient provoqué la mort de plusieurs dizaines de patients.

Enfin, dernière illustration, BNP Paribas et sa filiale états-unienne Bank of West, ont été pointées du doigt en juin 2012 pour avoir financé des industriels de l’armement produisant des armes à sous-munitions – ces missiles et bombes qui dispersent des explosifs ou des mines sur plusieurs centaines de mètres. Du fait de leur extrême dangerosité pour les populations civiles, ces armes sont interdites depuis 2010 par une convention internationale, ratifiée par la France… Selon les principes directeurs de l’Onu de 2011, partagés par l’Union européenne, « les entreprises ont la responsabilité d’identifier, de prévenir et d’atténuer les effets négatifs éventuels de leurs activités », rappelle l’étude. Encore une obligation trop contraignante pour les entreprises ?

- Pour accéder au rapport de l’European Coalition for Corporate Justice.

 


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Source : www.bastamag.net

 

 

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23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 16:56

 

 

Source : ecologie.blog.lemonde.fr

 

 

Les lapins en cage : un élevage « choquant » qui reste méconnu

 

 

 

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Des lapereaux aux yeux infectés et avec des mycoses, des lapins entassés dans des cages trop petites, sombres et jonchées par des cadavres ou encore des kilos de déjections accumulés le long des barreaux : dans une enquête vidéo diffusée jeudi 23 octobre, l'ONG CIWF dénonce les "conditions de vie désastreuses" des lapins élevés en batterie dans l'Union européenne, un élevage industriel qui reste encore méconnu.

 

 

 

CIWF, qui promeut des pratiques d'élevage respectueuses du bien-être animal, a réalisé cette enquête – tournée sans recours à la caméra cachée – cet été dans 16 élevages de cinq pays de l'Union européenne (Italie, Grèce, Chypre, Pologne et République tchèque). Une situation qu'elle avait également dénoncée en France et en Espagne en 2012. En juin, l'association L214 avait elle aussi dénoncé "l'horreur" d'un élevage de milliers de lapins du Morbihan, en réclamant sa fermeture d'urgence, et mené plusieurs enquêtes dans cette industrie"une des pires formes d'élevage" existantes.

"Cette situation est choquante et alarmante, et pourtant elle reste méconnue, regrette Romina Sanfourche, chargée de campagnes CIWF France. La production cunicole [l’élevage de lapins] fait très peu parler d’elle, alors que les lapins sont le deuxième animal le plus élevé pour sa viande en Europe. Ils sont à 99 % élevés en cage."

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Selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), 332 millions de lapins sont élevés en cage dans l'Union européenne. Malgré une baisse continue de la consommation, la France, 3e producteur européen après l'Italie et l'Espagne, en élève encore 37 millions, essentiellement dans l'Ouest du territoire (48 % pour les Pays-de-la-Loire, 21 % en Bretagne et 11 % en Poitou-Charentes, selon l'interprofession du lapin). Avec la Chine, ces quatre pays assurent l'essentiel de la production mondiale.

Des animaux qui passent leur vie entière derrière des barreaux, dans des espaces trop étroits : ils naissent dans de petites cages grillagées hors-sol et y restent jusqu'à leur mort, soit 80 jours plus tard. Les lapines reproductrices sont quant à elles maintenues isolées et confinées pendant deux ans. Et tous sont gavés d'antibiotiques : les lapins sont les plus exposés à ces médicaments, devant les volailles et les porcs, selon l'indicateur ALEA (Animal Level of Exposure to Antimicrobials) livré par le rapport de 2012 de l'Agence nationale de sécurité sanitaire – un chiffre toutefois en baisse depuis quelques années. Malgré tout, près d'un tiers des lapins meurent avant d'atteindre l'âge d’abattage.

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Or, aucune réglementation n'existe au sein de l'Union en matière de bien-être des lapins, pour contrôler la taille des cages, le nombre d'animaux qu'elles peuvent contenir et les "enrichissements" (paille, objets à ronger, tubes pour se cacher, etc.) dont elles doivent être dotées, contrairement aux poules pondeuses ou aux truies.

"Les cages les empêchent d’exprimer leurs comportements naturels (faire des bonds, creuser et se mettre à l’abri, ronger pour se limer les dents), mais aussi les mouvements les plus basiques (comme se mettre debout et bondir) et leur causent des blessures fréquentes et un stress permanent", dénonce le CIWF, qui a lancé nouvelle campagne "Une nouvelle ère sans cage" assortie d'une pétition.

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Certains pays commencent à évoluer. En Autriche, les cages conventionnelles sont d’ores et déjà interdites, et elles le seront également aux Pays-Bas à partir de 2016. En Belgique, sous la pression de l’opinion publique, elles sont prohibées depuis le 1er janvier 2013 pour tout nouvel élevage, sauf pour les lapines reproductrices (prévu pour 2021). "Ces pays ont opté pour l’élevage en parcs en plein air, ou les systèmes de clapiers, avec de l'herbe pour nourriture principale, qui améliorent le confort des animaux et leur donnent la possibilité d’exprimer leurs comportements naturels, indique Romina Sanfourche. Tous les pays doivent faire de même et définitivement interdire les cages."

Audrey Garric

>> Me suivre sur Facebook : Eco(lo) et sur Twitter : @audreygarric

>> Lire mes autres articles sur le site du Monde

Photos : CIWF

 

 

Source : ecologie.blog.lemonde.fr

 

 

 

 

 

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23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 16:46

 

Source : blogs.mediapart.fr/blog/gerardfiloche

 

 

Entre les deux T : le T de Total et un Tweet, c’est Total qui compte

 

Le premier T, un tweet suivi de milliers d’autres, pas du même genre

Mardi 21 octobre, je rentre à Paris après une séance de dédicace de mon dernier livre en défense du droit du travail, à la librairie les Volcans, à Clermont-Ferrand et d’une réunion de militants socialistes, qui s’est tenue la veille au soir.

A 5h 58, à peine installé sur mon iPhone et sur mon ipad, j’apprends la mort de Christophe de Margerie, dans un accident d’avion à Moscou, avec trois autres personnes qui seront, par la suite, le plus souvent ignorées.

Je réfléchis donc, et je m’attends à ce qui va se passer dans la journée, je devine les hommages, les louanges, l’encensement du « grand patron » etc. La propagande pour faire croire que ces gens-là nous sauvent alors que ces puissants-là nous coulent, siphonnent nos salaires, bloquent nos emplois, polluent, détruisent l’environnement,  tournent le dos aux choix citoyens…

Je pense, aussi, à toux ceux qui, dans le monde ont été victimes de la politique de Total, notamment aux milliers de morts causés par la junte dictatoriale Birmane dont Total a été le soutien financier pendant tant d’années. Je me remémore des films, des livres, des articles, de Péan, d’Eva Joly, des enquêtes, et tout défile dans ma tête.

Je ne connais pas l’homme ni son entourage, même s’il était plus que célèbre. Il ne m’était pas sympathique. Je ne pouvais ni ne voulais le dissocier de la politique du groupe pétrolier qu’il dirigeait. Je ne pouvais pas, non plus oublier qu’il gagnait environ 300 Smic par an et que personne ne peut gagner une telle somme aussi choquante sans exploiter violemment le travail des autres.

Je pense bien sûr aux quatre familles endeuillées. Mais je ne vais pas communiquer là-dessus par tweet, support totalement inapproprié, car que dirais-je ? Je ne suis pas ministre ni député et je n’ai aucune autorité pour envoyer des condoléances aux familles de ce tragique accident. Cela aurait même semblé très déplacé et impudique. « Filoche qui envoie sa compassion a la puissante famille Margerie » :  aucun sens. J’ai choisi, en quelques mots, de parler politique, à la fois du passé et du futur de la multinationale du CAC 40 : Total. Car tel est mon rôle et je suis persuadé d’avoir eu raison de le faire. Cela concerne des millions de nos concitoyens.

Les tweets qui se sont, alors, multipliés venaient, en formation serrée, de militants et sympathisants de l’UMP à l’initiative de Eric Ciotti. Ils répandaient non pas le contenu de mes propos mais inventaient, dénaturaient en se faisant la courte-échelle les uns les autres, prétendant que je m’étais «  réjoui »  (sic) de la mort de Margerie et autres délires… Des FN se sont joints à la fête pour défendre l’entreprise, la grosse entreprise, et le grand patron… Pour couvrir Total, ils instruisaient un procès…  en bienséance.

En trois heures de Clermont-Ferrand à Paris, j’ai vu le rythme des attaques s’accélérer jusqu’à ce que le dirigeant UMP Eric Ciotti demande carrément au PS de m’exclure. Le Premier ministre, Manuel Valls, s’est alors empressé de saisir la balle que lui lançait aussi opportunément l’UMP. Quelques uns de ses proches s’y sont mis : la cabale s’appuyait sur celle de l’UMP. Il m’a mis en cause à l’Assemblée nationale, dans un jeu de rôle où il répondait aussi  à la demande d’un député UMP. Il osait affirmer que je n’étais pas digne d’être dans « son » parti. L’accord entre le Premier ministre socialiste et l’UMP pour défendre Total, la multinationale pétrolière, était parfait. Manuel Valls avait bien besoin, aussi, d’une diversion pour tenter de faire oublier la marge très étroite dont disposait le vote de la partie « recettes » de son budget et le fait que 3 de ex ministres, expulsés par lui, refusaient de le voter.

Sur les réseaux sociaux, c’est alors que la tendance s’est inversée, et que la gauche, toute la gauche, socialiste, verte et Front de gauche a commencé à réagir. Une sorte de grande barrière protectrice s’est opérée, des milliers d’internautes me défendant. Cela s’est fait spontanément quand ils ont compris ce qui se passait. Et là, la qualité des arguments, le sérieux des citations était beaucoup plus élevé.

Cela n’a pas empêché Jean-Christophe Cambadélis de faire deux choses, lors de la réunion du Bureau national du Parti socialiste, à 17 h, le 21 octobre :

1°) de désavouer le Premier ministre en soulignant que lorsque celui ci s’en était pris a moi à l’Assemblée nationale, il n’avait pas applaudi. Il avait désapprouvé, considérant que c’était à lui, le Premier secrétaire du Parti socialiste, de traiter la question, pas au Premier ministre.

2°) de prendre lui, Premier secrétaire, l’initiative de saisir la « Haute autorité du parti » pour examiner mes propos et voir ce qu’il convenait de faire.

Sans doute n’a-t-il pas bien compris que ce ne serait pas un mauvais procès à Gérard Filoche qui se tiendrait, en dissertant sur des normes très subjectives de « bienséance », mais bien le procès public de la politique de Total et du soutien sans faille que lui apporte le gouvernement de Manuel Valls.

Nous en sommes là pour le moment.

Mais la vérité, c’est que c’est le débat du congrès du Parti socialiste qui commence, sans même que nous sachions la date de celui-ci. Nous l’exigeons tôt, pour des raisons démocratiques, ils le veulent tard pour des raisons antidémocratiques.

Et ils annoncent la couleur sur la façon dont la minorité de Valls entend essayer de s’imposer dans ce débat de congrès : à la schlague. C’est donc le tour de Benoit Hamon : il lui est aussi demandé de quitter le parti. Si toute la gauche socialiste ne fait pas bloc, elle sera battue séparément. Macron avait qualifié le Parti socialiste « d’étoile morte ». Valls n’hésite pas pas à le traiter de « gauche passéiste » et demande qu’il abandonne l’étiquette « socialiste ». C’est historique  ce qui se passe, on est bien au delà d’un artificiel procès en bienséance.

 

 

 

Le deuxième T : Total

La carrière de Christophe de Margerie est entièrement liée au groupe Total dans lequel il est entré en 1974.

Le concert de louanges qui a entouré la mort tragique de celui qui était devenu le PDG de Total remplit une double fonction : encenser ces « héros modernes » que sont devenus (pour la droite comme pour le gouvernement de Manuel Valls) les PDG ; éviter que des questions gênantes soient posées à propos de la politique suivie par ce groupe.

Il n’est, heureusement, pas évident, pour tous ceux qui subissent la crise économique et sociale causée par les banques et les multinationales, de faire des PDG leurs « héros modernes ».

Par contre, les questions portant sur la politique de Total et donc sur le rôle de Christophe Margerie, qui est très vite devenu l’un de ces principaux dirigeants, puis son PDG, ont déjà commencé à émerger. Elles ne peuvent que provoquer de profondes interrogations sur les tombereaux de louanges déversées sur ce « chevalier blanc » des temps modernes, sur ce « père » dont les salariés de Total seraient aujourd’hui « orphelins ».

L’ONG américano-thaïlandaise EarthRights international (ERI), dans son rapport de juillet 2010, portait des accusations très précises contre Total. Elle accusait Total, pièce centrale de l’’exploitation du gisement gazier sous-marin de Yadana,  d’être la « principale source de revenus d’une dictature militaire notoirement répressive » et de « complicité d’assassinats ciblés, de travail forcé ». En 2006, la justice avait reconnu la réalité de ce travail forcé mais Total avait échappé à la condamnation, les faits n’étant pas sanctionnés en droit français !

En 2009, ERI écrivait déjà que « Yadana  a été un élément décisif permettant au régime militaire birman d’être financièrement solvable ». Pour ERI, cette manne financière lui aurait permis « à la fois d’ignorer la pression des gouvernements occidentaux et refuser au peuple birman toute demande démocratique ». La France de Monsieur Sarkozy avait d’ailleurs fait tout ce qu’elle pouvait pour atténuer ces pressions.

Le cyclone « Nargis » avait provoqués la mort de 80 000 Birmans et la disparition de 50 000 autres, en 2008. Les Etats-Unis, l’Union européenne ont débloqué des fonds importants pour venir en aide aux populations dévastées. Ces fonds ont, en grande partie, été détournés par la junte militaire qui empêcha les secours internationaux d’avoir accès aux zones dévastées et de pouvoir, ainsi, vérifier l’utilisation qui était faite de l’aide internationale.

C’est cette loi de la junte que Total a maintenu sous perfusion financière pendant des années.

Il n’est sans doute pas difficile de comprendre que mes toutes premières pensées aient pu aller aux innombrables victimes de la junte birmane.

Dans sa lettre à Christophe de Margerie, publiée dans Le Monde du 13 avril 2012, Eva Joly qui était alors la candidate de EELV à l’élection présidentielle accusait le groupe Total d’être « devenu une arme de corruption massive ». Elle écrivait « Vous polluez les rues des villes où je respire, vous empoisonnez les côtes de l’Atlantique où j’aime vagabonder. Vous soutenez des régimes, en Birmanie ou en République du Congo, que je combats ». Elle accusait Total de n’avoir payé aucun impôt sur les sociétés en France en 2011, sous prétexte que ses activités françaises étaient « déficitaires », alors que Total avait engrangé 12 milliards d’euros de bénéfices.

Total avait été condamné en septembre 2012 par la Cour de Cassation qui avait confirmé sa responsabilité dans le naufrage de l’Erika et de la marée noire qui s’en était suivie sur 400 kilomètres de côtes bretonnes, causant des milliards de dégâts.

La Cour d’appel de Toulouse avait mis Total hors de cause après l’explosion de l’usine AZF qui avait causé la mort de 31 personnes. Pourtant cette usine appartenait jusqu’en 2005 à la société Grande Paroisse qui regroupait depuis la fusion de Total et d’Elf Aquitaine une partie des activités chimiques du groupe Total. Pourtant, le directeur de la société Grande Paroisse avait été déclaré coupable d’homicides involontaires « par négligence et imprudence ».

L’Association des familles endeuillées, dénonçait « la volonté du groupe Total de (…) troubler la manifestation de la vérité (…) Total s’est épuisé à camoufler la vérité ».

Il n’est, sans doute, là encore, pas très difficile de comprendre que mes pensées soient, d’abord, allées à ces « familles endeuillées ».

Christophe de Margerie, en tant que PDG de Total, avait, également, été mis en examen pour « corruption d’agents publics étrangers » et « abus de bien sociaux » dans le cadre du programme « pétrole contre nourriture » avec l’Irak de Saddam Hussein. En juillet 2013, le Tribunal correction de Paris avait relaxé Total et Charles Pasqua. Mais le parquet de Paris a fait appel et Total devra répondre de ces accusations, en 2014 ou 2015.

Christophe de Margerie, à la tête de la plus grande entreprise française, n’avait pas hésité à faire  pression sur François Hollande pour qu’il change sa politique fiscale et qu’il épargne les grands groupes. L’adoption des « pactes » de « compétitivité » et de « responsabilité » qui accordent une gigantesque niche fiscale de 41 milliards d’euros annuels aux entreprises, particulièrement aux plus grandes, indique qu’il avait su, avec ses compères du CAC 40, être persuasifs. Tant pis pour les services publics et la Sécurité sociale puisqu’il fallait bien économiser de ce côté-là ce qui était, de l’autre, distribué aux actionnaires des grandes entreprises et à leurs dividendes.

Il n’est, sans doute, là encore, pas très difficile de comprendre que mes pensées soient d’abord allées à tous les salariés victimes de ce capitalisme cynique et prédateur dont Total est l’un des plus beaux fleurons.

 

Source : blogs.mediapart.fr/blog/gerardfiloche

 

 

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23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 16:37

 

Source : ecologie.blog.lemonde.fr

 

 

Les lapins en cage : un élevage « choquant » qui reste méconnu

 

 

 

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Des lapereaux aux yeux infectés et avec des mycoses, des lapins entassés dans des cages trop petites, sombres et jonchées par des cadavres ou encore des kilos de déjections accumulés le long des barreaux : dans une enquête vidéo diffusée jeudi 23 octobre, l'ONG CIWF dénonce les "conditions de vie désastreuses" des lapins élevés en batterie dans l'Union européenne, un élevage industriel qui reste encore méconnu.

 

 

 

CIWF, qui promeut des pratiques d'élevage respectueuses du bien-être animal, a réalisé cette enquête – tournée sans recours à la caméra cachée – cet été dans 16 élevages de cinq pays de l'Union européenne (Italie, Grèce, Chypre, Pologne et République tchèque). Une situation qu'elle avait également dénoncée en France et en Espagne en 2012. En juin, l'association L214 avait elle aussi dénoncé "l'horreur" d'un élevage de milliers de lapins du Morbihan, en réclamant sa fermeture d'urgence, et mené plusieurs enquêtes dans cette industrie"une des pires formes d'élevage" existantes.

"Cette situation est choquante et alarmante, et pourtant elle reste méconnue, regrette Romina Sanfourche, chargée de campagnes CIWF France. La production cunicole [l’élevage de lapins] fait très peu parler d’elle, alors que les lapins sont le deuxième animal le plus élevé pour sa viande en Europe. Ils sont à 99 % élevés en cage."

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Selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), 332 millions de lapins sont élevés en cage dans l'Union européenne. Malgré une baisse continue de la consommation, la France, 3e producteur européen après l'Italie et l'Espagne, en élève encore 37 millions, essentiellement dans l'Ouest du territoire (48 % pour les Pays-de-la-Loire, 21 % en Bretagne et 11 % en Poitou-Charentes, selon l'interprofession du lapin). Avec la Chine, ces quatre pays assurent l'essentiel de la production mondiale.

Des animaux qui passent leur vie entière derrière des barreaux, dans des espaces trop étroits : ils naissent dans de petites cages grillagées hors-sol et y restent jusqu'à leur mort, soit 80 jours plus tard. Les lapines reproductrices sont quant à elles maintenues isolées et confinées pendant deux ans. Et tous sont gavés d'antibiotiques : les lapins sont les plus exposés à ces médicaments, devant les volailles et les porcs, selon l'indicateur ALEA (Animal Level of Exposure to Antimicrobials) livré par le rapport de 2012 de l'Agence nationale de sécurité sanitaire – un chiffre toutefois en baisse depuis quelques années. Malgré tout, près d'un tiers des lapins meurent avant d'atteindre l'âge d’abattage.

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Or, aucune réglementation n'existe au sein de l'Union en matière de bien-être des lapins, pour contrôler la taille des cages, le nombre d'animaux qu'elles peuvent contenir et les "enrichissements" (paille, objets à ronger, tubes pour se cacher, etc.) dont elles doivent être dotées, contrairement aux poules pondeuses ou aux truies.

"Les cages les empêchent d’exprimer leurs comportements naturels (faire des bonds, creuser et se mettre à l’abri, ronger pour se limer les dents), mais aussi les mouvements les plus basiques (comme se mettre debout et bondir) et leur causent des blessures fréquentes et un stress permanent", dénonce le CIWF, qui a lancé nouvelle campagne "Une nouvelle ère sans cage" assortie d'une pétition.

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Certains pays commencent à évoluer. En Autriche, les cages conventionnelles sont d’ores et déjà interdites, et elles le seront également aux Pays-Bas à partir de 2016. En Belgique, sous la pression de l’opinion publique, elles sont prohibées depuis le 1er janvier 2013 pour tout nouvel élevage, sauf pour les lapines reproductrices (prévu pour 2021). "Ces pays ont opté pour l’élevage en parcs en plein air, ou les systèmes de clapiers, avec de l'herbe pour nourriture principale, qui améliorent le confort des animaux et leur donnent la possibilité d’exprimer leurs comportements naturels, indique Romina Sanfourche. Tous les pays doivent faire de même et définitivement interdire les cages."

Audrey Garric

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Photos : CIWF

     

     

     

    Source : ecologie.blog.lemonde.fr

     

     

     


     

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    23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 16:08

     

    Source : www.amisdelaterre.org

     

     

     

    Au revoir Windows, je passe au libre !

    En avril dernier, Microsoft a mis fin au support Windows XP entraînant peut-être la mort artificielle de 500 millions d’ordinateurs qui en étaient équipés à travers le monde. L’obsolescence logicielle frappera-t-elle encore ? Windows pense-t-il par cette décision unilatérale nous imposer ses nouvelles machines ? C’est sans compter sur les logiciels libres !

    Spot TV, alerte au démarrage du PC, pages web dédiées, Microsoft n’a pas lésiné sur la communication pour inciter à passer à la technologie supérieure, jouant sur la peur des virus et vantant les mérites des nouveaux PC.
    Une « invitation » qui implique de mettre au rebut les ordinateurs équipés XP et trop « faibles » pour son nouveau système d’exploitation… et qui pourrait rapporter 32 milliards de dollars à l’industrie informatique. Quid de l’impact social et environnemental de cette décision ? Microsoft est resté très silencieux à ce sujet malgré l’interpellation publique des Amis de la Terre (1).

    Car le secteur des nouvelles technologies est loin d’être vert. Un ordinateur contient du plomb et du mercure, des substances qui présentent un risque sanitaire si elles ne sont pas dépolluées correctement. Le recyclage des déchets électriques et électroniques est encore loin d’être performant : pour produire de nouveaux PC, de nouvelles ressources doivent toujours être prélevées.

    Apprivoiser les logiciels libres

    Pour réduire l’impact écologique de nos appareils, donnons la priorité à l’allongement de leur durée de vie. Oui, les géants de l’informatique usent de toutes les stratégies pour accélérer le rythme de renouvellement des produits. Non, tous les consommateurs ne veulent pas suivre ce rythme effréné. Ainsi, malgré la commercialisation de 3 nouveaux systèmes d’exploitation, 30 % des utilisateurs de Windows ont continué à utiliser XP. Système privé, verrouillé et fermé, l’abandon de sa mise à jour ouvre maintenant la fenêtre (J) aux alternatives populaires, collaboratives, libres.

    Car il est possible d’abandonner Windows, sans abandonner son matériel, en passant aux logiciels libres.
    Pourquoi passer au libre ? Les logiciels libres sont souvent totalement gratuits, très fiables, beaucoup plus ergonomiques, sans virus, et permettent de prolonger très longtemps la durée de vie des appareils électroniques tout en étant plus économes en énergie. C’est par exemple le cas du système d’exploitation Linux/Ubuntu, dont certaines versions sont spécifiquement conçues pour être installées sur des ordinateurs anciens.

    Au quotidien, nous utilisons d’ailleurs de plus en plus d’applications développées par le monde du logiciel libre : Mozilla Firefox pour naviguer sur le web, l’encyclopédie Wikipédia, ou encore Thunderbird pour la messagerie, VLC pour visionner des films, SPIP pour le site web des Amis de la Terre.

    Le libre repose sur 4 libertés fondamentales : la liberté d’utiliser, de copier, d’étudier le logiciel, ainsi que de modifier et redistribuer les versions modifiées.
    L’univers du libre est à découvrir, en privilégiant les applications ou en installant une distribution libre sur votre ordinateur.
    Des associations comme April, Coagul ou Emmubuntus proposent bénévolement de vous accompagner dans cette démarche. N’hésitez pas à vous informer à rencontrer un groupe de bénévoles près de chez vous ou de votre groupe local Amis de la Terre : http://wiki.april.org/w/Liste_des_Gulls_ en_2014.

     

                                                                                          Logiciel commercial                                      Logiciel libre
    Système d’exploitation                                                    Windows                                        GNU/Linux (ex : Ubuntu)  
    Navigateur                                                Internet Internet Explorer, Google Chrome                         Firefox  
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    Traitement d’image                                                         Photoshop                                                        GIMP

     

    > CAMILLE LECOMTE

    Chargée de campagne Modes de production et de consommation responsables

    (1) Windows programme l’obsolescence de 500 millions de PC dans le monde et un immense gaspillage écologique.

     

     

    Source : www.amisdelaterre.org

     

     

     

     

     

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    23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 15:25

     

     

    Source : www.reporterre.net

     

     

    Décès inattendus à la ferme-usine des 998 vaches

    Barnabé Binctin (Reporterre)

    jeudi 23 octobre 2014

     

     

     

    Des clichés réalisés les 4 et 5 octobre, et que Reporterre dévoile aujourd’hui, prouvent qu’au moins deux bovins sont morts dans la ferme-usine dite des Mille vaches, trois semaines à peine après l’ouverture du site.


    La ferme-usine des Mille vaches pourrait mettre encore plus de temps que prévu à honorer son nom. Alors que les premières vaches sont arrivées sur le site de l’exploitation dans la nuit du 12 au 13 septembre dernier, certaines auraient succombé sur place, quelques semaines plus tard, selon les preuves fournies par l’association Novissen.

    Le samedi 4 octobre, Claude Dubois, vice-président de l’association d’opposants au projet de ferme-usine, effectue un tour en ULM. Retraité, ce passionné d’aviation vole fréquemment depuis l’aéroclub situé à 150 mètres de l’emplacement de la ferme-usine. Ce jour-là, ce n’est pas lui qui pilote, il se charge des photos aériennes.

    En les regardant le soir même, il constate une tache blanche et noire située entre l’énorme hangar et le tas de fumier. Une vache gît à même le sol. « Je n’avais pas de grand-angle et de loin, je ne m’en suis pas rendu compte sur le moment », raconte-t-il.

    Le lendemain, il remonte de nouveau à bord avec un collègue. Cette fois, son appareil photo est muni d’un zoom plus puissant. Et cette fois, ce n’est plus une vache, mais deux, qui sont étendues, inertes, sur le sol en bitume de l’exploitation, au même endroit que la veille.

    Lorsqu’on zoome sur l’image, on aperçoit des flaques de sang dégoulinant directement du museau du bovin. Il ne fait aucun doute : les vaches sont mortes.

    Reporterre a joint hier par téléphone Michel Welter, le directeur de l’exploitation. M. Welter se veut d’abord rassurant concernant l’état de santé de son troupeau : « Les vaches vont très très bien. Ça je peux vous dire, elles vont bien : on a tout fait pour qu’elles aillent bien »....

     

    *Suite de l'article sur reporterre

     

     

    Source : www.reporterre.net

     

     

     

     

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    23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 15:09

     

    Source : www.mediapart.fr

     

     

    Santé et produits chimiques : « l’inaction confondante des pouvoirs publics »

    |  Par christophe Gueugneau

     

     

     

    Le journaliste Fabrice Nicolino publie une enquête remarquable sur la place prise par la chimie dans nos vies. Plongée effarante depuis la découverte de la chimie industrielle, au milieu du XIXe siècle, jusqu'au drame sanitaire en cours, en passant par les gaz moutarde et autres gaz de combat, les pesticides, les PVC…

     

     

    Depuis plusieurs années maintenant, le journaliste Fabrice Nicolino tire des fils : comment et pourquoi ce que l'on mange est-il gavé de milliers de produits chimiques ? Qui est responsable ? Pourquoi les pouvoirs publics ne font-ils rien, ou presque ? Mais avec son dernier livre, Un empoisonnement universel, c'est l'ensemble du tableau qui se dessine sous les yeux du lecteur.

    Pourquoi, entre 1980 et 2012, assiste-t-on à une augmentation de 110 % du nombre de cancers en France ? L'industrie chimique figure une excellente piste, explorée sous tous les angles dans le livre : l'impunité totale des industries de la chimie, l'action des lobbies industriels, l'« ignorance crasse », pour reprendre Nicolino, des pouvoirs publics.

    Un exemple ? La dose journalière admissible, censée être la dose maximale qu’un homme normal peut ingérer chaque jour pendant toute sa vie. D'où vient-elle ? Mais des lobbies industriels évidemment. « Une mystification destinée à rassurer mais qui ne repose sur rien de scientifique, bricolée sur un coin de table », assène l'auteur. Le reste est à l'avenant.

     

    Un empoisonnement universel – Comment les produits chimiques ont envahi la planète

    Fabrice Nicolino

    Éditions Les liens qui libèrent

    Septembre 2014, 448 pages, 23 €.

     

     

    Source : www.mediapart.fr

     

     

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