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13 janvier 2017 5 13 /01 /janvier /2017 21:05

 

 

Source : http://www.marianne.net

 

Tribune
Grippe et hôpitaux : comment un virus saisonnier peut-il produire une telle situation ?

 

Professeur de médecine en pédiatrie et néphrologie, Université Aix-Marseille

L’épidémie en cours met en lumière l’exaspération de toute une profession.
 

La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a déjà averti que « le bilan de la grippe cette année sera probablement lourd ». - NICOLAS MESSYASZ - JACQUE/SIPA

L’épidémie de grippe devrait , selon Santé publique France. La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a déjà averti que . Le 11 janvier, elle a appelé à reporter les opérations non urgentes pour « désengorger » les . Et la difficulté à garantir la disponibilité des lits dans les hôpitaux a pris la première place dans la communication ministérielle.

Que se passe-t-il, pour qu’un événement aussi récurrent qu’une épidémie de grippe hivernale engendre de telles tensions ? Comment un virus de saison a-t-il pu « gripper » à ce point la mécanique ? La réponse n’est pas simple, mais cette crise montre à quel point notre système de santé est malmené par des choix politiques radicaux qui ne datent pas d’hier. Ceux-ci se révèlent avec le temps bien plus dangereux pour la santé des citoyens que le virus grippal lui-même.

Car voici ce que j’entends, en tant que médecin de l’hôpital, quand j’écoute la ministre de la Santé : « Chers praticiens hospitaliers, il faut déprogrammer les hospitalisations prévues pour faire de la place à la grippe. Votre charge de travail, déjà lourde, va encore augmenter. Les blocs opératoires seront vides mais les services, pleins de patients en attente d’intervention. Les absences ne seront pas remplacées, vous savez que l’hôpital doit être à l’équilibre. J’en conviens, le bilan de cette épidémie risque de ne pas être bon, mais c’est de la faute du virus. »

Une profession exaspérée

L’épidémie en cours met en lumière l’. Parmi les contraintes qui ont conduit à l’hôpital « grippé » d’aujourd’hui, il y a d’abord la dictature des indicateurs chiffrés imposée par la , la T2A.

Instituée en 2004, la T2A remplit les caisses de l’hôpital en fonction du nombre et du type de séjours de patients. Au début, la T2A a été perçue comme un levier de la performance, stimulant à la fois l’activité et la maîtrise des coûts. Mais l’hôpital est finalement devenu une entreprise sans en avoir la culture, entrant dans une qui a conduit à la dégradation de sa situation financière. Cette contradiction est responsable d’une , à l’instar de ce qui se passe dans d’autres services publics privatisés ou en voie de l’être, comme France Telecom devenu Orange, ou La Poste.

L’apologie de l’ambulatoire

Avec la T2A est venue l’apologie du « virage ambulatoire », visant à opérer les malades sans les garder pour la nuit. Cette généralisation des interventions en ambulatoire se traduit par une capacité moindre d’hospitalisation. L’évolution sur les trois dernières années du nombre de lits disponibles en France fait actuellement l’. Par contre, il est établi que ces chiffres ont décru de façon significative sur une période plus longue. Les hôpitaux publics sont passés de 392 644 lits en 1981 à 256 051 lits en 2011, et les hôpitaux privés à but non lucratif de 70 479 en 2000 à 57 717 en 2011, (Irdes).

Ces restructurations n’ont pas démontré, à ce jour, leur efficacité en termes de santé publique. L’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) a rendu en 2012 un rapport sur les effets de la tarification à l’activité sur le management des établissements de santé, et ses conclusions n’étaient pas tendres. La T2A a eu, au mieux, un impact limité sur la définition d’une stratégie d’offre de soins, tant à l’échelle des établissements de santé qu’au niveau régional. Et le tout récent , dernier acte d’une planification arbitraire du système de santé, n’est pas de nature à changer la donne.

Allez aux urgences, c’est toujours ouvert

Pour en revenir à l’épidémie de grippe, la ministre de la Santé ne rend pas service à l’hôpital en appelant à décaler les opérations chirurgicales programmées. Car elle fait passer, du même coup, un message implicite : « Que votre médecin traitant réponde ou pas au téléphone, allez aux urgences, c’est toujours ouvert ! »

Dans les périodes où les virus de la grippe et de la gastro-entérite circulent intensément, les médecins généralistes se retrouvent en effet en première ligne. Ils ne sont pas assez nombreux pour répondre aux demandes de consultations et , ce qui se traduit par un report d’activité sur les services d’urgences des hôpitaux. Aujourd’hui, le problème des « déserts médicaux » est bel et bien reconnu, et la crise actuelle en fournit une illustration.

On ne peut attendre de l’hôpital public qu’il reste performant dans les situations extrêmes, alors que les ressources allouées sont en baisse constante. Pour éviter qu’un mécanisme se grippe, il faut mettre régulièrement de l’huile dans les rouages. Un sondage réalisé en 2016 montre que . Ils ne peuvent rester accueillants sans une vision claire proposée par leurs dirigeants, qui manque aujourd’hui. Car un hôpital qui tourne bien, c’est d’abord une affaire d’état d’esprit.

The Conversation

, Professeur de médecine en pédiatrie et néphrologie,

La de cet article a été publiée sur .

 

 

 

 

Source : http://www.marianne.net

 

 

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12 janvier 2017 4 12 /01 /janvier /2017 21:42

 

 

Source : http://tempsreel.nouvelobs.com

 

Après Volkswagen, les USA accusent Fiat Chrysler d'utiliser des logiciels trompeurs

 

 

 

Après Volkswagen, les USA accusent Fiat Chrysler d'utiliser des logiciels trompeurs

Le scandale du diesel continue : Fiat Chrysler est accusé d'avoir truqué 104.000 moteurs pour masquer les émissions de gaz polluants. Un mauvais point de plus pour le constructeur, déjà très critiqué en Europe.

 

Panique chez le constructeur italo-américain Fiat Chrysler pris à son tour dans le Dieselgate : l’agence environnementale américaine (EPA), celle qui avait coincé Volkswagen (VW) en 2015, vient d’annoncer, ce jeudi 12 janvier, qu’elle avait découvert qu’il utilisait un logiciel trompeur pour minimiser les émissions polluantes de ses moteurs diesel sur des modèles comme les Jeep Cherokee, ou des Dodge Ram 500. Ce sont 104.000 voitures qui seraient concernées, sur le continent américain seulement...

La première réaction du groupe a été de démentir complètement l’emploi de tels logiciels. La nouvelle a pourtant fait couler le titre Fiat Chrysler de plus de 18% à la bourse de Milan, ce qui est en soit surprenant : il fallait n’avoir jamais jeté un coup d’œil sur le dossier du "dieselgate" pour ignorer que Fiat avait des pratiques étranges.

Tous les contrôles pratiqués sur le continent européen depuis septembre 2015 dans la foulée du scandale VW ont abouti à une seule et unique conclusion : les voitures diesel Fiat 500 sont parmi les plus polluantes sur le continent. Elles ne respectent les limites d’émissions de gaz polluant que pendant une vingtaine de minutes, comme si leurs moteurs avaient été conçus dans un seul but : passer les tests officiels de norme, qui durent 20 minutes. Au-delà de cette limite, le moteur diesel des Fiat fait partie des plus gros pollueurs du marché !

La justice de plusieurs pays européens cherche donc également la preuve que les moteurs Fiat utilisaient un logiciel trompeur (et d'autres marques comme Renault sont également sous le coup d'une enquête approfondie), mais ce sont les Américains qui affirment l’avoir trouvé en premier, sur des modèles de la gamme Chrysler.

 

Les entourloupes des constructeurs

Est-ce grave pour le constructeur ? Oui, si l’EPA apporte la preuve de la tromperie. Pour avoir faussé les moteurs de 600.000 voitures sur le sol américain, Volkswagen en est pour le moment à prévoir le versement de 20 milliards d’euros de pénalités et amendes aux USA ! Et cette facture peut encore grimper. Fiat Chrysler encourt donc une amende six fois moindre en théorie, ce qui peut monter à 3 ou 4 milliards d’euros.

En Europe, Fiat ne risque pas grand-chose. Pour le moment, même VW, qui a admis l’utilisation des fameux logiciels, n’a pas souffert judiciairement de ses entourloupes, car la législation européenne n’était pas assez claire sur le sujet du diesel : elle prête à interprétation. Les Européens autorisent en effet les constructeurs à polluer plus que prévu, si les procédés antipollution nuisent aux performances du moteur ! Incroyable, mais vrai. Il est donc relativement simple pour un constructeur de plaider que son moteur est trop fragile pour respecter les limites d’émission de gaz dangereux, comme les Nox, fixées pourtant par la réglementation.

Le groupe FCA, Fiat Chrysler automobile, est toujours contrôlé et dirigé par la famille Agnelli, qui l’avait fondé à Turin en 1899. Elle contrôle des marques comme Fiat, Alfa Romeo, Lancia, Maserati, Chrysler, Dodge ou Jeep.

Claude Soula

Claude Soula

 

Claude Soula

Journaliste

 

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Source : http://tempsreel.nouvelobs.com

 

 

 

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12 janvier 2017 4 12 /01 /janvier /2017 21:27

 

 

Source : http://www.streetpress.com

 

 

Je suis SDF, voici comment j’arrive à survivre à la rue

 

10 Janvier 2017

 

par Christian Page, Malgré une demande de logement social et un dossier de droit au logement opposable, Christian Page, 44 ans, dort à la rue depuis qu’il a divorcé, perdu son emploi puis son logement. Cela fait deux ans.

 

411 personnes sont mortes dans la rue en 2016 selon le Collectif des Morts de la Rue. Christian Page, SDF, raconte comment il y survit.

Là, c’est ma chambre à coucher avec mes quatre couvertures, mon duvet [Christian montre la grande poche de son sac à dos kaki, puis ouvre une petite poche intérieure]. Là c’est mon bureau avec mes papiers, mes stylos. Tout en bas, j’ai la salle de bain avec le déo, le gel douche, les cotons-tiges. Et puis ici [il sort une gourde de la pochette du dessus], c’est le bar : elle est vide, mais c’est dans celle-ci que je mets de l’eau et je précise bien, que de l’eau ! Sinon la bière, elle perd son gaz.

J’ai toujours tout sur moi. On ne sait jamais ce qui peut arriver. Comme ça, si je me retrouve à l’autre bout de Paris, je peux dormir sur place. Car le vrai problème, c’est le logement. J’ai un petit endroit où je dors avec Ervé et les copains. Si t’es tout seul, tu peux te faire dépouiller. On a trouvé un coin à l’abri du vent, au bord du canal Saint-Martin, quai de Jemmapes. C’est l’entrée d’un centre de loisirs de la ville de Paris [Espace Jemmapes]. Parfois le personnel apporte du café au réveil. Pas tout le temps… Mais on ne peut pas demander aux gens de remplacer l’Etat ! J’aimerais bien qu’Emmanuelle Cosse m’apporte mon petit café le matin, en admettant : « Excuse-moi, je suis ministre du logement et je n’ai rien pour toi ! ».

 

 

 

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« J’aimerais bien qu’Emmanuelle Cosse m’apporte mon petit café le matin, en admettant : “Excuse-moi, je suis ministre du logement et je n’ai rien pour toi !”. »

Christian Page, sans-abri

 

 

Si j’ai choisi ce quartier c’est parce que c’est un vrai quartier populaire, où les gens veillent encore les uns sur les autres. Quand ça a commencé à faire frisquet, une dame est descendue et m’a donné une couverture. Il y a l’épicier de la rue Bichat qui nous file toujours un truc en plus quand on va faire nos courses et le gars qui nous ramène les pizzas qui lui restent après la fermeture du restaurant. Ils ont peur de devenir comme nous. Ils se disent : « Si je l’aide à s’en sortir, si un jour je me retrouve à sa place, quelqu’un m’aidera. »

Droit au logement opposable et hébergement d’urgence

Il y a bien l’hébergement d’urgence. T’appelles le Samu social à 6h du mat’. Tu tapes le 115… Une fois que tu auras passé le quart d’heure de disque – « You’re phoning le 115… » – ils répondent : « Rappelez à partir de 19h parce qu’on n’a plus de place. » A 19h, ils te disent rappelez à partir de 21h. A 21h : « Écoutez, allez vous mettre à Nation, quai du RER A, direction Boissy-St-Léger. » A cet endroit, alors que le dernier bus est passé, les mecs du Samu arrivent et annoncent : « Bon, les gars, il y a neuf places… » Voilà. Ce que les gens ne savent pas, c’est qu’il y a aussi le DAHO, le droit à l’hébergement opposable. Si au bout de six mois, on ne t’a pas trouvé un hébergement, alors t’as le droit de porter plainte contre l’Etat. T’es seul, t’es à la rue, tu déposes plainte contre l’Etat… C’est bien, mais en gros t’as aucune chance. J’en suis là.

 

 

 

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« Le DAHO ? T’es seul, t’es à la rue, tu déposes plainte contre l’Etat… C’est bien, mais en gros t’as aucune chance. J’en suis là ».

Christian Page, sans-abri

 

 

Tous les matins, je vais rue Bichat, dans un accueil de jour de la fondation Abbé Pierre. On peut tout faire : prendre une douche, faire une machine à laver, petit-déjeuner. L’hiver, il faut manger beaucoup plus parce que le froid te fait dépenser plus de calories. Je mange que des choses fraîches. Donc je vais dans des associations qui cuisinent. Sinon ce sont des barquettes Sodexo et c’est de la merde. Il n’y a aucune valeur nutritive. On a besoin de vitamines, de sels minéraux. Donc je prends toujours un bon petit-dèj, histoire de remettre le corps à température, puis je fais ce que j’ai à faire. Malheureusement, j’ai souvent rien à faire.

Rendez-vous et petits jobs au black

J’ai parfois des rendez-vous quand même, et pas que avec ma bière ! Je vais voir des assos qui donnent des bons pour des soins ou pour aller voir un ophtalmo – j’ai des lunettes [avec un verre cassé]. Dans ce cas-là, j’y vais à pieds. Je pars une heure en avance. Je ne prends pas le métro. C’est très con : quand je travaillais, je payais les transports. Depuis que j’ai les transports gratuits [avec le RSA], je marche.

Il m’arrive aussi de filer un coup de main à une mamie parce que faut ramener un pack de lait chez elle ou l’aider pour un déménagement. Un jour une personne âgée m’a juste demandé de décrocher ses rideaux et de les emmener au pressing puis de les raccrocher. Un petit débarrassage de câbles de temps en temps… Ouais c’est du black, que je ne déclare pas, mais bon qu’ils viennent me faire un procès et moi je leur apprends ce que c’est que l’article 345 2-2 du code de l’action sociale qui dit que toute personne devrait avoir accès à un hébergement.

Mon fils m’aide à tenir

Ce qui me fait tenir ? [Il sort son portable. Un ado en photo d’arrière-plan] C’est la seule photo que j’ai. C’est mon fils. Il s’appelle Pierrick, il a 13 ans. Il vit avec sa mère à Perpignan. Je ne l’ai pas vu depuis deux ans et je ne peux pas communiquer avec lui. Tout doit passer par sa mère. Elle a intenté une procédure pour m’enlever tous les droits parentaux du fait que je suis SDF. C’est dégueulasse. Mais au mois d’août, j’étais au bord du canal, un peu dépressif en pensant à tout ça et puis un gars costard-cravate débarque et me demande s’il peut faire quelque chose pour moi. Je le regarde et lui dis : « A moins que vous soyez ministre de la justice, vous pouvez rien faire. » Et là, le mec me répond : « Ben écoutez je suis avocat, on peut peut-être s’y mettre… » Je lui ai montré la procédure. Il m’a donné rendez-vous le lendemain à 11h à son cabinet, juste à côté dans le quartier. Je suis tombé sur un très très bon avocat qui est en train de remettre tout ça dans l’ordre.

 

 

 

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« Le problème dans la rue c’est que tu meurs quand tu as accepté ta condition. »

Christian Page, sans-abri

 

 

Le problème dans la rue c’est que tu meurs quand tu as accepté ta condition. Alors là, le compteur se met en route, tu t’isoles, tu ne prends plus soin de ta santé, plus soin de ton apparence et tu crèves au bout d’un moment. Si tu renonces à tout ça, et que tu te dis « non, non je suis quelqu’un, je vais me battre, je prends soin de moi ». Là tu survis.

Edité par Sarah Lefèvre
 

 

 

 

Source : http://www.streetpress.com

 

 

 

 

 

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12 janvier 2017 4 12 /01 /janvier /2017 20:37

 

 

Source : http://www.marianne.net

 

 

Europe : une pétition pour la démission de Juncker recueille déjà 75.000 signatures

 

 

 

Lancée il y a quelques jours sur change.org, une pétition demandant le départ pur et simple de l'actuel président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, empêtré dans le scandale LuxLeaks, a déjà recueilli plus de 75.000 signatures.

 

 

La pétition demandant le départ de Jean-Claude Juncker a recueilli plus de 75.000 signatures en quelques jours. - Degiorgio/Shutterstock/SIPA

"Jean-Claude Juncker doit partir !" C’est en ces termes, limpides, que commence la pétition lancée il y a quelques jours contre le président de la Commission européenne sur la plateforme par Jacques Nikonoff, professeur d’économie à Paris VIII et 2017 sous la bannière du Parti de la démondialisation (Pardem), créé en février 2016. Ouvrier, énarque, issu d’une famille communiste et partisan de la restitution de la souveraineté aux peuples (notamment monétaire), Jacques Nikonoff, 65 ans, dénonce en effet l’attitude des responsables européens et en particulier de Jean-Claude Juncker et ses collègues luxembourgeois qui acceptent d’appliquer, écrit-il, "une austérité dramatique pour les peuples" tout en agissant afin d'"empêcher la lutte contre le dumping fiscal." 

 

Et pour cause. Dans la tourmente depuis les révélations, en 2014, du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) autour du gigantesque scandale financier LuxLeaks, le Luxembourg ne cesse d’affirmer que sa haute administration n’était pas au courant des accords secrets conclus avec les cabinets d'audit travaillant pour le compte de multinationales dans le but de faire baisser les impôts de ces dernières sur le sol luxembourgeois. Or, explique Jacques Nikonoff dans la pétition, le quotidien britannique a publié début janvier allemands qui montrent que les dirigeants du Grand-Duché n’ignoraient rien de ces pratiques.

Pis, Jean-Claude Juncker, ancien ministre des Finances puis Premier ministre du Luxembourg entre 1995 et 2013 aurait, toujours d’après le Guardian, posé son veto au nom de son pays à une proposition visant à accroître le partage d’informations entre les États au sujet des accords confidentiels avec les multinationales, ou encore à une enquête sur les stratégies d’évitement fiscal des grands groupes, dans le cadre des travaux du comité "Code de conduite (fiscalités des entreprises)", créé en 1998 par le Conseil européen afin de lutter contre l’évasion fiscale.

"Monsieur Juncker doit quitter son poste"

"Par conséquent Monsieur Juncker doit quitter son poste de président de la Commission européenne", conclut Jacques Nikonoff. "Soit il démissionne de lui-même s’il lui reste un peu de décence, soit les commissaires européens nomment un autre président. C’est d’ailleurs ce qu’avait fait, rappelle-t-il, la Commission européenne en 1999 qui avait démissionné le président de l’époque, Jacques Santer accusé d’avoir couvert des fraudes et du népotisme."

La pétition a déjà recueilli plus de 75.000 signatures. "Ce monsieur (Juncker) représente exactement ce qui a amené tant de gens à se détourner d’une grande idée, l’Europe", déplore l’un des signataires. "Encore un qui a confondu intérêt général et intérêt particulier", regrette un autre. "La corruption et la collusion ça suffit ! Donnez nous une Europe sociale et démocratique si elle doit vivre... sinon tuons-la !!!!" propose un troisième.

 

 

 

Source : http://www.marianne.net

 

 

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12 janvier 2017 4 12 /01 /janvier /2017 20:33

 

 

Source : http://www.revolutionpermanente.fr

 

 

« C’était même pas : dans quelles conditions elle est décédée… c’est : mon Dieu la famille va arriver »

Marseille. Deux aides-soignantes virées pour avoir dénoncé pressions et maltraitance !

Publié le 11 janvier 2017

 

 

Deux aides-soignantes d’un établissement pour personnes âgées du groupe KORIAN, à Marseille, ont été licenciées après avoir dénoncé des cas de maltraitance et des pressions subies au travail par le groupe KORIAN situé à Marseille. Déjà licenciées à l’heure du reportage sur France Culture, les deux aides soignantes avaient témoignées de nouveau à la radio de leurs conditions de travail en décrivant les pressions que subissaient les employé-e-s, ainsi que les maltraitances que subissent les résidents. L’inspection du travail va mener une enquête sur les risques psycho-sociaux que représente l’établissement. La CGT Santé et Actions sociale a lancé une pétition demandant leurs réintégrations.

Les situations et citations sont basées sur leurs témoignages sur France Culture.

Un manque cruel d’effectif : « Si on veut respecter la personne, on ne peut pas respecter le planning »

 
Les aides-soignants, qui s’occupent intégralement de personnes très âgées souffrant de démence, ne sont qu’au nombre de deux par étage, parfois même seuls, et peuvent avoir en charge jusqu’à 24 résidents. À deux, ils doivent faire prendre leur douche aux résidents, leur faire prendre leur repas et gérer les crises de démence et les décès. Mais, avec le peu de temps qu’ils ont, impossible pour eux de s’occuper convenablement des patients, notamment à cause du temps perdu à s’occuper des patients les plus difficiles, ce qui les amène à bâcler leur travail pour pouvoir s’occuper de tous les résidents.

Malgré leur demande à la direction pour avoir plus de personnel, leur effectif reste inchangé. Les employés se sont plaints que la direction cherche à les culpabiliser pour les mauvais traitements qu’ils infligent aux patients faute de temps et que tout est fait pour les responsabiliser dans des situations parfois insoutenables.
 

« Ils ont travaillé toute leur vie pour se payer une retraite… ils payent leur maltraitance et leurs morts »

 
Les résidents payent environ 6000 € par mois et leurs repas pour la journée (petit-déjeuner et goûter inclus) coûtent… 4 €. Et ce prix n’est sûrement pas dû à des salaires mirobolants pour les aides-soignants ! Par exemple, les deux évoquées en début d’article sont chacune payées 1230 € et 1290 € par mois. Une belle usine à fric… subventionnée par l’État.

Une des aides-soignantes s’occupait d’une vieille dame de 87 ans, qui posait peu de problèmes en dehors de crises d’angoisse qui arrivaient notamment si on fermait sa porte. Mais, une nuit, des intérimaires peu formés et ne connaissant pas les patients, s’occupaient de l’étage et ont fermé la porte, ont mis leurs bipeurs (qui prévient l’aide-soignant quand un patient a besoin d’aide) dans leur chariot pour pouvoir dormir pendant leur pause. Les aides-soignantes ont retrouvé la vieille femme le lendemain matin, face contre terre, baignant dans son sang. Elles n’avaient aucune idée de ce qui lui était arrivée, et, sous le choc, ont appelé un infirmier qui s’est occupé de la remettre dans son lit et de nettoyer la chambre. « C’était même pas : dans quelles conditions elle est décédée… c’est : mon Dieu la famille va arriver ». « Il fallait faire toute une mise en scène pour que quand la famille arrive on s’imagine une mort naturelle ». Elles racontent avoir fait part de cet accident à la direction, qui a nié en bloc et remis en cause leurs témoignages. « On ne peut pas le marquer sur l’ordinateur, sur le DRI, parce que sinon on va se faire massacrer par la direction ».
 

« Il faut que je dénonce ces monstres »

 
En décembre, deux d’entre elles se sont faites licencier et demandent leur réintégration au sein de l’établissement ! Elles espèrent que l’enquête de l’inspection du travail va permettre à d’autres employés de témoigner des cas de maltraitance et des pressions subies au travail, la direction niant en bloc toutes ces accusations.

Il est indispensable de soutenir les deux aides-soignantes qui ont eu le courage de porter sur la place publique la réalité qui se cache derrière les murs de l’établissement. En effet, le traitement inhumain infligé aux personnes âgées et les pressions physiques et morales infligées au personnel sont la résultante d’une volonté, pour la direction, d’une maximisation du profit. C’est pour cela qu’il s’agit non seulement d’exiger la réintégration des deux aides-soignantes, car leur licenciement est avant tout un avertissement envers tous les employés, mais aussi l’embauche de personnel et des équipements adaptés pour qu’une telle tragédie ne puisse plus avoir lieu.

 

 

Source : http://www.revolutionpermanente.fr

 

 

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12 janvier 2017 4 12 /01 /janvier /2017 13:32

 

 

Info reçue par mail

 

 

Chantier participatif: PLANTONS DES ARBRES

 

 

 

AGRO-ECOLOGIE,

PERMACULTURE, ECO-CONSTRUCTION...

CHANTIER PARTICIPATIF

PLANTATION D'ARBRES FRUITIERS

Variétés anciennes et rustiques

A Durfort, dans le Gard (30 170)

 

Cette année encore, nous plantons des arbres ! Et cette année encore, nous aimerions faire de cette journée un moment festif, d'échanges, de rencontre, et de partage, grâce à votre participation et à votre enthousiasme.

30 fruitiers, des variétés anciennes et rustiques, seront plantés : asiminiers, azéroliers, kiwaïs, pour les plus surprenants ; figuiers, cerisiers et autres pour les plus classiques.

Le dimanche 05 Février 2017

Le programme :

- 9 H 30 : accueil et présentation du projet (maison d'inspiration bioclimatique-isolation en bottes de paille, ET projet agricole)

- 10H00 : plantation des arbres & installation du système d'irrigation ; le tout entrecoupé d'une pause repas... pris en commun et dont nous nous chargeons.

Renseignements et inscriptions (pour la logistique, le matériel et le repas) auprès de :

David Authelain - 06 03 39 45 07

Informations pratiques :

David Authelain & Elmina Perrin,

Les Rompudes Basses, Ancien chemin de Quissac, 30170 Durfort et Saint Martin de Sossenac (aller au bout du chemin, le petit mazet en cours de rénovation avant les centres équestres, c'est là)

En venant de Durfort : quitter la D 982 pour la D 117 (direction Sauve) - au bout de 550 m, tourner à gauche sur l'ancien chemin de Quissac. Faire 1,2 km, et vous êtes arrivés (petit mazet en cours de restauration sur la gauche).

En venant de Sauve (attention, la D 117 est barrée pour causes de travaux, ce qui vous oblige à passer par Conqueyrac, donc à arriver pat Durfort): quitter la D 999 pour la D 117 (direction Durfort) - Au bout de 4,6 km, tourner à droite sur l'ancien chemin de Quissac. Faire 1,2 km, et vous êtes arrivés (petit mazet en cours de restauration sur la gauche).

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10 janvier 2017 2 10 /01 /janvier /2017 17:34

 

 

 

Source : http://rue89.nouvelobs.com
 
 
 
Arrêt sur images
La police confisque des couvertures aux migrants, mais chut !

 

 
Initialement publié sur Arretsurimages.net

 

 

La police a confisqué des couvertures à des migrants à Paris. Par grand froid. C’est Médecins sans Frontières qui l’affirme. L’ONG a été avertie par des collectifs d’aide aux migrants. L’affaire se serait produite aux abords du centre de premier accueil, qui a ouvert le 10 Novembre dernier, Porte de la Chapelle, dans le Nord de Paris, et qui est déjà saturé.

Ce centre accueillant les résidents selon le critère « premier arrivé, premier servi », les migrants attendent dehors, parfois plusieurs jours de suite. Et selon MSF :

« La police a très clairement des instructions pour qu’on ne voit pas trop les migrants. Dans la queue, ils obligent les gens à rester debout, ils ne veulent pas les voir allongés et veulent éviter qu’ils s’installent. »

Une simple « mise à l’abri »

Le ministre de l’Intérieur Bruno Le Roux était interrogé dimanche sur le sujet par les journalistes de RTL et de LCI. Sur le cas particulier, Le Roux ne répond pas. Après le « circulez » réglementaire (« faut arrêter ce sport national de mise en cause des policiers ») il ne fournit qu’une réponse générale :

« Ce que font les forces de police, c’est de faire de la mise à l’abri de personnes vulnérables, et ce n’est pas aux policiers de faire la différence sur leurs statuts [...] C’est vrai, quelquefois il peut y avoir une forme de contrainte à mettre à l’abri quelqu’un ».

Il ne dit pas : « je ne suis pas au courant, je vais me renseigner ». Il ne dit pas : « j’ai demandé une enquête, je vous tiendrai au courant ». Non.

Donc, jusqu’à preuve du contraire, dans le cas particulier, c’est vrai. Des policiers parisiens, par grand froid, ont confisqué leurs couvertures à des migrants. Ils avaient peut-être de bonnes raisons de le faire. C’est peut-être une manière de les « mettre à l’abri ».

Peut-être ces policiers étaient-ils accompagnés d’une camionnette qui a aussitôt recueilli les migrants, pour les convoyer vers un foyer agréable et chauffé, avec un thé à la cannelle. Peut-être leur ont-ils rendu les couvertures. Peut-être leur ont-il donné d’autres couvertures. Peut-être n’y a-t-il pas eu beaucoup de cas.

On ne le sait pas, puisque le ministre de l’Intérieur, manifestement, n’a pas demandé d’éclaircissements à ses services sur cette affaire précise. Donc, en l’état actuel de l’information, on en reste là : des policiers français, par grand froid, ont confisqué leurs couvertures à des migrants.

Le JT muet

Rentrant de week-end après avoir suivi l’affaire sur Twitter, je regarde évidemment le 20 Heures de France 2, dimanche soir. Bien entendu, Delahousse va nous éclairer sur cette affaire. Rien. Pas un mot.

Il y a de nombreuses raisons, pour lesquelles ne pas parler de cette histoire de couvertures au 20 Heures de France 2. D’abord, parce qu’il y a d’autres faits d’actualité. La grippe a fait 13 morts dans une maison de retraite de Lyon (3 sujets). Un accident de car a fait quatre morts en Saône et Loire (3 sujets). Un biopic sur Dalida va sortir la semaine prochaine (1 sujet).

C’est peut-être pour ces raisons, que Delahousse ne parle pas de cette affaire de couvertures. Pourtant, c’est un twittos frénétique, Delahousse. Toute la soirée de dimanche, il va re-tweeter les tweets de compliments sur son beau prime time sur DSK et les turpitudes du PS (et je vous en informe, même si Delahousse a bloqué Arrêt sur images, qui n’a pas le droit de voir ses tweets).

 

Capture d'écran du compte Twitter de Arrêt sur Images

Capture d’écran du compte Twitter de Arrêt sur Images
 
 

Reste le fait : à Paris, par grand froid, la police a confisqué des couvertures à des migrants, et le journal de la principale chaîne d’Etat n’en a pas dit un mot.

 

 

Initialement publié sur Arretsurimages.net

 

http://www.arretsurimages.net
 
 
 
 
 
Source : http://rue89.nouvelobs.com
 
 

 

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10 janvier 2017 2 10 /01 /janvier /2017 17:28

 

 

 

Source : http://www.marianne.net

 

 

 

2016, année très rentable pour les actionnaires du CAC40

 

 

 

2016 aura été une bonne année pour les actionnaires des entreprises du CAC 40, qui se sont vu distribuer près de 55,7 milliards d'euros en dividendes et rachats d’actions. Un quasi-record depuis la crise financière.

 

 

Jackpot ! L’année 2016 a été "faste" pour les actionnaires. Ces derniers ont en effet reçu l'an dernier, de la part des entreprises du CAC 40, près de 55,7 milliards d'euros en dividendes et rachats d’actions, a rapporté le journal ce lundi 9 janvier. Un quasi-record depuis la crise financière, explique le quotidien économique, le montant s’approchant des 57,1 milliards distribués en 2007 (le record post-crise date de 2014, avec 56 milliards).

 

Bien plus que les 43 milliards versés en 2015 alors même que les entreprises, qui certes "vont mieux", ne sont "pas" dans "une forme éblouissante", précise la qui a révélé l’information.

 
2017 s'annonce bien aussi

Qu’importe. Dans le détail, on retrouve sur le podium des multinationales les plus généreuses trois gros contributeurs, avec à leur tête le groupe pharmaceutique Sanofi (6,66 milliards d'euros de retour aux actionnaires), aussitôt suivi de Total (5,9 milliards) et du groupe de télécommunications Vivendi (5,57 milliards). "A eux trois, ils représentent un tiers des versements", précise Les Echos.

Derrière, BNP Paribas a alloué 2,877 milliards d'euros à ses actionnaires, contre 5 milliards en 2007, avant la crise. Une baisse due notamment au mouvement croissant de régulation du secteur bancaire. Les banques toutefois "se redressent", BNP Paribas et Axa figurant ainsi dans le top 5. Surtout, conclut le quotidien, "les dividendes distribués par le CAC 40 au titre de 2016 pourraient encore progresser, au vu de la hausse de 11% des profits au premier semestre." Une bonne nouvelle pour les actionnaires, en particulier les investisseurs étrangers qui détiennent à eux seuls, "en moyenne 45% du CAC 40"!

 

A lire également

 

 

 

Source : http://www.marianne.net

 

 

 

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10 janvier 2017 2 10 /01 /janvier /2017 16:53

 

 

Source : http://www.marianne.net

 

 

Christophe Barbier réduit l'égalité salariale femmes-hommes à… un problème pour l'économie

 

 

 

 

Sur France 5 ce lundi soir, l'éditorialiste de "L'Express" a asséné sa vérité : établir l'égalité salariale entre les hommes et les femmes "tout d'un coup" serait une utopie, néfaste pour les entreprises. Devant un tel état de fait, à quoi bon chercher des solutions ?!

 

L'argument est placé subrepticement, entre deux démonstrations, au point que personne ne semble le remarquer. Christophe Barbier, ancien directeur de la rédaction de L'Express et toujours éditorialiste, a expliqué ce lundi 9 janvier aux téléspectateurs de C dans l'air en quoi l'objectif d'égalité salariale entre les femmes et les hommes en France était tout bêtement.... impossible. Et même mauvais pour l'économie.

 

Ce soir-là, Christophe Barbier cherche à démontrer que les raisonnements économiques de Jean-Luc Mélenchon - objet de la séquence - ne tiennent pas la route. Il prend pour exemple sa proposition de rémunérer les femmes autant que les hommes. Ce qui présenterait selon le candidat de la France insoumise l'autre avantage d'engendrer des cotisations sociales supplémentaires. Ces cotisations permettraient in fine de financer la retraite à 60 ans. Pas réaliste, estime Barbier qui explique : "C’est vrai au moment où nous parlons puisque les femmes qui sont à la retraite et qui seront payées, elles ont des petites retraites car elles ont des petits salaires. Mais le jour où les femmes bien payées arrivent à la retraite, ça explose en vol." Autrement dit, le cercle vertueux ne fonctionnerait qu'à court terme.

Mais le journaliste ne s'arrête pas à la question de la retraite à 60 ans. Il tient à glisser "au passage" son analyse sur l'égalité salariale. Un objectif bien gentil mais totalement stupide sur le plan économique, assène Barbier sans provoquer de réaction en plateau :

"Et au passage, si d’un seul coup on dit « les femmes sont payées comme les hommes », tout le monde va applaudir mais les entreprises vont avoir beaucoup de mal à encaisser ce surcoût de main-d’oeuvre." 

Et de conclure : "Ces raisonnements de Jean-Luc Mélenchon sont souvent assez jolis, assez utopistes, et participent à une amélioration de l’humanité, mais ils ne tiennent pas la route."

Dans un pays où les femmes gagnent en moyenne 23% de moins que les hommes (on passe à 9% lorsqu'on compare des postes à compétences égale, avec même secteur, même temps de travail et même taille d'entreprise), voici donc la concrétisation de l'égalité salariale reléguée au rang d'utopie bien "jolie", en quelques mots et sans contradiction.

Rééquilibrage des salaires = licenciements

Cette dernière finira par venir ce mardi des réseaux sociaux. Sur , Christophe Barbier va donc préciser que "1) il faut l'égalité hommes-femmes" mais que "2) si on l'établit brutalement, le surcoût oblige les entreprises à licencier"... réduisant toujours davantage la lutte contre cette discrimination à un poids économique, forcément néfaste pour l'entreprise ! Par sa démonstration réductrice, Barbier pose cette impossibilité comme un état de fait qui ne trouverait aucune solution. Qui ne mériterait pas, même, qu'on cherche à y trouver des solutions, vue l'écrasante réalité de notre monde économique.

Un raisonnement qui n'est pas sans rappeler celui tenu dans les colonnes du il y a quelques mois. Le quotidien nous y expliquait que la construction de crèches permettait aux femmes de travailler à temps plein... occupant ainsi des postes que ne pouvaient plus prendre les autres. Bref, permettre aux femmes de ne pas devoir s'occuper toute la journée de leurs jeunes enfants augmentait le chômage. Alors imaginez : si *en plus* on rééquilibre les salaires, c'est toute notre économie qui s'écroule ! 

Soumettons donc une idée à Christophe Barbier, histoire de respecter ses critères d'équilibre économique: et si on baissait le salaire des hommes pour pouvoir réhausser celui des femmes, et ce sans dommages collatéraux pour les entreprises ? Si cette logique lui semble caricaturale et absurde, il pourra regarder d'un oeil neuf son propre argumentaire.

 

Pour voir la vidéo, cliquer ici

 

 

Source : http://www.marianne.net

 

 

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9 janvier 2017 1 09 /01 /janvier /2017 19:55

 

 

Source : https://www.youtube.com/watch?v=sW_7i6T_H78&feature=youtu.be

 

The Story of Electronics

 

 

The Story of Electronics (2010)

 

Mise en ligne le 3 nov. 2010

The Story of Electronics, releasing Tuesday, NOVEMBER 9, employs the Story of Stuff style to explore the high-tech revolution's collateral damage—25 million tons of e-waste and counting, poisoned workers and a public left holding the bill. Host Annie Leonard takes viewers from the mines and factories where our gadgets begin to the horrific backyard recycling shops in China where many end up. The film concludes with a call for a green 'race to the top' where designers compete to make long-lasting, toxic-free products that are fully and easily recyclable.

Our production partner on the electronics film is the Electronics TakeBack Coalition, which promotes green design and responsible recycling in the electronics industry.

And, for all you fact checkers out there,
http://www.storyofstuff.org/2011/02/1...

 

 

 

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